Taekwondo: Le choc entente Kin-Ouest vs Kin-Est a vécu le 5 mars 2023 à l’école Bawolo de Bandal

Très s attendue, les deux ententes urbaines de taekwondo de la ville de Kinshasa s’étaient s’affrontées le 05 mars 2023 à l’école Bawoyo sur avenue Bawoyo croisement Inga dans la commune de Bandalungwa référence : Arrêt Métro Inga.

Sur le lieu l’on avait noté la présence de Me Alain Badiashile, Me Justin Dingadia et Me Felly Makolo respectivement président, SG et TG de la Fédération Congolaise de Taekwondo ‘’FCT’’. Sans oublier Me Lunsimba’’Le Mauvais’’de Kongo Central,…des internationaux congolais et amoureux du taekwondo ainsi que les membres du comité de deux ententes dont Me Jean Paul Koyalodi (Président de l’entente de Kinshasa Ouest qui a prononcé le mot d’ouverture.
Le 1er combat de la journée a vu Kapashika (Kin Ouest) battre Jesna Mbuesse (Kin Est) dans la catégorie -58 kg messieurs. Le 2è a vu Ariel de Kin Est battre l’athlète de Kin Ouest. Il s‘en est suivi d’autres combats.

Après les combats en individuel l’on passa aux combats par équipe le tout dans une très bonne ambiance.
Antoine Bolia




Beach volley: L’Open de beach volley d’un jour a vécu à l’Institut de la Gombe le dimanche 5 mars 2023

Comme prévu, le comité exécutif de l’entente de beach volley de Kinshasa que préside Kabuya Michel et la commission des athlètes de la Févoco que préside Tshanga Patrick sous la structure ‘’Bomoko volley-ball’’, ont organisé un Open de beach volley d’un jour, le dimanche 5 mars 2023 à l’Institut de la Gombe.

Une bonne ambiance a régné et le public a pu assister à des rencontres intéressantes aussi bien en version féminine que masculine.


Antoine Bolia




Arts Martiaux: L’échange martial organisé par Me Morel Ntalani et autres a vécu à Brazzaville

Le week-end était marqué à Brazzaville par l’échange martial organisé par le président Morel Ntalani (Taekwondo Police), président Fay Mpini (Tai Jitsu) et Me Olvi Loulendo (Viet Vu Dao).

A cette activité haute en couleur, l’on a enregistré la participation des maîtres ci-après :
-Me Yannick Eloko, le générateur (Ju-Jitsu DT départemental Acam, responsable du Ju-Jitsu Club Renaissance)
-Me Edvind Boussiengué (Ju-Jitsu)
-Me Jean Aimé Mankessi (Ju-Jitsu)
-Me Matapa (Ju-Jitsu)…

Antoine Bolia




EPST : Des Partenaires Techniques et Financiers conviennent de coordonner leurs actions en fonction des besoins et des priorités de la Rdc

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a réuni dans son cabinet de travail tous les représentants des Partenaires Techniques et Financiers dans le sous-secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, conduits par Mme Laura Mazal, Directeur au développement à l’ambassade de la Grande Bretagne en RDC, pour échanger sur la coordination des actions que ces derniers posent dans le secteur.

Loin de toute démarche dogmatique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a accordé la parole à ses convives pour s’exprimer en toute liberté sur les sujets inscrits à l’ordre du jour.
À tour de rôle et sous la coordination de Mme Laura Mazal, tous les partenaires techniques et financiers ont avoué leur volonté d’avoir une coordination commune des projets et actions en fonction des priorités et besoins du Gouvernement. C’est ici qu’ils ont déclaré ne travailler qu’en appui au Gouvernement et c’est dans ce cadre qu’ils se prêtent à définir une feuille de route commune avec le ministère sur les actions à poser.
Mme Laura Mazal a indiqué que les Partenaires Techniques et Financiers sont satisfaits des réalisations en ce qui concerne la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire et entendent aller plus loin pour améliorer les conditions d’apprentissages aussi bien à l’école primaire qu’au secondaire.
Prenant à son tour la parole, le Ministre Tony Mwaba Kazadi, a salué les actions posées par les Partenaires Techniques et Financiers dans l’accompagnement du Gouvernement surtout en ce qui concerne la mise en application de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics. Il a noté la construction des infrastructures scolaires et le don des bancs pupitres dans certaines provinces par les partenaires.
Cependant, a-t-il regretté, il y a un déficit de coordination et d’information sur toutes ces actions réalisées. Et cela, est provoqué par le manque de dialogue entre les PTF et le Ministère, a-t-il indiqué, avant de préciser :”Cela ne me permet pas de savoir ce qui est fait et porter la voix aussi au niveau du Gouvernement”. Pour le professeur Tony Mwaba, ce sont les actions que l’on peut évaluer et mettre à l’actif du Gouvernement. Cela implique l’élaboration d’une feuille de route et la définition de la cartographie de toutes ces actions. Parce que, a-t-il relevé, il y a une sorte de concentration des projets dans certaines provinces au détriment des autres, par les mêmes partenaires. C’est là où il est revenu sur ce qu’il a dit à Genève lors de la Conférence Éducation Can not Wait, lorsqu’il a parlé de la concentration des activités des PTF dans les provinces du Tanganyika, Ituri et Kasaï Central.
À ce sujet, le n°1 de l’EPST a invité ses interlocuteurs à orienter les actions sur terrain en fonction des besoins et des priorités du pays. Ce qui implique ipso facto, un dialogue permanent pour la canalisation des projets en fonction des priorités du secteur de l’éducation, a-t-il souligné.
Là-dessus, le patron de l’EPST a rappelé qu’il en va de leur intérêt en ce qui concerne la visibilité de leurs actions qui ne peut être portée que par sa voix, a-t-il souligné.
À ce propos, il a demandé aux PTF d’arrêter un calendrier avec ses collaborateurs tant au niveau du Cabinet que de l’Administration de telle sorte que l’on ait des rencontres régulières, même en visioconférence avec les provinces pour renforcer la coordination et relancer le dialogue avec les PTF en vue de suivre ensemble les actions sur terrain.
En sa qualité de Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, Mme Laura Mazal a déclaré :” Je suis ici en tant que Représentante des Partenaires Techniques et Financiers, parce que le Royaume-Uni est le Chef de file dans le secteur de l’éducation à l’heure actuelle. Et nous sommes venus discuter avec le Ministre des questions de coordination pour renforcer la coordination et le dialogue sur les politiques publiques de l’éducation primaire, secondaire avec nos collègues de l’Union Européenne, de l’UNICEF et de la Belgique. Alors nous-nous sommes mis d’accord sur l’idée de renforcer la coordination, d’avoir une feuille de route entre les efforts du Gouvernement et les efforts des Partenaires Techniques et Financiers pour faire le suivi et voir comment on continue à renforcer l’accès à l’éducation pour tous les enfants congolais ”, a-t-elle indiqué.




La tension géopolitique monte autour de l’alliance de l’Algérie – Russie – l’Iran pour contrôler le Sahel

“L’inquiétude de l’Union Européenne et des Etats-Unis concernant les relations de plus en plus étroites entre l’Algérie, la Russie et l’Iran grandit.
Plusieurs rapports de l’UE et des informations journalistiques rapportées par des médias tels que CNN ou Le Monde indiquent que l’intention du régime algérien est de faciliter l’installation de bases militaires russes au Sahel avec l’aide de l’Iran.
Le régime algérien recevrait un approvisionnement important en drones de l’Iran, qui iraient directement à la milice armée du Front Polisario, un groupe qui jouit du soutien des autorités algériennes, dans sa lutte contre le Maroc.
L’Iran, qui opère de manière similaire en approvisionnant le groupe terroriste Hezbollah, entend implanter la branche la plus radicale de son islamisme au Sahel et au Sahara, en recourant à l’appui du système militaire algérien.
Le Monde a publié que le gouvernement algérien aurait autorisé le groupe de mercenaires Wagner (qui combat actuellement en Ukraine sous les ordres de Poutine) à pénétrer au Sahel pour atteindre le Mali. Cette présence a conduit au départ de la France de ce pays africain et a porté un coup dur à la coalition dirigée par les États-Unis pour mettre fin au terrorisme dans la région.
Le gouvernement algérien est devenu un allié ferme de la Russie, et on estime qu’il lui achète annuellement pour quelque 10 milliards de dollars d’armes, ce qui financerait la guerre de Poutine contre l’Ukraine. Pour l’année 2023, l’Algérie prévoit d’allouer 23 milliards de dollars à l’achat d’armes, dont plus de la moitié serait de fabrication russe.
En septembre 2022, les Etats-Unis exprimaient déjà leur inquiétude quant au financement par l’Algérie de la guerre de la Russie contre l’Ukraine et réclamaient l’application de sanctions contre ce pays d’Afrique du Nord.
L’alliance militaire s’est traduite ces derniers temps par les manœuvres conjointes, principalement maritimes, menées entre les deux pays en Méditerranée. Alger a mis ses ports et ses navires à la disposition de la Russie. Elle a également participé à d’autres exercices militaires menés par les deux pays dans le passé, tant dans le Caucase qu’en Sibérie, ainsi qu’en Afrique du Nord.
Jesús Sánchez Lambás, Vice-président de l’Institut Coordinates pour la gouvernance et l’économie appliquée, souligne que les informations disponibles permettent de prédire un double scénario d’instabilité qui permettrait à la Russie d’avoir une bride sur l’Union Européenne : l’Ukraine au Nord et le Sahara au Sud, aggravant la crise d’approvisionnement énergétique.
Alors que le drame humanitaire au Nord concentre toute l’attention politique et médiatique des Etats-Unis et de l’UE, la situation au Sud est perçue comme quelque chose de lointain et de culturellement étranger à l’Occident.
Les puissances occidentales doivent anticiper la catastrophe prévisible en renforçant leurs relations avec les rares partenaires fiables dans la région, comme le Maroc. Il commence à être tard.”




Congestion à la frontière Rdc-Zambie : La DGA Christelle Muabilu participe à la réunion préparatoire à Lubumbashi

Après son décisif et récent safari au Kongo-Central, dans le cadre d’une mission axée sur les états des lieux de différentes agences de l’Office congolais de contrôle (OCC), Christelle Muabilu n’a pas eu de repos. Depuis dimanche 05 mars 2023, la DGA de l’OCC est arrivée à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, pour prendre part active aux travaux préparatoires de la réunion ministérielle sur la congestion au niveau du poste frontalier de Kasumbalesa, entre la Zambie et la RD Congo.

C’est au tour de 18h55′ heure locale, que l’avion de la compagnie aérienne Congo Airways Patrice Emery Lumumba s’est posé sur la piste de l’aéroport de la Luano, hier dimanche. À son bord, Christelle Muabilu, Directrice générale adjointe de l’Office congolais de contrôle. Au bas de la passerelle, elle a été chaleureusement accueillie par le Directeur provincial de l’OCC et quelques membres du comité provincial de gestion.
Sans ambages, la femme de fer de l’Office congolais de contrôle s’est confiée à la presse, question de révéler l’ultime objectif de sa mission officielle à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
Outre les agents et cadres de l’OCC qui lui ont réservé un accueil avec pompe, Christelle Muabilu a été également honorée par l’accueil chaleureux de la part des membres du Congrès national congolais, fédération Haut-Katanga, qui ont profité de cette rencontre pour lui présenter leurs vives félicitations, depuis son élévation à ce poste.
Il faut donc signaler que pendant son séjour dans le Haut-Katanga, l’envoyée spéciale de la Direction Générale de l’Occ mènera plusieurs activités dans le but de relever les défis de cette entreprise étatique. Elle va sans nul doute faire d’une pierre deux coups, pour se rassurer du bon fonctionnement de différentes agences de l’OCC, dans cette province du Congo-Kinshasa. C’est la mère patrie qui gagne.

Jacques Kitengie




Pour n’avoir pas cédé à la corruption : La société GLC/Tanganyika interdite de commercialiser son ciment

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO) est préoccupée par l’attitude des autorités de la Province de Tanganyika en général et particulièrement celle de Mme la Gouverneure, qui, au lieu de se ranger derrière la vision du Chef de l’Etat, qui fournit beaucoup d’efforts pour mobiliser les investisseurs étrangers à venir investir en RDC, a pris la décision de fermer la vente des ciments de la Société GLC (Great Lac Cement) violant ainsi la loi et bafouant les efforts du Chef de l’Etat pour des intérêts personnels.
Great Lacs Cement, une société privée à capitaux chinois, a investi depuis 2021 dans la Province de Tanganyika pour relancer l’ancienne société Interlac, qui produisait du ciment et charbon à Kabimba. C’est la seule société privée installée dans cette province pour le moment. L’Investissement actuel de la Société GLC est estimé à plus de 200 millions USD dans la Province de Tanganyika.
« Les informations à notre possession démontrent que la Gouverneure de la Province du Tanganyika reproche à la Société GLC de n’avoir pas payé les taxes dues à la province, d’opérer sans document officiel et de vendre le ciment à un prix plus élevé sans consentement de la Gouverneure », indique la Licoco dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Vérifiant les raisons avancées par la Gouverneure de la Province de Tanganyika, la LICOCO estime que la Gouverneure a outrepassée ses prérogatives car elle n’a pas qualité ou compétence d’interdire la vente des produits d’une société sans un jugement des Cours et Tribunaux à moins que lesdits produits constituent une menace pour la santé publique et dans ce cas, ce sont les services attitrés qui font rapport et c’est à la base de ce dernier que la Gouverneure pourrait interdire la vente d’un tel produit. Dans le cas d’espèce, le ciment ne présente pas un danger pour la santé publique.
Elle n’a pas compétence de s’ingérer dans la structure des prix car cette compétence incombe au Ministre National de l’Économie ; N’ayant pas respecté la procédure normale en matière de recouvrement des droits et taxes dus à l’Etat, la Gouverneure ne peut pas interdire la vente des produits d’une société pour non-paiement.
Interrogeant plusieurs sources sur ce dossier, il nous a été rapporté que les raisons de cette interdiction sont autres que celles avancées ci-haut dont elle aurait demandé 450 000 USD à la Société GLC ; Elle aurait demandé d’être distributrice exclusive du ciment produit par la Société GLC dans toute la province de Tanganyika et les provinces voisines ; Elle aurait demandé que la Société GLC s’engage à lui donner 1$ par sac de ciment à chaque production.
N’ayant pas accepté de satisfaire à toutes ces demandes illégales, Mme la Gouverneure a donné l’ordre verbale à ses Conseillers d’interdire la vente du ciment de la Société GLC.
La LICOCO dénonce ce comportement des autorités de la Province de Tanganyika qui ne cadre pas avec la vision du Chef de l’Etat en s’arrogant les pouvoirs de tracasser les opérateurs économiques dont particulièrement les responsables de la Société GLC Kabimba.
La LICOCO a interrogé les responsables des Cours et Tribunaux de la Province de Tanganyika et tous nous ont affirmé qu’il y a aucun dossier judiciaire en instruction contre la Société GLC dans leurs juridictions.
La LICOCO a eu accès à un courrier daté du 11 Février 2023 que les responsables de la Société GLC ont adressé au Premier Ministre pour se plaindre du comportement de la Gouverneure du Tanganyika qui travaille pour saper les climats des affaires dans sa Province et ternir l’image pays alors que le Président de la République travaille nuit et jour pour attirer les investisseurs en République Démocratique du Congo.
Il convient de vous rappeler que la Province de Tanganyika est parmi les provinces où le taux de pauvreté est le plus élevé en République Démocratique du Congo.
Interdire une société privée qui investit dans une province ayant un taux de pauvreté très élevé comme celle de Tanganyika, c’est de la mauvaise foi ou de l’incompétence, estime un analyste local que nous avions interrogé lors de la rédaction de ce communiqué.
La LICOCO estime que les Gouverneurs des Provinces devraient soutenir les investisseurs privés qui viennent faire les affaires dans leurs provinces que de les tracasser comme ce qui se passe dans la Province de Tanganyika.

Interpeller la Gouverneure
Au regard de tout ce qui précède et vu l’urgence, la LICOCO demande au président de la République d’interpeller la Gouverneure de la Province de Tanganyika pour qu’elle laisse la Société GLC vendre ses produits comme l’exige la loi ; De demander des explications à Madame la Gouverneure car son comportement ternit négativement l’image de la République Démocratique du Congo qui est de plus en plus considéré comme étant un pays où il est difficile de faire les affaires.
La Licoco demande à la Gouverneure et à l’Assemblée provinciale de Tanganyika de lever sans condition cette interdiction car si la Société GLC ne paye pas des taxes, la procédure de recouvrement des taxes existe et elle doit être appliquée ; D’interpeller Madame la Gouverneure si elle continue à persister dans son comportement injuste qui freine le développement de la Province de Tanganyika.




A Paris : Patricia Nseya invite les retardataires à s’empresser pour l’obtention de la carte d’électeur

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya Mulela a sensibilisé les Congolais résidant en France pour un enrôlement massif durant les 4 jours qui restent de la période de rattrapage.

Discuter et moraliser les Membres du Centre d’inscription (MCI), échanger avec les requérants qui viennent en nombre pour obtenir leurs cartes d’électeurs, parler avec les diplomates de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC), voilà l’essentiel de la mission qu’effectue le porte-parole de la Centrale Électorale depuis samedi 04 mars 2023 à Paris. L’envoyée du Président Denis Kadima n’a pas eu de temps de repos. Du lieu de logement à l’Ambassade, les courses et activités sont intenses pour mobiliser les Congolais en ordre et en droit de voter à se faire identifier et enrôler au Centre d’inscription (CI) situé dans l’enceinte de l’Ambassade de la RDC, située au 32, Cour Albert Ier, Paris 8e arrondissement.


Au cours de la réunion d’évaluation avec les MCI lundi 06 mars, Patricia Nseya a vivement remercié et encouragé ces derniers pour les chiffres réalisés, lesquels surpassent les autres pays pilotes. Elle les a exhortés à maintenir le cap et la discipline durant toute la période d’enrôlement. Aux requérants, Patricia Nseya demande de poursuivre la sensibilisation des autres Congolais résidant au pays de Jeanne d’Arc, par tous les moyens, y compris de bouche à l’oreille. “J’invite nos frères et sœurs qui vivent ici en France et qui sont en ordre, de passer sans tarder au CI pour se faire enrôler. Le processus électoral en cours voulu inclusif par la CENI, mérite d’être soutenu par tous. A ceux qui hésitent, je demande de saisir cette aubaine offerte par la Centrale pour obtenir leur carte, car le rouleau compresseur pour l’organisation des élections en décembre prochain est inexorablement en marche”, a-t-elle rappelé.
Bien avant, le Rapporteur s’était livré à l’exercice protocolaire de présentation des civilités au Chargé d’affaires de l’Ambassade, Mr Yves Patrick Liawu qui assure l’intérim de l’Ambassadeur rappelé en consultation à Kinshasa.
Il convient de rappeler que la France a déjà enregistré plus de 5.100 électeurs, un record par rapport aux autres pays pilotes.




Rdc : Les sociétés civiles du Maniema et Sud-Kivu plaident pour la relance de la production minière à Kamituga, Luguswa et Namoya

Les sociétés civiles établies dans les provinces du Maniema et Sud-Kivu plaident pour la relance de la production minière à Kamituga, Luguswa et Namoya, trois territoires de leurs entités. Dans une déclaration écrite publiée le lundi 27 février dernier, les présidents de la société civile établie dans les flliales des Sociétés Congolaises du Groupe Banro, à Kamituga, Lugushwa, Namoya et de Bukavu, en Provinces du Maniema, constatent que les quatre (4) Sociétés du Groupe Banro dans leurs provinces sont inactives depuis 2019.


«Nos investigations auprès des Cours et Tribunaux révèlent que le Groupe Banro est assigné en justice depuis le 09 Décembre 2022 au Tribunal de Commerce de la Gombe sous RFC 150 par un créancier en conversion du règlement préventif à la Liquidation pour cause de cessation de paiement dans les concordants leur accordés en 2021; Nos enquêtes démontent que Strategos Mining and Exploration Group se présente comme repreneur depuis 2021, mais il n’a jamais mis les pieds sur les Sites de Lugushwa et Kamituga», ont-ils déploré.
Et d’ajouter : « Ils n’ont même pas commencé la moindre réhabilitation de la Mine active de Namoya; les 4 Sociétés du Groupe Banro ont intenté une action en suspicion légitime sous RR 1974 depuis le 13/12/2022. Mais la situation juridique demeure bloquée à la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe depuis plus de 60 jours ».
Face à ce qu’elle qualifie d’imbroglio, la Société Civile « crie son impatience de voir des milliers de fils et filles du Maniema et du Sud-Kivu patauger dans un océan de misère économique et sociale alors qu’une Entreprise Banro en bonne santé leur aurait permis de vivre décemment », écrivent-ils.
Les présidents de la société civile lance un message en direction de la justice congolaise pour la situation soit décantée.
« C’est en notre qualité de porteurs des doléances des Sans-Voix vivant dans les deux Provinces que nous exhortons la Justice Congolaise à faire diligence, en se prononçant dans le meilleur délai, sans tergiversation, pour d’une part, que les populations du Maniema et du Sud-Kivu connaissent, enfin, le véritable repreneur officiel et que, d’autre part, les créanciers Régionaux, Nationaux et Internationaux soient désintéressés, en particulier les travailleurs du Maniema et du Sud-Kivu ».
Ces présidents de la société civile du Maniema et Sud-Kivu disent avoir la ferme conviction d’avoir un repreneur ayant les capacités financières et managériales éprouvées pour relancer les Mines. L’objectif ont-ils souligné est d’arriver à un boom économique et social de leurs provinces.
Ambroise Mamba




Contrat chinois : CREFDL recommande de surseoir les négociations sur l’utilisation d’un probable décaissement de 500 millions de dollars Us

Se référant à notre mission de suivre l’impact des finances publiques sur le développement local, le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a pris connaissance du rapport de l’Inspection générale des finances relatif à la mise en oeuvre de la convention sino-congolaise, dénommée “Contrat chinois”.
Après analyse, CREFDL félicite l’IGF pour ce travail important, qui contribue à l’amélioration de la gouvernance des finances publiques en République Démocratique du Congo.
Toutefois, CREDL constate que la liste des infrastructures rendue public par l’IGF et reprise dans la convention signée en 2008 a été révisée en 2010, suite à la pression exercée par le Fonds Monétaire International (FMI). Actuellement, la convention n’est plus dans sa forme initiale convenue avec la Chine. Malheureusement, la nouvelle liste n’est pas disponible. Des informations recueillies auprès du Ministère des Infrastructures, il ressort que les deux parties (RDC et GEC1) s’étaient engagées à produire des états de besoins annuels, assortis d’un budget opérationnel.
Néanmoins, CREFDL est parvenu à identifier la liste de 40 infrastructures, réhabilitées ou construites dans le cadre de ladite convention, évaluées à 824,5 millions $. Il s’agit de 953,92 Km des routes, dont 91,08 Km modernisées, un hôpital, (…). Avant de formuler des recommandations qui s’imposent, CREFDL a analysé le financement de 2008 à 2014 ; le financement de 2015, de 2018 et les autres travaux.
De 2008 – 2014, CREFDL a épinglé des financements suivants :
1. Projet Terrassement et bitumage de la RN5 Lubumbashi – Kasomeno: mise en œuvre dans la province du Haut-Katanga pour 137,00 Km au coût de 162,2 millions $. La réception définitive a eu lieu le 17/12/2016. Travaux exécutés par CREC 7.
2. Bitumage de la RN4 tronçon Beni –Niania: effectué au Nord-Kivu par SINOHYDRO pour une longueur de 14,60 Km au coût de 57,7 millions $. La réception définitive est intervenue le 11/11/201 ;
3. Modernisation de l’avenue Tourisme à Kinshasa : Longue de 6,80 KM à une valeur de 297,7 millions $ et la réception définitive est intervenue le 26/02/2013.
4. Modernisation de la Route Lutendele à Kinshasa : travaux effectués par CREC 8, longue de 2,80 Km à hauteur de 19,9 millions $. La réception définitive est intervenue le 26/02/2013.
5. Boulevard du 30 Juin Lot 1 à Kinshasa par CREC 7 pour 5,32 Km, le montant décaissé est de 4,1 millions $, la réception définitive est intervenue le 29/07/2014.
6. Boulevard du 30 Juin Lot 2 à Kinshasa : travaux effectués par CREC 8, pour 2,50 Km à 9 341 204,19 $. Réception définitive le 23/07/2014.
7. Boulevards Sendwe et Triomphal à Kinshasa : travaux effectués par CREC 8 pour 3,67 Km à 6,2 millions $. Réception définitive le 13/04/2013.
8. Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa : travaux effectués par SINOHYDRO 2, Capacité de 500 Lits pour un montant de 14,8 millions $. Réception définitive le 27/08/2014 ;
9. Esplanade du Palais du Peuple : travaux effectués par SINOHYDRO 2 pour un montant de 25,1 millions $. Réception définitive le 25/08/2011.
10. Implantation de l’Usine des préfabriqués à Kisangani dans la province de la Tshopo, par SCHNELL pour un montant de 7,4 millions $. Réception définitive le 07/04/2018.
16 financements en 2015
1. Modernisation de la traversée de Butembo (Suite)/Nord-Kivu par SINOHYDRO 14, d’une longueur de 7,85 Km à 3,3 millions $. Réception définitive le 05/06/2017.
2. Asphaltage de la Route Bukavu-Kamanyola (PK0-PK5) : effectué par SINOHYDRO pour 14,5 Km à 3 millions $. Réception définitive le 15/04/2018.
3. Réhabilitation de la Route Luambo-Mitwaba-Manono-Kalemie (PK22+00-PK171+600): Haut-Katanga, Lualaba et Haut-Lomami: effectué par CREC 7 pour une longueur de 149,60 Km à 30 millions $. Réception définitive le 02/04/2019.
4. Réhabilitation et modernisation de la voirie de Kolwezi/Lualaba par CREC 8 à hauteur de 4,657 Km à 6 000 000,00$. Réception définitive le 20/08/2019.
5. Réhabilitation de la Route Bunagana-Rutshuru–Goma/Nord-Kivu : effectuée par SINOHYDRO 13 d’une longueur de 100,00 Km bitumé à 10 000 000,00 $. Réception définitive le 18/07/2019.
6. Modernisation de la Voirie de Uvira / Phase 1 au Sud-Kivu : effectuée par SINOHYDRO à une longueur de 14,2 et 23 Km au montant de 10 millions $. Réception définitive le 16/07/2019
7. Modernisation de l’Avenue Nzolana à Kinshasa par CREC 8 pour 10,976 Km (Première Phase Achevée : 1,4 Km) au coût de 15 000 000,00 $, réception définitive le 15/12/2018.
8. Renforcement des boulevards Sendwe et Triomphal à Kinshasa par CREC 7, pour une longueur de 3,665 Km à 5 millions $. Réception définitive le 13/05/2019.
9. Réhabilitation de la Route revêtue Mbuji-Mayi–Mwene Ditu/Kasaï-Oriental et Lomami par CREC 8 de 135,000 Km, 15 Millions $. Réception définitive le 08/12/2019.
10. Modernisation de la voirie de Kisangani/Tshopo avec CREC 7, d’une longueur de 10,975 Km à 15 Millions $. Réception définitive le 10/03/2020.
11. Construction d’un nouveau Stade à Kalemie : Tanganyika, par CREC 9 avec un nombre de places : 15 000, 16 128 606,22 $, Réception définitive le 21/09/2022.
12. Réhabilitation de la Route Kikwit- Idiofa/Kwilu, SINOHYDRO 1, de 70,000 Km (10 Km en bitumé), 10 millions $, Réception définitive le 02/09/2021.
13. Construction de l’Unité de captage et de traitement d’eau à Kamina (Capacité de production : 10 000 m3) : Haut-Lomami, CREC 8, pour 10 millions $, Réception provisoire le 20/01/2020 ;
14. Réhabilitation et modernisation de la voirie de Manono/Tanganyika : Travaux effectués par CREC 9 sur une longueur de 3,838 Km, 5 millions $, réception définitive le 13/04/2022.
15. Modernisation de la Voirie de Uvira / Phase 2 : Sud-Kivu, SINOHYDRO 14, longueur 2,230 Km, 5 Millions $. Réception définitive le 10/06/2022.
16. Réhabilitation et Modernisation de la Voirie de Kalemie/Tanganyika : effectué par CREC 7, 8 et 9, longueur 12,167 Km, montant 41 871 393,78 $, Phase I: Lot 1 : Réception provisoire le 24/08/2019. Réception définitive le 23/10/2020. Phase II : Lot 2 et 3 : Réception provisoire le 18/12/2020. Réception définitive le 26/09/2022.
Seulement deux financements en 2018
1. Bitumage de 14 Km de la Route Kamina – Musonoie – Kapata dans la Ville de Kolwezi/Lualaba : travaux effectués par CREC 7 sur 14,000 Km pour 9 500 000,00 $. Réception définitive le 21/09/2020.
2. Construction d’un Pont sur la RN7 à Lomela avec ses composantes d’accompagnement (Hôpital et Ecole technique professionnel) /Sankuru : les travaux effectués par CREC 7, montant 5 187 773,93 $. Réception définitive le 19/08/2022.
Les autres travaux
1. Construction du Stade de Bunia/Ituri par SINOHYDRO 2. Nombre de places : 10 000. Coût 10 millions $, réception provisoire le 10/03/2022.
2. Construction du Stade de Goma/Nord-Kivu par SINOHYDRO 2. Nombre de places : 10 000, coût 10 millions $. Réception provisoire le 04/04/2020.
3. Construction du stade de Bukavu/Sud-Kivu par SINOHYDRO 14. Nombre de places : 10 000, coût 10 millions $, Nécessité de financement pour terminer les travaux contractuels ;
4. Ouverture de la Route Kamina – Kabongo : Haut-Lomami, CREC 9, 230,00 Km, 6 Millions $, Réception provisoire,
5. Ouverture de la Route Kabondo- Dianda – Mukwende : Haut-Lomami par CREC 9, 350,000Km, 6 millions $, Réception provisoire
6. Réhabilitation de la Route Kitanda – Ankoro : Tanganyika, CREC 9, 70,000 Km, 5 Millions $
7. Réhabilitation de la Route Ankoro – Manono : Tanganyika, 115,000 Km, 7,5 millions $, Réception provisoire le 10/03/2023,
8. Fourniture et installation de panneaux solaires et accessoires : Tanganyika, ENERGY PLUS, N/A, 10 Millions $, Réception provisoire le 10/03/2022 ;
9. Construction de la bretelle reliant le Boulevard Lumumba et le Stade de Kalemie : Tanganyika, 5,5 millions $. Réception définitive le 27/09/2022.
Quid du budget 2018
1. Sondage et découverture des Zones d’Exploitation Artisanales ZEA) à Kolwezi : Lualaba, 2.5 millions $. Projet clôturé car non concluant

Des recommandations
Après recoupement de ces informations, CREFDL constate que les budgets de ces projets d’infrastructures sont irrationnels et manquent de crédibilité. Nous émettrons aussi des doutes quant à l’effectivité de la mise en œuvre des travaux des ouvrages déclarés par l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) et sur la qualité des infrastructures livrées au Gouvernement. Ainsi recommande au Gouvernement : de surseoir les négociations sur l’utilisation d’un probable décaissement de 500 millions de dollars américains annoncé par la partie chinoise ;
Aux organes supérieurs de contrôles, dont l’Inspection générale des finances et la Cour des comptes : d’entamer dans un meilleur délai l’audit de la liste de 40 infrastructures et proposer au Gouvernement un manuel des procédures de gestion des projets dans le cadre de la convention sino-congolaise.