Vers la mise en œuvre des nouveaux accords entre la RDC et le Burundi en matière de coopération militaire et sécuritaire

C’est la raison du séjour de travail du VPM Ministre de l’Intérieur de la Rdc dans la capitale burundaise depuis vendredi dernier pour participer à la première session de la commission mixte, Défense et sécurité Rdc-Burundi dont l’ouverture est intervenue ce samedi.
Daniel Aselo Okito Wa Koy inscrit ces assises dans le cadre du soutien des efforts du Président de la République Démocratique du Congo et de son homologue du Burundi dans la quête de la paix au niveau de la sous-région.
La République Démocratique du Congo et la République du Burundi affichent clairement leur volonté d’améliorer leur rapport en matières de défense et sécurité.
Les assises de Bujumbura qui matérialisent cette volonté, offrent un cadre idéal pour juguler les défis transfrontaliers de ces deux pays partageants plusieurs milliers de kilomètres terrestres et lacustres.
Prenant la parole, le numéro un de la sécurité nationale congolaise rassure que les résolutions qui seront issues de ces assises doivent accompagner les efforts déjà engagés par les deux Chefs d’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et Evariste Ndayishimiye en matière de paix, défense et sécurité.
Au cours de cette réunion de haut niveau, les recommandations de la 4ème session de la grande commission mixte Rdc-Burundi, tenue à Kinshasa du 30 août au 02 septembre 2022 seront évaluées par les experts.
Parmi elles, les officiers généraux, les hauts cadres du Ministères de l’Intérieur et de la Défense, les services d’intelligence et des frontières de la RDC et du Burundi.
Des résolutions concrètes sont attendues pour une paix durable et une coopération bilatérale entre Kinshasa et Bujumbura.




EPST : Tony Mwaba décrète chaque mercredi, journée d’itinérance sur terrain dans tous les établissements scolaires publics et privés agréés

Le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, vient à peine de rentrer de Londres où il a été en mission et une fois les travaux de Mbuela III clôturés, de décréter chaque mercredi, une Journée d’itinérance sur terrain dans tous les établissements scolaires publics et privés agréés, ainsi que les bureaux gestionnaires dans toutes les provinces éducationnelles de la RDC par tous les cadres.

C’est ce que révèle une Note Circulaire n°MINEPST/CABMIN/001/2023, signée de sa main ce 04 mars 2023 où il est indiqué :”Dans le cadre de consolider et de pérenniser la gratuité de l’enseignement primaire, ainsi que la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs dans les établissements scolaires publics et privés agréés, je décrète la Journée du mercredi, Journée d’itinérance à l’EPST”, lance le patron de l’EPST, avant de fixer :”Ainsi donc, j’engage tous les Cadres du Ministère à consacrer cette journée aux activités de terrain pour le suivi de l’exécution de toutes les instructions officielles”.
Le ministre circonscrit les concernés par cette mesure des descentes sur terrain : “Mme le Secrétaire Général à l’EPST, l’Inspecteur Général, Chef de Corps, les Directeurs Nationaux-Chefs des Services, les Proveds, les IPPs, les Diprocopes, les Inspools, les Inspecteurs itinérants, les Sous-Proveds, ainsi que les Chefs d’Antennes de la DINACOPE”.
Tous ces cadres, poursuit, le professeur Tony Mwaba Kazadi, sont tenus de descendre et travailler sur terrain, chaque mercredi et présenter un rapport d’itinérance, chacun à sa hiérarchie.
L’objet du rapport est ainsi libellé :”Relever les problèmes rencontrés, les mesures correctives et coercitives prises et, le cas échéant, soumettre des propositions à la hiérarchie”.
Tony Mwaba Kazadi insiste et tape du poing sur la table : « Il est interdit aux cadres susnommés de rester dans leurs bureaux le jour d’itinérance, de recevoir ou d’exiger des établissements et bureaux gestionnaires contrôlés, une quelconque rétribution. Tout contrevenant, sera responsable de son sort”, ordonne Ministre Tony Mwaba Kazadi.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi donne cette instruction, certainement une leçon tirée, essentiellement de ses itinérances qu’il a initiées toute l’année passée qui lui ont permis de palper du doigt les réalités du terrain, relever les problèmes et y trouver des pistes des solutions. C’est le cas à Kananga où il avait fallu sa présence pour décanter le non-paiement des enseignants alors que l’argent était déjà versé à la banque locale.
Tous les responsables sont ainsi invités à suivre son exemple qui devrait en principe être copié par tous les ministres et cadres du Gouvernement, des établissements, services publics tant au niveau national que provincial.




« Zéro discrimination » Le Remapsen/Rdc sensibilise les professionnels des médias de la Rtnc

La coordination du Réseau des Médias pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN/RDC) a organisé le mercredi 1er mars, une séance d’échanges avec les professionnels des médias de la rédaction Infos Tv de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) sur l’importance de la journée internationale « Zéro discrimination ».

« Sauvons des vies : décriminalisons », tel est la thématique abordée au cours de cette journée qui a été une grande opportunité pour le secrétaire exécutif de l’Union des personnes vivants avec le VIH/SIDA (UCOP+), Ange Mavula d’édifier l’assistance, visiblement en quête d’informations sur la problématique. Ce qui a fait que l’exercice ne lui a pas été aisé face à un auditoire, lié, limité et réduit avec tendance de tout ramener à la culture alors que la réalité est toute autre.
« La première cause de la discrimination et la stigmatisation, c’est l’ignorance justement. Je vous invite à changer de langage. Si nous voulons mettre fin au SIDA d’ici 2030 mettons de côté la discrimination et la stigmatisation. Et les médias que vous êtes, vous devrez faire passer la bonne information, parce que nous avons tous les mêmes droits.  J’ai aimé la journée sur ce travail mais j’ai constaté qu’il il y a beaucoup à faire pour les journalistes par rapport au VIH, par rapport à l’homosexualité face à la discrimination et stigmatisation (…) Il faut sensibiliser les médias qui eux sont censés donner la bonne information et si eux n’ont pas la bonne information je doute fort que celle qu’ils vont donner soit la bonne. Et donc il faut commencer par sensibiliser les médias », a-t-il fait observer.
D’un ton ferme et haussé, le secrétaire exécutif de l’UCOP+ a exhorté les professionnels des médias à bannir toute pratique, tout comportements discriminatoires à l’égard des personnes vivants avec le VIH/SIDA, des populations clés afin de les permettre de pouvoir facilement et librement accéder aux services de soins et espérer éliminer en 2030 le VIH/SIDA.
« Ça été très bénéfique cet échange, et pour une épidémie qui a commencé vers les années 80 et atteindre aujourd’hui le nombre de plus de 450.000 personnes sous traitement Arv est un grand effort. Nous saluons ces efforts fournis par la communauté internationale, les partenaires multilatéraux et surtout les structures locales dans la sensibilisation.  Nous prenons à bras le corps cette sensibilisation. Nous sommes là et allons jouer notre rôle de répercuter les messages au travers de nos différentes émissions. C’est ça le rôle des médias », a déclaré le Directeur des Infos Tv, Blaise Bokokia.
S’exprimant à son tour, la coordinatrice du REMAPSEN/RDC, Mme Constance Mananga a invité les journalistes à lutter contre toutes les formes d’inégalités qui peuvent exister à l’endroit des PVVIH et des populations clés.
« Nous avons beaucoup travaillé dans la lutte contre le SIDA mais nous avons oublié de travailler sur la discrimination qui continue à se propager dans toutes les communautés », a-t-elle déploré avant de promettre de s’y pencher dans les prochaines activités de sa structure.
Soulignons que l’organisation de cet échange avec les professionnels des médias de la RTNC rentre dans le cadre d’une série d’activités prévues par le réseau, dénommées « Rendez-vous de Remapsen ».
Prince Yassa




La France appuie le PAM pour l’achat et l’approvisionnement de céréales en Rdc

Le Programme alimentaire mondial (PAM) accueille favorablement l’annonce, à l’occasion du déplacement du Président de la République française, M. Emmanuel Macron, en République Démocratique du Congo, d’une contribution de 5 millions d’Euros du gouvernement français pour l’achat et l’approvisionnement de céréales dans l’est du pays.

Cette contribution, qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme de solidarité de l’initiative FARM (Food and Agriculture Résilience Mission), lancé conjointement par la France et le PAM en juillet 2022, aidera notamment le PAM à acheter auprès de fournisseurs locaux plus de 2 550 tonnes de céréales, avant de les acheminer et de les distribuer aux populations isolées de Lubumbashi, Goma et Bunia.
Selon la dernière analyse du Cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire (IPC), la RDC reste l’une des plus grandes crises alimentaires au monde, avec plus de 26 millions de personnes confrontées à une situation d’’insécurité alimentaire aiguë provoquée par les conflits, les mauvaises récoltes, le chômage et l’effondrement des infrastructures.  Quelque 5,7 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays (le chiffre le plus élevé d’Afrique). Parmi elles, 1,5 million ont été déplacées au cours de la seule année 2022.
L’intensification du conflit dans l’est du pays a obligé les populations à se réfugier dans des endroits où les conditions de vie sont inhumaines. De nombreuses familles ont été contraintes de vivre dans des camps insalubres et surpeuplés. La détérioration de la situation sécuritaire a créé des problèmes d’accès pour le PAM, privant des milliers de personnes de la nourriture vitale dont elles ont besoin.
Dans ce contexte très difficile, le Représentant du PAM en RDC, Peter Musoko, se félicite de cette contribution du gouvernement français.  » Ce soutien arrive à un moment où les familles qui ont été déracinées par le conflit ont besoin d’une assistance alimentaire d’urgence, les plus vulnérables étant les jeunes enfants et les mères enceintes et allaitantes. Alors que le conflit persiste, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider à sauver des vies et apporter une aide d’urgence à ceux qui en ont le plus besoin et cela n’est possible que grâce au soutien généreux de nos donateurs. »
Soulignons que le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est le plus grand organisme humanitaire au monde, il sauve des vies en situations d’urgence et utilise l’assistance alimentaire pour ouvrir une voie vers la paix, la stabilité et la prospérité au profit de ceux qui se relèvent d’un conflit ou d’une catastrophe ou subissent les effets du changement climatique.
Prince Yassa




PDL-145 territoires : Tshisekedi salue la déclaration d’intention commune de la France via l’AFD et la Rdc pour un programme de financement d’infrastructures urbaines

Dans son discours à l’occasion de la clôture du Forum économique de Kinshasa, le président Félix Tshisekedi estime, en ce qui concerne la chaîne d’actions liée à l’utilisation des nouvelles technologies et du numérique comme outil-support dans la définition de sa stratégie, la République Démocratique du Congo s’est distinguée par l’exécution, dans un temps record, des réalisations suivantes : La définition d’une vision du Numérique portée par le Plan National du Numérique Horizon 2025 ; La création d’une Agence pour le Développement du Numérique ; La définition d’un cadre institutionnel et de gouvernance par la promulgation en 2020 de la Loi relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication, et bientôt d’un Code du Numérique.

« Ces réalisations vont de pair avec la nécessité d’assurer le développement des infrastructures numériques ainsi que des contenus numériques à offrir à la population, notamment. En effet, les nouvelles technologies de même que le numérique constituent un levier d’intégration non-négligeable, mais aussi, une assurance en termes de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social », martèle-t-il.
Il a quand même reconnu que les possibilités de collaboration et partenariat sont multiples dans ce secteur. Plusieurs existent déjà et sont en cours d’exécution ; et nous espérons que d’autres se concluront à la suite de ce forum.
Des projets tels que la connectivité péri-urbaine, la création des centres d’accès communautaires aux outils du numérique, le support à la mise en œuvre du « E-Governement », l’accompagnement de la recherche scientifique et de l’innovation ou le support à l’opérationnalisation du cadre institutionnel sont des exemples des sujets qui pourraient vous intéresser.
En ce qui concerne les infrastructures et villes durables, le Gouvernement s’est engagé à entreprendre une série d’initiatives et de réformes afin de soutenir l’intensification de la modernisation des infrastructures de base et l’aménagement du territoire national. Nos priorités se résument dans les points suivants le renforcement de la planification urbaine permettant d’identifier précisément les écosystèmes à mettre en place ; La promotion des investissements permettant d’accroitre l’accès aux infrastructures de base ; La promotion des villes vertes alliant renforcement du tissu économique, préservation des ressources planétaires, équité et cohésion sociale ; L’interconnexion entre les villes et ; Le partage de compétences dans le domaine technique.
« Alors que le Programme de Développement Local des 145 territoires, dont j’ai fait précédemment mention, se trouve dans sa phase d’exécution, les projections en termes de coopération et de partenariat sont encourageantes à travers les différents ouvrages prévus », pense Félix Tshisekedi, qui salue également la déclaration d’intention commune de la France via l’Agence Française de Développement et la République Démocratique du Congo en faveur d’un programme de financement d’infrastructures urbaines.
« J’aimerais une fois de plus saluer la rencontre de ce jour qui est le prolongement d’un partenariat qui se nourrit depuis des décennies et qui doit se réinventer au regard des nouvelles priorités comme celles qui ont fait l’objet des discussions au cours de ce forum », dit-il, avant de saluer les efforts des partenaires et de la partie congolaise qui ont identifié des projets de coopération concrets, axés notamment sur le renforcement des capacités.




Tshisekedi salue la conclusion d’un partenariat entre le Bureau de Recherches Géologiques et Minières de la France et le Service Géologique National du Congo

Au cours du Forum économique de Kinshasa, le président de la République Félix Tshisekedi s’est réjouis que les dialogues qui ont animé ce forum se soient articulés autour des trois thématiques retenues en ce qu’elles s’inscrivent dans la droite ligne des conclusions du dernier Sommet Union européenne – Union africaine.

« Tel que vous avez pu le découvrir au cours de ce forum, la République Démocratique du Congo offre de multiples opportunités d’investissements rentables et dispose de sérieux atouts pour bâtir un partenariat « gagnant-gagnant » et responsable », explique le chef de l’Etat.
Première productrice de cobalt au monde, avec un volume représentant près de 70% de la production mondiale, la République Démocratique du Congo abrite plus de 25 millions de tonnes de réserves identifiées dans son sous-sol, soit plus de 50% des réserves de la planète. Notre sous-sol est également riche en d’autres minéraux tels que le cuivre, le manganèse, le chrome et le lithium, tous nécessaires à la fabrication des batteries électriques.
Alors que l’on pensait que le plus grand gisement de lithium du monde se trouvait en Australie, des études récentes semblent démontrer qu’il pourrait se situer à Manono dans le Grand Katanga.
La transition mondiale vers les énergies vertes et la décarbonation qui a stimulé la demande des véhicules électriques ne saurait donc se faire sans les métaux dits « stratégiques » pour la République Démocratique du Congo et « critiques » pour le reste du monde.
Cependant, estime le chef de l’Etat, notre positionnement actuel d’exportateur de minerais bruts, nous place au bas de la chaîne de valeur mondiale d’un marché qui atteindra 8,8 mille milliards de dollars américains d’ici 2025 et pour lequel nous ne captons que 3%.
« Notre ambition est claire ! Il s’agit pour nous de promouvoir la transformation locale des ressources naturelles et placer la République Démocratique du Congo au cœur du développement d’une chaîne de valeur verte régionale de production de véhicules électriques », souligne-t-il.
C’est dans ce cadre que nous avons signé un accord bilatéral de partenariat avec la République de Zambie afin de développer un projet précurseur ambitieux de production de batteries. Cet accord offre un cadre pour la coopération bilatérale sur l’initiative visant le développement de cette chaîne de valeur ainsi que le renforcement de l’intégration économique au niveau sous-régional. Ce projet représente donc une opportunité pour les investisseurs intéressés de construire des partenariats inclusifs et durables et nous sommes résolus à tout mettre en œuvre pour garantir des conditions d’investissement optimales et promouvoir d’autres initiatives avec tous nos partenaires.
À cet égard, indique le n°1 congolais, je ne pourrais manquer d’exprimer, d’ores et déjà, ma satisfaction quant à la conclusion du partenariat liant le Bureau de Recherches Géologiques et Minières de la France au Service Géologique National du Congo. Ce type de collaboration nous assure la continuité de l’exploration et surtout la maitrise de nos ressources pour que le pays joue pleinement son rôle dans la chaîne d’approvisionnement mondial des métaux stratégiques.
Il va de soi que tout partenariat ou projet en cours ou à développer dans ce secteur devra tenir compte non seulement des besoins de développement social de nos populations, mais aussi du respect des normes environnementales en vigueur.




Forum économique de Kinshasa : Tshisekedi propose de repenser le cadre de coopération au regard de nouvelles priorités et enjeux de l’heure

Dans son discours à l’occasion du Forum économique de Kinshasa, le président Félix Tshisekedi a indiqué que la France et dans une plus large mesure l’Union européenne dont elle est un éminent membre, demeurent des partenaires historiques pour la République Démocratique du Congo et pour le continent africain dans son ensemble, notamment dans ce qui a trait aux questions économiques, sécuritaires, humanitaires, culturelles, éducatives et sanitaires. « Cette rencontre est donc une belle occasion d’assurer un suivi concret des engagements pris en février 2022 lors du sixième sommet « Union Européenne-Union Africaine » en impliquant les secteurs public et privé sur les sujets prioritaires identifiés », dit-il.

En ces temps où de nombreux défis s’imposent à nos populations, aux niveaux local, régional et continental, il est important de pouvoir se rassurer de l’appui de nos partenaires en sus des inlassables efforts que nous déployons conformément aux responsabilités constitutionnelles et légales nous conférées par le souverain primaire, et que nous assumons avec dévotion.
Tshisekedi en a profité pour rappeler que la République Démocratique du Congo fait face, notamment, sur le plan sécuritaire, à une agression vile et barbare de son territoire perpétrée par la République du Rwanda voisine, sous couvert du mouvement terroriste « M23 », et de manière plus générale, non seulement, à des défis climatiques liés à la préservation de son écosystème eu égard du rôle lui attribué dans la sauvegarde de la planète ; mais aussi, à des défis en termes infrastructurels, éducationnels, industriels et sanitaires, pour ne citer que ceux-ci.
« Ce forum économique a permis de faire un tour d’horizon des possibilités de coopération qui s’offrent communément à nos deux pays. À cet égard, j’aimerais adresser mes remerciements à vous tous qui avez activement participé aux différentes tables rondes organisées dans ce cadre et qui, par cet acte, avez mis au jour de nouvelles possibilités de rapprochement entre nos deux pays dans différents domaines et secteurs », reconnait le chef de l’Etat.
Selon lui, cette initiative est d’autant plus à saluer qu’elle s’effectue à un moment particulier où mon pays s’est engagé à poursuivre des réformes dans plusieurs domaines prioritaires tels que l’éducation et l’effectivité de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base ; L’amélioration du climat des affaires à travers une série de réformes visant son amélioration et spécialement au plan de la sécurité juridique et judiciaire pour inciter plus d’investissements dans le pays ; Le domaine du numérique avec l’accélération des réformes visant à mettre en place un cadre adéquat pour le développement du numérique ; ainsi que le lancement d’un vaste programme de développement local des 145 Territoires que compte le pays.
Les deux dernières années ont démontré l’importance de renforcer la résilience de nos économies, notamment dans son adaptation à de nouvelles réalités provoquées par des chocs de tous types. En effet, la pandémie de Covid-19 puis le conflit russo-ukrainien ont de manière évidente révélé le besoin d’opérer des réajustements importants sur les différentes politiques et approches économiques adoptées à tous les niveaux au vu des effets négatifs générés par la survenance malheureuse de ces deux évènements.
C’est à la lueur de ce constat qu’il nous revient aujourd’hui de repenser notre cadre de coopération au regard de nouvelles priorités et enjeux de l’heure. Il est ici question de souveraineté alimentaire et de santé publique, sans toutefois omettre la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique, qui demeurent tout aussi urgentes et pressantes que les premières.




Tshisekedi martèle sur le préalable sécuritaire, condition sine qua non pour une coopération sincère et profitable à tous les pays de la sous-région

Sous la direction des présidents congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et français Emmanuel Macron, plusieurs accords et contrats de partenariat économique viennent d’être signés à Kinshasa, consécutifs au Forum Economique organisé lors de la visite du Président français en Rdc, ce samedi 4 mars. Les deux chef d’Etats assistaient ainsi à la clôture de ce forum.


Cette signature est intervenue quelques heures après la fin des travaux des experts des trois principales tables rondes : Métaux critiques et transition énergétique (Mines), infrastructures et villes durables, numériques et technologies. Trois thématiques qui intéressent singulièrement la Rdc, pays hôte du Forum.
Devant un parterre d’hommes politiques, d’investisseurs et d’entrepreneurs congolais et européens, le Président Tshisekedi a dans son mot de circonstance martelé sur le préalable sécuritaire, garant d’un développement viable et durable et condition sine qua non pour une coopération sincère et profitable à tous les pays de la sous-région.
Le Chef de l’État a fait un tour d’horizon des opportunités d’affaires qu’offre ce partenariat qu’il a qualifié d’historique sur des questions sécuritaires, humanitaires, éducatives et sanitaires. Le Président Tshisekedi a argumenté son propos par une série d’exemples de réalisations.
Il a par ailleurs émis le vœu de voir ce genre d’exercice se répéter pour la consolidation de la coopération entre la Rdc, la France et l’Union européenne.
Dans son intervention, le Président Macron a plaidé pour un partenariat exigeant, loyal et bénéfique qui aidera à construire l’avenir dans l’intérêt respectueux des peuples. Rendre la pleine souveraineté des Congolais sur leurs ressources minières et les valoriser par une transformation locale, tel a été un exemple de ce nouveau deal économique. Le Président français a en somme, planché sur les défis de ce nouveau partenariat basé sur les trois thématiques retenus par le forum.
Outre les deux chefs d’Etat, le Forum économique de Kinshasa a accueilli deux commissaires européens et une cinquantaine de chefs d’entreprises, l’occasion d’approfondir et de prolonger certaines approches et stratégies adoptées en février 2022 au sommet économique Union européenne – Union africaine.




Dr Muyembe salue l’action de Macron qui concrétiser la relance de la coopération entre l’INRB et les grandes institutions scientifiques françaises

Le Président français, Emmanuel Macron, a mis à profit son séjour à Kinshasa, pour se rendre à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), afin de visiter cet établissement scientifique qui a fait ses preuves dans la lutte contre les épidémies et autres pathologies en Rdc.


A son arrivée, le Président français, Emmanuel Macron est accueilli par le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani, accompagné du ministre de la Recherche Scientifique et de l’innovation technologique, José Mpanda, du Directeur général de l’INRB, Jean-Jacques Muyembe Tamfum, du Recteur de l’université de Kinshasa, du Directeur général de la CDC, Jean Kaseya et bien d’autres personnalités politiques, mais aussi celles du secteur de la santé.
Ce laboratoire constitue pour la Rdc, une grande opportunité pour montrer à la face du monde qu’elle est préparée et prête à faire face à tous les défis des maladies émergentes, non seulement au niveau de l’Afrique centrale mais aussi au niveau du continent.
Dans son discours, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani s’est dit très ému par la présence du Président français à l’INRB et salue la coopération franco-congolaise.
Par la suite, le Directeur général de l’INRB, le docteur Muyembe s’est exprimé ces mots : “votre visite est historique parce que la France, après 30 ans d’absence, vient concrétiser et amplifier la relance de la coopération entre l’INRB et les grandes institutions scientifiques françaises qui nous accompagne. Tel est d’ailleurs le souhait de notre Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui déjà en juillet 2019 avait signé avec votre autorité la feuille des routes franco-congolaise qui a permis de renforcer des capacités”.


Le président français, Emmanuel Macron, impressionné, a encouragé les efforts fournis par l’INRB dans la lutte contre les épidémies et pandémies qui sévissent dans le monde.
Près de 40 ans après, Emmanuel Macron entend relancer cette coopération dans le domaine de la recherche Biomédicale avec la signature de la convention PRISME, une plateforme pour la recherche internationale en santé publique.
Pour rappel, l’INRB est le fruit de la coopération franco-zaïroise dans le domaine l’extension de l’institut Pasteur. Il a été construit par la France et inauguré le 4 décembre 1984 par le président François Mitterrand.




La France va répondre à l’initiative de l’UE pour un pont aérien humanitaire à destination de Goma avec plus de 34 millions d’Euros

Attendu sur les questions sécuritaires à la lumière de la guerre d’agression imposée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda via le groupe terroriste M23, le président français, Emmanuel Macron en a profité pour éclairer l’opinion congolaise sur le rôle de joue son pays dans cet imbroglio.
“La France reste fidèle à son rôle d’allié indéfectible de la Rdc pour défendre son intégrité et sa souveraineté”, a déclaré Emmanuel Macron, devant la presse, ce samedi 4 mars, quelques heures après son entrevue en tête-à-tête avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, au Palais de la nation.
Pour Emmanuel Macron, son pays n’est pas porteur d’une solution miracle, et propose plutôt l’éveil collectif comme un des remèdes à la crise de l’Est. Le président Emmanuel Macron a plaidé pour une synergie d’efforts à l’international pour amorcer la désescalade en faveur de la paix tout en exhortant l’Union Africaine, l’UE, les organisations sous régionales, les pays de la région, ainsi que les Nations unies à s’impliquer d’avantage dans la dynamique de paix à l’Est de la RDC. Il a appelé chacun, “y compris le Rwanda”, à “prendre ses responsabilités”.
“La RDC ne doit pas être un butin de guerre. Le pillage à ciel ouvert de la RDC doit cesser. Ni pillage, ni balkanisation, ni guerre”, a-t-il martelé comme pour rassurer une opinion publique congolaise de plus en plus critique sur les initiatives françaises dans la région.
Emmanuel Macron a, par ailleurs, clairement exprimé le soutien de son pays aux processus de paix de Luanda et de Nairobi avant d’émettre son optimisme sur le nouveau plan de paix régional assorti d’un nouveau calendrier de sortie de crise, validé lors du sommet de l’Union africaine mi-février.
” Ceux qui s’en éloigneront auront une responsabilité écrasante et s’exposeront à la sanction de l’histoire”, a-t-il averti, faisant notamment allusion au cessez-le-feu du 7 mars prochain auquel les parties prenantes ont adhéré.
Pour son homologue congolais, Félix Tshisekedi, qui doute encore de la bonne foi des agresseurs, c’est au travers dudit Plan, ou mieux, de son application, que les engagements de la France en rapport avec les sanctions éventuelles à infliger au Rwanda seront jaugés.
En termes d’actions allant dans le sens de promouvoir la paix et la stabilité dans l’Est de la Rdc, la France, a indiqué Emmanuel Macron, sera le premier pays à répondre à l’initiative de l’UE visant la mise en place d’un pont aérien humanitaire à destination de Goma avec, en sus, plus de 34 millions d’euros d’aide humanitaire à débloquer incessamment.
Au chapitre électoral, le président Félix-Antoine Tshisekedi a exprimé son intention de voir les opérations d’enregistrement des électeurs couvrir l’ensemble du pays. D’où, son approche pour une aide au retour des déplacés dans leurs villages d’origine, quitte à déployer les kits électoraux dans les zones troubles après le retrait du M23, de sorte à éviter toute incidence malheureuse sur le calendrier.
Notons qu’en marge de cette rencontre du Palais de la Nation, il a été procédé à la signature d’un accord de coopération entre le ministre congolais des finances et l’Agence Française de Développement (AFD).
Avec la RDC, la France entend donc répartir sur de nouvelles bases de coopération bilatérale comme en témoigne la conclusion de plusieurs accords stratégiques dans plusieurs domaines (militaire, minier, numérique, sciences et recherches, culture et arts, etc.).