Les USA annoncent que les visas de types A et G qui sont généralement octroyés aux officiels Congolais auront dorénavant une validité de deux ans

Dans le souci de renforcer la coopération bilatérale et d’assouplir certains mécanismes notamment dans circulation des personnes, le Président de la République avait chargé une équipe de son cabinet, en appui à l’action diplomatique du Gouvernement, à entamer des discussions avec les États-Unis d’Amérique.

Cette équipe a travaillé ensemble avec la représentation diplomatique américaine pour suivre le traitement des demandes des visas pour les officiels de toutes les Institutions de l’Etat et/ou les Ordres de Missions au cours des deux dernières années.
Cette équipe a rendu compte des récentes évolutions desdites discussions, particulièrement pour ce qui est de la réciprocité dans l’octroi des visas. Il résulte des conclusions de ce travail que les États-Unis d’Amérique viennent d’annoncer que les visas de types A et G qui sont généralement octroyés aux officiels Congolais auront dorénavant une validité de deux ans.
Ceci démontre que les efforts soutenus dans le domaine diplomatique visant le retour de la République Démocratique du Congo, comme État, sur l’échiquier international sont à même de donner des résultats notamment dans le sens de permettre aux Congolaises et Congolais de retrouver leur dignité d’antan.
Afin de capitaliser et de consolider ces acquis, le Président de la République a demandé à son cabinet, au Ministère des Affaires Etrangères et à la Direction Générale de Migration (DGM) de se réunir au plus tôt afin de poursuivre les discussions avec la partie américaine et de parvenir à établir les modalités de l’application de cette règle de réciprocité en matière des visas pour les officiels américains qui visitent la République Démocratique du Congo.
Ces dernières discussions devraient aussi inclure les visas touristiques et d’études pour les Congolaises et Congolais, d’une part, et la réciprocité pour les américains, d’autre part.
3. De l’implication gouvernementale pour la clôture apaisée de l’année scolaire 2022-2023 et la poursuite d’un dialogue social permanent
L’année scolaire 2022-2023 poursuit son cours normal. Elle a démarré dans la sérénité, et il est primordial qu’un bon climat social caractérise la poursuite des activités scolaires pour l’intérêt majeur de nos enfants.
A cet effet, le Président de la République a noté avec satisfaction, au niveau de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, les actions menées par le Gouvernement pour rencontrer les attentes du banc syndical et des établissements scolaires.
Il a également salué les efforts qui sont en train d’être déployés pour payer rapidement le deuxième palier de la prime de gratuité et pour s’acquitter régulièrement de la prime de brousse. Tous ces efforts devront rassurer les partenaires éducatifs et consolider la gratuité de l’enseignement primaire, devenue le socle de l’éducation de base de la jeunesse Congolaise.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre d’Etat, Ministre du Budget, au Ministre des Finances et au Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, chacun en ce qui le concerne, de prendre des mesures diligentes pour l’apurement d’arriérés des années scolaires 2020/2021 et 2021/2022 afin de ne pas compromettre les efforts en cours et de garantir la réussite de la présente année scolaire et de l’organisation des prochaines épreuves certificatives.
Par ailleurs, en vue de promouvoir le dialogue social permanent entre le Gouvernement et le banc syndical de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ainsi que de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, le Premier Ministre a été encouragé à mettre diligemment en place le Comité Permanent de Suivi et d’Evaluation des Accords de la Commission Paritaire d’avril 2022 conclus à Bibwa.




52ème session du Conseil des Droits de l’Homme : Tshisekedi demande au Gouvernement de maintenir cette nouvelle dynamique diplomatique pour faire valoir notre noble et juste cause

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé en visioconférence, la quatre-vingt-neuvième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 03 mars 2023.

Après Bujumbura et Addis-Abeba, le Président de la République a, une nouvelle fois, porté la voix de la République Démocratique du Congo, le 27 février dernier, à l’Office des Nations Unies à Genève, pour le compte du segment de haut-niveau de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Il a entretenu, durant ces assises, le Conseil des droits de l’Homme ainsi que les États-membres des Nations Unies sur : la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, les avancées y enregistrées à ce sujet depuis son investiture, les réformes structurelles y menées ; mais aussi, et surtout, la situation humanitaire alarmante qui prévaut actuellement à l’Est du pays et les violations des droits de l’Homme y répertoriées consécutivement à l’agression de cette partie de notre territoire national par le Rwanda, sous couvert du groupe terroriste dit du « M23 », dont les forces en coalition se sont notamment distinguées par la commission d’exactions et de massacres de masse sur les populations civiles.
A travers son plaidoyer, il a interpellé cette haute instance des Nations Unies sur les corollaires de la guerre et de l’insécurité sur les efforts produits par le Gouvernement dans la protection et la promotion des droits de l’homme, dont les résultats se retrouvent sévèrement affectés par les situations dites de rupture de paix, tel qu’à l’Est de notre territoire.
En dépit de cette guerre, le Président de la République a rassuré les États-membres que cette situation ne saura entraver notre marche commune vers l’édification d’un État de droit et démocratique, respectueux des valeurs humaines, et dans lequel cohabitent paisiblement les Congolaises et Congolais dans l’unité et leur grande diversité.
Ce message dont les échos se sont révélés positifs, a également été porté auprès de certains responsables onusiens avec lesquels il a eu l’opportunité de s’entretenir officiellement en marge de son intervention.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement de maintenir cette nouvelle dynamique diplomatique, marathonienne, qui appelle à l’utilisation de tous les leviers en notre possession pour faire valoir notre noble et juste cause.




Voici la décision du Conseil de discipline de la CAF sur les affaires CHAN impliquant la Fédération algérienne de football et la Fédération royale marocaine

Le Conseil de discipline de la CAF s’est réuni pour délibérer sur la question qui lui a été soumise par le Comité d’Organisation du Championnat d’Afrique des Nations Algérie 2022 de TotalEnergies (« CHAN ») suite à la non-présentation de l’équipe marocaine en Algérie pour ses matches de groupe programmés et à la déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN

Fédération royale marocaine
Après délibérations et examen des preuves, y compris un certain nombre de correspondances entre l’Algérie, le Maroc et la CAF, la Commission de discipline a conclu que la Fédération royale marocaine n’était pas en mesure de voyager et de participer au CHAN en raison de circonstances totalement indépendantes de sa volonté et qu’aucune sanction de quelque nature que ce soit n’était infligée à la Fédération royale marocaine.
Compte tenu de ce qui précède, le conseil de discipline a rejeté la demande de dommages et intérêts de la Fédération algérienne de football.

Fédération algérienne de football
À la suite de la déclaration faite lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN le 13 janvier 2023, la CAF avait renvoyé l’affaire au conseil de discipline pour complément d’enquête.
Après avoir examiné de manière approfondie tous les éléments et preuves disponibles, le Conseil de discipline a estimé qu’il ne devait pas conclure à la responsabilité du fait d’autrui de la Fédération algérienne de football et que les dispositions de responsabilité objective n’auraient pas pu être prévues et ne devraient pas s’appliquer à la suite de la déclaration faite par M. Zwelivelile Mandela lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN.
Toutefois, le Conseil de discipline a adressé un rappel formel à toutes les associations nationales, y compris la FAF, pour qu’elles sachent que les dispositions relatives à la responsabilité du fait d’autrui et à la responsabilité objective pourraient à l’avenir être appliquées à la suite de toute déclaration politique ou autre faite par un tiers lors d’une compétition ou d’un événement formel de la CAF.




Forum économique Rdc-France-UE de Kinshasa: Sama Lukonde appelle les grands décideurs à accompagner la Rdc dans la valorisation des métaux stratégiques

En marge de la visite du Président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a lancé, ce samedi 04 mars 2023 au Pullman hôtel, le forum économique de Kinshasa, a appelé à des échanges transparents et équitables sur les enjeux et défis d’un avenir économique commun entre la Rdc, la France et l’Union Européenne.

 

Dans ce forum visant à renforcer des liens dans les domaines prioritaires notamment les mines, le numérique et les infrastructures, le Chef du Gouvernement congolais a appelé à la requalification du partenariat.
” Permettrez-moi d’entrer dans le vif du sujet en relevant la pertinence des trois tables rondes alignés par les organisateurs du Forum économique RDC-France et Union Européenne. Mon gouvernement suit avec la plus grande attention l’issue de ces assises dont la portée historique participera, à n’en point douter, à la requalification du partenariat que nous voudrions mutuellement avantageux. Et comme ça l’a été acté ici, par le concept gagnant-gagnant que nous voulons entre la RDC, la France et l’Union Européenne”, a-t-il lancé, d’entrée de jeu.


Pour le Premier Ministre Sama Lukonde, cette rencontre est une opportunité pour parvenir à ce partenariat de référence mutuellement avantageux (gagnant-gagnant). A cette ère de l’urgence climatique, a-t-il dit, la RDC offre à l’humanité entière les ingrédients nécessaires à la transition énergétique.
” Ce Forum économique de Kinshasa représente, en effet, une nouvelle opportunité d’échanger de manière transparente et équitable sur les enjeux et défis de notre avenir économique commun. Je vous invite, pour ce faire, à prendre part activement aux trois tables rondes, respectivement sur les métaux stratégiques et la transition énergétique, sur les infrastructures urbaines et les villes durables ainsi que sur le numérique.
Éminemment stratégique, ces trois thématiques se retrouvent non seulement au cœur des politiques publiques et des stratégies de développement de tous les pays du monde. Elles offrent aussi les opportunités de partenariats entre nos économies respectives. En prélude de vos échanges, permettez-moi de partager avec vous quelques considérations pertinentes de chacune de ces thématiques pour le développement de l’Afrique et singulièrement, pour la République démocratique du Congo, notre pays. En ce qui concerne les métaux stratégiques et la transition énergétique, il me faudrait rappeler que l’urgence climatique à laquelle l’humanité fait face aujourd’hui, nécessite une transition énergétique. Et celle-ci impacte nos modes de production et de consommation. A cet effet, ces éléments (le cobalt, le cuivre, le lithium notamment) font partie des métaux nécessaires à la production des véhicules électriques, des batteries et de nombreux autres piliers clés de la transition énergétique. Comme vous le savez ce pays, la RDC, est dotée de tous ces métaux, a-t-il affirmé.


Le chef du gouvernement congolais appelle les grands décideurs présents à ce forum à accompagner la RDC dans la valorisation de ces ressources pour le bien-être collectif entre ses populations et le reste du monde qui en bénéficie.
” …Mais, il ne suffit pas de les avoir. Il faudra les valoriser au bénéfice de nos populations. Dans ces conditions, la politique de mon gouvernement consiste à valoriser nos ressources pour assurer le bien-être de nos populations et la préservation des équilibres écologiques. La multiplication de nos efforts doit nous permettre avec nos partenaires régionaux et internationaux de fournir au monde entier les métaux nécessaires pour faire face à cette urgence climatique en assurant les flux financiers et environnementaux soutenables. C’est d’ailleurs la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui ne cesse de rappeler la singularité du statut de notre pays, pays solution au monde pour ces problèmes environnementaux. Vous allez aborder dans la deuxième table ronde, la thématique sur les infrastructures urbaines et les villes durables. Nous le savons tous. La problématique de l’urbanisation en Afrique nous impose des défis multiples de nature à la fois démographique, économique, sociologique, infrastructurelle, et environnementale, sans oublier le déficit énergétique et la fracture numérique, et bien sûr la taille immense de notre pays. En guise d’illustration de ces enjeux, en perspectives de 2050, selon les projections de nos centres de recherches, ici en RDC, nous allons compter plus de 200 millions d’habitants, dont 30 millions rien que pour la ville de Kinshasa, soit 15% de la population nationale. Enfin, la troisième table ronde se penchera sur l’enjeu numérique et technologique comme outil de développement humain et économique. La problématique du développement numérique touche tous les secteurs de la vie nationale. Pour ne pas tous les citer, je relève les Infrastructures numériques, le développement des compétences de nos populations dans l’usage de ces outils. Ce qui conforte nos efforts dans l’amélioration de la qualité de l’éducation et de son accès. Les autres secteurs concernent les services financiers digitalisés, la santé numérique, l’énergie, etc., mais aussi la prise en compte des risques au sujet de la protection des données personnelles face à la montée de la cybercriminalité. Cet enjeu requiert le renforcement du cadre institutionnel, légal et réglementaire. Conscient de l’enjeu, notre pays avait produit, en 2019, le Plan national numérique à l’horizon 2025″, a dit le Premier Ministre Sama Lukonde.




Le Sénégal, le Nigeria, la Tunisie et la Gambie qualifiés pour les demi-finales de la CAN U20 et pour la Coupe du Monde U20 de la FIFA

MA l’issue des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations U20 TotalEnergies Egypte 2023, quatre équipes ont décroché leur billet pour les demi-finales.
La place en demi-finale est également synonyme de qualification pour la Coupe du Monde U20 de la FIFA qui se déroulera en Indonésie.
Le Sénégal, le Nigeria, la Gambie et la Tunisie ont tous obtenu leur place dans le dernier carré grâce à des performances impressionnantes en quarts de finale de la compétition.
La Gambie a réalisé la performance la plus impressionnante de ces quarts de finale en s’imposant 5-0 face au Soudan du Sud, grâce à un triplé d’Adama Bojang vendredi.
L’autre match de la journée a vu la Tunisie battre le Congo 5-4 aux tirs au but, après que la prolongation s’est terminée sur le score de 3-3.
Jeudi, le Sénégal a battu le Bénin 1-0 pour se qualifier, tandis que le Nigeria s’est également imposé sur le même score face à l’Ouganda pour accéder au dernier carré.
Les deux demi-finales se joueront le lundi 6 mars 2023. Le Sénégal affrontera la Tunisie dans le premier match au Suez Canal Authority Stadium d’Ismaïlia à 16h00 heure locale (14h00 GMT).
L’autre demi-finale opposera la Gambie au Nigeria au Cairo International Stadium à 19h00 heure locale (17h00 GMT).




LdC (Afrique) : Le Wac réapparaît !

Vainqueur de Vita Club (1-0) vendredi, le Wydad Casablanca, tenant du titre, bascule en tête de son groupe, et remet la pendule à l’heure dans la poule A de la Ligue des champions africaine. Il s’agissait d’un match en retard de la 1ère journée qui avait été reporté pour cause de Coupe du monde des clubs.

Un but contre son camp de Guy Mfingi Magema au retour des vestiaires (55e) aura suffi au bonheur du WAC, où l’Espagnol Juan Carlos Garrido a tout récemment remplacé Mehdi Nafti comme entraîneur. Ce succès permet aux Marocains de se détacher seuls en tête de la poule à mi-parcours. Le départ raté sur la pelouse de la JS Kabylie (défaite 1-0) semble définitivement oublié pour les Rouge et Blanc qui enchaînent une deuxième victoire consécutive après leur succès contre Petro Atletico (1-0).

Pour Vita Club, rien n’est perdu malgré la dernière place car les Congolais ne possèdent qu’un point de retard sur les Angolais et la JSK mais il faudra briller à l’extérieur sur la phase retour.

Ce samedi, le vice-champion, Al Ahly, qui a lui aussi un match en retard à rattraper et reçoit les Camerounais de Coton Sport dans le groupe B avec la quasi-obligation de gagner.




Après Libreville, Luanda et Brazzaville : Macron entame l’étape la plus importante de sa tournée à Kinshasa

C’est dans la soirée de ce vendredi 3 mars que le Président français Emmanuel Macron est arrivé à Kinshasa, dernière étape de sa tournée en Afrique Centrale.

Le Chef de l’État français a été accueilli par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula et d’autres personnalités politiques congolaises.
Pour l’étape de Kinshasa, le Président français restera un peu plus que 24 heures avec un programme bien fourni axé sur le triptyque : Défense, Investissement et Coopération multisectorielle.
Ce samedi 4 mars 2023, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accueillera son homologue, le Président Emmanuel Macron, au Palais de la Nation et les deux chefs d’État auront un entretien en tête-à-tête suivi d’un point presse et d’un déjeuner de travail élargi à leurs proches collaborateurs.
Les échanges porteront sur la sécurité, l’investissement et la coopération bilatérale multisectorielle. L’agression de la RDC par le Rwanda via le M23 et ses conséquences humanitaires seront au menu des échanges entre les deux présidents.
En marge de cette rencontre du Palais de la Nation, il sera procédé à la signature d’un accord de coopération entre le ministre congolais des finances et l’Agence Française de Développement (AFD).
Le Président Macron se rendra ensuite à l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB). Construit par la France et inauguré le 4 décembre 1984 par le président François Mitterrand, l’INRB est le fruit de la coopération franco-zaïroise dans le cadre de l’extension de l’Institut Pasteur.

Près de 40 ans après, Emmanuel Macron compte redynamiser cette coopération dans le domaine de la recherche biomédicale avec la signature de la convention PRISME, une plateforme pour la recherche internationale en santé publique.
L’autre moment fort de cette visite officielle sera la participation des deux chefs d’État au Forum économique de Kinshasa, pour des opportunités d’un partenariat stratégique Rdc- France-Ue, organisé à l’hôtel Pullman de Kinshasa.
Soulignons que le Président Macron est accompagné de deux commissaires européens venus participer au Forum économique de Kinshasa et d’une importante délégation de chefs d’entreprises français en quête d’opportunités d’investissement en RDC.




Arrivée d’Emmanuel Macron à Kinshasa : Une visite très attendue et délicate

C’est autour de 22h45 minutes, heure locale, que l’avion transportant le Président de la République française, Emmanuel Macron, a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Ndjili. A sa descente d’avion, il a été accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, qu’accompagnaient le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le ministre de la Communication et médias, quelques membres du comité d’accueil restreint composé de l’ambassadeur de la République française en Rdc, du Gouverneur de Kinshasa, du Bourgmestre de la commune de la N’Sele et d’autres personnalités congolaises et françaises.

Après le passage des troupes en revue et un bref échange avec le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde au salon présidentiel de l’aéroport international de Ndjili, le cortège automobile de l’hôte du Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est dirigé vers la résidence de France, lieu de son hébergement.
Signalons que le programme de la visite officielle du Président de la République française en RDC prévoit notamment un entretien en tête-à-tête entre le Président Félix Tshisekedi et son homologue ce samedi au Palais de la Nation. Il est également prévu la signature des Conventions par le Ministre des Finances et l’Agence française de Développement (AFD). Il s’en suivra une conférence de presse conjointe des deux Chefs d’État.
Le Président Félix Tshisekedi Tshilombo offrira à cette occasion un déjeuner de travail à son homologue français, Emmanuel Macron. Le même samedi, il est prévu une visite de travail à l’Institut National de Recherche Biomédical (INRB). Ici, il sera procédé à la signature de la convention Prisme, (Plateforme pour la recherche internationale en Santé mondiale) par le ministre congolais de la Santé, le Recteur de l’Université de Kinshasa et l’ambassadeur de France en République démocratique du Congo.
C’est pour la première fois, depuis que le président Félix Tshisekedi est au pouvoir, que le président français arrive en République démocratique du Congo. La question de l’insécurité dans la partie Est de la RDC, causée par le mouvement terroriste M23 soutenu par le Rwanda, sera au centre de cette visite d’État du chef d’État français à Kinshasa.




La Parti Communiste Chinois sengage pour une chine sans Covid « Zero Covid-19 »

Le Parti Communiste Chinois, parti au pouvoir en Chine, tient à tout prix à améliorer la vie des peuples chinois. Pour cela, plusieurs stratégies ont été mises en place pour atteindre cet objectif, qui est celui de rendre la vie du chinois meilleur. Le Secrétaire général du Comité central du PCC et président de la Chine, Xi Jinping avait lors du 20 Congrès du Parti Communiste Chinois, annoncé plusieurs mesures qui ont été prises pour la bonne marche du pays. Entre autres mesures, une Chine sans Covid-19.

Ayant été parmi les pays les plus touchés par la pandémie de la Covid-19, la République populaire de Chine a réussi aujourdhui à éradiquer sur ce sol cette pandémie. Dans lunité et la concorde sous la vision du parti communiste chinois, la Chine a fourni beaucoup d’efforts et continue à le faire pour atteindre lobjectif « Zéro Covid-19 », efforts qui aujourdhui ont permis à la Chine à réouvrir ces portes au monde, mais aussi au peuple de retrouver une vie normale. Le lancement pour cette année à plus de 60 journalistes du monde du programme China frica Press center 2023 program (le premier pour cette année) confirme une fois de plus cette volonté de faire mieux aux bénéfices non seulement de son peuple, mais aussi au reste du monde.

Malgré ces efforts, le Parti Communiste Chinois sengage à faire encore plus. Xi Jinping avait lors de son discours annoncé que le pays a mené une guerre populaire et globale contre cette épidémie.

« Face à lapparition inopinée du Covid-19, nous avons, en accordant toujours la priorité au peuple et à la vie humaine, poursuivi notre travail pour prévenir à la fois limportation de cas et le rebond de lépidémie à lintérieur du pays, maintenu la politique dynamique « zéro Covid », et mené une guerre populaire et globale contre lépidémie, de sorte que la vie et la santé de notre population ont été protégées au maximum et que la coordination entre la lutte contre lépidémie et le développement économique et social a obtenu des résultats positifs importants », a laissé entendre Xi Jinping, président de la République populaire de Chine.

Dans son discours, Xi Jinping martèle que nous avons assumé notre rôle de grand pays responsable, participé activement à la réforme et à lédification du système de gouvernance mondiale, et mené sur tous les fronts la coopération internationale en matière de lutte contre le Covid-19, ce qui nous a valu de grands éloges de la part de la communauté internationale et permis à la Chine de jouir dune influence accrue, de susciter une adhésion croissante autour de ses initiatives et de jouer un rôle chaque jour plus actif sur la scène internationale », renchérit, le Secrétaire général du Parti Communiste chinois.

Il faut avoir à cur le monde entier. Le Parti Communiste Chinois qui est un parti qui uvre non seulement pour le bonheur du peuple chinois et au renouveau de la nation chinoise, sinscrit également dans la logique de travailler pour le progrès de lhumanité, mais aussi à lharmonie dans le monde.
Estime quil faut élargir la vision du pays au monde ; en observer minutieusement les tendances du progrès et du développement de lhumanité ; tout en répondant activement aux attentes des peuples de tous les pays, afin dapporter sa contribution à la résolution des problèmes communs auxquels est confrontée lhumanité ; et chercher à assimiler la totalité des acquis positifs de la civilisation humaine avec une grande ouverture desprit, telle la mer qui accueille tous les fleuves en son sein. Tout cela doit servir à construire un monde meilleur.

Hugo Matadi




Conservation de la biodiversité en Rdc : Alain Botoko et l’Ong Environnement Sain Sans Frontière adressent un memo à Emmanuel Macron

M. Alain Botoko, président de l’Ong Environnement Sain Sans Frontière souhaite à Emmanuel Macron un heureux séjour à Kinshasa, qui est le miroir de l’ensemble de l’Environnement Congolais pour cette première visite en République Démocratique du Congo, pays où cette Organisation Non Gouvernementale lutte depuis plus de quinze ans pour le droit de son environnement et le maintien de l’équilibre biologique, source d’une productibilité durable et qui a comme conséquence une stabilité démographique pour le peuple congolais.
Pour l’ONG Environnement Sain Sans Frontière, la Biodiversité est sérieusement menacée, particulièrement dans la partie orientale de la RDC y compris les écosystèmes (forêts, cours d’eaux, sols, etc.) qui la portent. Les multiples rebellions constituent la première cause de cette catastrophe. Ces rebellions qui se sont succédées depuis son indépendance et qui sont exacerbées actuellement par l’intervention maligne de certains pays voisins, à l’instar du Rwanda, ne font qu’empirer la situation et si rien n’est fait pour éradiquer cette catastrophe, l’humanité toute entière sera perdante au détriment des petits groupes avec des intérêts égoïstes
« Ainsi, notre Organisation Non Gouvernemental qui œuvre dans la protection des droits de l’Environnement saisie cette occasion en or pour sensibiliser les congolais, les français et plusieurs autres citoyens du monde par le canal de votre présence, car pour nous, avoir dans notre environnement un Président d’un pays membre du Conseil de sécurité, et dont le pays contribue énormément dans la lutte contre le changement climatique et ses corolaires, est un moyens pour faire passer notre combat de l’ombre à la lumière », explique-t-il. Ci-dessous l’intégralité du mémo :

A L’ATTENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, EMMANUEL MACRON
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Concerne : Memo pour la conservation de la Biodiversité en RDC
Monsieur le président notre souhait le plus légitime est que tous les jours les citoyens de la RDC en particulier et ceux du monde en général soient sensibilisés pour les questions liées à une gestion durable de l’environnement Congolais et que l’information atteigne les oreilles des décideurs et ceux qui peuvent apporter des réponses aux questions comme celles qui concernent la biodiversité qui est sérieusement menacée en RDC durant les soixante-deux dernières années après son indépendance. Ceci est une conséquence directe de l’instabilité politique durant les premières années après l’accession à la souveraineté nationale du pays, après c’est une dictature qui s’était installée durant des décennies et qui n’a pas pu permettre une gestion durable de la biodiversité, qui dit biodiversité, dit également la bonne production des différents écosystèmes qui la portent.
Nous rappelons à votre attention et nous savons que vous ne l’ignorez pas, Monsieur le Président, la biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces. Environ 1,7 million d’espèces animales sont répertoriées, et chaque année des nouvelles espèces sont ajoutées au répertoire au même temps d’autres disparaissent avec une vitesse plus grande, le dérèglement climatique contribue énormément dans cette disparition qui ne fait que s’accélérer année après année.
Les espèces disparaissent très souvent à cause de l’irresponsabilité et l’ignorance de la société humaine. Il nous faut retenir que 300 espèces disparaissent chaque jour dans le monde et que le ¾ de la biodiversité abrite les forêts, en particulier celles qui sont primaires comme celles du Bassin du Congo sont les mieux placées pour contenir cette biodiversité, vous étiez vous-même témoin oculaire lors de votre visite à l’Arboretum Raponda Walker, où vous avez côtoyé une bonne partie de la biodiversité du Bassin du Congo et nous aurions souhaités que vous fassiez la randonnée au jardin botanique de Kisantu, qui est à 55 Km de la ville province de Kinshasa pour clôturer votre visite marathon de l’Afrique centrale, afin de se défouler, comme vous aviez bien commencer au Gabon.
Il faut signaler aussi que 13 Millions d’Ha des forêts disparaissent chaque année à travers le monde et en RDC plus de 5000 Ha des forêts disparaissent chaque année, le cas le plus palpables est celui de l’exploitation sauvage du bois rouges (qui est une espèce endémique), par les chinois dans les forêts du Katanga et dans plusieurs provinces et l’exploitation peut aller jusqu’à plus de 70 tonnes le mois.
Dans cette disparition l’espèce humaine n’est pas épargnée, les albinos sont menacés par les rayons UV (plusieurs d’entre eux meurent du cancer de peau) causés par la destruction de l’ozone (couche protectrice). Les pygmées sont en difficultés à cause des conflits d’intérêts entre et les autres groupes ethniques qui ont optés pour l’exploitation à grande échelles des ressources naturelles, l’exemple le plus parlant est l’exploitation illégales des forêts et qui aboutissent très souvent aux conflits.
Les changements climatiques compliquent la situation un peu plus encre, avec les sècheresses, les éboulements des terrains, inondations déstabilisent la production des nourritures en provoquant l’étrécissement de l’espace de vie des pygmées qui vivent dans les forêts depuis la nuit de temps et qui ne sont pas prêts à accepter la modernisation dans la forme actuelle. Ils ont raison en partie, car cette modernisation est source de la destruction écologique. Pourtant, il y a moyen de concilier le développement à l’écologie.
C’est la raison pour laquelle l’ONG Environnement Sain Sans Frontière saisit cette occasion pour rappeler aux Congolais et leurs partenaires que l’activisme politique souvent qui s’observe dans l’approche des élections ne doit pas leurs faire oublier ce qui est essentiel pour l’existence apaisée dans une biosphère commune comme la RDC qui est le poumon de l’Oxygène pour l’humanité toute entière.
Monsieur le Président ; les menaces sont énormes sur la biodiversité en RDC ; depuis son indépendance, la question de la gestion durable des écosystèmes et leur biodiversité pose d’énormément problèmes. C’est pourquoi le président Exécutif de l’ONG ESSF, Mr Alain BOTOKO cite quelques faits palpables en ces termes :
Il y a plus de quatre années, l’ONG internationale WCS ( Wildlife Conservation Society) par le canal de son directeur résident, interpellait les responsables politiques et acteurs de la Société Civile RD Congolais qui travaillent dans le domaine de la gestion environnementale, tout en sonnant une alerte particulière sur les menaces qui pèsent sur les Grands Singes de l’EST de la RDC ; l’ONG WCS montrait un déclin majeur des deux espèces de grands singes à travers le pays, avec une baisse estimée à 77-93% pour le gorille de Grauer au sein de son aire de répartition, et une baisse estimée à 22-45% pour les populations de chimpanzés. Dans le cas du gorille de Grauer, un déclin de 80% en 20 ans justifierait la classification de cette sous-espèce dans la catégorie de Danger Critique d’extinction selon la ligne rouge des Espèces Menacées de l’UICN (IUCN 2016).
Monsieur le Président, vous avez tracé une ligne de conduite en parole et en actes dans votre étape du Gabon, certes que vous avez un agenda bien rempli pour chaque étape, mais nous vous prions seulement de considérer à juste titre la place de la RDC, qui à elle seule contient plus de 60% des forêts du bassin du Congo avec 155.000.000 hectares, couvrant environ 62,1% de la superficie totale du territoire national et stockant quelques 40 gigatonnes de carbones (soit l’équivalent de 140 gigatonnes d’émissions potentielles de CO2), et la logique obligerait qu’un tel pays qui a la majorité des forts primaires du bassin du Congo soit consulté et que ses avis soient pris en compte pour tous les projets liés à ces forêts du bassin du Congo, qui forment un tout. C’est une réalité qu’on rencontre dans le bassin de l’Amazonie.
Monsieur le Président ; l’ONG Environnement Sain Sans Frontière, qui défends les droits de l’homme et de son Environnement ne voudrait pas limiter la question d’une gestion durable de la biodiversité pour l’Est de la RDC, tout simplement, car les menaces ne sont pas seulement à l’Est de la RDC; mais la situation est généralisée pour toute l’étendue de la RDC, de l’extrême EST (Parc de Virunga) à l’extrême Ouest (parc Marin des Mangroves) à Moanda, sans oublier le Parc de Upemba au sud, ainsi que celui de Garamba à l’extrême Nord.
Nous signalons aussi que la RDC ne conserve que 12% de l’ensemble de son étendue qui est de 2.345.410 Km2, 9 parcs, 109 réserves de chasse, 1900 sites touristiques forestiers connus et beaucoup des chutes d’eau ; beaucoup d’autres richesses à découvrir dans ce domaine, sans oublier les 24 réserves stratégiques que compte la RDC. Ceci devrait pousser les décideurs du monde à soutenir les efforts des responsables nationaux, étatiques et des organisations de la société civile, qui luttent pour que la conservation durable de la biodiversité soit une priorité en République Démocratique du Congo.
Monsieur le Président, nous vous proposons d’observer de plus près cette comparaison que nous vous avons considéré, en termes de gestion et la reproduction de la biodiversité dans les trois plus vieux parcs d’Afrique Subsaharienne à savoir le Kruger (RSA, qui avait 1000 individus de Rhinocéros blancs du Nord, Ceratotherium simum simum en 1959 et qui aujourd’hui sont à plus de 10.000 individus qui sont vendus au reste du monde pour les corrections écologiques) ; Serengiti (Kenya, où les gnous sont toujours en production croissante). Alors que dans le parc de Virunga qui a la plus grande biodiversité, la situation déplorable, car les espèces uniques qui l’abrite sont en voie de disparition, sans oublier la pression humaine que cette réserve mondiale subit par les riverains (certains sont rebelles comme le M23 et ne respectent aucune norme nationale ou internationale) à la recherche des biens et services pour leur survie. C’est pour cette raison que nous demandons à la France par votre canal de pouvoir initier des sanctions sévères aux pays qui soutiennent les rebellions et l’instabilité à l’Est de la RDC pour stopper ceux survivent économiquement en profitant de ce désordre pour piller les ressources naturelles, tout en marchant sur toutes les normes et principes existants dans la conservation de l’environnement.
Selon un rapport de 2013 de l’ONG WWF dont vous avez sûrement connaissance, Monsieur le Président, « la RDC à son indépendance (1959) compte à son sein près de 1.000.000 d’éléphants. Et à l’année 2017, ils étaient autour de 4000 individus dont le plus grand troupeau se trouvait au parc de Garamba avec 1200 à 1300 individus. A la même époque, il y avait 1000 Rhinocéros blancs du Nord, Ceratotherium simum cottoni (espèce unique au monde) autour du parc de Garamba, il y a plus de vingt ans que la trace du dernier individu n’est plus visible, il est probable que l’on parle de l’extinction de cette espèce. Les Baleines (Balaenoptera physalus) et autres espèces comme les Dauphins et les Hippopotames (Hippopotamidae) qui étaient visible il y a cinquante ans dans la côte de la RDC vers Moanda ne montrent plus des signes de vie. Les prélèvements à outrance des lamantins et tortues marins est inquiétant dans le parc à mangrove dans la province du Kongo Centrale.
Le conseil qu’ESSF donne à tout le monde est de « changer à la place de disparaitre tous », car nous (espèces composant la biodiversité) formons une chaine de vie, dont chacune est un maillon et le jour où un sera absent la chaine sera brisée ou connaitra des sérieuses perturbations et c’est que traverse l’humanité actuellement. Tous les humains dans tous les pays du monde vivent déjà ces perturbations qui sont des catastrophes causées en grande partie aussi par le dérèglement climatique. Les humains doivent tous comprendre que les actions qu’ils posent ont de l’impact sur le reste de la biodiversité.
Il est temps que les intérêts égoïstes cèdent place au savoir vivre ensemble pour le bienêtre de tous les humains qui font partie du monde menacé par les changements climatiques ; qui est synonyme de la baisse de la production, diminution des quantités d’eau et le cycles répétitifs des catastrophes.
Monsieur le Président, vous représentez aujourd’hui en RDC toute la communauté internationale qui a toujours été au chevet de la nation congolaise depuis son indépendance jusqu’à ce jour et nous de la société civile, reconnaissons ces efforts et vous demande de pouvoir cette fois ci aider la RDC à prendre ses responsabilité en main, en la laisse tracer son avenir dans la paix et cela ne sera possible que quand certains projets que les privés et les membres de la société civile sont soutenus par les pays et organisations internationales amis au peuple congolais pour des projets communautaires. C’est dans cette optique qu’Environnement Sain Sans Frontière, notre organisation non gouvernementale demande à être accompagnée dans son projet de la sensibilisation à la résilience climatique de l’ensemble du peuple congolais par les ondes, elle le fait déjà à l’aide d’un site internet, qui est www.info-verte.net et voulons mettre en place une radio et une télévision en ligne qui ne diffuseront que les alertes liées au climat et aux questions brulantes de l’environnement et cela en quatre langues nationales et à la langue officielle qui est le français.

Pour l’Environnement Sain Sans Frontière
ALAIN BOTOKO/Président du Comité Exécutif
Fait à Kinshasa, le 03 mars 2023