L’Africa Focus Group met en garde contre l’impact de la prolifération des groupes séparatistes sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique

L’Africa Focus Group relevant de la Coalition mondiale contre Daech, coprésidée par le Maroc, les États-Unis, l’Italie et le Niger, a mis en garde contre l’impact de la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les mouvements séparatistes, sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique.

Les coprésidents et les membres de l’Africa Focus Group ont exprimé leur préoccupation quant à l’impact de la prolifération des acteurs non étatiques sur les efforts de lutte contre Daech en Afrique, souligne un communiqué final sanctionnant les travaux de la réunion de deux jours tenue à Niamey (1 et 2 mars), ajoutant qu’il s’agit notamment des mouvements séparatistes.
Ces groupes séparatistes génèrent une déstabilisation et une vulnérabilité accrue des États africains favorisant Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes, précise la même source.
Dans ce sens, l’Africa Focus Group a mis l’accent sur la nécessité de faire face à l’évolution de la menace de Daech, notamment en Afrique, par le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme des membres africains et de prendre en compte les enjeux et menaces posés par la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les groupes séparatistes, comme facteur de déstabilisation et de vulnérabilité dans la région.
Il a également insisté sur l’importance de renforcer les capacités des pays partenaires de la Coalition et soutenir les initiatives sous-régionales et régionales sur le continent africain.
A cet égard, le Groupe a adopté son plan d’action de soutien aux Etat africains pour lutter contre les menaces des groupes terroristes et visant à renforcer la sécurité des frontières, à collecter les données biométriques des terroristes présumés, à faire face à la propagande et au recrutement de Daech et à lutter contre le financement du terrorisme, indique le communiqué final.
La réunion de Niamey a permis aux 38 membres et observateurs de la Coalition de mettre en exergue les différentes initiatives prises contre Daech, ainsi que l’identification des manquements dans les capacités de lutte contre le terrorisme dans les États de l’Afrique de l’Ouest, du Sahel, de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale et australe, fait savoir la même source.
Cette rencontre fait suite à la première réunion plénière du Groupe sur le continent africain abritée par Marrakech en mai dernier, en marge de la réunion ministérielle de la Coalition Globale contre Daech.
La participation du Maroc à la réunion plénière de l’Africa Focus Group a été ainsi l’occasion de réitérer le soutien et l’engagement du Royaume en faveur de la sécurité et la stabilité de l’Afrique en général, et du Sahel en particulier, au regard de l’histoire commune, des liens humains forts et des intérêts partagés entre cette région et le Maroc.
La co-présidence du Maroc de cette rencontre confirme son rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme, en tant que pourvoyeur de paix et de stabilité en Afrique, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle est également une reconnaissance du plaidoyer pionnier du Royaume au sein de la Coalition pour une prise en charge adéquate de l’évolution de la menace terroriste en Afrique.
Elle traduit également d’une manière claire les principes de la politique du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Mohammed VI, qui considère la sécurité et la stabilité du continent africain comme étant une priorité collective.
A rappeler que le Maroc assure actuellement, aux côtés de l’Union Européenne, la co-présidence du Forum Global de Lutte Contre le Terrorisme (GCTF).




Me Alain Tshisungu offre à l’Udps/Tshisekedi fédération de Luebo une parcelle pour abriter ses bureaux

C’est au cours de son séjour dans la cité de Luebo où il a rempli son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur, que Me Alain Tshisungu Ntumba a, ce jeudi 02 mars 2023, remis officiellement une parcelle et une maison moderne comme la résidence officielle du parti au pouvoir.
C’est après avoir constaté que l’Union pour la démocratie et le progrès social fédération de Luebo n’avait pas une résidence, ni moins une bonne adresse de référence que Alain Tshisungu Ntumba a décidé d’offrir à son parti politique une parcelle avec une maison qui va servir comme résidence officielle du parti présidentiel.
Très flattés par ce geste, les cadres et membres de ce parti ont tous dit merci au ministre provincial de l’Intérieur et administration territoriale qui a pensé honorer le parti du feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba longtemps oublié.
« Ce geste prouve combien Alain Tshisungu Ntumba porte au cœur ce parti, voilà pourquoi nous disons que nous le portons aussi au cœur comme », a déclaré un représentant de cadres et militants du parti présidentiel.
Le même jour, Me Alain Tshisungu a procédé à la distribution des différents dons à plusieurs couches de la population téls que un lot de plus de mille pièces des pagnes remises aux femmes pour la fête du 08 mars, le sac et bêches pour le cantonnage manuel, mais aussi la lutte contre les têtes d’érosion

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Enrôlement des électeurs : Patricia Nseya encourage les Congolais résidant en Belgique à profiter le temps de rattrapage pour se faire enrôler

Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), en mission de supervision managériale des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en Belgique, a appelé ce jeudi 02 février 2023, les Congolais résidant dans ce pays à profiter des quinze jours de rattrapage accordés à la deuxième aire opérationnelle pour se faire enrôler au Centre d’inscription (CI) installé au sein de l’Ambassade congolaise, située au numéro 30 de l’Avenue Marie de Bourgogne, dans la Commune de Mille Bruxelles. C’est le message clé que le porte-parole de la CENI a livré à la fin d’une importante réunion qu’elle a présidée à l’intention des superviseurs et Membres du Centre d’inscription (MCI). “J’invite tous les compatriotes en ordre et en droit de voter à mettre à profit les quinze jours ajoutés pour obtenir leur carte qui leur permettra d’élire le 20 décembre de cette année. La Centrale est en train de réaliser des exploits avec l’implication des compatriotes résidant dans les 5 pays pilotes”, a-t-elle martelé.
Auparavant, Mme Patricia avait encouragé les MCI, au regard du travail abattu. C’était au cours d’une longue réunion de travail d’évaluation et de revitalisation des troupes. A coeur ouvert, les MCI ont évalué sans complaisance les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs au Royaume de Belgique.


“Les Congolais résidant ici sont heureux qu’ils soient aussi pris en compte dans ce processus qui confirme son caractère inclusif. C’est la première fois que les compatriotes en soient impliqués”, a indiqué la Présidente du Centre d’inscription (PCI), Mme Thérèse Tshibola.
Pour elle, il est logique de jeter des fleurs au Bureau de la Centrale Électorale qui a innové et qui est en train de réussir un pari risqué.
“Quoiqu’on dise, nous remercions le Président Denis Kadima et toute son équipe pour tous les efforts fournis pour que ce processus électoral sorte de l’ordinaire”, a-t-elle ajouté.
Pour leur part, les MCI, pour la plupart des étudiants, ont relevé que l’opération d’identification dans ce pays se déroule jusque-là sans incident. Pas de cas des doublons enregistrés jusque-là.
“La seule difficulté est celle qu’éprouvent nos compatriotes qui habitent en provinces, loin de Bruxelles et connaissent des soucis de transport. D’autres ont des soucis majeurs de documents”, affirme Mme Miriam Selele, Opératrice de saisie (OPS).
Les superviseurs ont à leur tour louangé le travail abattu par les MCI qui font des sacrifices considérables pour que le travail avance sans interruption.
Concernant le comportement des kits, un seul sur les quatre est tombé en panne et pris en charge par le technicien dépêché sur place par le Secrétaire Exécutif National (SEN), Totho Mabiku.

Les congratulations du Rapporteur
Le porte-parole de la CENI, Mme Patricia Nseya qui les écoutait religieusement a eu des mots justes pour apprécier la qualité du travail réalisé jusque-là, lequel, est digne d’éloges. “Au nom du Président Denis Kadima, je vous remercie et vous encourage à faire mieux pour votre pays. La CENI est déterminée à organiser avec succès ce processus électoral et sa réussite est conditionnée par l’apport de tous”, les a-t-elle exhortés.
Avant cette réunion, le Rapporteur avait été présenté les civilités la veille à l’Ambassadeur de la RDC en Belgique, M. Christian Ndongala. Actuellement le Continue à enrôler les requérants qui se présentent, munis de leurs passeports et cartes consulaires.
Il convient de rappeler que l’Ambassade délivre actuellement des cartes consulaires gratuitement aux Congolais en droit de voter, condition pour obtenir la carte d’électeur. Des bus ont été également mis à la disposition des étudiants Congolais pour leur faciliter le déplacement vers le CI.
Un geste apprécié à sa juste valeur par le Rapporteur qui a invité les Ambassades de quatre autres pays pilotes à en faire autant.




A Washington : Sylvie Birembano sensibilise les Congolais résidant aux Etats-Unis à s’enrôler

C’est une mère de famille, Questeure adjointe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Sylvie Birembano qui s’est adressée avec insistance aux Congolais vivant au pays d’Abraham Lincoln, les invitant à se faire enrôlement sans hésitation.
” Mes chers compatriotes, c’est une aubaine que la Centrale Électorale vous offre cette fois-ci d’opérer le choix lors de l’élection présidentielle prévue le 20 décembre de cette année. C’est une première qui illustre que le pays ne vous a pas oubliés. Vous comptez beaucoup et vous avez du prix à nos yeux. Empressez-vous pour vous faire enrôler et obtenir votre carte d’électeur afin de pouvoir voter pour le candidat Président de votre choix le 20 décembre 2023″, a indiqué à cœur ouvert, Mme Sylvie Birembano à Washington, le 27 février 2023.
Cet appel intervient quelques jours après que la Questeure adjointe ait lancé les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs aux États-Unis d’Amérique. Aux dires des uns et témoignages des autres, l’envoyée du Président Denis Kadima au pays de l’Oncle Sam a réalisé des prouesses dans la sensibilisation auprès de ses compatriotes qui venaient l’écouter comme écoute un disciple.
Avant qu’elle rentre à Kinshasa, Mme Sylvie a eu d’intenses activités à l’Ambassade où elle a été présenté ses civilités à l’Ambassadeur dès le jour même de son arrivée. Elle a eu à animer un cadre des concertations avec les différentes structures des Congolais vivant dans ce pays, et plus tard, c’était des réunions de travail avec les Membres du Centre d’inscription (MCI).
A ces derniers, le message de la Questeure adjointe était strict et sans ambiguïté : “Faites honneur à la CENI en prestant de manière irréprochable, selon les règles. Ne rien craindre sauf le déshonneur, voilà la leçon à laquelle je vous exhorte”, a-t-elle lancé en substance.
Actuellement l’opération se passe sans encombre et dans de meilleures conditions. Le CI est installé au sein de l’Ambassade de la RDC à Washington, et les requérants sont ces Congolais en ordre avec les documents demandés par la Centrale.
Il sied de préciser que les États-Unis figurent dans la troisième aire opérationnelle.




Sommet de Libreville sur les Forêts : La France promet 100 millions d’Euros pour améliorer les actions de préservation des forêts et de la biodiversité dans le Bassin du Congo

Au cours de son discours au sommet consacré aux forêts du Bassin du Congo, portant sur le thème: “One Forest Summit”, le Premier ministre Sama Lukonde qui s’exprimait au nom du président de la République a insisté sur le fait que les espèces protégées ont besoin d’évoluer dans les espaces où il y a la paix. Et pourtant, les parcs sont aujourd’hui menacés, notamment les parcs situés à l’Est de la République démocratique du Congo avec du braconnage. Et ce, à cause de l’insécurité aggravée par le mouvement du M23, appuyé par le Rwanda.

Au nom du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a pris part, jeudi 02 mars 2023, au sommet consacré aux forêts du Bassin du Congo, portant sur le thème :”One Forest Summit”. Une des retombées de ce sommet est que la France a promis 100 millions d’euros pour améliorer les actions de préservation des forêts et de la biodiversité dans le Bassin du Congo.
Le Chef du Gouvernement congolais a fait savoir qu’il a profité de cette occasion pour faire entendre la voix de la République démocratique du Congo sur toutes les questions ayant trait à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Sama Lukonde a mis un accent particulier sur l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23, à travers une guerre qui porte atteinte à la biodiversité, dans les différents parcs dont regorge le pays.
“Aujourd’hui, nous nous sommes rendus à Libreville en représentation le Président de la République ici au Gabon pour ce “One Forest Summit” où, à l’initiative de la France et du Gabon, il était question d’avoir des échanges sur les questions environnementales notamment la protection des forêts, la biodiversité, mais aussi le développement économique sur base de l’agroforesterie et le financement innovant qui était au cœur des questions qui devraient se discuter. C’était sous forme des panels où nous devions avoir des échanges non seulement avec les responsables des ONG qui ont en charge la protection de la biodiversité, mais aussi les privés qui travaillent dans le secteur environnemental et les financiers qui sont aussi supposés apporter des solutions à ces questions des populations autochtones qui cherchent des compensations du point de vue de leur implication sur la protection des forêts”, a rappelé le chef du gouvernement.


Le Premier Ministre Sama Lukonde a aussi relevé le bien-fondé de la détermination du chef de l’État qui tient à ce que la RDC participe à tous les fora où se discutent les questions environnementales, particulièrement les interactions entre les scientifiques, les politiques et les privés, qui financent les actions dans ce secteur.
” Et donc, nous sommes venus apporter le message du Président de la République qui dit que partout où on parle des questions de l’environnement, la République démocratique du Congo doit être présentée, parce que Pays solution. Nous avons fait entendre notre voix sur les différentes questions. Nous estimons qu’il faut beaucoup plus d’interactions entre les scientifiques, les politiques à adapter avec les autorités politiques du pays mais aussi avec les autres acteurs notamment les ONG et les privés qui œuvrent dans le secteur environnemental. Nous avons rappelé la feuille de route qui avait été donnée à Yangambi qui doit être prise en compte dans la suite des discussions qui se font dans le secteur environnemental, étant donné que c’est entré dans le cadre de la Precop 27″, a-t-il poursuivi.
Ce, avant de marteler sur la nécessité d’un environnement empreint de paix, sans laquelle, il est difficile voire impossible de préserver la biodiversité.
” Au-delà de ça, nous avons rappelé que les espèces protégées ont besoin d’évoluer dans les espaces où il y a la paix. Nos parcs aujourd’hui sont menacés. Notamment les parcs que nous avons à l’Est de la République démocratique du Congo avec du braconnage. Parce que nous avons cette insécurité aggravée par le mouvement du M23, appuyé par le Rwanda. Et nous estimons que ces questions-là doivent être aussi prises en compte ici. Nous avons rappelé que pour les différents processus dans lesquels nous sommes engagés, nous devons avoir le soutien de tous en vue de ramener la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo qui a tant souffert de ces affres, de cette guerre injuste qui est imposée depuis maintenant plusieurs années. Et donc, c’était un peu le but de notre participation ici”, a conclu le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde résumant sa mission à la presse.
Co-organisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique. Selon les organisateurs, ici, les échanges devraient tendre vers la mise application des objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).




Le Maroc, l’Union européenne et Israël signeront prochainement un accord tripartite de coopération, selon Nasser Bourita

Un accord de coopération tripartite sera signé vers la fin du mois de mars 2023, a affirmé ce jeudi le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Le ministre a fait cette annonce au terme d’un long entretien qu’il a eu ce jeudi 2 mars 2023 à Rabat avec le commissaire européen au Voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi. «Nous envisageons la conclusion de cet accord entre les trois parties vers la fin du mois de mars», a affirmé le ministre lors d’un point de presse tenu conjointement avec le commissaire européen.
Ce dernier a lui aussi plaidé pour ce partenariat, félicitant le Royaume pour l’accord tripartite qu’il a signé en 2020 avec les États-Unis et Israël.
Lors de ce point de presse, Nasser Bourita s’est attardé sur la coopération fructueuse existant entre l’Union européenne et le Maroc, et ce malgré le parasitage de certaines parties connues pour leur hostilité à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume.
«Ces trois dernières années, la coopération politique et économique a connu une évolution positive», a déclaré Nasser Bourita, alors que le Commissaire européen venait d’annoncer la possibilité pour l’Europe de participer au Fonds Mohammed VI pour l’investissement.
«Le Maroc est un pilier de stabilité dans la Méditerranée qui joue un rôle phare et crucial dans notre relation», a affirmé Olivér Várhelyi.
«Avec l’ensemble de nos engagements, nous changeons vraiment la nature et la profondeur de notre coopération», s’est-il réjoui, précisant que les réformes lancées au Maroc sont des réformes ambitieuses proches des valeurs européennes.
Le Maroc est et sera un bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région, a tenu à préciser M. Várhelyi, ajoutant que cet appui financier porte sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique, ce dernier étant un secteur crucial à l’échelle mondiale.
Le Royaume a le potentiel de devenir une source d’énergie non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe, a fait savoir M. Várhelyi, ajoutant que le marché européen est prêt à recevoir de l’énergie en provenance du Maroc.
Il a également mis l’accent sur l’importance des autres domaines de coopération entre le Royaume et l’UE, dont la migration et la lutte contre les réseaux criminels.
S’agissant de la reprise des relations avec Israël, M. Várhelyi a fait part de la volonté de l’UE de participer à cette coopération, qui permettra de relever les défis majeurs auxquels se heurte la région, notamment la gestion de l’eau. Cette coopération trilatérale, a-t-il estimé, permettra aussi de relever les défis en matière de recherche, de développement et de rapprochement entre les peuples.
Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil




Ce samedi à Bujumbura : Le VPM Daniel Aselo préside les travaux de la réunion de la Grande commission mixte Rdc-Burundi en matière de défense et sécurité

Les questions de défense et sécurité entre la République Démocratique du Congo et la République sœur du Burundi seront au centre des travaux de la première réunion de la commission mixte défense et sécurité de ces deux Etats. En sa qualité de Président de cette commission, le Vice-premier Ministre, ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito est arrivé ce vendredi à Bujumbura pour ouvrir et clôturer ces assises.

Au pied de l’avion à l’aéroport international Melchior Ndadaye à Bujumbura, c’est l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo accrédité au Burundi et quelques officiels congolais et burundais qui accueillent le Vice-premier Ministre, ministre de l’Intérieur de la RDC.
Daniel Aselo Okito est arrivé à Bujumbura, capitale économique du Burundi, pour présider les travaux de la réunion de la Grande commission mixte RDC-Burundi en matière de défense et sécurité.
Une première du genre qui s’ouvre ce samedi 04 mars 2023 dans le cadre de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale, CEEAC.
Les travaux de cette commission composée des ministres de l’Intérieur et Défenses de ces deux Etats, élargies aux experts de renseignement, de la police et des services des frontières font suite à la quatrième session tenue à Kinshasa le 31 août 2021.
Les deux États étant également membres de la communauté économique des pays des Grands lacs, prônant la libre circulation des personnes et des biens, cette réunion de haut niveau tablera entre autre sur la coopération transfrontalière et celle en matière de migration, qui soutient les projets intégrateurs.
Une mise en place des instances de la grande commission mixte défense et sécurité entre la RDC et l’Ouganda, notamment l’installation d’un bureau est attendue à l’issue des travaux.
Plusieurs projets d’accord en matière de défenses et sécurité entre le gouvernement de la RDC et de la République du Burundi seront également soumis aux gouvernement des deux pays.




Jean-Jacques Mbungani échange avec un groupe de médecins Australiens sur un projet de formation de médecins congolais en chirurgie anesthésique et trauma

Le Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a accordé une audience, dans son cabinet de travail, à Kinshasa, à un groupe de médecins Australiens en mission en République Démocratique du Congo pour conduire une série de formations en faveur des médecins congolais basés à l’Est du pays.

Au cours de leurs échanges, le chef de la délégation australienne a précisé qu’il s’agit d’une formation spécifique sur le système Sota, c’est-à-dire une formation orientée et concentrée sur la chirurgie, l’anesthésie et le trauma.
“Nous voyons beaucoup de catastrophes naturelles, d’atrocités qui se produisent dans cette région de la RDC, avec beaucoup de conséquences sur le plan sanitaire du côté des populations, qui sont, souvent, victimes. La prise en charge médicale est un peu faible parce que la plupart de médecins, qui sont affectés dans les zones rurales dans cette partie du pays, n’ont pas été suffisamment formés en la matière. D’autres ont appris surtout la théorie mais nous voulons améliorer leurs connaissances pratiques, afin de bien mener les interventions chirurgicales sur des malades, des blessés graves qui sont en urgence”, a expliqué le médecin australien, Dr Neil R. Wetzig, qui a renchéri :
“Ces formations vont durer deux mois. Elles commencent, d’abord pour les médecins qui ont déjà un niveau. Nous allons procéder par le recyclage des médecins dans différentes provinces afin d’améliorer leur qualité de prestation. Par la suite, il y aura des séances de renforcement des capacités.
Nous allons les observer et voir comment ils se sont améliorés au fur et à mesure qu’ils évoluent. Nous comptons aller partout au Congo mais nous pourrions aller petit à petit », a-t-il renseigné.

Pour la délégation australienne, ce projet répond justement aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a voulu que les personnes vivant dans les zones rurales puissent avoir accès aux soins de santé sécurisés et complèts d’ici les années 2030. “Nous sommes un peu en retard. Raison pour laquelle, nous voulons vraiment commencer dès maintenant pour que la population accède à la chirurgie sécurisée, même dans les zones rurales.
Nous voulons que chaque zone de santé de référence soit capable de le faire correctement, surtout là où il y a des médecins. Beaucoup reçoivent déjà de bons soins dans les centres de santé mais nous voulons aider surtout les zones rurales là où il y a encore beaucoup de problèmes en termes de prise en charge”, a-t-il conclu.
Il sied de noter que cette initiative est saluée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, qui l’a assuré de son accompagnement et envisage de partager le projet aux autres membres du Gouvernement lors du prochain conseil des ministres. Car, il revêt une importance capitale qui va plus se justifier dans des zones où il y a carence des spécialistes en chirurgie.




Guerre et tuerie des populations civiles dans la partie orientale de la RDC: La conscience nationale saisi Félix tshisekedi pour la tenue d’une concertation citoyenne .

Préoccupé par la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC qui ne cesse d’endeuiller le pays depuis plus une décennie et aussi de l’organisation des élections en décembre 2023.Répondant également donc à l’appel du président de la république sur la mobilisation nationale, cette organisation citoyenne d’éveil à la solidarité et à l’unité nationale au travers un point de presse tenu le 1 décembre 2022 à Kinshasa avait estimée que la situation présente de la RDC trouvera sa solution qu’autour d’une même table qui doit réunir toutes les forces vives de la République ainsi que l’opposition et la majorité .

Soucieux de voir le Congo retrouvé la paix durable, le mouvement conscience nationale saisi officiellement Félix Antoine tshisekedi pour lui faire part de cette proposition qui selon président national Mathieu luboya reste la seule voie et constitue le plan solide pour faire taire les armes dans ce coin du pays .

Concernant les élections la conscience nationale pense que les élections précipitée et organisée en cette période ou une partie du pays est occupée par le Rwanda rendra le 4 ieme cycle électoral non transparent non apaisé et moins encore non inclusif.

Cette organisation citoyenne invite le président de la République de réunir les congolais de tous Bord autour d’une même table pour que les grandes questions de l’heure soient discutée et travers ces assises que Félix tshisekedi lui même devra assurer sa modération , aboutissent à des résolutions, surtout à la production d’une déclaration commune avec des résolutions efficaces devant sortir le pays de son état actuel et permettre à la République afin d’organiser les élections libres apaisées et transparentes et également mettre fin à cette situation de guerre interminable en RDC .




Lutte contre le Paludisme en Afrique : Jean-Jacques Mbungani discute avec une firme pharmaceutique kenyane pour un projet de distribution du produit Mozzi en RDC

Dr Jean-Jacques Mbungani, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a reçu, dans son cabinet de travail à Kinshasa, une délégation de la firme pharmaceutique Kenyane « NoMaK » en mission en République Démocratique du Congo. Cette délégation a été conduite par Janvier Mukasa Sebareme, Directeur-Responsable de la société à Kinshasa. Les échanges de cette délégation avec le patron de la Santé en RDC ont tourné autour de la lutte contre le paludisme, qui constitue le cheval de bataille de NoMAK en Afrique.
A cette occasion, Chris Opar, Président du Conseil d’Administration de cette firme, a expliqué au Ministre Jean-Jacques Mbungani la vertu du produit Mozzi qui est un répulsif contre le moustique, fabriqué par NoMAK.
Ainsi, la délégation kényane a échangé avec le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, sur un projet de distribution, en RDC, de son produit antipaludéen, dénommé Mozzi.
« Nous sommes très contents de la façon dont le Ministre congolais de la Santé a accueilli notre projet qui vise le bien-être de la population. Nous allons assurer la distribution de Mozzi afin que les populations vulnérables, comme les plus aisées, y accèdent rapidement. Car, Mozzi est très efficace contre la malaria. Nous souhaitons que Mozzi ne soit plus considéré comme un produit mais plutôt un outil qui sera utilisé au quotidien par la population », a déclaré Chris Opar, Chairman/NoMAK.
Pour sa part, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a exprimé son soutien à ce projet de distribution de la marque Mozzi. A travers son programme national de lutte contre le Paludisme (PNLP), il assure par son accompagnement afin que ce produit, essayé et testé, soit utile dans n’importe quel ménage et puisse desservir la RDC de manière économique et rapide.
Il faut noter que NoMAK, qui signifie ‘‘NO MALARIA KENYA’’, est une société kenyane dont l’objectif principal est de réduire l’incidence et les effets du paludisme avec l’aide de MOZZi.
NOMAK est là pour combattre le paludisme sur l’ensemble de l’Afrique. Un objectif qui est conforme au programme d’éradication du paludisme du ministère de la Santé.
Améliorer la gestion des soins de santé primaires dans le continent pour faire des progrès significatifs dans la prestation de soins de santé universels, est l’objectif de NoMAK, avec son produit MOZZi qui est considéré comme un outil supplémentaire pour booster la lutte contre le Paludisme.