Processus électoral : Le Centre Carter présente ses inquiétudes au CNDH

M. Paul Nsaapu Mukulu, Président de la Commission nationale des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC), assisté de la Vice-Présidente de cette institution citoyenne, Mme Joëlle Mbamba Kona, a reçu, dans son cabinet de travail, ce vendredi 03 mars 2023 à Kinshasa, une délégation du Centre Carte, composée Messieurs Cyril Kulenovic (Voter Registration Expert), Andrieu Sola Martin (Electoral and Political Expert) et Francis Buhendwa (Analyste Juridique Politique).

Cette rencontre avec le Centre Carter est l’une des premières que la nouvelle équipe de la CNDH a eues avec les partenaires extérieurs après la cérémonie de remise et reprise. Le Centre Carter qui exploite la thématique élection et éducation civique, à travers sa délégation, a présenté ses préoccupations à la CNDH concernant le processus électoral en cours dans le pays,
Ces préoccupations du Centre Carter concernant le calendrier électoral de la Ceni, si la centrale électorale rd congolaise sera prête à organiser les élections dans le délai prévu, au regard des contraintes logistiques, de la situation à l’Est du pays, ainsi que les finances et les mécanismes que la CNDH-RDC peut prendre pour mettre tous les acteurs politiques et sociaux autour de la table.
Pour les membres de la délégation du Centre Carter, les acteurs impliqués dans la question des élections en RDC se regardent en chien de faïence.
Dans sa réponse, le président de la CNDH-RDC a relevé que la situation des droits de l’homme est réellement très préoccupante en RDC. Il a épinglé l’agression du Rwanda, via le M23, contre la RDC. Les graves violations des droits de l’homme qui se commettent pendant la période électorale peuvent perturber la tenue prochaine des élections dans le pays. Ce qui intéresse la CNDH, dans son approche Droits de l’Homme.
A ce niveau, la CNDH aura un rôle important à jouer. Le Président de la CNDH – RDC a ajouté que dans un délai très prochain, son institution envisager entrer en contact avec la Ceni pour revisiter le protocole de collaboration existant entre leurs deux institutions signé à l’époque de la CEI (Commission électorale indépendante), qui était dirigée par son défunt président, l’Abbé Apollinaire Malumalu.
La CNDH-RDC entend aussi organiser des activités de monitoring sur terrain, car la période électorale a toujours été jalonnée de beaucoup d’atteintes aux libertés fondamentales et aux Droits de l’Homme.
Pour ce faire, “la CNDH aura besoin d’un appui technique du Centre Carte pour la formation des observateurs de la Société civile qui travailleront en étroite collaboration avec la CNDH pour que nous ayons des rapports de terrain bien documentés, au lieu de tomber dans le piège de manipulation des uns et des autres”, a précisé le Président Paul Nsapu.
Dans ce sens, la CNDH pourra dupliquer une expérience positive que l’ancienne institution nationale des Droits de l’Homme avait mise en place pour former des observateurs des manifestations publiques issus de la société civile, en les déployant sur le terrain, doté d’un numéro vert de téléphone pour faire la récolte de toute violation des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales avant les élections de 2006.
A l’époque, le réseau d’observation était piloté par le comité d’accompagnement composé d’un membre de l’ONGDH (représentant des institutions publiques de la RDC), d’un membre de la Monusco (à l’époque MONUC), (représentant les partenaires internationaux) et d’un autre membre des ONG (représentant la société civile de la RDC).
Pour le Président de la CNDH, “c’est une expérience qui aurait porté du fruit et que nous pouvons refaire pour avoir des rapports fiables des exactions policières avant, pendant et même après le scrutin”.
Avant de clore les échanges, le Président de la CNDH-RDC a demandé à la délégation du Centre Carter, si elle peut aussi communiquer à la CNDH le rapport de leurs contacts avec la Ceni sur le fichier électoral, sur les opérations d’enrôlement en cours, ou sur toute question liée au processus électoral en cours, rapport que la CNDH pourra utilement exploiter dans les différentes rencontres qu’elle pourra avoir avec les acteurs politiques et sociaux intéressés à la question électorale.
Il faut souligner que le Centre Carter a la mission d’appuyer à la Mission d’observation électorale Cenco-ECC, et de déployer les observateurs électoraux internationaux.




Au Canada : Paul Muhindo tient un cadre de concertation avec les responsables des partis politiques et mouvements associatifs

Paul Muhindo, Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a animé, à l’Ambassade de la RDC au Canada, un cadre de concertation auquel ont pris part les responsables des partis politiques et des associations des Congolais vivant sur le sol canadien.
Introduisant ces moments d’échanges, Paul Mihindo s’est attaché à sensibiliser l’ensemble de ces compatriotes à se soumettre à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Dans la foulée, il a fait part à l’assistance des efforts déployés par l’équipe dirigée par le Président Denis Kadima mettant en avant sa détermination à mener à bon port le processus électoral en cours dans le pays en vue des élections crédibles, transparentes et apaisées.
Non sans avoir abordé les différentes innovations apportées par la loi électorale et celle portant identification et enrôlement des électeurs.
Le Rapporteur adjoint de la CENI a expliqué le bien-fondé de la révision du fichier électoral prélude à l’organisation des consultations électorales prévues en décembre prochain et bien plus tard.

Aux différentes questions soulevées, dans la partie consacrée aux échanges ayant abordé différents sujets qui préoccupent les compatriotes, Paul Muhindo a apporté des éléments de réponse en rassurant ses interlocuteurs sur la volonté et la crédibilité du bureau actuel de la CENI qui prône le “Rebranding”, le changement de paradigmes pour redorer l’image de la Centrale électorale pour accroître la confiance en elle.
Il a invité les Congolais vivant au Canada à s’approprier ce processus électoral qui leur offre la possibilité de se choisir, en toute liberté, le moment venu, de nouveaux dirigeants devant présider aux destinées du pays pour les prochaines années.
Il a exhorté les responsables politiques à amener leurs bases vivant en terre canadienne à s’impliquer dans cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs lancée depuis le lundi dernier à Ottawa.
Il a rappelé le rôle majeur que doivent jouer les Congolais vivant à l’étranger, dans leur ensemble, en vue de contribuer au changement des dispositions législatives du pays si leurs revendications sont portées au Parlement par des députés issus de leurs rangs.




Elections 2023 : La CEEAC de déployer des observateurs électoraux à court terme

Denis Kadma, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), s’est entretenu avec une délégation de la mission d’information et d’évaluation préélectorale de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), conduite par M. Mangaral Bante, Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité.

Les hôtes du Président de la CENI qu’assistait le premier Vice-président, Bienvenu Ilanga, sont venus s’informer de l’état des préparatifs des élections prévues en décembre, en vue d’envisager des actions d’appui et d’accompagnement au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.
« Nous sommes venus à la CENI, dans le cadre d’une visite d’information que nous avons l’habitude d’effectuer auprès des centrales électorales, des pays membres de la CEEAC, pour s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs des élections projetées en RDC », a indiqué Mangaral Bante.
Et de poursuivre : « Les élections en RDC sont prévues au mois de décembre, nous procéderons au déploiement des observateurs électoraux à court terme parce que nous n’avons pas la possibilité pour le faire à long terme. Le nombre des observateurs et la date précise de ce déploiement seront convenus de commun accord avec la CENI au moment opportun. »
Il importe de souligner que cette mission est conforme au mandat octroyé par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernements de la CEEAC, dans sa déclaration du 07 juin 2005 à Brazzaville, relative à l’appui aux États-membres engagés dans des processus électoraux.




Palmarès des 50 femmes qui Inspirent : La remise des trophées intervient ce 04 mars

La soirée de remise des trophées aux 50 Femmes qui inspirent édition 2023, aura lieu ce 04 mars dans la salle Show buzz, dans la Ville de Kinshasa. L’annonce a été faite ce jeudi 02 mars par la Directrice générale adjointe de pourelle.info, média initiateur de ce Palmarès.


Devant la presse, Esther Mpezo Omba a précisé le but de ce Palmarès qui consiste  à présenter des femmes modèles pour les jeunes filles de la RDC, qui prennent parfois comme modèle les femmes occidentales ou asiatiques. Elle a éclairé l’opinion sur les critères de sélection de ces femmes. ” Nous ne prenons pas les femmes au hasard. Elles sont des exemples de détermination, de lutte et de réussite. Celles-ci sont sélectionnées sur base de certains critères, notamment : l’engagement, le courage, l’innovation, la créativité, la sociabilité et le savoir-faire”, a-t-elle souligné.

Cette édition certaines s’illustrent dans le combat des droits des femmes, d’autres brillent dans le domaine scientifique, artistique, politique, financier, religieux, médiatique, sportive et dans la mode.
Esther Mpezo Omba a par la même occasion remercié les partenaires qui ont accepté d’accompagner pourelle.info dans cet événement notamment : RawbanK, FBNBANK, Level Up Makutano, Hodari, INPP, Magic touch, Showbuzz, l’agence Guyanne Group, la fondation Grame, l’agence événementiel Succès 360, exploit Crea, Jefferson Hardy, Ley’s Wisdom, les écoles chrétiennes la source de vie ainsi que les médias Ztm Tv, Mandiko, Arts.cd et bien d’autres.
Abordant la question sur la qualité des photos, Jefferson Hardy Tshimanga, photographe de cet événement, a précisé que la qualité des images fait partie intégrante d’une bonne communication pour les femmes. D’où la nécessité de mettre un accent particulier là-dessus. Il a par la même occasion, précisé le pourquoi des couleurs choisies cette année : le rose et le vert qui symbolisent l’équilibre dans leur vie professionnelle et l’amour de ce qu’elles font.
Hope Mangulu Event planner du Palmarès des 50 femmes qui inspirent a rassuré les médias que cet événement sera haut en couleur.

Dave Ngonde




Relance de Congo Airways : La compagnie aérienne nationale et A&M Development Group signent un protocole d’accord

Signature ce Jeudi, 2 mars 2023 au Palais de la nation à Kinshasa/Gombe, du Protocole d’accord entre Congo Airways, compagnie aérienne nationale et A&M Development Group.
La cérémonie a été présidée par le Directeur de cabinet du Chef de l’État, M. Guylain Nyembo Mbwizya, dans la salle du 24 janvier au Palais de la Nation, assisté par deux Conseillers Principaux, M. PayPay Mathe et M. Mike Mukeba.
Le Directeur général adjoint a.i. de Congo Airways, M. Jean-Claude Mubenga, a signé pour la partie Congolaise en présence de la ministre d’État, ministre du Portefeuille, Mme Adèle Kahinda, du ministre intérimaire des Transports et Voies de communication, Me Ekila Likombo Marc, du Président du conseil d’administration de Congo Airways, et du Directeur général de l’autorité de l’aviation civile (A.A.C).
Pour le côté de l’investisseur A&M Development Group, le Dr KHALED SADEK, C.E.O(Chief executif officer) de ce Groupe, a signé pour cette firme qui injectera 1 300.000.000 de Dollars Américain (Un milliard trois cent millions) pour relancer la compagnie aérienne Congo Airways qui était au bord de la faillite.
Le Président du Groupe A&M était accompagné du Directeur Général A&M RDC, M. Philemon Kuyitila et le Commandant Dubier José, Inspecteur de l’autorité de l’aviation civile (A.A.C ) et Consultant de A&M-RDC.
Le déploiement et l’exécution de ce protocole d’accord connaîtront un début d’exécution dans les 6 mois à venir et le Directeur de cabinet du Président Félix TSHISEKEDI a exhorté les deux parties à la matérialisation de ce protocole d’accord pour soulager cet épineux problème de transport aérien, les clients de cette importante compagnie aérienne, en vue de désenclaver ce vaste pays qu’est la RDC et donner de l’emploi à la dynamique jeunesse Congolaise.




Kinshasa : Le ministre provincial Didier Tenge Te Litho jette l’éponge !

Le ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et justice Didier Tenge Te Litho a démissionné de ses fonctions à quelques jours de l’ouverture de la session de mars à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

Il a remis la lettre de démission ce vendredi 3 mars 2023 au gouverneur de la ville province de Kinshasa.
Visé par une question orale avec débat au sein de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, l’homme a été fortement accusé d’incompétence du fait de la montée en puissance du banditisme urbain appelé communément « phénomène Kuluna».

Derick Katola




Lubumbashi : Martin Kazembe en visite de réconfort auprès des rescapés de l’appareil EMB-135 de la compagnie Angolaise SJL Aeronotica

Ayant appris la triste nouvelle de l’avion qui a raté son atterrissage sur la poste de l’aéroport de la Luano à Lubumbashi, ce vendredi 3 mars 2023 tôt dans la matinée, l’autorité urbaine de Lubumbashi Martin Kazembe Shula est allée réconforter les rescapés.


Pour la petite histoire, c’est au tour de 6 heures, heure locale, que cet appareil EMB-135 de la compagnie Angolaise SJL Aeronotica en Provenance de la capitale Kinshasa, a raté son atterrissage jusqu’au point de se retrouver dans un champ d’arachides et de maïs, au-delà de plus ou moins 130 mètres de la piste de l’aéroport international de la Luano, à Lubumbashi.
Aussitôt informé, le Maire de la ville de Lubumbashi, Martin Kazembe Shula est descendu sur le lieu pour le constat.
Aucune perte en vies humaines sur les 39 personnes à bord, à en croire les propos de Mme Marie Omanga, Commandante de la Régie des Voies Aériennes (RVA).


L’autorité urbaine compatissante s’est aussi rendue au chevet des rescapés internés dans une formation médicale partenaire de la compagnie SJL pour les réconforter.
Les uns ont été libérés quelques heures après l’observation, hormis une demoiselle, une vingtaine révolue qui avait totalement perdu la conscience. Pour l’instant, sa situation est hors danger, a précisé le médecin traitant.
Pour le moment, seul le pilote et les membres d’équipage peuvent réellement savoir jusque-là, la cause exacte de cette situation qui a fallu plonger le Pays dans les larmes.




Guerre et tueries des populations civiles dans la partie Orientale de la Rdc: La Conscience nationale saisit Tshisekedi pour la tenue d’un dialogue national

Préoccupé par la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC qui ne cesse d’endeuiller le pays depuis plus d’une décennie et aussi de l’organisation des élections en décembre 2023. Répondant également à l’appel du président de la République sur la mobilisation nationale, cette organisation citoyenne d’éveil à la solidarité et à l’unité nationale au travers un point de presse tenu le 1 décembre 2022 à Kinshasa avait estimée que la situation présente de la RDC trouvera sa solution qu’autour d’une même table qui doit réunir toutes les forces vives de la République ainsi que l’opposition et la majorité.

Soucieux de voir le Congo retrouvé la paix durable, le mouvement conscience nationale saisit officiellement Félix Antoine Tshisekedi pour lui faire part de cette proposition qui selon le président national Mathieu Luboya reste la seule voie et constitue le plan solide pour faire taire les armes dans ce coin du pays.

Concernant les élections, la conscience nationale pense que les élections précipitées et organisées en cette période ou une partie du pays est occupée par le Rwanda rendra le 4ieme cycle électoral non transparent, non apaisé et moins encore non inclusif.
Cette organisation citoyenne invite le président de la République de réunir les Congolais de tous bords autour d’une même table pour que les grandes questions de l’heure soient discutées et travers ces assises, que Félix Tshisekedi lui-même devra assurer sa modération, aboutissent à des résolutions, surtout à la production d’une déclaration commune avec des résolutions efficaces devant sortir le pays de son état actuel et permettre à la République d’organiser les élections libres apaisées et transparentes et également mettre fin à cette situation de guerre interminable en RDC.




Contrat chinois : Pour éviter tout incident diplomatique, l’IGF aurait dû approcher le ministère congolais des Affaires étrangères ! (Tribune)

La particularité du contrat sino-congolais, au regard de son contenu est d’engager, d’un côté, la République Démocratique du Congo au travers du ministère des Itpr et, de l’autre, le Groupement des Entreprises Chinoises (GEC). La Convention conclue le 22 avril 2008 est signée pour la RDC par M. Pierre Lumbi en qualité de ministre des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, et pour la partie chinoise par MM. Li ChangJin pour China Railway Group Limited et Fan JiXiang pour Sinohydro Corporation. Deux géants mondiaux en termes dinvestissements. Cette particularité est assez suffisante pour saisir la dimension politique et diplomatique de la question SICOMINES. Pour ne l’avoir fait, l’Igf-chef de service Jules Alingete a créé une situation qui ne lui est pas favorable, en dépit des soutiens qu’il peut espérer avoir en interne et en externe. En interne, il ne lui revenait pas dengager la personne du Chef de lEtat dans son interview à Top Congo fm le 20 février 2023, encore moins denjoindre Moïse Ekanga, responsable n°1 du Bureau de coordination et de suivi du programme sino-congolais (devenu Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration entre la RDC et ses Partenaires privés), à ne défendre que les intérêts de la République dans son intervention annoncée sur la même chaîne. En externe, il navait pas à répondre, avec le ton utilisé, au communiqué de lambassade de la Chine, question déviter tout incident diplomatique

 

Et pour cause ! Personne n’est dupe au sujet du bras de fer auquel se livrent les États-Unis (pour le compte de l’Occident) et la Chine autour des ressources minières congolaises, celles du sous-sol du Katanga pour être précis.
Certes, le contrat sino-congolais porte sur le cuivre et le cobalt. Mais tout le monde sent que le bras de fer entre Washington et Pékin se corse plutôt autour du lithium. On en veut pour preuve la manière on ne peut plus cavalière avec laquelle les Américains se sont imposés aux côtés des Congolais et des Zambiens, lors du dernier sommet Usa/Afrique, dans la fabrication des batteries électriques.
Au moment où il est de notoriété publique que la présence de Pékin dans l’exploitation des minerais stratégiques, dans l’aménagement des infrastructures de base, dans les BTP et dans les services (banques, assurances, Pntic…) prend de plus en plus du poids en territoire congolais mis en jachères par les Occidentaux, développer ou laisser se développer une sorte de chinophobie n’est pas productif.
Aussi, dans ses prestations, Jules Alingete a-t-il intérêt à voir et à analyser tous les contours de l’enjeu représenté par le contrat sino-congolais.
On sait, par exemple, que la Chine prépare depuis 2019 la rencontre du Président Félix Tshisekedi avec son homologue Xi Jinping. La partie chinoise reconnaît que la pandémie du Covid-19 a été pour beaucoup dans le retard enregistré à cet effet. De toutes les façons, les Chefs de l’Etat ont eu un entretien téléphonique qualifié de positif, à l’occasion du Cinquantenaire de la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays.
Qui alors, au Congo ou au monde, a intérêt à perturber, à empêcher cette rencontre davoir lieu ? On ne dira pas dire que ce sont des Chinois. Au contraire.
Si sabotage il y a, cela ne peut être que luvre des Congolais redevables aux Américains et aux Européens pour des raisons quils connaissent.
Pour peu qu’il ait fait preuve de sagesse la sensibilité de sa fonction ly oblige – Jules Alingete ne pouvait pas afficher sa suffisance, à la limite du mépris, à l’égard de la Sicomines. Il aurait pu solliciter un rapprochement avec le ministère congolais des Affaires étrangères ainsi que les ambassades de la Chine en RDC et de la RDC en Chine avec pour finalité denvisager, tant que faire se peut, la mise sur pied dune commission pour une solution à l’amiable préconisée, au demeurant, dans la convention sino-congolaise en cas de survenance de tout différend. A larticle 20.1., il est dit « Tout différend relatif à linterprétation et à lexécution de la présente Convention de Collaboration doit être réglé en priorité par des discussions amiables entre les Parties », tandis que dans larticle 20.2, la Convention déclare : « Tout différend nayant pas été réglé dans les six mois qui suivent ces discussions amiables sera, à la demande de lune des Parties, soumis à larbitrage de CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatif aux investissements) selon ses règles. La langue de larbitrage sera la langue française et la langue chinoise. En cas de conflit entre les deux langues, la langue française prévaudra ».
Après tout, en étant un service rattaché directement au Chef de l’Etat, l’Igf a aussi mission de conseil auprès de ce dernier. Car, protéger le Président de la République en ne l’impliquant pas dans toute action dérangeante, c’est aussi de sa responsabilité.
Or, là, Jules Alingete a fauté.

On ne sait toujours jamais

On imagine alors la perspective de l’arrêt brusque de la coopération sino-congolaise dans tous les domaines, et cela par solidarité avec Sicomines, présentée de façon erronée par l’IGF comme une société chinoise pendant qu’elle est chinoise et congolaise.
Peut-on un seul instant penser qu’en cette période, les occidentaux prendront facilement la relève ? Pas du tout. Sur le boulevard du 30 juin, il existe un symbole de la ” kinoiserie ” : l’hôtel qui devrait être aménagé en prévision de la conférence France-Afrique en 1990 sabotée par les puissances occidentales avec le soutien des Zaïrois. Le boycott réclamé à l’époque a eu comme conséquence l’immeuble inachevé planté aux côtés du building ex-Onatra, en diagonale de l’ex-Sozacom. 43 ans après, aucun américain, aucun européen ne le reprend pour le ramener à sa vocation première.
Terrible serait la catastrophe si la Chine venait à lâcher tout parce que Jules Alingete a oublié que la langue, petit organe soit-il dans le corps humain, a la faculté d’allumer un gros feu inextinguible…
Heureusement que dans leur prestation du lundi 21 février 2023, le ministre des Finances Nicolas Kazadi et de la Communication Patrick Muyaya, tout en soutenant la Cause congolaise, ont rejeté tout discours dindexer Pékin.
Une façon polie de préserver les relations congolo-chinoises tant il est vrai que dans la vie, on ne sait toujours jamais.
Ce nest pas une digression, mais la situation sécuritaire à lEst est en train dinterpeller les Congolais. Un vrai ami ne peut pas empêcher son ami agressé de se défendre…




Kabinda : Me André Malangu offre une borne fontaine à la population de la commune de Kabwelabwela

Un ouf de soulagement pour la population du quartier Bandaka 1, commune de Kabwelabwela, ville de Kabinda. C’est l’œuvre de Me André Malangu Muabila, Directeur de cabinet du ministre d’État en charge de l’Urbanisme et habitat.

Après avoir suivi les cris lancés par ses frères et sœurs dudit quartier, André Malangu n’a pas attendu la réaction du gouvernement ni des autorités. Il a accepté de se priver de ses besoins pour sauver cette population qui, depuis un long moment, buvait une eau très salle.
Il est à noter que ce n’est pas la première fois, qu’André Malangu réalise des telles actions dans cette ville héroïque de Kabinda. Cette borne fontaine est la cinquième depuis qu’il avait pris l’engagement de sauver la ville de Kabinda longtemps abandonnée par les soi-disant députés.
Malangu Muabila est resté attentif aux cris de ses frères et sœurs. Il a déjà remis plus de 5 moulins, plus de 20 motos, les houes et machettes, etc. Avec ces actions, la population kabindaise est très satisfaite.