Le Maroc, pilier de stabilité dans la région (M. Várhelyi)

Le Maroc est un pays phare et un pilier de stabilité dans la région, a affirmé, jeudi à Rabat, le Commissaire européen à la Politique de voisinage et à l’Élargissement, Olivér Várhelyi, qui a mis l’accent sur “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE.

Dans un contexte mondial marqué par de multiples défis, il n’est pas évident de trouver des partenaires stables comme le Maroc, d’où “l’extrême importance” du partenariat Maroc-UE, a souligné M. Várhelyi, qui s’exprimait lors d’un point de presse tenu à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le Commissaire européen, actuellement en visite de travail dans le Royaume, a précisé que la signature, ce jeudi, par le Maroc et l’UE de 5 programmes de coopération d’un montant total de 5,5 milliards de dirhams (près de 500 millions d’euros) pour appuyer les grands chantiers de réforme du Royaume, témoigne de l’engagement “direct et sérieux” de la part de l’Union envers le Maroc.
“Avec l’ensemble de nos engagements, nous changeons vraiment la nature et la profondeur de notre coopération”, s’est-il réjoui, précisant que les réformes lancées au Maroc sont des réformes ambitieuses proches des valeurs européennes.
Le Maroc est et sera un bénéficiaire majeur de l’agenda de projets de l’UE pour toute la région, a tenu à préciser M. Várhelyi, ajoutant que cet appui financier porte sur les volets social, économique, agricole, hydrique et énergétique, ce dernier étant un secteur crucial à l’échelle mondiale.
Le Royaume a le potentiel de devenir une source d’énergie non seulement pour la région mais aussi pour l’Europe, a fait savoir M. Várhelyi, ajoutant que le marché européen est prêt à recevoir de l’énergie en provenance du Maroc.
Il a également mis l’accent sur l’importance des autres domaines de coopération entre le Royaume et l’UE, dont la migration et la lutte contre les réseaux criminels.
S’agissant de la reprise des relations avec Israël, M. Várhelyi a fait part de la volonté de l’UE de participer à cette coopération, qui permettra de relever les défis majeurs auxquels se heurte la région, notamment la gestion de l’eau.
Cette coopération trilatérale, a-t-il estimé, permettra aussi de relever les défis en matière de recherche, de développement et de rapprochement entre les peuples.
Par ailleurs, le Commissaire européen a saisi cette occasion pour féliciter le Maroc pour sa sortie de la liste “grise” du Groupe d’Action Financière Internationale (GAFI), saluant la coopération maroco-européenne qui a permis d’atteindre ce résultat.
Deuxième du genre en moins d’une année, la visite de M. Várhelyi au Maroc intervient dans le contexte de la mise en œuvre de la Déclaration politique conjointe, adoptée en juin 2019, ayant institué le “Partenariat euro-marocain de Prospérité partagée” qui s’articule autour de quatre Espaces : politique et sécurité ; Économique ; valeurs ; connaissances, et deux axes horizontaux : l’Environnement et la migration.
Elle s’inscrit également dans le cadre des contacts réguliers qu’entretiennent les deux parties. Des Contacts illustrés par la récente visite au Maroc du Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité et Vice-Président de la Commission européenne, Josep Borrell, en janvier 2023, ainsi que les précédents déplacements de six autres membres du Collège des commissaires pour la seule année 2022, dont la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen.




Humiliations, insultes, cris, sexisme : Deux employées à l’entretien ménager, qui allèguent avoir été exploitées par le consul d’Algérie, réclament plus de 450 000 $ en dédommagement

« Nos clientes, en plus d’être littéralement exploitées, n’avaient droit à aucune pause et leurs arrêts de maladie furent ni plus ni moins rejetés », a écrit l’avocate Yasmina Boukossa, en 2021, dans une lettre adressée au consulat général d’Algérie à Montréal et consultée par Le Journal.

Selon deux poursuites civiles, Marisa Amaya, 65 ans, et Elida Rivera Lopez, 69 ans, deux travailleuses autonomes en entretien ménager, auraient été victimes de harcèlement psychologique, d’abus de pouvoir, d’insultes, de cris et d’humiliation de la part du consul général d’Algérie, Nourredine Meriem, et son épouse.
Elles poursuivent le gouvernement algérien et le ministère des Affaires étrangères algérien pour un total de 452 452 $ en salaire impayé, perte de salaire, dommages et intérêts. M. Meriem n’est pas personnellement visé par le recours. Les dames travaillaient pour le consulat depuis 2008 et 2014, respectivement.
Ambiance détériorée
Or, ce n’est qu’après l’entrée en poste du diplomate en 2019 que l’ambiance et les conditions de travail se seraient détériorées, jusqu’à devenir « intolérables », « toxiques », lit-on dans les documents.
Celles-ci auraient alors vu leur charge de travail augmenter considérablement en plus d’être assignées à entretenir la demeure du consul et de sa famille, allèguent les poursuites. À cet endroit, les plaignantes disent avoir subi des comportements « vexatoires » et des conditions « hostiles ».
Des objets auraient été jetés au plancher devant elles, accompagnés d’ordres de les ramasser. Et en plus de devoir tolérer des propos haineux, Mmes Amaya et Lopez auraient aussi eu à travailler blessées, selon les requêtes introductives.
« C’était un cauchemar. On ne sait pas comment on a fait pour rester », raconte Mme Amaya, en essuyant ses larmes. Elle croit que sa collègue et elle ont été perçues comme des « servantes ».
« Comme des chiens »
« L’estime de soi est tombée par terre. On sentait un nœud dans la gorge de se faire traiter comme des chiens », seconde Mme Lopez. Par ailleurs, les deux femmes allèguent également avoir fait l’objet d’un congédiement déguisé. Depuis, elles disent souffrir de symptômes dépressifs, ne se sentant pas capables de retourner travailler.
Il n’a pas été possible de joindre M. Meriem ni le gouvernement algérien, hier. Dans un document déposé au palais de justice de Montréal il y a quelques jours, l’État d’Algérie a laissé entendre qu’elle disposait d’une immunité. « En vertu de la Loi sur l’immunité des États, la République Algérienne Démocratique et Populaire est un État étranger aux fins de la loi », est-il indiqué, par la voix d’Affaires mondiales Canada.
Avec la collaboration de Michael Nguyen




Fatshi n’a pas dit la vérité et l’ONU le sait

Jimmy Kitenge, Barnabé, Momo Mulapu, Jean-Marc Kabund, Manix et tant d’autres détenus de droit commun depuis janvier 2019, dont certains ont été libérés, sont bel et bien des prisonniers politiques. John Lungila, Pero Luwara et l’ambassadeur Kikaya sont, pour leur part, des exilés politiques sous l’ère Fatshi.
L’ONU et Reporters Sans Frontières savent aussi que sous le Président Joseph Kabila, aucun journaliste n’a été contraint en exil.
Sur cette liste, il faut aussi ajouter des actes de barbarie commis par ses sbires, dont le dernier en date est présenté dans les réseaux sociaux comme la destruction méchante de la résidence de l’artiste Fally Ipupa. Alors pourquoi Fatshi a-t-il déclaré le contraire à Genève ? Devant un auditoire avisé, son action était-elle indiquée ?
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire », disait Jean Jaurès. Sur base des éléments rationnels et pertinents ci-dessus, disons courageusement que Fatshi n’a pas dit la vérité à Genève et cela n’a pas Honoré notre pays, car le bureau des droits de l’homme de l’ONU a une représentation à Kinshasa.
Pour Fally Ipupa, l’Udps ne doit pas chercher les mains des congolais qui saluent les présidents Macron, Kagame et Museveni très loin. Ils les ont en abondance au sein de l’union sacrée. Ils ont même des selfies prises avec le président Kagame Paul. Ils trouveront même dans leurs albums des photos des couples présidentiels ou des premières dames seules. Qu’ils nous laissent en paix.
Je conseille vivement aux victimes de la barbarie de la force du progrès de l’udps de porter leurs faits à la connaissance de la représentation du bureau de la CPI qui fait son monitoring. J’ai fait la même chose pour la destruction méchante de mon bureau. Le traité de Rome protège l’opposition politique pour des tels actes criminels commis dans l’espace des pays membres.
Pour finir, je salue les prisonniers politiques Jimmy Kitenge, Barnabé, Momo Mulapu, Jean-Marc Kabund Manix ainsi que tous les autres, dont les noms ne sont pas repris ici. Que Dieu leur donne la force de tenir. Qu’ils soient informés que les ténèbres ne régneront pas toujours dans la vie.

L’archange Papy Tamba,
Le Papy le plus célèbre de la RDC




Voici le programme complet des troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN

La course à la qualification pour le plus grand évènement de football sur le continent, la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, reprend officiellement ce mois avec des rencontres spectaculaires. Les nations africaines s’apprêtent à donner le meilleur d’elles-mêmes pour décrocher une place dans la compétition continentale qui se déroulera en Côte d’Ivoire l’année prochaine.
Un total de 44 nations seront en action au cours de la semaine du 22 au 28 mars. Certaines tenteront d’accroître leur avance, tandis que d’autres chercheront à regagner du terrain dans la course à la qualification.
Pour le compte de la troisième journée, le Nigeria, triple champion d’Afrique, accueille la Guinée-Bissau au stade Abiola d’Abuja, où il tentera de consolider son avance en tête du groupe A, après ses victoires sur Sao Tomé-et-Principe et la Sierra Leone.
Les Etalons du Burkina Faso, qui occupent actuellement la première place du Groupe B, recevront une équipe togolaise meurtrie, à la recherche de sa première victoire dans ces éliminatoires après sa défaite contre le Cap-Vert, suivie d’un partage des points avec Eswatini.
Toujours dans le groupe B, le Cap-Vert poursuit sa progression constante dans le football africain. Les Requins Bleus accueillent une équipe d’Eswatini qui, elle aussi, devient progressivement une menace sur le continent.
Le Cameroun, quintuple champion d’Afrique, affronte la Namibie dans le groupe C. Dans un groupe désormais à trois, en raison du forfait du Kenya, le Burundi sera au repos.
L’Égypte, qui se trouve dans une position précaire en bas du Groupe D en raison de la différence de buts, accueille le Malawi au Cairo International Stadium, tandis que la Guinée reçoit une Éthiopie en pleine confiance dans un match qui se jouera au Complexe Mohammed V de Casablanca, au Maroc.
Dans le Groupe E, le Ghana accueillera l’Angola, qui est à égalité de points avec les Black Stars et qui cherchera à créer la surprise au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi.

Le tout nouveau stade Nelson Mandela d’Alger, capitale de l’Algérie, accueillera le Niger, deuxième du Groupe F, dans une rencontre qui promet d’être passionnante. Les Cranes ougandais tenteront de sortir de la zone dangereuse en accueillant la Tanzanie dans un match qui se jouera au stade égyptien du Canal de Suez à Ismaïlia.
Dans le Groupe J, une bataille nord-africaine s’annonce. La Tunisie, leader du groupe, se rend en Libye pour une rencontre qui s’annonce difficile entre les deux équipes au stade des Martyrs de Benina.
Dans le Groupe K, le Liberia affronte l’Afrique du Sud dans un match à gagner impérativement pour les deux équipes qui ont perdu contre le Maroc, leader du groupe. Les deux équipes sont conscientes qu’une victoire leur donne de fortes chances de terminer à la deuxième place du groupe, ce qui leur assure un billet pour la Côte d’Ivoire.
Pour conclure ce tour de qualification, le Sénégal, champion d’Afrique en titre, tentera de maintenir son record de victoires dans le groupe L en affrontant le Mozambique au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio à Dakar.
La quatrième journée des éliminatoires aura lieu dans la foulée.




Ministère du Plan : Me Guy Loando appelle les membres du cabinet à l’assiduité au travail

Assumant l’intérim du ministre d’Etat du Plan, Me Guy Loando, ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire a effectué ce jeudi une visite de travail dans ce ministère pour échanger avec les membres du cabinet.


Après un entretien avec la Coordinatrice de l’équipe, Me Guy Loando Mboyo a visité tour à tour les différents services avant de réunir tous les membres du cabinet du Plan pour une brève séance de travail.
Occasion pour le ministre d’État de remercier le Chef de l’État pour la mission lui confiée et la confiance lui témoignée.
Il a, par la suite, appelé les membres du cabinet à l’assiduité au travail, tout en leur exhortant de garder un climat de paix qui y règne déjà.
Enfin, le Me Guy Loando Mboyo les a rassurés de sa disponibilité pour accompagner le Ministère du Plan dans l’accomplissement de sa mission.




Au cours de l’émission ‘Maloba na base’ sur la Rtga: Caroline Pindi Norah, plaide pour l’encadrement des Malewa

Quoi de mieux pour l’émission “Maloba na base » (Parole à la base) que d’entamer le mois de mars, mois dédié à la femme et par ricochet à la famille, que de donner la parole à une grande dame et mère de famille, de surcroit champion de lutte contre les violences domestiques ? Pour sa livraison du mercredi 1er mars 2023, le studio bleu de la Rtga, pour l’émission Parole à la base a été honorée de la visite de la responsable Rdc de G100 en charge de lutte contre les violences domestiques, le groupe des 100 femmes influentes à travers le monde, à savoir Caroline Pindi Norah. Le thème choisi pour l’émission était : “L’impact du recours au Malewa: solution ou source des problèmes en famille? Comment en tirer le meilleur parti” En lingala : “Momesano ya kolia malewa, libaku to lisungi po na libota. Lolenge malamu ya kosala”.

Il s’observe de plus à plus à Kinshasa, dans la capitale congolaise, pour des contraintes de la vie modernes, que des familles ne partagent plus régulièrement des repas communs. Contraint de quitter le foyer, chacun selon son horaire propre, hors domicile. L’on est dans l’obligation de recourir à d’autres cadres la restauration pour combler ses besoins physiologiques. Les mieux connus sont ces restaurants de fortunes mieux connus sous le nom de ‘Malewa’.
Les étudiants dans des universités et autres instituts supérieurs, les travailleurs dans l’administration publique et même les ouvriers d’usines, pendant la pause à midi et parfois même très top avant d’entamer leurs journées de travail, chacun en ce qui le concerne, recourt au Malewa pour s’alimenter. Ceci constitue donc une solution pour satisfaire les besoins physiologiques.
Toutefois, comme la relève la responsable G100 de lutte contre les violences domestiques, Caroline Pindi Norah, ” le recours aux Malewa, doit être un palliatif et non la règle car, pour la paix des ménages, le dialogue est capital et les repas en famille constituent des occasions uniques de dialogues”.
La rupture du dialogue dans la famille est donc la voie royale pour la dislocation de la famille, la famille étant la cellule de base de la société, des répercussions finirons par secouer toute la nation.
En outre, l’adduction aux Malewa peut faire que les tenants des Malewa finissent par jouer d’autres rôles que celui du ‘client’ (ou souvent de la cliente). “Il n’est pas rare que des relations extra- conjugales naissent en force des fréquentations régulières”, prévient Caroline Pindi qui est également présidente de l’ONG Mille et un espoir (MIES) qui milite pour la protection des personnes vulnérables principalement les femmes et les enfants.
Toutefois, loin de faire du féminisme radical, MIES milite plutôt pour l’harmonie et la paix domestique pour tous les membres du foyers, époux, épouse, enfants, parents et personnel domestique, tous ceux qui constitue la maisonnée.
De ce fait, conformément aux us et coutumes du pays, il revient premièrement à l’épouse de veiller à la bonne restauration du ménage. Ne pas s’assumer, “contraignant ainsi les membres du foyer à recourir au Malewa, peut aussi être considérer comme une violence domestique faite au mari ainsi qu’aux autres membres de la maisonnée”, a souligné la représente RDC de G100 sur les antennes de ‘Maloba n’a base’ de la Rtga.

Malewa, comment en tirer le meilleur parti ?
Comme l’on a eu à le préciser ci-haut, les contraintes du mode de vie citadin, obligent à recourir aux repas en dehors du cadre familial dont les ‘Malewa’. Étant devenus un besoin pour satisfaire les besoins physiologiques, les Malewa sont devenus également ‘business’. Vus sous cet angle, la Présidente de mille et un espoir qui prône également l’autonomisation de la femme, Caroline Pindi Norah suggère aux tenants des Malewa “de s’investir consciencieusement et avec responsabilité pour la réussite de leur petite entreprise”.
Elle n’a pas non plus manqué de lancer l’appel aux autorités civiles pour qu’ils encadrent au mieux ces Cheffes d’entreprises, car “beaucoup d’entre elles scolarisent leurs enfants grâce à leur Malewa et il y a même certaines qui roulent carrosses. Il importe donc de les former en matière de gestion et d’éducation financière “, Conseille Norah.
L’émission étant interactive, Béthel, une auditrice de l’émission interviendra en ligne pour fustiger “des tracasseries certains agents dits de l’ordre qui, dérapant de leur devoir de faire appliquer l’opération coup de poing initiée par l’hôtel de ville de Kinshasa, se permettent de renverser les marmites de nourritures s’ils ne se servent à volonté sans payer”.
Et Béthel de conseiller aux tenanciers de Malawa de “veiller scrupuleusement à l’hygiène dans leurs préparations et d’éviter de revendre les invendus d’aliments après la pasteurisation par chauffage, ce qui occasionne des indigestions”.
Il sied de souligner que les recettes typiques de la gastronomie congolaise ne sont proposées que dans des Malewa de ce fait, “protéger les Malewa, c’est également protéger notre gastronomie il est donc important que le constituant vote des lois en faveur de ces petites entreprises qui ne constituent pas seulement source de revenus pour la famille et concourent à l’autonomisation de la femme mais également un moyen de préserver le patrimoine gastronomique nationale”, conclu Caroline Pindi Norah qui, nous le lui souhaitons pourra être membre du Parlement dans la mandature qui sera issue des élections législatives de 2023.

Willy Makumi Motosia




Arrivée du président français en Rdc: Gilbert Kabanda et Bruno Aubert échangent sur les questions sécuritaires à évoquer avec le chef des armées de la France

Emmanuel Macron à Kinshasa. Le compte à rebours est déjà enclenché sur l’arrivée du président français. Les préparatifs vont bon train. Le Chef de l’État français sera accompagné dans sa délégation de plusieurs de ses ministres. Le chef des armées sera également dans sa suite.

Voilà l’objet de l’échange entre l’ambassadeur de France et le ministre de la Défense nationale et anciens combattants de la RDC. Dans ce cadre, les deux personnalités ont évoqué plusieurs points à inscrire à l’ordre du jour.
Des entretiens entre le chef des armées français et le numéro de la défense nationale. Il y aura suffisamment de la matière, tant les sujets à aborder sont très nombreux, comme évidemment dans les circonstances actuelles la guerre à l’Est de la RDC, victime de l’agression du Rwanda avec ses supplétifs le M23, ainsi que le précise le diplomate français, Bruno Aubert.
Ainsi Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga se dit déjà heureux de rencontrer le Chef des armées françaises. Car pour lui, sa visite à Kinshasa tombe à point nommé au regard du contexte de la guerre de l’Est avec ces affres multiformes causées sur des millions de population congolaise meurtrie dans leur chair.
Au cours de ce face-à-face avec son homologue français, l’opportunité sera propice. Au ministre de la Défense nationale Kabanda de solliciter l’appui multiforme de la France en matière de défense. D’où sa demande d’inscrire également à l’ordre du jour certains points saillants à ses yeux comme au regard de la longue expérience française son appui à la mise en œuvre de la nouvelle politique de défense nationale congolaise dès sa phase pilote.
Toujours aux yeux du patron de la Défense nationale, l’appui également de l’expertise de l’Armée française en la mise en chantier au Congo même de l’industrie militaire congolaise. D’après lui, rien ne sera laissé au hasard pendant ces pourparlers. S’agissant des autres besoins essentiels, comme la formation de la troupe et des cadres militaires des FARDC. D’ores et déjà, Gilbert Kabanda souhaite la bienvenue à Kinshasa à son homologue français en vue des échanges fructueux et aux fins des résultats concrets.

BM




En partenariat avec UNFPA: La fondation « Briser le silence » de Jeanine Mabunda offre de nouvelles latrines au lycée Motema Mpiko

Un jour pas comme les autres pour l’un des meilleurs lycées de la capitale Congolaise. Ses 1320 élèves qui avaient avec leurs besoins naturels pendant les heures de cours peuvent pousser un ouf de soulagement. Elles ont droit à des nouvelles latrines modernes inaugurées ce jeudi 02 mars 2023 soit une année exactement après le passage de Mme Mabunda dans ce lycée.

Cette réalisation est le fruit d’un partenariat entre la fondation « Briser le silence » et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA). Dans son mot de remerciement, la préfet de Motema Mpiko a dit toute sa joie de voir enfin ce projet aboutir pour soulager ces milliers de filles dont la santé était menacée à la suite de mauvaises latrines.
Les élèves, principales bénéficiaires de ce projet qui a coûté plus de 70 mille dollars américains, ont exprimé toute leur gratitude à Jeanine Mabunda, tout en détaillant d’autres difficultés auxquelles l’école est confrontée.
Prenant la parole, la marraine de la fondation « Briser le silence » a dit toute sa satisfaction de voir ce projet se matérialiser aujourd’hui pour la santé et le bien-être de la jeune fille. Elle a exprimé son désir de voir la jeune fille congolaise occuper des hautes fonctions demain et servir la Rdc, notre pays.
La fille doit croire en ses potentialités et s’affirmer dans la société. Jeanine Mabunda a salué le partenariat agissant entre la fondation BLS et UNFPA matérialisé par cet ouvrage. Elle en appelle à l’implication de tous les Congolais dans la restauration de l’éducation au-delà de divergences politiques, religieuses et tribales.




Les États-Unis offrent 5 millions de dollars à quiconque fournira des informations sur le leader de Daesch-RDC Seka Musa Baluku

Le programme de Récompenses pour la justice (RFJ) du Département d’État des États-Unis, qui est géré par le Service de sécurité diplomatique, offre une récompense d’un maximum de $5 millions pour toute information pouvant mener à l’identification ou la localisation du leader de Daesch-RDC, Seka Musa Baluku.

Sous le leadership de Seka Musa Baluku, Daesch-RDC a fait preuve de violence brutale contre des citoyens congolais et les forces militaires régionales dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la RDC. Daesch-RDC, aussi connu sous les noms des Forces démocratiques alliées (ADF) et Madina à Tauheed Wau Mujahedeen, entre autres noms, a tué plus de 849 civils pendant la seule année 2020, selon le Conseil de sécurité des Nations unies. Sous le commandement de Baluku, cette organisation continue de cibler, de tuer, de mutiler, de violer et de commettre d’autres actes de violence sexuelle et pratique des enlèvements de civils, y compris d’enfants. Le groupe recrute aussi et utilise des enfants pendant les attaques et les contraints au travail forcé dans le territoire de Beni en RDC.
En mars 2021, le département d’État a désigné Baluku comme Terroriste mondial expressément désigné (SDGT). En même temps, le département d’État a aussi désigné Daesch-RDC comme Organisation terroriste étrangère et SDGT.
À la suite de ces désignations, entre autres conséquences, tous les avoirs et les intérêts immobiliers des personnes désignées qui sont soumis à la juridiction des Etats-Unis sont bloqués et il est généralement interdit aux citoyens américains d’effectuer des transactions avec elles. Les institutions financières étrangères qui effectuent ou facilitent sciemment quelque transaction importante que ce soit au nom de Baluku ou de Daesch-RDC pourraient faire l’objet de sanctions américaines relatives aux comptes de correspondant ou aux comptes de passage. En outre, cela constitue un crime de fournir délibérément un appui matériel ou des ressources à Daesch-RDC ou d’essayer de faire cela ou de conspirer dans le même but.
Les ADF ont précédemment été sanctionnés par le département du Trésor des États-Unis et les Nations unies dans le cadre du régime de sanctions pour la RDC du Conseil de sécurité des Nations unies en 2014 pour leur violence et leurs atrocités. Le département du Trésor des États-Unis a aussi sanctionné Baluku et cinq autres membres des ADF en 2019 dans le cadre du Programme mondial de sanctions Magnitsky, pour le rôle qu’ils ont joué dans de sérieuses violations de droits de l’homme. En 2020, l’ONU a désigné Baluku pour l’imposition de sanctions supplémentaires dans la cadre de son programme de sanctions pour la RDC.
Nous encourageons quiconque détient des informations sur Seka Musa Baluku à contacter RFJ par l’entremise de Signal, Telegram ou WhatsApp au +1-202-702-7843. Toutes les informations seront préservées sous le sceau de stricte confidentialité. La relocalisation peut être disponible. Veuillez trouver davantage d’informations sur cette offre de récompense sur le site de Récompenses pour la justice www.rewardsforjustice.net.
Depuis sa création en 1984, ce programme a déboursé plus de $250 millions en faveur de plus de 125 personnes à travers le monde, lesquelles ont fourni des informations exploitables ayant aidé à résoudre des menaces envers la sécurité nationale des États-Unis. Veuillez nous suivre sur Twitter à https://twitter.com/RFJ_USA.




Sama Lukonde participe au sommet sur les forêts du Bassin du Congo coorganisé par le Gabon et la France

Arrivé à 12h30 à l’aéroport Léon Mba de Libreville, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est accueilli par son homologue gabonais Alain-Claude Bilie – By- Nze.


Après le passage des troupes d’honneur officiel et salutations à la délégation congolaise, hommes et femmes qui ont bravé le soleil depuis très tôt le matin pour l’accueillir au sortir de l’aéroport, le Premier Ministre a été conduit à la présidence de la République du Gabon, cadre où va se dérouler le sommet sur les forêts du Bassin du Congo.
Ce sommet est un véritable cadre où le Chef du Gouvernement congolais va, au nom du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, faire un discours sur le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la conservation des ressources naturelles et la biodiversité du Bassin du Congo, dénommé “One Forest summit “.
Pour la RDC, conformément à la Déclaration de Yangambi, il doit être accordé à la préservation des forêts du Bassin du Congo une place importante pour sa contribution à l’équilibre climatique mondial et ses services écosystémiques offerts à l’humanité dont les bénéfices ne sont plus à démontrer.
Le sommet de Libreville veut mettre en application les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).
Coorganisé par le Gabon et la France, ce sommet vise aussi à améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique.
Deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie, le Bassin du Congo est étendu sur une superficie de 220 millions d’hectares de forêts répartis à travers plusieurs pays, dont la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée Équatoriale.