Allocution de l’Ambassadeur Dai Bing lors de la réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la MONUSCO

Je remercie la Représentante spéciale Bintou Keita de son exposé. Je remercie également les Représentants permanents de la France et du Gabon de leurs exposés sur la visite du Conseil. Je salue la présence des représentants permanents de la RDC, du Rwanda et du Burundi à la réunion.

Depuis un certain temps déjà, le gouvernement de la RDC a déployé des efforts actifs pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité, lutter contre les groupes armés, promouvoir le développement économique et préparer les élections générales. Cependant, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC continue de se détériorer, exacerbant la crise humanitaire. Le Conseil a envoyé une mission en RDC ce mois-ci pour approfondir sa compréhension de la situation sur le terrain et écouter les opinions et les attentes des personnes de tous horizons en RDC. La Chine apprécie le gouvernement de la RDC et la MONUSCO pour le travail qu’ils ont accompli en accueillant la consultation et soutient la publication d’un PRST à la lumière de la visite. Je voudrais souligner les points suivants.

Premièrement, le cessez-le-feu et la cessation de la violence sont des priorités absolues. La poursuite des attaques des groupes armés dans l’est de la RDC pourrait aggraver la situation sécuritaire dans ce pays. Avec l’aide de l’Union africaine et de pays de la région tels que l’Angola, le M23 a annoncé début mars son accord de cessez-le-feu et de dialogue. La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées. Récemment, le gouvernement de la RDC a lancé un programme de DDR couvrant 6 000 personnes dans les trois provinces de l’est de la RDC. La Chine s’attend à ce que les plans pertinents de DDR et de participation des groupes armés aux dialogues créent des conditions favorables.

Deuxièmement, les organisations régionales devraient être encouragées à jouer un rôle important. Nous nous félicitons des récents sommets de l’UA et de la Communauté de l’Afrique de l’Est sur l’est de la RDC. Nous saluons les efforts de médiation actifs déployés par les dirigeants du Kenya, de l’Angola et du Burundi pour désamorcer la situation. Nous espérons que les processus de Nairobi et de Luanda continueront de jouer un rôle important. Cette année marque le 10ème anniversaire de la signature de l’Accord-cadre de coopération pour la paix et la sécurité pour la RDC et la région des Grands Lacs. Nous espérons que les pays de la région résumeront leurs expériences, redynamiseront cet important processus et s’engageront à résoudre les différends par le dialogue et la consultation pour construire un avenir commun. La Chine encourage le Bureau de l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs et la MONUSCO à appuyer conjointement les efforts régionaux de bons offices. La CAE et l’Angola mènent des opérations de maintien de la paix et de sécurité en RDC. Toutes les parties doivent se coordonner pour créer une synergie.

Troisièmement, la MONUSCO devrait être soutenue dans la fourniture d’une assistance ciblée. Le Représentant spécial Keita dirige la MONUSCO pour surmonter les difficultés et mettre activement en œuvre les mandats, et a accompli un travail important en menant des patrouilles conjointes, en soutenant la RSS, en faisant progresser le DDR et en soutenant les préparatifs des élections générales. Dans les circonstances actuelles, la MONUSCO devrait s’acquitter sérieusement de ses mandats fondamentaux en matière de protection des civils, de soutien à la construction d’institutions gouvernementales et de DDR en RDC. La MONUSCO, le gouvernement de la RDC et tous les secteurs de la société doivent renforcer les communications, renforcer la confiance mutuelle et assurer le bon déroulement des opérations de maintien de la paix. Le Secrétaire général présentera un rapport au Conseil en juillet sur la reconfiguration du personnel en uniforme par la MONUSCO. La Chine plaide pour qu’elle écoute les opinions des pays concernés afin de faire avancer le retrait de manière responsable.

Quatrièmement, la communauté internationale doit appuyer vigoureusement les interventions humanitaires. L’aggravation de la situation dans l’est de la RDC a déplacé six millions de personnes, ce qui a entraîné d’énormes besoins humanitaires. La communauté internationale doit fournir des ressources adéquates pour le plan de réponse humanitaire de la RDC. Les agences compétentes des Nations Unies et le gouvernement de la RDC devraient travailler ensemble pour maximiser les avantages de leurs évaluations humanitaires et assurer la livraison sûre et fluide des fournitures. Tout en répondant aux besoins humanitaires à court terme, nous devons également aider la RDC à renforcer sa capacité de développement indépendant en fonction de ses besoins réels. La Chine adhère au respect mutuel, aux avantages mutuels et aux résultats gagnant-gagnant dans sa coopération avec la RDC, et soutient la RDC dans la transformation de son avantage en matière de ressources en avantage de développement. Le projet de coopération Chine-RDC a obtenu des résultats remarquables en soutenant le développement industriel local, en développant l’emploi et en améliorant les moyens de subsistance de la population, et a été salué par le gouvernement et le peuple de la RDC. La Chine souhaite travailler avec la communauté internationale pour apporter davantage de contributions à la paix et au développement de la RDC.

Je vous remercie, Monsieur le Président.




La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées (Ambassadeur Dai Bing)

Dans son allocution lors de la réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la MONUSCO, l’Ambassadeur Dai Bing a indiqué que le cessez-le-feu et la cessation de la violence sont des priorités absolues. La poursuite des attaques des groupes armés dans l’est de la RDC pourrait aggraver la situation sécuritaire dans ce pays. Avec l’aide de l’Union africaine et de pays de la région tels que l’Angola, le M23 a annoncé début mars son accord de cessez-le-feu et de dialogue. « La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées », insiste-t-il, avant de préciser que récemment, le gouvernement de la RDC a lancé un programme de DDR couvrant 6 000 personnes dans les trois provinces de l’est de la RDC. La Chine s’attend à ce que les plans pertinents de DDR et de participation des groupes armés aux dialogues créent des conditions favorables.

Selon l’Ambassadeur Dai Bing, la communauté internationale doit appuyer vigoureusement les interventions humanitaires. L’aggravation de la situation dans l’est de la RDC a déplacé six millions de personnes, ce qui a entraîné d’énormes besoins humanitaires. La communauté internationale doit fournir des ressources adéquates pour le plan de réponse humanitaire de la RDC. Les agences compétentes des Nations Unies et le gouvernement de la RDC devraient travailler ensemble pour maximiser les avantages de leurs évaluations humanitaires et assurer la livraison sûre et fluide des fournitures.

Tout en répondant aux besoins humanitaires à court terme, nous devons également aider la RDC à renforcer sa capacité de développement indépendant en fonction de ses besoins réels. La Chine adhère au respect mutuel, aux avantages mutuels et aux résultats gagnant-gagnant dans sa coopération avec la RDC, et soutient la RDC dans la transformation de son avantage en matière de ressources en avantage de développement. Le projet de coopération Chine-RDC a obtenu des résultats remarquables en soutenant le développement industriel local, en développant l’emploi et en améliorant les moyens de subsistance de la population, et a été salué par le gouvernement et le peuple de la RDC. La Chine souhaite travailler avec la communauté internationale pour apporter davantage de contributions à la paix et au développement de la RDC.

 

Allocution de l’Ambassadeur Dai Bing lors de la réunion d’information du Conseil de




Après la remise et reprise avec Didier Mazenga: Christophe Lutundula nouveau président du Comité de pilotage des IXes Jeux de la Francophonie  

La salle de réunion du ministère des affaires étrangères a servi de cadre ce vendredi 31 mars à la cérémonie de remise et reprise entre le Ministre de l’intégration régionale sortant et le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie entrant.

Avec la publication de la nouvelle équipe gouvernementale et les réaménagements faits, la francophonie est désormais rattachée au Ministère des Affaires étrangères, ce qui justifie cette cérémonie entre Didier Mazenga jadis Ministre de l’intégration régionale et francophonie avec Christophe Lutundula Apala le désormais Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie.

Le Ministre Mazenga a félicité son successeur à la francophonie, tout en lui souhaitant un fructueux mandat. Évoquant les Jeux de la Francophonie, il a parlé de l’état actuel des préparatifs en attirant l’attention de son successeur sur les défis actuels notamment les travaux de construction des infrastructures.

« En tant que Ministre en charge de la francophonie, vous êtes désormais le président du Comité de Pilotage qui regroupe tous les ministères sectoriels.

Les préparatifs évoluent normalement et nous avons déjà enregistré plus de 5000 participants. Les défis sont énormes avec notamment les infrastructures » a souligné le Ministre Mazenga. Il a aussi rappelé la nécessité de tout mettre en œuvre pour réussir ces Jeux, pour matérialiser le vœu du Président de la République et redorer l’image du pays.

Pour sa part, M. Christophe Lutundula a promis de tout mettre en œuvre pour réussir ce pari tout en appelant les parties impliquées à prendre conscience de ce défi en tant que plus grand pays francophone.

Le Directeur national des IXes Jeux de la Francophonie M. Isidore Kwandja a pris part à cette cérémonie accompagné de ses adjoints.




Chérubin Okende : « L’annonce de la candidature de Katumbi crée des cauchemars » 

Proposition de la dite Tshani, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui se dit visé par cette initiative a donné de la voix. Son porte-parole, le ministre honoraire Chérubin Okende, s’adressant à la jeunesse du parti lors d’un atelier de formation, a affirmé que cette proposition de loi, au-delà d’être un plagiat de la loi ivoirienne sur l’ivoirité est une loi raciste et discriminatoire qui peut diviser le pays. Si l’Assemblée nationale persiste et adopte cette proposition, le peuple devra se mobiliser, conformément à l’article 64 de la constitution, pour barrer la route à cette forfaiture, a dit Chérubin Okende

 

« Cette initiative est discriminatoire, ségrégationniste et raciste. Je me rappelle en son temps lorsque Léon Kengo wa Dondo devait s’exprimer …, est-ce que le péché devra être le métis de couleur blanche ? Il y a aussi les métis de couleur noire ! », fait observer Chérubin Okende.

Et d’insister que cette loi viole les dispositions de la constitution, de même que certaines conventions internationales. Pourquoi on cherche à écarter Moïse Katumbi ? Seront-elles encore des élections inclusives ? La vérité est qu’ils ont encore peur du leadership de Moise Katumbi. Ils ont annoncé que le pouvoir actuel avait un bilan, une vision, la capacité de convaincre le peuple, …

« Au-delà de la planification de la fraude électorale, vous voyez comment le processus est chaotique ! L’annonce de la candidature de Katumbi crée des cauchemars. Vous devez dire au peuple que c’est à cause de ce cauchemar qu’ils multiplient les raisons », dit-il.

Chérubin Okende n’a pas manqué d’évoquer l’article 219 de la constitution qui interdit la révision constitutionnelle pendant le temps de siège. La réception de la proposition de loi pendant le temps de siège montre les enjeux. Pendant que les mêmes conditions qui ont prévalu à l’institution de l’état de siège, on risque de faire semblant et dire qu’on a levé l’état de siège. La tentative est de modifier la constitution pour adapter les dispositions de la constitution à leur forfaiture. « Les Congolais doivent ouvrir l’œil », martèle Chérubin Okende.




J’assume ! (Tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, président national de CDR)

Dans une de mes dernières tribunes, j’affirmais qu’organiser les élections à n’importe quel prix dans les circonstances actuelles reviendrait à avaliser la balkanisation en cours au Kivu et en progression dans le reste du Pays.

En conséquence, l’intérêt supérieur de la Nation exige de suspendre le processus électoral pendant un certain temps en vue de permettre aux Autorités nationales de consacrer autant que possible les ressources financières de la République pour bouter les agresseurs en dehors du Pays et rétablir une paix durable par la force des Armes, gage de tout dialogue national crédible et constructif.

 

Il se trouve certainement des voix pour compter sur les élections pour rétablir la cohésion nationale face aux agresseurs.

Illusion dangereuse et fatale car seules les élections ne pourront aboutir à ce résultat que tout congolais espère.

 

Autant qui veut la paix prépare la guerre, autant qui veut rétablir l’intégrité territoriale menacée par les convoitises insatiables des Etats voisins et consorts doit compter d’abord sur la force dissuasive de sa propre armée renforcée éventuellement par l’appui des forces armées des Etats amis dans le cadre d’une coopération bilatérale.

Car, le propre de toute organisation comprenant deux Etats membres qui se battent est de favoriser plutôt le dialogue et l’issue diplomatique.

 

J’assume donc en toute connaissance de cause la proposition de privilégier la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections.

Si la Corée du Nord n’envahit pas la Corée du Sud c’est en raison de la capacité de riposte et de destruction des troupes Sud coréennes.

De même si la Chine n’envahit pas Taiwan, c’est probablement pour les mêmes raisons.

Si l’Algérie ne pousse pas jusqu’à attaquer le Maroc pour la cause du Sahara qu’elle soutient c’est aussi pour les mêmes raisons.

 

Donc, pour espérer établir une paix durable et crédible à nos frontières, la République Démocratique du Congo doit assumer toutes les conséquences de cette thèse. Sinon la paix conclue dans des conditions de faiblesse ne serait qu’une période précaire que les agresseurs pourraient briser à leur guise et à tout moment.

 

Il est donc temps que le Président TSHISEKEDI revête son uniforme de Commandant Suprême et que la toge cède la place aux armes pour ne pas devoir se présenter aux tables des négociations comme à Canossa.

 

J’assume !!

 

Fait à Kinshasa, le 31/03/2023

 

 

 

 

 

 

 

 




Dans une tribune intitulée : « J’assume » :  Atundu privilégie la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections

A plus de 70 ans, André-Alain Atundu qui vient d’adhérer à l’union sacrée, parce que la nation congolaise est menacée de disparition, n’est pas du genre à se dédire. Le PCA honoraire de la Snel SA a, dans une de ses dernières tribunes, affirmé qu’organiser les élections à n’importe quel prix dans les circonstances actuelles reviendrait à avaliser la balkanisation en cours au Kivu et en progression dans le reste du pays. Dans la présente tribune, la position du président national de CDR n’a pas évolué d’un centimètre. Il assume donc en toute connaissance de cause la proposition de privilégier la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections. A l’en croire, autant qui veut la paix prépare la guerre, autant qui veut rétablir l’intégrité territoriale menacée par les convoitises insatiables des Etats voisins et consorts doit compter d’abord sur la force dissuasive de sa propre armée renforcée éventuellement par l’appui des forces armées des Etats amis dans le cadre d’une coopération bilatérale.

J’assume !

Dans une de mes dernières tribunes, j’affirmais qu’organiser les élections à n’importe quel prix dans les circonstances actuelles reviendrait à avaliser la balkanisation en cours au Kivu et en progression dans le reste du Pays.

 

En conséquence, l’intérêt supérieur de la Nation exige de suspendre le processus électoral pendant un certain temps en vue de permettre aux Autorités nationales de consacrer autant que possible les ressources financières de la République pour bouter les agresseurs en dehors du Pays et rétablir une paix durable par la force des Armes, gage de tout dialogue national crédible et constructif.

 

Il se trouve certainement des voix pour compter sur les élections pour rétablir la cohésion nationale face aux agresseurs.

Illusion dangereuse et fatale car seules les élections ne pourront aboutir à ce résultat que tout congolais espère.

 

Autant qui veut la paix prépare la guerre, autant qui veut rétablir l’intégrité territoriale menacée par les convoitises insatiables des Etats voisins et consorts doit compter d’abord sur la force dissuasive de sa propre armée renforcée éventuellement par l’appui des forces armées des Etats amis dans le cadre d’une coopération bilatérale.

Car, le propre de toute organisation comprenant deux Etats membres qui se battent est de favoriser plutôt le dialogue et l’issue diplomatique.

 

J’assume donc en toute connaissance de cause la proposition de privilégier la conquête de l’intégrité territoriale pour une paix crédible et durable avant les élections.

Si la Corée du Nord n’envahit pas la Corée du Sud c’est en raison de la capacité de riposte et de destruction des troupes Sud coréennes.

De même si la Chine n’envahit pas Taiwan, c’est probablement pour les mêmes raisons.

Si l’Algérie ne pousse pas jusqu’à attaquer le Maroc pour la cause du Sahara qu’elle soutient c’est aussi pour les mêmes raisons.

 

Donc, pour espérer établir une paix durable et crédible à nos frontières, la République Démocratique du Congo doit assumer toutes les conséquences de cette thèse. Sinon la paix conclue dans des conditions de faiblesse ne serait qu’une période précaire que les agresseurs pourraient briser à leur guise et à tout moment.

 

Il est donc temps que le Président TSHISEKEDI revête son uniforme de Commandant Suprême et que la toge cède la place aux armes pour ne pas devoir se présenter aux tables des négociations comme à Canossa.

 

J’assume !!

 

         Fait à Kinshasa, le 31/03/2023

  Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

              Président National de CDR

 

 

 




CAN 2023 : Voici les dates de la phase finale ! (Officiel)

A un peu moins d’un an du coup d’envoi de la compétition, la Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les dates de la CAN 2023, qui se disputera début 2024 en Côte d’Ivoire.

Quelques jours après le déroulement des 3e et 4e journées des éliminatoires et après plusieurs visites d’inspection au pays des Eléphants, la CAF a fait savoir que la 34e édition de la compétition phare en Afrique aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024. L’instance a précisé que le stade Alassane Ouattara d’Ebimpe à Abidjan (60 000 places) accueillera le match d’ouverture.

Six stades utilisés

Le tournoi se déroulera également dans les stades de Bouaké (centre, 40 000 places), Yamoussoukro (centre, 20 000 places), San Pedro (sud-ouest, 20 000 places), Korhogo (nord, 20 000 places) et l’historique Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (33 000 places). Au total 24 sélections participeront à cette édition, dont 7 qualifiés sont déjà connus : la Côte d’Ivoire (pays-hôte), le Sénégal (tenant du titre), le Maroc, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso et la Tunisie.

Pour rappel, la CAN devait initialement se dérouler en juin/juillet 2023 mais la CAF a décidé en juillet 2022 de la reporter à début 2024 afin qu’elle ne coïncide pas avec la saison des pluies en Côte d’Ivoire. « Sur la base des premières estimations, la CAF prévoit des audiences télévisées et des fréquentations de stade record pour la CAN TotalEnergies 2023 », a indiqué l’instance panafricaine en se réjouissant d’un «intérêt sans précédent [qui] se dessine de la part des détenteurs de licences de droits médias mondiaux».




Elim Can 2023 : La Fédération Mauritanienne essaie de calmer le jeu!

Suite au match nul contre la RD Congo (1-1) mardi dans les éliminatoires de la CAN 2023, la Mauritanie a été prise pour cible.
En effet, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’arbitrage du Tunisien Selmi Sadok, jugé défavorable aux Congolais, avec notamment l’expulsion controversée de Cédric Bakambu au retour des vestiaires alors que les Léopards auraient pu bénéficier d’un coup-franc dans la surface adverse. Au-delà des coups de gueule des joueurs de la RDC, le consultant de Canal+ Afrique, Guy Demel, est allé encore plus loin en sous-entendant jeudi que l’arbitre a peut-être été corrompu. « Quand je vois un joueur prendre un tacle devant l’arbitre de touche, et ce dernier qui regarde et attend que l’arbitre central siffle avant de lever son drapeau, je suis désolé, pour moi, il y’a suspicion. Pour moi, ce n’est pas qu’un manque de compétence », a dénoncé l’ancien international ivoirien.
La Mauritanie menace de saisir la justice
Ces « propos choquants et diffamatoires » et ces « insinuations à peine voilées, d’une extrême gravité » ont représenté la goutte de trop pour la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) qui a riposté ce vendredi à travers un long communiqué qui défend son intégrité et s’en prend principalement à Canal+ Afrique. « Cet extrait (de Guy Demel, ndlr), largement relayé sur les réseaux sociaux, vient s’ajouter à d’autres allégations proférées de manière allusive au cours de l’émission et qui soutiendraient que la Mauritanie aurait pu exercer, à travers des ‘hauts placés’, une pression sur les arbitres de la partie. Avec ces mots, les consultants de l’émission ‘Les Grandes Bouches’ associent le nom de la Mauritanie à des actes d’une extrême gravité et mettent en cause l’intégrité de ses représentants, sans aucun élément de preuve », s’indigent les Mourabitounes.
« Ces insinuations, dénuées de tout fondement, portent atteinte à l’honneur et à la renommée de la Mauritanie, de manière générale, et de sa Fédération, en particulier, dont les missions intègrent, entre autres, la sauvegarde des valeurs du sport. Face à cette attaque à la fois grave, injustifiée et injuste des consultants de l’émission ‘Les Grandes Bouches’, la FFRIM se réserve le droit de porter l’affaire, dans les prochains jours, devant les juridictions compétentes » met en garde l’instance. « D’un autre côté, la FFRIM exprime ses profonds regrets et sa vive indignation face à la partialité des commentateurs de la chaîne Canal+ Sport Afrique, manifestée tout au long des deux rencontres face à la RD Congo, surtout, les propos insultants proférés à l’encontre des joueurs mauritaniens lors du match retour disputé le 28 mars à Nouakchott, les qualifiant de ‘malades’, alors qu’ils tentaient de séparer un joueur congolais de l’arbitre, une action loin d’être anodine dans le football. »
L’arbitrage du match aller pointé du doigt
Les Mauritaniens estiment par ailleurs que l’arbitrage n’avait pas non plus été irréprochable, dans l’autre sens, quatre jours plus tôt au match aller (défaite 3-1). « La FFRIM rappelle que, lors du match aller, disputé le 24 mars à Lubumbashi, de nombreuses décisions arbitrales, dont l’exclusion exagérée et abusive d’un joueur mauritanien, ont grandement affecté la performance des Mourabitounes. Sur cette action, qui, au préalable n’avait même pas été sanctionnée par une faute, l’arbitre a brandi le carton rouge, à la suite des pressions exercées par les joueurs, le staff et le public adverses. Des faits regrettables, mais qui n’ont jamais empêché la FFRIM de prôner le fair-play et le recul nécessaire, sans porter aucune accusation ou insinuation envers qui que ce soit » ont conclu des Mauritaniens révoltés et bien déterminés à laver leur honneur dans ce contexte tendu.




Des missions diplomatiques visitent Lushui Nujiang, comté de Malio de la province du Yunnan 

1.-Du 20 au 21 mars 2023, grâce au genre et à l’invitation généreuse du Bureau de service de Beijing pour des missions diplomatiques (BDS), sous la direction de H.E Ambassadeur Li Li, DG de BDS, nous avons pu visiter Lushui Nujiang, comté de Malio de la province du Yunnan. La très petite minute nous sommes arrivés, nous avons senti l’atmosphère amicale et heureuse du peuple local, nous avons été chaleureusement reçus par le gouvernement du Yunnan, la pêche autonome de Wenshan Zhuang et Miao et le comté de MaliPo. Nous aimerions exprimer notre sincère gratitude à BDS et à l’organisation des gouvernements connexes et à leur personnel pour leur gentillesse, l’hospitalité sincère offerte pour notre confort.

2.- Pendant le temps à Malipo, nous avons été une fois de plus impressionnés par l’état de l’art en technologie, tout en visitant le port de bordure moderne, la mool de l’Ethnique, le parc de démonstration de la réactivité rurale et la limite si le village de démonstration moderne. Nous avons découvert et avons témoigné ce que le gouvernement local et les gens /cIl y a des efforts inégalés pour élaborer des industries caractéristiques, amélioration des moyens de subsistance des personnes et renforcer l’éducation et la formation en fonction des conditions locales. Nous aimerions exprimer nos félicitations pour les grandes réalisations réussies de consolider les résultats de la réduction de la pauvreté, de promouvoir la revitalisation rurale et de construire une vie moderne et un travail favorable. Vous avez également réussi dans le défi pour garder la belle campagne naturelle, de la manière la plus durable.

3.- Nous sommes heureux d’apprendre que le comté de MaliPo est le point de contact désigné du Ministère des affaires étrangères de la Chine dans la réduction de la pauvreté. Plus de 30 ans, les grands changements ont eu lieu dans son développement de l’économie et de la société. Nous apprécions très bien les efforts déployés par le Ministère des affaires étrangères de la Chine pour soutenir l’élimination de la pauvreté à Malipo et d’autres lieux pour un long temps. Nous apprécions fortement le gouvernement central chinois sur ses efforts créatifs pour établir des relations d’assistance désignées ainsi que l’attribution du personnel à travailler dans les zones défavorisées les plus éloignées et sur ses mécanismes de politique de réduction de la pauvreté pionnière et des réalisations remarquables. Nous croyons que c’est une voie de réduction de la pauvreté avec des caractéristiques chinoises. Le gouvernement chinois a non seulement conduit le peuple chinois à prendre des mesures solides sur la voie de la création d’une vie meilleure et de réaliser une prospérité commune et créé un modèle chinois de gouvernance de la pauvreté, mais aussi une importance importante pour promouvoir l’éradication de la pauvreté et le développement commun dans d’autres pays et régions du monde. Le succès de la Chine dans la mesure du premier but comme objectif principal de ses priorités de développement, et s’assurer qu’il ne reste plus, est une réussite remarquable, tous les citoyens chinois devraient être fiers. C’est la grande contribution de la Chine à la cause de la réduction de la pauvreté du monde.

4.- Nous sommes impatients de renforcer davantage la coopération avec le BDS et le gouvernement à tous les niveaux de la province du Yunnan dans la revitalisation rurale et le développement de beaux villages, partager les expériences réussies en profondeur et promouvoir conjointement la coopération internationale de réduction de la pauvreté pour un plus grand succès.

En tant qu’ambassadeurs, nous croyons fermement que, par ces efforts, l’éradication de la pauvreté apportera une prospérité mondiale et la paix bénéficiant davantage de l’humanité et de nos efforts pour un développement plus durable pour tous.

Nous exprimons notre spécial merci à H.E Ambassadeur Li Li, avec son équipe, avec succès nous conduit tout au long de cette visite.




Luttes: A propos du bicéphalisme qu’un groupe a voulu créer au sein de la Fécolutta, La Fédération internationale recadre les choses : ‘’Le Président Eric Kinzambi reste à sa place jusqu’à la fin du mandat en cours 

Le bicéphalisme ou le dédoublement des fédérations sportives nationale qui avait longtemps gangrené le mouvement sportif congolais dans un passé pas très lointain, et que d’aucuns croyaient extirper à jamais, a la peau dure en RDC.

Comment douter de cette affirmation lorsque sur le terrain, tout indique que le bicéphalisme a voulu renaître au sein de la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’. Un groupe de gens au sein de la cherche à se rebeller pour créer une Fécolutta bis. Une assemblée était même convoquée.

Mise au parfum de ce projet, la fédération internationale a réagi de façon on ne peut plus claire à cette situation. Elle le dit clairement dans sa correspondance adressée en date du 31 mars 2023 à M. Amos Mbayo Kitenge et Alain Badiashile Kayatshi, respectivement Président et Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais, M. Carlos Roy, Secrétaire Général de la fédération internationale précise dans deux paragraphes ce qui suit :

‘’Pour l’UWW, les correspondants officiels reconnus sont : M. Eric Kinzambi, Président et M. Pitshou Bakambo, Secrétaire Général.

Afin d’assurer la stabilité de la fédération, l’UWW n’acceptera pas que la fédération soit dirigée par deux comités exécutifs/directoires différents. Nous recommandons donc aux uns et aux autres d’attendre la fin du mandat en cours pour postuler’’.

Néanmoins, pour couper court à tous les racontars, nous reprenons in extenso le contenu de ladite correspondance :

Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire Général,

Nous avons été informés de la tenue d’une assemblée non statutaire de la Fécolutta ce 30 mars 2023, et cela malgré nos observations contenues dans notre courrier du 23 mars 2023 à votre attention.

Pour l’UWW, les correspondants officiels reconnus sont : M. Eric Kinzambi, Président et M. Pitshou Bakambo, Secrétaire Général.

Afin d’assurer la stabilité de la fédération, l’UWW n’acceptera pas que la fédération soit dirigée par deux comités exécutifs/directoires différents. Nous recommandons donc aux uns et aux autres d’attendre la fin du mandat en cours pour postuler.

En vous remerciant pour votre attention, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations respectueuses. Fin de citation.

Les lecteurs de notre organe s’en souviendront avoir lu dans nos colonnes la réaction de M. Eric Kinzambi a propos à propos des bruits qui circulaient dans les réseaux sociaux soit disant que c’est le SG aux sports convoque une assemblée générale de clarification. Le

Président Erick Kinzambi avait réagi en ces termes : ‘’Je me gêne pour placer un mot. Pour convoquer une assemblée d’une fédération, il y a des normes, il y a une procédure. Moi je n’ai rien reçu en termes de correspondance. J’apprends. Si elle a suivi la procédure, ça va. Mais si elle n’a pas suivi la procédure, je regrette que ça soit du secrétariat général aux sports et loisirs qui est censé protéger les textes légaux puisse se jeter dans cette histoire. En tout cas c’est un non-événement pour moi’’. D’aucuns peuvent remarquer qu’effectivement le Président Eric avait raison. C’est réellement un non-événement. La fédération internationale lui donne raison.

Antoine Bolia