Motel Fikin, plusieurs occupants irréguliers identifiés par Me Amelia MUYA WA MUYA

Mandaté par le Conseil d’Administration de la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN), qui a mis sur pied une commission ad hoc dont il est le président, Maître Amelia MUYA WA MUYA, administrateur de la Fikin, exerce à bon escient et avec zéro complaisance, la mission lui confiée par ses collaborateurs, dont Kennedy KATASI KIALA, Président du Conseil d’Administration et Didier KABAMPELE KABUL, Directeur Général de la Fikin. Cette commission pilotée par Amelia MUYA, a entre autres pour mission, d’identifier tous les occupants des espaces de la Foire Internationale de Kinshasa, y compris la partie Motel FIKIN; Réviser tous les contrats existants et mettre à jour ceux dont la reconduction est nécessaire. 

Après avoir distribué au préalable, l’avis de passage des membres de la Commission dans les villas, appartements ainsi que les établissements commerciaux au Motel Fikin, Me MUYA a, avec son habile équipe, répertorié toutes les villas et tous les appartements des locataires, ainsi que les établissements commerciaux des partenaires de la Foire, mais dont la plupart ne disposent pas des contrats légalement établis par la Fikin.  

La commission a par la suite, passé au peigne fin tous les contrats de bail, tant résidentiels que commerciaux. En dépit de quelques cas de régularité relevés, le constat reste amer pour l’Administrateur de la Fikin.  Les irrégularités flagrantes découvertes sur le champ, ont presque laissé Me Amélia MUYA, muet de stupeur. 

En effet, c’est dans une longue série d’échanges avec les locataires convoqués devant le bureau du gestionnaire de Motel Fikin, que Me Amélia MUYA et son équipe, auditionnant ces derniers à tour de rôle, ont pu ouvrir la boite à pandore.

La moisson était abondante du fait de la découverte des contrats expirés depuis plus de dix ans (voire plus) et non renouvelés;

  • cumul d’arriérés des loyers par les locataires dont la majeure partie ayant à leur actif, plus de 20 mois de retard de paiement;
  • cession des villas ou des appartements par les occupants à travers un simple arrangement mutuel et sans possession du contrat originel par le dernier occupant, donnant ainsi lieu à plusieurs cas de sous-location; 
  • Non possession du contrat de bail par plusieurs tenanciers des petites activités commerciales (restaurant de fortune, salon de coiffure, cabine téléphonique etc.);
  • Modicité des prix des loyers locatifs à usage commercial fixés par les administrations précédentes.

En somme, ces irrégularités sont légion.  

 Il n’a donc pas fallu attendre longtemps pour que ce travail de longue haleine abattu par le très dynamique  Amélia MUYA, soit accompagné d’effets. Après avoir senti l’irrésistible pression, une avalanche des locataires insolvables, s’est ruée devant le bureau du gestionnaire de Motel Fikin pour, connaissant déjà leur sort, tenter tant soi peu, de réduire leurs dettes et se munir des preuves de paiement des trois derniers mois de l’année 2022, tel qu’exigé par la Commission, peu avant qu’elle ne descende sur le terrain. 

Cette anarchie laisse entrevoir que la gestion de Motel Fikin d’autrefois, était un foutoir dans lequel les locataires avaient visiblement, accepté de demeurer, en faisant fi des conséquences y relatives. D’où, un capharnaüm qui avait élu domicile depuis des lustres.

La mission dirigée par Me Amelia MUYA WA MUYA, administrateur de la Fikin, tend déjà vers sa fin. Il en présentera le rapport à la prochaine réunion du Conseil d’Administration qui l’avait mandaté, en vue de prendre des décisions qui s’imposent.

Nommé par Ordonnance Présidentielle en novembre 2022 au sein du Conseil d’Administration de la Foire Internationale de Kinshasa, Me Amelia Muya avec ses collaborateurs Gestionnaires et Administrateurs, tiennent mordicus à redorer l’image ternie de la Fikin.

Un projet sur la relance de cet établissement public par une firme turque est en cours de traitement sous la direction de la nouvelle équipe dirigeante. Ce projet consiste entre autres à construire des parcs modernes d’attraction aux standards internationaux, des centres commerciaux (Mall), ainsi que des hubs, pour ne citer que ceux-là. Sur les 33 hectares que compte la Fikin, 6 seulement ont été concédés au contrat turc envoi d’être signé. Selon Me Amelia MUYA, la Fikin reste ouverte à toute sorte de partenariat qui se présentera à elle. Il encourage par ailleurs, les entrepreneurs congolais de venir solliciter également les espaces au sein de la Fikin, dans la perspective de participer au développement du pays, comme le souhaite le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI.




En mission officielle en France, le Président du CESAC Christian BOSEMBE copieusement frappé à Paris

En séjour à Paris en France où, dans le cadre d’une tournée européenne, il a pu rencontrer plusieurs partenaires le 31 mars dernier, notamment la Directrice des Affaires politiques et de la gouvernance démocratique de l’OIF, Léonie Guerlay et Jean Christophe Ramos, président de Canal + Afrique, Christian Bosembe, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication CSAC, s’obstine à redynamiser son secteur, grâce à la transformation de l’écosystème médiatique congolais avec un programme chiffré à 17 millions de dollars américains sur une période de 2023 à 2027. poursuivant sa mission à Paris, le Président du CSAC a également rencontré le 1er avril 2023, les responsables des médias français, à savoir : TV5 Monde Afrique, Radio France Internationale (RFI) et France 24 associés avec à ceux de Canal France International ainsi que l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) ex-CSA.

Un voyage au pays d’Emmanuel Macaron qui s’est malheureusement transformé en cauchemar.

  • Dans une vidéo (ci-dessous insérée) filmée la nuit et diffusée en boucle sur les réseaux sociaux dans la matinée de ce dimanche 02 avril 2023, l’on pouvait voir Christian Bosembe être violemment tabassé par deux gabarits, s’exprimant tous en lingala. visiblement, la scène aurait été filmée dans le couloir d’un hôtel de Paris, où la victime avait du mal à se débarrasser de ses bourreaux qui, le qualifiant de “collabo”, n’ont pas arrêté si vite de frapper copieusement Bosembe. L’on pouvait entendre l’infortuné hurler “naza ndeko na bino”, entendez, “je suis votre frère”. Un forfait qui semble avoir été planifié, à la lumière de la même vidéo montrant les bourreaux annoncer l’événement dans la journée, peu avant de passer à l’acte. “C’est une préméditation”, constate plus d’un analyste.

A Kinshasa, le bureau du CSAC a annoncé un point de presse dans les heures qui suivent, en vue de faire la lumière sur les circonstances de cet incident malheureux.

Selon plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux, Christian Bosembe aurait été victime de son rapprochement avec le régime au pouvoir. Une attitude que désapprouvent plusieurs congolais de la diaspora appelés des “Combattants”, expatriés en France et en Belgique. mécontents selon eux de la gestion du pays, ces derniers ont combattu le régime de Joseph Kabila à l’étranger, et font la même chose sous Félix TSHISEKEDI.




Nicolas Kazadi présente la réforme de la collecte des recettes des contraventions routières 

Cette réforme permettra d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année.

Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le projet de réforme de la collecte des contraventions routières en République Démocratique du Congo. Partant d’un état des lieux rigoureux, il a été constaté que le système de recouvrement actuel de ces contraventions est peu performant, insuffisamment dissuasif, peu contraignant et confronté à des difficultés structurelles dont la perception manuelle et l’absence d’un mécanisme automatique de contrôle.

L’analyse des recettes des contraventions routières de ces six dernières années indique que la barre de 400.000 USD par année n’a jamais été atteinte et les taux de mobilisation desdites recettes par rapport à leurs prévisions annuelles respectives varient entre 5,75% en 2022 et 19,31% en 2017.

Pour collecter les recettes, la DGRAD a affecté les agents dans tous les postes de la Police de la circulation routière à travers le pays, qui effectuent les ordonnancements de la recette à travers la note de perception afin que les contrevenants paient à travers le circuit bancaire.

Malgré cela, l’absence des dispositifs bancaires permettant des paiements spontanés par les contrevenants constitue une pesanteur à la mobilisation de ces recettes.

Le Ministre des Finances a rassuré que la réforme de la collecte des contraventions routières initiée s’appuiera sur deux réformes en cours : la réforme de l’immatriculation des véhicules qui arrive à sa phase finale et celle de l’introduction des paiements des recettes par les canaux digitaux (téléphone, carte bancaire, banque en ligne, distributeurs automatique des monnaies, …)

Il a annoncé qu’un appel d’offres sera lancé pour un partenariat public privé, compte tenu de l’innovation technologique à introduire.

Le Ministre des Finances a conclu son propos en précisant que cette réforme permettra également d’accroitre les recettes du Trésor public et de réduire la délinquance et les accidents sur les routes à travers le pays. Le niveau des recettes attendues, à la suite de l’implémentation de cette réforme, se chiffrerait en centaines de millions de dollars américains, dès la première année. Et ce niveau devra s’accroitre chaque année.




Rdc : Le cadre macroéconomique reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien

Dans un rapport fait au conseil des ministres sur l’évolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services, Mme le Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi note que le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change.

Invitée à prendre la parole, Mme le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi Mbuyi a fait le point de la conjoncture économique du pays.

Il en ressort que le cadre macroéconomique de la République Démocratique du Congo reste stable, en dépit des contrecoups induits par les effets du conflit russo-ukrainien. Quoique l’inflation importée influe sur les produits alimentaires et non alcoolisés, l’économie nationale reste résiliente.

Pour ancrer les anticipations sur la volatilité de l’inflation et du taux de change, le Comité de Politique Monétaire de la Banque Centrale du Congo a procédé au resserrement du taux directeur de 8,25% à 9%. Le taux de croissance économique est estimé à 8% en 2023, sous l’impulsion du secteur minier.

Au 24 mars 2023, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,3% contre 0,4% une semaine auparavant.

Sur le marché de change, le Franc Congolais a enregistré une variation quasi nulle à l’indicatif par rapport à sa valeur de la semaine précédente, la parité étant de 2.036,95 CDF pour un dollar américain. Sur le segment parallèle, la monnaie nationale s’est légèrement dépréciée de 0,05% d’une semaine à l’autre, situant le taux moyen à 2.314,38 CDF pour un dollar américain.

Dans un contexte où l’économie mondiale est caractérisée par l’accélération de l’inflation, le ralentissement de la croissance pour la plupart des économies avancées, le durcissement des politiques monétaires avec des restrictions sur les conditions d’endettement ainsi que la persistance du conflit armé en Ukraine, les autorités habilitées ont, au niveau national, veillé à la poursuite de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire.

Le respect du pacte de stabilité a été maintenu, les fourchettes d’appels d’offres des Bons BCC neutralisant la liquidité excédentaire des banques ont été élargies et les interventions de la BCC sur le marché de changes ont permis de lisser les fluctuations du taux de change.

 




Gratuité des accouchements et soins aux nouveau-nés : Les regards sont dirigés sur Nicolas Kazadi en vue de son financement et d’une mise en place rapide

Prenant la parole, le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a centré son intervention sur trois points.

Il a fait le point sur la situation actuelle de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle. A ce sujet, il rassuré que l’Ordonnance-loi N° 23/066 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la loi N° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique a été transmise au Parlement pour ratification.

Pour ce qui est de la gratuité des accouchements et soins aux nouveau-nés, des discussions sont en cours avec le ministère des Finances en vue de son financement et d’une mise en place rapide.

Toutefois, le Programme de Développement du Système de Santé (PDSS), appuyé par la Banque Mondiale, a déjà commandé des kits d’accouchements afin d’équiper 2.190 formations sanitaires à travers le pays, pour une valeur de 20 millions de dollars américains.

En dernier lieu, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a passé en revue la situation épidémiologique du pays notamment celle du choléra, de la Covid-19 et du Monkey Pox. Celle-ci reste globalement stable.




Est du pays : Les FARDC neutralisent trois militaires de l’armée rwandaise dont le Colonel Jacques Bitaba, Commandant RDF dans le Rutshuru-Centre

En complément au rapport du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, concernant la sécurité du territoire national, M. Jean-Pierre Bemba, Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, qui prenait part à sa première réunion du conseil des ministres, a indiqué que la situation sécuritaire à l’Est du pays est caractérisée par la poursuite des attaques des RDF dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo ; La recrudescence de l’activisme des terroristes ADF/MTM dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa ; L’intensification des affrontements intercommunautaires dans les territoires de Djugu et de Mahagi.

A l’Ouest, la situation reste marquée par les conflits intercommunautaires Teke-Yaka dans l’espace ex-Bandundu et dans la commune rurale de Maluku, en dépit des efforts fournis par la délégation des Chefs coutumiers.

En outre, consécutivement au plan de redéploiement de la force régionale de l’EAC (EACRF) adopté à Nairobi le 09 février 2023, les différentes forces de l’EAC prennent progressivement position dans les différents lieux indiqués par ledit plan. Il sied de souligner cependant que la prise des positions des forces de l’EAC bute à certaines résistances de la part du RDF/M23.

Il a, par ailleurs, signalé les affrontements intervenus, le 25 mars 2023, entre nos Forces Armées et les RDF, et à l’occasion, trois militaires de l’armée rwandaise ont été neutralisés dont le colonel Jacques Bitaba, Commandant RDF dans le Rutshuru-Centre.

Le Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait part au Conseil du bilan des patrouilles de combat menées, du 25 au 29 mars 2023, par les forces conjointes FARDC-UPDF contre les terroristes ADF/MTM au confluent des rivières Lusilube et Nzelube, secteur Ruwenzori en territoire de Beni.

Il s’agit de la neutralisation de 25 terroristes ADF dont 03 de leurs principaux leaders, à savoir : Issa Seka (de nationalité ougandaise) ; Abou Yassin (de nationalité burundaise) et Kitshotara (de nationalité kenyane) ; La récupération des 04 armes AK47, d’un important lot de munitions, d’effets militaires ainsi que de 11 Corans ; La mort d’un militaire UPDF combattant aux côtés des FARDC.




Est du pays : Poursuite des opérations militaires dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu

Participant à sa première réunion du conseil des ministres, Me Peter Kazadi, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, l’état et l’administration du territoire, qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaises, dans le cadre de l’Etat de siège en Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Pendant la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population est resté dominé par les réactions et commentaires de l’opinion, sur l’interview accordée au Magazine Britannique « The Times » par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo; Les réactions et commentaires de l’opinion, globalement positifs, sur la publication du Gouvernement Sama Lukonde II.

Dans un autre volet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières est revenu sur la situation politique dans certaines provinces notamment le Kwango, Ituri et le Sud-Kivu.




Sama 2 : 46 ministres maintenus, dont 10 permutés et 36 non-permutés, tandis que 6 d’entre eux quittent et 12 nouveaux membres font leur entrée 

Avant de faire la présentation des membres du Gouvernement, le Premier Ministre a remercié le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’avoir, tout d’abord, renouvelé sa confiance en sa modeste personne, en lui confiant, une fois de plus, la direction et la coordination de notre Gouvernement, conformément à la Constitution de la République.

Il a, par la même occasion, réaffirmé son engagement plus que jamais renouvelé à continuer à lui rester fidèle et à participer activement à la matérialisation de sa vision, pour le bénéfice et le bien-être de nos populations.

Le Premier Ministre a rassuré que tous les progrès accomplis jusqu’à présent, grâce au leadership du Président de la République, doivent se poursuivre et s’intensifier jusqu’à atteindre tous les objectifs.

Revenant à la présentation, il a indiqué que le remaniement de ce Gouvernement a vu 46 de ses membres être maintenus, dont 10 permutés et 36 non-permutés, tandis que 6 d’entre eux sont sortis et 12 nouveaux membres ont fait leur entrée. Ce Gouvernement compte 16 femmes, soit deux de plus que le Gouvernement précédent.

Aux membres du Gouvernement reconduits, le Premier Ministre a adressé tous ses encouragements et a appelé à plus d’abnégation et d’engagement dans l’exercice de leurs fonctions. Il les a aussi remerciés pour les actions accomplies jusqu’ici.

A ceux qui intègrent l’équipe gouvernementale, il a tenu à leur présenter ses vives félicitations et leur a demandé de s’imprégner profondément du Programme d’Actions du Gouvernement.

« Je les engage surtout à plus de cohésion, de solidarité et de responsabilité gouvernementales pour la réussite du premier mandat du Président de la République », a – t – il déclaré après les avoir tous présentés au Président de la République.

Le Premier Ministre a aussi salué le dévouement et le patriotisme dont ont fait montre les membres du Gouvernement sortant. Pour terminer, il a attiré l’attention du Gouvernement sur les enjeux de ce second souffle qui sont de taille.

A lui d’insister : « Nous devons les réussir, surtout en cette année électorale, année du bilan. Pour imprimer la marque de ce second souffle, j’annonce qu’un séminaire gouvernemental sera organisé dans les tout prochains jours. Il vise à renforcer la déontologie gouvernementale, mais aussi et surtout, à définir les nouveaux rôles, dans le cadre de l’unité de commandement. C’est dans l’unité, la cohésion, la responsabilité et la discipline que résident nos succès ! » Fin de citation.




1er conseil des ministres : Tshisekedi charge le Gouvernement d’œuvrer pour rendre la stabilité du cadre macroéconomique plus solide 

Le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à rester concentrés sur les attentes de la population qui tournent principalement autour de la sécurité, de l’amélioration du pouvoir d’achat, de la réussite du Programme de Développement Local de nos 145 territoires, du sport, de la santé et des élections. « Notre Gouvernement doit laisser des traces indélébiles », a conclu le Président de la République.

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la quatre-vingt-douzième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 31 mars 2023, la première depuis le remaniement opéré le 23 mars 2023.

Sa communication a porté principalement sur les grandes missions et ses attentes pour ce Gouvernement remanié. Il a centré son message autour de « l’observance des principes régissant le fonctionnement du Gouvernement comme gage de la rationalisation de l’action gouvernementale ».

Le Président de la République a tout d’abord adressé ses vives félicitations aux membres du Gouvernement en leur qualité, selon le cas, nouvellement octroyée ou renouvelée à la même fonction ou à la tête d’un nouveau portefeuille.

Il a également félicité et remercié tout autant les membres sortants pour l’engagement affiché tout au long de l’exercice de leurs fonctions, et leur a demandé, au vu de l’expertise et des expériences qu’ils ont pu accumuler, de rester disponibles pour la Nation.

Rappelant qu’au vu du contexte qui est le nôtre, le Président de la République a estimé que se voir porter à cette noble fonction ne devrait pas constituer qu’un privilège, mais demeurer avant toute chose une lourde responsabilité qu’il revient d’assumer, dès lors que chaque membre du Gouvernement doit se considérer au service de l’intérêt général et non le contraire. Pris comme un sacerdoce, ceci appelle à l’adoption d’une attitude et d’un mode d’action tout particuliers.

Parlant de ce remaniement qui arrive dans un contexte dominé par de fortes attentes exprimées par nos concitoyens, essentiellement sur les questions sécuritaires et socioéconomiques, le Président de la République a chargé le Gouvernement d’œuvrer de concert pour rendre la stabilité du cadre macroéconomique plus solide visant prioritairement la préservation du pouvoir d’achat par la valorisation de notre monnaie.

A ce sujet, il a rappelé les trois instruments essentiels qui constituent la « bréviaire » et sur lesquels se fonde l’essentielle de l’action gouvernementale.

Il s’agit notamment du Programme d’Actions du Gouvernement qui doit être intériorisé par chacun comme une boussole et qui définit les assignations attendues des Ministres. Il est question d’assurer la continuité de son exécution par une meilleure priorisation des actions à impact réel et visible au regard des attentes de la population.

Etant donné que la qualité de membre du Gouvernement, confère aux Ministres le statut d’Agents publics de l’Etat, le Président de la République a précisé que ce statut les astreint donc à un sens élevé d’éthique, d’abnégation et d’honneur, à travers le Décret-loi N° 017/2002 du 3 octobre 2002 portant Code de conduite de l’Agent public de l’Etat.

Il a insisté sur l’observance stricte de quatre principes directeurs essentiels devant conduire l’action de chaque membre du Gouvernement la solidarité gouvernementale qui veut que chaque membre assume chaque décision du Gouvernement et en soit tenu solidaire ; Le secret des délibérés qui proscrit toute divulgation des délibérations du Conseil des Ministres ; La subordination hiérarchique qui oblige chacun à se référer aux instructions hiérarchiques qu’il reçoit du Premier Ministre ou du Président de la République, Chef de l’Etat. Car, le Gouvernement constitue un corps institutionnel à disposition verticale avec une hiérarchisation et une préséance ; La collégialité qui renvoie à un esprit d’équipe et de collaboration, interdisant aux membres d’engager individuellement le Gouvernement sans se référer à la Hiérarchie et, en dehors des décisions régulièrement délibérées en Conseil des Ministres.

De manière plus large, elle implique aussi l’esprit de collaboration institutionnelle afin d’imprimer à l’action gouvernementale une inclusivité. Et elle doit s’étendre aux autres Institutions notamment les services de la Présidence de la République, du Parlement et du Pouvoir Judiciaire.

Le Premier Ministre a été encouragé à favoriser la cohésion dans l’action et à faciliter une meilleure impulsion présidentielle de l’action gouvernementale.

Au-delà de ces principes cardinaux qui expriment aussi des valeurs républicaines, le Président de la République a souligné que des efforts doivent être déployés par chacun afin de contribuer à l’affermissement de la cohésion nationale notamment par le respect d’un équilibre géographique optimal au sein de son cabinet ministériel ainsi qu’à la promotion des candidatures des jeunes et des femmes, sans oublier une parfaite collaboration avec les administrations respectives des Ministères.

Il a conclu sa communication en précisant que tout ceci a pour objectif ultime de parvenir à l’efficacité de chacun dans le rendement professionnel, l’assiduité et la célérité dans le traitement des dossiers, l’activisme dans les travaux des Commissions pour les réformes envisagées, avec évaluation permanente par le Premier Ministre pour la requalification, dans le cadre du devoir républicain de redevabilité par la soumission au contrôle tant administratif que judiciaire.




Le Maroc commémore le 64ème anniversaire de la disparation de feu SM le Roi Mohammed V, héros de la lutte pour l’indépendance

Le peuple marocain commémore, samedi, 10ème jour du mois sacré de Ramadan 1444 H, le 64ème anniversaire de la disparition du Libérateur de la Nation, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V.

Le Père de la Nation s’était éteint le 10 Ramadan de l’année 1380 de l’Hégire (26 février 1961), quelques années seulement après l’accession du Royaume à l’indépendance au prix d’une lutte acharnée qui a permis d’affranchir la Patrie du joug du colonialisme.

Le regretté Souverain, qui avait voué sa vie à la lutte pour la libération du Maroc, avait consenti tous les sacrifices, y compris l’exil auquel il a été forcé en compagnie de la Famille Royale par les autorités coloniales, pour le recouvrement de la pleine indépendance de son pays.

Les Marocains se rappellent la longue marche de la libération du pays et le combat qu’a mené, sur tous les fronts et en étroite symbiose avec son peuple, le Libérateur de la Nation, un Souverain dont le parcours était intimement lié à la lutte pour l’indépendance du pays et l’exercice de la souveraineté et de la liberté pour le peuple marocain.

Dans sa lutte sans relâche pour l’indépendance, feu SM le Roi Mohammed V tenait absolument à la concertation et à la coordination avec le Mouvement national, persuadé que le recouvrement de la souveraineté ne saurait être l’œuvre d’une seule personne ou d’une seule institution, mais le fruit d’une action collective basée sur la foi et l’effort de sensibilisation et de mobilisation du peuple marocain.

Le point d’orgue de cette action nationaliste et patriotique collective a été la présentation, le 11 janvier 1944, du Manifeste de l’indépendance, une démarche audacieuse qui a reflété la parfaite symbiose entre le Trône, le mouvement national et le peuple, et constitué le premier pas sur la voie de la libération du joug du protectorat.

Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed Ben Youssef se rendait à Tanger pour prononcer un discours retentissant qui marquera l’histoire et les esprits. Et pour cause, le Souverain y formulait solennellement et explicitement, pour la première fois, la revendication de l’indépendance du Maroc, donnant ainsi des sueurs froides aux autorités coloniales qui, poussées dans leurs derniers retranchements, vont faire des mains et des pieds pour reprendre le contrôle de la situation.

Après l’échec de toutes leurs manigances ourdies, chantages et menaces destinés à faire pression sur feu SM Mohammed V pour qu’il abandonne la lutte nationale, le colonisateur monte un complot sordide contre le Sultan et l’Auguste Famille Royale qui sont forcés à l’exil en 1953, d’abord en Corse, puis à Madagascar.

Le sinistre stratagème de l’occupant se retourne contre lui. Ayant pour but de couper les ponts entre le défunt Roi et son peuple fidèle, la déportation du Sultan Mohammed Ben Youssef soude davantage le peuple et le mouvement national derrière lui, déclenche une vague d’émeutes populaires et d’actions armées contre les forces coloniales, et fait de l’indépendance la cause, non plus d’une élite de politiques et d’intellectuels nationalistes, mais de tout un peuple mobilisé derrière son Souverain.

Cette belle épopée de patriotisme, de bravoure et de fidélité s’est couronnée par le retour triomphal du Père de la Nation et de l’Auguste Famille Royale à la Mère-Patrie, le 16 novembre 1955, et l’annonce, une année plus tard, de l’indépendance et du début du “Grand Jihad”, celui de l’édification d’un Maroc nouveau et moderne.

Après le recouvrement de l’indépendance du Royaume et dans le même esprit du Père de la Nation, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, compagnon de lutte du héros de l’indépendance, a poursuivi l’œuvre de consolidation des acquis, en s’engageant dans un programme d’envergure pour le développement économique et social du pays, avant que Son digne successeur, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, ne prenne le flambeau pour poursuivre l’œuvre de Ses prédécesseurs avec détermination et abnégation.

Ainsi, Sa Majesté le Roi Mohammed VI S’est engagé, depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, dans la consolidation de ce grand projet national, faisant ainsi entrer le Maroc dans une nouvelle ère, celle de la modernité et du développement global.

2m.ma