Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, se recueille sur la tombe de feu le Roi Mohammed V

Le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid, du Prince Moulay Ahmed et du Prince Moulay Ismail, S’est recueilli samedi sur la tombe de Feu le Roi Mohammed V, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition du Père de la Nation, que Dieu l’entoure de Son infinie miséricorde, qui coïncide avec le 10ème jour du mois sacré du Ramadan.

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Feu SM Hassan 2 : « L’adversaire véritable n’est pas celui que nous combattons (…)»

« L’adversaire véritable n’est pas celui que nous combattons. L’adversaire véritable n’est pas le président Chadli ou l’ANP, se sont des moyens, logistiques qui sont mis à disposition du Polisario », disait déjà Feu SM Hassan 2 en 1980 comme un prophète prédisant une situation qui lui donne aujourd’hui raison.

Selon cette vidéo publiée sur le compte Twitter Maroc Archives, il affirme que ce ne sont pas les dollars de Kadhafi qui apportent l’armement quand on veut et comme on veut.

« Nous sommes en train de nous battre, pour défendre une fenêtre africaine et pour défendre une région d’une certaine idéologie et il est inimaginable que le Maroc puisse à la fois faire la jonction par le tunnel de Gibraltar entre l’Europe et l’Afrique et à la fois accepter d’être #colonisé intellectuellement et politiquement », souligne-t-il.

Dans un même extrait, Feu SM Hassan 2 affirme que nous pouvons être le carrefour, nous pouvons être le trait d’union entre l’Orient et l’Occident, le Nord et le Sud que si nous restons Marocains, authentiquement Marocains.

C’est-à-dire libres et aimant vivre en liberté. « Voilà la véritable guerre que nous menons », pense-t-il.




La CENI prolonge de 10 jours l’enrôlement dans les 7 provinces et 2 pays de l’Aire Opérationnelle 3

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’il s’observe une grande affluence de requérants devant les Centres d’Inscription à la clôture des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, prévue le 1er avril 2023, dans les 7 provinces et 2 pays de l’Aire Opérationnelle 3 (AO3).

« Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, la CENI accorde, à nouveau, une période de rattrapage de dix jours, s’étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d’obtenir la carte d’électeur et de figurer sur la liste électorale », indique un communiqué signé par Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, Rapporteur adjoint.

C’est ainsi que la CENI invite donc toute la population des provinces de l’Aire Opérationnelle 3 à saisir cette opportunité qui leur est offerte et de se rendre massivement dans les Centres d’Inscription de leurs lieux de résidence pour l’identification et l’enrôlement. Les provinces et les pays concernés sont les suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo, le Canada et les Etats- Unis d’Amérique.

S’agissant de 2 pays pilotes (Canada et États-Unis d’Amérique), les résidents sont invités à se rendre dans leurs ambassades respectives. La CENI rappelle à l’opinion publique que l’accès aux Centres d’inscription, l’identification et l’enrôlement des électeurs sont totalement gratuits.




Après l’Assemblée nationale : Le Sénat proroge à son tour l’état de siège sur une partie du territoire national

Le Sénat a voté, ce samedi 1er avril 2023, pour la 45ème fois, pour la prorogation de l’État de siège dans une partie du territoire national.

Déjà votée à l’Assemblée nationale, cette loi a été présentée à la Chambre haute du Parlement par la ministre de la Justice Rose Mutombo, au cours d’une plénière présidée par le 1er Vice-président du Bureau du Sénat, Eddy Mundela Kanku.

« Sur 109 membres qui composent le Sénat, 78 membres ont pris part au vote. 74 membres ont voté oui, 3 membres ont voté non et 1 membre a voté abstention. En conséquence, le Sénat vote le projet de loi portant prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national. Je signale que ce texte sera transmis au président de la République pour promulgation ».

Soulignons que la plénière a été ponctuée par deux motions d’information. La première était celle de la sénatrice Francine Muyumba qui a informé la plénière sur l’escalade de l’insécurité dans la province du Haut Katanga. La seconde motion, celle du sénateur Kaumba, a permis à celui-ci de parler du dossier Sicomines.

Le 1er Vice-président Eddy Mundela a demandé aux auteurs de ces deux motions de saisir le Bureau du Sénat, afin d’obtenir plus d’explications des autorités concernées par ces dossiers.

Il sied de noter que deux autres matières se sont ajoutées au calendrier de cette session essentiellement législative. Il s’agit de la proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire, et de la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme.

Déjà votée à la Chambre basse, ces propositions de lois ont été envoyées à la commission PAJ du Sénat qui devra s’y pencher pendant 7 jours, avant de présenter son rapport à la plénière.




CASE : Pourquoi tant de morts et des blessés pour s’enrôler en République démocratique du Congo ? (Simaro Ngongo Mbayo)

A partir de Chicago (États-Unis d’Amérique) où il se trouve, M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE) veut savoir, pourquoi tant de morts et des blessés pour s’enrôler en République démocratique du Congo ? Après avoir énuméré différents cas, il a terminé par manifester son opposition à toute idée de discrimination électorale telle que cogitée actuellement à l’Assemblée nationale sous le prétexte d’une proposition de loi dénommée « Loi Tshiani» de triste référence. Cette initiative déjà retoquée par les instances techniques de la chambre basse du – parlement est un poison contre la démocratie en République Démocratique du Congo.

1. Des morts sont signalés dans les installations de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) depuis le lancement de l’opération de révision du fichier électoral. Des citoyens succombent de fatigue, de fusillade ou d’étranges bousculades orchestrées par des agents électoraux et des agents de l’ordre,

2. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) est affligée par cette succession des décès en pleine opération d’identification et enrôlement des électeurs, une étape plutôt pacifique aujourd’hui transformée en véritable attrape- nigaud mortel pour les candidats électeurs ;

3. La CASE se demande pourquoi les institutions compétentes n’agissent toujours pas pour stopper la CENI qui ne fait que rouler à tombeau ouvert dans la gestion du processus, accumulant une multitude de risques sans la moindre garantie de solution. À cette allure, cette CENI toujours intouchable fera le « trouble-fête » du processus électoral ;

4. À l’issue de son monitoring des cas de décès enregistrés dans les Centres d’inscription des électeurs, les observateurs de la CASE et les membres des organisations partenaires qui sont en RDC, note les cas ci-après :

(1) Le 17 février 2023 : Un mort et 20 blessés graves au Centre d’inscription de l’Ecole Primaire Mamboleo de Kindu à la suite d’une attaque ciblant l’acteur politique Salomon Idi Kalonda du parti politique Ensemble pour la République du Candidat Moïse Katumbi Chapwe;

(2) Mardi 21 février 2023 : Monsieur Zodus Mazaumba meurt dans le Centre d’Inscription de l’Ecole Primaire Lilemo de Kisangani pour avoir beaucoup attendu son enrôlement rendu difficile à cause du monnayage de l’opération par la CENI ;

3) Le 11 mars 2023 : Un militaire tire à bout portant sur un civil au Centre d’inscription de Kamirongo, à 4 kilomètres de la cité frontalière de Kasindi, territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu ;

(4) Dans la même journée du 11 mars 2023 : Un élément de la Police Nationale Congolaise meurt dans une attaque contre un Centre d’inscription dans la Commune de Bulengera, ville de Butembo à l’Ecole primaire Meso, dans la cellule Mavono au Quartier Wayene. Il s’agirait d’une attaque perpétrée par des inciviques Maï-Maï de l’Union des Patriotes pour la libération du Congo (UPLC) ;

(5) Mardi 28 mars 2023 : Une femme est décédée dans un Centre d’inscription de Lubumbashi à la suite d’une bousculade entre les agents de la CENI et les policiers qui lui réclamaient la somme de 10.000 Francs congolais pour son enrôlement. 5. La CASE considère que le processus électoral de 2023 est dans l’impasse et tend à devenir suicidaire si des mesures politiques ne sont pas efficacement engagées.

6. D’autre part, la CASE émet une vive opposition à toute idée de discrimination électorale telle que cogitée actuellement à l’Assemblée nationale sous le prétexte d’une proposition de loi dénommée « Loi Tshiani» de triste référence. Cette initiative déjà retoquée par les instances techniques de la chambre basse du – parlement est un poison contre la démocratie en République Démocratique du Congo.




Sénateur Kaumba : « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays » 

Dans une motion d’information présentée lors de la plénière du 01 avril 2023, le sénateur Kaumba Lufunga a dénoncé une campagne médiatique tonitruante qui jette le discrédit sur le contrat chinois, avant de constater que dans l’entre-temps, au Lualaba, la situation demeure incandescente, car les mesures conservatoires infligées à l’entreprise auront à terme des conséquences qui entacheront pour des années tous nos discours sur l’amélioration du climat des affaires et refroidiront certainement de nombreux investisseurs. Il conseille à la Rdc de recouvrer un peu de dignité, de crédibilité, de sens des engagements. Car pour lui, exiger 5 à 10 milliards, sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ; Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, c’est se décrédibiliser. Le professeur Kaumba estime qu’il faut se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus, c’est alors et alors seulement que nous y verrons un peu plus clair. Et d’ajouter que les proportions des parts sociales sont fonction d’abord des apports en capitaux frais ; la majorité des parts revient à ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques. Croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers, c’est serait quand même hasardeux et problématique. Ci-dessous, l’intégralité de cette motion d’information du sénateur Kaumba Lufunga :

 

Je prends la parole, ce jour, par motion d’information, conformément aux dispositions de l’article 94, al. 4 de notre règlement intérieur, pour partager, avec notre Chambre et avec la population qui nous suit, des éléments d’informations particulièrement préoccupantes relatives au traitement singulier infligé à une grande entreprise minière installée dans la province du Lualaba, à savoir la Sino-Congolaise des Mines (Sicomines). Depuis, le 17 février 2023, une campagne médiatique tonitruante jette le discrédit sur le contrat chinois, crie au non-respect de la législation fiscale et réclame toutes affaires cessantes des millions si pas des milliards de dollars en guise de compensation, pour utiliser un mot neutre.

Si c’étaient seulement des incantations médiatiques, je ne me serais sans doute pas levé pour venir solliciter un temps de parole ; mais, il y a plus, et il y a pire : une première mesure interdisant à la Sicomines de procéder aux dédouanements de ses importations, et une seconde procédant au blocage des comptes bancaires de cette entreprise. Le lundi dernier, le représentant Syndical de la Sicomines a été reçu au bureau du Sénat : il était venu transmettre les doléances des travailleurs éplorés. Aux dernières nouvelles, les salaires ne seraient toujours pas payés.

Dans l’entre-temps, au Lualaba, la situation demeure incandescente, car les mesures conservatoires infligées à l’entreprise auront à terme des conséquences qui entacheront pour des années tous nos discours sur l’amélioration du climat des affaires et refroidiront certainement de nombreux investisseurs.

Permettez-moi de relever quelques problèmes (pour ne pas dire des incongruités) qui ressortent de la gestion du dossier Sicomines:

1. Des confusions dans les chiffres

– Les fonds affectés à la réalisation des infrastructures s’élèvent à plus Usd 1 milliard (1.006) sur une calculatrice électronique, mais l’on se contente de brandir à qui mieux mieux 822 millions sur une règle à calcul ;

Aucune mention n’est faite de Usd 656 millions affectés à la construction du barrage de Busanga; Lorsqu’on déclare que l’entreprise a généré 7 ou 10 milliards, s’agit-il du chiffre d’affaire ou des bénéfices?

Il est fait état aujourd’hui d’une enveloppe de Usd 500 millions qui aurait été acquise à la suite d’un récent audit, alors qu’il s’agit des fonds sollicités et obtenus auprès de la Sicomines lors de l’élaboration du budget de 2021 (Usd 150 millions) et de 2022 (Usd 350 millions). Le Gouvernement avait refusé de signer les PV par lesquels la Sicomines déclarait mettre ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces (suite à une demande initiée par le Sénat).

2. La recherche de boucs émissaires

Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat, n’aient pas été réalisées : la partie chinoise ou la partie congolaise ? Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ?

Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 milliard ? Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querelle découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs, au vélodrome de Kintambo ?

3. L’imbroglio autour des exonérations douanières

Les sommes non versées sont convertibles en titres que l’Etat peut faire valoir comme étant sa contribution au financement ; Que deviennent ces titres et où sont-ils ?

Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir revisité préalablement les termes du contrat ; faire chanter le partenaire à ce sujet, c’est détruire irrémédiablement la confiance de tous les investisseurs du monde : Si la Sicomines commence à payer la douane, les fonds qui y seront affectés, seront aussi repris au titre de la dette due à Exim Bank China, à rembourser avec les intérêts connus.

4. Réalisations et visibilité des infrastructures

Nous avons connu des compatriotes plus incrédules que saint Thomas, et qui s’indignaient en 2010 en ces termes : tokolia nzela? Aujourd’hui, les mêmes prétendent ne pas voir des réalisations du contrat chinois ; et ils sont aisément reconnaissables par ce temps de carême, car ils affichent chaque jour, un visage de vendredi saint, très renfrogné.

Ils ne verront jamais ni : Centrale hydro-électrique de Zongo II, lignes et réseaux associés : Barrage de Busanga au Lualaba: Blvd du 30 juin à Kinshasa; Blvd Triomphal à Kinshasa ; Avenue de la Libération à Kinshasa :Avenue de la Démocratie à Kinshasa (ex-Huileries): Blvd Lumumba à Kalemie: Esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa; Hopital du Cinquantenaire à Kinshasa : Route Lutendele à Kinshasa; Pont Lutendele à Kinshasa; Av. Tourisme à Kinshasa; Rte Lubumbashi – Kasomeno; Blbd Lumumba à Kalemie: Stade de Bukavu; Route de Butembo; Route Kanina-Musonoi – Kapata à Kolwezi 7.292 emplois (dont 2.176 chez Sicomines et 5.116 chez les sous-traitants)Usd 1.006 milliards dans les infrastructures Usd 656 millions dans la Centrale hydro-électrique de Busanga; Usd 138.145,760 dans la construction de la mine écologique, Etc.

5. Que devons-nous attendre des négociations

Recouvrer un peu de dignité, de crédibilité, de sens des engagements: ubuntu, tala sima zonga moto; Exiger 5 à 10 milliards, sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ; Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, c’est se décrédibiliser: il faut se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus, c’est alors et alors seulement que nous y verrons un peu plus clair: Les proportions des parts sociales sont fonction d’abord des apports en capitaux frais; la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques. Croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers, c’est serait quand même hasardeux et problématique :

6. Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays

Mon grand-père disait : « celui qui veut tuer quelqu’un commence par tuer sa réputation ».

Si l’on pourrait encore éviter le scandale en gérant convenablement le dossier Sicomines, ce n’est peut-être plus le cas en ce qui concerne Tenke Fungurume Mining. Cette entreprise fit l’objet d’un item à l’édition de l’Examen d’Etat en 1973. Pour certains de nos collègues, leurs parents n’étaient même pas encore mariés à cette époque-là. Suite à un différend portant sur le mode d’évaluation et le mode de calcul des réserves, un administrateur a été désigné par le Tribunal de Commerce pour procéder à la conciliation.




Dans une lettre ouverte : Papy Tamba demande aux députés et sénateurs de rejeter la proposition de loi Tshiani

Dans une lettre ouverte adressée aux députés nationaux et sénateurs, l’opérateur politique papy Tamba leur demander de rejeter la proposition de loi Tshiani pour plusieurs raisons. Ce cadre du PPRD relève que la notion même de la nationalité congolaise est liée à l’histoire de la Rdc depuis 1885. Et de se demander, quelle période devrait-être considérée comme le point de départ pour définir qui est congolais d’origine et qui ne l’est pas ? Dans ce même document, papy Tamba rappelle que le Président Barack Obama est issu d’un père kenyan et d’une mère américaine ? « Pour le peu que vous pouvez faire preuve de lucidité, cette proposition de loi est à écarter tout simplement de vos débats », dit-il. Mais en tout état de cause et si ce qui précède peut résister à l’analyse, pense-t-il, il y a lieu de rejeter encore cette proposition de loi par pure prévenance. La menace de la balkanisation de notre pays ne laisse aucun droit au peuple de se diviser davantage. C’est le pays qui perdra et vous en porterez la responsabilité à coup sûr. Surtout qu’après plusieurs tergiversations depuis 1885, nous avons enfin balisé la voie des jours meilleurs depuis 2004, avons-nous encore le droit de rompre notre pacte républicain qui résiste depuis plus de 19 ans, juste pour des stratagèmes politiques qui consistent à réduire l’espace des candidats président de la république aux prochaines élections ?

 

 

 

Lettre ouverte aux députés et sénateurs de la République Démocratique du Congo

Objet : proposition de loi Tshiani

Messieurs les députés,

Messieurs les sénateurs,

Il s’observe, depuis peu, un débat qui enflamme la toile sur les faits en concerne. Un citoyen congolais, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 dont le nom est repris en marge, associé à Monsieur Nsingi PULULU, député national et votre collègue, ont semblé convaincre le bureau de l’Assemblée nationale pour aligner une proposition de loi qui risque de compromettre le pacte républicain accepté par l’ensemble des congolais depuis 2004. C’est de cela dont je voudrais m’entretenir avec vous. Mais avant toute chose, sachant que la proposition de loi afférente devrait déboucher sur la révision de la constitution (déjà inscrite par ailleurs dans votre agenda pour la session de mars 2023), je vous oppose dès l’abord la question d’opportunité d’une telle démarche en pleine année électorale. Je pense que vous avez l’insigne devoir de ne faire aucune suite à un acte qui parait très dangereux pour l’avenir de notre démocratie.

Messieurs les députés,

Messieurs les sénateurs,

La notion de la nationalité congolaise est liée à l’histoire de notre pays depuis 1885. Quelle période devrait-être considérée comme le point de départ pour définir qui est congolais d’origine et qui ne l’est pas?

Bien avant 1885, il vivait dans ce pays des communautés qui, sans se connaître, n’ont eu aucun problème de cohabiter ensemble pour former une nation congolaise. C’est pour cette raison que l’Etat congolais a été créé sans aucune difficulté. Certaines personnes parleraient peut-être d’une contrainte par le fouet du colonisateur, mais ils peuvent très vite être contredits par le vouloir vivre collectif qui permet à notre nation de résister face aux velléités de sa balkanisation. Les congolais expriment une réelle volonté de cohabiter ensemble et c’est un fait que personne ne pourrait contester. Quand l’on pense que chaque nation a son lot de métis, il devient donc dangereux que les métis congolais sentent une exclusion qui nous mettrait en grave difficulté devant notre peuple et la communauté internationale.

De père et de mère, c’est de la pure absurdité que les élus du peuple ne peuvent nullement cautionner, sous peine d’être inscrits du mauvais côté de l’histoire.

Messieurs les députés,

Messieurs les sénateurs,

Parmi nos 9 voisins, la République Démocratique du Congo est le seul Etat à partager son histoire coloniale avec deux autres pays, qui n’ont été détachés que quelques années plus tard pour devenir un protectorat allemand. Notre histoire a beaucoup de similitude avec celle de l’Est de la France et l’Allemagne où les communautés se partagent quelques fois les mêmes ancêtres. Mais pourquoi cela ne leur a jamais posé des problèmes ?

Être né d’un seul parent dont les origines congolaises avant 1960 sont attestées fait de vous un congolais avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que n’importe quel autre congolais né des deux parents congolais dans les mêmes circonstances. C’est d’ailleurs cette logique qui a fait de Barack OBAMA le 44ème président des Etats-Unis d’Amérique.

En effet, faudrait-il vous rappeler que le Président Barack OBAMA est issu d’un père kenyan et d’une mère américaine ? Pour le peu que vous pouvez faire preuve de lucidité, cette proposition de loi est à écarter tout simplement de vos débats.

En tout état de cause et si ce qui précède peut résister à l’analyse, il y a lieu de rejeter encore cette proposition de loi par pure prévenance. La menace de la balkanisation de notre pays ne laisse aucun droit au peuple de se diviser davantage. C’est le pays qui perdra et vous en porterez la responsabilité à coup sûr. Surtout qu’après plusieurs tergiversations depuis 1885, nous avons enfin balisé la voie des jours meilleurs depuis 2004, avons-nous encore le droit de rompre notre pacte républicain qui résiste depuis plus de 19 ans, juste pour des stratagèmes politiques qui consistent à réduire l’espace des candidats président de la république aux prochaines élections ?

Messieurs les députés,

Messieurs les sénateurs,

L’auteur de la proposition de loi afférente a lui-même vendu la mèche sur les raisons de sa démarche. En demandant un débat télévisé avec le Président Moïse KATUMBI, il est passé aux aveux sur les non-dits de sa démarche. Mais les congolais sont décidés à lui barrer la route. Personne n’est disposé à accepter la révision de notre constitution en cette année électorale. Cette citation de Victor HUGO pourrait peut-être aider pour plus de discernement : Le plus excellent symbole du peuple, c’est le pavé. On marche dessus jusqu’à ce qu’il vous tombe sur la tête.

Foi d’un patriote !

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Risque Pays : Le Maroc parmi les pays africains aux économies les plus résilientes

Le Maroc s’est montré résilient face à la vague d’évènements successifs supposés impacter son économie et a réussi à maintenir une note globale de «B3» dans la nouvelle carte Risque Pays 2023 d’Allianz Trade, le classant au top 3 des pays africains.

Dans une nouvelle étude économique portant sur l’analyse des risques pays au premier trimestre 2023, Allianz Trade a accordé un «B3» (risque sensible pour entreprise) au Maroc, l’une des meilleures notes en Afrique, lui permettant de dépasser celles de l’Afrique du Sud (C3), l’Algérie (C3), le Kenya (C3), le Ghana (C4), le Nigeria (D3), l’Égypte (D4) et l’Éthiopie (D4).

D’après la carte risque d’Allianz, le Maroc figure dans le top 3 des pays africains, derrière Botswana (BB1) et partage le même rang que l’île Maurice (B3). A noter que le groupe évalue les pays concernés et octroie les notes selon des critères précis, en l’occurrence les déséquilibres macroéconomiques, l’environnement des affaires, la stabilité politique et les risques commerciaux et financiers. La note des pays est une évaluation à moyen terme allant de AA à D (risque le plus élevé).

Selon l’analyse d’Allianz, l’économie marocaine devrait afficher une croissance annuelle d’environ +3 % en 2023, reflétant la faible croissance de la demande chez ses principaux partenaires commerciaux, notamment la zone euro. L’exportation de produits agricoles, de phosphates et de produits manufacturés réduira le déficit extérieur, tandis que les pressions inflationnistes liées à l’alimentation devraient se normaliser, ajoute le groupe.

Celui-ci rappelle l’ensemble des événements qui ont frappé le Royaume à plein fouet, notamment la sécheresse, le stress hydrique, l’inflation annuelle qui a atteint 6,6 % en 2022, les prix alimentaires augmentant de 11,0 % et les prix non alimentaires de 3,9 %, principalement tirés par les prix des transports, qui ont augmenté de 12,2 % en 2022.

Toutefois, la prévision d’une accélération de la croissance économique en 2023 est principalement basée sur les attentes d’une reprise du secteur agricole, mais les conditions climatiques, la rareté de l’eau et la nécessité de prioriser la consommation domestique et la production d’électricité domestique pèseront sur les récoltes et pourront retarder cette croissance, bien que les progrès de la libéralisation du marché de l’électricité devraient accélérer la transition vers les énergies renouvelables.

Le niveau des précipitations en décembre était de 24 % inférieur à la moyenne décennale et de 8,4 % inférieur à la même période en 2021, évoque le rapport.

Par ailleurs, l’autre risque pesant sur les perspectives est la résurgence du prix des matières premières que le Maroc importe. L’économie est fortement dépendante des importations d’énergie et donc de la volatilité des prix du pétrole et du gaz.

L’année dernière, la facture énergétique a plus que doublé en raison de la hausse des prix du carburant. Le gouvernement prévoit en ce sens se mobiliser pour augmenter la capacité de stockage de carburant d’ici la fin de 2023.

Le tourisme, les envois de fonds et les exportations restent, pour leur part, les principales sources de devises fortes du Royaume, affirme Allianz.

En outre, les mesures prises pour réformer les entreprises publiques, ainsi que l’activation du Fonds Mohammed VI et la mise en œuvre de la nouvelle Charte des investissements, sont largement considérées comme des catalyseurs potentiels pour les investissements directs étrangers, poursuit le groupe.

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