24ème lettre sociale congolaise : Qui a saisi le Conseil d’Etat d’une requête en annulation contre l’Arrête ministériel N° 086/CAB/EPS/MIN/2023 DU 23 /02/2023 de convocation et fixation du calendrier du déroulement des élections syndicales dans les entreprises ou établissements de toute nature en Rdc pour la 8eme édition 2023 – 2026 ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. Les travailleurs salariés en tant que citoyens jouissent, au niveau des entreprises et établissements de toute nature, d’un droit de se choisir leurs représentants afin qu’ils participent au processus de prise des décisions qui touchent à leurs conditions de vie et de travail.

Les représentants des travailleurs peuvent être des délégués du personnel ou délégués syndicaux.

2. En Républiques démocratiques du Congo, depuis les premières élections sociales du 1er mai 1964, la tendance générale est que les représentants des travailleurs sont souvent les délégués syndicaux.

Car, ces représentants sont élus sous le label des syndicats qui participent aux élections sociales dans les entreprises ou établissements de toute nature.

3. Les syndicats qui obtiennent au moins un siège aux élections sociales acquièrent la qualité de syndicats représentatifs d’une entreprise ou d’un établissement de toute nature.

4. Cependant, la requeté en annulations contre l’arrêté ministériel n° 086/CAB/EPS/MIN/2023 du 23 /02/2023 modifiant et complétant l’arrêté ministériel n° 011/CAB/MINETAT/MTEPS/FBK/R/2018 du 29 janvier 2018 portant convocation et fixation du calendrier du déroulement des élections syndicales dans les entreprises ou établissements de toute nature en République démocratique du Congo pour la 8ème édition 2023 – 2026 risque de porter gravement atteinte à la démocratie sociale si les élections ne sont pas organisées suivant le calendrier prescrit par le Ministère du Travail, Travail et Prévoyance sociale.

5. Il semble que cette requête serait l’œuvre de l’ « Intersyndicale Nationale du Congo ». D’où la nécessité de questionner la nature de l’ « intersyndicale ».

6. D’emblée, une requête en annulation est un recours juridictionnel qui est, selon Hyppolite Masani Matshi (2015 : 7), un procès fait à un acte administratif unilatéral». Au sujet de ce recours, Matshi précise que l’on saisit le juge administratif par voie de requête.

7. Félix Vunduawe te Pemako et Jean Marie Mboko Dj’Andima (2020 :1096) montrent qu’ « en matière administrative le recours désigne les différentes voies de droit intentées par les particuliers ou des personnes morales devant les autorités administratives ou les juridictions administratives ».

8. L’on retient de ces auteurs qu’il n’y a que des personnes physiques et morales qui peuvent saisir le Conseil d’Etat, la Haute juridiction administrative, par voie de requête. De cette précision, la question qu’il convient de se poser est celle de savoir si l’ « Intersyndicale nationale de la RDC » est une personne morale ?

9. Zénon Mukwakani (1967 :220) montre que l’origine du terme « intersyndicale » remonte aux années 1962 avec la conférence internationale des leaders syndicalistes à Dakar au mois de janvier 1962. La finalité était de créer un panafricanisme syndical via la Confédération Syndicale Africaine. L’article 28 des statuts de cette Confédération stipule : « lorsqu’il existe dans un pays plusieurs organisations syndicales, celles – ci doivent procéder à leur Unification avant le prochain congrès ».

10. Dès lors, l’unification des syndicats à l’intérieur de chaque pays fut imposée aux syndicats pour être membres de la Confédération Syndicale Africaine (CSA).

11. C’était dans ces conditions que les trois syndicats congolais les plus représentatifs de l’époque, notamment, l’Union des Travailleurs Congolais ‘’UTC’’ la Fédération Générale des Travailleurs du Congo ‘’FGTK’’ et la Conférassions des Syndicats Libres du Congo ‘’CSLC’’ constituèrent en septembre 1962 l’intersyndicale afin d’unifier ces trois syndicats. Cette unification devint effective en 1967 avec la naissance de l’Union Nationale des Travailleurs du Zaïre ‘’UNTZ a’’ comme syndicat unique, la fille ainée du Mouvement Populaire de la Révolution, ‘’M.P.R.’’

12. Ainsi donc, l’usage du terme « l’intersyndicale » semble pérenniser idéologiquement le mono syndicalisme de triste mémoire. Pourtant, le pluralisme politique et syndical, annoncé le 24 avril 1990 et prescrit par l’article 38 de la Constitution congolaise du 18 février 2006, a déjà marqué la fin de la pensée syndicale unique.

13. Qu’à cela ne tienne, bien que composée des syndicats qui ont des personnalités juridiques du fait de leur enregistrement en vertu de l’article 249 de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant Code du Travail, l’ « Intersyndicale » ne peut pas se substituer aux syndicats représentatifs pour ester en justice pour les matières qui relèvent de la compétence de ces derniers. Car, l’ « Intersyndicale » n’est ni une fédération ni une confédération des travailleurs du Congo.

14. Le fait pour les responsables des syndicats des travailleurs, qualifiés de représentatifs, de participer au Conseil National du Travail conformément à l’article 224 de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant Code du Travail, ne leur donne pas une quelconque qualité d’user de leur présence ou participation à ce conseil pour créer une structure extra syndicale pour émonder l’idéal syndical.

15. D’ailleurs, la présence et la participation des syndicats représentatifs au Conseil National du Travail sont intimement liées au mandat des délégués élus dans les entreprises. Ce mandat est de trois ans selon l’article 257 de la loi°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015-2002 portant Code du Travail.

16. Au-delà de ce que les juristes peuvent appeler ‘’défaut de qualité’’ de l’ « Intersyndicale », il y a lieu de lire certains extraits des correspondances produites par les responsables de l’ « Intersyndicale » afin de comprendre le fondement de leur contestation.

17. Les responsables de l’ ‘’ Intersyndicale’’ font la digression vis-à-vis des élections. Par leur lettre du 21 juin 2022 adressée au Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, ils écrivent : «(…) le Ministère du Travail devrait penser à organiser des rencontres de la tripartites pour une réflexion commune qui mettrait fin aux violations perpétués par le banc gouvernemental(…) ». Ces violations ne sont ni identifiées ni nommées.

18. Par leur lettre du 26 mai 2018 adressée au Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance, ils ont écrit : « En effet, vous avez réagi à la lettre n°CAB/PM/DISR CAB/MK§2018 du 15 mai 2018 de Son Excellence Monsieur le Premier, Chef du Gouvernement, vous instruisant l’ordre de surseoir l’organisation des élections sociales et d’obtenir la signature d’un pacte de paix sociale, par nous, pour toute la période du moratoire de trois ans (2018 – 2021) ».

19. Tout compte fait, la requête en annulation est donc une énième manœuvre dilatoire des responsables des syndicats qui préfèrent se maintenir au pouvoir social au mépris souverain des travailleurs salariés. Ils ont par ce fait emboité le pas à leurs camarades de l’administration publique qui totalisent aujourd’hui dix ans alors qu’un mandat syndical est de trois ans.

20. Par sa lettre n°CAB/MIN ETAT/MTPS/FBM/RO/399/01/2918 du 21 mai 2018 adressée au Premier Ministre, Lambert Matuku Memas alors Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, avait déjà balayé d’un revers de la main les faux arguments évoqués par certains responsables des syndicats représentatifs au Conseil National du Travail pour boycotter les élections sociales. Il a écrit : « (…) face à la situation des travailleurs lambinés, le Gouvernement de la république ne peut apparaitre comme celui qui offre une caution à la situation en confortant cette propension encore pour 3 ans de plus ». Cette précision du Ministre d’Etat, Ministère honoraire de l’emploi, travail et prévoyance sociale mérite d’être prise en compte pour la protection de la démocratie sociale.

21. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatzApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 03 avril 2023

Jean-Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio-Professionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




Les inspecteurs de l’EPST menacent d’aller en grève et de boycotter les épreuves certificatives de 2023

Réuni au sein du syndicat de défense des droits des inspecteurs de l’EPST “SYDEDRIE”, ces professionnels de l’éducation nationale considérés comme les garants et gardiens de l’éducation de qualité étaient en Assemblée générale le weekend dernier à Kinshasa. Au cours de cette activité, les inspecteurs ont passé en revue la situation de l’inspecteur de l’EPST qui reste toujours misérable et précaire face à leurs revendications.

A cette occasion, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment l’amélioration des conditions socio-professionnelles des inspecteurs de l’Espt, la nécessité du vrai dialogue entre partenaire et la mise au point sur les différentes primes et d’autres avantages liés au travail de l’inspecteur.

Il ressort de ces assises que les conditions socio-professionnelles des inspecteurs restent toujours précaires. A cet effet, ils annoncent plusieurs actions des grandes envergures dans le prochain jour notamment la grève générale, le boycott des épreuves certificatives pour l’année scolaire 2022 – 2023.

Il sera suivi aussi d’une autre action dénommée école sans inspecteurs. Noël Tuluenga, président national de syndicat de défense des droits des inspecteurs de l’EPST SYDEDRIE invite le gouvernement congolais à répondre dans l’urgence aux revendications des inspecteurs pour éviter les perturbations de dernière minutes pour cette année scolaire en cours.

Osée Kalombo




Du 13 au 15 avril 2023 au Lycée Ntinu Wene: Open de la Ligue de Badminton de Kinshasa

M. Marcel Bukasa, Secrétaire Général de la Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’ nous a transmis une affiche où l’on peut lire que du 13 au 15 avril 2023, la ligue de Kinshasa organise une grande activé.

Il s’agit de l’Open de la Ligue de Badminton de Kinshasa qui va organiser cet open au Lycée Ntinu Wene de Limete 13è Rue.

Antoine Bolia




A l’issue de l’AGEE du dimanche 2 avril 2023: Me Kiala Apoto élu président de la F.N.C.SU/D.A

A l’issue de l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective tenue le dimanche 2 avril 2023 à la paillote du jardin Botanique de Kinshasa, dans la commune de la Gombe, Me Kiala Apoto a été élu à l’unanimité président de la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées ‘’F.N.C.SU/D.A’’, en sigle. L’événement a eu lieu en présence du Directeur Nsudidi, représentant du ministère des sports. C’est ce dernier qui a supervisé ces assises.

Il faudra noter que devenu minoritaire, le comité de la F.N.C.SU/DA affichait incomplet 4 membres sur 9. Il y avait 5 postes restés vacants. Il fallait donc compléter.

Sont élus membres de la F.N.C.SU/D.A

Président : Apoto-Kiala

1er V/P : Spirou-Kabangu

2è V/P : Wivine-Moleka

3è V/P : Pablo Bokungu Lokyo

4è V/P : Général Masisi Bamba

5è V/P : Colonel Salumu

Secrétaire Général : Gaël Himbi

SGA : Bouba-Kabangu

Trésorière Générale : Théthé Busa Assanga

TGA : Platini Kupesa

Membres

-Olivier Mukoko

-Modeste Puna Nlandu

Ce comité élu a un mandat de 4 ans.

Antoine Bolia




Sumo: La F.N.C.SU/D.A a tenu son Assemblée générale ordinaire au Jardin Botanique de Kinshasa 

Le dimanche 2 avril 2023, la paillote du jardin Botanique de Kinshasa, dans la commune de la Gombe a servi de cadre à la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire et l’Assemblée Générale Extraordinaire Elective de la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées ‘’F.N.C.SU/D.A’’, en sigle. Le Directeur Nsudidi, représentant du ministère des sports a supervisé ces assises.

Après vérification du quorum qui a été largement atteint, M. Nsudidi accorda la parole à Me Kiala Apoto, Président a.i de la Fédération Nationale Congolaise de Sumo & Disciplines Associées pour démarrer l’assemblée.

S’adressant aux membres de l’assemblée, Me Kiala Apoto révèla qu’il y avait 4 points à l’ordre du jour à savoir :

1. Rapport administratif

2. Organisation de la discipline

3. Rapport Technique

4. Rapport financier

Entrant dans les détails de ces différents points, l’on retenir que la ‘’F.N.C.SU/D.A’’ dont 9 membres constitué le comité, pour diverses raisons, n’est restée qu’avec 4 membres actifs dont 3 étaient présents sur le lieu, a déjà implanté 4 ligues provinciales. Il s’agit de : Ligue de Kinshasa que préside le Colonel Kalé Kabasele qui était présent à cette AGO, la ligue de Kongo Central, la Ligue du Lualaba et la Ligue du Katanga. La ‘’F.N.C.SU/D.A’’ a expédié 60 courriers et reçue 30. Pour avoir 6 ligues devant lui permettre de bénéficier des subsides de l’Etat comme l’a rappelé séance tenante le Directeur Nsudidi. A ce sujet, la F.N.C.SU/D.A

Va bientôt implanter deux nouvelles ligues. Il s’agit de : Ligue du Kwilu et Ligue de Kananga.

En ce qui concerne le rapport technique, avec l’aide de la ‘’F.N.C.SU/D.A’’, la Ligue de Kinshasa avait organisé son tout 1er championnat provincial. La Direction Technique Nationale dont le DTN Monama présent à l’AGO, avait formé des cadres techniques. La fédération a organisé plusieurs séminaires de formation animés par des experts. Ces formations avaient concerné les officiels, arbitres et athlètes. La ‘’F.N.C.SU/D.A’’ promet de trouver des moyens pour permettre au DTN d’aller former en provinces.

En ce qui concerne le rapport financier, le président a.i Me Kiala Apoto a exprimé le petit souci. La plupart des documents y relatifs étaient tenus par le président de la Fédération, le Général Molisho qui, malheureusement était décédé. Néanmoins, il a pu recueillir l’information (données) auprès de la Trésorière Générale madame Assanga Busa Théthé. Les entrées chiffrés à 3500 $ contre 5000 $ de sorties. Déficit est de 1500 $.

Ce rapport a été adopté à l’unanimité par l’assemblée.

Antoine Bolia




Le catch emballe le public au centre Culturel de Lemba

Pour clôturer en beauté le mois de la femme et la grande journée sportive qu’elle a organisé au Centre Culturel de Lemba ex Alliance Franco-Congolaise de Lemba, l’Union des Clubs sportifs de Lemba a pensé faire combattre les catcheuses face aux catcheurs masculins. Le spectacle offert a été sublime avec un bilan en faveur des catcheuses 4 victoires contre une aux hommes.

Le moins que l’on puisse dire est que la démonstration de leur savoir-faire des femmes catcheuses a été patente. Le condensé ci-après le démontre aisément :

1. Dans un combat prévu en 10 minutes sans repos, Mamiwata a battu Avatar par tombée au bout de quelques minutes seulement de combat.

2. Dans un combat très acharné, la Reine Shakira, la championne du Congo a nettement neutralisé son adversaire Nzungu ya ba Ndoki.

3. Avimba na kati, Vice-championne du Congo a nettement pris le dessus face à Me Tigre. Ce dernier n’en revenait pas. Il a même perdu les objets qu’il amène avec lui.

4. Nettement malmené par Abuba tout au long du combat malgré une farouche résistance, Libolas a finalement perdu par tombée le combat.

5. Le 5è et dernier combat de la soirée était un combat haut en couleur. La championne d’Angola Boika était face au congolais O touche ya Liboma. Boika d’Angola a passé un bon moment de calvaire sur le ring. O touche ya Liboma a même place tout un bloc de brique sur la poitrine (seins) de Boika. Et à l’aide de gros marteau, il brisa cette brique. Mais au fil des minutes, Boika renversa la tendance en prenant le dessus par tombée.

A l’issue de ce combat, Me Erick Kalama, président de l’Union des Clubs sportifs de Lemba a demandé les impressions de la Reine Shakira. Celle-ci a déclaré qu’elle était venue pour combattre Boika d’Angola. A son tour, cette dernière a rétorqué la même chose. Pour elle, c’était Shakira qu’elle devait combattre. Sur ce, Me Erick Kalama que l’Union avec le concours de la Bracongo envisagent organiser une rencontre payante entre Shakira vs Boika au Centre Culturel de Lemba. Shakira a invité par la même occasion tous ceux qui la soutiennent de mettre les moyens en jeu. Elle battra cette angolaise de Boika d’Angola.

Antoine Bolia




A l’occasion de la clôture du mois de la femme: Une journée mémorable organisée par l’Union des clubs sportifs de Lemba dimanche 2 avril au centre Culturel de Lemba

Une ambiance particulière a régné le dimanche 2 avril 2023 au Centre Culturel de Lemba ex Alliance Franco-Congolaise de Lemba. Le lieu était bourré du monde. On y a compté de nombreux férus des arts martiaux et des sports de combats. Me Alain, conseiller juridique du bourgmestre de la commune de Lemba a représenté ce dernier. Le public a vraiment été gâté car le spectacle offert était de bonne qualité.

Pour clôturer en beauté le mois de mars consacré aux femmes, l’Union des Clubs sportifs de Lemba que préside Me Erick Kalama a pensé y organiser une grande journée sportive. Au cours de cette activité démarrée aux environs de 14h00 jusqu’au-delà de 22h00, les athlètes féminines ont été dignement honorées par des cadeaux qui leur offert par les organisateurs.

Pour revenir à cette journée sportive organisée par l’Union des Clubs sportifs de Lemba, le spectacle était garanti. Au menu de la journée, le public a suivi avec intérêt plusieurs démonstrations des différentes disciplines pratiquées dans la commune de Lemba. C’est notamment :

-Rollers sport

-Tang Soo Do

-Pinda Kaï Do

-Taekwondo. Le Sg de la Fécot Me Justin a à cette occasion dit merci aux organisateurs et aux parents qui laissent leurs enfants s’adonner aux sports.

-judo. A l’issue de la démonstration des jeunes filles judokates de JC Lemba de Me Maghema, la représente de la Fondation Hélène Muvaro a félicité toutes ces filles et remercie les organisateurs.

Après ces disciplines pratiquées sur le tatami, le spectacle est monté d’un cran avec les boxeuses et boxeurs qui sont montés sur le ring. Les résultats ci-après ont sanctionné ces combats :

1. Catégorie des mouches filles, la championne du Congo Kamuleta a battu aux points Julia Ibanda du BC Livulu.

2. Combat déclaré nul entre les filles Elisée et Molita

3. Catégorie des Welter messieurs, victoire aux points 5/5 juges de Précieux Kratos face à Kumbi

4. Molita de JC Livulu a battu aux points Elisée du même club

5. Ce combat a vu Liliane Mondabi prendre le dessus sur son adversaire

6. Chez les messieurs, Mavinzi a gagné Nkumu par disqualification de ce dernier.

Signalons que les championnes du Congo de boxe Marcelat Sakobi et Kelani ont reçu des cadeaux des organisateurs. Le catch a mis fin à cette journée sportive dans la grande joie de tous ceux qui ont effectué le déplacement.

Le président de l’union, Me Erick Kalama que nous avons interrogé pour savoir l’origine de l’idée de l’organisation de cette journée, a clairement répondu à cette interrogation tout comme donner de précisions sur l’affiche de Me Franck Mpinda (Nous y reviendrons). Dans son mot, Me Alain, représentant du bourgmestre a tari d’éloges l’organisation qui a comme slogan ‘’Nzambe liboso’’.

‘’Avec Dieu, nous vaincrons’’. Et lui d’ajouter : ‘’Avec Dieu, vous avez réussi’’. Fin de citation.

Antoine Bolia




Nommé ministre des Sports : Kabulo Muana Kabulo ouvre le stage de formation des officiels qu’anime expert nigérien Malam Barka Akoda 

Le nouveau ministre des Sports et Loisirs M. François Claude Kabulo Muana Kabulo a effectué le dimanche 2 avril 2023 sa première sortie officielle en sa nouvelle qualité.

En effet, dans un salon présidentiel du stade des Martyrs bourré du monde, stagiaires, membres du comité la Fédération Congolaise des Luttes Associées ‘’Fécolutta’’ et de la Direction Technique Nationale conduits par le président Eric Kinzambi, Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais, de nombreux journalistes et amoureux de la lutte, le nouveau numéro 1 du sport congolais, a assisté à la cérémonie d’ouverture officielle du stage de formation des officiels techniques et officiels arbitres niveau 1.

Ce stage de formation sera animé pendant 6 jours par l’expert Nigérien Malam Barka Akoda. Ce dernier avait lors de la séance d’harmonisation du programme, le samedi 1er avril 2023 au salon Présidentiel, déclaré qu’il est mandaté avec Vincent Akabe par la fédération internationale de Luttes pour régler un petit différent auprès du ministère aux sports, du COC, CIEJF jusqu’à la francophonie. A cette occasion, il a confirmé que la correspondance adressée en date du 31 mars 2023 à M. Amos Mbayo Kitenge et Alain Badiashile Kayatshi, respectivement Président et Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais par M. Carlos Roy, Secrétaire Général de la fédération internationale, était authentique. Elle provient effectivement de cette structure. Et séance tenante, il a lu ladite lettre.

Antoine Bolia

 




La farce du “Catalan-gate” et la “complicité” de “Citizen Lab” (Par Julio Valdeon)

“EL MUNDO” s’entretient avec le professeur de sciences politiques qui a réfuté les allégations en rapport avec le “Catalan-gate”. Il a souligné que les indépendantistes cherchent à annuler les condamnations du “procès”, en se basant sur un rapport dépourvu de crédibilité et en instrumentalisant la Commission d’enquête du Parlement Européen sur l’utilisation de Pegasus (PEGA).

José Javier Olivas a écrit, sur Twitter, qu’il n’y a pas d’Oscar en vue pour Clara Ponsatí, en référence à la récente arrestation de l’eurodéputée, accusée de désobéissance. “Elle feint d’être surprise lorsqu’elle a été arrêtée, même si elle a été entourée de journalistes convoqués précisément pour immortaliser le moment de son arrestation”, a expliqué Olivas, professeur de la London School of Economics et chercheur au département de sciences politiques et d’administration de l’UNED, qui connaît bien les manigances des indépendantistes.
Il a enquêté d’une manière profonde sur le rapport “Catalan-gate” publié par le “Citizen Lab” de Toronto, “un travail de recherche truffé d’erreurs et de lacunes méthodologiques, qui font douter de sa fiabilité”.
Pour le professeur, ce laboratoire canadien “fait preuve d’un manque total de transparence en ce qui concerne la méthodologie adoptée, ce qui est anormal dans le monde universitaire, où le chercheur doit, également, préciser les possibles conflits d’intérêts économiques ou politiques”.
Il a rappelé que “de nombreux universitaires ont demandé à Citizen Lab de fournir des informations sur ses recherches, mais le laboratoire canadien a refusé. Par exemple, les experts de Citizen Lab ne disent pas combien de dispositifs ont été analysés, car ce n’est pas la même chose qu’il y en ait 50 et que tous soient positifs, ou qu’il y en ait 2000 et que seulement 50 soient positifs. Ils ne précisent pas non plus qui les a analysés, ni quand, ni comment. Et chaque fois que nous soulignons les lacunes du rapport, Citizen Lab adopte une attitude arrogante, discréditant ceux qui leur demandent des explications”. Curieux, n’est-ce pas ? “Surtout parce qu’ils demandent des explications aux gouvernements et aux entreprises et exigent qu’ils soient transparents, sachant qu’ils ne respectent pas les normes de la transparence académique”.
Le rapport a été promu par Ronan Farrow dans le “New Yorker”, puis rapporté par le “Washington Post”. “C’était bien ficelé. Ils ont lancé une campagne bien orchestrée, au niveau international. La campagne n’a pas seulement accusé l’Espagne, mais a également fait taire les voix critiques. “Citizen Lab” a des contacts avec de nombreux journalistes spécialistes dans le domaine de la technologie.
Ceux qui ont enquêté sur la fiabilité du rapport de “Citizen Lab” ont été harcelés sur les réseaux sociaux ou ont subi des tentatives de discréditation. “Si nous examinons les conclusions de la PEGA, l’Espagne y est signalée du doigt. Les indépendantistes catalans instrumentalisent cette commission d’enquête pour obtenir l’annulation des procès des indépendantistes”.
En revanche, ni le gouvernement, ni la plupart des partis politiques espagnols, ne semblent reconnaître l’importance de cette manœuvre, qui mine la crédibilité de l’Etat de droit. “Ils n’ont pas utilisé les outils disponibles pour s’opposer à la campagne de désinformation. Le gouvernement n’a pas non plus envoyé d’émissaires pour remettre en question la qualité du rapport. Le récit est celui conçu par les indépendantistes et Citizen Lab”.
“Toutes les informations qui démontrent qu’il s’agit d’une campagne d’intoxication ont été recueillies par des citoyens comme moi, qui ont enquêté sur l’affaire pendant leur temps libre, sans aucun soutien institutionnel. Il est normal que l’indépendantisme et Citizen Lab aient senti qu’ils jouissaient d’une certaine impunité”, a ajouté Olivas.
Pour illustrer l’ampleur de la campagne de désinformation, le professeur raconte : “quelqu’un a emmené à Barcelone le correspondant d’un journal japonais à Bruxelles, pour interviewer José Bové (ex-eurodéputé français), avant de publier un article très critique contre l’Espagne au Japon”. De plus, selon le professeur, il semble que les ambassades et les consulats n’aient pas pour mandat de contrer ces initiatives de désinformation.




Sous l’égide de Félix Tshisekedi: Mbusa Nyamwisi et une délégation de la CEEAC conviennent d’inviter toutes les parties belligérantes tchadiennes à la table des négociations 

Point de répit pour le nouveau ministre d’État en charge de l’Intégration régionale. Antipas Mbusa Nyamwisi a reçu, le 31 mars 2023, quelques heures après la première réunion du Conseil des ministres du gouvernement Sama II, une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) conduite par le président de la Commission de cette organisation, l’ambassadeur Gilberto da Piedade Verissimo.

Après les traditionnelles civilités au nouveau patron de la diplomatie régionale congolaise, indique une dépêche de la Cellule de communication, la mission de la CEEAC a fait part à Mbusa Nyamwisi d’un chapelet des dossiers brûlants de la région, notamment la crise tchadienne pour laquelle le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a précédemment été choisi par ses pairs comme facilitateur. Le ministre d’État ongolais a convenu avec ses hôtes de la nécessité de convier toutes les parties belligérantes tchadiennes à la table des négociations sous l’égide du Président Tshisekedi.

Le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale et la délégation de CEEAC qui comprenait notamment MM. Mangaral Banté, commissaire aux Affaires politiques, Paix et sécurité et François Sadiki Koko, de la commission du Mécanisme d’alerte et Sécurité, ont également échangé sur la problématique de la régularité des cotisations des États membres ainsi que du canevas des activités de l’organisation régionale de l’Afrique centrale.

Selon la même source, la santé vient, en effet, en ordre utile dans l’agenda 2023 de la CEEAC avec l’organisation d’un Forum régionale à une date qui reste à déterminer. Il sied de noter que la coordinatrice du ce forum est de nationalité congolaise, Mme Elisabeth Mukamba. Aussi, la délégation de la CEEAC a-t-elle annoncé au ministre d’État de l’élargissement du Réseau de Santé de l’Afrique centrale. Autre programme, la CEEAC projette, courant juin 2023, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, la tenue d’un forum sur l’éducation, la science, la technologie et l’innovation.

Quid de la CEEAC

Notons que la CEEAC est dans sa quarantième année avec un bilan on ne peut plus mitigé. Elle a été créée le 18 octobre 1983. L’objectif fondamental poursuivi par la Communauté concerne la promotion et le renforcement d’une coopération harmonieuse et un développement dynamique, équilibré et auto-entretenu dans tous les domaines de l’activité économique et sociale en vue de réaliser l’autonomie collective, d’élever le niveau de vie des populations… La CEEAC conduit le processus d’intégration régionale de l’Afrique centrale et est reconnue par l’Union Africaine.

Les principales institutions de la CEEAC sont les suivantes : la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, qui est l’organe suprême de la CEEAC, ensuite le Conseil des Ministres, puis la Cour de Justice ; le Secrétariat général qui est l’organe exécutif de la Communauté. Et enfin, la Commission consultative ainsi que les Comités techniques spécialisés.

La CEEAC vise, outre ses missions traditionnelles de coopération et d’intégration régionale, la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique centrale, ainsi que l’appui au processus électoral dans les Etats membres. Elle représente un marché de plus de 130 millions de personnes dont près de trois-quarts des RdCongolais. Son siège est à Libreville, au Gabon.

La CEEAC est en fait la mise en commun des membres de l’UDEAC (Union douanière des États de l’Afrique centrale), de Sao Tomé et Principe et des membres de la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) fondée en 1976 par la République démocratique du Congo, le Burundi et le Rwanda). À ce jour, les pays membres de la CEEAC sont au nombre de 11, à savoir Angola, Burundi, Cameroun, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Guinée équatoriale, Tchad, Sao Tomé-et-Principe.

Le Rwanda s’était retiré de la CEEAC en 2007 avant d’y réintégrer en 2016.

Fin février 2023, le Rwanda n’a pas pu participer au 22ème sommet ordinaire de la CEEAC à Kinshasa. Le régime de Kigali a été boycotté suite au soutien armé qu’il apporte aux rebelles du M23 dans ses menées subversives dans l’est de la RDC. L’opinion nationale a beaucoup apprécié la nomination de Mbusa Nyamwisi au ministère d’État en charge de l’Intégration régionale dans l’espoir de ramener la paix dans les Kivu et l’Ituri. Toutefois, les prérogatives du ministre d’État s’étendent également à d’autres organisations régionales comme la CIRGL, la SADC, le COMESA, etc.