AI: L’Algérie prend des mesures extrêmes pour étouffer les voix dissidentes

Les réactions dénonçant la condamnation du journaliste algérien Ihsane El Kadi, ne faiblissent pas. Selon Amnesty International, les autorités algériennes prennent des mesures extrêmes pour étouffer les voix dissidentes.

Dans un communiqué publié mardi, l’ONG a fustigé le totalitarisme qui sévit dans le pays, notant que les autorités algériennes doivent libérer tous les journalistes détenus à tort, abandonner toutes les charges à caractère politique retenues contre au moins six d’entre eux et annuler la condamnation du journaliste.

L’organisation basée à Londres a ainsi demandé la libération du journaliste Ihsane El Kadi, condamné le 2 avril par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, « sur la base d’accusations infondées liées à la réception de fonds destinés à la propagande politique et à l’atteinte à la sécurité de l’État ».

« Ihsane El Kadi n’est que le dernier journaliste en date à être pris pour cible par les autorités algériennes dans le cadre de leur offensive incessante contre les médias indépendants », a commenté Amna Guellali, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

Au cours des deux dernières années, les autorités algériennes ont poursuivi, arrêté ou détenu au moins 11 autres journalistes et professionnels des médias, a déploré AI, condamnant également la fermeture de plusieurs supports médiatiques indépendants.

Pour rappel, El Kadi, directeur de la station algérienne Radio M et du site d’information Maghreb Emergent, a été placé en détention provisoire le 29 décembre, après quatre jours de garde à vue. Des agents de sécurité en civil l’avaient arrêté à son domicile avant de le conduire menotté aux bureaux de ses médias où ils ont ordonné au personnel de quitter les lieux, saisi des ordinateurs et scellé les portes.

Depuis lors, l’ONG n’a cessé de dénoncer son incarcération « injustifiée », appelant les autorités algériennes à le libérer « immédiatement » et à autoriser ses deux médias à rouvrir leurs portes.




Investissements étrangers : le Maroc s’installe comme destination de référence

Le Maroc figure parmi les 25 marchés émergents qui attirent le plus les investissements directs étrangers (IDE), selon le FDI Confidence Index 2023. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le Maroc a décidément la cote pour les investissements directs étrangers. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 5 avril, citant les derniers chiffres du le FDI Confidence Index 2023.

Dans son rapport 2023, le FDI Confidence Index place ainsi le Royaume à la 16e place sur les 25 pays répertoriés dans le classement des marchés émergents. « De plus, c’est la première fois que l’indice inclut une liste exclusive de marchés émergents, suggérant que l’un des principaux objectifs du rapport de cette année est de fournir aux chefs d’entreprise et aux dirigeants des indications sur les marchés émergents les plus attrayants pour les investisseurs aujourd’hui et au cours des trois prochaines années », lit-on.

Le FDI Confidence Index est un indicateur créé par A.T. Kearney, une société internationale de conseil en gestion opérant dans 40 pays à travers le monde. L’indice classe les pays sur une échelle de 0 à 3 en fonction de leur attrait pour les investissements directs étrangers. Un score de 3 représente le niveau de confiance le plus élevé.

L’indice est construit à partir des données d’une enquête capturant les opinions de cadres supérieurs et de dirigeants régionaux et commerciaux de 27 pays à flux sortants élevés d’IDE. Dans le cadre de l’enquête, on demande aux répondants quelle est la probabilité de réaliser un investissement direct dans un pays donné au cours des trois prochaines années : élevée, moyenne, faible ou « sans intérêt». Les réponses individuelles sont agrégées pour produire un score par pays.

Rappelons que le flux net des Investissements Directs Etrangers (IDE) s’est élevé à près de 3,37 milliards de dirhams à fin février 2023, en hausse de 53,6% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. Les recettes des IDE ont enregistré une hausse de 19,8% à près de 5 milliards de dirhams, tandis que les dépenses ont baissé de 17,2%, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de février. Au titre des deux premiers mois de cette année, les investissements directs marocains à l’étranger (IDME) se sont établis à 3,24 milliards de dirhams, affichant un léger recul de 2% par rapport à la même période de 2022.

Par Nabil Ouzzane




La situation reste confuse à Bunagana : Le M23 continue de gérer la cité frontalière, malgré la présence de la force de l’EAC (société civile)

Contrairement à ce qui a été annoncé, les rebelles du M23 et leurs alliés sont toujours aux commandes de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru, s’étonne la société civile locale. Pour cette organisation citoyenne, quelques entités annoncées comme libérées et laissées aux mains de la force régionale sont toujours tenues par ces terroristes, notamment Bunagana et Muhongozi.
Dans une interview accordée au média en ligne lequotidienrdc.com, Aimée Mukanda, membre de la société civile du Nord-Kivu précise que les rebelles quittent une localité pour une autre comme à Mweso. Ils se sont retirés de cette localité pour aller récupérer Muhongozi où une base de ces terroristes a été installée.
A Bunagana, les choses ont mal débuté. C’était après un long débat qui a duré pendant 2 jours que la cité frontalière avait été cédée partiellement à l’armée ougandaise venue dans le cadre de la force régionale, ajoute Aimé Mukanda. Entretemps, la société civile s’inquiète du fait que l’administration de la cité frontalière de Bunagana est tenue entre les mains des rebelles, y compris les services de douanes.
La société civile de Rutshuru qui se dit inquiète de cette réalité, invite les autorités congolaises qui travaillent en étroite collaboration avec la force de l’EAC de s’atteler pour que la procédure de retrait des rebelles soit respectée dans sa totalité afin de permettre à la population déplacée de retourner dans leurs localités et dans leurs habitations habituelles.
Osée Kalombo




Communiqué officiel