Contrat sino-congolais: Vous avez dit « Chinois noirs » ? Et si on disait « Occidentaux noirs ? »  

Avec sa sortie médiatique discriminatoire, ségrégationniste, la Licoco a-t-elle reçu mission de décrédibiliser la Commission instituée par le Chef de l’Etat ?

Des Congolais – de surcroît animateurs d’une ONG de défense des droits de l’homme – qui qualifient des Congolais de « Chinois noirs » : voilà où conduit le Rapport final de l’Igf sur la Sicomines ! Pire, cette ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption s’affiche elle-même comme faisant partie de la Commission initiée pourtant de bonne foi par le Président Félix Tshisekedi déterminé à entendre tous les sons de cloche, c’est-à-direceux des pour, des contre et des neutres, question de se faire une idée précise sur ce qui se passe autour de l’affaire contrat sino-congolais ou Sicomines avant, bien sûr, de décider en connaissance de cause…

 

 

Dans son communiqué du 3 avril 2023, la Licoco « alerte sur la présence dans les travaux préparatoires de la révisitation du Contrat Chinois, des personnes manifestement acquises à la cause chinoise, sans nul doute, à coût des billets verts, pour torpiller les efforts de la RDC d’aboutir à la signature d’un avenant à la convention SICOMINES, tel que souhaité par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ».

Elle note que « Depuis une semaine, les travaux préparatoires regroupant plusieurs structures étatiques sous la présidence du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, ont démarré dans le but d’arrêter une Feuille de route de négociation avec les Entreprises Chinoises. La LICOCO qui y participe constate avec indignation les tentatives de quelques personnes mal intentionnées faisant partie de ce groupe de travail qui cherchent à jeter un discrédit sur le rapport combien appréciable de l’Inspection Générale des Finances, naviguant ainsi à contrecourant de la décision du Chef de l’Etat et de la volonté du peuple Congolais. Ces personnes cherchent à faire retarder la révisitation souhaitée par tous les congolais par des manœuvres dilatoires du genre à solliciter un autre audit technique de la Convention SICOMINES » !

Ainsi, s’affiche-t-elle à la fois juge et partie avec pour conséquence première d’ôter, elle-même, la crédibilité dont la Commission a besoin pour mieux fonctionner.

Pire pour elle, mieux pour l’opinion, elle révèle à l’attention de la communauté nationale et internationale ne pas être seule dans cette commission à partager la même opinion. En effet, elle affirme que « La LICOCO ainsi que les autres organisations de la Société Civile Gardiennes des intérêts de la RDC, mettent en garde ces ‘chinois noirs’ et les tiennent à l’œil ». Elle soutient « détenir toutes les informations sur ces personnes qualifiées de ‘chinois noirs’ » et « promet de ne pas hésiter à rendre publiques les identités de ces ennemis de la République si ces derniers ne renoncent pas à leur plan macabre et à leur envie d’enrichissement rapide sur le dos du peuple Congolais ».

Conséquence : la Licoco présente la Commission non pas comme une initiative à la recherche de la vérité sur le contrat sino-congolais, mais comme une structure montée pour couler la Sicomines !

 

Pourquoi et au profit de qui !

 

En plus de se livrer à la discrimination et à la ségrégation, en plus de les accuser de corruption, elle va jusqu’à proférerdes menaces physiques à l’endroit des Congolais qu’elle interdit d’ailleurs d’exercer leurs droits démocratiques, en l’occurrence ceux d’expression et d’opinion garantis par la Constitution.

Comment une organisation se disant sérieuse et siégeant dans une commission appelée à être sérieuse peut-elle se livrerde façon aussi ostensible à ces dérives ?

Dès lors qu’elle identifie des « Chinois noirs » dans cette commission, devrait-on déduire, en réponse du berger à la bergère, qu’elle fait partie des « Occidentaux noirs » ?

Pendant qu’on y est, l’allusion aux billets verts (dollars)s’applique normalment à qui ? Est-ce aux « Chinois noirs »censés être servis en yen ou aux « Occidentaux noirs » servis en dollars !

C’est ici que prend tout son sens l’invite du sénateur Prince Kaumba dans sa motion du 1er avril dernier au Sénat : «Ne transposons pas sur notre territoire des conflits d’intérêts qui ne nous concernent pas ».

Autrement, une ONG s’estimant crédible ne peut pas s’opposer à un autre audit technique de la Convention Sicomines contenant dans ses dispositions l’article 20 qui prévoie, pour le règlement de tout différend, soit une solution à l’amiable, soit l’arbitrage international ! A l’une et à l’autres’impose impérativement un audit contradictoire.

Voilà où mène la chinophobie dont se nourrissent des compatriotes qui, depuis 1990, ont pleinement joué la carte de la fragilisation des institutions publiques en faveur des puissances extérieures qui continuent, elles, à affaiblir le Congo dans toutes les tribunes. La situation sécuritaire à l’Est en est la preuve.

Premiers à contester la victoire électorale de Félix Tshisekedi en 2018, ils n’ont pas réussi par un plaidoyer en faveur du régime en place à amener ou ramener au pays au cours de ces 4 dernières années un seul investisseur. Ils ne peuvent pas du jour au lendemain cesser de présenter la RDC en pays corruptible.

Le Rapport de l’Igf sur la Sicomines leur ayant permis de rebondir, les voici en train de piéger la commission sur laquelle compte pourtant le Président de la République pour s’informer au travers du débat contradictoire…

La même question revient : pourquoi, et au profit de qui !

 

Pedro Lwanga/Analyste




Mbusa Nyamuisi déterminé à porter haut la voix de la Rdc au sein de la CIRGL

En vue de cerner les défis, les enjeux ainsi que les perspectives d’avenir pour la République démocratique du Congo au sein de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale projette, dans les tout prochains jours, une réunion sur le renforcement de capacités sur le processus de la CIRGL depuis sa création en 2004. Il s’agit d’une rencontre qui devra réunir les experts de son Cabinet, ceux du MNC-CIRGL en RDC et du Secrétariat général à l’intégration.

Le sujet a été débattu entre le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, et la coordinatrice du Mécanisme national de coordination de la CIRGL, Marie Pambi Mudila, qui a été reçue mercredi 5 avril 2023, au cabinet du ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale.
Et dans la dynamique de faire jouer la Rdc son rôle clé dans la région, le ministre d’Etat Mbusa Nyamuisi va recevoir en tête-à-tête, le 10 avril prochain à Kinshasa, le Secrétaire exécutif de la CIRGL, Dr Kaholo.
Entretemps, Mme la coordinatrice du Mécanisme national de la CIRGL a affiché son optimisme sur les signaux, du reste, rassurants entre sa structure et les partenaires dont l’Union européenne. « Les démarches sont en cours et les contacts sont déjà établis pour que le partenariat avec l’UE reprenne », a-t-elle déclaré.
Mme Marie Pambi Mudila a également fait part de sa satisfaction de voir le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale s’engager avec détermination pour revisiter tous les dossiers qu’il a hérités sur la CIRGL afin que la voix de la RDC porte et s’impose à brève échéance.
Pour rappel, la CIRGL a été mise en place suite aux conflits politiques récurrents dans la Région des Grands Lacs africains. L’initiative de sa création vient en effet du Conseil de sécurité de l’ONU à travers ses résolutions 1291 et 130420. À travers ces deux résolutions, l’organe décideur de l’ONU avait qualifié en 2000 la situation dans la Région des Grands Lacs d’Afrique comme une menace à la paix et à la sécurité internationale. C’est ainsi qu’il avait décidé d’organiser une large conférence internationale tout en y associant l’Union africaine pour imprimer aux pourparlers une dimension régionale, mieux une dimension africaine.
Réunissant 12 Etats de l’Afrique centrale et des grands-lacs, la CIRGL s’est assignée entre autres objectifs : la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la Région des Grands Lacs.




Le Président Xi Jinping a participé à la cérémonie de clôture de la 5e réunion du Conseil d’entreprises sino-français et prononcé une allocution

Dans l’après-midi du 6 avril, à Beijing, le Président Xi Jinping a participé ensemble avec le Président français Emmanuel Macron à la cérémonie de clôture de la 5e réunion du Conseil d’entreprises sino-français et y a prononcé une allocution.

Le Président Xi Jinping a indiqué que le monde d’aujourd’hui traversait de profonds changements complexes. Face aux difficultés et défis, la Chine et la France ont porté le véritable multilatéralisme et tenu le cap du libre-échange et de la mondialisation économique, renforçant considérablement la résilience et la dynamique de leur coopération économique et commerciale, a-t-il poursuivi, en rappelant que le volume commercial bilatéral et les investissements directs mutuels augmentent stablement, la coopération sur les projets structurants gagne en profondeur, et la coopération dans les domaines émergents comme la bio- consommation, l’énergie verte et l’innovation technico-scientifique ne cesse de s’élargir.

Selon le Président Xi Jinping, la coopération économique et commerciale sino-française a non seulement contribué au développement économique et au mieux-être social dans les deux pays, mais aussi renforcé la confiance et stabilisé les prévisions pour la reprise économique mondiale. Actuellement, toutes les vitalités de l’économie et de la société chinoises sont libérées, et le dialogue et la coopération sino-français et sino-européens dans tous les domaines sont totalement actifs, a-t-il affirmé, en appelant à saisir les opportunités pour intensifier la coopération, en vue d’un avenir meilleur.

Le Président Xi Jinping a insisté sur la nécessité d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique bilatérale par l’ouverture et l’inclusion. La Chine, selon lui, accélérera la construction du marché domestique et œuvrera à promouvoir l’ouverture de haut niveau et à élargir à pas assurés l’ouverture institutionnelle en termes de règles, de réglementation, de gestion et de normes pour faire partager les nouvelles opportunités apportées par la modernisation à la chinoise à la France et aux autres pays du monde. En réitérant le soutien de la partie chinoise aux efforts des entreprises françaises à utiliser effectivement les grandes plateformes d’ouverture chinoises telles que l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE), la Foire internationale du commerce des services de Chine (CIFTIS) et l’Exposition internationale des produits de consommation de Chine (CICPE) pour prospérer sur le marché chinois, il a souligné l’importance d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec la France dans les domaines du développement vert, du numérique, de l’innovation et autres. Le Président Xi Jinping a insisté sur l’indépendance et l’autonomie pour préserver les intérêts communs de la Chine et de l’Europe. Pour lui, la Chine et l’Europe sont deux forces majeures dans la promotion de l’avènement d’un monde multipolaire, liées par un vaste consensus stratégique, des intérêts communs et une coopération au fondement solide. Leur coopération concerne directement la prospérité sur le continent eurasiatique et la stabilité dans l’architecture mondiale, a-t-il affirmé. Il a exprimé la volonté de la Chine de continuer de voir et de développer ses relations avec l’Union européenne dans une optique stratégique et de long terme, et de soutenir l’intégration européenne ainsi que la solidarité et la prospérité dans l’UE, et invité l’UE à se faire une idée objective et correcte de la Chine et à tenir le cap du partenariat global stratégique Chine-UE. Personne ne sortira gagnant d’un jeu à somme nulle, a-t-il souligné, le découplage et la rupture des chaînes ne sauraient entraver le processus du développement chinois. Il a exprimé la volonté de la partie chinoise de renforcer la coordination des macro politiques avec la partie européenne, pour s’opposer à tout acte de politiser ou utiliser comme armes les échanges économiques et commerciaux, scientifiques et technologiques, préserver ensemble la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement et créer un environnement propice à la coopération.

Le Président Xi Jinping a appelé à promouvoir le développement commun dans le monde dans la solidarité et la coordination. Selon lui, aujourd’hui, la société humaine fait face à des défis communs sans précédent, et la solidarité et la coordination renforcées sont la seule issue. J’ai proposé, a-t-il dit, de construire la communauté d’avenir partagé pour l’humanité et lancé l’Initiative « la Ceinture et la Route », l’Initiative pour le Développement mondial, l’Initiative pour la Sécurité mondiale et l’Initiative pour la Civilisation mondiale, dans le souhait de remplacer la division, la confrontation et l’exclusion par la solidarité, la coopération et l’inclusion, et de construire ensemble un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau. En rappelant que cette année, la Chine organisera le 3e Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, il a exprimé le souhait de la partie chinoise de travailler avec la partie française et toutes les autres parties à approfondir, à la lumière des principes d’amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, la coopération bilatérale et sur le marché tiers dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », en faveur du développement commun dans le monde.

Le Président Xi Jinping a souligné qu’à l’occasion du 50 e anniversaire des relations diplomatiques sino-françaises en 2014, il avait qualifié l’esprit fondateur des relations sino-françaises, à savoir l’indépendance, la compréhension mutuelle, la clairvoyance et le bénéfice partagé. Cet esprit, a-t-il dit, a toujours guidé le développement des relations sino-françaises, à l’avant- garde des relations entre la Chine et les grands pays occidentaux. Il a indiqué que l’année prochaine marquerait le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques sino-françaises. Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, face à une situation internationale changeante et instable et aux risques et défis de l’après- COVID, il est d’autant plus important de poursuivre et faire valoir l’esprit fondateur des relations sino-françaises, afin d’assurer un développement sain et stable des relations bilatérales contre vents et marées. Il a exprimé le souhait de voir les amis du monde des affaires chinois et français avancer main dans la main pour écrire de nouveaux chapitres de la coopération économique et commerciale sur le nouveau point de départ, au mieux-être des peuples des deux pays.

Le Président Emmanuel Macron a indiqué que les accords importants signés par les deux parties en présence du Président Xi Jinping et de lui-même montraient l’ambition commune des deux pays d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique et leur responsabilité de relever ensemble les défis globaux. La coopération n’est pas une voie à sens unique, mais doit être mutuellement bénéfice et gagnant-gagnant, a-t-il souligné, et une amitié à toute épreuve est la vraie amitié. Il a exprimé l’opposition de la partie française au découplage et à la rupture des chaînes d’approvisionnement, ainsi que son souhait de construire des chaînes d’approvisionnement plus stables et plus ouvertes. La partie française, selon lui, entend se respecter mutuellement avec la partie chinoise, mener un dialogue sincère, faire preuve d’inclusivité quant à leurs différences, encourager l’ouverture et l’innovation et travailler main dans la main pour approfondir le partenariat global stratégique sino-français et faire aboutir la coopération dans tous les domaines. Le soir même, le Président Xi Jinping a tenu un dîner en l’honneur du Président Emmanuel Macron à la Grande Salle dorée du Grand Palais du Peuple. Wang Yi et Qin Gang ont assisté à ces événements




Xi Jinping : La Chine entend appeler conjointement avec la France au règlement politique de la crise ukrainienne

Dans l’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping a tenu avec le Président français Emmanuel Macron une conférence de presse conjointe à l’issue de leur entretien. Le Président Xi Jinping a indiqué que sur la crise ukrainienne, la Chine s’en tenait depuis toujours aux pourparlers de paix et au règlement politique.

Il a exprimé la volonté de la Chine de lancer avec la France un appel à la communauté internationale à : Garder la raison et la retenue et s’abstenir de tout acte susceptible de conduire à une nouvelle détérioration, même à un dérapage de la crise ;

Observer scrupuleusement le droit humanitaire international, éviter d’attaquer les civils et les installations civiles, et protéger les femmes, les enfants ainsi que les autres victimes du conflit ;

Honorer effectivement l’engagement solennel selon lequel les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée, et s’opposer à l’utilisation des armes biologiques et chimiques dans quelques circonstances que ce soient, ainsi qu’aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires civiles ;

Relancer au plus tôt les pourparlers de paix, prendre en compte les préoccupations sécuritaires légitimes des différentes parties conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, rechercher un règlement politique et construire une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable ;

Coopérer pour répondre aux effets de débordement de la crise ukrainienne dans les domaines alimentaire, énergétique, financier, du transport et autres, et réduire les impacts




Le Président Xi Jinping s’est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron

Dans l’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping s’est entretenu au Grand Palais du Peuple avec le Président français Emmanuel Macron en visite d’État en Chine.

Le Président Xi Jinping a souhaité la bienvenue au Président Emmanuel Macron pour cette nouvelle visite d’État en Chine en plus de trois ans. Selon lui, la situation internationale est changeante et volatile depuis ce temps, mais les relations sino-françaises ont toujours fait preuve d’une dynamique de développement active et solide grâce aux efforts conjoints de part et d’autre. Nous avons maintenu, en ligne comme en présentiel, une communication stratégique de grande intensité et de haute qualité sous différentes formes, a-t-il rappelé avant de souligner le soutien mutuel entre les deux pays dans la riposte sanitaire contre la COVID-19, l’importante croissance du commerce bilatéral sino-français, la coopération fructueuse dans les domaines tels que l’aéronautique, l’aérospatiale et l’agroalimentaire, ainsi que la communication et la coordination étroites sur le changement climatique, la biodiversité, le développement en Afrique et d’autres sujets.

Rappelant que le monde d’aujourd’hui traversait des changements historiques profonds, le Président Xi Jinping a fait remarquer que la Chine et la France, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, grands pays dotés d’une tradition d’indépendance et promoteurs déterminés de la multipolarisation du monde et de la démocratisation des relations internationales, avaient la capacité et la responsabilité de dépasser les divergences et les contraintes, de maintenir le cap d’un partenariat global stratégique sino-français stable, mutuellement bénéfique, entreprenant et dynamique, de poursuivre le véritable multilatéralisme, et de préserver la paix, la stabilité et la prospérité dans le monde.

La visite du Président Emmanuel Macron est la première visite d’un Chef d’État européen en Chine depuis la reprise globale des échanges de la Chine avec l’extérieur et la tenue avec succès des sessions annuelles de l ’APN et du comité national de la CCPPC, a souligné le Président Xi Jinping qui s’est dit convaincu qu’elle apporterait de nouvelles impulsions et injecterait de nouvelles vitalités au développement des relations sino- européennes.




Le Président Xi Jinping s’est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron et la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen

Dans l’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping a eu une rencontre à trois avec le Président français Emmanuel Macron et la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au Grand Palais du Peuple.

Le Président Xi Jinping a indiqué que le fait que le Président Emmanuel Macron et la Présidente Ursula von der Leyen effectuaient en même temps une visite en Chine montrait la volonté active de l ’Union européenne de développer ses relations avec la Chine, ce qui correspond, selon lui, aux intérêts communs de la Chine et de l’Europe. La situation internationale est complexe et changeante, la crise ukrainienne se prolonge et s’avère difficile à résoudre, a-t-il poursuivi, avant de rappeler le manque de force motrice dans la reprise économique mondiale dans l’après-COVID-19, les instabilités du marché financier international et les difficultés croissantes auxquelles font face les pays en développement. Il a souligné la nécessité pour la Chine et l ’UE de poursuivre le dialogue et la coopération, de préserver la paix et la stabilité dans le monde, de promouvoir le développement et la prospérité communs, de contribuer au progrès de la civilisation humaine et de relever ensemble les défis planétaires.

Rappelant que cette année marque le 20e anniversaire de l’établissement du partenariat global stratégique Chine-UE, le Président Xi Jinping a exprimé la volonté de la Chine de travailler ensemble avec l’UE pour maintenir l’orientation générale et le courant dominant du développement des relations Chine-UE, relancer les échanges sur tous les plans et à tous les niveaux, stimuler la coopération mutuellement bénéfique dans différents domaines et écarter les perturbations et les défis afin d’apporter une nouvelle dynamique au développement des relations Chine-UE et à la paix, à la stabilité et à la prospérité dans le monde.




Union sacrée de la nation: Le présidium et les chefs des partis politiquent signent la Charte

C’est en présence du présidium, constitué de Christophe Mboso, Modeste Bahati, Jean-Pierre Bemba, Augustin Kabuya, Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde, que les chefs des partis ont signé ce mercredi, la Charte constitutive de l’Union sacrée de la nation. Cette Charte comprend 76 articles regroupés en 9 chapitres précédés d’un préambule. Elle est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travaux. Mais comme toute œuvre humaine, la Charte est perfectible.

En vue de remporter haut la main les élections de décembre 2023, le président de la République s’est doté d’un grand rassemblement politique cohérent, appelé « Union sacrée de la nation », avec une direction politique capable d’intégrer la diversité des forces politiques et sociales, afin de faire face aux enjeux électoraux futurs, de coordonner avec plus d’efficacité notre action au service de la nation.

C’est ce mercredi dans un hôtel de la place, de la commune de la Gombe, du reste pris d’assaut par des présidents des partis politiques, accompagnés de leurs militants, venus tous signer la Charte de l’Union sacrée de la nation, consacrant leur adhésion à cette grande famille de soutien au président de la République.

C’est dans cette ambiance que Christophe Mboso, un des membres du présidium, a salué tous les chefs des partis membres de l’Union sacrée qui ont marqué leur présence à cette cérémonie de signature de la Charte. « Ces présentes assises sont essentiellement consacrées à la présentation de la Charte de l’Union sacrée, à son adoption par les chefs des partis politiques conformément à l’article 72, et à sa signature.

Avant d’en arriver là, le président de l’Assemblée nationale a un rappel historique, notamment sur les leçons tirées des consultations nationales initiées par le président de la République, Félix Tshisekedi, leçons contenues dans son discours du 20 novembre 2020.

« Au-delà du large consensus sur les objectifs de la gouvernance ainsi plébiscités par les forces vives de la nation, ces consultations ont également mis en évidence à une écrasante majorité le rejet de la coalition entre le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH). Cette triste confusion est terminée après 2 ans des efforts inlassables pour préserver l’essentiel au sein de cette coalition. Deux années de grâce qui n’auront pas évité une situation de crise persistante et de défiance inacceptables entre les institutions de la République dont je suis le seul garant. C’est pourquoi, j’ai décidé de faire porter le grand projet de refondation du pays par l’ensemble des forces vives politiques et sociales que compte notre pays au sein d’une union sacrée de la nation. Il s’agit d’adhérer aux principes, cadres et valeurs pragmatiques dont je viens de vous lire les grandes lignes. Ainsi, pour rendre effectivement et concrétiser les réformes envisagées, la majorité parlementaire s’étant effritée, une nouvelle majorité est nécessaire pour l’union sacrée. Par union sacrée, j’entend une nouvelle constitution de la gouvernance basée sur l’intérêt supérieur de la nation ».

Pour Christophe Mboso, ce rappel historique nous permet de situer le début du commencement qui est plein d’espoir, prôné par son initiateur, le président de la République. Et d’ajouter qu’à l’issue d’une consultation nationale, dès l’annonce de la rupture de la coalition FCC/CACH et du déboulonnement de l’ancien système, tout ce qui était mis en place est tombé comme un château des cartes, jusqu’à la requalification de la nouvelle majorité parlementaire et à l’identification de celle-ci, suivi de la mise en place d’un nouveau gouvernement de l’union sacrée.

S’agissant de la présentation de la Charte, explique-t-il, elle peut être entendue comme un ensemble des règles constitutives des principes et d’obligations que les signataires s’engagent à respecter et à faire respecter. « La présente charge qui nous a été distribuée et dont vous avez pris connaissance, comprend 76 articles regroupés en 9 chapitres précédés d’un préambule. La charte est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travaux. Certes chartes reste une œuvre humaine, donc perfectible », reconnaît-t-il.

Jean-Marie Nkambua




Le Président Xi Jinping et le Président français Emmanuel Macron ont tenu une conférence de presse conjointe

Dans l ’après-midi du 6 avril, le Président Xi Jinping et le Président français Emmanuel Macron ont tenu une conférence de presse conjointe à l’issue de leur entretien. Le Président Xi Jinping a indiqué que le Président Emmanuel Macron était le premier Chef d’État européen qu’il avait reçu après les sessions annuelles de l’APN et du comité national de la CCPPC de Chine. Il a rappelé qu’ils venaient d’avoir un entretien amical et approfondi et étaient unanimes à estimer que la Chine et la France, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies et grands pays dotés d’une tradition d’indépendance, devaient maintenir le cap du partenariat global stratégique sino-français stable, mutuellement bénéfique, entreprenant et dynamique, insuffler une nouvelle vitalité aux relations sino-européennes et apporter une nouvelle contribution à la coopération de la communauté internationale face aux défis planétaires.

Nous sommes convenus, a-t-il dit, de mener ensemble à bien les tâches suivantes :

Premièrement, maintenir la stabilité des relations bilatérales. Les deux Chefs d’État poursuivront une communication étroite. Les deux pays tiendront avant la fin de l’année une nouvelle session du dialogue stratégique, du dialogue économique et financier de haut niveau et du dialogue de haut niveau sur les échanges humains et reprendront rapidement les échanges en présentiel entre les organes législatifs, les armées et autres. La Chine et la France ont réaffirmé leur respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et des intérêts vitaux de l’autre.

Deuxièmement, poursuivre le bénéfice mutuel et le développement commun. Le Président Xi Jinping a indiqué qu’il avait assisté avec le Président Emmanuel Macron à la signature de documents de coopération importants dans divers domaines. Les deux parties approfondiront leur coopération dans les secteurs traditionnels comme l’aéronautique, l’aérospatiale et le nucléaire civil, tout en développant de nouveaux pôles de croissance dans leur coopération sur le développement vert et l’innovation technologique et autres, à travers notamment la création d’un centre sino-français de neutralité carbone et le renforcement de la formation conjointe de talents. Le Président Xi Jinping a affirmé au Président Emmanuel Macron que la Chine promouvrait son ouverture de haut niveau sur l’extérieur et partagerait avec les pays du monde les nouvelles opportunités offertes par son développement, en exprimant la volonté de la Chine de bâtir avec la partie française un mécanisme de coordination rapide sur toute la chaîne intitulée « de la ferme française à la table chinoise ». La France participera, en tant que pays invité d’honneur, à la Foire internationale du commerce des services de Chine (CIFTIS) de 2024 et à la 7e Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE). Les deux pays travailleront à fournir un environnement d’affaires juste, équitable et non discriminatoire aux entreprises de l’autre.

Troisièmement, relancer les échanges humains et culturels sur tous les plans. L’année 2024 marquera le 60e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays et sera l’Année sino-française du tourisme culturel. Les deux parties saisiront les opportunités offertes par la reprise sur tous les plans de la mobilité humaine pour promouvoir les échanges dans divers domaines tels que la culture, l’éducation, la langue, l’édition, l’audiovisuel et le tourisme et entre les collectivités locales et les jeunes. Elles approfondiront leur coopération sportive dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024.

Quatrièmement, se soutenir mutuellement et contribuer au perfectionnement de la gouvernance mondiale. La Chine et la France doivent continuer de soutenir la multipolarisation du monde et la démocratisation des relations internationales, rejeter la logique de la guerre froide et la confrontation des blocs et relever ensemble toutes sortes de défis planétaires. La Chine soutiendra la France dans ses efforts visant à assurer le succès à la Conférence des Nations Unies sur les océans en 2025 et sera heureuse de voir la France participer au troisième Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale. Indiquant que cette année marque le 20 e anniversaire de l’établissement du partenariat global stratégique entre la Chine et l’UE, le Président Xi Jinping a affirmé qu’il avait eu des échanges de vues approfondis avec le Président Emmanuel Macron sur les relations sino-européennes, lors desquels ils sont convenus de se concentrer sur les agendas positifs des relations sino- européennes et de relancer de manière globale les échanges, les dialogues et les coopérations dans tous les domaines. Nous tiendrons bientôt une rencontre à trois avec la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a-t-il poursuivi avant d’affirmer que la Chine considère toujours l’Europe comme un pôle indépendant dans un monde multipolaire, soutient les efforts de l’UE pour réaliser l ’autonomie stratégique, et préconise que les relations sino-européennes ne visent aucune tierce partie, ne dépendent d’aucune tierce partie, ni ne se soumettent à aucune tierce partie tout en restant convaincue que la partie européenne développera ses relations avec la Chine en toute indépendance.




Selon un rapport de l’OMC : La croissance du commerce mondial ralentira à 1,7 % en 2023

La croissance du commerce mondial en 2023 ralentira à 1,7 %, a indiqué l’Organisation mondiale du commerce (OMC) dans son rapport annuel sur les statistiques et perspectives commerciales, publié mercredi.

Le volume du commerce mondial des marchandises a été affecté par les effets du conflit en Ukraine, la forte inflation, le resserrement de la politique monétaire et l’incertitude des marchés financiers, selon le rapport.

Cependant, les prévisions de croissance du commerce en 2023 sont en hausse par rapport à l’estimation précédente de 1,0 % faite en octobre dernier. L’ajustement par la Chine de ses mesures contre la COVID-19 est un “facteur clé” de cette augmentation et devrait stimuler le commerce international, selon le rapport.

En raison d’une forte baisse au quatrième trimestre, le volume du commerce mondial a augmenté de 2,7 %, “une augmentation plus faible que prévu”. Selon les économistes de l’OMC, le PIB mondial aux taux de change du marché augmentera de 2,4 % en 2023. Parallèlement, les projections de croissance du commerce et du PIB en 2023 sont inférieures aux moyennes des 12 dernières années.

“Les effets persistants de COVID-19 et la montée des tensions géopolitiques ont été les principaux facteurs ayant eu une incidence sur le commerce et la production en 2022, et ce sera probablement le cas en 2023 également”, a indiqué Ralph Ossa, économiste en chef de l’OMC.

Les hausses de taux d’intérêt dans les économies avancées ont également révélé des faiblesses dans les systèmes bancaires qui pourraient conduire à une plus grande instabilité financière si elles ne sont pas maîtrisées, a-t-il expliqué.

“Les gouvernements et les régulateurs doivent être attentifs à ces risques financiers et à d’autres dans les mois à venir”, a-t-il ajouté.

“Le commerce continue d’être une force de résilience dans l’économie mondiale, mais il restera sous la pression de facteurs externes en 2023. Il est donc encore plus important pour les gouvernements d’éviter la fragmentation des échanges et de s’abstenir d’introduire des obstacles au commerce”, a pour sa part déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC.

“Investir dans la coopération multilatérale en matière de commerce, comme l’ont fait les membres de l’OMC lors de notre 12e conférence ministérielle en juin dernier, renforcerait la croissance économique et améliorerait le niveau de vie des populations à long terme”, a-t-elle souligné.

Xinhua




Les adieux émouvants du Commissaire général, Alongabony Benjamin aux Ituriens

Le Commissaire général, Alongabony Benjamin appelle les Ituriens à capitaliser les acquis de la paix pendant l’état de siège pour sauver cette province. L’ancien vice-gouverneur de l’Ituri l’a dit ce mercredi dans une cérémonie d’adieu organisé au gouvernorat.

« Je quitte l’Ituri avec larmes aux yeux, larmes au cœur, parce que la mission nous confiée par le chef de l’Etat, on devait l’achever ensemble avec mon chef. Mais je le laisse seul et mon remplaçant qui vient devra commencer par zéro, apprendre tout », dit-il.

Et de marteler : « Dites à nos frères qui aujourd’hui sont encore dabs la logique des tueries et consorts, désarmez vos cœurs. Personne parmi nous ne sera décoré le meilleur tueur. Personne parmi nous ne sera décoré le meilleur criminel du Congo. Désarmez vos cœurs, placez l’amour entre nous ».

« Je pars, demain, le Gouverneur pourra aussi partir. Ce sont nos frères ituriens qui resteront dans les perpétuels cercles infernal des tueries, des meurtres, etc. je vous l’ai toujours dit, si vous ne vous prenez pas en charge, ceux-là qui vous donne des instructions par télécommande, vont toujours manipuler le peuple. Et ce peuple, va continuer à souffrir », parle-t-il mort dans l’âme, avant de s’interroger, Ituriens, pourquoi faites-vous souffrir vos frères, vos sœurs ? Pourquoi vous les jeter dans la rue ? Et c’est une honte en plein 21ème siècle, quand on parle de l’Ituri, on sous-entend là où on tue les gens.

 

Pour sa part, le gouverneur militaire, Lt Gen Luboya Nkashama a salué la franche collaboration avec celui qui devient désormais son chef. Suivez le gouverneur militaire.

Alonga Bony Benjamin Promus au grade de commissaire divisionnaire principal de la PNC en remplacement du commissaire divisionnaire principal Amuli Bahigwa admis à la retraite par l’Ordonnance présidentielle rendue publique le weekend dernier.