La CASE horrifiée par l’assassinat d’un citoyen au centre d’enrôlement Byahi à Goma

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) apprend avec affliction l’assassinat ce jeudi 6 avril 2023 du sieur Dieudonné Bagenda, âgé de 20 ans, jeune homme tué d’une balle dans la tête pour n’avoir pas honoré les frais d’enrôlement forfaitairement fixés à 5.000 Francs Congolais au centre d’inscription de la CENI opérationnel à Byahi situé dans le quartier Bujovu dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

2. La CASE condamne ce nième crime odieux perpétré dans les installations de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à travers un Centre d’identification et enrôlement des électeurs et interpelle une fois de plus les responsables de la CENI quant à leur véritable rôle en période opérationnelle.

3. Maintenant que la corruption fait partie intégrante du processus électoral et que ce phénomène n’ébranle pas du tout les autorités de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) au point qu’en fréquentant les Centres d’inscription les requérants s’exposent à la mort gratuite, la CASE craint qu’à cette allure, les élections programmées cette année n’apportent que troubles et mort d’hommes.

4. Cet incident de Goma intervient au moment où le Rapporteur Adjoint de la CENI vient lui-même de surprendre en flagrance des agents de son institution baignant dans le monnayage de l’opération dans les Centres d’Inscription situés dans les écoles primaires Manika 1 et Siboko de Kolwezi, dans la Province du Lualaba. M. Paul Muhindo affirme dans une vidéo avoir personnellement fait interpeller par la force publique, des membres des Centres d’inscription qu’ils ont amené au Secrétariat Exécutif Provincial du Lualaba pour un interrogatoire.

5. Cette attitude irresponsable qui ne visait que la visibilité médiatique personnelle de l’intéressé, démontre à suffisance que le leadership de la CENI est incompétente, déconnectée et impuissante face aux multiples cas prouvés de monnayage de l’opération de révision du fichier électoral sur toute l’étendue du territoire national.

6. La CASE s’étonne de constater que le leadership de la CENI n’a aucune autorité sur son propre personnel déployé sur le terrain au point qu’il se contente de quelques sorties éclaires pour justifier gauchement leurs innombrables tares de gestion. Il est connu de tous que les agents de la CENI font payer cette opération à hauteur de 5.000 à 20.000 Francs Congolais par carte imprimée. Les témoignages recueillis à GOMA attestent que le requérant Dieudonné Bagenda n’a été assassiné que pour n’avoir pas obtempéré à l’exigence de paiement préalable des frais fixés à l’acquisition de sa carte d’électeur. Fait à Chicago (États-Unis d’Amérique), le 06 Avril 2023.

7. Comment la CENI pense-t-elle remettre des millions d’électeurs dans leurs droits par le remboursement des frais obligatoirement dépensés en toute illégalité pour se faire enrôler ? Qui répondra de l’infraction préméditée de monnayage systématique de cette opération pourtant reconnue constitutionnellement libre et gratuite ? Comment la même CENI “corrompue” pourra-t-elle justifier sa raison d’être après tant de scandales, crimes opérés dans les Centres d’inscription et monnayage des cartes d’électeurs ?

8. La CASE s’inquiète fortement de l’indifférence caractérisée des Membres de la CENI face à d’interminables baroufs générés par leurs inaptitudes professionnelles. Trop c’est trop !




RPDC : “Lexpansion de lOTAN entraîne un nouveau désastre”

Voici un commentaire (07/04/2023) de KIM Yu Chol, analyste des affaires internationales de la KCNA (Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) dont le Président des Affaires d’Etat est le Maréchal KIM JONG UN;

La Finlande de lEurope du Nord a, officiellement, rejoint lOrganisation du Traité de lAtlantique Nord (OTAN créée à Washington en 1949 au début de la 1ère Guerre Froide, NDLR) ce 4 avril sous lapprobation de tous les 30 États-membres de la dernière.

Comme on le sait déjà, lOTAN avait promis, après la dissolution de lUnion des Républiques Socialistes Soviétiques (1922-1991), de ne pas poursuivre son expansion ciblée sur la Russie même un pouce. Mais, ce bloc militaire agressif a rompu cette promesse pour se renforcer davantage en acceptant les 14 Pays dEurope de lEst et de la Mer Baltique comme ses États-membres, à 5 reprises de 1999 à 2020.

En accordant ladhésion de la Finlande, lOTAN a, de nouveau, renié son “ferme engagement” quelle avait pris à la Russie et au monde entier, donc le 6ème de sa malhonnêteté effrontée.

La Russie en colère y réagit, fortement, affirmant; Une fois adhérés à lOTAN, les Pays de l’Europe du Nord se trouveront sur la 1ère Ligne du Front de Confrontation Russie-OTAN, étant exposés à une menace de TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) de la part de la Russie.

Ladmission de la Finlande à lOTAN a entraîné une augmentation de la longueur de la frontière Russie-OTAN de 1.200km à 2.500km et la Baltique reliant la Russie à lAtlantique sest transformée en un «Lac de lOTAN»; à la lumière de ce fait, la réaction de la Russie est naturelle.

Le temps passe vite avec lavènement de nouvelles ères; mais, les USA restent inchangés aucunement dans leur objectif dissimulé ou sournois de maintenir leur Alliance militaro-politique usée pour;

étrangler ou écraser, définitivement, leur rival stratégique

établir un monde unipolaire sous leur propre contrôle.

Pour satisfaire leur ambition sans fin, les USA, en établissant des OTAN de version asiatique comme lAUKUS (lalliance militaire de lAustralie, le Royaume-Uni et les USA, NDLR), le QUAD (ou QSD; Dialogue Quadrilatéral pour la Sécurité entre les USA, le Japon, lAustralie et lInde, NDLR), cherchent à;

renforcer leur contrôle, plus que jamais, sur leurs Alliés juniors en Asie

amener ces derniers à réaliser leur rêve fou de lhégémonie ou conquête mondiale.

LOTAN poursuit, cette année-ci comme lannée dernière, sa progression mouvementée vers la Région Asie-Pacifique; nous savons très bien;

qui se cache derrière ce mouvement

quel scénario stratégique dangereux se cache derrière.

Depuis peu;

le Japon (agresseur de la Corée depuis 1592-1598 et Etat ennemi selon la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR)

la Corée du Sud fantoche (alliée fort fidèle aux USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR)

travaillent darrache-pied pour se trouver dans lombre de lOTAN; cela fait craindre quune autre “Crise ukrainienne” néclate dans la Région Asie-Pacifique. Comme illustre nettement la situation ukrainienne actuelle, tout Pays que les tentacules de lOTAN atteignent est, sûrement et sans faute, déchiré par des conflits armés et des guerres qui causent des effusions de sang. Cest là où réside la gravité de lexpansion de lOTAN, machine de guerre.

Un mauvais début fait une pire fin; la stratégie malavisée des USA visant à construire une “OTAN mondiale” au-delà des limites de sa propre cour appelée lAtlantique Nord est une chimère qui se terminera par lautodestruction. Certains Pays de la Région Asie-Pacifique qui simpatientent dêtre sur la liste dattente pour les billets de train ou avion à destination de lOTAN doivent garder à lesprit que lOTAN;

nest, en aucun cas, un “berceau du bonheur”

est une tranchée de la 1ère Ligne à partir de laquelle ils seront utilisés comme les principales pare-balles et chair à canon des USA




Haut Katanga : Le vice-gouverneur Kamfwa visite le musée Simon Kimbangu à Nkamba 

Profitant de son séjour à Nkamba, Nouvelle Jérusalem, où il a participé à l’anniversaire du début du Ministère de Simon Kimbangu, le Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, après avoir dit aurevoir au Conseiller Direct du père spirituel de l’Eglise Kimbanguiste, André Mbenza Kiangani, a visité ce vendredi 7 avril 2023, le Musée Simon Kimbangu, non loin du Temple de l’Eglise.

A son arrivée au Musée Simon Kimbangu, le Numéro 2 de l’Exécutif Provincial du Haut-Katanga et sa suite, sont accueillis par le Conservateur du musée.

Ce dernier a fourni des explications pertinentes sur la naissance, le parcours passionné de Kimbangu jusqu’à sa mort à Lubumbashi le 12 octobre 1951. Il a aussi parlé de sa descendance jusqu’à la génération actuelle.

L’envoyé du Gouverneur Jacques Kyabula dans la ville sainte a vu la chaîne avec laquelle Simon Kimbangu était ligotée lors de son arrestation, mais aussi l’arme utilisée pour son assassinat et d’autres souvenirs, caractéristiques de cette église depuis sa création.

Par ce passage, Jean-Claude Kamfwa Kimimba dit avoir des données complètes sur le prophète Simon Kimbangu.

De là, le Vice-Gouverneur Jean-Claude Kamfwa Kimimba avec à ses côtés la Commissaire Provinciale à la Culture et aux Arts, Immaculée Bagabe, s’est rendu à l’espace octroyé par l’église à la Province du Haut-Katanga pour y ériger le Quartier Général qui commencera à accueillir différentes délégations lors des pèlerinages.

Le représentant de l’Autorité Provinciale a précisé qu’il fera rapport à qui de droit pour un accompagnement financier pour la mise en œuvre du projet.

Roger Ngandu wa Mitaba




Processus électoral : Me Alain Bacoke fait un carton plein dans son fief à Burhale-Walungu et à Ndjove

La population du groupement de Burhale vient de réserver un accueil triomphal à Me Alain Bacoke, Coordinateur national du mouvement national des Kamerhistes et Coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC.

Une grande foule venant des localités et Centres de Mashango Luhoko, Chihambe, Mulinja, Nyakakoba, Ciruko, Kahya , Ciganda, Kanampanzi, Mudirhi, Buha, Karhende et Nakankere ont témoigné le soutien à Me Alain Bacoke qui était venu dans le cadre de la mission du parti. Et ce, dans l’objectif de sensibiliser la population à l’enrôlement massif et redynamiser sa base.

A en croire la dépêche de la Cellule de communication du Mouvement National des Kamerhistes (MNK/RDC), Me Alain Bacoke a dévoilé ses ambitions électorales de se porter candidat député provincial dans le territoire de Walungu, une annonce que la population a acclamée et soutenue avec des cris de joie.

C’était un moment fort d’écoute et d’échange que Me Alain Bacoke a réservé à sa base dans le cadre de la poursuite du processus électoral.

Le meeting a été dominé par les messages de félicitation de la base à l’égard de l’honorable Docteur Vital Kamerhe nommé VPM et ministre de l’Economie nationale.

Me Alain Bacoke a également communiqué le message de son Chef Kamerhiste extrémiste positif Totshumany Kisombe qui appelle tous les mouvements associatifs du territoire de Walungu à s’affilier à l’UNC pour satisfaire à l’objectif 150 députés lancé par le Général 5 étoiles Billy Kambale SG de l’UNC. Me Alain Bacoke a également transmis à la foule les salutations de la respectueuse Maman Hamida Chatur Kamerhe. En réponse, la foule était aux acclamations pour encourager Maman Hamida Chatur Kamerhe dans ses œuvres de production agricole dont l’objectif est de promouvoir le système agricole congolais et résorber le chômage en République Démocratique du Congo.

La population a vivement célébré la nomination de Me Alain Bacoke, leur fils au poste du coordonnateur national adjoint des mouvements associatifs de l’UNC et a remercié M. Vital Kamerhe pour ce choix qu’il a placé en leur digne fils en le nommant à ce poste stratégique dans une structure spécialisée du parti.

Me Alain Bacoke, avant de clôturer son meeting, a vanté les réalisations du vice-ministre Amato Bayubasire Mirindi au cours de son mandat au gouvernement :”Excellence Amato Bayubasire Mirindi vient de quitter le gouvernement avec un bilan positif et soutenu par la base qui était au cœur de son action, il a mis fin à l’insécurité dans le territoire de Walungu,son implication positive dans le procès 100 jours ,il a suspendu toutes les barrières illicites sur la route nationale RN5 et compte plusieurs projets déjà réalisés dans le social.>> a déclaré Maître Alain Bacoke à la foule des groupements de Walungu, kaniola et burhale.




Kasaï : Un commençant traduit en justice pour tentative de corruption

L’homme d’affaires Dembélé Mouilla vient d’être traduit devant la justice ce vendredi 07 avril 2023 par le bourgmestre adjoint de la commune de Kangala, M. Jean-Luc Kangala Lombok pour avoir voulu le corrompre.

En pleine opération d’évacuation des marchés pirates dans plusieurs avenues et boulevard Lumumba, le bourgmestre adjoint, sur ordre de son titulaire, cherche à rendre la commune très propre et permettre à la population d’être digne.

Certains commerçants voulant étouffer l’opération, se permettant de venir avec l’argent dans le cabinet du bourgmestre adjoint ou son titulaire. Dans le souci de donner une vraie image du chef de l’Etat et accélérer cette opération, les autorités communales ont décidé, non seulement de refuser la corruption, mais aussi ont traduit en justice les corrupteurs.

Le premier à tomber dans le filet de la Police, c’est un certain Dembélé Mouilla qui a tenté de présenter une enveloppe très consistante au bourgmestre adjoint pour empêcher la fermeture de sa boutique dans le centre-ville. Cet acte est encourageant pour décourager les actes de corruption dont l’objectif est d’empêcher les autorités à mener les actions de développement.

Les personnes qui occupent les boulevards Lumumba, la plupart sont les protégés des autorités les mieux placées de la province qui tentent par les couvertures d’empêcher cette opération Kangala propre, une volonté de Mme la bourgmestre Esther Badibiabia de rendre la commune de Kanzala tellement très propre à l’image d’un centre-ville du chef-lieu de la province.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




« La Rdc n’a jamais vendu, cédé ou privatisé le port de Matadi ou son terminal à conteneurs (…)» (Communiqué de presse) 

L’actuelle mise en concession des activités conteneurs du port public de Matadi à travers un contrat signé entre la société de droit congolais, Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) et ses actionnaires font l’objet d’une campagne de désinformation et d’attaques injustifiées et dénuées de tout fondement, orchestrée par des personnes mal intentionnées poursuivant un but inavoué. Certains ont, sans honte et dans un élan de populisme avéré, affirmé que le port de Matadi a été vendu, au préjudice de plusieurs congolais qui y trouvent leur principale source de revenu.

 

Dans une mise au point parvenue à notre rédaction, la société MCTC affirme que la République Démocratique du Congo n’a jamais vendu, cédé ou privatisé le port de Matadi ou son terminal à conteneurs qui restent la propriété exclusive de l’État Congolais. A travers cette concession, la société MCTC bénéficie d’un droit restreint à la seule manutention des conteneurs sur un espace géographique limité dans l’enceinte portuaire de Matadi.

 

En plus, la société ex-Bolloré Africa Logistics est totalement étrangère et n’a aucun droit sur cette concession. « Il est important de rappeler que depuis la mise en service commercial d’un 2ème terminal à conteneurs privé à Matadi, la SCTP a perdu 75% des volumes de conteneurs traités au profit de son concurrent. Cette perte d’activité a entrainé une baisse significative de ses revenus et par voie de conséquence un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements qui ont fortement pénalisé la productivité et les performances du terminal qui aujourd’hui n’a plus qu’un seul et unique client », indique le même document.

Et d’affirmer que cette mise en concession va permettre de sécuriser et pérenniser les emplois des travailleurs de la SCTP, surtout que la MCTC s’est d’ailleurs engagée à recruter en priorité les travailleurs de la SCTP au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.

Ci-dessous, le communiqué de presse y relatif :

 

Communiqué de presse

 

 

À la suite de la récente mise en concession des activités conteneurs du port public de Matadi, la société de droit congolais, Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) et ses actionnaires font l’objet d’une campagne de désinformation et d’attaques injustifiées et dénuées de tous fondements, orchestrées par des personnes mal intentionnées poursuivant un but inavoué. La société MCTC souhaite porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale les éléments suivants pour rétablir la vérité :

La République Démocratique du Congo n’a jamais vendu, cédé ou privatisé le port de Matadi ou son terminal à conteneurs qui restent la propriété exclusive de l’État Congolais. A travers cette concession, la société MCTC bénéficie d’un droit restreint à la seule manutention des conteneurs sur un espace géographique limité dans l’enceinte portuaire de Matadi ;

La société ex-Bolloré Africa Logistics est totalement étrangère et n’a aucun droit sur cette concession. Bolloré Africa Logistics n’a jamais été impliquée dans les discussions et négociations qui ont conduit à la signature de cette concession portuaire. D’ailleurs, l’accord de concession a été signé entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et un consortium comprenant le premier armateur mondial exploitant plus de (60) terminaux à conteneurs dans le monde, le groupe MSC Mediterranean Shipping Company (MSC).

Il est important de rappeler que depuis la mise en service commercial d’un 2ème terminal à conteneurs privé à Matadi, la SCTP a perdu 75% des volumes de conteneurs traités au profit de son concurrent. Cette perte d’activité a entrainé une baisse significative de ses revenus et par voie de conséquence un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements qui ont fortement pénalisé la productivité et les performances du terminal qui aujourd’hui n’a plus qu’un seul et unique client ;

Cette mise en concession va permettre de sécuriser et pérenniser les emplois des travailleurs de la SCTP ; la MCTC s’est d’ailleurs engagée à recruter en priorité les travailleurs de la SCTP au fur et à mesure de ses besoins opérationnels ;

Cette mise en concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l’acquisition de nouveaux équipements sont pris en charge par la MCTC et vont permettre de générer pour l’État et la SCTP des revenus importants payés au titre des redevances de concession. Il est également prévu dans le cadre de la concession que la SCTP puisse éventuellement devenir un actionnaire de MCTC ;

Dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration de redevances applicables à l’ensemble des opérateurs de terminaux à conteneurs qui assurerait à la fois à la SCTP le développement et les investissements de l’ensemble de ses activités et la mise en place par l’État d’un fond social afin de régler durablement le passif social de la SCTP qui frappe durement les travailleurs et leurs familles ;

Compte tenu des performances économique actuelles de la République Démocratique du Congo et de ses perspectives de croissance, le pays a besoin de développer en même temps toutes ses infrastructures portuaires, et notamment le port en eau profonde de Banana. Cette mise en concession des activités conteneurs au niveau de Matadi ne vient en rien empêcher la réalisation du projet de construction du port en eau profonde de Banana et le second plus grand pays d’Afrique peut largement réaliser ces 2 projets. La démultiplication des ports permettra une réduction significative des coûts d’importation et d’exportation au bénéfice des populations. Cette concession s’inscrit dans cette vision et les actionnaires de MCTC ont fait part aux Autorités Congolaises de leur disponibilité à participer au développement du projet de Banana, en cas de besoins.

Nos ambitions sont conformes à la vision de Son Excellence le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo : MCTC et ses actionnaires sont fiers et honorés d’être associés à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l’État.

 

 

Fait à Kinshasa, le 5 avril 2023

La Direction Générale




Enrôlement des électeurs : Patricia Nseya à Bukavu pour évaluer l’opération

Le Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya séjourne depuis jeudi 06 avril à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu où elle est en mission de supervision, contrôle et évaluation de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

De passage à Goma dans la province du Nord-Kivu, le porte-parole de la CENI a été accueillie par l’équipe du Secrétariat exécutif provincial (SEP) Goma avec laquelle elle a eu un échange sur le déroulement de l’opération d’enrôlement dans cette province sous état de siège, avant la traversée du lac Kivu pour Bukavu.

A Bukavu, le SEP et ses collaborateurs ont réservé un accueil sans précédent au porte-parole de la Centrale Électorale. Sur place, les préoccupations de la presse locale ont trouvé des réponses appropriées. Les questions portaient notamment sur les 10 jours accordés à tous les centres de l’aire opérationnelle 3 pour récupérer le retard enregistré. En Français comme en Swahili, Patricia Nseya a été claire et sans ambiguïté : ” Comme je l’ai dit à mon arrivée, l’objectif de ma mission ici est la supervision, le contrôle et l’évaluation du déroulement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Je tiens à voir ce qui se passe sur terrain. Après quoi nous allons déterminer si les 10 jours de récupération sont suffisants ou pas “.

Il sied de préciser que cette mission du Rapporteur prévoit une rencontre avec les autorités provinciales et la ronde des centres d’inscription pour s’enquérir de vrais défis sur terrain des opérations pour que le management de la CENI soit en mesure d’apporter des réponses précises à chaque situation.

Si la troisième aire opérationnelle comprend 7 Provinces et deux pays étrangers, il faut préciser que cette opération dans la partie Est du pays notamment dans les provinces du Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu se déroule dans un contexte particulier suite à la situation sécuritaire dans cette région qui n’est pas sans conséquence sur le déroulement des opérations.




Reçue par le Gouverneur ai du Sud-Kivu : Patricia Nseya affirme que ceux-là qui ne se sont pas encore fait enrôler ont encore quelques jours pour le faire

Mme Patricia Nseya, Rapporteur de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui séjourne à Bukavu au Sud-Kivu, a eu un tête-à-tête ce vendredi 07 avril 2023 avec le Gouverneur intérimaire de cette province, Marc Malago.

Présenter les civilités à l’autorité provinciale, se rendre compte de l’évolution des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans cette province de la troisième aire opérationnelle, mais aussi encourager la population à accomplir son devoir civique, sont là les points qui ont été au centre de leurs échanges.

À la tête d’une délégation venue de Kinshasa, Mme le Rapporteur de la CENI s’est dit satisfaite de la poursuite des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs au Sud-Kivu où le Gouverneur ad intérim Malago Kashekere s’implique personnellement dans la sensibilisation de la population pour un enrôlement massif, afin de se choisir les dirigeants de son choix lors des élections qui pointent à l’horizon.

Mme Patricia Nseya Nseya a, devant la presse, rappelé que le délai prévu pour la clôture d’enrôlement des électeurs au Sud-Kivu reste le même pour toutes les provinces qui constituent la troisième aire opérationnelle. Mme Nseya a insisté sur le fait que ceux-là qui ne se sont pas encore fait enrôler ont encore quelques jours pour le faire. Elle a par ailleurs félicité l’autorité provinciale qui ne cesse de soutenir les membres de la CENI en province pour que tout se passe comme prévu, tout en appelant les membres du Gouvernement provincial à faire de même.

Il convient de préciser que l’agenda du porte-parole de la Centrale Électorale prévoit une tournée dans les centres d’inscription (CI) pour palper du doigt les réalités de terrain.




Le CNC dénonce des démissions fantaisistes orchestrées par un ministre originaire de la Tshuapa pour saper son honneur

Quelques personnes recrutées et financées par un ministre en fonction (originaire de la Tshuapa) vont demain entre 9h et 10h se présenter comme membres du CNC Tshopo, indique M. Célé Kanangila, militant du CNC.

Et d’ajouter, qu’alors qu’elles ne le sont pas, elles vont, selon nos informations, se présenter pour signer des démissions fallacieuses afin de saper l’honneur de notre cher et grand parti.

A l’en croire, elles vont agir ainsi non seulement pour justifier le peu d’argent reçu, mais également nous détourner de nos objectifs vu l’élan pris par le parti sous le leadership du leader Majeur Pius Muabilu.

Et Celé Kanangila, militant du CNC d’affirmer que le CNC fait peur, nous devons tout faire pour l’empêcher, si non, Muabilu va diriger le gouvernement, ont-ils déclaré lors d’une réunion présidée par un membre du PPRD dépêché sur place avec un peu d’argent ce vendredi matin.

Il a précisé que c’est un certain Bolonge qui est à la manœuvre. Il sous-traite pour sa part un certain Daniel. Chers camarades, restons focus sur nos objectifs derrière le leader majeur. Laissons les morts s’enterrer.




Un « régime de la peur » est de retour en Algérie

Le chercheur et spécialiste du Maghreb, Kader Abderrahim, a pointé, jeudi, « le retour d’un régime de la peur » en Algérie, noyée dans la déception après le vent d’espoir qu’avait soulevé le mouvement du Hirak, violemment réprimé par le système.

Dans un entretien accordé à la radio du Vatican, à l’occasion du 4ème anniversaire du mouvement de contestation populaire pacifiste du Hirak, l’auteur du livre « Géopolitique de l’Algérie » a affirmé que les “Algériens n’ont malheureusement pas été entendus de la part de ceux qui tiennent les règnes du pays, alors que leurs revendications étaient à la fois réalistes et modestes”.

“A ce jour, tous ceux qui pensent d’une manière libre en Algérie sont systématiquement pourchassés, écartés, voire emprisonnés”, s’est indigné le maître de conférences à Sciences Po, évoquant, dans ce sens, le sort de plusieurs chercheurs universitaires, intellectuels et journalistes.

Selon lui, “il n’y a plus de presse dans un pays qui s’enorgueillissait de la liberté de ses publications. Tous les acquis ont été remisés au placard pour une durée indéterminée et les prisons sont déjà pleines”, soulignant l’échec d’une transition démocratique malgré les rassemblements pacifiques et populaires de près de 13 millions d’algériens tous les vendredis pendant environ trois ans dans l’ensemble du pays.

Depuis l’avortement de cet espoir, “la société s’est repliée sur elle-même, ce qui empêche l’Algérie à entrer collectivement dans la modernité et à relever les défis sociaux, économiques et politiques”, a fait observer le spécialiste.

‘’Comment envisager une alternative crédible pour les Algériens dans ces conditions ?’’ s’interroge M. Abderrahim, estimant que le processus sera “certainement très compliqué et prendra énormément de temps”.

Interrogé sur les relations entre Alger et certains pays européens dans le sillage de la crise énergétique due notamment au conflit en Ukraine, l’expert a assuré que “l’Algérie, n’ayant pas modernisé ses outils techniques d’hydrocarbure, est loin d’avoir les moyens de se substituer à la Russie en matière d’approvisionnement en gaz”.

Même ses ressources sont “limitées”, a-t-il ajouté, notant que l’Algérie “n’a, en outre, pas de perspective d’avenir, car le pouvoir sait qu’il n’a pas de légitimité et que tout peut s’arrêter brutalement, violemment et rapidement”.

“Tel est son grand problème, qui s’ajoute à l’obsession majeure, voire unique, de ceux qui sont aux manettes, dont la seule préoccupation est la pérennité du système politique tel qu’il existe”, a conclu l’universitaire.

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