Cette question à fait l’objet des discussions entre le président Xi Jinping et le président Français Emmanuel Macron lors de sa visite diplomatique en Chine du 5 au 6 avril. Le deux ont ensemble étudié la possibilité de renforcer leur coopération dans plusieurs secteurs. Une visite qui avait débuté tout abord dans l’ambassade de la République française en Chine, avant que le president français ne soit reçu par son homologue.

Des discussions ont été tenues dans l’après-midi du 6 avril, entre les deux présidents, Xi Jinping et Macron au grand Hall du peuple. Occasion pour le président XI Jinping de féliciter son homologue pour cette visite d’État en Chine. Et ce, avant de souligner la profonde transformation historique qui se déroule dans le monde.

Xi Jinping a souligné cependant que la Chine et la France, entant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, les principaux pays ayant une tradition d’indépendance, et des défenseurs fermes pour un monde multipolaire et pour la plus grande démocratie dans les relations internationales, ont la capacité et la responsabilité de s’assurer au-dessus des différences et des obstacles, à l’égard de la direction générale d’un partenariat stratégique complet, stable, mutuellement bénéfique, entreprenant et dynamique, et pratique le véritable multilatéralisme pour la paix, la stabilité et la prospérité mondiales.

Il a aussi insisté sur le fait que cette relation stable basée sur une croissance qui existe déjà entre les deux pays doit être chérie de deux côtés.

«Le moment est donc favorable de penser à la mise en place des dispositifs justement pour renforcer cette stabilité dans les relations Chine-France. Et pour ce faire, les deux parties doivent faire bon usage de leurs canaux de communication».

Un nouveau cycle des dialogues ou encore réunions entre les deux pays est donc lancé: entre autre économique, financier, stratégique, mais aussi échange des expériences personnelles.

La Chine a la volonté de travailler avec la France, à approfondir la coopération dans les domaines agro-alimentaire, l’espace, l’aviation et l’énergie nucléaire civile, pour favoriser de nouvelles zones de coopération, y compris le commerce des services, le développement vert et l’innovation en sciences et en technologie, et soutenir le développement conjoint des centres de neutralité carbone et la culture conjointe des talents, mais aussi espère en même temps que la France fournira aux entreprises chinoises un environnement économique juste et non discriminatoire. La France respecte et suit la politique d’une seule Chine.

Et concernant la guerre en Ukraine qui déséquilibre le monde, la France dit espèrer augmenter la communication et faire des efforts conjoints avec la Chine vers la paix.

Le président Xi a souligné que la position de la Chine sur la question de l’Ukraine est cohérente et claire. Il n’y a pas de panacée pour défier la crise. Il exige cependant à toutes les parties à faire leur part et créer des conditions de cessez-le-feu et de paix à travers une accumulation de la confiance.

La Chine soutient l’Europe dans le rôle de règlement politique de la crise. La Chine est prête à émettre un appel conjoint avec la France pour la communauté internationale pour rester rationnelle, exercer l’entrainement et éviter de prendre des mesures qui pourraient entraîner la crise, de détériorer ou même de spirale de contrôle; à se conformer strictement confortablement du droit international humanitaire, évitez d’attaquer des civils ou des installations civiles, et protéger les femmes, les enfants et les autres victimes du conflit.

Honorer l’engagement que les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et que les guerres nucléaires ne doivent pas être combattues, s’opposer à l’utilisation d’armes biologiques en toute circonstance et s’opposer aux attaques armées contre les centrales nucléaires ou d’autres installations nucléaires civiles; reprendre les pourparlers de paix dès que possible, observer les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, accueillir les préoccupations légitimes de la sécurité de toutes les parties, demander un règlement politique et favoriser une architecture européenne de sécurité équilibrée, efficace et durable; et de s’informer conjointement des effets de décroissance de la crise ukraine dans les aliments, l’énergie, les finances, les transports et les autres domaines, et réduire l’impact négatif de la crise ukraine du monde, en particulier sur les pays en développement.

La Chine est prête à rester en contact avec la France et jouer un rôle constructif dans le règlement politique de la crise. Il faut dire que cette visite des deux jours, soit du 5 au 6 avril a été couronnée par la signature entre les deux pays de plusieurs accords en présence des acteurs majeurs de la Chine et de la France.

Hugo Matadi

L’intersyndicale des Syndicats des Enseignants de l’EPST par le biais de son bureau remercie très chaleureusement le Président de la République et l’ensemble des membres du Gouvernement conduit par le Premier Ministre pour l’exécution sans faille des engagements conclus avec le Banc Syndical de l’EPST au terme des travaux de la Commission Paritaire tenue à Mbwela Lodge/ Kisantu dans le Kongo Central.

La mise en œuvre effective des actions prévues dans ces Accords de Mbwela Lodge permettra une reprise des cours très apaisée après les vacances de Pâques, mais aussi et surtout une paix durable pour cette année scolaire 2022-2023 sur l’ensemble du territoire national.

Saisissant cette opportunité pour exprimer notre profonde gratitude au ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, Mme la vice-ministre de l’EPST, Mme le Secrétaire général à l’EPST, M. l’inspecteur général de l’EPST, le Super Technicien Directeur-Chef de Service de DINACOPE Papy Mangobe et tout son staff technique sans oublier nos camarades leaders grands responsables syndicalistes nationaux et provinciaux qui se sont sacrifiés lors des assises de Mbwela Lodge afin d’obtenir ce résultat escompté.

L’exécution des 11 actions précisées dans le Communiqué du ministre répond favorablement aux attentes des enseignants congolais et contribue à coup sûr à la pérennisation et la consommation de la gratuité de l’enseignement primaire vision chère au Président de la République.

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, poursuit sans désemparer la réalisation de ses engagements pris dans le cadre de l’Addendum au Protocole d’Accord de Bibwa signé à Mbuela Lodge, Cité de Kisantu, Territoire de Madimba, Province du Kongo-Central.

C’est ce qui ressort d’un communiqué officiel signé par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, rendu public ce mercredi 05 mai 2023 qui indique qu’outre les mises à jour, la paie du mois d’avril comprendra les actions suivantes :

Le réajustement de la prime de gratuité à hauteur des 50.000 FC par enseignant du primaire pour un effectif total de 375.333 enseignants; la prise en charge des 682 enseignants N.U. du niveau maternel; la prise en charge des 5.535 enseignants du niveau primaire ; la prise en charge des 10.002 enseignants du niveau secondaire ; la prise en charge des 2.200 Inspecteurs de l’Edition 2018; l’octroi et le paiement des frais d’itinérance aux Pools d’inspection ; le paiement de la transposition des grades au profit des 567.081 des enseignants de carrière; le paiement progressif des allocations de fin de carrière aux enseignants éligibles à la retraite pour un effectif mensuel des 452; le paiement des frais de fonctionnement au profit des 3.542 écoles primaires ayant connu la modification des structures ; le paiement des frais de fonctionnement alloués aux 656 bureaux gestionnaires; le réajustement de la prime de brousse pour 560.159 enseignants des territoires.

Toutes ces actions sont ainsi un motif susceptible de pousser toute la communauté éducationnelle à se mobiliser derrière le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa Vision de la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire, programme phare de son quinquennat.

Tony Mwaba vient ainsi de démontrer que sa reconduction n’a pas été un fruit du hasard ; mais plutôt, les résultats d’un travail qui a produit les attentes du Chef de l’Etat et des enseignants, surtout en cette période où l’Etat congolais est confronté à une guerre injuste lui imposée par le Rwanda à travers le groupe terroriste le M23.

En date du dimanche 2 avril 2023, pour clôturer en beauté le mois de mars consacré aux femmes, l’Union des Clubs sportifs de Lemba que préside Me Erick Kalama a organisé au Centre Culturel de Lemba ex Alliance Franco-Congolaise de Lemba une grande journée sportive vraiment mémorable.

De 14h00 jusqu’au-delà de 22h00, les athlètes féminines ont été dignement honorées par des cadeaux leur offert par les organisateurs. Le public a été gâté car le spectacle offert était de bonne qualité. On y avait compté de nombreux férus des arts martiaux et des sports de combats. Me Alain, conseiller juridique du bourgmestre de la commune de Lemba a représenté ce dernier.

Au menu de la journée, démonstrations des différentes disciplines pratiquées dans la commune de Lemba. C’est notamment :

-Rollers sport

-Tang Soo Do

-Pinda Kaï Do

-Taekwondo

-judo

-Boxe

-Catch.

A l’issue du spectacle offert Me Erick Kalama livre ses impressions

Le président de l’union, Me Erick Kalama que nous avons interrogé pour savoir l’origine de l’idée de l’organisation de cette journée et quelles sont ses impressions après coup, a clairement répondu à cette interrogation tout comme donner de précisions sur l’affiche de Me Franck Mpinda.

Avant toute chose, le président de l’Union des Clubs sportifs de Lemba a jugé bon de se présenter d’abord au public en ces termes : ‘’C’est le président Erick Kalama. Je suis un sportif CN 3è Dan en taekwondo. Je suis entraineur de boxe. Actuellement j’occupe les fonctions de président de l’Entente Urbaine de boxe du Mont-Amba. Par rapport à l’idée, parce qu’étant un bon sportif, j’ai commencé la pratique du sport depuis l’âge de 10 ans. Et c’était parmi mes ambitions de diriger toutes les disciplines. Aujourd’hui, je suis à Lemba, demain je vois plus loin pour diriger le sport dans notre pays. Et du coup, j’aime mettre les athlètes en activité, c’est-à-dire en compétition. Moi je fus compétiteur. J’ai fait la compétition. Je suis 2 fois champion du Congo en taekwondo, 2 fois champion de Kinshasa. Quant à la boxe, je n’ai pas vraiment œuvré au niveau de Kinshasa. Mais en Afrique du Sud je suis monté sur le ring plusieurs fois. Voyant comment marchaient les choses, je me suis dit, un jour si Dieu me prêtait vie et que j’aurai les deux pieds sur terre, je vais commencer à mettre tous les athlètes en compétition. C’est quand il y a compétition qu’on va s’attendre à des résultats meilleurs’’.

Et de renchérir : ‘’L’Union des clubs sportifs de Lemba, c’est depuis 2018 qu’on est ensemble. On a eu à réunir toutes les disciplines au sein de notre commune. On s’est dit maintenant nous sommes au 21è siècle. Il faut être ensemble pour réunir nos forces. Ce n’est pas comme autrefois, le judoka il est là au coin, le boxeur de l’autre côté. Cela nous a servi en rien. Et on a commencé. Aujourd’hui on forme un bloc. Et on s’assiste quand on a des activités, quand on a des cas de mariage, deuil et tout. Et au niveau de Lemba on est uni’’.

Me Erick Kalama lance un message aux sportifs de Lemba

Me Erick Kalama : ‘’Je profite de l’occasion par rapport à votre question de lancer un message à tous les sportifs, les vrais et les bons de la commune de Lemba qui n’ont peut-être pas encore eut l’information, on est là. C’est chaque dimanche qu’on est au Centre Culturel de Lemba. Et c’est chaque mois on pratique une discipline sportive pendant 4 semaines’’.

Quelle est la place que l’Union des Clubs sportifs de Lemba accorde à la femme sportive ?

Me Erick Kalama : ‘’Chez-nous, déjà par rapport au thème choisi, il y a l’égalité. Parce qu’au niveau de notre bureau (NDLR de la structure), on a des femmes. On a Me Pomi, Me Nancy Tshiaba, la championne d’Afrique de boxe Marcelat Sakobi. Et ce n’est pas pour rien qu’on a fait tout ce qu’on a fait aujourd’hui pour les femmes. Donc, nous considérons les femmes sportives et nous les appuyons. On est derrière elles pour faire comme les joueurs ont l’habitude de dire remontada’’.

Quid de la présence de l’affiche de Me Franck Mpinda ici au Centre Culturel de Lemba

Me Erick Kalama : ‘’Me Franck Mpinda, c’est d’abord un Lembateque. C’est un grand Me du Mont-Amba que je respecte parce qu’il a pratiqué plusieurs disciplines. Et au finish, on a Pinda Kai Do, son propre style de sport de combat. C’est par rapport à l’expérience. Il nous a fait un message fort. Pour lui, il s’est dit aux Jeux Olympiques Paris 2024, il veut voir les sportifs congolais et particulièrement du Mont-Amba parce qu’il est du Mont-Amba. Pour lui, il ne veut pas voir les sportifs derrière les gens. Parce que le sportif, ce n’est pas un mendiant. Je salue l’initiative des sportifs sans frontière avec Me Junior Kabamba Kata kata. Je suis sans frontière moi-aussi. Je suis vice-président de sans frontière. On a fait notre bloc là pour promouvoir le sport dans notre secteur’’.

Antoine Bolia

Du 13 au 15 avril 2023, la ligue de badminton de Kinshasa que préside M. Jules Mindo Kabengele va organiser une grande activité sportive. Il est question ici de l’Open de la Ligue de Badminton de Kinshasa qu’abritera le Lycée Ntinu Wene sur 13è Rue de résidentiel commune de Limete. L’information nous a été transmise par M. Marcel Bukasa, Secrétaire Général de la Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’.

Pour la petite histoire, c’est depuis le 09 octobre 2022 dernier que la Febadco avait nommé puis à installer les membres de la Ligue de Badminton ville de Kinshasa. La ligue de Kinshasa est désormais présidée par monsieur Jules Mindo Kabengele.

Composition de la ligue de badminton de Kinshasa

Président : Jules Mindo Kabengele

1er V/P : Théophile Bukasa Kasombu Ika

2è V/P : Patrick Tshibangu

3è V/P : Etienne Bajika Ngoy

Secrétaire Provincial : Kennedy Kabeya

Sec.Prov. adj : Manza Nzoyike

Trésorière : Clémentine Bompate Kilundu

Très.adj : Delly Kino Mbungu

Membres :

-Sublime Tshamala

-Pierrette Muanza Damali

Antoine Bolia

Me Dady Lutaladio Kiesse, CN 4è Dan en Aïkido, discipline d’arts martiaux d’origine japonaise, c’est le DTN de la Fédération Congolaise de l’Aïkido ‘’FECOA’’que présideM. Henry Nko.

Me Dady Lutaladio Kiesse étudie l’Aïkido, le Laïdo, le Jodo et le Ju Kempo.

En Aïkido, Me Dady Lutaladio Kiesse a obtenu :

Sa CN 1er Dan le 26/10/2012

Sa CN 2è Dan le 26/06/2015

Sa CN 3è Dan le 22/06/2018

Depuis plus de 4 ans, il a perfectionné sa connaissance de l’ensemble du programme. Et il a étudié le kata du 4è Dan Aïki No Jutsu Takeda Ryu Nakamura Ha qui regroupe un certain nombre de Ko Ryu.

Au sein de Ryu Mei Kan Dojo, Dady Lutaladio Kiesse est unanimement apprécié pour la qualité d’exécution de ses techniques et pour son vif esprit combatif lors des Randori. Dady Lutaladio a obtenu son 4è Dan le 16 décembre 2022 et devient ainsi le 6è membre du Ryu Mei Kan à atteindre ce niveau en Aïkido.

Le Ryu Mei Kan Dojo pense faire Me Dady Lutaladio Kiesse son représentant pour enseigner le Takeda Budo en Afrique, l’an prochain. Ça sera une grande fierté pour la RDC.

Retenez en ce qui concerne l’histoire des samourais ou clan Takeda

Devise du clan Takeda

Mordant comme le feu

Rapide comme le vent

Immuable comme la montagne

Silencieux comme la forêt.

Antoine Bolia

Le Docteur Gilbert Kabanda a donné le go de la 49 Session Ordinaire du Conseil Scientifique National. C’était ce mercredi 05 avril 2023, dans la salle Saint Valentin du Centre de Recherches Géologiques et Minières situé dans la commune de la Gombe.

Invité à prendre part à ces assises auxquelles participent tous les membres du Conseil Scientifique National, le Docteur Gilbert Kabanda a eu l’honneur de lancer le début de ces travaux. Après le mot de bienvenue du Professeur Pius Mpiana Tshimankinda, devant ses nombreux scientifiques chercheurs réunis pour la circonstance, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a d’entrée de jeu rappelé le rôle des sciences et de la technologie dans le développement d’une nation.

Étant lui-même membre du Collège des Scientifiques et Chercheurs de la République, le nouveau Patron de la Recherche Scientifique s’est donné le devoir d’inviter ses pairs a beaucoup plus d’engagement et de dévouement afin d’accomplir une part de responsabilité à l’édifice de l’émergence de notre pays.

D’après le Docteur Gilbert Kabanda, au regard de la manière dont les choses évoluent dans ce secteur, il est clairement défini qu’il n’y a pas encore compréhension de la place qu’occupe les sciences pour le progrès d’un pays.

Le ministre Kabanda a, à cette occasion, déploré l’état dans lequel se trouve le siège du Centre de Recherches Géologiques et Minières. Un message interpellateur pour les responsables de cette institution. Le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a d’emblée promis d’effectuer le tour dans différents instituts et centres sous sa tutelle en vue de s’imprégner de la situation sur terrain.

Pour le Docteur Gilbert Kabanda, cette action aura pour mission principale la vulgarisation du programme gouvernemental dans ce secteur. Le ministre Kabanda a aussi promis de s’investir corps et âme pour faire de la Recherche Scientifique, un levier indispensable pour le relèvement du grand Congo. Revoir la politique de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique ainsi que s’impliquer davantage pour sa mise en œuvre, tel est en outre le leitmotiv du nouveau Patron de la Recherche Scientifique. Cette cérémonie d’ouverture des travaux a été par ailleurs marqué par la présentation de différentes personnalités venues de 4 coins de la République évoluant dans la sphère de la Recherche Scientifique. BM

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a reçu une délégation de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections (Symocel), conduite par son coordonnateur national Patrick Ntambwe Ngoyi pour un plaidoyer pendant cette année électorale qui se pointe à l’horizon.

Un plaidoyer que la Symocel a déjà mené auprès des responsables des partis politiques et des membres de la société civile de la République Démocratique du Congo. « Nous sommes dans une année électorale, nous avons une panoplie d’autorités gouvernementales à rencontrer et tous ceux qui participent et contribuent dans le processus électoral. En ce qui concerne le ministère d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, la justice joue un très grand rôle dans le processus électoral, notamment dans le suivi du contentieux. C’est elle qui prévoit dans quelle mesure il faut veiller sur les différentes infractions ou autres qui peuvent se commettre lors du processus ne donnent pas lieu à des interprétations dans le sens à avoir une répression contre les opposants notamment, mais aussi il y a un déficit sur le plan des effectifs de magistrats qui doivent traiter les questions du contentieux », a fait remarquer Me Patrick Ntambwe Ngoyi.

Selon le coordonnateur de la Symocel, après le recrutement des magistrats, leur formation et affectation a pris beaucoup de temps. La Symocel a proposé dans la mesure du possible si ces magistrats pourraient être dans le lot des éléments qui constitueront leur formation et les questions de renforcement en matière électorale pour qu’ils soient utiles à ce processus.

La problématique de tension liée à la proposition de la loi Tshiani qui certes n’est pas encore arrivée en commission des lois au niveau du gouvernement, mais la délégation de la Symocel voulait s’enquérir de l’approche de la ministre d’Etat, parce qu’elle sent déjà qu’il donne lieu à plusieurs tensions dans une période pré-électorale.

« Donc, nous avons été rassurés qu’il ne faudrait pas céder aux spéculations. Même si cette loi venait de passer au niveau de l’Assemblée nationale, au niveau de la commission des lois du gouvernement, ses membres verront à ce qu’elle puisse garantir la participation de tous les Congolais au même titre et en ayant le même droit dans ce processus électoral », a ajouté le coordonnateur de la Symocel. « Nous avons ce risque puisque nous vivons déjà plusieurs tensions. L’insécurité elle-même dans le Katanga et à l’Est de la RDC, la situation qui y prévaut et pas loin de la ville de Kinshasa, à Kwamouth. Donc, ça fait autant de choses qui peuvent contribuer à une escalade de tensions dans cette période électorale », alerte Me Patrick Ntambwe.

La Symocel a adressé des courriers à toutes les autorités concernées par cette question électorale. « Ces autorités peuvent nous recevoir en fonction de leur disponibilité », a-t-il conclu. BM

Le Docteur Gilbert Kabanda a tenu une série des réunions avec différents responsables des centres et instituts œuvrant dans le domaine de la Recherche Scientifique. Pas de répit pour le nouveau ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, le Docteur Gilbert Kabanda en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire s’est mis au travail entend de booster ce secteur aussi capital pour le développement de la Rdc.

Avec la délégation du Conseil Scientifique National, il a été avant tout question de faire un état de lieu de cette institution. D’après le Président du CSN, le Professeur Pius Mpiana Tshimankinda, le ministre Kabanda leur a donné des instructions claires en vue de favoriser l’industrialisation congolaise au bénéfice du relèvement de l’économie nationale.

Le Président du Conseil Scientifique National a aussi évoqué les missions leur assignées par le Patron de la Recherche Scientifique. Ensuite, est venu le tour de la délégation de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique de conférer avec le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique.

La délégation a d’abord félicité le Docteur Gilbert Kabanda pour le leadership qu’il entend incarner à la tête de ce ministère. Pour la Présidente du Conseil d’Administration de l’INRA, le Professeur Virginie Musenga, il était ensuite question de soulever la préoccupation liée au personnel tant administratif que scientifique qui nécessite un coup de rajeunissement.

A son tour, le Directeur Général de l’INRA, le Professeur Jacques Lutaladio, a posé le problème de spoliation des concessions destinées aux recherches agronomiques. Sans arrêt, une autre réunion, celle-ci s’était avec la délégation du Centre de Recherche en Sciences Humaines. Au-delà de la question des difficultés de fonctionnement, la délégation a aussi soumis à la connaissance du nouveau Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique les différentes réalisations faites par cette institution.

Pour une 1ere rencontre avec le ministre Kabanda, la délégation du Centre de Recherches Géologiques et Minières a d’abord présenté le rapport annuel et l’état de lieu de cette institution. S’agissant de la gestion des ressources minérales dont la responsabilité revient à ce centre, le Directeur Général du CRGM, Roland Kakule, a quant à ce déploré le fait que dans ce domaine les privés ont beaucoup plus de manœuvre que les établissements publics.

Juste après le Commissaire Général à l’Energie Atomique a, auprès du Patron de la Recherche Scientifique Congolaise relevé l’importance des sciences techniques et nucléaires dans plusieurs domaines notamment celui de la santé.

A l’issue de son entretien avec le Ministre Kabanda, le Professeur Florimond Nyamoga, Président du Comité de Protection contre les Rayonnements Ionisants se dit être surpris de la connaissance qu’a le nouveau Ministre de la Recherche Scientifique dans ce secteur. Selon le Président du CNPRI, il sera question d’entreprendre une franche collaboration avec le Docteur Gilbert Kabanda au regard de sa casquette de Chercheur chevronné.

Dans l’esprit du tout nouveau de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, et en a point douté, notre pays, la RDC, regorge de beaucoup des cerveaux, des têtes bien construites mais selon des modèles du système éducatif des occidentaux en général et des belges en particulier. Et se faisant les applications posent question en rapport avec l’évolution aujourd’hui pour l’avancement de la cause du développement de notre pays. Selon les réalités des faits. Il y a comme une sorte d’inadéquation dont on ne se rend pas toujours compte au niveau des cadres formés selon le modèle occidental, dit la cellule de communication du ministère.

Et cela de là selon le docteur Gilbert Kabanda que découle les causes de ralentissement que l’on note dans le manque de progrès dans divers secteurs de la vie nationale. 63 ans après l’accession de la RDC à l’indépendance, poursuit la source, les cadres du pays devaient davantage se démarquer de ses habitudes de penser. Voilà pourquoi Docteur Gilbert Kabanda, comme il lui-même martelé devant tous ses interlocuteurs en séance de travail, premièrement cette fomentation, deuxièmement l’insuffisance managériale et troisièmement le comble de tout l’immoralité qui va avec.

Sa thérapie de choc consiste pour lui à l’intention de tous les cadres congolais dans la gestion des affaires de l’Etat à renverser la tendance. Et Gilbert Kabanda de conclure : « la Recherche Scientifique est le socle de développement de tout pays à la lumière aujourd’hui de la Chine devenue deuxième puissance mondiale, il n’y a pas de développement sans la Recherche Scientifique, aucun pays ne peut se développer sans la mise en pratique des valeurs morales ». BM

Le coup d’envoi pour l’enregistrement des équipes filles et garçons de Volleyball ainsi que d’autres disciplines devant prendre part à la 20ème édition des Jeux Salésiens qui se tiendront sauf changement cette fois-ci du 29 au 30 avril 2023 à Don Bosco Masina/Pétro Congo, a été donné.

Disciplines concernées pour la 20è édition :

1. Basket-ball

2. Football

3. Volleyball

4. Handball

5. Nzango

6. Haltérophilie

7. Athlétisme

8. Scrabble

9. Jeu de dame

10. Jeux de six

11. Karaté

12. Boxe

13. Judo

14. Jeu de carte

15. Tennis de Table

16. Kickers

17. PlayStation….

En ce qui concerne le Volley-ball, au maximum 15 équipes sont attendues. Quant à la durée de jeu, ça sera 1 set gagnant de 25 points (règlements des salésiens).

NB: Chaque discipline sportive se jouera selon les règles internationales établies et ce, conformément à l’esprit des organisateurs des jeux.

Antoine Bolia