Affaire coffre-fort d’Eduard Muangachuchu: Sept passeports trouvés dedans dont 4 ordinaires 3 diplomatiques attirent l’attention de la justice

Le Ministère public a fait son rapport ce mardi 11 avril 2023 devant la Haute Cour Militaire siégeant à la prison militaire de Ndolo sur les effets saisis dans le domicile de cet élu de Masisi par les agents de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), considéré comme les objets d’accusation qui étaient sous examen et notamment dans le coffre-fort appartenant à Muangachuchu.
Dans son rapport, le Ministère public a dit avoir détenu 42 munitions de guerre appartenant à l’accusé et un Revolver. Poursuivant son rapport, le Ministère public affirme avoir découvert dans les effets de Muangachuchu quelques preuves qui confirment que l’élu de Masisi serait membre de la diaspora rwandaise et actionnaire de la compagnie d’aviation nationale rwandaise appelée Rwandair. D’autres documents détenus par la justice congolaise indiquent que Muangachuchu était promoteur des plusieurs projets de développement au Rwanda, ce qui justifiait ses multiples voyages au pays de Kagame et son attachement au pouvoir de Kigali.
Des allégations qui ont été vite rejetées par le concerné qui se déclare être congolais. ” Il n’a jamais eu des relations avec les autorités rwandaise, ni détenu une autre nationalité, tout en confirmant que son père fut un dignitaire et élu comme membre au conseil permanent avant l’indépendance dans le Masisi”, dit Muangachuchu.
Un autre dossier qui pourrait enfoncer Muangachuchu est celui de la garde commise dans les installations de CNS de Rubaya dans le Masisi au Nord Kivu. Selon les enquêtes de la justice, les 40 éléments de la Police nationale déclarés pour la sécurisation de ses installations étaient ajoutés en nombre pour dire, un autre groupe des personnes non identifiées était associé à ces deniers dont la plupart étaient composée d’une seule ethnie qui est Tutsi. Les enquêtes vont révéler plus loin que ces éléments étaient composés des anciens rebelles du M23 de CNDP comme pour dire que ces installations étaient devenues une réserve stratégie des rebelles du M23, estime le Ministère public.
Tandis que dans le coffre-fort on a trouvé quelques effets personnels du député et de son épouse, les biens qui ont été remis à sa femme sur le champ après examen. Ce qui a plus retenu l’attention du Ministère public, c’était plutôt les 11 passeports trouvés dedans dont 3 diplomatique et 4 ordinaires appartenant tous à Muangachuchu et 2 autres passeports diplomatiques et 2 ordinaires qui étaient établis au nom de sa femme.
Pour le Ministère public, ce rapport vient de charger le député national Eduard Muangachuchu sur les infractions de détention illégale des armes de guerre, participation au mouvement insurrectionnel en procurant aux insurgés les armes et espionnage. L’autre détenu poursuivi dans le même dossier, le Commissaire principal Mushalirwa, est accusé de trahison.
La partie défenderesse de son côté n’a pas voulu se lancer dans le débat après avoir suivi le détail du rapport du Ministère public. Il a sollicité à la Haute Cour Militaire le temps suffisant pour s’imprégner davantage des éléments de ce rapport et avant de lever une exception sur l’inconstitutionnalité dans la procédure.
Elle a demandé au Ministère public de bien se conformer à la règle juridique, car ont-ils dit, la Cour n’est pas saisie par les rapports de services, mais plutôt par des preuves, d’autant plus que c’est la procédure en flagrance. Une demande que la Haute Cour Militaire va certainement examiner et se prononcer à la prochaine audience prévue ce vendredi 14 avril 2023.
Osée Kalombo




Le président de la communauté Banyamulenge chez Mbusa Nyamwisi

Le président de la communauté Banyamulenge, Charles Mukiza, a été reçu par le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, ce mardi le 11 avril 2023.

Outre les traditionnelles civilités, indique notre source, Charles Mukiza a fait part au ministre d’État, des attentes de la population du Sud-Kivu en général, et en particulier, celles des Banyamulenge à la suite de sa nomination comme ministre d’État en charge de l’Intégration régionale. Il s’agit notamment de la paix sans laquelle aucun développement ne sera possible.

Selon la même source, le ministre d’Etat a promis à cette communauté de toujours prêter une oreille audible aux recommandations de toutes les communautés de la Rdc dans le cadre de ses attributions.

Rappelons que les Banyamulenge vivent dans la localité de Minembwe situées dans le territoire de Fizi. Ils sont éleveurs et possèdent des vastes pâturages au pied d’une montagne.




Lualaba: Paul Muhindo loue la détermination et le courage des membres du plus grand centre d’identification de Kapata

Le Rapporteur adjoint de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo Mulemberi, en supervision managériale de l’identification et l’enrôlement des électeurs dans la province du Lualaba, a loué, à la fin de l’opération, le lundi 10 avril, la détermination et l’engagement des agents commis à la tâche.

Ces derniers ont veillé en travaillant, sans discontinuer, du 9 au 10 avril 2023 jusqu’à 5 h du matin dans le souci de boucler cette opération dans le respect des procédures.

C’est en somme un fait inédit qui restera gravé dans les annales de la CENI dont le Rapporteur Adjoint a promis de faire un rapport détaillé à la hiérarchie de l’institution en charge de l’organisation des élections.

« Je tiens à remercier les uns et les autres pour la détermination dont vous avez fait montre pour arriver à relever ce qui semblait comme un défi. Et nous voici enfin arrivés à la fin de cette opération pour le compte de la province de Lualaba. Quand je suis arrivé, il était 14 h et en voyant le monde qu’il y avait, je ne pensais pas qu’on allait arriver jusqu’au bout pour absorber tous les requérants sur la file d’attente et grâce à votre engagement et votre courage, chacun a joué sa partition et le résultat est bien là ici à l’un de plus grands centres d’inscription de la province (Kapata) où on a examiné cas par cas. Clôturer ce vaste centre, c’est un grand succès pour nous. Un fait historique qui restera dans les annales de la CENI et c’est la première fois que l’enrôlement s’est déroulé jusqu’à 5 heures du matin. On a commencé hier (le 9 avril) pour le terminer aujourd’hui (le 10 à 5h du matin). Félicitation à toute l’équipe qui est restée imperturbable en travaillant d’arrache-pied, sans désemparer et je ferai le rapport exact à la hiérarchie pour apprécier ce qui a été réalisé », s’est réjoui Paul Muhindo Mulemberi.

Armés de la patience, des requérants comblés de joie d’avoir enfin obtenu ce sésame qui est la carte d’électeur qu’ils sont venus chercher. L’obstination dont ont fait preuve les composantes du centre d’inscription, comme l’ont reconnu les requérants, a motivé plus d’un à observer cette résignation qui finalement a payé.

« Je tiens à remercier les agents de la CENI, avec ceux commis à la sécurité pour ce sacrifice consenti afin de permettre à l’ensemble de la population de pouvoir s’enrôler en prolongeant le délai pour la clôture. Que Dieu leur accorde davantage de grâce pour qu’ils poursuivent leur mission jusqu’à l’organisation des élections. Ma satisfaction est d’autant plus grande que nous avons pu enfin nous enrôler, ma famille et moi », a indiqué un des requérants.




Pour son agression de la Rdc: Bahati demande à l’Union européenne de prendre des sanctions contre Paul Kagame

Le professeur Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a demandé vivement à l’Union Européenne de s’impliquer pour le retour de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Il est allé jusqu’à proposer à l’UE de prendre des sanctions contre le président du Rwanda, Paul Kagame, pour son implication prouvée dans la guerre qui se déroule dans cette partie de la Rdc.

Le speaker de la Chambre haute du Parlement congolais s’est exprimé ainsi, ce mardi 10 avril 2023, à Kinshasa, au cours d’une réunion qu’il a eue avec une forte délégation de l’Union Européenne conduite par Jean-Marc Chataigner, chef de la Délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo.

Le président du Sénat qui était entouré des membres du bureau de cette institution a saisi aussi cette occasion pour aborder avec ses hôtes les grandes questions de l’heure, notamment le processus électoral en cours.

Modeste Bahati a, à ce sujet, réaffirmé l’engagement du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d’organiser, dans le délai constitutionnel, des élections crédibles inclusives et transparentes.

Concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays, l’Union Européenne a exprimé son soutien à la RDC tout en condamnant tous les acteurs impliqués dans cette guerre. Sur un ton ferme, la délégation de l’UE a exigé le retrait immédiat des forces négatives dans l’Est de la Rdc.

« Nous étions effectivement en visite, la délégation de l’Union européenne et l’ensemble des pays représentés ici à Kinshasa pour rencontrer le président du Sénat et également son cabinet. Nous avons fait un tour d’horizon de la situation politique qui est en cours en Rdc. Nous avons abordé la question de l’Est du Congo et de la façon dont l’Union européenne pourrait encore mieux appuyer le retour de la paix dans l’Est et sur d’autres questions d’intérêt commun », a indiqué le diplomate européen.

Et d’ajouter, nous appelons au retrait immédiat du M23 des positions qu’il occupe encore. Il a commencé le retrait, mais c’est encore très timide. Il faut qu’il se retire totalement des positions qu’il occupe, qu’il libère les positions qu’il occupe et que l’armée les récupère au fur et à mesure et qu’on puisse appuyer la mise en œuvre du processus de Luanda pour le retour de la paix en Rdc.

L’Union Européenne s’est, en outre, dit disposée à accompagner la République Démocratique du Congo en vue du retour effectif de la paix dans cette région du pays et pour un processus électoral apaisé.

Soulignons que la délégation de l’UE qui a échangé avec le président du Sénat était composée des représentants de la France, l’Espagne, le Portugal, la Suède, l’Allemagne, l’Italie, et la Belgique.

JMNK




9èmes jeux de la Francophonie: Muyaya et Kwandja plus qu’optimistes

A 109ème jours de l’organisation des 9èmes jeux de la Francophonie, quel l’état des infrastructures dans les différents sites choisis pour abriter cette compétition internationale, c’est le thème qui a été au cœur du briefing Presse de ce lundi à Kinshasa. Le budget retenu pour ces jeux dont les infrastructures resteront pour la jeunesse congolaise est de plus de 66 millions d’euros financés par le Trésor public congolais. Les jeux de la Francophonie, c’est du 28 juillet au 6 août pour 9 activités sportives et 11 concours culturels

« Etat d’avancement du processus organisationnel des neuvièmes jeux de la Francophonie à Kinshasa », c’est le thème du briefing presse organisé hier lundi 10 avril 2023 par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, avec son invité du jour, Isidore Kwandja. Ce rendez-vous avec la presse a été voulu, au lendemain de la visite du président de la République sur tous les sites devant abriter ces jeux de dimension mondiale. Il sied de souligner que c’est 5.000 athlètes du monde entier qui sont annoncés, pour plus de 39 pays, 360 athlètes congolais et la Rdc va saisir cette opportunité pour démontrer que le narratif est en train de changer.

Dans son discours luminaire, le président du Comité national des 9èmes jeux de la Francophonie, Isidore Kwandja a indiqué que la Rdc, mieux le président de la République, à peine qu’il avait prêté serment, a accepté d’organiser les 9 jeux de la Francophonie. Pourquoi ? Parce qu’il voulait remettre la Rdc sur l’échiquier mondial et offrir à la jeunesse des infrastructures. C’est donc une façon pour la Rdc de se faire parler d’elle dans le monde. La Rdc a accepté de s’investir dans la construction des infrastructures qui resteront pour la jeunesse congolaise, dit-il.

C’est ici qu’il a fait un distinguo entre la partie sportive et culturelle. Pour les Sports, les stades des Martyrs et Tata Raphaël ont été retenus. Autour du stade des Martyrs, explique M. Isidore Kwandja, on construit 3 gymnases. On aménage le terrain annexe pour l’athlétisme. Autour du stade Tata Raphaël, il était prévu la construction du village de la Francophonie. Mais à cause du retard accumulé, le Gouvernement s’est décidé de loger les athlètes à l’Unikin. « Toutes ces infrastructures vont rester pour les générations et pour la jeunesse congolaise. A ce jour, on clôture toute l’Unikin et ce sont des travaux de finissage auxquels on assiste », expose-t-il devant la presse.

Quant au volet culturel, disons que le Gouvernement a décidé de réquisitionner certaines infrastructures : palais du peuple, le Musée, l’Académie des Beaux-Arts, la Halle de la Gombe, l’Echangeur de Limete, etc.

Pour M. Isidore Kwandja, les jeux sont une opportunité sur le plan infrastructures et diplomatique pour que la RDC soit vue à travers le monde sous un autre regard. « Au plus tard le 30 mai, on va finir les infrastructures et les mettre à disposition des athlètes », affirme-t-il.

Il n’y a pas eu de détournement sur le site du stade Tata Raphaël

Qu’est-ce qui s’est réellement passé sur le site du stade Tata Raphaël ? Quid de l’interpellation de M. Isidore Kwandja à l’ANR. Les ouvrages doivent être livrés trois mois avant les jeux. Allons-nous respecter les délais ?

Dans ses réponses, l’hôte de marque a insisté qu’au niveau du site du stade Tata Raphaël, l’argent n’a jamais été détourné. « Il était prévu que ça soit cette société choisie pour construise le village et qui devait préfinancer les travaux. Lorsque nous sommes arrivés, on a estimé qu’on n’avait pas assez de temps. On a trouvé un prestataire pour construire les préfabriqués, qui arrivent déjà. C’est ainsi qu’on a décidé de loger les athlètes à l’Unikin », dit-il, avant d’affirmer que le village de la Francophonie sera toujours construit au stade Tata Raphael, car après les jeux de la Francophonie, il y aura les jeux de la Rdc. Donc, il n’y a pas d’argent détourné.

Au sujet de son interpellation, il a raconté que quand ils sont arrivés, ils ont trouvé des caisses vides avec un personnel impayé. « On a mis une cinquantaine de personnes en congé technique. Et même quand on a préparé le budget, on n’a pas pris en compte toute la situation. Moi, je dirige le 4e comité. Nous avons mis en place une commission pour recenser les personnes ayant travaillé, soit 2 millions et quelques à payer. Nous nous sommes adressés au Comité. Il y a des gens qui étaient impatients et qui ont exigé d’être payés. Il n’y a pas un problème. On va régler la situation pour toutes les personnes », rassure-t-il.

Il a insisté pour dire que les infrastructures seront remises 3 mois avant les jeux, pour permettre notamment de faire les tests et une opportunité pour le pays d’avoir des infrastructures pour que les athlètes s’entraînent. Certaines infrastructures comme les 3 gymnases seront prêts, mais à partir du 20 mai, on aura toutes les infrastructures.

Isidore Kwandja est revenu sur le transport des athlètes qui risque d’être un casse-tête, connaissant bien la ville de Kinshasa. A ce sujet, il est revenu sur la volonté du Gouvernement d’ériger un village de la Francophonie au stade tata Raphaël. Mais cette volonté n’a pas suffi, parce que ces travaux ont enregistré un retard dû notamment à la fermeture des frontières avec la Chine, où certains édifices ont été commandés. C’est ainsi qu’il a été décidé de les loger à l’Unikin, mais en leur trouvant une voie dédiée. « On compte utiliser l’avenue Elengesa. Le problème de transport étant général à Kinshasa, mais pendant les jeux, ont prendra des dispositions nécessaires », soutient-il.

Il a aussi précisé que la Rdc est en même temps pays organisateur et participant. Mais le comité ne s’occupe que de l’organisation. Pour la participation, c’est les ministères des Sports et la Culture. Ce travail-là est déjà fait. Les deux ministères vont se charger pour entraîner ces athlètes,afin de gagner les médailles. Il y a un travail transversal qui se fait. Le plus important, c’était de savoir si tout se déroule comme prévu et qu’on puisse respecter les délais.

Jean-Marie Nkambua

 




Loi Tshiani, Muyaya : « On ne peut pas répondre à un discours ségrégationniste par un discours discriminatoire »

La loi Tshiani ou de père et mère congolais s’est invitée au briefing presse organisé ce lundi par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias. La presse voulait avoir la position du Gouvernement par rapport à cette loi qui divise qu’elle unit les Congolais. Mais aussi, obtenir les commentaires du ministre au regard des propos tenus par le Katumbiste Mwando Nsimba. Celui-ci s’est permis de dire qu’en cas de vote de cette loi par le parlement congolais, il y aura une énième sécession katangaise.

Muyaya a été plus que direct pour dire qu’on se regarde dans les yeux et qu’on sache ce que nous voulons. « Tshani est un Congolais qui a soulevé un débat. C’est une expression démocratique. Est-ce que pour avoir soulevé une telle question, il doit être mis en prison? Il faut observer ceux qui réagissent autour de cette question qui plaît à beaucoup. Il faut situer le sujet dans le cadre de la démocratie. Il faut reconnaître à Tshani le droit de s’exprimer. Est-ce que c’est par un discours ségrégationniste qu’il faut répondre à un discours discriminatoire? », Se demande-t-il.

A l’en croire, il faut accepter que les opinions s’expriment. Il fustige le fait que les gens parlent de manière délibérée, même si on veut coller cette prise de position à ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire ! « Le gouvernement n’est pas porteur de cette loi », précise-t-il, avant d’ajouter qu’il s’agit de l’initiative d’un individu.

« Je me réserve le droit de rappeler le point de vue du président de la République qui est connu. Comment voulez-vous que le gouvernement s’exprime sur un sujet qui montre que la Rdc est dans un processus de maturation ? Au moment venu, le gouvernement se prononcera. Il faut que les uns et les autres sachent dans quel contexte nous sommes. « Les Congolais sont fâchés de cette agression. Il y a un climat ambiant et il y a en qui pensent que c’est le meilleur moment pour alimenter telle question… », Constate-t-il.

Et de souligner : j’aurai voulu que Fridolin Cardinal Ambongo invite Tshiani et Mwando pour discuter avec eux. Ça serait aussi une bonne façon de calmer la situation. « Je vous exhorte à scruter toute la procédure à l’Assemblée nationale. Les choses ne sont pas aussi faciles. Ceux qui veulent faire une mauvaise campagne pour le gouvernement, n’ont pas le droit de lier le gouvernement à une initiative d’un individu », tranche-t-il.

Voilà qui pousse Muyaya à dire que c’est peut-être une occasion de vider cette question une fois pour toute! Nous n’avons aucun intérêt d’aller dans le sens où nous allons donner raison à ceux qui veulent la balkanisation du pays.

Patrick Muyaya est revenu à la charge pour se demander si avant la recrudescence du M23, on pouvait parler du discours de haine? Pourquoi on ne parle pas de la même manière de ce qui se passe à Kwamouth ? Faisons attention. Le Congo, c’est 100 millions d’habitants et il faut faire attention. On veut se victimiser et le gouvernement n’a rien à voir parce qu’il s’agit d’une liberté individuelle. L’exhortation du gouvernement, c’est de demander aux uns et aux autres, de comprendre qu’en démocratie, il y a des choses qui peuvent nous irriter, mais cela fait partie de la démocratie. Nous sommes dans une période d’apprentissage et de consolidation de la démocratie, dit-il.

JMNK




Confusion dans Lamuka: Le Nouvel élan d’Adolphe Muzito acte l’auto-exclusion de Martin Fayulu et prend les commandes du présidium de Lamuka

C’est un jeu de ping-pong auquel les Congolais assistent ces derniers jours entre les deux leaders de la coalition Lamuka. Ainsi, il existe à ce jour 2 camps au sein de cette plateforme de l’opposition congolaise. Lamuka aile Fayulu et Lamuka aile Muzito.

Au cours d’une conférence de presse ce mardi 11 avril 2023, le Parti de Muzito dit prendre acte de l’auto-exclusion de Fayulu et son Parti ECIDé.

« Nouvel Elan prend acte de l’auto-exclusion de la plateforme Lamuka de M. Martin Fayulu et de l’Ecide; Nouvel Elan prend, à ce jour, le commandement de Lamuka comme le prescrit sa Convention, pour les 6 prochains mois ; Nouvel Elan mettra au profit son mandat de 6 mois pour évaluer le travail de Lamuka au courant de 4 dernières années », a déclaré son secrétaire général.

Pour Nouvel Elan, la « passation du pouvoir en faveur de M. Matthieu Kalele par M. Martin Fayulu, après sa cooptation irrégulière et frauduleuse, est une opération faite en violation des textes régissant Lamuka dans l’objectif de s’accaparer de la plateforme ».

Notons qu’il y a quelques jours, Martin Fayulu, Coordonnateur sortant, avait passé le bâton de commandement de Lamuka au professeur Matthieu Kalele ce, après avoir déclaré l’auto exclusion d’Adolphe Muzito et son parti, le Nouvel élan.

Derick Katola




Pour l’accès à la magistrature suprême, le critère d’être de père et de mère d’origine congolaise n’a pas d’alternative

Le critère d’être de père et de mère d’origine congolaise pour candidater à la magistrature suprême nous vient des options levées par le Comité Central du MPR et coulées dans la loi n°81/ 002 du 29 juin 1981 qui a été incorporée dans le Code de la famille et tel que modifié à ce jour sous l’influence de l’occupation et de la dite communauté internationale qui sait pourtant bien qu’à la naissance, les 2 premières qualités d’un individu sont le droit à la vie (il faut naître viable) et le droit à la nationalité.

Cette loi de 1981 relative à la Nationalité visait à corriger les lois antérieures introduites subtilement par Barthélémy Bisengimana, ancien Directeur du Bureau du Président Mobutu, dans les ordonnances-lois et qui avaient été signées par ce dernier durant les vacances parlementaires. Ces lois qui avaient accordé collectivement la nationalité Congolaise à tous les Rwandophones sans même les avoir recensés ni inventoriés.

Nos frères du Kivu victimes des conséquences préjudiciables et dommageables à la suite des 2 ordonnances-lois de 1971 et de 1972 ont levé le ton pour régler ce problème. Le président Mobutu, en stratège, avait bien compris la duperie lui faite par son puissant directeur de cabinet qui appartenait à la communauté bénéficiaire desdites lois. Dans son discours de la 26ème session du Comité Central du MPR, il a posé la question suivante : « qui au Zaïre est Zaïrois et qui ne l’est pas ». Il a ensuite confié à cet organe du MPR la charge de réfléchir sur la question et de lever les options fondamentales relatives à la matière de nationalité.

Malheureusement, certains congolais, toujours distraits, se lèvent aujourd’hui pour attaquer la proposition de loi dite « Tshianyi » et comme par amnésie, croyant à une nouveauté susceptible de diviser les Congolais, alors que la seule chose nouvelle et discutable consiste en l’extension du principe de Congolais de père et de mère aux fonctions régaliennes. Sans réfléchir ni se donner la peine de la lire pour découvrir ses innovations et corrections à examiner, ils crient à tort et à travers contre cette proposition de loi à la suite de l’agitation orchestrée par celui qui, lui et ceux se trouvant dans son carnet d’adresse, ont manifestement un agenda caché contre notre pays.

Tout ça, parce qu’il y a un candidat qui se voit éliminé par le critère de nationalité et agite la terre entière pour son équation personnelle. C’est comme si les autres congolais ayant des ambitions politiques et qui ne remplissent pas tous les critères légaux et acceptent le verdict de la loi sont des sous-congolais. Si ce candidat et son carnet d’adresses n’avaient pas existé, cette proposition de loi passerait incognito comme une lettre à la poste. L’agitation orchestrée par ceux qui figurent dans le carnet d’adresse de l’intéressé devrait plus inquiéter que les conséquences de la loi elle-même. Quel agenda est caché derrière cette détermination à ne servir le pays qu’en étant président de la République, au point de menacer de mettre le pays à feu et à sang pour une ambition sensée être personnelle ??????

Les congolais ne doivent se laisser manipulés par des intérêts obscurs qui minent la souveraineté du pays. Et ce qui est pire, c’est que les Chefs de l’Eglise Catholique, visiblement embourbés dans des considérations partisanes, s’en mêlent émotivement, sans consulter les experts. Les discussions oisives des Congolais prouvent qu’il y a péril en la demeure. L’intervention opportune de la chef de la MONUSCO confirme que l’avenir de notre pays se joue ailleurs dans les officines des lobbies impérialistes que dans l’autodétermination patriotique des congolais-eux-mêmes.

En droit, nous avons appris que la loi est impersonnelle, qu’elle est dure mais c’est la loi (dura lex, sed lex. Cependant au Congo, les politiciens et les religieux qui ont des conflits d’intérêts interviennent à tort et à travers pour manipuler la population au gré de leurs positionnements partisans. Que les politiciens et juristes Congolais, ainsi que les dirigeants des deux chambres du Parlement transcendent leurs conflits d’intérêts et consultent les experts puisque nous nous mettons à leur disposition, pour l’intérêt de la nation Congolaise, meurtrie et dominée par les étrangers. Ce n’est un secret pour personne.

 

Réflexion de Mme Muyabo Kalenda Angélique, ancienne ministre de la Justice, ancienne députée nationale et 1er Président de Cour d’appel, émérite et honoraire. Actuellement, Consultante Indépendante en sciences notariales et juridiques.

Et

M. Daniel Makila Kantagni, Senior Manager de Sociétés de Droit OHADA




Loi sur le logement de la RPDC

En RPDC, la vie heureuse du peuple coréen est aussi garantie par la loi sur le logement.

La loi sur le logement de la RPDC adoptée en janvier 2009 stipule que la résolution satisfaisante par l’Etat du problème de logement de la population relève de l’exigence intrinsèque du régime socialiste.

Ces quelques dernières années, la RPDC a construit de nombreux logements modernes.

Rien que l’année dernière, la capitale Pyongyang a vu s’ériger la cité de Songhwa avec des gratte-ciel et immeubles d’habitation à nombreux étages de formes particulières et harmonieusement disposés et le quartier résidentiel en terrasses au bord de la rivière Pothong destiné aux travailleurs laborieux, notamment novateurs du travail et personnes méritantes ; et des villages ruraux dans les villes et arrondissements du pays assistent au déménagement des travailleurs agricoles dans de neuves habitations.

Cette réalité témoigne de la valeur et de la vitalité de cette loi.

La loi précise la construction de logements urbains et ruraux et leur distribution à la population aux frais de l’Etat ainsi que les problèmes posés par l’application de l’esprit de dévouement au peuple dans la répartition de maisons d’habitation.

Selon le principe de distribution de logements, le privilège est donné aux héros, aux vétérans de guerre, aux anciens militaires blessés, aux officiers démobilisés, aux professeurs, aux scientifiques et techniciens, aux personnes méritantes, aux novateurs du travail et aux familles des enfants triplés et de nombreux enfants, ainsi qu’aux ouvriers qui travaillent dans les secteurs pénibles et difficiles. Surtout, des logements seront obligatoirement affectés aux personnes qui ont perdu leurs logis par suite des calamités naturelles.

Ces quelques dernières années, en RPDC, des inondations, de grandes pluies et des typhons ont successivement frappé ses plusieurs régions, notamment la province du Hwanghae du Nord, celle du Hwanghae du Sud, celle du Phyong-an du Sud. Le Parti du travail de Corée (PTC) et le gouvernement de la RPDC, pour sauver au plus tôt les sinistrés de leur malheur, se sont proposé comme projet de construction prioritaire de construire des logements destinés à ces derniers malheureux. Et ils ont mobilisé les effectifs de l’État pour construire dans les meilleurs délais de nouvelles cités habitations à la disposition de ceux-ci.

La loi sur le logement spécifie également que des plans de construction de logements qui ne conviennent pas à la norme fixée, ceux qui ne tiennent pas compte du confort, de la sécurité, de la santé et de l’hygiène et ceux architecturaux identiques sont voués au refus.

Toujours invariable est la politique du PTC de satisfaire suffisamment les besoins culturels et esthétiques croissants de sa population en construisant sans cesse des cités, villages et groupes architecturaux neufs qui soient à la hauteur de la civilisation de l’époque.

Cette année aussi, le PTC, après avoir proposé comme tâche de la politique d’importance primordiale la construction de logements, a déployé son ambitieux projet de s’investir davantage dans la construction dans la capitale et les campagnes, entreprise la plus favorite du peuple.

Puisqu’elle dispose des lois au service du peuple et bénéficie de la politique judicieuse du PTC qui travaille à les appliquer au mieux, la RPDC voit ses habitants jouir d’une vie plus civilisée et plus aisée.




Tshopo: Plus de 7 personnes tuées dans des affrontements Mbole-Lengola

Le bilan du conflit foncier entre la communauté de Mbole et celle de Lengola, dans les affrontements débutés vendredi dernier, a été revu à la hausse.

Après quatre morts enregistrés depuis le début de ces combats, trois autres ont été signalés lundi 10 avril au point kilométrique 21 sur l’axe Kubagu dans la commune d’urbano-rurale de Lubunga, a rapporté une ONG locale à nos confrères de la Radio Okapi. À l’en croire, chaque partie cherche à répliquer pour ses frères tués au cours de ces affrontements.

« Nous avons encore enregistré trois morts : un commerçant, une dame, accoucheuse au centre hospitalier Kubagu, il y a aussi un bébé qu’on a jeté dans le fleuve. C’est vers PK 21 axe Kubagu plus précisément dans le village 8 B. Le commerçant voulait récupérer ses marchandises pour les amener à Kisangani, malheureusement, il s’est croisé avec la communauté Lengola parce que le commerçant était un Mbole. Et la communauté Lengola en faisant la revanche, ils ont tiré sur le compatriote July. Ils utilisent les calibres 12 et aussi les flèches », a expliqué Prince Héritier Isomela, président de Sauti Ya Lubunga, une ONG locale.

La même source locale demande aux autorités de s’impliquer le plus rapidement possible pour en finir avec cette situation qui, selon elle, est créé par des individus pour des intérêts égoïstes “Parce que le soubassement de ce conflit, c’est le conflit foncier”.

Jean-Luc Lukanda