A Mbuji-Mayi : Le Gouverneur de province lance les activités de l’atelier du projet de PROADER

Arrivé à Mbuji-Mayi le dimanche 09 avril 2023, le Gouverneur de province, Patrick- Mathias Kabeya Matshi Abidi a procédé, ce lundi 10 avril, au lancement de l’atelier d’imprégnation du Projet d’appui du développement intégré de l’économie rurale (PROADER).

Le Gouverneur de Province a tout d’abord salué la présence de chaque partie prenante au PROADER, particulièrement le Délégué du Ministre National du Développement rural.

« C’est une grande joie pour moi de lancer cet atelier et remettre les motos aux Entités Territoriales Décentralisées. L’événement de ce jour marque deux cérémonies: il s’agit de l’inauguration du PROADER et le début réel de ses activités dans l’espace Kasaï.

Ce Projet est l’œuvre du Gouvernement congolais, à travers son ministère de Développement Rural, mise en place dans le but de rendre le milieu rural plus attractif’ », a indiqué l’Autorité provinciale.

Il a fait voir que ce projet vise à promouvoir une économie rurale dynamique et prospère, par l’amélioration des investissements productifs et sociaux.

Ce Projet vise aussi renchérit-il, la promotion du développement du secteur privé et de l’entrepreneuriat agricole et rural, dans le but de favoriser la diversification et la valorisation de la production agricole.

Avant de terminer, le Chef de l’Exécutif a indiqué que le projet PROADER concerne les 3 provinces de l’espace grand Kasaï, notamment : Kasaï, Kasaï central et Kasaï Oriental.

Il faut préciser que cette cérémonie a eu lieu dans la salle de l’hôtel Kadje, dans la commune de Bipemba.

Le Gouverneur de Province Mathias Kabeya Matshi Abidi a remis symboliquement des motos DT aux ETD qui vont continuer la formation dans cet atelier.

Jean -Luc Lukanda




Kinshasa célèbre la journée mondiale de Quds

Le dernier vendredi de chaque mois de Ramadan a été décrété comme JOURNEE MONDIALE DE QUDS. Pour ce Ramadan, cest le vendredi 14 Avril 2023.

Daucuns peuvent continuer à se poser la question de savoir ce que peut rapporter une telle manifestation aujourdhui.

En effet, le rappel profite à tous ceux qui se soucient du bien de lhumanité sans aucune distinction. Cette journée offre loccasion non seulement à tous les musulmans du monde entier mais aussi et surtout à tous ceux qui militent pour la paix, de compatir aux malheurs multiformes des palestiniens qui continuent à subir jour et nuit linjustice israélienne. Aussi longtemps que cette injustice persistera, les voix continueront à sélever pour la condamner. Ne dit-on pas que les droits humains sont les droits qui exigent des revendications ?

Quoi de plus choquant aujourdhui que dentendre à travers les ondes et de lire dans les dictionnaires dits modernes un Etat qui a comme préoccupation primordiale de conjuguer le verbe « OCCUPER ».

En effet, quand on parle dIsraël, on lit : « ISRAËL ET TERRITOIRES OCCUPES », et ce, à lheure où les droits de lhomme (droits humains) sont considérés par la Communauté Internationale comme la priorité des priorités, le cheval de bataille de tous les démocrates, de tous les défenseurs des droits humains à travers le monde. ISRAËL néglige, bafoue, rejette, piétine, sabote, ignore toutes les théories y afférentes, toutes les résolutions tendant à amener la paix en Palestine.

LImam AYATOLLAH KHOMEINY, fondateur et guide spirituel de la République Islamique dIran, en lançant ce cris dalarme pour la première fois, il na fait que rappeler le devoir dun chacun à venir au secours des victimes, des opprimés quelles que soient leur race, leur nationalité, leur conviction religieuse, etc.

Que ceux qui pensent que cest un problème qui concerne uniquement les palestiniens, attendent on ne le souhaite pas le jour où ils seront dans la même situation que les palestiniens, quand le reste du monde dira : « Cest leur problème ». Ce jour là, il ny aura plus personne pour intervenir parce que votre règle soutient que : « Le malheur des autres, la souffrance des autres, la mort des autres, les maladies des autres, loccupation des autres ne vous concernent pas ».

La République Démocratique du Congo, victime éternelle doccupation et datrocités surtout à lEst comprend à fond les termes « INJUSTICE » et « OCCUPATION » et leurs conséquences. Cest pourquoi, cette journée intéresse les congolais et, ils invitent les défenseurs des droits humains, les hommes qui militent pour la paix de se mobiliser comme un seul corps pour dire NON à linjustice subie inutilement par la Palestine.

Christophe Omela Losema

Défenseur des Droits Humains




Soutien du Gouvernement aux PME congolaises: Patrick Muyaya visite l’usine de torréfaction du café « La Kinoise »

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a visité l’usine de torréfaction du café La Kinoise. Une visite qui a lieu ce mardi 11 avril 2023 intervient dans le cadre du soutien du Gouvernement Sama 2 aux PME Congolaises.

La vision du chef de l’État étant d’encourager les PME congolaises à se développer afin de créer une classe moyenne, c’est dans ce cadre que le porte-parole du gouvernement a effectué cette visite au sein de l’usine La Kinoise.

Avec la fondatrice de la Kinoise, le ministre a échangé sur le programme “Un chariot, un boulot”. Un programme initié pour créer plus d’emplois et diminuer le taux de chômage en RDC.

” Je suis venu voir comment le café made in Congo est produit. Vous savez que le produit La Kinoise est un produit qu’on ne présente plus. Mais il était important pour moi dans le cadre du changement de narratif de venir voir ces jeunes congolais qui font parler de la République démocratique du Congo autrement. Donc je me suis fait le devoir de faire le déplacement jusqu’à l’usine. Je suis impressionné de voir comment une PME est en train de se développer depuis sa création il y a deux ans”, a indiqué le ministre de la communication et médias.

Depuis quelques temps, La Kinoise a lancé un programme dénommé ” Un chariot, un boulot” un programme dont l’objectif est de réduire le taux de chômage, mais aussi de donner un gagne-pain aux femmes de militaires et policiers. Une manière pour madame Tycia Mukuna, patronne de La Kinoise de soutenir les FARDC.

” Il y a une belle histoire qui se construit ici et ça vaut la peine d’être racontée pour que ça motive d’autres personnes. Et si j’ai bien compris le concept, il y a de mamans cheffes, femmes de militaires qui sont associées dans ce programme dans la production de pâtisseries pour accompagner ce café. Ça nous touche car nous sommes derrière le programme Bendele Ekweya teé en soutien aux FARDC. Donc ce n’est pas seulement une PME qui donne du boulot aux jeunes, mais qui fait un regard patriotique. Cela mérite la visite du porte-parole du gouvernement “, a précisé le ministre Muyaya.

En réaction, Mme Tycia Mukuna a témoigné sa reconnaissance pour le soutien que le gouvernement accorde aux PME à travers plusieurs programmes avec les partenaires financiers.

” Un chariot, un boulot” que retenir de ce programme ? En résumé, c’est un programme d’insertion. Pour chaque chariot lancé, c’est un boulot créé, a indiqué Mme Trycia Mukuna.

Et d’ajouter, “C’est aussi une voie de sortie pour ces jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat. Ce sont de personnes indépendantes et franchisées qui sont accompagnées par La Kinoise.

Ce programme se veut à long terme et il sera dupliqué dans trois autres provinces de la RDC en dehors de la ville de Kinshasa où La Kinoise est opérationnelle. Il s’agit des villes de Matadi, Boma et Lubumbashi.

Ce programme a l’ambition de créer 195 emplois. Il se donne l’objectif de recruter 150 Chefs café, 15 chariots, 30 cheffes pâtissières (femmes de policiers et militaires pour au final atteindre 195 emplois créés.

Pour rappel, La Kinoise a été lancé en 2020. En 2021, elle a débuté sa commercialisation dans quatre villes (Kinshasa, Matadi, Boma et Lubumbashi). C’est en 2022 que son usine de café a été inaugurée ici à Kinshasa.




Bien que dictateur brutal, pourtant l’un des meilleurs amis de l’Occident 

Sa mainmise sur le pouvoir est quasiment inattaquable. Depuis son accession à la présidence il y a plus de vingt ans, il a repoussé les limites des mandats constitutionnels, muselé la presse libre et réprimé la dissidence. Des journalistes ont été contraints à l’exil, voire tués ; des personnalités de l’opposition ont été emprisonnées ou retrouvées mortes. Son pays a été réduit à la tyrannie.

Mais ce dictateur n’est pas un paria, comme le russe Vladimir Poutine ou le syrien Bachar el-Assad. Au contraire, il est l’un des meilleurs amis de l’Occident et l’un des plus fiables : il s’agit de Paul Kagame, président du Rwanda. Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, M. Kagame s’est attiré les bonnes grâces de l’Occident. Il a été invité à s’exprimer – sur les droits de l’homme, comble de l’ironie – dans des universités telles que Harvard, Yale et Oxford, et a reçu les éloges de dirigeants politiques de premier plan tels que Bill Clinton, Tony Blair et l’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Et ce n’est pas tout. Les amis occidentaux de M. Kagame comprennent la FIFA, qui a tenu son congrès annuel dans un brillant complexe sportif à Kigali en mars dernier, et la N.B.A., dont la Ligue africaine de basketball joue au Rwanda. Le plus grand constructeur automobile européen, Volkswagen, possède une usine de montage au Rwanda, et de grandes organisations internationales telles que la Fondation Gates et le Forum économique mondial sont d’étroits partenaires. Les bailleurs occidentaux financent 70 % du budget national du Rwanda.

Mais le plus grand soutien de M. Kagame est peut-être l’accord conclu avec le gouvernement britannique pour accueillir les demandeurs d’asile expulsés de Grande-Bretagne. Cet accord controversé, qui pourrait contrevenir au droit international, a renforcé la réputation du Rwanda en tant que partenaire inébranlable des pays occidentaux.

Loin du repli autoritaire qu’il est, le Rwanda de M. Kagame est aujourd’hui salué comme un refuge pour les personnes fuyant la dictature.

M. Kagame doit une grande partie de son succès à son habileté en matière de rhétorique politique, un art que les Rwandais appellent « ubwenge ». Dans les conférences de presse où les journalistes rwandais, conscients des risques encourus par des collègues moins dociles, lui posent des questions faciles, M. Kagame brille. Sa cible est souvent l’Occident. Il ne cesse d’exprimer un message anti-impérialiste sur la façon dont l’Europe « viole les droits des peuples » et dénonce le « complexe de supériorité » de l’Occident.

Cette posture fait de lui l’un des principaux avatars d’un nouveau type de dirigeant postcolonial. D’autres présidents nationalistes populistes tels que Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Andrés Manuel López Obrador (Mexique) et Narendra Modi (Inde) rallient également leurs populations autour de sentiments similaires, s’érigeant en leaders mondiaux qui ne sont plus redevables à l’Occident. Souvent, au cœur de leurs discours de défi, on trouve des références à de vieux crimes – massacres, génocides et expropriations commis par les empires européens qui remontent au 16ième siècle.

Ces appels fonctionnent parce que les dirigeants occidentaux ne présentent encore que des « regrets » à contrecœur pour ces atrocités et s’excusent rarement, en partie par crainte que leurs nations n’aient à débourser d’énormes sommes en réparations. Cela permet aux griefs de perdurer. Nombreux sont ceux qui, dans les anciennes colonies, ressentent encore viscéralement ces humiliations passées, qui se manifestent aujourd’hui dans des institutions dominées par les intérêts occidentaux, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ou dans les négociations internationales en matière de commerce et d’aide. Les dirigeants postcoloniaux tels que M. Kagame trouvent une grande popularité dans leur insistance sur le fait que l’Occident devrait expier son histoire, aussi improbable que cela puisse être.

Le prix à payer pour éviter les excuses, cependant, est que les dirigeants occidentaux voient leur autorité morale diminuée. Au lieu de cela, ils s’engagent dans des comportements placides – en offrant des éloges et un partenariat, plutôt qu’une condamnation. Cette dynamique n’est peut-être nulle part plus claire qu’au Rwanda, où l’influence de M. Kagame sur les dirigeants occidentaux est particulièrement forte parce que les griefs du pays sont récents. Il est très doué pour culpabiliser l’Occident et ses coups de gueule font mouche.

Le génocide rwandais de 1994 – au cours duquel près d’un million de Rwandais, dont de nombreux membres de l’ethnie tutsie, ont été tués – a été perpétré au nez et à la barbe des forces de maintien de la paix des Nations unies, qui ont diligenté des rapports sur les massacres tout en semblant impuissantes à les empêcher. Bien que l’ancien ambassadeur de M. Kagame aux États-Unis et d’autres alliés politiques l’aient accusé d’avoir « déclenché » le génocide rwandais et d’avoir fait peu pour l’empêcher, il s’est présenté comme le héros qui y a mis fin.

En cas de critique, la tactique éprouvée de M. Kagame consiste à réfuter tout dirigeant occidental qui a l’audace de sermonner les nations pauvres sur la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit. Sa rhétorique trouve un écho dans un monde qui a désespérément besoin de success stories africaines, notamment en Occident. En 2011, le journaliste Tristan McConnell décrivait comment le soutien de l’Occident à M. Kagame était motivé par « un désir sincère de lutter contre l’image d’un continent à la dérive ». L’année suivante, le magazine Time a qualifié M. Kagame d’« incarnation d’une nouvelle Afrique ».

Derrière cette adulation se cache une vérité plus sombre. En effet, depuis qu’il a pris le pouvoir en 1994 en tant que commandant en chef de l’armée rwandaise, puis en tant que président, M. Kagame a systématiquement truqué les élections, remportant près de 99 % des voix en 2017. Nombre de ses opposants ont disparu, certains ont été retrouvés assassinés, et dans un cas, virtuellement décapité. Le héros autoproclamé qui a prétendument mis fin au génocide rwandais était également à la tête d’une armée qui, selon l’ONU, était responsable du meurtre de dizaines, voire de centaines de milliers de Hutus et d’actes potentiels de « génocide » après avoir envahi à deux reprises la République démocratique du Congo.

Pourtant, quel que soit le bilan historique, M. Kagame crée une réalité alternative dans laquelle l’Occident est à blâmer pour les maux de son pays et dont il est le courageux défenseur. Ce récit anti-impérialiste ne tient pas compte des informations selon lesquelles des dissidents et des journalistes sont harcelés, emprisonnés ou contraints à l’exil. Le fait qu’il soit difficile d’obtenir des informations exactes sur le pays n’arrange rien : M. Kagame interdit les reporters étrangers critiques, ce qui fait que les médias internationaux répètent souvent la propagande du gouvernement.

La soif de dirigeants postcoloniaux qui s’opposent à l’Occident est parfaitement compréhensible, car elle est enracinée dans la manière dont l’impérialisme continue de structurer les relations entre les anciennes colonies et les anciennes puissances coloniales. La justice pour les crimes commis à l’époque coloniale serait également la bienvenue pour de nombreuses personnes dans le monde, même s’il est peu probable qu’elle intervienne de sitôt. À tout le moins, les dirigeants occidentaux (à commencer par la Grande-Bretagne) devraient faire quelque chose de simple et cesser de récompenser des autocrates comme M. Kagame.




Alignement du projet de loi Tshiani à la session ordinaire de mars 2023 à l’A.N  « De père et de mère » fait polémique  

C’est le pugilat général opposant ‘pro et anti’ projet de loi de Noël Tshiani. La toile est en ébullition depuis que ce projet dit ‘de père et de mère’ a été alignée parmi les points sous examen lors de la session ordinaire du mois de mars à l’Assemblée nationale ouverte le 15 mars 2023. La dernière sortie médiatique du Cardinal Fridolin Ambongo sur les antennes de la RFI n’a fait que jeter de l’huile au feu des conjectures sur la loi que d’aucuns appellent loi sur la ‘congolité’, feu que le porte-parole du gouvernement a mis un peu d’eau dans le vin en affirmant au briefing presse de ce lundi qu’ « on ne peut pas répondre à un discours ségrégationniste par un discours discriminatoire ». C’est très clair !

La loi initiale à modifier consacre le jus sanguinis, ce qui veut dire que par votre mère et/ou par votre père, vous êtes Congolais. C’est la nationalité d’origine. Et elle vous ouvre la voie aux responsabilités pour votre pays. Mais, le projet de Tshiani souhaite verrouiller l’accès aux fonctions de souveraineté dont la Présidence de la République. Pour le projet de loi Tshiani, « ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et mère congolais ».

Le sujet est diversement apprécié. Comme il y a plus d’une année, en juillet 2021, à l’occasion de la cérémonie de prise de possession canonique de l’Archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, le Cardinal Ambongo qui avait rejeté la loi Tshiani, estimant que « cette proposition de loi apparait comme un instrument d’exclusion et de division », revient à la charge sur les antennes de RFI, fustigeant l’inscription du projet de loi dans l’ordre du jour des matières à examiner au Parlement en session ordinaire ouverte le 15 mars 2023.

« Je vous invite tous à rester extrêmement vigilants par rapport à toutes ces initiatives dangereuses qui n’ont comme unique mérite que de créer la tension au sein du peuple », avait lancé le Prince de l’Eglise en 2021. Comme lui, à l’époque, la Représentante du SG de l’ONU et l’ambassadeur des Etats-Unis en poste à Kinshasa, avaient désapprouvé cette proposition jugée discriminatoire et même le bureau d’études de l’Assemblée nationale constitué d’éminents juristes l’avait rejetée.

Et Delly Sesanga d’alerter en disant que ce projet de loi « aux apparences nationalistes, dont l’enjeu purement électoraliste est loin d’être national ».

Ce n’est pas du tout ce que pense le Président de l’UDPS le peuple, Valentin Mubake, « Parce que l’objectif de chaque loi est de règlementer les rapports sociaux au sein de la communauté nationale. Donc la loi est faite pour sécuriser toutes les communautés qui forment une nation ». Le projet de loi Tshiani tombe donc « à une période où la gouvernance politique du pays est gangrenée par une ultra tribalisation des institutions publiques. Et c’est sa tribu qui est accusée d’entretenir un tribalisme historique que le pays n’a jamais connu depuis l’indépendance. Certains compatriotes voient dans cette initiative la tentative de délimitation des potentiels adversaires de taille au Président actuel, selon eux », a affirmé Médard Wabenga.

Pour Delly Sesanga, c’est « une démarche d’un groupe privé, qui a ravalé les Institutions et n’instrumentalise plus leurs dépouilles qu’aux fins inavouées de conservation de pouvoir par la restriction de l’espace politique. Mais la menace est nationale », il estime que « ce genre d’initiatives se révèle complice en ce qu’il alimente indirectement les revendications de ceux qui, dans le même objectif, visent à entretenir le conflit et à donner voie à la balkanisation de notre pays ».

« Laisser tout le monde dans le jeu et que le meilleur gagne. Le peuple choisit lui-même ces idées-là, ces hommes-là. On n’a pas besoin d’une loi pour empêcher le peuple de se choisir, un candidat qui peut être capable, mais pour la couleur de sa peau ou parce que son père ou mère est étranger c’est une idiotie colossale. On va aux élections pour élire, choisir les idées avant tout »

Pour la paix et de la stabilité du pays, évitons le schéma de l’ethnicité

En 3 cycles électoraux, la 3ème République en RDC ne va que de crise de légitimité en crise de légitimité. En 2006, d’aucuns avaient affirmé que c’était Jean-Pierre Bemba qui aurait reporté les élections, en 2011 l’on a parlé de la victoire d’Etienne Tshisekedi et en 2019, c’est Martin Fayulu que la vérité des urnes, affirment-on, aurait désigné gagnant. Les élections ont donc constitué la potentielle source de conflits sociaux du fait qu’au pays de Lumumba la légitimité semble n’être que du côté de ‘mon frère’ que je dois défendre à tout prix. L’électorat se reposant sur des bases sociologiques.

« Non sûrs de leur légitimité ni de leur popularité réelle, ils cherchent à écarter ceux dont la popularité fait peur », clament ceux qui se sentent visés par ce projet de loi.

« Il s’agit d’une question dont il ne faut jamais oublier qu’elle fut au cœur des conflits qui ont émaillé l’histoire de notre pays. Le risque qu’encourt notre pays est d’être gouverné désormais sur la base du souvenir personnel des dirigeants de la majorité, de leurs caprices et fantaisies », alerte Delly Sesanga qui estime que les règles de cohésion nationale sont transgressées et qu’il faut laisser tout le monde dans le jeu et que le meilleur gagne.

De l’avis de Valentin Mubake, au regard du contexte socio-historique actuel de la RDC, il est opportun que les critères soient renforcés pour accéder à certaines fonctions politiques. Ceci en vue de sécuriser le pays qui vient d’une très longue guerre très meurtrière et y est encore dans sa partie orientale du pays.

S’il faut juger l’histoire avec les arguments du passé, Mobutu, pressentant à l’époque le même danger que celui qui guette la RDC aujourd’hui, avait introduit la même condition dans la loi qu’on avait érigée exactement avant les élections de 1984. Sans polémiques !

A la conférence nationale souveraine, une disposition pareille figurait dans l’acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de transition. Acte produit par la commission présidée par l’actuel Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula et même dans le projet de Constitution produit par la commission présidée par le Pr Marcel Lihau Ebua. Il ne s’agit donc pas de discrimination, estime Mubake.

Le principe de la Congolité, de père et de mère venait des options levées par le Comité Central du MPR et coulées dans la loi n°81/ 002 du 29 juin 1981 qui a été incorporée dans le Code de la famille et tel que modifié à ce jour sous l’influence la communauté internationale. Pourtant à la naissance, les 2 premiers droits d’un individu sont le droit à la vie et le droit à la nationalité. « La loi de 1981 relative à la Nationalité visant à corriger les lois antérieures introduites subtilement par Barthélémy Bisengimana dans les ordonnances – lois et qui avaient été signées par le Président Mobutu durant les vacances parlementaires, accordant collectivement la nationalité Congolaise à tous les rwandophones sans être recensés ni inventoriés , mérite d’être traité en ce moment où un congolais de père et de mère dirige le pays, ne sachant de quoi sera fait demain ni ce que prépare la Communauté internationale contre le Congo», estime un pro projet de loi Tshiani.

Ce dernier estime que « Nos frères du Kivu qui vivaient les conséquences préjudiciables et dommageables à la suite des 2 ordonnances – lois de 1971 et de 1972 ont levé le ton et pour régler le problème. Mobutu, en stratège, avait bien compris la duperie lui faite par son puissant directeur de cabinet qui appartenait à la communauté bénéficiaire desdites lois a ensuite confié au Comité central la charge de réfléchir sur la question et de lever les options fondamentales relatives à la matière de nationalité. C’est ce que préconise le projet de loi Tshiani.

« Ce n’est donc pas une nouveauté susceptible de diviser les Congolais. La seule chose neuve est l’extension du principe de Congolais de père et de mère aux fonctions régaliennes et autres bien limitées », conclu un autre observateur. Dans tout ce qui précède, pour la paix sociale et la stabilité du pays, il est capital d’éviter le schéma de l’ethnicité des ‘coteries ethnico-tribales’ qu’avait fustigé en son temps le Pr. Marcel Liahu.

 

 

Willy Makumi Motosia




Dérapage des entreprises chinoises dans les sites miniers en Rdc: Le gouvernement chinois promet de continuer à travailler dans leur encadrement

Il est vrai qu’il y a des dérapages de la part de certaines entreprises minières chinoises, mais le gouvernement chinois dit travailler déjà pour leur encadrement. Précision donnée le lundi 10 avril, par Luo Jianbo, professeur à l’Ecole du parti du Comité central et expert aux questions de l’Afrique lors de leurs échanges avec les journalistes membres du programme China International Press Communication Center.

Répondant à la question du journal L’Avenir, cet homme des sciences estime qu’il y a possibilité de mieux faire pour améliorer cette image. Il affirme cependant que son gouvernement demande aux entreprises publiques installées en Afrique de faire plus en matière de responsabilité sociale, afin de répondre au protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et les pays africains dans le domaine de coopération.

Mais concernant les entreprises privées, c’est le professeur de l’Ecole du parti du comité central du Parti Communiste de Chine, qui soutient que ce ne pas facile de le faire comprendre qu’elles doivent respecter leurs engagements en termes de responsabilité sociale.

« C’est vrai que nous travaillons pour les encadrer, mais il est plus difficile pour le gouvernement de faire comprendre à ces entreprises qu’elles sont dans l’obligation de respecter leurs engagements envers les populations locales », insiste cet expert en question d’Afrique.

Il estime qu’au vue la nature de la question, les gouvernements sur place doivent aussi aider la partie chinoise afin de mieux encadrer ces entreprises privées pour le bien-être de tous.

« Certes, il est un peu difficile, mais nous travaillons déjà sur la question, mais nous avons aussi besoin d’un accompagnement. Les politiques sur place doivent être très bien définies pour résoudre une fois pour toutes ce problème », ajoute Luo Jianbo.

Les journalistes membres de cette délégation ont également saisi cette opportunité pour visiter le Campus de l’école du Parti comité central du parti communiste chinois qui est la centrale du parti et en même temps la plus haute institution pour éduquer et former des cadres du Parti communiste de Chine.

Petit rappel historique

Avant la création de celle-ci, il y avait tout d’abord l’école communisme marxiste établie dans la province de Ruijin, Jiangxi en mars 1933. Il a fait de grandes contributions à la cause du peuple et des gens, et a accumulé beaucoup d’expériences précieuses. En regardant son histoire, l’intention originale de l’école de fête a toujours été d’éduqué les talents et de fournir des suggestions pour la fête.

Dans la nouvelle ère et le nouveau voyage, les écoles du parti à tous les niveaux doivent contribuer à cette aspiration originale.

Le campus de l’école de fête du Comité central du Parti communiste de Chine (École nationale d’administration) est divisé en deux campus, le campus sud et le campus nord, couvrant une superficie totale de 1.788 acres et une superficie totale de plus de 900.000 mètres carrés. Il peut accueillir plus de 2.700 étudiants qui étudient ici en même temps.

Hugo Matadi/Chine




Tribune libre: L’inutilité de la proposition de loi « Noël Tshiani » dite de « père et de mère »

En toute honnêteté, la proposition de loi « Noël Tshiani » est une œuvre vaine. Car, notre législation est suffisamment outillée en la matière. Le principe de base est « jus sanguinis » c’est-à-dire la transmission par voie du sang.

I. Est congolais, l’enfant né dont l’un des parents est congolais. C’est-à-dire la nationalité congolaise est conjointement transmise par le père ou la mère. En ce sens, la proposition de loi « Tshiani » prêche tout en excusant la femme comme législateur de l’époque l’a prévu.

II. Deuxième principe : l’acquisition de la nationalité par lieu c’est-à-dire un enfant trouvé sur le sol congolais. Par sol congolais, on attend les aéronefs, les bâtiments de mer, les ambassades. Cet enfant a la présomption de la nationalité congolaise mais, néanmoins, la loi lui reconnaît un droit d’option à sa majorité de choisir c’est-à-dire les six mois qui précèdent sa majorité, il doit confirmer ou infirmer la nationalité congolaise. C’est le principe de « jus soli ».

III. Troisième option qui est la plus difficile à obtenir c’est la naturalisation. Un étranger désireux d’obtenir la nationalité congolaise. Ici aussi, deux cas se dessinent. Nous avons la petite naturalisation et la grande naturalisation.

La petite naturalisation pose comme conditions pour être congolais d’avoir vécu ou d’être resté de manière ininterrompue pendant 15 ans sur le sol congolais, de ne pas avoir été condamné dans les 15 ans et de n’être pas une charge pour la République Démocratique du Congo. En ce moment-là, le requérant peut obtenir la petite naturalisation. Mais, hélas, cette petite naturalisation limite les fonctions.

Par exemple, dans l’armée, ce dernier ne peut pas avoir le grade supérieur à celui d’adjudant-chef tandis que, dans l’administration, il ne peut pas dépasser le grade de chef de bureau.

La grande naturalisation s’obtient dix ans après avoir acquis la petite naturalisation tout en observant les critères de bonne vie et mœurs, de moralité ainsi que le respect de l’ordre public.

Après avoir acquis la grande nationalité, le détenteur de celle-ci est aussi soumis à des restrictions. Il peut être ministre pas devenir premier ministre. Il peut avoir le grade de directeur dans l’administration et non celui de secrétaire général.

Dans l’armée, il peut être général mais pas Chef d’état-major. Il ne peut pas être Chef de l’Etat.

Voilà une loi très rationnelle que notre compatriote Noël Tshiani n’a pas eu le temps de lire. Il s’est fondé uniquement sur les aspects politiques qui peuvent nous conduire à des dangers certains.

Il y a une chose qu’il faut retenir c’est la non-application de cette loi toujours en vigueur qui n’est pas à confondre avec l’absence des lois en cette matière. La loi qui réglemente la nationalité existe bel et bien. Malheureusement, c’est son application qui pose, à mon humble avis, problème.

La proposition de loi « Tshiani » ne peut pas et ne doit pas être votée par notre Assemblée Nationale ni notre Sénat. Car, l’adopter c’est légiférer sur une matière qui a déjà été légiférée l’application relève uniquement de la compétence de l’autorité habilitée à veiller à son application.

Me Madua Angoki Saleh, Secrétaire général adjoint de l’UDS chargé de la Justice, des Réformes Institutionnelles, des Droits Humains, de l’Immigration et de l’Intégration Nationale




Camp Dakhla» : Le Polisario poursuit les arrestations d’activistes sahraouis

Le Polisario est décidé à employer la matraque pour étouffer la contestation des Sahraouis installés dans le «camp de Dakhla». Sous les ordres de Meryem Salek H’Mada, la «ministre de l’Intérieur», les milices du Front ont procédé samedi 8 avril à l’arrestation de 24 jeunes sahraouis, informe l’opposant Mahmoud Zeidan, qui vit exilé en Espagne. La même source a révélé le projet d’une «mobilisation» dans les autres camps pour rejoindre celui de Dakhla, en signe de solidarité avec la population qui y habite.

De son côté, le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN) a fait état d’ «enlèvements en plein jour de Sahraouis par des gangs de trafic de drogue, des trafiquants d’armes et des groupes terroristes présents dans la région». FORSATIN a déjà indiqué, le 6 avril, que les milices du Polisario et l’armée algérienne ont arrêté des activistes sahraouis mais sans préciser le chiffre.

Le samedi 1er avril, des individus ont mis le feu au siège de la gendarmerie du camp Dakhla, situé à 200 km du siège administratif du Polisario à Rabouni. Dans sa version des faits, FORSATIN a attribué cet incident à «un acte de vengeance contre les mauvais traitements infligés par les éléments de la gendarmerie aux Sahraouis installés dans le camp Dakhla». Et d’affirmer que les «éléments de la gendarmerie ont, depuis le début du mois sacré du Ramadan, tabassé des familles, des femmes et des enfants».

Des partisans du Polisario, dans leur entreprise de blanchir la direction du Front de la responsabilité politique quant à la nouvelle vague d’arrestation, ont fait circulé que le «parquet général» n’a pas donné l’ordre pour opérer toutes ces interpellations dans le camp Dakhla. Pour rappel, le «parquet général» avait observé le silence dans l’affaire des trois bloggeurs, Mahmoud Zeidan, Moulay Abba Bouzeid et Fadel Breika, détenus sans procès pendant des mois en 2019 pour avoir dénoncé la corruption au sommet du Polisario.

yabiladi.com




Rdc : La Corée et l’UNICEF mobilisent 7,2 millions de dollars Us pour offrir aux enfants un enseignement primaire équitable et de qualité

La République de Corée, à travers son agence de coopération internationale (KOICA) collabore avec l’UNICEF en République Démocratique du Congo pour l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire dans la ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Selon un communiqué de presse, ce programme, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains (contribution conjointe de $ 6,5 millions de KOICA et $ 0,7 million de l’UNICEF), vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l’apprentissage et en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, notamment pour les filles.

Pour le même document, les fonds permettront à l’UNICEF de poursuivre sa coopération avec le Gouvernement de la RDC, à travers le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, notamment dans la construction des salles de classe dans 10 écoles primaires, la mise à disposition de kits scolaires et kits d’enseignants, la promotion des compétences scolaires en lecture/écriture, calcul et droits des enfants, ainsi que le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants.

Grâce à ce projet, l’accès à l’enseignement primaire pour les élèves des écoles publiques sera amélioré en tenant compte de l’égalité des sexes dans les subdivisions scolaires Nsele 1 et Nsele 2 de la province de Kinshasa ; il y aura la construction de salles de classe pour les enfants et de bureaux pour les directeurs et leur mobilier, la qualité de l’enseignement primaire pour les élèves des écoles publiques sera améliorée dans ces subdivisons scolaires; les concours scolaires d’alphabétisation, de calcul et de droits de l’enfant seront encouragés, les capacités des comités de droits de l’enfant, ainsi que celles des comités de parents seront renforcées, des formations pour les enseignants du primaire et des formations en statistiques éducatives seront organisées.

49.542 élèves visés

Plus de 50.000 personnes bénéficieront de ces interventions (soit 49.542 élèves, 975 enseignants, 108 directeurs d’écoles, 16 inspecteurs et 324 membres des comités de parents).

L’Ambassadeur de la République de Corée en République démocratique du Congo, Cho Jaichel, a déclaré qu’il espère que ce projet contribuera au développement de l’éducation en République démocratique du Congo. L’Ambassadeur a mentionné que la Corée est un pays riche en connaissances et en arts, à l’exemple de l’invention de la toute première impression avec des caractères métalliques au XIIIe siècle. Il a souligné que l’éducation était la clé du développement, tout en indiquant que la Corée était capable de surmonter les ravages de la guerre de Corée et d’atteindre une croissance rapide en peu de temps grâce notamment à son savoir-faire, à la culture et à l’investissement dans l’éducation.

« L’UNICEF remercie le Gouvernement et la population de la Corée pour la confiance qu’il lui témoigne depuis plusieurs années. Ces fonds nous permettront de donner l’accès à une éducation de qualité à un plus grand nombre d’enfants, en particulier les plus vulnérables et les plus exclus », a déclaré Katya Marino, Représentante Adjointe de l’UNICEF en RDC.

La République de Corée soutient l’UNICEF en RDC depuis 2014 dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile et les interventions d’urgence. Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.

Ce programme appuiera la politique de gratuité de l’enseignement de base du gouvernement de la RDC en vigueur depuis 2019 et contribuera à réduire le nombre des enfants dans les classes pléthoriques et les classes à double vacation en construisant des infrastructures scolaires, en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, en assurant la formation des enseignants et en organisant des cours de remédiation scolaire pour la remise à niveau des élèves ayant des difficultés et des troubles d’apprentissage. La RDC et KOICA ont signé l’accord de partenariat en octobre 2022.




À Masimanimba: Me Didier Mazenga communie avec la population du Kwilu 

Depuis une dizaine d’années, le SGA du PALU, Me Didier Mazenga Mukanzu, le chouchou de Masimanimba surnommé affectueusement « Kisalu na ntwala kutuba na nima » «Triple Brassard », actuel ministre du Tourisme, se comporte en véritable protecteur et bouclier patenté des intérêts des populations de la Province du Kwilu en général et du Territoire de Masimanimba en particulier.

D’aucuns pensent avec raison qu’il est, certes, l’homme-interface entre les habitants du Kwilu et le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Le terrain, c’est son lot. Bravant les caprices impondérables de la pluie et du soleil accablant, avec l’autorisation du Premier ministre Sama Lukonde, il a quitté ses bureaux climatisés du ministère du Tourisme à Kinshasa pour communier utilement avec la population de cette contrée, et ce, accompagné de sa chère Épouse, Mme Richesse Mukanzu, du DG du Gouvernement congolais à la Francophonie, Me Prince Kangila et quelques-uns de ses bras séculiers.

Après 06h de route par la Nationale No1, il était accueilli en pompe à la barrière de Masamuna par le Commandant de la PNC et ses éléments, M. Ndombe et une foule immense, porteuse des drapeaux du PALU, de l’UDPS, CRD, CNC et autres partis de l’USN et membres de la Société Civile. Une marche est improvisée. Chants et danses en route. Rameaux et drapeaux en mains.

Me Didier Mazenga est placé au milieu comme la Reine des abeilles jusqu’en sa résidence mythique de Masamuna. Le même samedi 08 avril 2023, on l’annonce que le Stade Kisalu na ntwala kutuba na nima est déjà bondé d’un monde fou, impatient d’entendre son message. Sous une escorte des Autorités administratives du Territoire de Masimanimba, des Autorités traditionnelles et les structures des Jeunes, l’actuel Patron du Tourisme est conduit au stade. Dès son arrivée, il y reçoit de nouveau des honneurs de la PNC avant d’y accéder. Quelques minutes après, il est conduit à la Tribune d’honneur pour l’hymne national sous une pluie battante.

Pour calmer les ardeurs, une agrémentation ponctuée par l’Orchestre Manwana a joué sa partition. Tout joyeux et impressionné de la qualité de l’accueil, il était appelé pour livrer ainsi la quintessence de son message axé sur 4 points essentiels à savoir :

-Remercier le Chef de l’État Félix Tshisekedi qui l’a gardé au sein du Gouvernement, 3 fois successivement, c’est-à-dire aux ministères des Transports, l’Intégration Régionale et Francophonie et actuellement au Tourisme. Le désormais triple brassard pour son sens élevé de réussite, ses compétences actives et sa loyauté vis à vis du Président de la République et de son Parti, le PALU;

-Il a invité les siens à fustiger l’insidieuse initiative des mensonges actuellement utilisés par quelques Politiques, originaires de Masi et en mal de positionnement. Il a invité les habitants du Kwilu en général et de Masi en particulier, de cimenter l’unité et bannir tout débat clivant en cette période préélectorale ;

-Il a en outre invité ardemment les siens à faire confiance au Président de la République, Félix Tshisekedi et tout faire pour lui accorder un second mandat par les urnes en 2023;

-L’Homme a profité de cette occasion pour donner des explications claires à la base du Kwilu sur la nécessité et les contours positifs ayant émaillé la récente Signature du PALU dans la Charte de l’Union Sacrée de la Nation. Il a fait savoir qu’il était mandaté par le PALU, via le SGCP Willy Makiashi pour apposer sa signature dans cette Charte, le jeudi 06 avril 2023.

La foule a manifesté sa joie par des acclamations frénétiques après avoir écouté son sermon très clair. Devant multiples besoins exprimés par sa base, séance tenante, il a rappelé son principe Directeur qui ne promet jamais. Pour lui, c’est l’action qui précède tout. Il a envisagé des solutions idoines et compatibles dans un bref délai. Le tout s’est déroulé dans une quiétude qui augure déjà un avenir prometteur.

Martin Kilabi/Cp