Dopage: Le Programme national antidopage dévoilé par le Comité National Antidopage Congolais




Au terme de la 24è journée du championnat de l’Epfkin série B: Les Anges Verts au-dessus du lot du classement avec 48 pts

Au terme de la 24è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa série B, l’équipe AF Anges Verts est au dessus du lot avec 48 points devançant l’équipe correspondante de FC Mweka de 3 points et Nouvelle Vie avec 8 points de difference.

Par ailleurs, tous les matchs du 7 avril 2023 sont reportés à une date ultérieure.

Au royaume des buteurs

Moussa du TP Les croyants compte 15 buts suivi de Belekua d’AF Anges Verts qui compte 10 buts.

Ci-dessous le classement partiel 24è journée série B :

 

Antoine Bolia




Au terme de la 23è journée du championnat de l’Epfkin série A: ICK trône au classement avec 44 pts ex aequo avec AC Kratos

Au championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa série A, l’équipe ICK trône au classement ex aequo avec l’équipe d’AC Kratos. Tous deux comptent 44 points chacune.

Par ailleurs, le match CS Les AS vs AC Ujana est reporté au Lundi 17/04/2023. Les matches du 06/04/2023 sont tous reportés à une date ultérieure. La difference des points résulte du retrait de 3 points supplémentaires à RC Bumbu.

Au royaume des buteurs

Mankonko de l’AC Lega compte 13 buts suivi de Longanyo de l’ICK avec 12 buts.

Ci-dessous le classement série A 23è journée :

 

Antoine Bolia




Coopération RDC-Chine : Le « contrat chinois » demeure une planche historique de coopération véritablement gagnant-gagnant (Tribune)

Conclue en 2008, la Convention de Collaboration entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’Entreprises Chinoises relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en RDC va pouvoir connaître une réévaluation. Les informations disponibles indiquent que les parties ont abouti à une telle convergence des vues. Sur instruction personnelle du chef de l’Etat, la Présidence de la République congolaise a même tenu une première réunion fin mars 2023 pour préparer les termes de cette réévaluation sur cet historique partenariat vieux de 14 ans déjà.

Cette nouvelle perspective se dégage des échanges récents entre parties après quelques frictions liées à certains commentaires autour des gains obtenus par les parties contractantes dans le cadre de l’exécution de ladite convention. Du reste, cette réévaluation rentre dans le cadre normal de l’exécution de cette convention qui le prévoit dans ses dispositions. Son article 18 prévoit, en effet, ce qui suit : « Afin de garantir la bonne exécution du Projet de Coopération, les représentants du Groupement d’Entreprises Chinoises et ceux de la RDC se rencontreront chaque année, au cours du premier semestre à l’initiative de la Partie la plus diligente ».

Le même article précise les matières concernées, à savoir : « la vérification de l’exécution de la présente Convention de Collaboration, la consultation amiable afin de résoudre les éventuelles divergences nées pendant l’exécution du Projet de Coopération (et) les sujets divers relatifs à l’exécution du Projet de Coopération ».

Et l’article 20 stipule que « tout différend relatif à l’interprétation et à l’exécution de la présente Convention de Collaboration doit être réglé en priorité par des discussions amiables entre les Parties ».

A ce stade, l’on peut se féliciter que les parties aient choisi la voie de la raison après certaines divergences autour de l’exécution de cette convention qui ont, récemment, failli envenimer la cordialité des relations qui sous-tendent ce partenariat historique.

Le « contrat chinois » a re-boosté stratégiquement l’économie de la RDC post-conflit et élargi le champ de la coopération gagnant-gagnant pour la Chine

Sans présager de l’issue de cette évaluation, les analyses objectives soutiennent des perspectives en plus prometteuses dans le cadre de ce partenariat sino-congolais pour l’intérêt de tous. Et pour justifier ces pronostics favorables, il faut partir du contexte de la conclusion de ce partenariat par rapport, d’une part, aux attentes de la partie congolaise et, d’autre part, à la nouvelle logique de la coopération « gagnant-gagnant » que développait déjà la Chine par rapport à la coopération plutôt contraignante proposée par les partenaires occidentaux et autres institutions internationales.

En 2008, en effet, la République Démocratique du Congo est engagée dans la mise en œuvre du programme du Gouvernement issu des toutes premières élections démocratiques organisées, deux années plus tôt, par le pays depuis son accession à l’indépendance. Le pays peine, cependant, à trouver des partenariats pour implémenter ce programme ambition basé sur des piliers des cinq chantiers correspondant aux axes de reconstruction dont le pays a besoin pour son lancement sur la voir du développement. Affaiblie par la conjoncture internationale et, surtout, des années de conflits armés, sans compter les affres de la corruption, la RDC doit, cependant, faire face à une batterie de conditionnalités imposées par différents partenaires et bailleurs, mais auxquelles sa situation ne lui permet pas de faire face.

C’est en ce moment que se présente l’opportunité chinoise qui développe déjà, sous d’autres cieux, son intéressante stratégie de développement par le commerce et les infrastructures, principalement de transport. Une stratégie qui correspond aux attentes du pays qui, en retour, dispose de ressources minières pouvant satisfaire aux besoins du partenaire chinois.

Le partenariat qui se profile alors paraît, à tous points de vue, plutôt attractif pour les congolais puisqu’il répond au besoin urgent d’infrastructures pour relancer l’économie d’un pays qui sort péniblement d’une longue période de conflits. Il a, par ailleurs, l’avantage d’être exempt de considérations politiques et d’autres aspects liés aux droits de l’homme, tout en respectant la souveraineté congolaise.

De plus, le système d’échange des minerais contre les infrastructures garantit à la RDC une balance commerciale avantageuse avec la Chine.

Les bénéfices partagés entre la Chine et la RDC

Quatorze années après la mise en œuvre de la convention sino-congolaise, les parties conviennent, malgré les divergences sur des points à clarifier lors de l’évaluation en cours, que ce partenariat a historiquement été bénéfique pour la RDC et la Chine pendant cette période plus que lors des précédentes années de coopération établie en 1973.

A ce jour, en effet, la RDC bénéficie de la présence de plusieurs investisseurs chinois dont certains dans le secteur minier, faisant de la Chine le plus grand partenaire dont le poids représente au moins 75% des investissements étrangers.

Pour ne prendre que le support minier de ces investisseurs, ceux-ci ont réalisé, à fin 2022, de nombreuses tonnes de cuivre et de cobalt pour plusieurs milliards USD. Ces investissements ont rapporté au pays des centaines de milliers d’emplois.

Ces évaluations peuvent porter également sur l’impact collatéral du « contrat chinois » par l’attrait d’autres investisseurs internationaux en RDC ayant entraîné une notable augmentation de la capacité congolaise de production minière.

De même, la RDC a, ces dernières années, pu avoir un ancrage sur le stratégique marché chinois, autant que les dividendes engrangés des activités des investisseurs chinois en RDC qui ont rapporté gros à son budget, etc.

Il est, par ailleurs, clair que la partie chinoise a tiré des bénéficies de ce partenariat, sans quoi la présence chinoise en RDC ne serait pas allée croissante durant les 14 dernières années. Une présence qui s’est accrue dans un environnement économique peu favorable au regard des multiples contraintes du climat des affaires.

Réévaluer la convention sans complexe, le respect mutuel et la préservation des acquis

Aujourd’hui, il est judicieux de reconnaître que, contrairement au négativisme qui caractérise un certain discours dans l’espace médiatique, les quatorze années que les congolais et les chinois partagent ont apporté de profondes transformations qui ont profité à toutes les parties. Quatorze années, une période particulièrement longue dans un monde en transformation et bousculé par des luttes de positionnement des puissances traditionnelles face aux forces émergentes.

Il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette dimension du partenariat remportera l’intérêt des différentes parties pour continuer à regarder dans la même direction. Ceci est d’autant plus rassurant que les évaluations attendues l’ont été à la requête de toutes les parties, y compris les investisseurs chinois à travers leur représentant, M. Gong Qingguo, Président de l’Union des Sociétés Minières aux Capitaux Chinois (USMCC).

En effet, dans une lettre adressée le 5 mars 2023 au Président de la République, Félix Tshisekedi, M. Gong Qingguo en appelait à cette évaluation pour « régler adéquatement les divergences et d’aider les entreprises à résoudre leurs problèmes afin de réaliser le développement commun ». C’est suite à cet appel, entre autres, que le Président Tshisekedi a convoqué les réunions d’évaluation dont la première a eu lieu deux semaines après cette lettre.

Le souci à partager dans la préservation de la coopération si agissante entre la Chine et la RDC est de préserver l’ambiance de la coopération tout en préservant l’image des parties ainsi que la confiance mutuelle.

 

 




Ndusi et Mohindo à la barre

Pour ce qui est des initiatives de contrôle parlementaire, le député Tshilumbu constate que le SMIG est fixé à 7500 Fc par jour, montant négocié depuis le 2 novembre 2017 au Conseil national du travail. A cette occasion, la tripartite avait décidé de son application au 1er janvier 2018. Mais depuis lors, aucune suite n’a été réservé à cette disposition. Aussi le député national adresse deux questions : quel est l’état des lieux du respect du taux du SMIG par les employeurs expatriés ? Quelle est la politique envisage-t-elle pour améliorer les conditions des travailleurs qui prestent chez les employeurs expatriés ?

Le ministre de l’ESU doit, pour sa part, répondre à ce questionnement lié aux conditions socioprofessionnelles du professeur d’universités. Entre autres préoccupations : quel est le taux d’exécution des engagements pris par l’Etat à Bibwa/N’Sele en faveur des professeurs d’universités ? Quelle politique envisage-t-il mettre en place pour apporter des solutions idoines et pérennes aux revendications des professeurs ? Quel est le concessionnaire désigné pour livrer les véhicules aux professeurs ? Et comment avait-il été choisi ? etc.




Assemblée nationale : le député Tshilumbu dépose une proposition de loi sur le petit commerce 

Le député national Paul Tshilumbu a initié ce mercredi une proposition de loi portant réglementation du petit commerce en République démocratique, deux initiatives de contrôle parlementaire. Il s’agit de deux questions orales avec débat : la première est adressée à la ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale et la seconde au ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire.

Le député national membre de l’Union sacrée Paul Tshilumbu a déposé, le mercredi 12 avril 2023, trois initiatives parlementaires. L’élu du peuple a initié une proposition de loi portant réglementation du petit commerce en RDC. Cette loi, dit son initiateur trouve son fondement constitutionnel dans les articles 35 et 122, point 8 e la constitution du 18 février 2006. Elle vise, d’une part, à promouvoir le secteur du petit commerce et, d’autre part, à établir des règles claires et précises en la matière.

Cette proposition de loi s’assigne, entre autres objectifs de fixer les critères de détermination du petit commerce en raison de la nature de l’activité ou de son objet ; résoudre le problème de cadre juridique inadapté ; rendre performant le secteur ; créer une institution de protection et d’appui de petit commerce ; créer un établissement public afin de subventionner les petits commerçants ; attirer à travers des mesures de sécurisation, les investisseurs nationaux et favoriser une émergence nationale par recours à la formule du partenariat public-privé ; identifier tous les opérateurs du secteur informel et les fiscaliser ; lutter contre le développement anarchique du secteur informel ; favoriser la migration des opérateurs œuvrant dans le secteur informel vers les secteur formel ; faciliter la diversification de l’économie nationale afin de promouvoir l’émergence de la classe moyenne, faciliter l’autonomisation financière du petit peuple ; supprimer le système fiscal non attractif caractérisé par une multiplicité de perception et complexité de procédures.




Avoirs de Mobutu : La Suisse charge les autorités congolaises de l’époque

La Suisse utilise-t-elle l’argent gelé à l’époque du Maréchal Mobutu pour ses interventions humanitaires en Rdc ? A cette question, le président de la Confédération suisse qui connait bien la situation, la situe vers la fin des années 1990. Le Gouvernement suisse gelé un compte bancaire, a bloqué les avoirs, une villa ou une maison qui auraient appartenu au Maréchal Mobutu pour un montant de 5 millions de dollars us.

A cette époque, renseigne-t-il, la Rdc n’avait pas engagé des procédures pénales pour retrouver ces biens. La Suisse a essayé de soutenir ce processus. Elle avait même mis à la disposition un avocat Suisse pour représenter la Rdc dans une procédure pénale contre le Maréchal Mobutu en Suisse, ça ne s’est pas poursuivie.
Ça, c’est une question de responsabilité, les autorités congolaises de l’époque n’avaient pas poursuivie des voies légales jusqu’au bout. La Suisse a pris 12 ans pour empêcher à ce que l’argent ne retourne aux héritiers de Mobutu et qu’il puisse être utilisé à d’autres fins en revenant à l’Etat. Mais ce ne pas possible de le faire si l’Etat n’engage pas de poursuites.
Il a par la suite insisté pour dire qu’il n’y a pas de lien par contre entre la présence de la Suisse sur le plan bilatérale. Il s’agit d’une relation d’égale à égale entre deux pays souverains qui ont une longue tradition d’excellents contacts. Il s’agit pour nous d’apporter une présence, un soutien dans un contexte fragile dans lequel on est attentif.
Il a insisté en disant que la Suisse n’est pas là pour vous dire comment il faut régler le problème. Nous essayons de faire ce que fait chaque pays souverain, c’est d’abord la meilleure situation possible entre notre pays et la population. Voilà pourquoi nous pensons apprendre de la manière dont les problèmes sont gérés ici. Cette diversité des problèmes fait qu’on peut beaucoup aussi apprendre. Nous sommes prêts à livrer notre propre expérience.




La Suisse, meilleur paradis fiscal ?

La Suisse est-elle encore et toujours un paradis fiscal ? A cette question, le président de la Confédération suisse a tenté de répondre que la Suisse, est un pays qui a essayé depuis le départ d’avoir une compétition internationale qui est favorable. Et ce, par des infrastructures, des formations, les capacités légales, la prévisibilité du fonctionnement de l’Etat.

« Nous avons réussi, mais cela a pris beaucoup de temps, soit près de 175 ans de la constitution Suisse. Ça prend du temps. On a réussi à créer une situation qui est sur le plan international assez favorable », dit-il.

Sur le plan fiscal, explique-t-il, nous nous lions à tous les efforts internationaux pour garantir une fiscalité qui soit durable, acceptable. Il y a un grand projet de l’OCDE qui impose un taux d’impôt minimal aux grandes entreprises internationales. On va tout faire pour appliquer ces décisions de manière à ne pas détruire la base fiscale sur laquelle le système financier peut fonctionner.

La question de ressources, ajoute-t-il, c’est une question que chacun peut régler sur son territoire. Naturellement, il s’agit ici d’une responsabilité de la Rdc dans des conditions qui ne sont pas simples. On en a parlé hier et aujourd’hui, de manière que l’extraction de ces ressources, l’utilisation des ressources suivent des règles qu’il appartient aux pays souverains de fixer.

Ensuite, s’il y a des choses qui ne sont pas sur une base légale, ou des montent ou des moyens qui s’échappent sur une base illégale, il y a un cadre dans lequel on peut entrer en contact. D’ailleurs, c’est déjà arrivé avec la Rdc. La Suisse a à chaque moment montré sa responsabilité, mais aussi sa disponibilité dans le cadre légal existant, de travailler avec tous les pays pour le retour de l’argent. « Nous sommes toujours et disponibles pour développer la discussion. Nous avons d’ailleurs une certaine expérience avec ces types de situations et nous sommes très ouverts à la discussion », informe-t-il.




La neutralité ne signifie pas l’indifférence (président)

Au regard de la situation en Ukraine où la Suisse a refusé de servir de pays transit d’armes, tout en mettant en exergue sa neutralité légendaire, la presse a voulu savoir, quelles mesures la Suisse peut prendre en réponse à ce que subi la Rdc ?

M. Alain Berset, président de la Confédération suisse a explicité que la question de la neutralité est d’une grande sensibilité, mais aussi d’une grande vivacité dans notre pays. Cette question a une assez longue expérience. « Nous avons des règles que nous appliquons à nous-mêmes pour préserver cette neutralité qui ne veut pas dire indifférence. Vous avez mentionné l’agression de l’Ukraine par la Russie, la Suisse appuie les sanctions de l’Union européenne. Nous avons pris une position qui était claire pour dénoncer une violation brutale du droit international. C’est inacceptable, une violation directe de la Charte des Nations unies, il n’y a rien de tolérable dans tout cela », dit-il, avant d’ajouter que nous ne pouvons pas exporter les armes, parce que nous avons des règles claires dans notre conception de la neutralité. On ne livre pas des armes à des pays en conflit.

Pour la question de l’Est du pays, précise-t-il, il y a des choses qui se sont produites depuis quelques mois : il y a ce rapport des experts de l’ONU qui a démontré clairement sur la participation des pays voisins qui financent le M23. C’est une discussion qui doit se faire sur le plan international. « Ma présence ici n’est pas pour vous dire comment on peut résoudre ce problème dans la région. La solution à ce problème, ce ne pas une indifférence de la communauté internationale ou de la Suisse, la solution doit venir de la région et des pays eux-mêmes, bien sûr avec l’accompagnement et le suivi de notre pays. Nous ne sommes pas certainement pas là pour dire à la Rdc comment ce problème doit être résolu. Plutôt au contraire, apporter un soutien, une visibilité pour porter ce débat là sur le plan international », indique-t-il, tout en soulignant que nous sommes très attachés à l’intégrité territoriale de tout pays et celle-ci veut dire qu’il est inacceptable qu’un autre pays intervienne sur le territoire d’un pays souverain.




La Suisse veut amener son ADN au Conseil de sécurité

La Suisse va occuper la présidence tournante du Conseil de sécurité qui sera basé sur la protection des civils. La visite du président de la Confédération Suisse en Rdc est une façon pour ce pays de comprendre la situation pour aborder les débats en toute responsabilité.

M. Alain Berset, président de la Confédération a, lors de la conférence de presse conjoint organisée au Palais du peuple expliqué que nous allons placer le principal débat que nous allons mener dans ce cadre-là sous l’angle de la protection des populations civiles. Le premier message, peut-être pour la population, c’est de dire que le pays n’est pas seul, la population ne va pas être laissée de côté.

« Nous souhaitons porter notre attention sur ces civils qui sont les premières victimes des situations d’insécurité, des déplacements. Nous allons faire de sorte de porter ce débat au Conseil de sécurité dans le cadre de toute la discussion qui va avoir lieu sur la présence de la Monusco ou de l’ONU en Rdc. Nous connaissons le débat qu’il y a dans le pays, nous connaissons le débat qui existe sur le plan international, la Suisse a aussi un mot à dire dans ce cas », dit-il, avant d’ajouter que cette visite à l’Est dès ce vendredi, c’est un moment important après la visite à Kinshasa et c’est la première fois que je suis là en fonction entant que président de la Confédération Suisse. Il y a une quinzaine d’années, en 2004 j’étais ici comme parlementaire et en 2011 dans le cadre de l’Organisation de la Francophonie.

Sa présence en Rdc, est-ce une façon d’annoncer les couleurs de ce que sera le mandat de la Suisse au Conseil de sécurité ? Pour le président de la Confédération suisse, il y a d’abord la question de la relation bilatérale entre la Suisse et la Rdc. « La Suisse a une présence au pays depuis longtemps. Les instruments de la coopération et de l’aide humanitaire et de la paix avec la contribution que nous souhaitons la plus forte pour être aux côtés de la Rdc et améliorer la situation », dit-il.

Il a rappelé qu’en 2022, ce sont 25 millions de dollars que la Suisse a investie dans l’aide humanitaire, mais aussi pour la promotion de l’accès à la santé, la sécurité alimentaire, les questions de gouvernance et d’emplois, notamment dans les provinces du Nord, Sud-Kivu et Ituri. Ça c’est la relation bilatérale. L’autre élément, c’est le Conseil de sécurité. Cela a été un pas important de devenir membre des Nations unies depuis une vingtaine d’années et c’est la première fois qu’elle va participer au Conseil de sécurité, mais avec cette approche : l’engagement pour la paix, pour la médiation et pour le dialogue.

« Vous connaissez Genève qui est le deuxième siège de l’ONU après New-York. Pourtant, c’est un endroit où peuvent se faire beaucoup de contacts. C’est aussi cette ADN de la Suisse que l’on veut amener au Conseil de sécurité. Un des grands thèmes de notre mandat, c’est la protection des populations civiles. Où-est-ce que les populations civiles ont plus besoin de l’aide ? C’est là où il y a les conflits, c’est là où il y a des personnes qui sont en train de se déplace. C’est sous cet angle là qu’on montre la couleur », note-t-il.