Joué du 13 au 15 avril 2023 au Lycée Ntinu Wene: L’Open de la Ligue de Badminton de Kinshasa se clôture ce samedi 

Il a 2è journée l’Open de la Ligue de Badminton de Kinshasa qu’organise la ligue de badminton de Kinshasa que préside M. Jules Mindo Kabengele s’est jouée vendredi 14/04/2023 au Lycée Ntinu Wene sur 13è Rue de résidentiel commune de Limete.

Ci-après le bilan complet de cette 2è journée :

1. Lavi vs Kasongo : 17-21, 17-21

2. Mbamba vs Kasongo : 21-8, 21-14

¼ de finale

1. Mbambu vs Wayi : 21-11, 21-17

2. En Double messieurs

Laba + Kabengele vs Tshitenge + Lukusa : 14-21, 10-21

3. Tshitenge + Lukusa vs Yosashi + Kamanga : 21-8, 21-11

4. Mbambu +Balu vs Elohim +Manuana : 21-8, 21-13

5. Kalala + Rifus vs Bosenge +Els : 21-7, 21-3

½ finale Double messieurs

1. Mbambu +Balu vs Kalala +Rufis : 21-10, 21-17

2. Tshitenge +Lukusa vs Lavi +Wayi : 21-13, 18-21, 15-21

Les finales ont lieu ce samedi 15 avril 2023

1.Double messieurs

Mbambu +Balu vs Lavi+ Wayi :

2. Simple Messieurs

Mbambu vs Elohim :

3. Simple Dame

Kaboku vs Engundu

4. Mixte

Elohim + Kaboku vs Balu + Engundu :

Ci-après les résultats de la 1ère journée (éliminatoires) :

1. Kaninda vs Elohim : 16-21

2. Lukusa vs Kasongo : 14-21

3. Bosenge vs Ekamba : 8-21

4. Yosashi vs Lavi : 14-21

5. Laba vs Manuana : 17-21

6. Kalala vs Tshitenge : 2-21

7. Kamanga vs Kabengele : 15-21

8. Wayi vs Manuana : 21-18

1/8 de finale

1. Kabengele vs Wayi : 8-21

2. Ekamba vs Kasongo : 7-21

3. Mbambu vs Tshitenge : 21-11

4. Manuana vs Lavi : 10-21

5. Elohim vs Mabele : 21-12

Remerciements à M. Marcel Bukasa, Secrétaire Général de la Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’ pour la promptitude à nous communiquer les résultats.

Antoine Bolia




Les sénateurs de l’Espace Grand Oriental dénoncent des propos injurieux, diffamatoires, outrageants, portants atteintes à la dignité et à l’honneur de l’honorable Carole Agito

Dans une déclaration faite à Kinshasa, le 13 mars dernier, les Sénateurs de l’Espace Grand Oriental, dénoncent une fois de plus des propos diffamatoires, malveillants et injurieux proférés ces derniers jours dans les réseaux sociaux à l’encontre de l’Honorable Carole Agito, Questeure du Sénat.

« En effet, d’aucun d’entre nous, si pas nous tous, avons lu, dans les réseaux sociaux dont le groupe WhatsApp « Sénateurs 2.0 », des propos qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité de la Questeure, propos attribués à un certain Pero Luwara », indique le même document, qui ajoute que la lecture intelligible de ces écrits ne laisse aucun doute que ces allégations fallacieuses, infondées, bêtes et mensongères, est le fruit de l’irresponsabilité de certains membres de notre Chambre.

Et les Sénateurs du Bas-Uélé, de l’Ituri, du Haut-Uélé et de la Tshopo se demandent comment ne pas parler de l’irresponsabilité dans la mesure où il est de notoriété publique que la dotation du Sénat provient du Trésor Public et que l’Honorable Questeure n’exécute que le programme du Bureau dans son volet financier ?

Pour eux, il n’est donc pas sérieux ni raisonnable de s’attaquer à elle. En plus, en tant qu’africains, poursuit la même déclaration, nous sommes sidérés par le moment choisi par ces apprentis-sorciers pour s’attaquer à l’Honorable Carole Agito qui pleure encore sa maman, pour lui percer davantage le cœur.

« Aussi, Honorable Président, les informations en notre possession font état de l’existence d’un groupe de Sénateurs qui travaille pour déchoir le Bureau. Et c’est ce groupe – dont certains sont dans cette salle en ce moment précis – qui tente de mettre son plan en exécution en attaquant la Questeure », révèle pour leur part les Sénateurs de l’Espace Grand Oriental, tout en réitérant leur indéfectible soutien au Bureau du Sénat, et spécialement à l’Honorable Carole Agito qui jouit des qualités indéniables d’épouse et de maman dotée d’une probité morale, intellectuelle, humaine et professionnelle avérée et indéniable.

Ils en profitent pour mettre en garde ces agitateurs qui s’illustrent dans des manouvres illicites pour déstabiliser notre collègue Questeure, le Bureau et ainsi discréditer notre Chambre, le Sénat. Qu’ils attendent la prochaine législature car nous n’admettrons jamais une quelconque manœuvre visant la déstabilisation de notre Chambre.




Au Département d’Etat américain : Julien Paluku, Nicolas Kazadi et José Ferndandez évaluent l’accord de collaboration signé entre les Usa, la Rdc et la Zambie   

Invités par l’administration Biden, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et son collègue des Finances, Nicolas Kazadi ont été reçus ce vendredi à Washington DC au département d’Etat par le Sous-Secrétaire d’Etat américain en charge de l’Économie, Énergie et Environnement, José W. Ferndandez.

L’évaluation de l’accord de collaboration signé à Washington en décembre dernier entre les Gouvernements congolais, zambien et américain sur le développement d’une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries et véhicules électriques, et cela avec le lancement de l’étude de préfaisabilité de l’installation de la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga a été au centre de réunion stratégique.

C’était l’occasion pour l’administration Joe Biden de réaffirmer sa ferme détermination d’accompagner réellement la matérialisation de ce grand projet qui va changer les économies des pays africains.

La République Démocratique du Congo est la meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries et véhicules électriques grâce à ses minerais stratégiques, a rappelé Julien Paluku Kahongya, tout saluant cet engagement ferme des États- Unis d’Amérique

« Nous sommes effectivement aux Etats-Unis avec notre collègue chargé des Finances, Nicolas Kazadi. Cela fait suite à notre rencontre à Cap Town à Indaba mining où j’ai rencontré M. José W. Ferndandez qui est Sous-Secrétaire d’Etat en charge de l’Economie, environnement et questions de climat pour le vaste projet qui tient à cœur le président de la République, à savoir celui de la chaine de valeur des batteries électriques », a expliqué Julien Paluku.

Et d’ajouter que nous avons été avec le ministre des Finances et le Conseil d’administration du Conseil congolais de batterie pour que nous puissions faire le tour de cette question. « Vous savez, la question des batteries électriques domine l’actualité de par le monde, mais également les Etats-Unis veulent être parmi les acteurs principaux, étant donné qu’ils ont signé avec nous et la Zambie le mémorandum d’entente. On a fait l’état de la situation, voir quelles sont les évolutions à la suite de la rencontre du mois de février à Cap Town. Parmi les grandes évolutions, c’est la mise en place du Conseil congolais des batteries avec les animateurs pour que nous sachons qu’elle trajectoire nous pouvons faire », indique-t-il.

Le ministre de l’Industrie ajoute que nous avons été honoré, dans la rencontre avec le Sous-Secrétaire américain de la présence de Mme Reta Lewis qui est la présidence de Exim Bank américaine, la Banque d’import et export américaine qui est un des financiers importants que nous avons sollicité pour accompagner le projet.

Signalons que cette rencontre intervient après celle de Cap Town en Afrique du Sud au forum Indaba Mining entre le Ministre de l’Industrie, des Finances et le Sous-Secrétaire d’Etat américain en charge de l’Economie, Énergie et Environnement.




« La Rdc dans les Communautés économiques régionales : Entre rationalité et rentabilité », nouveau livre du professeur Claude Nyamugabo

« S’il est admis que la participation rationalisée dans les Communautés économiques régionales est un atout pour la Rdc, celle-ci se doit de poursuivre et de consolider certaines actions et réformes afin d’obtenir les résultats escomptés : améliorer le climat des affaires, poursuivre l’intégration du pays dans le commerce régional et international, redynamiser le travail accompli par l’Agence Nationale pour le Promotion des Investissements (ANAPI) et l’Agence Nationale de la Promotion de l’Exportation (ANAPEX)… », indique le professeur Mavungu, celui-là même qui a préfacé le livre du professeur Claude Nyamugabo intitulé : « La République Démocratique du Congo dans les Communautés économiques régionales : Entre rationalité et rentabilité ». A l’en croire, c’est seulement à ce prix que la Rdc pourra réunir les conditions susceptibles de lui permettre de tirer pleinement profit de sa participation dans les CER.

 

« La République Démocratique du Congo dans les Communautés économiques régionales : Entre rationalité et rentabilité », c’est le titre de l’ouvrage que Claude Nyamugabo Bazibuhe met à la disposition du public (professeurs, chercheurs, fonctionnaires, diplomates, experts …). Celui-ci vient enrichir la bibliographie relative à l’intégration régionale en Afrique.

 

Dans sa préface, le Professeur Jean-Pierre Mavungu Mvumbi-di-Ngoma indique que la particularité de l’ouvrage tient à l’analyse de la démarche, de la stratégie d’un Etat membre face au phénomène de régionalisation des relations interafricaines. Cet Etat n’est autre que la République Démocratique du Congo (RDC) ; grand pays au cœur du continent africain.

 

Bonaparte Napoléon disait que : « La politique d’un Etat est dans sa géographie ». Tenant compte de cette réalité, mais également de sa position géostratégique, la RDC trait d’union entre l’Afrique centrale, l’Afrique orientale et l’Afrique australe, a opté pour une politique de bon voisinage et de vocation africaine ; celle-ci couvrant l’ensemble du continent à travers l’Union Africaine, mais aussi plusieurs aires d’intégration régionale : la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC), le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) et la Communauté Economique de l’Afrique de l’Est (CAE).

 

Les raisons d’une multi-appartenance

 

Dans la première partie de l’ouvrage, explique le professeur Mavungu, l’auteur retrace tout d’abord le long processus historique qui a conduit à la naissance du Congo, Etat indépendant sur la scène africaine et internationale. Malgré les « douleurs de cette naissance », le Congo, comme d’autres nouveaux Etats, a manifesté son existence par l’adhésion à l’Organisation des Nations Unies, dès le 20 septembre 1960, et plus tard, en 1963, par sa participation à l’Organisation de l’Unité Africaine comme membre fondateur.

 

Par la suite, la RDC a été à l’origine de la création de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) et de la CEEAC. Tenant compte de sa position géographique, la RDC a opté pour la multi-appartenance en adhérant comme Etat membre à la SADC, au COMESA et, tout récemment, à la CAE.

Cette multi-appartenance se justifierait, d’après l’auteur, par le leadership africain que la RDC se doit d’assumer, au même titre que l’Afrique du Sud en Afrique australe et le Nigéria en Afrique de l’Ouest. Il revient à la RDC de prendre en compte son rôle ; elle a une vocation africaine et doit l’assumer. Bref, elle doit être l’un des pôles fédérateurs du continent africain, chers à Edem Kodjo.

 

A l’en croire, plusieurs atouts jouent en sa faveur : l’étendue du territoire, la démographie, les ressources naturelles du sol et du sous-sol, les potentialités hydroélectriques, la faune et la flore… La RDC, avec un territoire de 2.345.440 Km2, une population de près de 100 millions d’habitants, est à la fois un « scandale géologique » (minerais divers : cuivre, cobalt, lithium, zinc, or, diamant, pétrole, gaz méthane …), un « scandale énergétique » (potentiel hydroélectrique estimé à 100.000 MW, soit 13% du potentiel hydroélectrique mondial ; le site d’Inga a été retenu comme projet intégrateur) et un « scandale naturel » (potentiel agricole riche : 80 millions d’hectares de terres arables, 47% des forêts africaines et 120 millions d’hectares des forêts tropicales…).

 

Les conditions permettant à la Rdc de jouer le rôle de locomotive

 

Malgré les potentialités susmentionnées, constate Claude Nyamugabo, la RDC ne peut jouer véritablement son rôle de locomotive, de pôle fédérateur que si certaines conditions sont préalablement réunies, notamment la réhabilitation et la construction d’un réseau routier national fiable, la diversification de l’économie nationale, moins dépendante du secteur minier, mais également et surtout la maîtrise des questions sécuritaires. Sans paix, il n’y a pas de développement durable.

 

Examinant les objectifs poursuivis par les Communautés économiques régionales (CER) au sein desquelles la RDC fait partie, l’auteur constate la convergence de ceux-ci, à quelques nuances près : l’élimination des droits de douane dans l’espace communautaire, la création d’une zone de libre-échange par l’adoption d’un tarif douanier extérieur commun, l’harmonisation des politiques nationales sectorielles, la libre circulation des personnes, biens, services et capitaux, la mise en place d’un système de sécurité collective, etc.

 

En dépit de la volonté politique exprimée par les Etats membres au sein des CER, les résultats attendus sont encore mitigés. De même, les objectifs assignés tant par le Plan d’Action de Lagos que par le Traité d’Abuja (1991) en vue de la construction de la Communauté Economique Africaine sont loin d’être atteints.

La réalisation de cette dernière étape, soutient l’auteur, suppose préalablement l’unification des politiques monétaires, fiscales et sociales, et aussi la mise en place d’une autorité commune supranationale dont les décisions auront force obligatoire sur les Etats membres.

 

Quel gain tire la Rdc ?

 

Dans la deuxième partie de l’ouvrage, note le professeur Mavungu, l’honorable Claude Nyamugabo, l’auteur de ce présent livre, examine les questions relatives à la rationalité et à la rentabilité de la participation de la RDC dans plusieurs CER.

 

La rationalité dans la multi-appartenance suppose un choix judicieux des CER auxquelles il faudra adhérer. La RDC, pour sa part, s’est fondée sur des critères constitutionnels, stratégiques et sécuritaires, ainsi qu’économiques pour justifier son appartenance à la CEEAC, à la SADC, au COMESA et la CAE.

 

L’attachement du peuple congolais à la promotion et à la consolidation de l’unité africaine, à travers les organisations continentales, régionales ou sous-régionales est proclamé dans le préambule de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée à ce jour. De même, l’article 217 de celle-ci prévoit que la RDC « peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine ».

 

La mise en place d’un mécanisme de sécurité collective au sein de la CEEAC et de la SADC et, dans une certaine mesure, dans le cadre de la CAE sont des éléments ayant justifié la participation congolaise dans ces CER. La fiabilité des mécanismes reste une question préoccupante et mérite d’être appréciée au cas par cas : intervention militaire de trois pays de la SADC (Angola, Namibie et Zimbabwe) lors de la guerre dite  « d’agression » ; passivité incompréhensible de la CEEAC alors que deux Etats membres sont en situation de belligérance ; intervention en cours des forces des Etats de la CAE sans engagement militaire sur le terrain, du moins jusqu’à ce jour.

 

La poursuite des objectifs économiques par la diversification et la complémentarité reste un leitmotiv à atteindre, ce malgré la volonté politique à maintes reprises exprimée par les dirigeants des Etats membres.

 

Le placement des nationaux dans les structures des CER et l’utilisation de la langue française dans le déroulement des sessions ainsi que l’impression des documents de travail sont des éléments sur lesquels la RDC devrait exercer son influence. Elle devra aussi veiller à la ratification et à la mise en œuvre des instruments juridiques adoptés par les CER.

 

Certes, la géographie et la géostratégie imposent à la RDC d’opter pour la multi-appartenance dans les CER. L’évaluation de celle-ci conduit l’auteur à répondre à la question touchant à la rentabilité. Participer à plusieurs CER suppose la mobilisation des moyens financiers conséquents, mais également des ressources humaines expertes.

 

Au-delà de la RDC, souligne le professeur Mavungu, Claude Nyamugabo constate l’existence des contraintes à surmonter par les Etats membres des CER afin de parvenir à une véritable intégration régionale, notamment : les faiblesses des politiques nationales et leur inadaptation aux facteurs ou indices d’intégration établis par l’Union Africaine et les CER ; la non appropriation par les populations des politiques communautaires et la faiblesse des retombées de celles-ci ; le déficit de la volonté politique de s’intégrer dans le chef de certains Etats membres ; etc.

 

 

 




Insécurité, vie chère et élections : Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga mobilisent pour la marche du 13 mai prochain

Réunis à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut Katanga, quatre leaders politiques de l’opposition en Rdc dont Martin Fayulu Madidi, Moïse Katumbi Chapwe, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga Hipungu ont signé une déclaration dans laquelle ils exigent plusieurs choses, notamment la désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI ; La révision de la loi électorale ; La recomposition de la Cour constitutionnelle ; La fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents ; La fin des arrestations arbitraires- hommes politiques, journalistes, activistes de la société civile. -et la libération de tous les prisonniers politiques ; La fin des tueries dans le Grand Kivu, en Ituri, dans le Grand Katanga, dans le Grand Bandundu et à l’Est de Kinshasa : La conduite urgente d’un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement en cours en vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale ; La présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral. En conséquence, indique la même déclaration, une série d’actions sera mise en œuvre pour faire aboutir nos revendications qui sont l’expression du peuple congolais tout entier. La première activité sera une grande marche le 13 mai prochain à Kinshasa pour dénoncer l’insécurité grandissante ; La vie chère et la misère du peuple et le processus électoral chaotique.

 

 

DECLARATION COMMUNE

Lubumbashi, le 14 avril 2023

Nous, signataires de la présente déclaration,

Animés par la volonté de sauvegarder l’unité et la souveraineté de notre Nation et bâtir un Etat de droit fondé sur une véritable démocratie dans le respect de nos diversités ;

Considérant l’injustice, l’impunité, le népotisme et le tribalisme devenus un mode de gestion par excellence du pouvoir politique actuel ;

Considérant la dégradation dramatique de la situation sécuritaire, économique, sociale et politique du pays, causée essentiellement par le déficit chronique de leadership et de gouvernance des animateurs des institutions en place :

Attendu que l’insécurité généralisée règne sur l’ensemble du territoire national et que les violences et les tueries dans le Grand Kivu et l’Ituri qui s’étendent maintenant sur les autres parties du pays, notamment dans le Haut-Katanga, le Mai-Ndombe, le Kwilu et la partie Est de Kinshasa procèdent principalement de la défaillance de l’État et de la volonté de certains pays voisins de déstabiliser notre pays pour piller les ressources naturelles de la RDC en cherchant à la balkaniser à leur profit;

Considérant d’une part, la volonté affichée et inacceptable du pouvoir politique en place de violer constamment la Constitution et les lois du pays, et d’autre part, d’instrumentaliser les institutions exécutive, parlementaire, judiciaire, fiscale et policière en vue d’écarter des candidats déclarés ou non à l’élection présidentielle notamment par des propositions de lois discriminatoires, de limiter leurs déplacements à l’intérieur et à l’extérieur du pays ou de les priver des moyens de financement de leur campagne;

Convaincu que la révision de la loi électorale ainsi que la désignation des membres de la Commission électorale indépendante (CENI) et de la Cour constitutionnelle se sont déroulées en violation flagrante de la Constitution, des lois et règlements en vigueur ;

Convaincu que le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours est un fiasco qui ne peut nullement conduire aux élections transparentes, impartiales et apaisées ;

Convaincu que le niveau de corruption et de détournement des fonds publics par les acteurs politiques a atteint des proportions inquiétantes et endémiques;

Considérant le train de vie scandaleux des institutions et des hommes politiques, le pillage systématique des ressources naturelles, l’exploitation frauduleuse des richesses du pays par une poignée d’individus et la détérioration du cadre macro-économique qui se manifeste notamment par l’accumulation des arriérés des salaires, la dépréciation accélérée du franc congolais par rapport aux devises étrangères et la flambée des prix, particulièrement des produits de base, avec comme conséquence la misère croissante de la majorité de la population;

Relevant que les institutions actuelles sont incapables de répondre efficacement aux défis sécuritaires, politiques, économiques et sociaux qui plombent le développement socio-économique du pays :

Réaffirmant que seuls les institutions et les dirigeants légitimes et compétents issus des élections crédibles peuvent mobiliser la population et les partenaires du pays pour assurer son intégrité territoriale, bâtir un État de droit où les Congolais pourront vivre en paix et instaurer la bonne gouvernance,

De ce qui précède,

Nous déclarons solennellement notre attachement sans faille à la Constitution et aux lois du pays ainsi qu’à leur application stricte et par conséquent nous nous opposons catégoriquement à tout projet de révision constitutionnelle à quelques mois des élections :

Conscients de nos droits et devoirs sacrés fixés à l’article 63 de la Constitution pour la défense de l’intégrité territoriale face à l’agression actuelle, nous ne ménagerons aucun effort pour que la RDC reste unie et indivisible.

Ainsi, nous exigeons :

1. La désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI ;

2. La révision de la loi électorale ;

3. La recomposition de la Cour constitutionnelle ;

4. La fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents ;

5. La fin des arrestations arbitraires- hommes politiques, journalistes, activistes de la société civile. -et la libération de tous les prisonniers politiques ;

6. La fin des tueries dans le Grand Kivu, en Ituri, dans le Grand Katanga, dans le Grand Bandundu et à l’Est de Kinshasa :

7. La conduite urgente d’un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement en cours en vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale ;

8. La présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral

Au nom de la population congolaise meurtrie qui se sent abandonnée dans des conditions de plus en plus intenables face à des autorités congolaises qui s’enrichissent de manière scandaleuse, nous décidons d’unir nos idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation, dans les délais constitutionnels, des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées.

Nous appelons la population congolaise à résister, à exercer une vigilance citoyenne et à ne plus assister impuissante à la déliquescence de la République et au pillage de ses ressources ;

Dans ce cadre, nous, signataires de la présente déclaration, nous nous engageons à demeurer solidaires dans l’unité d’idées et d’actions pour faire aboutir la lutte du peuple congolais pour un véritable État de droit et demandons à toutes les Congolaises et à tous les Congolais qu’ils soient au pays ou dans la diaspora, à toutes les forces politiques acquises au changement ainsi qu’à la Société Civile à se mobiliser afin de prendre le destin de notre pays en mains.

En conséquence, une série d’actions sera mise en œuvre pour faire aboutir nos revendications qui sont l’expression du peuple congolais tout entier. La première activité sera une grande marche le 13 mai prochain à Kinshasa pour dénoncer :

1. L’insécurité grandissante ;

2. La vie chère et la misère du peuple,

3. Le processus électoral chaotique

Il s’agit de la Patrie et non des individus

Que Vive la République Démocratique du Congo forte, unie et indivisible !

LES SIGNATAIRES

Martin FAYULU MADIDI, Moise KATUMBI CHAPWE, Augustin MATATA PONYO, Delly SESANGA HIPUNGU




Afrique subsaharienne : Quatre pistes prioritaires pour remédier aux déséquilibres macroéconomique

L’Afrique subsaharienne est loin d’être sans recours. M. Selassie a indiqué quatre pistes prioritaires pour remédier aux déséquilibres macroéconomiques dont souffre la région. C’était lors de la présentation des perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne.

« Premièrement, il importe de renforcer la gestion des finances publiques et de rééquilibrer les budgets, sur fond de durcissement des conditions financières. Pour ce faire, les autorités devront poursuivre l’augmentation des recettes publiques, améliorer la gestion des risques budgétaires et faire preuve de plus de volontarisme dans la gestion de l’endettement. Certains pays nécessitent une restructuration ou un rééchelonnement de leur dette ; à cet égard, il est indispensable de pouvoir disposer d’un cadre efficace de traitement de la dette, afin que ces pays puissent se ménager l’espace budgétaire qui leur fait défaut.
« Deuxièmement, il est nécessaire de juguler l’inflation. Les autorités monétaires devront s’armer de prudence tant que l’inflation n’aura pas emprunté une trajectoire clairement descendante et qu’elle ne se sera pas rapprochée de la fourchette visée par les banques centrales.
« Troisièmement, il convient de laisser les taux de change s’ajuster, tout en atténuant les effets économiques néfastes des dépréciations, comme l’accélération de l’inflation et la hausse de l’endettement.
« Enfin, quatrièmement, il faut veiller à ce que les nécessaires mesures de financement de l’action climatique ne soient pas prises au détriment des besoins élémentaires comme la santé et l’éducation. Le financement de l’action climatique par la communauté internationale doit venir s’ajouter aux montants d’aide actuels. »




Afrique subsaharienne : La croissance devrait descendre à 3,6 % avant de rebondir à 4,2 % en 2024

Dans un contexte de ralentissement économique mondial, la croissance en Afrique subsaharienne (AfSS) devrait descendre à 3,6 % avant de rebondir à 4,2 % en 2024, parallèlement au redressement de l’activité au niveau mondial, à la baisse de l’inflation et à l’assouplissement progressif de la politique monétaire, selon les dernières Perspectives économiques régionales du FMI pour l’Afrique subsaharienne, publiées aujourd’hui. Pour la deuxième année consécutive, l’Afrique subsaharienne enregistre un taux de croissance inférieur à celui de l’année précédente.

« La croissance dans la région varie d’un pays à l’autre. Certains pays, en particulier ceux de la Communauté d’Afrique de l’Est et les pays riches en ressources non pétrolières, devraient mieux s’en sortir que d’autres, mais certains des pays les plus importants d’AfSS sur le plan économique tirent le taux de croissance moyen de la région vers le bas : c’est le cas de l’Afrique du Sud, où la croissance devrait fortement ralentir pour s’établir à seulement 0,1 % en 2023 », a déclaré Abebe Aemro Selassie, Directeur du département Afrique du FMI.

La dette publique et l’inflation sont à des niveaux jamais vus depuis des décennies ; la moitié des pays de la région sont en proie à une inflation supérieure à 10 %, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages et frappe de plein fouet les couches les plus fragiles de la population.

Le resserrement rapide de la politique monétaire au niveau mondial a fait augmenter les coûts d’emprunt des pays d’AfSS sur les marchés intérieurs comme sur les marchés internationaux. L’ensemble des pays pré-émergents d’Afrique subsaharienne sont privés d’accès aux marchés financiers depuis le printemps 2022. L’année dernière, le taux de change effectif du dollar a affiché un niveau jamais atteint en 20 ans, ce qui a eu pour effet de renchérir le remboursement des dettes libellées dans cette monnaie. Au cours de la décennie écoulée, le ratio des paiements d’intérêts sur les recettes publiques a doublé dans le pays moyen d’AfSS.

Cette évolution, conjuguée à la réduction des budgets d’aide au développement et des entrées de capitaux en provenance des partenaires de la région, entraîne une grande pénurie de financement dans la région.

« Les habitants d’Afrique subsaharienne ressentent les effets de la crise de financement. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le coût de la vie a augmenté, l’emprunt est devenu plus onéreux et l’accès à des financements à des conditions abordables s’est restreint », a déclaré M. Selassie.

« Conjugués à la baisse de longue date de l’aide au développement et à la récente diminution des investissements effectués par les partenaires de la région, ces facteurs entraînent la diminution des moyens consacrés aux services de base comme la santé, l’éducation et les infrastructures. Faute de mesures appropriées, cette pénurie de financement entravera les initiatives déployées par les dirigeants de la région pour favoriser l’émergence d’une population instruite et qualifiée et devenir la force motrice de l’économie mondiale dans les années à venir », a-t-il ajouté.

Le FMI joue son rôle et se tient aux côtés de ses pays membres. Entre 2020 et 2022, nous avons mis à la disposition de la région plus de 50 milliards de dollars, sous forme de programmes, de financement d’urgence et d’allocation de droits de tirage spéciaux. En deux ans à peine, le FMI a octroyé plus du double du montant décaissé sur une période de 10 ans depuis les années 90. Le nombre de pays avec lesquels nous avons conclu des accords de prêt était de 21 le mois dernier, et d’autres demandes sont à l’étude.




FMI : 4 mesures pour aider à surmonter les difficultés actuelles

Selon les dernières Perspectives économiques régionales du FMI pour l’Afrique subsaharienne, publiées aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne (AfSS) fait face à une grande pénurie de financement liée au tarissement de l’aide au développement et à l’accès de plus en plus restreint aux financements privés ; dans ce contexte, la croissance économique de la région devrait descendre à 3,6 %. Il s’agit de la deuxième année consécutive de baisse globale de la croissance en AfSS.

Faute de mesures appropriées, ce manque de financement risque de contraindre les pays à réduire les ressources budgétaires consacrées à des domaines essentiels de développement tels que la santé, l’éducation et les infrastructures, ce qui empêcherait la région de tirer pleinement parti de ses possibilités.

Le FMI joue son rôle pour remédier à cette situation. Entre 2020 et 2022, le FMI a fourni à la région des financements à hauteur de plus de 50 milliards de dollars, soit plus du double du montant décaissé sur une période de 10 ans depuis les années 90. Le nombre de pays avec lesquels le FMI a conclu des accords de prêt était de 21 en mars 2023, et d’autres demandes sont à l’étude.

L’Afrique subsaharienne est loin d’être sans recours. Quatre mesures peuvent aider à surmonter les difficultés actuelles : renforcer la gestion des finances publiques et rééquilibrer les budgets, juguler l’inflation, permettre aux taux de change de s’ajuster, tout en atténuant les effets négatifs sur l’économie, et veiller à ce que la lutte essentielle contre le changement climatique ne soit pas menée au détriment du financement de besoins fondamentaux tels que la santé et l’éducation.




Zhu Jing informe à Tony Mwaba la volonté de la Chine d’appuyer la gratuité de l’enseignement primaire

Point n’est besoin de dire combien la gratuité de l’enseignement primaire luit et enregistre les adhésions des partenaires de la République Démocratique du Congo.

Ce vendredi 14 avril, le ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a reçu dans son Cabinet de travail l’Ambassadeur de la Chine en RDC, M. Zhu Jing.

Pendant plusieurs minutes, les deux personnalités se sont étalées sur plusieurs dossiers, notamment la gratuité de l’enseignement primaire, projet phare du premier quinquennat de Félix Tshisekedi.

Au terme des échanges, l’Ambassadeur Zhu Jing a laissé entendre que son pays est prêt à appuyer la gratuité de l’enseignement primaire.

A l’en croire, ce ne serait pas la première fois que son pays va collaborer avec le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Dans le temps, dans un projet coordonné par l’UNESCO, la Chine a eu à appuyer les efforts du Gouvernement congolais pour soutenir l’éducation.

Il a été aussi abordé la question relative à la construction d’une nouvelle chancellerie à Gombe, notamment le mur en hauteur au standard des chancelleries diplomatiques. A ce propos, le ministre a relevé qu’il a été porté à sa connaissance la construction d’un mur de la Chancellerie au-dessus des fosses septiques de l’Ecole de la Gombe. Ce qui ne permet pas l’entretien des installations sanitaires au point de préjudicier l’environnement des élèves. Ainsi, le ministre a souhaité qu’il y ait la mise en place d’une Commission mixte pour étudier les modalités avant de décider.




OMC : Un nouveau rapport invite le G-20 à coordonner la lutte contre les causes de l’insécurité alimentaire

Dans un nouveau rapport publié le 13 avril, l’OMC, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Groupe de la Banque mondiale appellent instamment le G-20 à coordonner l’action menée pour agir à la racine de l’insécurité alimentaire. Les auteurs insistent sur la nécessité d’avoir une approche unifiée et font valoir que le G-20 est idéalement placé pour favoriser des mesures collectives. Ils recommandent de s’attacher à améliorer l’accès au financement du développement pour appuyer les investissements dans l’agriculture et promouvoir une croissance économique durable et inclusive en milieu rural.

Le rapport, intitulé “Rising Global Food Insecurity: Assessing Policy Responses”, a été élaboré pour faire suite à la demande formulée par les dirigeants du G-20 dans la déclaration qu’ils ont faite à Bali en novembre 2022. À cette occasion, ils ont prié la FAO et le Groupe de la Banque mondiale de brosser un tableau de la réponse apportée dans le monde à l’aggravation de la l’insécurité alimentaire, de recenser d’éventuelles lacunes dans cette réponse et de recommander de nouvelles mesures pour éradiquer la faim.