Face au désordre qui a élu domicile dans les centres de recherche scientifique: Gilbert Kabanda veut bouger les lignes dans son secteur 

Des grands bazars ont élu domicile dans le plus grand nombre des centres de Recherche Scientifique de la République Démocratique du Congo. C’est comme pour dire dans son esprit, on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Jouant à la fois sur les 2 tableaux de la forme et du fond, le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, s’est livré à un exercice de véritable rappel à l’ordre dans tous ses échanges avec les différents animateurs des organismes de recherche scientifique.

Gilbert Kabanda Kurhenga fait un constat très amer sur le fonctionnement des centres de recherche scientifique au Congo. Il poursuivait ces échanges, la semaine passée, avec les hauts responsables des organismes de recherche scientifique.

Docteur Gilbert Kabanda n’est pas allé par le dos de la cuillère ; son diagnostic est sans complaisance. Et à ses yeux, un très grand nombre de ces structures, pour ne pas dire toutes, manque de cadre organique et sa marche bon en mal en, clopin-clopant, et par conséquent, la Recherche Scientifique est purement et simplement mise en mal en RDC, ça de un, dit une dépêche de la cellule de communication du ministère de la recherche scientifique qui nous est parvenue.

A la source de poursuivre que le nouveau Patron de la Recherche Scientifique a fait la même remarque générale sous l’angle d’interpellation.

“C’est comme dans son esprit, c’est blanc bonnet, bonnet blanc. L’on a mis la charrue avant le bœuf. Le Ministre Kabanda veut ainsi mettre un terme définitif à ce micmac. Et du coup de l’ordre, en d’autres termes, remettre des organismes de recherche scientifique sur les bons rails. Car effectivement, il y a péril en la demeure”, dit notre source.

 

Comme on le voit, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui ne va pas par les 4 chemins, met le doigt dans la plaie là où ça fait vraiment mal. En termes clairs, il épingle en même temps, ce qu’il considère comme l’absence des compétences managériales qui mine la Recherche Scientifique dans la plupart des centres et son autre cheval de bataille, l’immoralité a pris le meilleur dans le gestion dans les affaires de l’Etat, dit la cellule de communication.

Le Ministre Kabanda à travers son plan d’action, sur fond de sa nouvelle politique de recherche scientifique en RDC, qu’il rendra public prochainement à l’instar de la nouvelle politique de défense qu’il a conçu et mettait déjà en œuvre, il entend également dans le secteur de la Recherche Scientifique, mener une lutte sans merci contre les antivaleurs. A ce sujet et à titre de rappel, le Ministre Kabanda n’a cessé de répéter à l’intention de tous ses interlocuteurs, ce qu’il sied de considérer ici au Congo comme le mal congolais qui tire le Congo vers le bas depuis 40 ans ou plus. Et de paraphraser justement les 3 anciens Chefs de l’Etat. Le Président Mobutu au plus fort de son règne avait dénoncé le mal zaïrois qui était celui des cadres zaïrois dans tous les secteurs de la vie nationale. De même à son tour son successeur, le Président Laurent Désiré Kabila n’avait hésité à qualifier urbi et orbi le pouvoir de l’AFDL de conglomérat d’aventuriers. Et comme si cela ne suffisait pas, à son tour aussi, le président Joseph Kabila déclara dans un 1er temps qu’il ne trouvait pas 15 personnes pour gérer le pays avec lui selon une gestion morale. Dans un 2e temps à la fin de son règne de 18 ans, le Président Joseph Kabila déplora le fait pour lui de n’avoir pas réussi à changer l’homme congolais. Un constat tout aussi amer que pour ses 2 prédécesseurs.

Voilà le tableau sombre peint par le nouveau Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique qui n’entend dormir sur ses lauriers au Ministère de la Défense Nationale et fait le choix de faire bousculer les lignes également dans le secteur de la Recherche Scientifique. Car à ses propres dires, il n’y a pas de développement sans recherche scientifique et il n’y a pas non plus de recherche scientifique sans la morale.

Pour faire bouger les lignes et booster la Recherche Scientifique avec un nouvel état d’esprit pour tous.

Les différents responsables reçus par Gilbert Kabanda

Rappelons que la première délégation à prendre langue avec le Patron de la Recherche Scientifique était celle du Centre National de Télédétection. D’après son Directeur Général, le Professeur David Ndingu, ce jeune centre congolais a besoin d’un appui gouvernemental afin de jouer totalement son rôle. Ensuite est venu le tour de la délégation du Centre de Recherche en Eau et Environnement. Au regard de la position stratégique qu’occupe la Rdc au niveau tant continental que mondial, ce centre se veut être doté d’un laboratoire moderne permettant ainsi la fiabilité dans le traitement des données, rapporte la Directrice Générale, le Professeur Patience Ngelingoto.

Pour une première prise de contact avec le tout nouveau Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, il a été question pour la délégation du Centre d’Excellence Chimique Biologique et Nucléaire de présenter les différentes réalisations faites par ce centre. La Coordonnatrice Odette Kabena a aussi évoqué les missions leur assignées.

Pour le compte de l’Institut Géographique du Congo, le Professeur Erick Misilu a après du Docteur Gilbert plaidé pour la dotation des moyens conséquents.

Pour sa part, le Directeur Général du Centre de Recherche Interdisciplinaire Pédagogique de Matadi, le Professeur Jérôme Bugene a salué la célérité du Patron de la Recherche Scientifique à répondre à leurs doléances.

BM




Me Sona est formel : « Mwangachuchu n’a pas été libéré »

La Haute Cour Militaire a ordonné ce vendredi 14 avril 2023 à Kinshasa/Ndolo, la surséance de l’affaire opposant l’Auditeur général près la même Juridiction aux prévenus Edouard Mwangachuchu et Robert Mushamalirwa. Un arrêt avant dire droit est attendu sur la requête d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu.

La Haute Cour Militaire vient donc de surseoir, décidant la suspension momentanée de l’affaire. Elle a ordonné aux parties de saisir la Cour Constitutionnelle pour examiner, statuer et juger désormais ce dossier ou cette affaire qui oppose l’auditeur général militaire aux prévenus dont le député national Edouard Mwangachuchu.

En cette annonce, les réseaux sociaux sont entrés en ébullition. Une vidéo de Mwangachuchu tout souriant après que la Haute cours militaire ait décidé de la suspension, après qu’on ait soulevé l’exception dont l’effet est la suspension du procès en attendant l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. D’aucuns disent qu’il s’agit là d’un processus menant à la libération du prévenu après des fortes pressions internationales sur la juridiction militaire, après la découverte de plusieurs passeports dont 4 diplomatiques prouvant, selon cette opinion, que les député congolais espionnait la RDC pour le compte du Rwanda et l’occident.

Elle soutien ce point de vue en donnant comme preuve les nombreuses visites des hauts responsables français, américains et britanniques particulièrement après le dépouillement du contenu du coffre-fort de Mwangachuchu.

Il sied de noter que “l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de l’honorable Mwangachuchu n’est pas synonyme de sa remise en liberté. Le député reste en détention. La Haute cour militaire attend seulement le jugement avant de dire droit qui sera rendu par la Cour Constitutionnelle. C’est-à-dire, la procédure pénale congolaise autorise aux parties au procès de vider tous les litiges liés à la forme avant d’examiner le fond du dossier”, explique un juriste.

Ce dernier, cite en guise d’illustration, le cas de l’affaire major Carine Lokeso dans le meurtre de Rossy Tshimanga dont l’exception d’inconstitutionnalité n’avait pas conduit à la libération de la prévenue, mais après suspension le procès, c’était poursuivie jusqu’au prononcé du jugement.

Les deux prévenus étaient restés en détention jusqu’à ce que la Cour Constitutionnelle ait vidé sa saisine sur l’exception d’inconstitutionnalité

Les réseaux sociaux se perdent en conjecture

L’on retiendra qu’à l’ouverture du coffre-fort retrouvé dans la propriété du prévenu Mwangachuchu, des documents, dont sept passeports, 4 passeports diplomatiques, y ont été trouvés.

Comme par coïncidence, plusieurs personnalités françaises à savoir des anciens Chefs d’Etat français, un ancien Premier-ministre etc… Ce qui fait n’a fait que faire monter des conjectures, Mwangachuchu est soupçonné, d’avoir participé à un mouvement insurrectionnel; d’entretenir des liens avec les terroristes tutsi rwandais du M23, d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline et de détention illégale de munitions de guerre. Lors de ses précédentes dépositions, Édouard Mwangachuchu a reconnu que les munitions trouvées dans ses résidences lui appartenaient et qu’il avait reçu l’autorisation de les détenir.

Dans cette affaire ‘Édouard Mwangachuchu’, étant donné que les réseaux sociaux, ont affirmé que la France serait activement en œuvre pour soutenir le Rwanda dans le pillage des richesses de la RDC sous le masque du M23, l’on s’y perd en conjectures.

Y étant présenté comme un très proche ami de Paul Kagame qui, avec l’argent acquis indûment dans l’exploitation illégale des mines d’or, du tungstène et du tantale (coltan) en République démocratique du Congo, Mwangachuchu détiendrait d’importants investissements immobiliers à Kigali (Rwanda). Il se dit aussi qu’il serait un des actionnaires le plus important de la compagnie aérienne Rwandair. Ce que dément l’intéressé. Il est aussi dit que le prévenu est membre de la diaspora rwandaise, donc un citoyen rwandais qui a infiltré depuis des nombreuses années en mission d’espionnage en République démocratique du Congo ! Toutefois, ‘Mwangachuchu persiste et signe qu’il est et resté congolais’.

Leçon académique du Me Olivier Daniel Sona Seke

Face à toutes ces politiques, Me Olivier Daniel Sona Seke, juriste et pratiquant du droit, en des termes très simples explique:

” Dans tout procès, nous avons ce qu’on appelle exceptions publiques. Lorsqu’on les soulève, les juges doivent les examiner. On ne verse pas dans le fond. Lorsque le juge est saisit dans une affaire, la première chose qu’il fait c’est d’examiner sur sa compétence. Est-il compétent territorialement? Est-il compétent matériellement? Est-il compétent personnellement? Ce sont les 3questions que se pose généralement le tribunal ou la Cour.

Lorsque maintenant on soulève une exception d’ordre public, surtout celle liée à la constitutionalité, cette exception publique une fois soulevée, automatiquement on doit sursoir et le juge constitutionnel est saisit et on transmet cette exception-là. Et lorsqu’elle est vidée à la Cour Constitutionnelle, on revient devant le juge qui a été saisit de l’affaire.

En réalité, mes exceptions ressemblent à plus ou moins à un toilettage préalable avant d’examiner le fond d’une affaire. On demande aux parties s’ils ont des préalables-là s’exprime parce qu’on appelle exceptions.

Une exception de la constitutionnalité est forcément suspensive d’une action et vidé par son juge naturel qu’est la Cour Constitutionnelle et sa décision est signifiée à l’instance qui a été saisit en premier et on continue la course.

Donc, il n’est pas dit que lorsqu’on soulève une exception d’inconstitutionnalité le prévenu ou les prévenus sont remis en liberté, il (ils) reste (restent) en détention jusqu’à ce que le juge constitutionnel ait rendu son arrêt”.

Pour le cas en discussion dans ce dossier, maître Sona est formelle : Mwangachuchu n’a pas été libéré !

Willy Makumi Motosia




Les Idées du Juché et le destin de l’homme

Avec l’apparition de l’Humanité, ont vu le jour, dans le monde, un grand nombre de courants d’idées concernant le destin de l’homme, qui avaient pourtant toutes leurs limites historiques. Or, les Idées du Juché ont apporté une solution originale et scientifique à la question du sort de l’homme.

① Quelle est l’essence de l’homme?

Autrefois, on considérait son destin comme fatal. Exploité et opprimé par la classe dominante, on pensait que c’était justement la vie de l’homme car on ne se connaissait pas soi-même. La question de savoir comment expliquer l’essence de l’homme a soulevé, au long de l’histoire, de vives controverses entre le progrès et la réaction dans le domaine de la philosophie. Les Idées du Juché ont établi pour la 1ère fois dans l’histoire que l’homme est un être social doué de sens de la liberté, de créativité et de conscience.

Le sens de la liberté est l’attribut de l’homme, être social, qui cherche à vivre et à évoluer, en toute indépendance, en maître du monde et de son destin.

La créativité est l’attribut de l’homme, être social, qui modifie le monde et modèle son destin consciemment et dans un but déterminé.

La conscience est l’attribut de l’homme vivant en société; elle détermine toutes les activités que l’homme mène pour connaître et modifier le monde de même que pour se connaître et se modifier lui-même.

La structure corporelle et les caractéristiques biologiques de l’homme de nos jours ne diffère pas de ceux d’il y a 5.000 ans, mais il y a une grande différence au niveau de son sens de la liberté, de sa créativité et de sa conscience. Une telle différence est le résultat des efforts communs que l’Humanité a soutenus, depuis longtemps, en formant la société.

② Qu’est-ce que l’homme peut faire?

Jadis, le niveau du sens de la liberté de l’homme ainsi que de sa créativité et de sa conscience ayant été bas, celui-ci recherchait le moyen de façonner son destin en comptant sur l’environnement naturel. A l’époque, on considérait que la grandeur du territoire, les conditions climatiques et le sol décident de la conscience de l’homme et du régime social. Pourtant, l’homme n’est pas un être qui vit en interagissant avec l’environnement. Il conçoit les conditions et l’environnement nécessaires et les réalise grâce à son action et à son rôle prépondérants, modelant ainsi son destin.

Les masses populaires qui avaient dû soumettre leur destin à l’environnement depuis longtemps se sont imposées, de nos jours, comme maîtres de l’histoire et de leur destin. Cette réalité montre que l’homme est le maître de son destin et du monde, qui fait en sorte que le milieu social lui serve plus favorablement et plus efficacement, au lieu de s’y soumettre fatalement.

Les Idées du Juché ont établi, pour la 1ère fois dans l’histoire, que l’homme est maître de son destin et qu’il a en soi la force de le façonner. Ce principe résume ce que l’homme doit faire pour son destin.

Le Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) est le créateur (1930) des Idées du Juché et le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011), en synthétisant celles-ci, a publié (1982) l’immortelle ouvrage classique «Des Idées du Juché» (88 pages de 313KB -PDF- sur le site www.korean-books.com.kp/fr ) qui se compose de 5 chapitres:

1. L’élaboration des Idées du Juché

2. Les principes philosophiques des Idées du Juché

3. Les principes socio-historiques des Idées du Juché

4. Les principes directeurs des Idées du Juché

5. La portée historique des Idées du Juché

Pour rappel, les Idées du Juché;

sont l’idéologie directrice éternelle de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par KIM IL SUNG, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC

dont le monument (la Tour du Juché, officiellement Monument aux Idées du Juché) de 170m le plus haut du monde en granite est érigé en 1982 à Pyongyang (Capitale de la RPDC), sur les berges du Fleuve Taedong-gang

dont l’étude peut se faire à travers l’Association des Hommes de Sciences Sociales de Corée (à Pyongyang) www.kass.org.kp ou l’Institut International des Idées du Juché (à Tokyo) www.juche.v.wol.ne.jp .




Retraites : Des violences policières arbitraires constatées à Rennes

Des violences policières arbitraires et disproportionnées ont été constatées, ce samedi à Rennes, en marge des manifestations contre la réforme des retraites, selon l’Agence Anadolu.

Dans les images partagées sur les réseaux sociaux, on peut notamment apercevoir des membres de la police battre un jeune homme à coups de matraques et de poing avant de le pousser au sol, puis de lui écraser les jambes avec les bottes, et de l’interpeller.

Toujours à Rennes, le même groupe de policiers est filmé alors qu’il traîne au sol un homme ayant visiblement perdu conscience, avant de lui lier les poignets.

Dans d’autres images diffusées sur les réseaux sociaux, des CRS sont filmés en train de traîner une manifestante au sol, sur plusieurs mètres, avant de l’interpeller. On peut également apercevoir des CRS mener des tirs directs de LBD sur les manifestants, au lieu de tirs en cloche, qui sont, eux, réglementaires.

Toujours à Rennes, dans une autre publication sur les réseaux sociaux, on aperçoit des CRS traîner au sol un vieil homme, qui a visiblement le visage en sang, ainsi que des CRS qui traînent au sol une jeune femme en la tenant par les cheveux.

Aucune de ces images n’a, pour l’heure, été relayée par les médias principaux (télévision, journaux) de l’Hexagone.

Pour rappel, des véhicules ont été incendiés, ce samedi, à Rennes, dans une manifestation sauvage contre la réforme des retraites, qui a été approuvée hier par le Conseil constitutionnel et promulguée dans la nuit par le Président français, Emmanuel Macron.

Dans les images partagées sur les réseaux sociaux, on peut observer les pompiers maîtriser rapidement l’incendie. BFMTV rapporte que d’autres véhicules ont également vu leurs vitres brisées et des commerces et banques ont été dégradés, alors que des petits groupes de casseurs, très organisés, ont poussé les forces de l’ordre à disperser les manifestants dans des rues voisines.

Par voie de communiqué partagé sur son compte Twitter, la préfecture d’Ille-et-Vilaine à “invité les participants à quitter spontanément le regroupement” à Rennes, rappelant qu’il s’agit d’un “rassemblement non autorisé”.

“Les forces de l’ordre vont devoir intervenir pour disperser”, a également précisé la préfecture.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH), ainsi que nombreuses autres associations de défense des droits et libertés, ont dénoncé, au cours des semaines passées, les violences arbitraires et disproportionnées perpétrées par des membres des forces de l’ordre, lors des manifestations contre la réforme des retraites ainsi que les méga-bassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

La stratégie de maintien de l’ordre du ministère de l’Intérieur, dans le cadre de ces manifestations, avait également fait l’objet de vives critiques de la part de l’opposition et du Syndicat de la Magistrature.

azertag.az




La Marocaine Amina Selmane, représentante permanente de l’UMA auprès de l’UA, présente ses lettres de créance à Moussa Faki Mahamat

Amina Salmane, représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe auprès de l’Union africaine, présente ses lettres de créances à Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’UA.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a reçu jeudi la Marocaine Amina Selmane, qui lui présenté ses lettres de créance en tant que représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe auprès de l’Union africaine.

La Marocaine Amina Selmane a présenté, ce jeudi 13 avril 2023, ses lettres de créance en tant que représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe (UMA) auprès de l’Union africaine (UA) à Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA.

La nomination de cette ex-consule du Maroc à Vérone, en Italie, et directrice des affaires économiques de l’UMA, intervient «dans un contexte où les Communautés Economiques Régionales (CER) sont considérés par l’Union Africaine comme ses piliers essentiels dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, notamment en matière de développement économique et d’intégration», souligne un communiqué du secrétariat général de l’UMA.

fr.le360.ma




Inauguration du laboratoire P2/P3 Rodolphe Mérieux à Goma: Roger Kamba assure le développement du réseau des laboratoires sur l’étendue du territoire national

Le Dr Roger Kamba, ministre national de la Santé publique, Hygiène et Prévention, a inauguré un nouveau laboratoire régional de santé publique de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), jeudi à Goma, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC. Ce laboratoire vient répondre au besoin essentiel de la population qui est le diagnostic avec un bon résultat, a dit le ministre, avant d’assurer de la disponibilité du gouvernement à soutenir le développement du réseau des laboratoires en cours d’installation sur toute l’étendue du territoire national.

« Au nom du Chef de l’Etat, je suis à Goma pour démontrer l’implication du gouvernement central au niveau de ce besoin essentiel de la population qu’est le diagnostic avec un bon résultat de laboratoire », a déclaré le ministre de la Santé publique.

Le Dr Kamba a assuré de la disponibilité du gouvernement à soutenir le développement du réseau des laboratoires en cours d’installation sur toute l’étendue du territoire national par l’Institut National des Recherches Biomédicales (INRB) sous la houlette du Pr Jean-Jacques Muyembe.

Le laboratoire P2/P3 Rodolphe Mérieux de l’INRB/Goma est un projet né de la collaboration entre l’INRB et la Fondation Mérieux. Il a été initié lors de la 10ème épidémie d’Ebola en RDC qui avait sévi dans l’Est du pays entre 2018 et 2020. Pendant cette période, la Fondation Mérieux avait mis gracieusement à la disposition des chercheurs de l’INRB ses laboratoires, constitués alors d’un laboratoire conteneur P2/P3 et d’une chambre froide.

L’INRB a récemment été renforcé avec un autre laboratoire de bactériologie pour la surveillance du choléra et des méningites ainsi que des équipements pour la biologie clinique.

A travers ce laboratoire, l’USAID, la Fondation Mérieux et la Mérieux Foundation USA ont collaboré avec l’INRB pour donner à la République démocratique du Congo des capacités de diagnostic décentralisées pour le contrôle et la surveillance des maladies infectieuses comportant un risque épidémique.

Profitant de sa présence à Goma, le ministre de la Santé publique a aussi rendu une visite de courtoise le même jeudi au gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba. Les deux hôtes ont abordé le sujet relatif à la Couverture Santé Universelle. Le ministre Roger Kamba a assuré de la détermination du gouvernement à mettre en place rapidement ce programme qui renferme de nombreux avantages dont la prise en charge « sans ruine financière » des personnes nécessiteuses.

« On va commencer avec nos mamans qui accouchent dans des conditions difficiles comme celles qui sont dans les camps avec des bébés qui meurent », a affirmé le ministre de la Santé pour qui la finalité est de sortir la RDC de la liste des pays ayant le taux de mortalité infantile le plus élevé d’Afrique.

Mamie Ngondo




Kinshasa : Mme Véronique Kashala lance la 2e édition Miss indépendance Rdc 2023

C’est dans le souci de promouvoir l’autonomie et l’indépendance de la femme congolaise, que Mme véronique Kashala, présidente de la Fondation « Umue » a lancé ce dimanche à Kinshasa, la 2ème édition Miss indépendance Rdc 2023. C’était dans un restaurant de la commune de la Gombe, en présence de M. Germain Mpundu, membre du jury ; Carine Rusoke, gagnante de la première édition et de Mme Rachel Kadimashi, membre du jury.

Ce concours pour la sélection de la prochaine reine de beauté qui va remplacer l’Iturienne Carine Rusoke, qui a commencé aujourd’hui, concerne toutes les jeunes filles de nationalité congolaise des 26 provinces du pays. Elles doivent avoir l’âge qui varie entre 18 à 27 ans, mesurer 1m 65, peser près de 55 kilos, être de bonne moralité, de bonne vie et mœurs. En plus, toute candidature doit faire une vidéo d’une minute et l’envoyer via le numéro +243 900 200 202. Pour ce faire, elle doit s’habiller T-shirt blanc et pantalon noir, ce qui va faciliter le casting visuel.

Lors d’une série de questions-réponses, Mme Véronique Kashala a insisté sur le fait que l’objectif de ce concours qui est à sa 2ème édition n’a pas du tout changé. Il s’agit de l’autonomisation et de l’indépendance de la femme congolaise. Même si elle ne pense pas avoir rencontré un tel objectif en une année ! Elle a été relayée par Carine Rusoke qui en a donné les conditions que devra remplir la prochaine Miss.

Quelle particularité pour cette édition et quelles leçons tirer ? Mme Véronique Kashala répond que 2023 est une année très chaude, avec en toile de fond le processus électoral qui va conduire à renouveler le bail du président de la République, des députés et sénateurs. Sans sortir des objectifs de l’Asbl « Umue », a indiqué que nous sensibilisons les femmes à s’enrôler, pour celles qui ne l’ont pas encore fait. Elle a quand même lâché qu’il y aura des surprises. Nous aurons les télé-réalités… », dit-elle.

Elle a avoué avoir retenu beaucoup de leçons et dit avoir passé beaucoup de moments de souvenir. « Nous avons encore beaucoup de travail à faire », dit-elle, avant d’avoir des mots justes pour encourager la femme à ne pas abandonner et à être autonome.

Mais, quelles sont les valeurs morales à incarner par les candidates? A cette question, Mme Véronique Kashala explique qu’on est en train de parler de la femme, la maman, la sœur, … qui a beaucoup de rôles à jouer dans la société. « Nous mettons un accent particulier sur l’autonomisation, l’implication de la femme au développement de la Rdc », dit-elle, avant de reconnaître que toutes les filles de l’édition antérieure étaient belles, mais Carine Rusoke avait présenté un bon projet. Et de témoigner que lors de leur déplacement en Ituri, ils ont eu l’occasion d’admirer et d’apprécier ce que Carine a fait. Elle encadre les filles mères, les femmes, etc. on a vu ce qu’elle fait. Nous demandons à chacun de contribuer au développement de la Rdc. Chaque personne doit contribuer et c’est ça notre objectif.

Elle en a profité pour préciser qu’une fille non résidente dans telle province, peut toujours présenter sa candidature là où elle se trouve. Et s’il est exigé des vidéos, c’est pour parer à plusieurs difficiltés, notamment le transport, etc.

Les membres du jury témoignent

Premier à témoigner, c’est M. Germain Mpundu, membre du Gury. Il a commencé par dire que Maman Véronique Kashala est dans un parcours de succès. Elle s’est lancée dans le développement de la jeune fille congolaise. C’est un privilège d’être choisi. « Nous avons des critères et à chaque passage des filles, nous cochons et il y a un pourcentage qui est déduit. Sur 26, nous procédons par élimination », explique-t-il, avant de préciser qu’au-delà de la beauté, nous visons le savoir-vivre et le savoir-faire.

Voir une fille encadrer d’autres qui tombent précisément grosses, cela nous a poussés à lui donner la couronne. Le jury, c’est le lieu où nous sublimons la moralité. Et ce, parce que « Muasi Tala tala ya Congo », c’est le miroir de tout le Congo. « Nous voulons des filles qui représentent parfaitement notre pays », soutien-t-il.

Pour sa part, Mme Rachel Kadimashi a aussi donné son expérience, en reconnaissant que c’était une expérience formidable. « Nous ne nous sommes pas seulement basés sur la beauté, mais la tête. La Miss 2023 s’est démarquée parce que son projet était magnifique. Ce n’était pas facile de sélectionner un meilleur projet », note-t-elle.

C’est dans ce contexte que Carine Rusoke, elle qui va abandonner la couronne dans deux ou trois mois, de souhaiter à ce que celle qui va la remplacer fasse mieux qu’elle. Je suis un peu jalouse, parce que c’est elle qui sera désormais sur les objectifs des caméras et appareils de photo. Mais elle a insisté pour dire sa remplaçante devrai mieux faire.

Pas question de se sous-estimer

Comment faire pour les filles qui sont dans des milieux reculés ? Quid de filles-mères. Face à ces préoccupations, Mme Véronique Kashala a rappelé que l’Asbl Umue a pour objectif de sortir celles qui sont dans le noir vers la lumière. « C’est pour cela que nous demandons aux filles d’envoyer les vidéos. Il y a des filles qui ont utilisé les téléphones de leurs frères pour nous envoyer les vidéos, tout en mettant leurs numéros de contact. On se bat pour voir celles qui sont là-bas », calme-t-elle.

Pourquoi se sous-estimer ?, s’est-t-elle demandé, avant d’insister : que personne ne vous dise que vous êtes incapable de faire quelque chose. « Nous avons demandé les cheveux naturels, parce que dans la capitale, une fille peut s’acheter les mèches. Mais celles qui sont au village n’en ont pas. Personne ne peut se sous-estimer », martèle-t-elle, avant de dire qu’elle est la parfaite expression du courage.

Elle n’a pas manqué de dire que la jeune fille mère doit être fière d’être mère. Malheureusement dans les critères, précise-t-elle, nous avons trouvé bon qu’il n’y ait pas de filles mères. « Nous voulons avoir des « Moseka ». Mais elles peuvent toujours se joindre à nous, car il y a beaucoup de choses à faire », informe-t-elle.

Jean-Marie Nkambua




Kagame, une provocation de trop

Depuis que la Rdc a commencé la déconstruction des thèses mensongères de Kagame reposant sur les FDRL pour justifier l’agression du grand Congo, le Rwanda se voit obligé d’abandonner un sujet qui ne trouve plus preneur et dont le discours ne passe plus. Contre toute attente, il se permet de réclamer certains territoires congolais. Dans son ivresse et ses velléités expansionnistes, Kagame voudrait dire à la communauté internationale, qu’au-delà de la feuille de route de Luanda (Angola), il n’est pas prêt à abandonner les territoires conquis qu’il juge appartenir à son pays. Aux autorités congolaises de bien analyser cette énième provocation, et de lui réserver une réponse appropriée.

Le discours du président de la République, Félix Tshisekedi devant le président de la Confédération Helvétique, aura été cette goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Félix Tshisekedi est convaincu que son pays est victime de l’agression de la part de son minuscule voisin. A l’en croire, le M23 a été manipulé par le Rwanda dans le but de déstabiliser la région pour des intérêts qui n’ont rien à avoir avec l’insécurité du Rwanda. Parce que ce prétexte du soutien de la Rdc aux FDLR est fallacieux. « Les FDLR est une force résiduelle aujourd’hui qui est un danger que pour la Rdc, parce qu’ils sont devenus des coupeurs de routes qui n’ont plus de revendications politiques contre le Rwanda. C’est plutôt pour des intérêts autres que le Rwanda nous a fait cette guerre », martèle-t-il.

A travers cette prise de parole, Tshisekedi à lui seul a vidé tout l’argumentaire de Kagame, qu’il se voit obligé de chercher autre chose pour toujours se rendre crédible au niveau de la communauté internationale. Depuis des années, le Rwanda vit des mensonges et de la victimisation. C’est ce contexte de mensonge qui lui a attiré beaucoup de faveurs au niveau de la communauté internationale. Maintenant que la Rdc commence à déconstruire ces thèses surannées, le Rwanda est obligé de chercher une autre recette, pour justifier sa présence en Rdc.

Si cette sortie hasardeuse de Kagame doit interpeller les autorités congolaises, celles-ci doivent désormais comprendre le langage de Kagame. A l’en croire, ses militaires ne vont pas quitter l’Est du pays via les négociations. Ce n’est que par la guerre ou la force que la Rdc délogera les rwandais et se faire ainsi respecter.

A partir de ce moment, il est facile de comprendre les velléités expansionnistes de Kagame au moment où il est annoncé un retrait de ses troupes, puis leur cantonnement. Et il se dit, si et seulement si ses troupes quittaient la Rdc, comment vont-elles encore y retourner, maintenant que la Rdc s’y prépare en conséquence ? Il veut tout simplement envoyer un message à la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est en leur disant qu’il n’était pas prêt à retirer ses troupes de la Rdc au risque de perdre le contrôle qu’il exerce sur certains territoires.

Et pourtant, le professeur Tshibangu Kalala n’a cessé de dire que le Rwanda n’avait aucune revendication de ce genre et s’il ose porter un tel litige au niveau de la justice internationale, il sera battu à plate couture, faute d’arguments. Voilà qui laisse certaines personnes dire que le Rwanda sera toujours un caillou dans le soulier de la Rdc, aussi longtemps qu’il n’a pas été chassé et battu militairement.

C’est dans ce contexte que le porte-parole du Gouvernement, le ministre Patrick Muyaya a indiqué via son compte tweeter que Kagame transgresse l’histoire. « Ses propos constituent une nouvelle provocation. Ce qu’il ne dit pas, ce qu’il est la cause de l’insécurité à l’Est. Créateur du RCD, CNDP, M23. Ce qu’il ne doit jamais oublier, ce que nous défendrons chaque centimètre de notre territoire », insiste-t-il.

Jean-Marie Nkambua




Nord et Sud-Kivu : Patrick Muyaya accompagne le président de la Confédération helvétique  

M. Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais a séjourné à Goma et à Bukavu. Il accompagnait ainsi le Président suisse qui, après Kinshasa, a tenu à apporter son soutien aux victimes des atrocités de la guerre causée par le M23 et le RDF dans la partie Est de la RDC.

Arrivée le vendredi 14 avril 2023 à Goma dans le Nord-Kivu, la délégation conduite par le ministre Muyaya a d’abord visité le camp des déplacés interne de Bushagara. Ici, le Président suisse a échangé avec quelques déplacés, question de leur apporter le soutien du peuple suisse.

Juste après, la délégation s’est rendue à Bukavu au Sud-Kivu où le Président suisse a échangé avec le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi.

Ensuite, Alain Berset, Président de la confédération Suisse a visité ce samedi l’hôpital de Panzi du Dr Denis Mukwege. Cette visite témoigne de l’engagement de la Suisse pour la paix et la justice en République Démocratique du Congo et la restauration de la dignité des congolaises et congolais.

Après une visite guidée dans les différents services qu’organise cet hôpital, Alain Berset a fait une brève adresse au personnel soignant et aux femmes survivantes des violences sexuelles prises en charge par l’hôpital du Prix Nobel de la Paix 2018, Denis Mukwege.

Le Président Suisse a salué le courage et la bravoure de ces femmes, qui, au-delà des traumatismes qu’elles subissent, ne s’abstiennent pas à dénoncer les abus dont elles sont victimes.

” L’impression est forte de vous voir toutes là. C’est vraiment un grand plaisir et un bonheur de vous rencontrer. Nous connaissons et soutenons le travail du Dr Mukwege. Nous connaissons son travail extrêmement important pour les violences dont vous avez subies. Vous êtes les personnes les plus importantes. Le plus important ce n’est pas seulement d’avoir l’hôpital, mais le plus important c’est que vous ayez le courage de parler de ce qui vous est arrivé. Je crois que le message que vous avez passé va à tous, à la Suisse, au gouvernement central et provincial. Nous avons des responsabilités à prendre pour améliorer la situation et faire en sorte que tout ce qui vous est arrivé devienne impossible”, a soutenu Alain Berset.

L’hôpital de Panzi n’est pas le seul site visité par la délégation. Quelques infrastructures financées par la Suisse étaient également visitées, question de palper du doigt le travail fait en RDC grâce au financement de son pays.

Surplace à Bukavu, Alain Berset, Président de la confédération Suisse a tenu un point de presse en présence du ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya, celui des Droits humains Albert Puela et du Prix Nobel de la paix Denis Mukwege.

Pour rappel, Alain Berset, Président de la confédération Suisse séjourne en RDC depuis le mercredi 12 avril 2023. Son séjour en RDC s’inscrit dans le cadre d’une visite humanitaire qui l’a conduit dans l’Est de la RDC notamment à Goma (Nord-Kivu) et à Bukavu (Sud Kivu). À son arrivée à l’aéroport international de Ndjili, le Président de la confédération helvétique a été accueilli, au nom du Chef de l’État, par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.