Sortie médiatique de Kagame: Le professeur Ndaywel donne un aperçu historique des faits

Réagissant à la sortie médiatique du président Rwandais Paul Kagame, le professeur Ndaywel a donné l’aperçu historique des frontières de la République démocratique du Congo.

« Pendant des années, le Congo essaye d’expliquer qu’il existe des prétentions hégémoniques sur la RDC, mais la communauté internationale n’en croit pas. Voilà aujourd’hui une déclaration qui explique que si le Rwanda nous fait la guerre depuis 25 ans, c’est parce qu’il veut récupérer ses soit disant terres. S’il s’agissait des telles prétentions, il faudrait saisir les instances internationales telles que les Nations Unies, la Cour internationale de justice ou l’Union africaine au lieu de massacrer des milliers et des milliers de personnes. Le président qui a fait une telle déclaration a été, il n’y a pas longtemps, président de l’Union africaine. Il aurait pu dire, par exemple, revenons sur la décision du deuxième sommet de l’OUA ténu au Chœur en 1964 qui avait décidé de l’intangibilité des frontières et dans ce cas, on devait revoir les frontières de tous les pays africains », a déclaré Isidore Ndaywel, historien congolais.

Ce digne fils du pays demande aux Congolais de prendre conscience par rapport à cette affaire de l’Est de notre pays qui est maintenant une question existentielle « car nous sommes en présence d’une revendication territoriale ».

S’agissant des faits historiques, le professeur Ndaywel en appelle aux historiens Belges, voire au Ministère belge des Affaires étrangères. Depuis 1885, soutient-il, lors des premiers tracés frontaliers et de la notification de Léopold II à tous les états et à toutes les puissances de l’époque sur la carte de la région et de l’état indépendant du Congo, la partie occidentale du Rwanda, du Burundi et le sud l’Ouganda revenaient à l’état indépendant du Congo.

En 1910, à la conférence de Berlin, précise-t-il, on avait décidé de revoir les frontières sur la revendication Allemande. Et lors de la conférence de Goma en 2012, les Baende et les Bashi ont encore revendiqué une partie de leur territoire qui se trouve au Rwanda. Il faut signaler, dit-il, que ces populations qui occupent ce territoire ne parlaient pas le Kinyarwanda jusqu’en 1930 mais cette langue leur a été imposée. Le royaume du Rwanda fait partie des territoires sous mandat de protectorat Allemand.

L’historien Isidore Ndaywel soutient que c’est la RDC qui a des terres à réclamer au Rwanda et non le contraire mais nous nous en tenons aux dispositions de la conférence de Bruxelles et de l’OUA. En ce qui concerne la situation de la frontière Rwando-congolaise, la situation ne souffre d’aucune ambigüité.

Une expédition allemande sur la découverte du lac Kivu en 1884, explique l’historien congolais, permit la réouverture des négociations qui aboutirent à la signature de la convention du 11 Aout 1910 avec l’Allemagne fixant la frontière actuelle avec le Rwanda et le Burundi. Par cette convention qui adopta le nouveau tracé allant du Mont Sabinio au Tanganyika, le Congo a perdu une partie de ses terres au profit du Rwanda et du Burundi.

Isidore Ndaywel explique que l’instrumentalisation de l’histoire de conquête Rwandaise au 19eme siècle est également une accumulation des malentendus et même d’erreurs avec l’allusion faite au règne de Kigeri IV, un roi qui régna entre 1867 et 1895. Avec ses huit armées, ce roi aurait organisé 13 campagnes militaires à la base de l’extension et de la centralisation du royaume du Rwanda.

Mais certaines de ses campagnes furent des simples expéditions de radias pour s’emparer de l’ivoire comme c’est le cas dans les forêts du pays du Dembo sans être suivi d’une annexion effective. De même, toutes ses campagnes ne furent pas toujours couronnées de succès comme dans le sud contre le Burundi ou encore contre les Bushi et le pays de Bashi et c’est d’ailleurs au cours de la dernière de ses campagnes contre les Bashi que ce roi tomba malade et il trouva la mort dans la barque qui le ramenait au Rwanda en cours de route, sans avoir jamais étendu son pouvoir sur le Kivu.

Nous la RDC, a dit cet historien congolais, nous ne revendiquons rien, celui qui revendique n’en qu’à présenter ses éléments de preuves aux instances compétentes et nous irons discuter et nous défendre. Dans tout ceci, admet-il, il n’y a pas matière à faire la guerre et massacrer des paisibles citoyens en créant le RCD, le CNDP et le M23 comme si nous étions au 19e siècle à l’époque de Kigeri qui faisait la guerre aux Bushi pour être chassé par après.

«  Je trouve extrêmement dommage que le Rwanda qui est un pays frère puisse arriver à faire des déclarations de telle nature qui ne font que mettre en difficulté nos rapports. Je tiens à vous dire que pendant toute la période coloniale, le Congo Belge était très proche du Rwanda. Et l’ancien président Rwandais, Habyarimana fut un ancien étudiant de l’Université de Lovanium à Kinshasa ; n’ayant pas réussi ses études en médecine, il retourna au Rwanda. Jusqu’en 1987, notre pays le Congo a accueilli beaucoup de Tutsi ; et toute l’élite Tutsi était ici en RDC. Je ne sais pas qui a inventé cette histoire selon laquelle les Congolais n’aiment pas les Tutsi. C’est parce qu’il y a eu des événements d’Avril 1994 que nous avons reçu les Hutu et nous avons appliqué le même devoir d’hospitalité comme c’était le cas avec les Tutsi, qu’on trouve ce prétexte. La RDC doit prendre des précautions et faire attention à l’hypocrisie du Rwanda », a affirmé Isidore Ndaywel.

Alexis Kagame, explique l’historien congolais, fut un grand historien Rwandais qui même reçu par le professeur Ndaywel lorsqu’il fut au département d’histoire à Lubumbashi. Kagame, poursuit-il est nom prestigieux d’un homme de science qui a écrit un livre sur la philosophie Bantu.

Mais ce que Paul Kagame fait, il besoin d’être éclairé sur la culture et l’histoire du Rwanda et de la RDC pour ne plus jeter l’opprobre sue ce nom.

Serge Musene/stagiaire




La sortie médiatique de Kagame au Benin n’y changera rien: Le Congo restera un et indivisible

Lorsque jeudi 30 juin 1960, le Congo belge accédait à sa souveraineté internationale, naissait en cette date-là ce que les tribus “unies par le sort” devaient transformer en ‘nation congolaise’, c’est-à-dire un groupe humain, qui se caractérise par la ‘conscience de son unité et la volonté de vivre en commun’. Raison pour laquelle, dans l’hymne de l’indépendance, il est inscrit dans le premier ver cette phrase: “unis dans l’effort pour l’indépendance”. Un effort conscient qui est devenu challenge titanesque particulièrement avec l’énigme Banyamulenge. La protection des ‘tutsi au Congo’ est devenu le fonds de commerce de Paul Kagame, qui est actuellement aux abois après que la diplomatie de vérité menée par Félix Antoine Tshisekedi, ait démantelé son discours ‘ubwengiste’ bâti sur le mensonge et la diversion. Le maitre de Kigali n’a trouvé mieux, lors de sa visite officielle à Cotonou au Benin du 14 au 15 avril 2023, que de créer de la diversion en affirmant que le Rwanda avait des terres à réclamer au Congo.

De l’Etat indépendant du Congo, conçu à la Conférence de Berlin en 1885, l’actuelle la République démocratique du Congo a hérité d’un territoire vaste de 2 345 010 Km2, d’une population constitué de 450 tribus répertoriées par le colonisateur belge et d’un gouvernement issu d’une classe politique immature.

Toutes les 450 tribus formant le peuple congolais doivent avoir la ‘conscience de son unité et la volonté de vivre en commun’ dans leur territoire hérité de Léopold II, qui l’a légué à la Belgique en 1908 puis le 30 juin 1960 a accédé à son indépendance, pour devenir l’actuelle République du Congo. Le plus grand acquis de la conférence de Berlin est donc l’espace du territoire national. Mais, ce plus grand acquis est actuellement convoité par certains dirigeants des pays voisins comme Kagame et les leaders du tutsiland qui rêvent d’un empire Hima qui doit incorporer le Kivu. Dans cette partie de la RDC on peut retrouver les Nilotiques venus des ex-colonies allemandes (Rwanda, Burundi et Tanzanie) qui se sont installés dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu. Ils y ont été amenés pour le besoin de mains d’oeuvres ou en tant que réfugiés fuyant les atrocités consécutives aux conflits dans leurs pays, d’abord sociaux entre bergers-pasteurs (tutsi) et cultivateurs (hutus) puis exploiter par le colon qui en a instauré le schéma machiavélique de l’ethnicité

Des chefferies ‘pirates’ des rwandophones, genèse l’énigme banyamulenge le ‘talon d’Achille’ de la cohésion nationale

« Nul n’ignore que toutes les peuplades de l’Est de la RDC sont les produits des mouvements migratoires qui ont peuplé cette partie de l’Afrique, devenue plus tard la RDC en 1885, délimitée définitivement dans les frontières de 1910, où les Banyamulenge se sont retrouvés comme tous leurs voisins directs sur des terres définies entant que telles, fixées par la colonisation », ont affirmé les leaders rwandophones. Ces derniers font prévaloir des ‘délimitations de 1910’, soit 25 ans après la Conférence de Berlin et 2 années après le roi Léopold II ait légué l’Etat indépendant du Congo (EIC) à la Belgique. Pourtant, en 1885 à la Conférence de Berlin, les délimitations du Bassin du Congo avaient stabilisé les peuples des Etats africains mettant ainsi fin aux ‘mouvements migratoires’ dont fait allusion les leaders banyamulenge et leurs ancêtres devaient avoir leur terres d’origines en ce 26 février 1885.

Cette tentative de falsification de l’histoire a impacté négativement sur la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les tribus allochtones et les rwandophones venus du Rwanda pendant que ceux venus du Burundi et Tanzanie se soient intégré sans heurts contre les tribus autochtones dont les Babembe, les Banyindu, Bafulero et les Bavira voire les tribus les plus éloignés.

Il sied de noter toutefois qu’en 1910 à Londres fut tranché le conflit de terres entre l’Allemagne et ” la Belgique. L’Allemagne voulant étendre son empire non seulement en Europe, mais également dans les colonies africaines, ce qui a fait que l’EIC perde des terres au profit de l’Allemagne dans le royaume de l’Urwanda pour l’extension de l’empire germanique au-delà de l’espace belge d’Afrique, à en croire le Pr Ndaywel.

Dans ses ambitions expansionnistes belliqueuses, qui conduiront à la 1ere guerre mondiale 1914-1918, l’Allemagne a voulu étendre son empire au-delà du lac Kivu et du Ruzizi. Il sera copieusement corrigé par l’armée congolaise et les vestiges des exploits des Forces publiques, armée coloniale congolaise, sont immortalisés par les noms de certaines avenues de la Capitale congolaise et des quartiers anciens combattants à Kinshasa et dans d’autres villes comme les avenues Ethiopie, Tabora, Saïo, Mahenge etc…

Et dans sa stratégie de victimisation des banyamulenge, Kagame fait crier ces rwandophones à la prétendue haine ethnique et la stigmatisation. Pourtant, c’est cette communauté qui ne veut pas s’intégrer dans la société autochtone. Ces problèmes sociaux tirent leurs origines de la falsification de l’histoire et le fait que, pour des raisons de perpétuation de la prédation au Congo, l’administration coloniale ait délibérément déstructuré l’organisation sociale des tribus autochtones en désintégrant son pouvoir coutumier.

Même la communauté rwandophone en est consciente. Pour référence, à Bukavu le 24 mars 2023, les participants à la table ronde des Banyamulenge, organisée par la ‘Ligue pour la paix et le développement du Sud-Kivu’ (Lipade), a signalé que « sous la direction du professeurs Filip Reyntjens de l’Université d’Anvers, un groupe de chercheurs ( C.André, P.Dupont, Lubanda Lunanga, Mafikiri Tsongo, V.Parqué) du Centre d’étude de la région des grands lacs d’Afrique a publié un document intitulé : Conflits au Kivu : enjeux et antécédents, en décembre 1896 et à la page quinze(15) on précise que trois chefferies des Banyamulenge avaient successivement été ‘créées’ (Ndlr : c’est-à-dire qu’elles n’existaient pas avant mais créées), le 06 octobre 1891, le 03 juin 1906 et 02 mai 1910 par certains décrets’, c’est-à-dire 6 ans, 21ans et 25 ans APRÈS la conférence de Berlin confirmant leurs origines allochtones (venus d’ailleurs que de l’EIC) des rwandophones sur le territoire congolais ».

Dans le cadre de la politique de suppression des petites chefferies ‘pirates’, inaugurée par la circulaire du 08 novembre 1920 du Ministre de colonie L. Franck, le décret du 05 décembre 1933, va supprimer cette autonomie des chefferies rwandophones créés en 1891, 1906 et 1910.

Ces attitudes et actes des dirigeants coloniaux plantaient déjà le décor de l’holocauste congolais qui sévit actuellement dans l’Est. Le tout sous le prétexte des leaders rwandophones du tutsipower, principalement Paul Kagame et Museveni, pour semer terreur et atrocités contre les autochtones à travers des fausses rebellions qu’ils ne cessent de fabriquer depuis l’agression rébellions de L’AFDL qui a muté en RCD,CNDP et actuellement M23 est toujours ‘la protection des rwandophones menacés de génocide au Congo’, pourtant ce sont 12 000 000 des congolais NON RWANDOPHONES sont massacrés par des groupes armés à majorité Tutsi !

Question des limites au Nord-est et à l’Est de la RDC

Pour asseoir leur hégémonie, les maîtres du tutsipower se victimisent en prétendant que ” désormais les voisins nous traitent des « sans terre » puisqu’ils nous n’avons pas de chefferies propres à nous”, d’où il faut les créer. Ce qui explique l’épisode de Minembwe en commune rurale, une récidive des chefferies créées le 06 octobre 1891, le 03 juin 1906 et 02 mai 1910.

Dans leur stratégie, pendant l’occupation du Kivu par le RCD Goma pro Rwanda, des Villages(Localités) seront encore créés comme en 1891, 1906 et1910 qui, selon la loi sur la décentralisation, sont reconnues avec statut des entités coutumières (comme la commune rurale de Minembwe) au même titre que les groupements et les chefferies que les Banyamulenge exhiberons pour prouver qu’il ne sont pas ’un peuple sans terres’.

« Les frontières héritées des colonies en Afrique sont intangibles depuis les années qui ont suivi les indépendances des pays africains. Les faits sont là, Angola à Cabinda, le Sahara marocain etc…

Bien que les penseurs de tutsi power affirment que « le royaume Urwanda existe depuis le 10ème siècle », en 1885, le Rwanda n’existait pas comme Etat alors que l’Etat indépendant du Congo, issu des plusieurs royaumes autonomes, existait », martèle un observateur.

Les leaders tutsis affirment « qu’à la colonisation, des territoires ont été cédés de l’Urwanda à l’Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et le Congo », une cotre verité estiment des observateurs. Toutefois, comme ce fut le cas du Royaume Kongo en Angola, au Congo Brazzaville et au Kongo central, personne ne remet en cause les frontières heritées de la colonisation. Seul le Rwanda fait des misères à ses populations rwandophones pour crier ensuite qu’ils sont maltraités là où on les a accueillis. L’ethnicité au Rwanda a provoqué l’exil de nombreux tutsi vers ses pays voisins, spécialement en RDC, où le régime Mobutu était contraint de les recevoir mieux que dans aucun de ses pays voisins.

« Pourquoi, ce sont toujours les nilothiques rwandais qui posent des problèmes à tous les pays voisins ? Dont la RDC, la Tanzanie, le Burundi et même l’Ouganda ? », se demande souvent le Congolais lambda. Toutefois, ‘unis dans l’effort pour l’indépendance’ de la RDC, les Congolais sont fermes. Comme l’avait dit le Général Joseph Désiré Mobutu « Le Congo restera un et indivisible ».

Willy Makumi Motosia

 

 




Dossier brûlant : Spoliation d’un immeuble du ministère des Sports situé sur l’avenue de l’Enseignement N°210 

Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, la Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’ a été déguerpie depuis un certain temps de l’immeuble situé sur l’Avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu suite à un jugement rendu par défaut. Et depuis, la D.A.P.S est devenue un SDF au stade des Martyrs où agents et cadres travaillent sous le bêton. Le comble, tous les dossiers administratifs, les ordinateurs et autres se retrouvent toujours dans l’immeuble querellé. Comment en est-on arrivé à cette situation et qui en est responsable de cette situation incommode pour le ministère des sports ? Voilà autant de questions qui nous ont poussés à mener des investigations. La conclusion fera réfléchir plus d’un de nos lecteurs.

Genèse du dossier

A l’époque, Monsieur Muhona, prend la tête du ministère des Sports qui à son avènement ne disposait pas assez des bâtiments. Comme à l’époque le ministère s’appelait Jeunesse et Sports, le ministre Muhona trouve que dans ses crédits, il y avait la partie jeunesse qui avait de l’argent. C’est ainsi qu’il va lancer un appel d’offre pour acheter deux bâtiments.

Deux personnes se sont présentées pour lui proposer l’achat de leur bâtiment respectif. Le 1er qui est arrivé, c’est l’ancien propriétaire de l’avenue Dima N°10, commune de Kinshasa. Acheté par un même bon d’engagement. Et le 2è propriétaire, c’est un certain Kulumba, un ancien ministre de l’époque va lui donner sa maison de l’avenue de l’Enseignement N°210 dans la commune de Kasa-Vubu. C’est ainsi que le ministre Muhuna va établir un bon d’engagement en bonne et due forme. Et les deux messieurs Kulumba et le propriétaire de Dima ont perçu leur argent à la banque centrale.

Il faudra aller voir l’époque où Muhona est devenu ministre des Sports et Loisirs, certainement 1968, 1969 et 1970. C’est ainsi que Dima est devenu le siège des fédérations sportives et ensuite, l’avenue de l’Enseignement où Muhona va mettre les services. Il y avait les services des sports. Un moment donné on a affecté la Fezafa. Tout le monde connait cet endroit comme étant le siège de la Fézafa parce que c’était un immeuble de l’Etat. Pendant tout le temps que la Fezafa était là, c’était le siège des fédérations sportives que Muhona avait acheté. Papa Kulumba vivant n’a jamais posé un problème. Au contraire, on va découvrir que l’argent qu’il a perçu de la vente de cette maison lui a permis d’aller terminer sa dette à l’ONL. Il est parti dans l’eau delà sans remord.

Quand le fils Kulumba vient créer la zizanie avec un réseau maffieux cherchant à corrompre l’ancien SG Okito 

Ensuite viendra le fils Kulumba qui viendra s’associer avec un ancien ministre provincial. Ces derniers se sont présentés un jour au bureau de l’ancien SG aux Sports Barthélémy Okito. Lui proposant même un pourcentage pour qu’on vende cette maison. Le SG Okito refusa de spolier un bien de l’Etat. Et voilà, ils ont commencé leurs opérations. Le SG OKito nous précise : ‘’Vous pouvez vous imaginer : le ministre des Sports à Kinshasa, le Secrétaire général aux Sports à Kinshasa, mais eux vont gagner tous les procès par défaut. En fait, c’est un réseau. A l’époque, le Rais Kabila avait instruit son cabinet pour bloquer toutes ces manœuvres. Et ce groupe des maffieux se sont tus parce qu’ils sont constitués un réseau maffieux avec les avocats, les juges…finalement ils ont échoué. Ils sont allés chercher le déguerpissement au niveau du Général Kasongo. Ce dernier connaissant la vérité que c’est un bien de l’Etat, il a refusé d’exécuter ce déguerpissement rempli des jugements par défaut et toutes les manœuvres. Et finalement, comme je les ai bloqués et je connaissais le dossier. Ce qui est grave dans ce dossier, ces maffieux ont pu récupérer l’acte de vente ici au ministère des Sports. Tous ceux qui ont travaillé à l’intendance du ministère des Sports, ont vu l’acte de vente. C’est l’acte de vente signé par Kulumba. Mais malins, ils ont pu corrompre et racheter tous ces actes de vente. Malheureusement, comme on dit en français le crime n’est pas parfait. A l’époque du ministre Claude Nyamugabo, le gouvernement avait décidé et autorisé que tous les biens de l’Etat devaient être normalement couverts par le titres de propriétés. Normalement, chez l’Etat, l’ITPR qui inventorie tout ce qui est patrimoine de l’Etat. Vous y trouverez à l’ITPR que Dima et enseignement sont patrimoines de l’Etat. Il y avait un Directeur qui s’appelait Kasereka qui a gardé l’acte de vente et qui est allé remettre au ministre Claude Nyamugabo, cet acte de vente. C’est ainsi que le ministre Kisimba va établir un certificat d’enregistrement en bonne et due forme. Mais suite au groupe maffieux, ils sont parvenus à avoir, ils ont transformé en disant que le sport était locataire. Ils ont fabriqué des lettres. Finalement, avec la complicité des certaines autorités qui tenaient à faire partie aussi du partage, ils ont sacrifié cette maison de l’Etat. C’est ainsi que profitant de mon départ, comme personne ne suivait plus rien. Ils sont allés prendre un greffier ou un huissier qui avec la complicité de certains agents, bêtement comme ça, ils ont laissé et ils se sont investis’’.

Barthélémy Okito SG honoraire aux Sports et Loisirs est catégorique : ‘’L’immeuble de l’avenue de l’Enseignement N°210 est un bien de l’Etat’’

Secrétaire général honoraire aux Sports et Loisirs, M. Barthélémy Okito Oleka nous a tout de même donné sa conclusion sur le dossier de l’immeuble de l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu. SG Okito : ‘’En conclusion, les bureaux de Dima N°10 dans la Commune de Kinshasa et de l’avenue Enseignement N° 210 dans la commune de Kasa-Vubu sont bel et bien propriétés de l’Etat congolais payés à la Banque centrale par le ministre Muhona et qu’on tente de spolier actuellement’’.

Que dire de plus ?

Les choses sont claires comme l’eau de source. Le ministre François Claude Kabulo Muana Kabulo a tout intérêt à s’investir pour que le ministère partant l’Etat congolais retrouve son droit de propriété et que le groupe des maffieux soit mis hors d’état de nuire.

Antoine Bolia




Kasaï Central : Le député John Ntumba inhumé dans sa concession à Bena Mande

Décédé récemment à Kinshasa, le député national John Ntumba Panumpakole a été inhumé, ce lundi 17 avril, dans sa concession privée située à Bena Mande, dans la ville de Kananga, au Kasaï Central.

Une messe de requiem a été dite à la paroisse cathédrale Saint Clément de Kananga par Mgr Félicien Ntambue. Il a reconnu dans son homélie la valeur de ce digne fils du terroir par ses différentes œuvres bienfaisantes en faveur de la population de sa province.

Plusieurs délégations venues de Kinshasa ont rehaussé de leur présence à ces obsèques constituées notamment de membres du gouvernement central, des députés nationaux et sénateurs ainsi que différentes autres personnalités.

Il sied de noter que le député national John Ntumba Panumpakole est décédé le 12 avril 2023 à l’âge de 55 ans de suite d’une courte maladie. Il laisse derrière lui une veuve et deux enfants.

Deux fois élu député national de Kananga, John Ntumba était aussi ministre de la Formation professionnelle arts et métiers ; ce qui fait de lui également membre du 1er gouvernement de Félix Tshisekedi au sein de la coalition FCC-CACH dirigé par Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Jean-Luc Lukanda




Rose Mutombo promet de s’impliquer dans la commémoration du 50ème anniversaire de l’ABEF-ND 

Le Directeur exécutif, le Dr Gilbert Ngonga, a fait savoir que le fait que Mme Rose Mutombo Kiese soit haut placée, c’est toujours une opportunité et une très bonne chose pour son organisation qui travaille dans le domaine de la santé de la reproduction et d’avoir quelqu’un comme elle en tant qu’ambassadrice qui peut aider à porter le plaidoyer de la santé de la reproduction dans le pays.

« Nous avons aussi parlé du cinquantième anniversaire de l’ABEF-ND, Mme la ministre d’Etat a été très attentive à notre requête. Elle nous a prodigué d’importants conseils pour réussir cette célébration. Elle a promis de s’impliquer pour nous aider à célébrer ce cinquantenaire et permettre à l’occasion du cinquantenaire de l’ABEF-ND, faire l’état des lieux des activités de santé de la reproduction dans le pays », a dit le directeur exécutif de cette organisation.

Les différentes activités de ce cinquantenaire prévoient l’offre de service en soins de santé de la reproduction. Il y aura des activités de journées portes ouvertes et des conférences qui vont permettre de faire des échanges et évaluer des aspects de la santé de la reproduction dans le pays et pourquoi pas organiser des soirées de gala qui vont permettre que “nous puissions primer les différents volontaires, staffs et autres personnalités qui ont marqué les aspects de la santé de la reproduction dans le pays”.

BM




Cour des comptes : Le 1er président reçu par Rose Mutombo

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux, a reçu ce mardi 18 avril 2023 en son cabinet de travail au Palais de Justice, deux délégations.

La première délégation à être reçue est celle de la Cour des comptes, conduite par son premier président Jimmy Munganga. Ensuite, l’Association pour le Bien-être Familial/Naissances Désirables (ABEF-ND), conduite par son directeur exécutif, le Dr Gilbert Ngonga.

Les membres de la Cour de comptes ont rencontré la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour deux objets.

« Le premier, nous avons parlé des rapports qui doivent exister entre le ministère de la Justice et la Cour des comptes. Quand on parle de la justice, on voit des cours et tribunaux qui jugent les personnes qui ont commis des infractions. La Cour des comptes juge aussi, mais elle est une Cour administrative. L’infraction qui est poursuivie à la Cour des comptes est appelée la faute de gestion qui est l’indiscipline budgétaire », a dit son premier président Jimmy Munganga.

Il a précisé que la faute de gestion peut occasionner aussi une infraction de droit commun notamment la corruption. Lorsque la Cour des comptes se trouve devant une telle situation, la faute de gestion est jugée à la Cour des comptes. L’aspect pénal est transmis auprès des juridictions de droit commun via le ministère de la Justice.

Donc, le premier président a jugé utile de communiquer cette information à Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice pour la préparer déjà à recevoir les cas de corruption découverts par la Cour des comptes. Ces dossiers seront transmis à la ministre d’Etat, ministre de la Justice.

« En deuxième lieu, nous sommes venus lui déposer une invitation parce que le jeudi 20 avril 2023, la Cour des comptes va inaugurer sa salle d’audience. Donc, bientôt, avec cette salle, la Cour des comptes est désormais en mesure de juger les auteurs des fautes de gestion. C’est une salle qui va porter le nom d’une grande personnalité de ce pays. Je ne dévoile pas encore le secret”, a-t-il ajouté.

Selon le premier président de la Cour des Comptes, toutes les autorités du pays à commencer par le Premier ministre et des membres du gouvernement seront présentes à cette manifestation.




Le bilan de Félix Tshisekedi jugé excellent à la tête de la CEEAC en 2022

Mme Yvette Kapinga Ngandu, Commissaire Promotion Genre Développement humain et social à la CEEAC l’a dit, ce mardi 18 avril 2023, au cours de l’audience lui accordée par le Minétat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.

Selon une dépêche parvenue à la rédaction du journal L’Avenir, Mme Yvette Kapinga a profité de l’occasion, pour solliciter l’implication personnelle de Mbusa Nyamwisi dans bon nombre de dossiers concernant l’organisation régionale.

La CEEAC organise, en effet, courant 2023, une conférence humanitaire en RDC.

Il sied de rappeler que suite aux attaques subversives menées par des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, l’Est de la Rdc a replongé dans le cycle des drames humanitaires.

Autres dossiers, la CEEAC envisage de mettre en place une Cour de justice communautaire. La RDC devrait s’employer notamment à travers des relations bilatérales pour avoir le siège de cette Cour. Mais il convient, avant tout, que le ministère de l’Intégration régionale constitue une task force interministérielle (Justice, Défense, Intérieur, Finances, Budget, Affaires étrangères) pour une convergence de vues en vue des ateliers d’examen de 9 textes juridiques d’application du Traité révisé de la CEEAC préparatoires aux comités techniques spécialisés entre fin avril et mai 2023.

Mme Yvette Kapinga Ngandu a aussi fait part au Minétat de l’entrée de Mme Marie-Madeleine Kalala, ministre honoraire des Droits humains, au sein du Réseau des femmes médiatrice de la CEEAC, une structure qui sera à court terme, opérationnelle. Le Minétat a été très réceptif et s’est engagé à s’employer pour le leadership de la RDC au sein de la CEEAC.




Opération coup de poing : Les vendeurs défient Gentilly Ngobila et Gecoco Mulumba

Initiée à Kinshasa par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila et son adjoint Gecoco Mumba, l’opération coup de poing, est perturbée par les vendeuses et vendeurs de la ville, qui montent des stratégies pouvant leur permettre de continuer avec des actions.

En effet, la ville de Kinshasa avait connu un mouvement ambiant que menaient les autorités provinciales dans toutes les communes, avec les travaux de démolition des maisons construites de manière anarchique.

Quelques jours après, c’est le site de Kapela qui reprend ses activités au point même de faire descendre sur terrain le ministre provincial de l’Intérieur Gratien Tsakala pour attirer sans succès l’attention de la population de ce coin.

Une résistance des vendeurs va se poursuivre dans toutes les communes et tous les coins confondus, avec comme stratégies, l’utilisation des par-dessus et des catafalques, alors que le souci des autorités était de rendre facile la circulation et permettre aux eaux de pluie de bien circuler sans créer des inondations.

Dans la commune de Barumbu, au quartier Beau Marché, après le deuxième passage des engins qui ont démoli de grands bars de ce coin, le bar dénommée “Chetah” se fait une nouvelle appellation “Je suis congolais, mon père s’appelle Kalombo”, une démonstration contre les efforts de l’hôtel de ville.

Pour la population kinoise, ce sont des bourgmestres qui peuvent aider le gouvernement provincial à pérenniser cette opération si importante qui pourrait occasionner la fin des nuisances sonores.

 

La reprise des activités non autorisées dans ces sites détruits par le gouverneur, a créé des débats et provoqué des réactions de part et d’autre.

Quant aux propriétaires des bars, parcelles et autres touchés par le coup de poing, les actions sont menées dans la politique de deux poids deux mesures. ” Nous sommes victimes tant que les autres restent toujours informés, mais non inquiétés. Il serait mieux d’appliquer cette mesure sans exception ni ralenti. Nous demandons aux autorités compétentes de briser l’injustice pour égaliser tout le monde”, ont-ils dit sous anonymat au quartier Beau Marché dans la commune de Barumbu.

Il faut préciser que les travaux de démolition des maisons anarchiques se poursuivent dans toutes les communes de la capitale sans exception de rang ni de classe.

Jean-Luc Lukanda




Après sa visite au Parc animalier et le Jardin botanique de Kinshasa: Me Didier Mazenga s’engage à redorer le blason 

Aux allures d’une vitesse supersonique, le Patron du Tourisme, Me Didier Mazenga Mukanzu a visité concomitamment, ce mardi 18 avril 2023, le Parc animalier (Jardin Zoologique de Kinshasa) et le Jardin Botanique de Kinshasa. Trouvés dans un état de vétusté avancée, il a pris l’engagement de relancer et rénover ce secteur, générateur des recettes en Rdc, en les revêtant d’une nouvelle robe comme dans les années 1980.

Après cet état de lieu, indique une dépêche de la Cellcom/Tourisme, il regroupera, dans un bref délai, les membres du Comité directeur de l’ICCN et du Jardin Botanique pour envisager rapidement des pistes de solutions adaptées. Sur terrain, le ministre Didier Mazenga Mukanzu était guidé par M. Jean Kingombe, Secrétaire général au Tourisme, M. Yves Milan Ngayngay, Directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et de Mme Lusamba Tshibidi Symphorose, Chef de Site du Jardin Botanique de Kinshasa. Les Responsables ci-dessus ont donné des éclaircissements quant à ce.

Fondé en 1938, le Jardin Zoologique de Kinshasa compte aujourd’hui environ 100 animaux de plusieurs espèces. Certains d’entre eux sont des nouveaux venus, à l’exemple des singes de Brazzaville, Mangabey noirs et les singes albinos dorés et bruns, les chimpanzés et babouins dont l’espérance de vie est de 50 ans, tandis que les crocodiles y trouvés ont une espérance vie de 100 ans.

Le gorille des montagnes, le buffle, les reptiles, les chevaux ont été aussi visités. Depuis sa création, la gestion du Parc animalier de Kinshasa a été confiée à l’ICCN qui abrite plus de 500 espèces composées des mammifères, des reptiles, des oiseaux et des poissons.

« Nous tenons à préciser que le Zoo de Kinshasa a une superficie de 8ha et est situé dans la Commune de la Gombe », précise une dépêche de la Cellcom/Tourisme.

D’une pierre deux coups, Me DMM a traversé quelques minutes après le Boulevard Kasa-Vubu pour visiter le site du Jardin botanique de Kinshasa. Dès l’arrivée, lui et sa délégation étaient accueillis par Mme Lusamba Tshibidi Symphorose, Chef de Site du Jardin botanique de Kinshasa. B

ref, il y a constaté que Kinshasa a une Faune et une Flore abondantes et diverses qui nécessitent un secours afin de redorer l’image du pays. En clair, il a clôturé sa visite aux sites de ce Jardin Botanique qui est aussi en état déplorable. Hélas, la Flore d’antan devient introuvable.

Une photo de famille a sanctionné cette 1ère visite du Ministre du Tourisme à ces 2 espaces qui ont fait la fierté de Kinshasa jadis.




Festival de la jeunesse Chine-Afrique: Les jeunes africains plongés dans le monde culturel traditionnel chinois

Ils sont plus de 40 jeunes qui participent au 7e festival de la jeunesse Chine-Afrique qui a ouvert ses portes ce mardi 18 avril à Beijing. Organisé conjointement par le Secrétariat du comité de suivi chinois de Foca et le centre d’échange scientifiques et culturels de la jeunesse, ces assises dont participent plus de 49 pays africains permettent à la jeunesse africaine et chinoise de partager les expériences, mieux encore s’inspirer des uns et des autres en vue de bâtir ensemble un avenir commun.

Vice-Présidente de la Fondation chinoise Soong Ching Ling, Shen Beili, a dans son mot, estimé que cette occasion va permettre aux jeunes africains de comprendre l’importance de cette coopération entre son pays et l’Afrique. Elle invite donc les jeunes africains de profiter de leurs visites pour ce faire une idée de la nature ou encore de l’importance de relation sino-africaine.

Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africains, Liu Yuxi a insisté sur la mission commune que partage la Chine et l’Afrique aux yeux du reste du monde. D’après lui, la Chine et l’Afrique ont un développement similaire. « La visite des autorités chinoises en Afrique a joué un grand rôle dans le renforcement de cette coopération estime l’homme ». Déjà pour cette année nouvelle, son pays compte mettre en œuvre l’esprit du 20è congrès national du Parti Communiste Chinois en faveur de l’Afrique pour rendre encore plus solide cette amitié.

Très heureux de voir la jeunesse africaine et chinoise mise en relation, l’ambassadeur sénégalais, estime que le présent festival est très important pour le renforcement des relations de la coopération sino-africaine. « L’Afrique et la Chine combinée égal à deux plus grand pays en développement, mais aussi du point de vue démographique les jeunesses africaines et chinoises, sont extrêmement importants. Donc cela donne une responsabilité à nos gouvernements de mettre en place des politiques qui permettent tout d’abord de former nos jeunes, mais aussi de renforcer leur capacité, l’Afrique en besoin », martèle Ibrahim Sory Sylla, ambassadeur du sénégalais en Chine.

Déjà il faut souligner que les bourses sont mises à la disposition de la jeunesse africaine pour étudier, mais il faut que ces bourses soient bénéfiques pour le continent. D’où l’appel d’Ibrahima à l’endroit des autorités chinoises pour diriger ces opportunités dans le domaine scientifique qui doit accompagner vers l’évolution et le développement africain. 

De l’apport de l’Afrique dans cette coopération

La Chine nous aide déjà et c’est une bonne chose. Mais c’est un échange, l’Afrique a aussi des choses offrir et à proposer à la jeunesse chinoise. Dans le cadre de cette coopération, nous sommes en train de voir avec la Chine quel type de modèle proposé à nos amis. Bien que beaucoup de choses sont faites dans le cadre de la coopération entre la jeunesse africaine et chinoise, il y a encore des choses qui doivent être réalisées, ajoute Ibrahima Sory Sylla.

Et de préciser que jusqu’ici, les deux jeunesses ne se connaissent pas trop bien, alors qu’il faut d’avantage mutualiser nos efforts, bien que nos cultures soient différentes mais elles sont complémentaires. Cet effort doit être fait dans les deux sens. Il faut aider la jeunesse chinoise de mieux connaitre la jeunesse africaine et ce festival tombe à point nommé, estime l’homme surtout après cette période de la pandémie.

Il faut dire que c’est depuis le 16 avril que cette jeunesse africaine a mis ses pieds sur le sol chinois dans le cadre de ce forum qui va fermer ses portes le 23 avril 2023. Ainsi donc, la jeunesse a l’occasion de se plonger au cœur de la culturelle traditionnelle chinoise, mais aussi à renforcer leurs liens d’amitiés avec la jeunesse chinoise durant cette période d’échange.

Hugo Matadi, depuis Beijing en Chine