Invité à la séance académique du Conseil économique et social: Julien Paluku explique le projet de développement de la chaine de valeur autour de l’industrie des batteries 

Les différentes étapes déjà franchies dans le processus de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga , et ce, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo ont été expliquées ce mercredi à Kinshasa par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya au cours d’une séance académique au Conseil Économique et Social présidée par Jean-Pierre Kiwakana, chairman de cette structure.

C’était l’occasion pour le ministre de l’Industrie de faire un plaidoyer auprès du Conseil Économique et Social d’appuyer la matérialisation de ce grand projet qui va changer l’économie de la Rdc.

« Nous avons eu l’honneur d’être invité par le président du Conseil économique et social. Vous connaissez que c’est la structure qui est habilité à émettre les avis sur la marche de l’économie du pays. Qu’est-ce qui doit être fait pour améliorer le cadrage macroéconomique, mais également permettre à ce que le Gouvernement change sa manière de voir les choses ? Cette invitation nous a permis de partager le projet qui est cher au président de la République, celui du développement de la chaine de valeur autour de l’industrie des batteries », explique-t-il.

Et d’ajouter que le président a constaté que depuis 1960, nous ne captons que 3% de la valeur marchande de nos ressources naturelles et que pour élever le taux de de ce que nous devrions capter, il faut transformer localement nos ressources. Et cela passe par la dynamique mondiale autour de la transition énergétique et écologique qui fait de la Rdc le champion de la lutte contre le réchauffement climatique à travers ses minerais stratégiques qui sont le cobalt, le manganèse, le lithium, etc.

Pour le président, poursuit-il, il faut construire en Rdc avec d’autres pays africains, notamment la Zambie, une chaine de valeur qui prend de l’extraction des minerais jusqu’à leur transformation. Ainsi nous aider à capter le marché mondial qui se chiffre d’ici 5 à 10 ans à près de 7.000 milliards de dollars Us, ce qui permettrait, si on capte un pourcentage évalué de 5 à 10%, de changer la structure économique de notre pays, de changer notre budget et de passer d’un budget minable de 16 milliards de dollars Us à un budget qui va avoisiner les 100 milliards, 200 milliards.

Pour Julien Paluku, ce n’est qu’à ces conditions qu’on pourra commencer à trouver solution aux questions de développement qui se posent au pays, notamment les questions de pauvreté, des routes, infrastructures, etc.

« C’était des échanges pour leur permettre d’avoir quelques contributions, ainsi leur permettre d’enrichir tous les outils que nous avons déjà mis en place, pour permettre à la Rdc, d’ici 10 à 15 ans, d’être parmi les pays émergents de l’Afrique, une véritable locomotive de l’Afrique. Ou bien, être ce que France Fanon disait la gâchette, qui va impulser le développement à travers le monde », martèle-t-il.

Signalons que le ministre de l’Industrie a répondu avec précision aux différentes préoccupations des Conseillers de la République qui ont félicité le Gouvernement pour avoir initié ce grand projet intégrateur.

JMNK




Infrastructures à Kinshasa: Alexis Gisaro appelle la population au civisme

Déterminé à veiller sur la qualité des travaux, M. Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État des ITP, a, le mercredi 19 avril 2023, effectué une descente sur les différents sites dans le district de Lukunga. Cette visite d’inspection s’inscrit dans le cadre du « Projet Kin-zéro trou» dans sa deuxième phase.

Selon une dépêche de la Cellcom ITP, le patron des ITP a, tour à tour, inspecté les projets lancés récemment et d’autres en cours notamment sur les avenues LDK, Tourisme, Écuries, OUA 1, Ring, Kalembelembe, Livre et le pont Lubudi au Camp Luka. Motif? S’imprégner de la qualité des travaux et surtout sur le délai imparti aux entreprises adjudicatrices.

Dans l’ensemble, indique la même source, le patron des infrastructures congolaises a constaté qu’une conscientisation doit être faite à la population. Ce, pour lutter contre le bouchage des caniveaux qui ramène à case départ.

Alexis Gisaro a fait un constat malheureux sur l’avenue LDK à l’Ozone précisément près de DGC-Barré où les caniveaux construits récemment sont obstrués par l’incivisme de la population. Même constat sur l’avenue Ring où les travaux de construction de la chaussée sont en cours. Ici, des individus se sont donné le luxe de construire sur les collecteurs sur la devanture de leurs maisons.

« Il y a vraiment un grand problème de conscientisation qu’il faut faire au niveau de la population. Parce que nous constatons que ces habitudes de jeter les immondices dans les caniveaux, collecteurs, les voies d’évacuation d’eaux continuent à perdurer. C’est ce qui fait qu’on a l’impression qu’on fait un travail dans le vide», a laissé entendre le Ministre d’État.

Et d’ajouter : « Parce que deux à trois mois qu’on vient d’exécuter les travaux, lorsque que nous revenons, nous constatons que les caniveaux sont remplis. Conséquences, les eaux se répercutent sur les chaussées et les détériorent. Les voies d’évacuation d’eaux sont inondées après que les travaux soient faits et l’eau revient sur la chaussée, elle stagne et malheureusement, il y a de dégradation».

D’un constat à un autre, le reconduit au Gouvernement Sama 2 s’est retrouvé face à un phénomène qui illustre bien évidemment la problématique des inondations dans la commune de Kintambo. Près de l’hôpital de Kintambo, il y a un cas typique de construction anarchique où le lit de la rivière Basoko est rétréci. À ce niveau, quelques individus se sont permis de construire sur cette zone non-aedificandi.

« Cette construction est faite à la vue et au su de tout le monde. Tout cet espace était occupé par les lits majeurs et mineurs. Et, à même temps cette rivière recevait des eaux de la rivière Mayenga et tout le bassin versant de Komoriko et autres passaient par ce collecteur pour se jeter ici à Basoko. Aujourd’hui, ce collecteur est obstrué parce que des individus se sont permis de construire sur cette zone non-aedificandi parce que c’est le lit majeur du fleuve», a-t-il fait savoir.

Aussi d’enrichir : « Nous nous posons la question aujourd’hui, qui donne ces autorisations ? Avec des inondations qui dérangent en amont. Il faudra prendre des mesures draconiennes. Pour éviter que le pont Diplomate ne soit inondé».

Dans la même optique, Alexis Gisaro a manifesté l’intérêt d’un travail en commun entre les Ministres de l’urbanisme et Habitat, Affaires Foncières et ITP pour trouver des mesures idoines. Aussi, la ville et la police doivent travailler en synergie pour démolir ces maisons ; car, nul n’est au-dessus de la loi, a-t-il tranché.

Rappelons qu’au quartier Camp Luka, les travaux de construction du Pont Lubudi s’accélèrent à pas de géant. Aussi, la construction de la chaussée est en cours pour faciliter la connectivité entre la commune de Ngaliema et celle de Bumbu.




Afrewatch exhorte le Gouvernement à publier les informations sur le secteur minier

L’Observatoire africain des ressources naturelles (Afrewatch), que dirige M. Emmanuel Umpula, qui est en est son Directeur exécutif, a organisé une séance de travail à Kinshasa avec certains services de l’Etat pour leur rappeler l’obligation légale de publier certaines informations concernant les ressources naturelles, dans le cadre de la transparence et la traçabilité.

« L’activité d’aujourd’hui, c’était un échange sur la publication des données. Vous savez que le Code minier révisé oblige à l’Etat de publier les informations liées à la production et leurs méthodes d’évaluation, à la publication des études à impact environnemental et social, aux plans de gestion environnementale, aux plans d’activation et de réhabilitation. On demande aussi de publier les informations sur la propriété réelle, les informations sur la production, etc. », dit-il.

Selon Emmanuel Umpula, après la révision du Code minier, Afrewatch a voulu réitérer ses recommandations de voir la transparence être mise en œuvre. Il a rappelé qu’en 2022, nous avons publié la première note qui était adressée aux services concernés, notamment les services des ministères des Mines et des Finances, parce qu’il faut aussi publier les recettes de l’Etat trimestriellement.

On a constaté qu’une année après, cela n’a pas apporté des résultats. « Nous avons estimé faire la mise à jour de cette note et aussi faire un document qui donne l’économie des informations qui ne sont pas publiées. C’est ainsi que nous avons invité aujourd’hui les services des ministères des Mines et des Finances pour faire le point et voir quelles sont les recommandations pour satisfaire à ces obligations qui sont d’ordre légal.

La prochaine étape, dit-il, nous sommes très contents d’abord, parce que la discussion a été très technique. « Nous disons merci aux services de l’Etat qui sont venus, parce qu’ils nous ont envoyé les techniciens. En peu de temps, nous avons été à même de dégager des recommandations beaucoup plus précises sur comment on peut appuyer la mise en œuvre de ces dispositions, notamment la publication de ces recettes sur base trimestrielle par le ministère des Finances, publication des informations sur la production, la propriété réelle, les études à impact environnemental et social », reconnait-il.

La prochaine étape, ce que nous allons partager les recommandations que nous venons de formuler aux différents autorités pour qu’ensemble on essaye de voir comment on satisfait à ces obligations qui sont d’ordre légal. Mais aussi, qui touchent à la question de transparence et à l’accès à l’information. Entant que citoyen, notre constitution exige à ce que nous puissions avoir l’accès à l’information.

Que faire si l’Etat ne respecte pas ses obligations ?

A cette question, M. Emmanuel Umpula qui faisait la restitution des travaux devant la presse, a indiqué que c’est l’Etat lui-même qui a voulu que sa gouvernance soit transparente. Le Code minier, c’est l’Etat qui a décidé d’intégrer cette partie de la transparence. Peut-être si cela n’a pas été fait, il y a eu des raisons et nous pensons, moyennant les recommandations, que l’Etat est en mesure de mettre œuvre ses obligations légales. On fait confiance à l’Etat.

Pour ce qui est des études à impact environnemental, dit-il, la loi oblige à la fois à l’Etat et aux entreprises de publier ces études à impact environnemental. L’ajout ici est que les services de l’Etat qui interviennent doivent demander directement ces documents auprès des entreprises.

S’agissant de la question de la propriété réelle, il y a des améliorations, pense Emmanuel Umpula. A titre illustratif, la CTCPM est en train de travailler pour que nous puissions nous aligner aux standards.

« C’est le ministère des Finances qui doit publier trimestriellement les informations, nous avons demandé d’adresser une correspondance pour rappeler l’obligation. Nous avons aussi demandé à l’ITIE qui est l’organe en Rdc qui s’occupe des questions de transparence de jouer ce rôle, de contacter le ministère des Finances pour demander la mise en œuvre de cette obligation, d’autant plus que notre pays pourra être évalué et pour que nous ne puissions pas être sanctionné », martèle Emmanuel Umpula, Directeur exécutif d’Afrewatch.

JMNK

 




Pour évaluer et clarifier le mandat de la force régionale de l’EAC: Le Rwanda fait capoter la réunion de Goma

Estimant que leur sécurité n’était pas garantie à Goma, la délégation rwandaise a sollicité la délocalisation de la réunion des ministres de Défense d’Afrique de l’Est sur la RDC, prévue ce mercredi 19 avril 2023. De ce fait, la réunion des ministres sollicitée par la Rdc et obtenue de la Communauté Est africaine, a été reportée et la réunion préparatoire des experts des pays membres de l’EAC prévue lundi à Goma avait été annulée. Les ministres devaient évaluer et clarifier le mandat de la Force régionale, selon la demande du Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo. Depuis Goma le lundi 17 avril 2023, dans son briefing, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya s’était réservé de tout commentaire sur ce report, estimant qu’il revenait au ministère de la Défense de préciser les choses.

La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a commencé à se déployer depuis le 6 janvier 2023 dans la base militaire de Rumangabo. Selon certains observateurs de la politique sécuritaire de la région des Grands-lacs africains, les termes de la feuille de route de Luanda stipulent que les forces de l’EAC coordonnent le retrait du M23 et demandent aux autres groupes armés de déposer les armes. Mais la force régionale n’engagera le combat que lorsque les autres options auront été épuisées.
Depuis quelques temps, le M23 ne cesse d’annoncer avec battage médiatique son retrait des territoires occupés, alors que la population locale et certaines organisations de la société civile affirment que « le retrait du M23 ne serait pas effectif dans ces localités ». C’est le cas de Jean-Claude Bambanze, président de la société civile du territoire de Rutshuru, qui affirme que les rebelles n’ont nullement la volonté de quitter les zones sous leur contrôle. Ce dernier dit ne pas comprendre l’attitude de la force régionale qui était censée avoir un mandat offensif en cas de non-respect du chronogramme fixé au mini-sommet de Luanda en novembre dernier. Selon des sources, les troupes de M23/RDF sont partout, dans toute la zone aux alentours de Rumangabo, à Katale, à Mushoro etc…

 

‘’Aujourd’hui, elles sont comme si elles cohabitaient déjà avec le M23, c’est comme si elles étaient venues en négociations. On se pose la question : est-ce une complicité ou un soutien apporté au M23 ? Et toutes ces questions, la population se les posent jusqu’à présent”, se demande certains habitants de la région.
Face à cela, le porte-parole de l’armée congolaise dit ne pas croire aux déclarations du M23, raison pour laquelle, à en croire le général Sylvain Ekenge, « les FARDC prennent leurs dispositions et qu’il y a des discussions avec la force régionale de l’EAC ».
Pour certains analystes, « si la force régionale n’a pas encore commencé à combattre le M23, c’est parce que la RDC et tous les autres acteurs régionaux ont convenu qu’il fallait d’abord épuiser les voies diplomatiques et dans ces voies diplomatiques, il y avait ces différents retraits du M23 ».
Soutien aux frères de la communauté Hima?
La question sécuritaire dans la partie orientale de la RDC est étroitement liée à l’histoire du Rwanda. Et dans la politique étrangère du pays des mille collines avec la RDC, le facteur identitaire joue un rôle déterminant. Selon le DDH et expert DESC, Marcellin Cikwanine « tous les rois qui se sont succédé au Rwanda précolonial menaient les guerres pour réunir dans une seule nation les populations d’expression Kinyarwanda avant d’œuvrer à imposer l’hégémonie rwandaise au-delà de des territoires rwandophones. Assurez la grandeur et la domination du Rwanda fut la première préoccupation de tous les rois histoires et mythiques du Rwanda ». Et ce fait, si l’on tient compte de la dimension du Rwanda originel qui n’était qu’un petit territoire au centre du Rwanda, le royaume du Rwanda est à 95% le fruit de la conquête territoriale. Dans la conception rwandaise, toutes les terres foulées par les rwandophones Tutsis (réfugiés fussent-ils), sont un prolongement du Rwanda.
C’est dans cette logique de la théorie des terres perdues, propagée et inculquée aux Banyarwanda que Paul Kagame s’est illustré dans sa tentative de falsification de l’histoire le week-end dernier à Cotonou au Benin.
Cette logique est donc générationnelle et aussi communautaire pour le tutsipower. Car, pour les tireurs de ficelles dans l’insécurité dans l’Est, cela consisterait à appliquer sur terrain une étude développée par le Professeur Kenyan Mazrui, qui consiste à revoir les tracés des frontières des Etats sur base des affinités ethniques pour aboutir à l’émergence de l’Empire Hima à l’Est du Continent Africain, actuellement représenté par l’EAC dont la force régionale s’est déployée dans l’est de la RDC pour entre autre objectif « coordonner le retrait du M23 » ! .
Dans le rapport de la réunion de la Commission Vangu, lors de la Conférence nationale souveraine, le brillant diplomate zaïrois, aujourd’hui disparu, Me Gérard Kamanda Wa Kamanda, ancien Secrétaire générale adjoint de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine, actuellement Union africaine, ‘UA’) et Vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du Zaïre (RDC), affirme avoir perçu de façon précise deux choses à la réunion de l’OUA d’Addis-Abeba en Ethiopie.  A savoir : «  l’exode des réfugiés rwandais au Zaïre est à considérer comme la tête d’un Iceberg, car cette situation n’était pas accidentelle, mais plutôt quelque chose de bien programmé dont seul le Zaïre semblait ignorer les tenants et les aboutissants » et d’ajouter « un puissant lobby anglo-saxon travaille sur ce dossier depuis des années avec des solides ramifications : au Bureau du Secrétaire général de l’ONU ; dans les structures mêmes de l’ONU ; en Allemagne ; au Congrès américain ; en Grande Bretagne ; au Bureau de l’O.U.A. ».
Par ces propos, Gérard Kamanda indexait les anglo-saxons (le Royaume-Uni et les États-Unis), comme manipulant les organisations internationales (ONU et OUA) dans une visée occulte pour l’actuelle RDC en vassalisant l’ex colonie allemande qu’est le Rwanda.
Protéger les tutsi coute que coute, même au prix de plus de 12 millions de congolais tués !
« Le Rwanda actuel est tout simplement l’extension de l’héritage de la dynastie des Abanyinginya qui a régnée sur le rwandais, voir co-régné avec la tribu des Abega (clan de Paul Kagame) desquels sortaient les reines- mères. La question identitaire est au cœur des guerres rwandaises précoloniales et postcoloniales pour rendre ‘justice’ aux rwandophones victimes des ‘génocides’», renseigne en substance le DDH et expert DESC, Marcellin Cikwanine.
Dans sa chronique, Marcellin Cikwanine publié le 01 mars 2022, il relate comment qu’au début, « en 1996, les autorités rwandaises disaient intervenir militairement pour protéger les Tutsi Banyamulenge, avec des discours tels que « soit on leur reconnaît la nationalité zaïroise, soit on les retourne au Rwanda avec leurs terres héritées du Roi Ndori Nyamuheshara. Sinon, l’abcès va crever ». Ce qui arriva avec l’AFDL. En 1998, l’argumentaire de la protection des Tutsi fut largement utilisé pour justifier l’agression du Congo. En 2004, les troupes de Laurent Nkunda soutenus par le Rwanda mènent une expédition punitive à Bukavu pour ‘protéger les Tutsi du génocide en cours ‘. (Noter que Kunda Batware c’était même illustré dans des scènes de cannibalisme). En 2006, le Rwanda créé le CNDP et envoi des armes et munitions avec le même discours de protéger les Tutsi menacés par, entre autres, les FDLR. Pendant ce temps, la dynamique de la «rwandophonie» est créée pour unir les Hutus et les Tutsi autour des objectifs stratégiques rwandais. L’histoire se répète en 2012 quand le CNDP de Mwangachuchu créa le M23 !
Selon la théorie des terres perdues du Rwanda, le pays des mille collines s’étendait jusqu’à Masisi, Rutshuru, Goma et Idjwi. La tradition rwandaise affirme que même Bishugi, c’est-à-dire, actuelle chefferie de Ngweshe, était conquise et annexée au Rwanda.
En 1996, le président rwandais, Pasteur Bizimungu, aurait même affirmé, pour justifier la guerre de 1996, que Bishugi est le berceau des Banyamulenge.
Toutefois, il est très important que cette thérie n’a pas la caution de tous les Banyamulenge/Banyarwanda. Suite à la prise de conscience de ces derniers, les tenant de la théorie des terres perdues du Rwanda «  les considèrent comme traitre qu’il ne fallait pas laisser impunie, au risque de les exterminer pour justifier un soi-disant génocide des Banyamulenge », préviennent des analystes de la politique dans la région des grands-lacs africain.
Paul Kagame et le tutsipower rêvent de ‘récupérer’ des terres qu’ils pensent être les terres perdues du Rwanda à défaut de contrôler le Kivu qu’ils considèrent comme la zone naturelle d’influence du Rwanda.
Willy Makumi Motosia




En conformité au système LMD: Bientôt un partenariat de promotion de l’entrepreneuriat féminin entre l’UNIC et CSK

A en croire le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu, la mise en œuvre d’un partenariat ferme entre le Cercle Sophie Kanza et l’Ecole doctorale de l’UNIC consiste en une formation postuniversitaire adaptée aux docteurs et doctorantes et conformément au système LMD. Et ce, dans l’objectif spécifique est le transfert des compétences dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité des sexes aux fins de contribuer à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes dans leurs familles et au sein de leurs communautés.

L’Ecole doctorale de l’Université du CEPROMAD (UNIC) et le Cercle Sophie Kanza-Association des femmes professeures d’universités (CSK) ont résolu mercredi de conclure un partenariat de promotion de l’entrepreneuriat féminin et de formation postuniversitaire conformément au système de Licence-Master-Doctorat (LMD) lors de la clôture du mois de la femme à l’UNIC à Kinshasa en République démocratique du Congo.

« Nous avons voulu à l’issue de la clôture de la Journée internationale des droits de la femme à l’UNIC, célébrée cette année sous le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes pour un monde digital, réfléchir sur la mise en œuvre d’un partenariat de troisième cycle en management devant promouvoir entre autre, l’entrepreneuriat féminin », a fait savoir le président du conseil d’administration du réseau des UNIC, le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu.

Selon le Pr Nsaman, la jeune fille et la femme congolaises sont appelées à tort ou à raison, “vulnérables”, peuvent avoir des places prédominantes dans les entreprises, l’économie formelle à travers le monde que par l’apprentissage de l’entrepreneuriat, centré sur la promotion de management et le développement durable.

D’où la nécessité , a-t-il dit, d’une formation entrepreneuriale qui va offrir davantage des possibilités de croissance et de développement des entreprises aux femmes et jeunes filles congolaises, en leur dotant des compétences et connaissances approfondies en incubatrices d’emplois.

Cette signature de partenariat qui a fait l’objet de réflexion de deux structures interviendra dans les jours avenirs.

Il sera question de la mise en œuvre d’ un partenariat ferme entre le Cercle Sophie Kanza et l’Ecole doctorale de l’UNIC pour une formation postuniversitaire adaptée aux docteurs et doctorantes et conformément au système LMD, a réaffirmé le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu, soulignant que l’ objectif spécifique est le transfert des compétences dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité des sexes aux fins de contribuer à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes dans leurs familles et au sein de leurs communautés et tant d’autres formations à courts termes notamment le système de couveuse, d’incubateur, de Start UP, des pépinières d’entreprises.

Pour l’implication des femmes professeures

En outre, les professeures Onsin Nsaman et Berthe Nzinga respectivement, rectrice de l’Université du CEPROMAD et présidente du CSK ont exprimé leur détermination à s’impliquer pour la réussite de ce partenariat important pour le pays.

Elles ont salué aussi la présence des femmes professeurs, membres du CSK pour leur ténacité qui ont à cette occasion, sensibilisé les femmes et jeunes filles pour poursuivre collectivement cette noble mission consistant à relever le défi de leadership féminin par l’application de différentes stratégies de management entrepreneurial.

Cette journée a été enrichie également par la sensibilisation des jeunes filles et femmes sur l’entrepreneuriat et la carrière enseignante par le partage d’expériences et parcours des membres de CSK.

Pour immortaliser cette journée, un diplôme de mérite Nsamaniste a été décerné à toutes les membres du CSK présentes à ces assises par le comité scientifique du 3eme cycle de l’université du Cepromad pour la bravoure et dévouement des membres dans le secteur de l’ESU de la RSIT ainsi dans l’apprentissage de management entrepreneurial.

Créée Il y a plus de 42 ans, l’Université du CEPROMAD est actuellement implantée dans toutes les provinces de la Rdc avec la spécialité de management.




Contribuer au développement du pays:  Le PNUD renforce son partenariat avec le ministère de l’Aménagement du Territoire 

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé aujourd’hui qu’il renforcerait son soutien au ministère de l’Aménagement du Territoire pour contribuer au développement socioéconomique de la population congolaise.

Lors d’une récente rencontre entre le représentant résident du PNUD, Damien Mama, et le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, il a été convenu que le partenariat entre le PNUD et le ministère se concentrerait sur plusieurs domaines, notamment la gouvernance du territoire et la planification.

Le représentant résident du PNUD a également exprimé son désir de comprendre la vision du gouvernement en matière d’aménagement du territoire, afin de mieux accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement du pays. Il a souligné son objectif de travailler en étroite collaboration avec les autorités congolaises pour que l’aménagement du territoire contribue véritablement au développement du pays.

Le partenariat entre le PNUD et le ministère de l’Aménagement du Territoire est d’une importance cruciale pour la RDC, car il s’agit d’un secteur transversal qui implique de nombreux acteurs. Grâce à cette collaboration, le PNUD et le ministère de l’Aménagement du Territoire pourront œuvrer ensemble pour améliorer la gouvernance et la planification territoriales en RDC, ce qui devrait avoir un impact positif sur le développement socioéconomique du pays et la vie des Congolais.




Partenariatpublic-privé:AucunespoliationdelaparcelleDDD

Alasuited’unAvisàmanifestationd’intérêtquifutlancéensontempsparlegouvernementTshibala,lasociétéSIMMOKINSarlavaitrégulièrementgagnélemarché.

Fortdecepartenariatpublic-privé,lasociétéavaitétéchargéedeprocéderàlaconstructiond’unimmeubledevantabriterquelquesbureauxduMinistèredel’environnementetDéveloppementDurable,notammentenfaveurdescadresetagentsdelaDirectionduDéveloppementDurable(DDD).Etparvoiedecompensation,elledevraitbénéficierd’uneportiondelaconcessionquiabriteleministèredel’EnvironnementetDéveloppementDurable.

Contretouteattente,depuisle30mars2023,ils’observeuneeffervescenceauministèreconcerné.Oùlasituationestchaufféeàblancpardesmainsobscuresquialimententlachroniquepoursubtiliseretmettreenmalcepartenariatpourtantconclurégulièrementdepuisdeslustres.

Eneffet,àlasuitedel’exécutiondujugementrenduenfaveurdeSIMMOKINSarl,certainsagents,parmanquedelavraieversiondesfaits,sontmontéssurleurschevauxpourdénoncercequeserait,d’aprèseux,une« spoliation ».

Lebondroitayantétédit,lejugementenjoindraleParquetprèsleTribunaldeGrandeInstancedeKinshasa/Gombedeprocéderaudéguerpissementpureetsimpledesoccupantsillégauxpourdéfaut,tantdequalité,detitresquedesdroits.

Ainsidonc,SIMMOKINSarlestbeletbienrentréedanssesdroitslespluslégitimesenqualitédepropriétairedelaportiondelaconcession,objetducontrat.

IlsiedderappelerqueSIMMOKINSARLestunesociétédedroitcongolaisactivedanslaconstructiond’immeublesrépondantauxnormesetstandardsinternationauxsurl’ensembledelavilledeKinshasa.

DanssapolitiquedecontribuerauxeffortsduGouvernementdelaRépublique,elleparticipeactivementàrésorberlechômageparl’utilisationd’unemaind’œuvrenationaleabondanteetd’agentsqualifiés,rappelle-t-‘on




CAN 2027 : le Sénégal candidat à l’organisation !

Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature à l’organisation de la CAN 2027 par la voix de son ministre des Sports, Yankhoba Diatara.

Le sujet était en discussion depuis plusieurs mois maintenant. Désormais, c’est officiel : le Sénégal présente sa candidature à l’organisation de la CAN 2027 ! Une décision annoncée par le ministre des sports, Yankhoba Diatara, lors de son déplacement à Saint-Louis pour présider une réunion du Comité Régional de Développement. L’homme politique a révélé cette information en expliquant que le stade Me Babacar Seye va être remplacé par un complexe sportif comprenant un nouveau et un Palais des sports (piste d’athlétisme, arène, piscine olympique) pour faire de Saint-Louis une ville hôte de la CAN 2027. Une très bonne nouvelle pour le peuple sénégalais !

Le Sénégal veut briller à domicile lors de la CAN 2027

Yankhoba Diatara a ainsi donné des détails sur la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN 2027. « Ce projet de délocalisation du stade Me Babacar Seye d’un montant initial de 17 milliards de francs CFA pour une capacité de 15 000 places sera renforcé à 30 000 places avec toutes les commodités d’homologation dignes d’un stade international sur une superficie de 15ha. Nous avons l’ambition de doter Saint Louis d’un stade de niveau mondial pour accueillir une poule lors de la CAN 2027 à l’organisation de laquelle le Sénégal a postulé », a glissé le ministre.

La Confédération Africaine de Football (CAF) décidera conjointement de l’attribution des CAN 2025 et 2027 d’ici au mois de septembre prochain. Le Sénégal, tenant du titre après sa victoire en 2022, espère pouvoir enchaîner en Côte d’Ivoire début 2024 puis éventuellement en 2025 avant de défendre son trophée à la maison deux ans plus tard. Une telle performance représenterait un exploit historique.




La diplomatie des drones de l’Iran est un danger pour l’Occident  

Alex Grinberg est un expert de l’Iran à l’Institut de sécurité et de stratégie de Jérusalem. Il prévient que l’exportation de drones par le régime iranien à de mauvais acteurs est en train de déstabiliser non seulement la région mais aussi, comme la guerre de Poutine en Ukraine l’a clairement montré, le monde entier.

Les drones et les missiles font partie intégrante de la course à la puissance asymétrique de l’Iran, aidant le régime à mener à bien ses politiques régionales en apportant son soutien à des mandataires terroristes et en favorisant le chaos et les conflits. Le régime iranien a misé sur les drones comme atout militaire stratégique, car les drones sont beaucoup moins chers que les avions de combat conventionnels, tandis que leur capacité à mener des attaques derrière les lignes ennemies les rend à la pointe de la technologie et hautement désirables pour le président Poutine. Ainsi, l’exportation de ces drones à des mandataires terroristes fait partie intégrante de la stratégie de production de drones de l’Iran depuis le premier jour. La diplomatie iranienne en matière de drones permet au régime d’étendre sa base d’influence dans la région.

L’Iran a fourni des drones à ses fidèles dans tout le Moyen-Orient, notamment au Hezbollah au Liban, aux Houthis au Yémen, au Jihad islamique palestinien et au Hamas à Gaza, ainsi qu’aux milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak. Le Venezuela assemble également des drones iraniens et, plus récemment, des informations sur la fourniture de drones iraniens au Front Polisario en Algérie ont suscité des inquiétudes quant à la stabilité de l’Afrique du Nord. Alors que les drones iraniens dans la région favorisent les conflits et le chaos depuis 2017, jusqu’à la fourniture de drones iraniens pour la guerre de la Russie contre l’Ukraine, cela s’est produit sous les radars des médias occidentaux et l’attention des décideurs.

Un exemple de déstabilisation régionale “made in Iran” au cours des cinq dernières années est l’utilisation de drones pour mener des attaques orchestrées par l’Iran, à travers les rebelles houthis du Yémen, contre la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Les Houthis ont lancé une série d’attaques le 23 mars 2017, faisant s’écraser des drones non armés sur le système de défense antimissile sol-air Patriot de la coalition. Depuis, ils ont déployé sur de plus grandes distances plusieurs drones de fabrication iranienne dotés de charges explosives. Le 14 septembre 2019, les Houthis ont utilisé des drones iraniens pour attaquer les installations pétrolières d’Abqaiq et de Khurais en Arabie saoudite, plus connues sous le nom d’attaques d’Aramco.

Le 30 janvier 2022, les Houthis frappent une frégate saoudienne en mer Rouge à l’aide d’un bateau-drone. Le 20 novembre 2022, des drones des Houthis ont attaqué un navire commercial au terminal pétrolier. Le 1er juillet 2022, l’Armée de défense d’Israël a abattu trois drones du Hezbollah qui tentaient de s’approcher du champ gazier de Karish. L’Iran utilise également des drones d’attaque directement, sans nécessairement passer par ses milices comme les Houthis ou le Hezbollah. L’Armée de défense d’Israël a signalé que l’Iran avait tenté d’envoyer des armes à feu et des munitions à Gaza à l’aide d’un drone. En septembre 2022, des drones iraniens ont été utilisés pour attaquer les bases de l’opposition kurde en Irak. Cette attaque a été l’une des plus meurtrières et a coûté la vie à au moins neuf personnes. L’attaque la plus récente (10 février) a visé un pétrolier appartenant à Israël dans la mer d’Arabie. Et la liste est longue.

Pour la première fois, la Russie a besoin d’une aide en matière d’armement. Au fil des ans, le Kremlin a négligé le domaine des drones et, par conséquent, l’armée russe ne dispose actuellement d’aucune capacité satisfaisante en matière de drones, tant en termes de quantité que de qualité. En revanche, l’Iran est le seul pays capable et désireux de fournir ces armes au Kremlin (car la vente de drones à la Russie est une autre source de revenus pour le régime de Téhéran) : une synergie puissante au potentiel immensément destructeur. Le ciblage récent d’infrastructures énergétiques et de civils en Ukraine par l’armée russe à l’aide de munitions et de drones iraniens a enfin attiré l’attention de la communauté internationale sur les liens étroits entre le régime iranien et le Kremlin et sur sa dangereuse “diplomatie du drone”. Si les attaques de drones contre l’Ukraine n’ont pas d’incidence sur le cours de la guerre, leur effet est dévastateur en termes de souffrances humaines et de destructions infligées aux Ukrainiens. En fait, les drones iraniens permettent au Kremlin de cibler directement la population ukrainienne, en contournant le combat avec l’armée ukrainienne.

D’autres acteurs déstabilisateurs de la région, qui ont toujours reçu des armes russes, s’intéressent désormais de plus en plus à la fourniture de drones iraniens. Les médias iraniens se sont vantés que le pays était en train de devenir une “superpuissance du drone”. Le principal conseiller militaire du Guide suprême iranien, Rahim Safavi, a annoncé que plus de 20 pays étaient intéressés par l’achat de drones iraniens.

Après la Russie, c’est l’Algérie qui figure en tête de liste des clients. L’Etat est connu pour ses violations des droits de l’Homme, notamment les restrictions imposées aux libertés d’expression et de religion des chrétiens et d’autres minorités, et pour les difficultés socio-économiques abyssales de sa population. Tasneem, un média iranien affilié au CGRI (corps des gardiens de la révolution islamique), a rapporté que l’Algérie avait l’intention d’établir un centre de recherche et de développement de drones dans la ville de Sidi Abdellah, dans le nord de l’Algérie.

L’organe de presse iranien a explicitement évoqué les préoccupations du Maroc et d’Israël concernant la coopération entre l’Iran et l’Algérie dans le domaine des drones. La fourniture par l’Iran de munitions d’attente et de drones d’attaque à l’Algérie renforcera les liens entre les deux régimes autoritaires. Par exemple, le pilotage de drones nécessite une longue formation sur place, et l’Iran est susceptible d’envoyer des instructeurs arabophones du Hezbollah à cette fin. Quoi qu’il en soit, cet axe de plus en plus audacieux est une mauvaise nouvelle pour les intérêts occidentaux dans la région.

Le Front Polisario, bienfaiteur algérien et allié iranien dans la région, s’oppose farouchement aux liens croissants entre son grand rival, le Maroc, et Israël, et n’hésitera pas à utiliser des drones iraniens contre le premier. Cette situation pourrait menacer la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord et constituer une menace grave pour les intérêts occidentaux dans la région : une escalade potentielle du conflit du Sahara occidental, une atteinte à la sécurité énergétique que des pays occidentaux comme l’Allemagne attendent de l’Algérie et peut-être même des répercussions humanitaires, notamment des vagues d’immigration résultant de l’instabilité régionale.

Alors qu’aucun pays ayant un intérêt dans la paix et la stabilité régionales ne devrait acheter des drones au régime iranien, les États-Unis devraient faire pression pour empêcher cet axe impie de régimes autoritaires d’acquérir des capacités destructrices de pointe “made in Iran”. Et pas seulement en raison de la dimension morale de la géopolitique.

Les Iraniens utilisent souvent le personnel du Hezbollah pour instruire les milices arabophones. C’est pourquoi livrer des armes de l’Iran au Polisario par la médiation incontestable de l’Algérie signifie également renforcer la présence du Hezbollah en Afrique du Nord. L’Algérie pourrait encourager le Polisario à attaquer plus violemment le Maroc maintenant qu’il dispose de drones iraniens. Cela entraînera une réponse plus sévère de la part du Maroc. Par conséquent, la tension déjà existante entre les deux pays en raison du soutien de l’Algérie à la guérilla du Polisario risque de devenir incontrôlable.

Les souffrances amères du peuple ukrainien ont révélé le potentiel destructeur du régime iranien à l’échelle mondiale, au-delà de la menace nucléaire. Il est grand temps que les intérêts nationaux et les valeurs démocratiques du monde libre convergent vers une stratégie unie pour empêcher la diplomatie destructrice des drones du régime iranien de se propager et de déstabiliser davantage.

Par Alex Grinberg




Diocèse de Kabinda : Un faux prêtre catholique romain déniché par la chancellerie

Depuis plus d’une semaine au diocèse de Kabinda, dans la province de Lomami en République Démocratique du Congo, il y a un Monsieur répondant au nom Kayembe Mbuyu Herval.

Depuis plus d’une semaine au diocèse de Kabinda, dans la province de Lomami en République Démocratique du Congo, il y a un Monsieur répondant au nom de Kayembe Mbuyu Herval qui se fait passer pour prêtre de la Sainte Eglise Catholique Romaine, annonce dans un communiqué de presse l’office de l’Evêque diocésain de Kabinda.

Selon l’Abbé Léonard Kalembo, Secrétaire Chancelier, en analysant tous les documents présentés, il est constaté des titres honorifiques différents attribués soit à lui ; soit à celui qu’il présente comme Evêque qui l’a ordonné.

« Il est prétendu également sur l’un de ses documents que leur histoire serait une église en communion avec l’Eglise catholique. Au fait, tenez pour vrai que ce Monsieur n’est pas prêtre de notre Eglise catholique » écrit l’Abbé Léonard Kalembo

Et d’ajouter : « Par conséquent, il ne peut être accueilli dans nos églises ni pour célébrer ni pour concélébrer non plus. Nos fidèles ne peuvent pas participer à ses prières non plus. Il va de soi qu’il ne faut pas lui réserver un quelconque accueil dans nos presbytères » renchérit-il.

Il sied de souligner que Monsieur Kayembe Mbuyu Herval s’est déjà présenté dans plus de 4 paroisses du diocèse de Kabinda mais sans succès et, pour le moment, il est signalé dans les centres pastoraux de la paroisse Sainte Thérèse Kalonda à environ 150 Km de Kabinda centre dans le secteur de Baluba Lubangule, annoncent des sources locales sûres jointes au téléphone le lundi 17 avril 2023 par la rédaction de la Radiotélévision Veritas.

 

Johnny Kasongo Kasongo/Cp