Contrairement aux rumeurs: Pas de réduction du budget de 16 à 3 milliards Usd

Une folle rumeur largement partagée sur la toile et alimentée par certains politiques en quête de popularité fait état d’une recommandation qui serait venue du Fonds monétaire international (FMI), demandant au gouvernement congolais de revoir à la baisse son budget 2023, chiffré à 16 milliards USD pour le ramener à 3 milliards USD. Cette rumeur cite comme source la rencontre entre la délégation du gouvernement de la RDC (ministre des Finances, ministre du Budget et la Gouverneure de la BCC) et le FMI en marge des travaux des Assemblées de printemps 2023 entre le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

Une réelle augmentation du budget

Selon des informations fournies par la Primature , il nous revient que l’élaboration du budget pour l’exercice 2023 a tenu absolument compte de plusieurs agrégats dont la bonne gouvernance et les efforts fournis par les régies financières pour maximiser la mobilisation des recettes publiques. Les chiffres de chaque régie sont disponibles. Tout le monde peut les consulter. Dire qu’il s’agit d’un spectre fantaisiste, cela n’est pas correct.

Déjà, à fin mars 2023, les recettes mobilisées seulement en interne par les régies financières sont évaluées à 1,6 milliards USD, soit un taux de réalisation de 93% par rapport aux prévisions linéaires. Et tout indique qu’avec l’échéance fiscale du 30 avril 2023, les recettes mobilisées en cumul pourraient frôler les 3 milliards sinon dépasser ce seuil.

En 2022 par exemple, indique la même source, il a suffi au gouvernement juste 9 mois pour atteindre les assignations financières annuelles de l’exercice budgétaire. Les recettes mobilisées, de janvier à fin septembre 2022, ont été de l’ordre de 14.807,7 milliards de CDF par rapport aux prévisions des recettes estimées à fin septembre 2022 à 11.150,3 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 133%, mais qui représentent 101% par rapport aux prévisions annuelles/2022 des recettes internes fixées à 14.790,9 milliards de CDF. C’est un exploit qu’aucun autre gouvernement n’a jamais réalisé.

En ce qui concerne les performances globales de l’année 2022, les recettes intérieures mobilisées ont enregistré un record historique pour atteindre CDF 18 427 milliards (plus de 9 milliards USD) contre CDF 11 838 milliards réalisées en 2021 (environ 5,7 milliards USD), et CDF 6 968 milliards en 2020 (3,5 milliards USD). Il s’agit d’une hausse de 164% et de 67% par rapport aux recettes réalisées respectivement en 2020 et en 2021. Cela représente un taux de réalisation de 125% par rapport aux assignations inscrites dans la Loi de Finances 2022.

De même, il a été noté un accroissement des ressources extérieures mobilisées passant de 1,63 milliard USD en 2021 à 1,98 milliard USD en 2022 ainsi qu’une gestion rationnelle de la dette extérieure qui demeure en deçà de 20% du PIB, la plus faible d’Afrique.

Comme on peut bien s’en rendre compte, ces performances économiques du gouvernement pour 2022 ont été saluées par le FMI. D’où le succès enregistré lors des trois premières revues du Programme économique. Donc ce n’est pas de la fantaisie, connaissant la rigueur des experts de cette institution. Il en est de même de la BAD.

Dire aussi qu’il n’y a rien de concret sur terrain est faux. Il faut en effet relever qu’il a été observé les efforts pour le maintien du pouvoir d’achat de la population, cas du prix du carburant en dépit des effets de la guerre russo-ukrainienne qui ont imposé une politique de sobriété énergétique dans les pays européens.

De même, que parler de la jouissance d’une clique dans les institutions de l’État est un cynisme. Car, les efforts du gouvernement pour la réduction du train de vie des institutions peuvent être saisis à travers l’augmentation du taux de dépenses d’investissements. L’on a en effet noté le triplement des dépenses en capital. En 2022, les dépenses d’investissement, financées sur ressources propres du gouvernement, se sont accrues de 173 % par rapport à 2021 et de 353,73% de 2020 à 2021.

En tout état de cause, souligne notre source, le budget 2023 est élaboré sur la base des données du cadrage macroéconomique. Il peut être revu si certains de ces agrégats changent. Déjà le FMI a revu le taux d’inflation pour fin 2023 : une projection de 8,3% retenue à l’issue de la troisième revue ; et par la suite une projection de 9,7% issue des conclusions de la visite préparatoire de la quatrième revue de février 2023. Les travaux en cours avec la mission du FMI pourront déterminer de nouveaux agrégats et revoir le budget dans un sens comme dans un autre, sans oublier que la guerre à l’Est, non seulement augmentent les dépenses sécuritaires, mais aussi impactent négativement les activités économiques (production et commercialisation).

Quid du retard constaté dans le paiement des salaires des fonctionnaires 

Il nous revient, selon des informations glanées auprès d’une source proche de la Primature, que la situation actuelle du pays n’est pas forcément à comparer avec celle des gouvernements précédents. Notre économie fait aujourd’hui face à plusieurs chocs exogènes, notamment ceux liés à la situation post COVID-19 et à la crise Russo-ukrainienne qui ont eu un impact négatif sur les économies de plusieurs du pays. Et ce, sans oublier le choc endogène dû à la guerre d’agression que nous a imposé le Rwanda, dont les exigences financières sont prioritaires, la défense de l’intégrité de notre territoire et la sécurité des populations et leurs biens obligent.

La situation actuelle d’inflation n’est pas spécifique à la RDC. Même des pays industrialisés sont butés aux mêmes problèmes, à savoir la hausse des prix des biens et services, l’inflation importée. Ceci est dû notamment à la perturbation dans le circuit d’approvisionnement du commerce mondial. La RDC aujourd’hui a beaucoup évolué. Certes nous avons connu un retard dans le paiement des salaires. Mais il faut préciser que ce retard, pour une partie des fonctionnaires, fait suite à un problème de planification de trésorerie avec les banques commerciales.

Tenez. En ce qui concerne les dépenses publiques au mois de mars 2023, elles se sont chiffrées à 1.381 milliards CDF dont 46%, soit 631 milliards CDF, ont été affectées aux seules rémunérations. Ceci est dû au paiement, au cours de ce mois, du solde des rémunérations du mois de février 2023 et une bonne partie du mois de mars. Pour ce dernier, près de 250 milliards des salaires ont été reportés pour être payés en avril 2023. Déjà à mi-avril 2023, le gouvernement avait libéré la totalité des salaires des fonctionnaires du mois de mars auprès des banques commerciales. Et, le gouvernement s’est engagé devant le corps syndical, dès ce mois d’avril 2023, de libérer les salaires dans le mois concerné. Il n’y aura plus de report d’une partie de salaire sur l’autre mois.

Ce qui fait que la masse salariale des agents et fonctionnaires de l’Etat a sensiblement augmenté. En ce mois d’avril 2023, la masse salariale des agents et fonctionnaires de l’Etat est évaluée à 714 milliards de CDF. Ceci découle du fait que le gouvernement continue périodiquement d’ajouter sur ses listings de paie de nouvelles unités. Rappelons qu’entre avril et juillet 2022, le gouvernement a augmenté les salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat de 45%. Mieux, depuis ces deux dernières années, le gouvernement a intégré dans les listings de paie plus de 100 mille nouvelles unités notamment dans le secteur de l’EPST pour consolider la gratuité de l’enseignement de base. Dans la même optique, environ 20 mille écoles sont passées dans le giron de l’Etat, avec la gratuité de l’enseignent de base. Tout aussi, l’Etat-major général des FARDC a-t-il récemment recruté plus de 60 mille jeunes qui sont en formation pour intégrer les Forces armées Congolaises. C’est autant de dépenses en plus par rapport au passé.

Il sied de souligner que le pays traverse une période particulière de son histoire, caractérisée par la guerre d’agression que nous impose le Rwanda. Dès lors, le gouvernement de la République consacre beaucoup d’efforts, y compris sur le plan financier, pour la défense de l’intégrité territoriale, qui fait l’objet de plusieurs convoitises et de la souveraineté nationale et pour ramener la paix en vue de soulager les souffrances de nos compatriotes de l’Est. C’est un impératif et non pas une option.

L’augmentation de dépenses sécuritaires a un effet sur les autres dépenses, même contraignantes comme les salaires. Tenez, en 2022, les états de suivi budgétaire de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire renseignent que les dépenses de la Défense ont culminé à 1 352 676 811 137 de CDF (635 millions USD) sur des prévisions annuelles arrêtées à 1 183 492 417 991 de CDF, soit un taux d’exécution de 114%. Il y a eu un dépassement de 14% des dépenses consacrées à la défense en 2022. Mais en même temps, le gouvernement s’occupe de la situation de la paie de l’ensemble des fonctionnaires. Des mesures sont prises pour que le retard constaté au mois de mars ne se répète plus jamais.

La RDC connait une inflation importée

Quant à la flambée des prix, outre l’inflation importée suite à la guerre russo-ukrainienne, chaque coin du pays a ses spécificités. Le marché de Kinshasa subit la baisse de l’offre de certaines denrées acheminées par la RN 1 (tronçon Bandundu-Kinshasa) à cause de l’insécurité liée au conflit Teke-Yaka. Cette situation constitue un obstacle à la production et au transport de produits alimentaires ; la crise du maïs au Katanga est d’abord un problème structurel lié à l’insuffisance de la production locale, mais il sied de reconnaitre que des opérateurs économiques locaux ont commencé à investir dans ce secteur (plantations et minoteries), même si des efforts sont encore à fournir.

Cela fait partie de fragilités structurelles de notre pays que le gouvernement s’emploie à résoudre à travers sa politique de diversification de l’économie et d’amélioration du climat des affaires ; ensuite, c’est un problème conjoncturel lié à la sècheresse qui sévit en Afrique australe obligeant la Zambie d’adopter une politique prudente pour ses exportations de maïs, intensifiant ainsi la pénurie de ce produit au Grand Katanga et au Grand Kasaï.

Pour y remédier, martèle notre source, le Gouvernement vient de proroger la mesure suspendant la perception de la TVA sur les biens de première nécessité jusqu’à la fin de cette année. L’objectif est justement d’éviter cette flambée quitte à ce que les opérateurs économiques soient également de bonne foi dans cette situation économique généralement difficile sur l’échiquier mondial.

A tout prendre, la situation macroéconomique de la RDC fait preuve de résilience malgré les répercussions de la guerre en Ukraine et la détérioration de l’environnement économique mondial. « Foi des experts du FMI avec qui nous sommes en programme triennal depuis juillet 2021. Le PIB réel de la RDC fait preuve aussi de résilience, avec une croissance de 8,5% enregistrée fin 2022. Cette année 2023, le taux de croissance du PIB de la RDC est prévu à 8%, selon toujours les projections de cette institution financière de Bretton Woods », renseigne la même source.

Jean-Marie Nkambua




Desserte en eau potable à Kinshasa: François Rubota s’imprègne du fonctionnement de quelques stations de forages à Selembao et N’sele

Très détendu comme à l’accoutumée, le ministre d’État en charge du développement rural, François Rubota a fait la ronde, samedi 22 avril, de quelques importants forages disséminés à travers la ville de Kinshasa. Dans sa délégation, François Rubota se fait notamment accompagner d’un technicien de l’Office national D’Hydroliques Rural (ONHR).

Peu avant le go de sa tournée, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, le ministre d’État a fait visiter au VPM en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, les installations de Stever Construct, un partenaire fiable du gouvernement congolais via le ministère du développement rural dans la réalisation du projet d’adduction d’eau potable dans les milieux ruraux. Très satisfait, JP Lihau a, devant la presse, jeté de fleurs à son collègue, François Rubota, et lui a promis son soutien indéfectible pour la réussite de ce projet.

Aussitôt fini, le convoi du ministre d’État a pris la direction de l’avenue des Huileries afin de se rendre dans la commune de Selembao. Dans une atmosphère très conviviale, la population de cette municipalité dans le quartier Molende a réservé un acceuil très chaleureux. Des chants en son honneur et de cris de joie ont retenti sans aucune interférence. Le ministre d’État a visité les installations de ce forage de 5.5 kilo Wait créé en 2014. Cet engin a une capable de 24m cube et dessert plus de 19.000 habitants. La population, pour sa part, a exprimé ses inquiétudes.

Dans cette même commune, précise la même source, François Rubota a également visité et pris langue avec les responsables du forage du quartier Konde situé sur l’avenue Mbuesi. Les mêmes problèmes dans la desserte en eau potable et de conflit de gestion ont été soulevés aussi dans le troisième forage.

Il s’en est pas arrêté par-là malgré les multiples réunions déjà tenues dans ces trois endroits différents à Selembao. Il est 13h passées de quelques minutes sous un soleil de plomb, le cortège du ministre d’État a pris la direction de la commune de N’sele.

Le convoi du ministre est arrivé au quartier Muke Ngampana. Très diplomate, François Rubota a rapidement calmé les tensions et incompréhensions des agents nées à la suite d’une folle rumeur distillées dans la toile au sujet de sa présence. Contrairement aux précédentes stations, là le ministre d’État a passé plus de temps que prévue et en a profité pour visiter quelques endroits ravagés par les érosions. Le chef coutumier de cette contrée a fait un plaidoyer au ministre.

C’est vers 17h que le ministre François Rubota et sa délégation se sont rendus enfin à deux autres forages à N’sele. Le ministre s’est dit très ragaillardi et s’est imprégné de toute la situation.

JMNK




LdC – Caf: Al Ahly s’impose, Mamelodi en démonstration !

Les deux derniers quarts de finale aller de la Ligue des champions africaine étaient au programme ont donné leurs verdicts.

 

Dans le premier, Al Ahly a, comme la saison passée, fait mal au Raja Casablanca en s’imposant 2-0 au Caire. Sur un centre du Tunisien Maaloul, Mohamed Abdelmonem a trouvé la faille de la tête avant la pause (45e+2), avant un but important d’Hamdi Fathi en fin de partie suite à une louche de Tau (84e). De quoi donner des regrets aux Marocains qui s’étaient montrés dangereux en première période notamment, mais Nahiri sur coup-franc puis Azrida s’étaient heurtés à un grand El-Shenawy. Le RCA aura fort à faire pour renverser la vapeur dans une semaine à domicile.

 

Le CR Belouizdad s’effondre

Dans l’autre quart de finale au programme , Mamelodi Sundowns a fait un immense pas vers le dernier carré en déroulant 4-1 en Algérie sur le terrain du CR Belouizdad. Les Sud-Africains ont pu compter sur un doublé de Peter Shalulile (6e, 51e), et des buts des Neo Maema (21e) et Cassius Mailula (90e+2). Même si Miloud Rebiaï avait redonné espoir en ramenant le score à 2-1 avant la pause (45e+3), le CRB n’aura pas pesé bien lourd et se dirige sauf miracle vers une 3e élimination consécutive en quarts de finale.




Le Gouvernement va solliciter la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national prenant cours le 04 mai 2023

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 04 mai 2023.

Elle a soutenu que ce régime exceptionnel devrait être prorogé sur autorisation du Parlement pour permettre à nos Forces de Défense et de Sécurité qui sont présentement déployées de poursuivre les opérations militaires tendant à éradiquer les forces ennemies et à rétablir la paix dans la partie Est du pays.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi. Avant de clôturer cette réunion, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a souhaité à la Communauté musulmane de la République Démocratique du Congo une joyeuse célébration de l’Aïd el-Fitr.




Eve Bazaiba propose la création de l’Autorité de Régulation du Marché de Carbonne en Rdc

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a soumis au Conseil le Projet de de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Autorité de Régulation du Marché de Carbonne en République Démocratique du Congo » (ARMCA).

Elle a rappelé que la décision de mettre sur pied cet Etablissement public a été prise lors de la 11ème réunion du Conseil des Ministres tenue le 19 juillet 2021. Celle-ci était dictée par la nécessité de rentabiliser les efforts fournis par notre pays dans la préservation de ses forêts, le renforcement de stocks de carbone, ainsi que sa contribution à la régulation du climat mondial, au profit de l’amélioration des conditions de vie de la population.

Evoquant les missions dévolues à l’Autorité de Régulation du Marché de Carbone, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a précisé qu’elle est chargée d’organiser, de réguler et de contrôler les opérations d’achat, de vente des crédits carbones en République Démocratique du Congo.

A ce titre, elle organise la régulation, le contrôle, le suivi et l’évaluation des activités de génération, d’achat et de vente des crédits carbones. Elle sera également chargée de mettre en œuvre la Taxe Carbone, en conjonction avec les secteurs et services étatiques habilités.

L’ARMCA est dotée d’un patrimoine propre et jouit de l’autonomie de gestion, sous la tutelle du Ministre ayant l’Environnement et le Développement Durable dans ses attributions.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.




Editeurs et télé distributeurs des programmes : Après une série de moratoires, Patrick Muyaya durcit le ton 

Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a présenté au Conseil les grandes lignes de l’évolution du processus vers la salubrité médiatique et mis en exergue les défis à relever au regard des résolutions des états généraux de la communication et médias.

Il a indiqué que la promulgation de la nouvelle Loi sur la presse est une avancée majeure pour laquelle tous les acteurs de ce secteur ont remercié le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et aussi salué l’accompagnement du Gouvernement.

Ce cadre légal adapté à l’environnement et aux défis actuels de l’exercice de la liberté de la presse est une véritable fondation qui vient d’être posée dans le paysage médiatique Congolais.

La première phase du contrôle de conformité administratif et documentaire des éditeurs des programmes et des sociétés de télédistribution amorcée en décembre 2021 pour la ville de Kinshasa a été bouclée. La Commission permanente instituée par Arrêté ministériel a rendu les conclusions de ces travaux qui se présentent comme suit : Sur 98 Éditeurs des programmes (chaînes de télévision) présents sur le bouquet public, seuls 64 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 66% ; Sur les 101 Editeurs des programmes présents sur les différents bouquets privés, seuls 20 ont satisfait aux exigences requises en la matière, soit 20% ; Sur les 11 Sociétés de télédistribution, aucune ne satisfait totalement aux exigences administratives et techniques requises ; Et dix (10) chaînes émettent encore en analogique.

Une série de moratoires a été accordée, à partir du 21 juillet 2022, et plusieurs fois renouvelées afin de permettre aux concernés de régulariser leurs situations respectives. Neuf (9) mois plus tard, le Ministère de la Communication et Médias s’est trouvé dans l’obligation de solliciter la prise d’acte par le Conseil afin de prendre des mesures ci-après :

(1) La déconnexion d’Editeurs des programmes non en règle, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2022, et la connexion de ceux qui le sont.

(2) La déconnexion de ceux qui émettent encore en analogique, après une dernière période probatoire de 15 jours, dès ce lundi 24 avril 2022. La récupération desdites fréquences par le Ministère des PT-NTIC vise leur utilisation dans le cadre d’autres applications ;

(3) L’extension de ce contrôle administratif et technique, dans une seconde phase, aux différentes radios et autres catégories des médias.

Par ailleurs, le Ministre de la Communication et Médias a annoncé la transmission au Gouvernement de l’avant-projet du Décret portant statuts des journalistes œuvrant en République Démocratique du Congo pour examen et approbation.

Il a rappelé au Gouvernement la nécessité et l’urgence du financement du Congrès Extraordinaire Statutaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) conformément aux résolutions des états généraux de la communication et médias.

L’objectif poursuivi est de faciliter le travail de salubrité médiatique et de la construction d’une presse plus professionnelle, libre et économiquement viable afin de mieux contribuer au développement notre pays.




La Rdc s’engage à prendre des mesures idoines dans l’optique de rendre robuste et efficace son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

Abordant le deuxième Rapport, le Ministre des Finances a annoncé la finalisation de l’Evaluation Nationale des Risques (ENR) de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et ce, conformément à la recommandation 1 du Groupe d’Action Financière (GAFI).

L’évaluation de ce Rapport s’est faite avec la participation des services de l’administration publique, des institutions privées, des services d’enquêtes et des poursuites, des membres de la société civile sous la supervision de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF).

Au terme de cet exercice long et laborieux, notre pays a identifié, évalué et compris les risques auxquels il est exposé en cette matière. Ainsi, il s’est engagé à prendre des mesures idoines dans l’optique de rendre robuste et efficace son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et ce, conformément aux standards du GAFI.

Plusieurs recommandations ont été formulées notamment la création des pools spécialisés dans les parquets et des chambres chargées des affaires des crimes économiques au sein des juridictions compétentes ; la mise en place d’un système d’identification nationale via l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) avec comme objectif de doter chaque congolais d’une carte d’identité nationale sécurisée ; la révision des lois et des textes règlementaires existants ayant une implication sur la LBC/FT ; le renforcement des capacités des autorités de supervision, d’enquêtes et de poursuites ainsi que des assujettis.

Le Ministre des Finances a rassuré de la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre toutes les actions recommandées pour résorber les faiblesses identifiées dans le rapport précité. Sa validation par le Gouvernement permet non seulement d’entamer la mise en œuvre du Plan d’actions résultant de cette évaluation, mais aussi contribuera à la bonne exécution du Plan d’actions du GAFI dans le cadre de son processus ICRG pour sortir la République Démocratique du Congo de la liste des juridictions sous surveillance renforcée.

Ce Rapport sera présenté au Groupe conjoint du GAFI lors de la réunion de face à face qui se tiendra du 1er au 8 mai 2023 à Port-Louis en Ile Maurice.




Le FMI inquiet de l’augmentation de 30 milliards de CDF de l’état liquidatif de paie des fonctionnaires et agents de l’Etat

Le Ministre des Finances a présenté, à l’attention des membres du Conseil, deux Rapports successifs à la suite de leur mission aux Assemblées de printemps FMI-Banque Mondiale et Rapport d’Evaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et financement du terrorisme. Le premier Rapport a porté sur la participation de la délégation gouvernementale aux travaux des Assemblées de Printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

Outre les séances de travail avec les responsables de haut niveau de ces institutions de Bretton Woods, la délégation Congolaise a eu une série de réunions respectivement avec le Comité de Développement du Groupe de la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et, la dernière, avec conjointement la Banque Mondiale et la Société Financière Internationale.

Il en ressort que l’économie de la RDC se montre plus résiliente aux chocs par rapport à d’autres pays de l’Afrique subsaharienne. Les performances macroéconomiques réalisées en 2022 au niveau de la croissance du PIB réel, des réserves internationales et de la mobilisation des recettes ont été félicitées aussi bien par le FMI que par la Banque Mondiale.

Le Gouvernement a été encouragé à poursuivre les investissements dans le secteur des infrastructures et les réformes visant l’amélioration de l’environnement des affaires pour attirer davantage le secteur privé et réduire la dépendance de l’économie au secteur minier.

Au sujet des pressions sur le marché des changes et l’inflation, il a été recommandé au Gouvernement des politiques monétaire et budgétaire restrictives avec un accent particulier sur la réduction des dépenses des biens et services ainsi que de fonctionnement au profit des dépenses d’investissement.

Dans la même veine, une décision du Gouvernement a été sollicitée en ce qui concerne les inquiétudes soulevées par le FMI au sujet de l’augmentation de 30 milliards de CDF de l’état liquidatif de paie des fonctionnaires et agents de l’Etat entre janvier et avril 2023 pour atteindre 714 milliards de CDF avec possibilité d’atteindre 800 milliards de CDF à fin 2023. Ce qui est en déphasage total avec les engagements pris dans le cadre du Programme soutenu par le FMI.

Avec la mission du FMI qui séjourne à Kinshasa, les discussions se poursuivent sur toutes ces questions en vue de la conclusion de la quatrième revue du Programme Economique du Gouvernement.

Il sera en outre question de s’accorder sur les déclencheurs du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité dont le montant total en faveur de notre pays pourrait atteindre 1 milliard USD.

Le Ministre des Finances a annoncé au Conseil qu’en vertu du principe de rotation, il a, au nom de la République Démocratique du Congo, pris ses fonctions du président du Groupe Afrique II du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale composé de 23 pays africains.

Il a été complété par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget qui a également fait partie de la délégation gouvernementale.




Dans son rapport : Le ministre des ITP note des avancées considérables dans l’entretien et construction de la voirie urbaine

Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics a présenté les avancées considérables enregistrées sur les chantiers des projets particuliers réalisés et en cours de réalisation pour la réhabilitation et la construction des certains axes routiers ainsi que la lutte antiérosive à Kinshasa et dans certaines provinces du pays.

Ce rapport a pris en compte les chantiers des projets en cours financés par le Trésor Public, ceux en Partenariat Public Privé et ceux réalisés avec l’appui des Bailleurs de Fonds.




BCC : Le taux de dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain demeure très faible (Malangu Kabedi)

Invitée à prendre la parole, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays.

Il en ressort que les tensions sur les marchés de changes et la surchauffe sur des prix intérieurs des biens et services observées en début d’année tendent à s’inverser positivement depuis les deux premières semaines du mois d’avril en cours.

Cette situation tient, sans préjudice, de la poursuite des efforts de stabilisation fournis par le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo, au reflux cyclique de la liquidité dans le système bancaire expliqué de la grande échéance fiscale du mois d’avril. Ainsi, a insisté la Gouverneure, il s’observe un ralentissement de l’inflation en rythme hebdomadaire, situant le taux à 0,15% contre 0,28% de la semaine précédente.

Cette évolution est conjuguée à un processus de stabilisation sur le front du change : le taux de dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain demeure très faible (0,02%), attestant une accalmie sur le marché depuis quelques semaines.

Considérant les facteurs de risques externes liés à la conjoncture économique mondiale et internes relatifs à la guerre à l’Est de notre pays et l’inflation importée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a encouragé le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire et la poursuite de l’exécution des réformes structurelles retenues dans le cadre du programme avec le FMI.