Retour du M23 dans ces anciennes positions : La notabilité du Nord-Kivu appelle le gouvernement à répondre vigoureusement à toute nouvelle attaque de ces rebelles

Les rebelles du M23 n’ont pas l’intention de déposer les armes, ni de respecter le cessez-le-feu, moins encore exécuter la feuille de route de Nairobi. Le gouverneur du Nord-Kivu et le commandant des opérations militaires dans cette province a révélé le samedi dans un point de presse tenu à Goma comment l’ennemi se réorganise pour lancer des nouvelles offensives contre les Fardc d’ici peu.

Pour Constant Ndima, les rebelles du M23 ont quitté plusieurs localités autres fois occupées pour se rassembler dans d’autres coins de la province pour envisager un retour dans les prochains jours. Et actuellement, ces rebelles sont en train de récupérer plusieurs anciennes positions laissées entre les mains de la force de l’EAC pour envisager des nouvelles attaques contre les populations civiles et les positions des Fardc.

Ces révélations n’ont pas laissé indifférente la notabilité du Nord-Kivu qui estime que de telles menaces ne pouvaient être envisagées en ce moment où toutes les parties prenantes sont appelées à se soumettre au cessez-le-feu et au respect strict de la feuille de route de Nairobi.

Pour Me Achille Kapanga, acteur de la société civile et notable du Nord-Kivu, ” la solution de notre pays ne viendra pas de nul part que du congolais lui-même. Le gouvernement congolais doit compter sur sa propre armée nationale dans le processus d’instauration de la paix dans la partie Est de la RDC.

 

Cet ancien Maire de la ville de Beni dans le Nord-Kivu pense que les propos expansionnistes de Paul Kagame n’ont jamais été condamnés par la communauté internationale, ni par l’Union africaine. Cet état des choses de montrer qu’aucune nation ni organisation internationale, voir même l’Union africaine ne va apporter son aide à la RDC en terme de la protection de son intégrité territoriale.

Déçu de la persistance que prend l’agression rwandaise dans l’Est du pays, Me Achille Kapanga estime qu’il est temps que les autorités congolaises prennent conscience que la question de la paix dans la partie Est la RDC revient aux congolaises et congolais eux-mêmes.

Osée Kalombo




Volley-ball: DCMP ne fait pas le poids face à La Loi 0-3 ce dimanche au championnat de l’Euvokin 

Démarrée samedi 22 avril 2023, la 2è journée du championnat de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa ‘’Euvokin’’ pour la version masculine et féminine s’est poursuivi ce dimanche 23 avril 2023 au terrain de l’Inspection Générale de la Police. La grande affiche chez les Dames a vu DCMP chuter lamentablement face à La Loi 0-3.

Résultats de ce Dimanche 23/04/2023

1. Canon vs New La Loi (D) : 3-0 (25-11, 25-18, 25-13)

2. DCMP vs La Loi (D) : 0-3 (21-25, 16-25, 14-25)

3. Free Boys vs Green Team (M) : match arrêté Green Team menait au score au 1er set 19-14. Après consultation auprès de deux capitaines, l’arbitre mis fin à la rencontre.

Samedi 22/04/2023

1. Ouragan vs La Gracia (D) : 1-3 (12-25, 25-19, 5-25, 5-25)

2. Bythiam vs Bythiam (M) : 3-0 (25-15, 25-22, 25-12)

3. Police vs Inter (M) : 3-0 (25-15, 25-15, 25-08)

Antoine




Cyclisme: Tout ce qu’il faut savoir du nouveau comité élu de la Liprocykin   

Pour ces élections de la Liprocykin, la commission électorale que présidait Guylain Ngoma, Olivier Mbuilu comme vice-président et monsieur Kamona jean comme rapporteur avait réceptionnés 13 dossiers de candidatures.

De ces dossiers, 4 étaient jugés conformes aux conditions exigées. Les autres avaient des pièces à compléter. La Liste définitive des candidats éligibles à la Liprocykin était précédée par le recours de candidats, était publiée et affichée. En conclusion, la commission électorale s’est réjouite d’avoir réalisé en si peu de temps un grand travail. Les membres de la commission ont estimé avoir donné le meilleur d’eux-mêmes et ont souhaité bonne chance aux candidats éligibles. Les 15 membres de l’assemblée ont approuvé à l’unanimité ce rapport.

Cette étape franchie, et conformément à l’article 21 de l’Arrêté 044, il fallait mettre en place un bureau qui va diriger les élections. L’assemblée a accepté que la commission électorale se mue en bureau de votes.

Bulletin secret était adopté comme mode de vote. Parole fut accordée à Mme Maria Tsakou, candidate présidente de présenter son plan d’action qu’elle a synthétisé notamment l’organisation d’une course le 30 avril 2023, GP de préparation pour les 9è jeux de la francophonie le 31 mai 2023, créer des ententes, grand projet du développement du cyclisme en milieu scolaire, création d’une section sports et études en partenariat avec l’Ong Hope & Life, événement sportif pour la commémoration du centenaire de Kinshasa du 03 au 09/07/2023 (marathon et cyclisme féminin), organisation d’un nouveau challenge moto argent ou en or, participation et préparation des athlètes pour les 9è jeux de la francophonie, participation au Tour cycliste international de la RDC, accompagnement de l’ONG Hope & Life dans la sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein ‘’octobre Rose’’, développement de la catégorie filles et juniors, formation des athlètes sur différents thèmes utiles, relancer et dynamiser les recherches de sponsors, partenariats : jumelage avec les pays voisins et Europe, organisation d’un GP journée sans voiture où l’on fera participer plusieurs ministères environnement, santé etc, développement le cyclisme et santé…

Le nouveau comité élu de la Liprocykin se présente comme suit :

Présidente : Mme Maria Tsakou 14 voix/15

1er V/P : M. Ndala Mpuila Bruno 14V/15

2è V/Pdte : Mme Kakwata Nsompo Véronique 14 V/15

3è V/P : M. Luzitu Vumi Alain 14 V/15

4è V/P : M. Mukeba Mpunga J. Jacques 14 V/15

Secrétaire Provincial : M. Bolia Yende Antoine 14 V/15

Sec.Prov. adj : M. Elenga Ali Ngindu Fundi Serge 14 V/15

Trésorier : M. Crouchs Julien 14 V/15

Très.adjte : Mme Lukusa Tyty 14 V/15

Membres

-M. Mondjobe Mata John 14 V/15

-M. Assiabo Djoniko 14 V/15

-M. Motayo Sylvestre 14 V/15

-M. Lussambo José 14 V/15

Ce comité est élu pour un mandat de 4 ans. Le chef de Division Wema Ikomi Bernard qui a assisté à toutes les péripéties de ces élections a pris acte et installa le nouveau comité de la Liprocykin. Ce comité composé de 13 membres, compte 7 membres de l’ancien comité dont 6 gardent leur poste. Il s’agit de la présidente Maria, le 1er V/P Ndala Bruno, la 2e V/P Kakwata Véronique, le secrétaire provincial Antoine Bolia et les membres Assiabo Djoniko et Mondjobe John. Le 7è Lussambo José occupait le poste de 3è V/P. Les 7 sont à leur troisième mandat. Les 6 autres sont des nouveaux dans le comité.

Antoine Bolia




Cyclisme: Maria Tsakou réélue présidente de la Ligue provinciale de cyclisme de Kinshasa

La Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’ a tenu son Assemblée Générale Extraordinaire Elective, le samedi 22 avril 2023 dans une salle de la maison communale de Barumbu. M. Wema Ikomi Bernard, Chef de Division Urbaine des sports et Loisirs ville de Kinshasa a assisté personnellement à ces assises et veiller à la conformité. Tout a démarré par la vérification du quorum.

Sur 22 personnes convoquées, 15 étaient présentes. Ce quorum était suffisant pour que ces assises puissent se tenir. M. Guylain Ngoma, président de la commission électorale passa à l’étape suivante : lecture et approbation du rapport de la commission électorale de la Liprobakin.

Ce rapport comportait les points suivants :

1. Motivation

2. Outils de travail mis à la disposition de la commission par la Liprocykin

3. Dossiers réceptionnés

4. Liste définitive

5. Avis et considérations

6. Conclusion

En ce qui concerne la motivation, ces élections de la Liprocykin tirent leur fondement dans la règlementation sportive qui fait obligation pour chaque entité sportive fin mandat, de tenir une Assemblée générale extraordinaire élective pour avoir un nouveau comité devant conduire les affaires de l’entité pour les 4 prochaines années. La personne dont la chose intéresse, devait préparer son dossier de candidature.

En ce qui concerne les outils de travail que la Liprocykin avait mis à la disposition de la commission électorale, il s’agit de : calendrier électoral, les conditions d’éligibilité, communiqué officiel, une décision portant nomination des membres de la commission électorale pour l’AGEE de la Liprocykin et une décision portant fixation des montants de la caution non remboursable.

En ce qui concerne le calendrier

La commission électorale de la Liprocykin informa les candidats et le public sportif amoureux du cyclisme dans la ville Province de Kinshasa du calendrier électoral fixant les élections au samedi 22 avril 2023. Les candidats étaient priés de se présenter en personne auprès de la commission électorale pour déposer leurs dossiers.

Du Jeudi 13 avril au Lundi 17 avril 2023 : Dépôt des dossiers de candidatures

Mardi 18 avril 2023 : examen des dossiers, publication de la liste provisoire

Mercredi 19 avril 2023 : Matin : réception des recours éventuels

Après-midi : examen des recours déposés

Jeudi 20 avril 2023 : Publication de la liste définitive

Vendredi 21 avril 2023 : campagne électorale

Samedi 22 avril 2023 : Elections.

Les conditions d’éligibilité

Pour les membres du comité sortant

Pièces du dossier

1. Un formulaire de dépôt de candidature

2. Avoir payé au préalable une caution fixée et non remboursable à constater par un reçu délivré par la commission électorale mise en place

3. Licence Fécocy

Pour les nouveaux candidats

Pièces du dossier

1. Lettre manuscrite de candidature

2. Formulaire de dépôt de candidature

3. Photocopie du titre scolaire ou académique

4. Preuve justifiant l’occupation d’un emploi

5. Attestation de prestation sportive

6. Reçu du paiement de la caution non remboursable

7. Carte d’Electeur ou passeport (original et photocopie)

8. Licence Dirigeant de la Fécocy (original et photocopie)

9. Programme d’action pour les 4 ans, seulement pour le candidat au poste de Président

Autres Critères d’éligibilité

1. Etre majeur

2. Etre disponible

3. Avoir des connaissances suffisantes et étendues du cyclisme

4. Etre licencié dans un club ou être membre de la fédération (art.46)

5. Avoir été Président d’un club professionnel pendant 3 (trois) ans ou avoir exercé des fonctions officielles de responsabilité au sein d’un club professionnel au moins pendant 3 (trois) ans (art.49)

6. Ne pas être membre d’un comité d’une quelconque autre fédération, ligue, groupement, association ou autre entité sportive (art.78) au moment de la candidature

7. Ne pas avoir été l’objet d’une mesure de condamnation pour vol, détournement, corruption, faux en écriture et autres.

En ce qui concerne la caution, conformément à la loi sportive, aux statuts de la Fécocy, vu l’urgence et l’opportunité, les membres du Bureau exécutif entendu ;

Décida :

Article 1 : Est fixée une caution à payer par toutes les personnes, plus précisément par celles désirant postuler aux élections du Comité Provincial de la Ligue de Cyclisme de Kinshasa

Article 2 : La caution est à payer à la Commission Electorale mise en place

Article 3 : La caution est fixée comme suit selon les postes à occuper :

Président (e) : 300 $

1er V/P (e) : 100 $

2è V/P (e) : 100 $

3è V/P (e) : 100 $

4è V/P (e) : 100 $

Secrétaire Provincial : 50 $

Sec. Prov adj : 30 $

Trésorier Provincial : 50 $

Très. Prov.adj (e) : 30 $

Membres : 10 $

Article 4 : Le secrétaire Provincial de la ligue provinciale de cyclisme de Kinshasa est chargé de l’exécution de la présente décision qui sort ses effets à la date de sa signature.

Antoine Bolia




Ennemi extérieur, intégrisme, extrémisme… la vieille rengaine de l’Algérie

La vieille doctrine de l’ennemi extérieur qui est de mise en Algérie, n’a nul besoin d’être revisitée, une simple mise à jour devrait suffire à la dépoussiérer selon l’autorité à l’Est de l’Eden. A cet égard le sénile en chef de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP), Said Chengriha s’en charge. Il est déterminé à mettre en échec les « manœuvres » et les « machinations des ennemis » d’une Algérie aux ennemis invisibles depuis l’Indépendance…

Ce coup-ci, haut et fort, et conformément au communiqué du ministère algérien de la Défense nationale (MDN), Chengriha s’est attaqué à l’intégrisme religieux. Aussi, c’est gaillardement qu’il a mis en garde contre le retour des intégristes en Algérie cette semaine lors d’une visite au siège du commandement des Forces de défense aériennes du territoire. Très certainement que dans ses délires il avait en tête, l’islamiste Rached Ghannouchi du mouvement Ennahda tunisien, que l’Algérie a lâchement sacrifié.

Le sénile d’Alger a ajouté que les extrémistes doivent savoir que le peuple algérien, qui a « enduré les tourments du terrorisme barbare et a souffert des affres d’une cruauté aveugle, ne leur permettra jamais de le leurrer une nouvelle fois ». Il accuse les intégristes d’utiliser « l’attachement » des Algériens à leur religion pour « atteindre des objectifs politiciens douteux, qui s’inscrivent sans nul doute dans le cadre de projets destructeurs et d’agendas étrangers hostiles ».

Bref, un joli blabla de circonstance contre “l’extrémisme, sous toutes ses formes”. Pourtant d’intégrisme religieux ou d’extrémisme en Algérie, on n’a pratiquement plus entendu parler depuis la “la concorde civile” d’après la décennie noire à part quelques escarmouches par-ci par-là. Par contre, l’extrémiste d’Etat et l’arbitraire du pouvoir algérien, c’est du quotidien dans la « nouvelle Algérie » d’Abdelmadjid Tebboune.

Chengriha avait tenu un discours au siège du commandement de la Garde républicaine à Alger et psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la pensée et du rapport au monde extérieur, quand ça le tient, il a dit toute sa ténacité, “d’œuvrer inlassablement et avec détermination à mettre en échec les manœuvres et les machinations des ennemis de l’Algérie, hostiles qu’ils sont à son unité et à sa cohésion sociale, culturelle et civilisationnelle”. On se permettra là, un petit doute quant à l’aire civilisationnelle voire de l’unité ou de la cohésion sociale, qui n’existent guère en ces lieux d’où il a discouru.

“Les machinations des ennemis de l’Algérie” on s’en doute fort, on sait à qui elles sont attribuées tant les relations entre le Maroc et l’Algérie n’ont jamais été autant dégradées qu’actuellement. Le pouvoir, en Algérie, c’est un secret de Polichinelle, est du ressort des militaires depuis l’indépendance du pays. Comme de la mauvaise herbe ce dictat s’est régénéré inlassablement six décennies durant et a résisté à l’espace et au temps.

Pour apaiser un peuple algérien prompt à la détente, les militaires rabâchent continuellement cet « ennemi extérieur » invisible qui peut prendre plusieurs formes tant il n’est jamais nommé. C’est facile, pas cher et ça rapporte gros aux poches des généraux de maintenir cet état d’alerte et de justifier le tout-militaire dans le pays.

Aussi, pour être à la tête de l’Etat algérien, on ne peut ignorer ces principes fondamentaux mis en place par les militaires qui gèrent le pays et donc, il est de mise de rester dans la ligne dictée par les anciens et maudire le plus fort le Maroc.

Il est connu également que la quasi-totalité des organes de presse en Algérie sont en bons auxiliaires, à la solde de l’armée et sèment à tous vents sous les ordres des kakis, les messages qu’ils ne peuvent pas adresser directement. C’est ça ou la paille, il n’y a pas d’autres alternatives.

Ces derniers temps et particulièrement depuis l’avènement Chengriha, sous la baguette de l’APS, ils ont multiplié virulence, injures et diffamations à l’égard du Royaume. Mais que voulez-vous, l’Algérie enrage quant à la question du Sahara marocain désormais devenue affaire classée. Alger doit se rendre à l’évidence et passer à autre chose, à l’apaisement comme elle l’a fait avec la France.

Le brave Chengriha qui fut prisonnier en 1976 par les Forces Armées Royales (FAR) après la bataille d’Amgala avec tout un bataillon de soldats de l’ANP, n’a toujours pas digéré cette information et en ronge encore son frein. Pour ses propres intérêts et sa rengaine personnelle, il met toute une nation en danger.

fr.hespress.com




Sahara marocain : les consultations du Conseil de sécurité réaffirment la pertinence de l’initiative d’autonomie

Le Conseil de sécurité a tenu mercredi dernier des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, au cours desquelles ses membres ont été briefés par l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que par le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko. Selon des sources bien informées au siège de l’ONU, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée et soutenue par un grand nombre des membres du Conseil qui ont considéré qu’elle constitue la solution sérieuse, crédible et pragmatique pour mettre définitivement fin au différend régional sur le Sahara marocain.

Des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain ont eu lieu mercredi dernier au Conseil de sécurité, et ce dans le cadre des consultations régulières prévues par la résolution 2654 du Conseil adoptée le 27 octobre 2022. Selon des sources bien informées au siège de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité ont été ainsi briefés par l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que par le représentant spécial du Secrétaire général et chef de la Minurso, Alexander Ivanko.

Selon ces mêmes sources, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée et soutenue par un grand nombre des membres du Conseil qui ont considéré qu’elle constituait la solution sérieuse, crédible et pragmatique pour mettre définitivement fin au différend régional sur le Sahara marocain. À cet égard, il sied de rappeler que la résolution 2654 et toutes celles qui l’ont précédées depuis 2007 ont consacré la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie. De même et d’après ces sources, les membres du Conseil de sécurité ont unanimement réaffirmé leur soutien au processus politique exclusivement onusien qui vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain.

Les membres ont tous apporté une nouvelle fois leur appui aux efforts de M. de Mistura pour relancer le processus politique onusien, consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Dans ce cadre, la reprise des tables rondes, avec la participation notamment du Maroc, de l’Algérie et de la Mauritanie, a été mise en relief. Le processus des tables rondes a été réaffirmé dans la résolution 2654, et dans celles qui l’ont précédé depuis 2018, comme seul cadre pour la tenue du processus politique, rappelle-t-on. Les membres du Conseil ont également exprimé leur appréciation pour l’organisation par l’envoyé personnel, à la fin du mois de mars dernier, au siège de l’ONU à New York, de consultations bilatérales informelles, notamment avec le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, confirmant ainsi le statut de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional qu’elle a créé et qu’elle maintient depuis un demi-siècle, au mépris des intérêts et du destin commun des peuples des cinq États membres de l’Union du Maghreb arabe.

Il y a lieu de rappeler également que le rôle de l’Algérie a été consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, y compris la 2654 qui lui demande de rester engagée dans le processus des tables rondes dans un esprit de réalisme et de compromis en vue de le faire aboutir. Malheureusement, l’Algérie poursuit sa violation des résolutions du Conseil de sécurité et donc du droit international en refusant de prendre part aux tables rondes, alors que deux de ses anciens ministres des Affaires étrangères, en l’occurrence Lamsahel et Lamamra y avaient pris part respectivement en septembre 2018 et mars 2019. Ces sources bien concordantes au sein de l’ONU ont indiqué que d’autres membres du Conseil se sont félicités de la stabilité et de la prospérité qui règnent au Sahara marocain en mettant en relief le développement tous azimuts que connaissent les provinces du sud du Royaume grâce au nouveau modèle de développement de ces provinces, ce qui constitue un démenti cinglant des allégations fallacieuses de l’Algérie et de sa marionnette, le «polisario», au sujet de la situation au Sahara marocain et de l’existence d’un soi-disant conflit.

De même, l’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla a été mise en exergue lors de ces consultations, au même titre que la reconnaissance grandissante de la marocanité du Sahara par la communauté internationale. Par ailleurs, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et sa coopération fructueuse avec la Minurso en vue de faciliter la mise en œuvre de son mandat de supervision du cessez-le-feu ont été mis en exergue lors de ces consultations. La renonciation par le «polisario», sur ordre de l’Algérie, au cessez-le-feu a fait l’objet de grandes préoccupations des membres du Conseil qui ont enjoint à ce groupe séparatiste de retourner au cessez-le-feu. Les obstructions du «polisario» aux activités de supervision du cessez-le-feu de la Minurso, notamment ses violations des accords militaires et de la liberté de mouvement et le blocage des convois d’approvisionnement, ont été dénoncées par les membres du Conseil qui ont exigé de mettre fin à ces violations condamnables. La renonciation par le «polisario» au cessez-le-feu et ses atteintes inadmissibles à la Minurso ont été mises à nu par le Secrétaire général de l’ONU dans son rapport au Conseil en octobre dernier.

«On relève un certain volontarisme dans l’action du Conseil de sécurité sur la question du Sahara. Cette dynamique est en rupture avec la léthargie qui avait caractérisé cette action avant la nomination de M. de Mistura. Cette dynamique est à mon avis vertueuse, dans la mesure où elle devra pousser chaque partie à bien assumer ses positions et ne plus se cacher derrière des positions farfelues», commente le professeur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Ibn Tofaïl, Azzeddine Hanoune, à propos de ces consultations.

«Cela va dans un sens favorable au Maroc, dans la mesure où c’est bien le Royaume qui, de manière indirecte, à travers sa dynamique diplomatique, a poussé vers cette orientation. Les reconnaissances de la marocanité du Sahara qui se suivent depuis trois ans, l’ouverture de consulats dans les villes des provinces du Sud et le changement de position d’un bon nombre d’États européens imposent un nouveau rythme», souligne M. Hanoune. «Les échos qui proviennent de ces consultations augurent un renforcement de la position marocaine dont le plan d’autonomie s’impose de plus en plus comme la solution idoine pour ce conflit. On évolue de plus en plus vers une configuration où le clivage autour de cette question devient asymétrique. Un nombre de plus en plus réduit d’États qui continuent à défendre l’indépendance du territoire, ce qui ressemble à un dernier retranchement idéologique», affirme le professeur de droit public, affirmant qu’«aujourd’hui plus que jamais, la question du Sahara devient un prétexte d’une rivalité politique bilatérale, un moyen parmi d’autres utilisé par l’Algérie et l’Afrique du Sud, aidés par la complicité de certains États afin de nuire aux intérêts du Royaume. La dimension juridique liée à certains principes de droit international se rétrécit de plus en plus». Et à propos précisément de l’Algérie, M. Hanoune fait remarquer qu’«en refusant de participer aux rounds des tables rondes, celle-ci essaie en fait de résister à cette nouvelle tendance qui s’impose et qui devient de plus en plus claire aux yeux du monde entier».

https://lematin.ma




Gilbert Kabanda encourage les inventeurs des produits Doubase C, Bulletin de discipline scolaire, Manacovid, Manadiar, Meyamicine…

La République Démocratique du Congo excelle déjà dans les innovations et fabrications de plusieurs gammes des médicaments à 100% made in Congo, homologués et mis sur le marché à l’échelle nationale et planétaire, et proposent des traitements à plusieurs pathologies ou maladies diverses. Beaucoup de congolais ignorent cet aspect des choses, et le Docteur Gilbert Kabanda lui-même chercheur et donc connaisseur, va à la découverte avec un grand nombre des congolais par la même occasion, de ces différents produits congolais, œuvres des chercheurs congolais oeuvrant dans différents centres de recherche scientifique au pays.

Ils sont venus lui présenter leurs inventions nombreuses. En effet, les congolais ont le droit de connaître nos propres médicaments tels que les produits du Centre de Recherche en Phytothérapie Pharmacopée et Technologie Pharmaceutique, le Doubase C capable de guérir l’infection VIH ici présenté par son Directeur Général, Constantin Bashengezi.

De même pour sa part, Dolivin Watukwa Représentant du Laboratoire Pharmaceutique – Centre de Recherche de Production des Médicaments Traditionnels Améliorés, proche collaborateur du défunt grand pharmacien d’heureuse et prestigieuse mémoire, le grand chercheur Ntondele a lui aussi présenté au Ministre les produits d’invention de leur laboratoire tels que Meyamicine, Diazostimule, Zinginalis.

D’après lui, l’avènement du ministre Kabanda à la tête de ce Ministère augure une nuée d’espoir pour les chercheurs étant lui-même chercheur chevronné.

Par rapport aux inventions de ce centre de recherche scientifique, le Ministre Gilbert Kabanda a accordé son satisfecit quant aux oeuvres laissées derrière lui par l’inventeur Ntondele pour les bienfaits de l’humanité.

Comme aussi le représentant du Centre de Recherche Pharmaceutique de Luozi qui a présenté également au Ministre les médicaments produits par leur recherche scientifique comme le Manacovid ainsi que le Manadiar.

Auprès du ministre Kabanda, Aubrin Tondo, a sollicité un appui gouvernemental tant financier que matériel afin d’aller au-delà de ce qui est déjà fait.

Sur un autre plan, le système éducatif congolais va très bientôt être enrichi d’un nouveau mécanisme d’encadrement disciplinaire au niveau primaire et secondaire, à savoir le bulletin de discipline scolaire comme son nom l’indique. C’est une invention de Lilanga Balomokala, chercheur, agrégé d’enseignement, ancien préfet de discipline. Il explique lui-même son invention.

BM




Face-à-face Rose Mutombo- Damien Mama : « Des orientations reçues permettront au Pnud de renforcer son action envers le ministère de la Justice »

Mme Rose Mutombo Kiese, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a reçu dans son cabinet de travail au Palais de Justice, le nouveau Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Damien Mama. Ils ont ensemble passé en revue les questions de justice et de la lutte contre la corruption.

Damien Mama a rencontré la MinEtat Rose Mutombo Kiese, pour deux raisons. La première, c’est pour lui présenter ses civilités. Ça fait à peu près un mois et demi qu’il est en RDC.

« La deuxième raison, c’est aussi la féliciter pour la confiance renouvelée que le chef de l’Etat et le Premier ministre envers elle en lui confiant à nouveau ce ministère. On a profité de ça pour passer en revue le partenariat entre le ministère de la Justice et le Pnud. Vous savez que les deux institutions ont un partenariat privilégié depuis plusieurs années. Nous avons discuté ensemble de comment renforcer ce partenariat et faire en sorte que la justice puisse constituer un grand levier de développement pour la RDC et permettre au gouvernement de réaliser de grandes ambitions de développement en protégeant les droits des personnes de toutes les catégories et faire en sorte que la question de droit de l’homme soit au cœur de l’agenda de développement du pays », a-t-il déclaré.

Le Représentant Résident du PNUD a été très ravi que les orientations qu’il a reçues de la ministre d’Etat, Rose Mutombo Kiese, lui permettent de renforcer l’action que le PNUD a déjà mis en œuvre avec le ministère de la Justice et celles aussi qui vont venir. Etant donné qu’elle ambitionne de renforcer le dialogue avec la société civile sur les questions de justice mais également sur les questions de corruption.

« Ici ce sont des questions de gouvernance qui touchent de près le mandat du Pnud. Nous sommes très fiers d’accompagner ce chantier de la justice et de la lutte contre la corruption », ajoute-t-il.

 

De points à améliorer pour la nouvelle loi de la presse

Après le PNUD, est venue ensuite la délégation de “Reporters sans frontières”, conduite par Sadibou Marong, Directeur du Bureau Afrique.

L’organisation Reporters sans frontières est en RDC depuis environ une semaine dans le cadre d’une série d’activités de plaidoyer qu’elle mène et dans un contexte aussi de promulgation de la nouvelle loi sur la presse. C’est ce qu’a dit son directeur du bureau Afrique, Sadibou Marong.

Dans la perspective de la campagne « élections en RDC », c’est une série d’activités que « nous envisageons avec notre partenaire Journaliste en danger qui va penser à mettre en place des séries de formation dans les différentes localités ciblent des journalistes, des reporters qui seront sur le terrain et qui seront amenés à couvrir ce processus électoral dans son ensemble. Pour nous, c’est extrêmement important puisque depuis en plus en Afrique en 2023 jusqu’en 2024, on va aller vers beaucoup d’élections. Nous avons remarqué dans le monitoring que nous faisons que le moment d’élections charrie beaucoup de violences sur des journalistes. Et donc, il doit falloir pour mettre en place ces séries de formation », a-t-il dit.

La délégation de Reporters sans frontières est arrivée en RDC dans le contexte où le pays dispose d’une nouvelle loi sur la presse. Reporters sans frontières considère du point technique que c’est une avancée qu’il faut saluer.

Et de poursuivre : « Nous l’avons salué devant Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux. C’est une bonne chose mais nous avons estimé que du point de vue conceptuel qu’il y a des points qui devraient être améliorés. Nous avons donc analysé cette loi et nous avons partagé le document d’analyse des points à améliorer avec Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice qu’elle a bien accueilli et qui va se concerter avec ses services ».

BM




Prison de Luzumu : Le vice-ministre de la Justice donne le go des travaux de construction d’un pavillon de 500 détenus 

Le vice-ministre de la Justice, Thaddée Mamba, a, au nom de la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, posé le 22 avril 2023, la première pierre pour la construction d’un nouveau pavillon au Centre de détention de Luzumu dans la province du Kongo Centrale. C’était en présence de Philippe Konate, représentant la Monusco et des différents responsables de ce centre et ceux de la Prison de Kasangulu.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, le vice-ministre de la Justice était très content et heureux de visiter le Centre de détention de Luzumu à l’occasion de la pose de la première pierre de construction du bâtiment additif pour désengorger les prisons.

« Comme vous le savez la vision du Chef de l’Etat, M. le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, c’est de matérialiser cette vision dans le cadre de l’Etat de droit. L’Etat de droit ne concerne pas que nous, mais les prisonniers doivent être dans les conditions voulues par la loi », a dit le vice-ministre de la justice.

Et d’ajouter : “C’est ce qui fait qu’ensemble avec ses partenaires que le gouvernement congolais continue à désengorger los prisons pour répondre à la vision du Chef de l’Etat. En arrivant à Luzumu, j’ai été émerveillé de voir ce que nous n’avons pas l’habitude de vivre ailleurs. J’encourage et je félicite davantage le directeur de ce centre de détention qui nous a reçu de continuer à maintenir à bon escient cet établissement qui fait la fierté de notre pays”.

Pour sa part, le directeur du Centre de détention de Luzumu, Coco Lonji Kanyinda, a fait savoir que cet établissement héberge à ce jour 496 détenus. Il ne reçoit que des condamnés et il n’y pas de prévenus, pas de mineurs et pas de femmes. En dehors des militaires qui s’occupent de la sécurité extérieure du camp de détention, le ministère de l’Intérieur appuie ce centre avec des policiers qui sécurisent son espace intérieur.

“Ce projet comprend la construction d’un nouveau pavillon de 70 mètres de longueur et six mètres de largeur pour une durée de six”, a relevé le responsable du projet, Roger Basilua.

Signalons que ce pavillon contiendra dix cellules avec des installations sanitaires intégrées d’une capacité globale de plus d’une centaine de détenus dans le camp de détention de Luzumu.

Afin de contribuer à l’amélioration des conditions carcérales, ce nouveau bâtiment sera construit dans les normes actuelles des droits de l’homme. Il servira d’un exemple type d’hébergement recommandé de nos jours. Ce projet est financé par la Monusco à 75 % et 5 % de contribution du partenaire de mise en œuvre qui n’est autre que l’Ong Analyse pour le développement intégral du Congolais (ADICO). L’ADICO s’engage à produire un travail de qualité selon les normes et les clauses du contrat entre les parties.

Il faut rappeler que le Centre de détention de Luzumu a été construit à l’époque coloniale pour une capacité de 1.000 détenus. Il avait été saccagé à la prise de pouvoir par l’ancien président Laurent-Désiré Kabila. Il a été reconstruit et inauguré le mars 2019.

Avant de quitter ce site, le vice-ministre de la Justice a visité la cuisine, le centre médical et quelques pavillons. Il en a profité pour lancer le tournoi de football inter-pavillon.

BM




PARLONS-EN : Paul Kagame brandit Berlin II, le Parlement, les partis, les églises et les ONGs d’habitude loquaces se taisent !

C’est comme s’ils redoutaient les réactions des parrains et des poulains du président rwandais…
Hélas !, s’agissant du Parlement, la Constitution de la RDC n’a pas prévu le cas de figure pour une telle menace sur le pays. L’article 134 dispose : « Le Sénat et l’Assemblée nationale se réunissent en Congrès pour les cas suivants : l’adoption et, le cas échéant, la révision de son Règlement intérieur ; la procédure de la révision constitutionnelle ; l’autorisation de la proclamation de l’État d’urgence ou de l’état de siège et de la déclaration de guerre ; l’audition du discours du Président de la République sur l’état de la Nation et la désignation de trois membres de la Cour constitutionnelle, conformément aux dispositions de l’article 158 de la Constitution »…
PARADOXALEMENT, AUCUNE DES CHAMBRES N’A RÉAGI
A défaut du Congrès, chacune des chambres (Assemblée nationale et Sénat) est en droit de s’y prononcer en utilisant l’une des motions prévues dans le règlement intérieur, notamment la plus simple : la motion d’information.
Pour une question vitale tenant à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale, la réaction spontanée du Gouvernement au travers de son porte-parole Patrick Muyaya méritait d’être appuyée par les deux chambres qui, toutes affaires cessantes, se devaient de consacrer une plénière radiotélévisée.
C’est déjà bon que l’Assemblée nationale, par exemple, ait voté une loi interdisant toute négociation avec le M23. Mais la gravité de la déclaration de Paul Kagame vaut plus que toutes les résolutions et recommandations jusque-là prises dans le cadre de la gestion de la question sécuritaire à l’Est. Cette déclaration est, du reste, de nature à mettre fin à toutes les revendications des groupes armés opérant au pays, en priorité celles de l’Ituri, de l’ex-Kivu et du Tanganyika.
Paradoxalement, aucune des chambres n’a réagi de façon conséquente, si bien qu’un député national a exprimé tout son désappointement lors de la plénière du 21 avril dernier, s’étonnant de voir l’Assemblée nationale se préoccuper des propositions et des projets de lois n’ayant aucune urgence par rapport à l’actualité brûlante.
HUIT EXTRAITS
Or, qu’est-ce que Paul Kagame a déclaré au Bénin ? Un média en a repris huit extraits repris ci-dessous in extenso.
PREMIER EXTRAIT
« Le problème de la RDC ou le problème de la région, ou même le problème du Rwanda, ce n’est pas le M23. Le M23 est le produit de beaucoup d’autres problèmes qui n’ont pas été résolus depuis une décennie. Si vous vous rappelez, le problème du M23 existait même avant que Tshisekedi ne soit Président. Il y avait un problème lié à cela en 2012. Si vous regardez dans l’histoire, vous le verrez » ;
DEUXIÈME EXTRAIT
« Concernant le M23, ce sont des Congolais mais qui ont un héritage rwandais. Les frontières qui ont été tracées durant la période coloniale ont découpé notre pays en plusieurs morceaux ».
TROISIÈME EXTRAIT
« Une grande partie du Rwanda a été laissée à l’extérieur dans l’est du Congo, dans le sud et l’ouest de l’Ouganda, etc. Nous avons des populations dans ces parties d’autres pays autres que le Rwanda qui ont des origines rwandaises. Maïs, ce ne sont pas des Rwandais ; ils sont citoyens de ces pays qui ont absorbé ces parties du Rwanda à l’époque coloniale. C’est un fait, un fait historique ».
QUATRIÈME EXTRAIT
« Vous pouvez faire des recherches et avoir plus de détails sur cela. Donc, ces problèmes sont beaucoup plus anciens que moi et beaucoup plus anciens que Tshisekedi et probablement ceux qui étaient là à l’époque ne sont plus en vie. Voilà donc l’origine du problème ».
CINQUIÈME EXTRAIT
« Ces personnes ont été privées de leurs droits au Congo, et le problème de 2012 auquel j’ai fait allusion, c’est lorsqu’ils avaient pris les armes contre leur propre gouvernement à cause de ce problème. Donc c’était mal géré et vous voyez que nous sommes en 2023, donc 11 ans après le problème revient. Cela signifie qu’il n’a pas été correctement géré ».
SIXIEME EXTRAIT
« L’ONU s’est impliquée, tous les pays se sont impliqués, y compris les grandes puissances, mais ils n’ont jamais réglé le problème. Donc, vraiment qualifier le problème de cette région de soit le problème du M23 ou le qualifier de problème du Rwanda, c’est faire une fuite en avant et ne pas vouloir trouver la solution au problème ».
SEPTIEME EXTRAIT
« Mais actuellement, au moment où nous parlons, toute la région de l’Afrique de l’Est, avec l’Angola, nous avons deux processus. Un processus de Nairobi et un autre processus de Luanda. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour essayer de résoudre le problème, mais ce sont de telles plaintes qui empêchent en fait les gens de trouver des solutions parce que le processus de Luanda et le processus de Nairobi sont très clairs sur l’origine, les besoins et la façon de résoudre le problème. Maïs apparemment, c’est le pays qui a le problème, c’est-à-dire la RDC, qui rend difficile la résolution du problème ».
HUITIÈME EXTRAIT
« Encore une fois, ce que je dis, ce sont des faits. Vous pouvez les vérifier. Nous ne pouvons donc pas continuer à nous plaindre du problème sans avoir les faits clairs qui doivent être traités. C’est là où nous en sommes. Mais j’espère qu’avec la participation de la région, les choses seront réglées ».
NI PARLEMENT, NI PARTI OU REGROUPEMENT POLITIQUE !
Peut-on comprendre que le Parlement de la République Démocratique du Congo ne débatte pas des propos déclarés officiellement par le Président rwandais, c’est-à-dire agisse comme si « On répond à un imbécile par le silence » alors que le pays est menacé dans son intégrité et que sa population, déjà victime d’insécurité, est en train de servir de prétexte pour la Communauté internationale de coller à la RDC le statut de catastrophe humanitaire ?
Il n’y a pas que le Parlement. Même les partis et les regroupements politiques ayant réellement pignon sur rue ne convoquent aucune réunion du bureau ou du directoire politique, ni n’annoncent des manifestations publiques en guise de protestation. Ils se contentent de la prise de position individuelle du leader !
Pire, les forces vives de la Société civile – dont les églises et les ONGs des droits de l’homme d’habitude loquaces – semblent se réfugier dans l’amnésie, donnant l’impression d’avoir peur de frustrer les parrains de Paul Kagame et de redouter en même temps ses poulains !
Ce silence assourdissant trahissant le défaitisme est de nature à faire croire à certains décideurs que leur filleul ou bras séculier Paul Kagame a raison. Simplement au nom de l’adage « Qui ne dit mot consent ! ».
Un comportement à la fois triste et terrible…
Omer Nsongo die Lema