CENI : Denis Kadima échange avec une délégation de l’OIF

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, s’est entretenu avec une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), conduite par son représentant pour l’Afrique centrale, Alphonse WAGUENA.

Cette délégation a pris langue avec la plus haute hiérarchie de la CENI dans le cadre d’une mission exploratoire en RDC. Objectif : échanger avec les parties prenantes au processus électoral en vue de circonscrire son champ d’intervention dans le processus en cours.

Le Président de la CENI était accompagné, au cours de ces échanges, du Rapporteur, Mme Patricia NSEYA MULELA, et du Secrétaire Exécutif National, Thotho MABIKU TOTOKANI.

A l’issue des entretiens, Alphonse WAGUENA, en sa qualité de porte-parole, en a fait la restitution.

“Nous sommes une mission exploratoire qui a été dépêchée par l’OIF en réponse à la sollicitation de la CENI et en concertation avec les autorités congolaises, conformément aux dispositions de la déclaration de Bamako”, a-t-il indiqué.

Avant de poursuivre : “Le but de notre mission consiste à échanger avec les parties prenantes au plan national, les partenaires internationaux impliqués dans le processus en cours et au-delà, pouvoir identifier les partenaires et les domaines dans lesquels nous pouvons éventuellement accompagner ce processus en RDC”.

En rappel, une mission d’audit du fichier électoral a été dépêchée par l’OIF à la CENI du 6 au 25 mai 2018, en vue de procéder à l’analyse qualitative et quantitative des données du fichier électoral en vue d’identifier ses forces et faiblesses et, le cas échéant, formuler des recommandations à la CENI afin de renforcer la confiance des acteurs dans ce processus.




A l’initiative du PNUD: Denis Kadima fait un état des lieux des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en RDC 2022-2023

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a dressé un état de lieux des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en RDC 2022-2023 aux chefs de missions diplomatiques et représentants des organismes, partenaires de la Centrale électorale.

L’initiative du Programme des Nations-Unis pour le développement (PNUD), par le biais de son Représentant-résident, Damien MAMA, a donné l’opportunité au numéro un de la CENI de briefer les participants en leur fournissant une somme de détails sur ce processus qui s’est clôturé dans les aires opérationnelles 1 et 2 incluant trois pays étrangers où vivent les Congolais (Afrique du Sud, Belgique et France).

La troisième et dernière (avec le Canada et les Etats-Unis d’Amérique) étant en cours d’achèvement, celle-ci englobe notamment la partie orientale du pays en proie à une situation déplorable dominée par un climat d’insécurité imposé par la présence des groupes armés dont le M23 soutenu par le Rwanda. Une situation particulière, comme l’a rappelé, Denis KADIMA KAZADI, qui n’a pas permis, comme souhaité, le déploiement aussi bien du personnel que de la logistique requise.

Dans son exposé, le Président de la CENI a situé le contexte et les principes de cette réforme du fichier électoral (RFE) 2022-2023, son opérationnalisation, en fournissant les statistiques au 17 avril 2023, faisant part à l’assistance des activités courantes et de prochaines étapes.

« Dans tous les processus précédents, la RFE s’est généralement étendue sur des périodes dépassant largement une année ou plus de 12 mois. La CENI a initialement prévu, pour le présent processus, 30 jours pour chaque aire opérationnelle comme une stratégie de mobilisation de l’électorat. Toutes les prolongations étaient tacitement planifiées et prévues dans le calendrier électoral », a indiqué Denis KADIMA KAZADI qui a souligné qu’il n’y a aucun impact négatif sur les prévisions calendaires. Soutenant qu’aucun glissement n’est envisageable, le tout est de s’en tenir aux exigences du délai constitutionnel.

Le Président de la CENI a mis en avant la performance réalisée en 4 mois d’enregistrement des électeurs, ce qui, à ses yeux, est une prouesse à saluer.

« L’enrôlement s’est effectué sans phase pilote avec Kinshasa dès son lancement. Ce qui aurait permis à ceux commis à la tâche de se familiariser avec le matériel venu de la Corée du Sud dont les préposés ont découvert le maniement sur place avec quelques carences constatées. Ainsi, les imperfections du départ ont été corrigées au fur et à mesure qu’on avançait dans le temps. Ce qui a occasionné des améliorations progressives de l’offre », a-t-il relevé.

« Les 22 227 centres d’inscription prévus ont pu enregistrer 46 857 697 personnes au 17 avril 2023, (soit 95,09%) reparties en 23 696 424 femmes (50,57%) et 23 161 273 hommes (49,43%) sur les 49 273 109 attendues. Et la France au nombre des pays concernés par cette phase pilote arrive en tête avec 5 787 enrôlés (3 474 hommes et 2 310 femmes) », a révélé le Président de la CENI.

Denis KADIMA KAZADI avait de bonnes raisons de s’en réjouir soulignant que la CENI a réalisé un record dans les statistiques en un laps de temps, dans le respect scrupuleux de la mise à exécution, à ce jour, de son calendrier. Ce qui, contredit les prédictions suggérant un glissement et rassure toutes les parties prenantes de sa détermination d’organiser les échéances électorales de 2023 dans les délais impartis.

Au cours de la partie interactive, le numéro un de la Centrale électorale a davantage éclairé l’assistance en fournissant des éléments de réponse aux questions soulevées.

Mettant en avant l’activité à laquelle se consacre la CENI actuellement. Celle-ci consiste au nettoyage du fichier électoral, non sans avoir annoncé l’organisation, à son siège, pour consolider la confiance avec les parties prenantes au processus électoral, des journées portes ouvertes qui débutent dès ce mardi 25 avril jusqu’au 4 mai 2023.

De son côté, le Représentant-résident du PNUD s’est félicité des avancées constatées en réaffirmant la ferme volonté de son institution à accompagner sans discontinuer la CENI dans sa marche en avant vers l’organisation des prochains scrutins. Remerciant les différents chefs de mission diplomatique d’avoir fait preuve d’attachement à ce processus qui renforce davantage la confiance de tous pour des consultations crédibles, transparentes et inclusives.




OCC : Christelle Muabilu n’utilise pas Facebook et n’a pas un assistant dénommé Mayunga Vancke

Des personnes visiblement mal intentionnées, ont créé un faux compte sur FACEBOOK en usurpant l´identité de Mme Christelle Muabilu, DGA de l’OCC.

A en croire un communiqué parvenu à notre rédaction, ces personnes s’appliquent depuis peu à arnaquer des agents de l’OCC particulièrement, en leur promettant contre une somme d’argent des avancées en fonction et en grade.

Cette opération mafieuse transite via un dénommé MAYUNGA VANCKE, utilisateur du numéro de téléphone 0810587354, qui se présente précisément comme Assistant de Mme DGA Christelle Muabilu.

Les services rattachés auprès de Mme Christelle MUABILU préviennent que cette dernière n’utilise pas le réseau social Facebook et qu’elle n’a pas auprès d’elle un assistant portant le nom du criminel susmentionné.

Mme Christelle MUABILU se réserve ainsi le droit d’engager une action judiciaire contre les usurpateurs de son identité et de son profil sur tout réseau social, tout en invitant à la vigilance les victimes potentielles des actions criminelles engagées sous couvert de son nom sur les réseaux sociaux.