Devant les Coordonnateurs des écoles Conventionnées catholiques Tony Mwaba promet de traduire en actions toutes les recommandations des travaux du Centre Nganda

C’est ce jeudi 27 avril 2023, au Centre Nganda dans la commune de Kintambo, que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a procédé à la clôture de l’atelier sur l’éducation à la paix, le développement et le vivre ensemble. Ces assises qui ont réuni tous les coordinateurs des écoles catholiques de la République Démocratique du Congo, ont abouti à des propositions idoines qui aideront le sous-secteur à atteindre les résultats escomptés.

Dans son discours prononcé pour la circonstance, le Ministre Tony Mwaba a remercié les participants qui ont sacrifié de leur temps pour aborder des vraies questions, surtout des maux qui rongent le sous-secteur de l’EPST. Le professeur Tony Mwaba a salué les recommandations formulées dans cet atelier et a promis de s’engager pour leur mise en œuvre.
“Ne vous doutez pas de mon engagement de traduire en action tout ce qui concerne la mise en œuvre à mon niveau de toutes les propositions et même au niveau des collaborateurs placés sous mon autorité”, a-t-il confié.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi a rappelé qu’il a été porté à la tête du ministère de l’EPST pour accomplir deux missions principales : la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.
“Au jour d’aujourd’hui la gratuité est effective, par ce qu’elle n’est plus une lettre dans la Constitution. Elle est vécue sur le terrain. Tout ce qui reste à faire, c’est chercher à consolider et à pérenniser cette réforme par un certain nombre de mesures d’accompagnement”, a dit le professeur Tony Mwaba.
Le patron de l’EPST a souligné aussi que l’accord spécifique signé entre le gouvernement de la République et l’Église Catholique n’a pas supprimé la gratuité, non plus le rôle du Ministre dans le sous-secteur. D’où, il a appelé tous les coordinateurs des écoles catholiques, qui sont tous des gestionnaires des établissements scolaires, à respecter cet engagement.
Concernant la lutte contre antivaleurs, le professeur Tony Mwaba a expliqué la nécessité de cette démarche qui consiste à traquer tous ceux qui faisaient de l’EPST un secteur marchand, des acteurs qui n’avaient pas de vocation à l’instruction des enfants mais animés par le souci de se faire de l’argent.
“Les gens ne peuvent pas venir blaguer dans un secteur comme celui-ci. Il faut donc une rigueur sérieuse, car l’éducation c’est la seule richesse qu’on peut léguer aux enfants”, a déclaré le ministre.
Faisant un parallélisme avec les épreuves certificatives qui approchent, le numéro 1 de l’EPST a appelé les coordinateurs des écoles catholiques à appliquer le règlement lors du déroulement de l’Examen d’État et à pousser les finalistes à travailler pour obtenir des bons résultats, loin de la fraude qui fait partie des antivaleurs.
Complétant les propos du Ministre, l’Inspecteur Général de l’EPST a insisté sur des stratégies à monter pour éradiquer la fraude et la tricherie dans le sous-secteur de l’EPST.
“Tous ceux qui participent à la fraude (surveillant, enseignant et élève), doivent être sanctionnés sévèrement pour servir d’exemple aux récalcitrants”, a dit Jacques Odia Musungay.




Clôturant sa mission d’appui à la Rdc: Dr. Anja Giphart d’EGPAF plaide pour la réduction de l’âge du consentement au dépistage

La Vice-Présidente exécutive de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisée dans la prise en charge du VH/SIDA pédiatrique, le Docteur Anja Giphart, a plaidé pour la réduction de l’âge du consentement au dépistage pour les adolescents, qui légalement ne peuvent se faire dépister qu’à 18 ans.
« (…) notre plaidoyer est axé sur les enfants et les jeunes car ils sont souvent oubliés. Il y a encore des obstacles importants pour réduire l’écart entre les adultes et les enfants en termes d’atteinte des droits (…). Selon l’ONUSIDA, en République démocratique du Congo l’écart de traitement entre les adultes et les enfants est si important. 90% pour les adultes et 38% pour les enfants. La Ptme est estimée à 61 %. Par conséquent, je voudrais solliciter votre attention et action pour ce qui suit : l’âge légal de consentement au dépistage au VIH est toujours fixé à 18 ans ici en Rdc. Ce qui entrave considérablement les services de dépistage pour les adolescents. De nombreux pays ont surmonté cet obstacle et donc j’aimerais demander votre aide pour la Rdc pour que l’âge de consentement soit réduit à 14 ans », a plaidé la Vice-président exécutive d’EGPAF. C’était lors d’une réception organisée le mardi 25 avril 2023, en présence de plusieurs autorités congolaises et des partenaires nationaux et internationaux œuvrant dans le secteur de la santé.
La Vice-président exécutive d’EGPAF s’est réjoui du fait que la République démocratique du Congo fasse partie de l’Alliance mondiale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants, initiée lancée le mardi 2 février à Dar es Salam en République unie de Tanzanie. Ce qui est un point solide dans la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique, même si le pays est confronté à de nombreux défis en matière de santé. « Et que le VIh n’en est qu’un parmi tant d’autres », a-t-elle souligné.
S’exprimant à son tour, le directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo, représentant le ministre congolais de la Santé publique, s’est réjoui à son tour de cette visite de la Vice-présidente exécutive d’EGPAF, qui intervient dans un contexte particulier au niveau international marqué par le lancement de l’Alliance globale alors qu’au niveau national le pays fait face à la guerre d’agression dans sa partie orientale.
« … il faut relever que le Gouvernement de la République fait face à une guerre d’agression dans sa partie orientale, qui prive de milliers de femmes et d’enfants l’accès à des services de santé y compris les services de prévention. A travers cette visite, vous avez eu à échanger avec les différents acteurs, prestataires de soins, acteurs communautaires, les partenaires. Nous voudrions donc tout en saluant cette visite, vous inviter certainement parce que vous avez pris connaissance de nos efforts mais aussi des défis, à faire le plaidoyer à haut niveau puisque la Fondation en est capable de pouvoir porter la voix aux côtés des autorités congolaise mais aussi des différents partenaires techniques et financiers qui sont avec nous ici à cette réception », a déclaré le Directeur du PNLS d’un ton monté, avant d’atterrir pour souligner ceci : « La Fondation Elisabeth Glaser est l’un des partenaires sérieux pour la République et en particulier pour le ministère de la Santé publique, au nom donc du ministre je voudrai saluer ce partenariat et vous inviter encore à faire davantage comme vous le faisiez avant pour que la lutte contre le VIH pédiatrique soit éliminé d’ici 2030 ».
La Fondation Elisabeth Glaser est l’un des partenaires clés du gouvernement congolais. Et sa mission, a dit son Directeur Pays, le Docteur Aimé Mboyo Loando, est de contribuer à mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants, les jeunes…
Outre Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la Fondation Elisabeth Glaser intervient dans cinq provinces, à savoir : Le Haut Katanga, le Lualaba, le Sud Kivu, le Kasai Oriental, la Tshopo. Ce, en collaboration avec le ministère congolais de la Santé publique et grâce au support technique et financier de : Pepfar, Usaid, Cdc… « Malgré notre paquet complet, les enfants constituent une grande priorité pour nous. Les enfants et les jeunes », a rappelé le Directeur-Pays d’EGPAF en Rdc.
Soulignons que c’est depuis 2001 que cette Fondation soutient le ministère congolais de la Santé publique et son Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS).
Prince Yassa




Le président Kabasele Tshimanga inquiet des préparatifs de la sortie de l’Union sacrée de la nation

 

Le samedi 29 Avril 2023 prochain aura lieu la sortie officielle de l’Union Sacrée de la Nation au Stade des Martyrs de Kinshasa.

 

A quarante-huit heures de cette manifestation, certains sociétaires de la plateforme électorale présidentielle ont beaucoup de doute et d’inquiétudes quant à sa réussite. Il y a de nombreuses zones d’ombre non encore éclairées s’agissant de son organisation.

En rapport avec cet événement politique, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), parti signataire de la Charte de l’USN, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s’est confié à notre rédaction.

“Je suis inquiet au sujet de l’organisation de cette grande manifestation politique projetée le samedi 29 Avril 3024 au Stade des Martyrs de Kinshasa. Au moment où je vous parle, beaucoup de collègues Présidents des partis politiques de l’USN et moi-même nous posons des questions relatives aux dispositions pratiques prises par le Praesidium de l’Union Sacrée de la Nation”.

Il a poursuivi en ces termes : ” En effet, les matériels de propagande promis ne sont pas encore remis aux adhérents, à part quelques affiches collées à travers la ville et les spots publicitaires diffusés à la télévision nationale par l’administration de l’USN”.

“Les contacts sont difficiles ou inexistants avec l’administration de l’Union Sacrée de la Nation qui est incapable de satisfaire aux préoccupations de ses membres’, a-t-il ajouté.

Il ne s’est pas arrêté là : “Je me pose la question de savoir ce qui se passe réellement à l’Union Sacrée de la Nation. J’ai peur que de mauvaises pratiques traumatisantes vécues autrefois avec les barons du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) de la Deuxième République mobutiste, de l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP), de la Majorité Présidentielle (MP) ou du Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange, soient de nouveau mises en application à l’USN. On ne voit pas la différence dans le traitement de ses membres”.

Il termine par donner un conseil précieux à la présidence collégiale de l’USN : “J’invite les membres du Praesidium de l’Union Sacrée de la Nation à changer le fusil d’épaule et à se mettre à l’écoute des sociétaires de l’USN pour le grand bien de tout le monde. Leurs premiers pas sont inquiétants”.

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




A Lubumbashi : Julien Paluku lance l’étude de préfaisabilité de la ZES des batteries électriques de Kinsevere

C’est ce jeudi que le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a procédé à Lubumbashi au lancement officiel de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique Spéciale de Kinsevere à l’intérieur de laquelle sera installée la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques; étude que mène la société ARISE, spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales en Afrique.
A cette, occasion, le ministre de l’Industrie a appelé les leaders et les populations des 4 provinces issues du démembrement du grand Katanga ainsi que la Fédération des Entreprises du Congo-FEC de s’approprier ce grand projet qui va changer l’économie de la République Démocratique du Congo
Il faut dire que cela fait 1 mois jour pour jour qu’il a été signé à Kinshasa l’accord-cadre et qu’une forte délégation est à Lubumbashi, avec tous les partenaires, pour que cette fois-ci passer de la parole à l’acte, ainsi matérialiser la vision du président de la République qui tient à changer les paradigmes de gestion des ressources naturelles.


Et ce, parce que selon Julien Paluku, ministre de l’Industrie, il a été constaté que depuis 1960, nous ne captons rien de nos ressources naturelles lorsqu’elles sont exportées à leur état brut. Pour le président, il faut commencer la transformation locale, pour que nous puissions élever la valeur de nos richesses et ainsi capter en termes de budget, des taxes et des retombées pour créer de l’emploi chez nous.
« Parce que lorsque nous exportons des matières brutes, nous allons créer de l’emploi et de la richesse ailleurs. Voilà pourquoi le président a estimé qu’il est important que nous puissions, ici et maintenant créer des Zones économiques spéciales à travers laquelle celle de Kinsevere abriter les unités de transformation de nos ressources naturelles en précurseurs des batteries et demain en véhicules électriques. Parce que le marché mondial est évalué à des milliards des dollars. Surtout que d’ici 2025, nous allons chasser en circulation tous les véhicules à moteurs thermique. Si on va chasser tous les véhicules à moteur thermique de l’Europe, il faudra les remplacer par ceux fonctionnant à moteur électrique », explique-t-il.
Pour y arriver, le patron de l’Industrie rappelle qu’il faut le lithium, le cobalt, le manganèse, …qui se trouvent être des minerais produits en Rdc. Voilà pourquoi, avant d’arriver à cette phase, nous sommes venus lancer cette étude de préfaisabilité qui nous donne tous les éléments détaillés et qui vont nous permettre d’arriver à ce stade-là, de transformation de nos ressources naturelles, afin que la mobilisation des fonds soit appuyée sur un document qui rend plus ou moins rentable tout investissement qui doit se faire en Rdc. C’est une mission de terrain qui s’inscrit dans une vision prospective et qui met la Rdc à l’orbite du développement à l’horizon 2030-2040.


La société ARISE par l’entremise de son représentant en Afrique, Romain Deniel en a profité pour rassurer le Gouvernement congolais et la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique-CEA de sa capacité technique avérée pour bien réaliser cette étude qui augure désormais l’opérationnalisation de ce projet intégrateur.
Signalons que le Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa et la Gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Mushimbi ont jeté des fleurs au Président de République, Félix Tshisekedi, car ce projet gigantesque va créér des richesses et d’emplois dans l’espace Grand Katanga.


Aussi les discours d’Auguy Bolanda, Denis Lecouturier et le Professeur Jean-Marc Kilolo, respectivement Directeur Général de l’AZES, du CCB et Économiste à la CEA ont été au rendez-vous.




Conformément à l’article 28 de la loi organique du 19 avril 2013: La CENI dépose son rapport annuel à l’Assemblée nationale

A la tête d’une délégation composée des membres de l’assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis Kadima Kazadi a déposé le rapport annuel de son institution auprès du Président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso Nkodia.

Une obligation qui est faite à cette institution d’appui à la démocratie, organisatrice des élections et conforme à l’esprit de l’article 28 de la loi organique du 19 avril 2013 qui impose cet acte lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale du mois de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire.

Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation de la Centrale électorale, le Président de l’Assemblée nationale s’est réjoui de ce que ce rapport ait été introduit dans les délais et a encouragé la plus haute hiérarchie de la CENI et son équipe à organiser les élections dans le temps imparti afin d’éviter une crise au pays.

“Nous nous sommes soumis à une obligation légale en venant déposer le rapport annuel des activités de la CENI qui couvre la période allant d’avril 2022 à mars 2023. Une disposition de la loi faisant partie du devoir de redevabilité. En somme c’est tout ce que nous avons pu réaliser durant les 12 derniers mois. C’est une année pleine d’activités, on y retrouve des aspects ayant trait à la cartographie des centres d’inscription. Le gros du travail tourne autour de l’identification et l’enrôlement des électeurs : un exercice qui vient de prendre fin tout récemment. Il y a là-dedans aussi des questions d’organisation interne, notre vision, les missions qui nous sont dévolues, les objectifs, bien évidemment les résultats obtenus durant cet exercice. Sans aller trop dans les détails, je dois avouer que les résultats, à ce point, sont satisfaisants, voire impressionnants pour une équipe qui a été mise en place avec beaucoup de retard. Néanmoins, force est de reconnaître que nous avons pu réaliser un travail appréciable. Aujourd’hui nous pouvons nous réjouir au regard notamment de l’enrôlement des électeurs qui a été accompli en un temps record. Cela signifie qu’à l’avenir on sait que cela peut se faire avec un peu plus d’efficacité en si peu de temps”, a fait observer Denis Kadima Kazadi.

 

Le numéro un de la Centrale électorale a mis en avant la ferme conviction qu’il a avec toutes les forces vives qui l’accompagnent sur l’organisation de prochaines élections.

“Il n’y a plus de doute, lorsqu’on voit ce qui a été fait, on se rend compte que cette équipe s’est résolument mise au travail avec tous les démembrements. Nous avions promis d’enrôler tout le monde disponible, évidemment ce fut un exercice volontaire, ceux qui ont voulu, s’y sont soumis volontiers. Et maintenant nous sommes dans la dernière phase de finalisation des listes d’électeurs après on va passer à la loi sur la répartition des sièges. Aussitôt fini, nous allons commencer à recevoir les candidatures. Nous voici donc dans la dernière ligne droite vers les élections après avoir atteint le point du non-retour”, a relevé le Président de la CENI.




Alexis Mangala primé meilleur coordonnateur des projets de développement de la Rdc par le Gouvernement

Au cours d’une cérémonie organisée jeudi 27 avril par le ministère des Finances, à travers la Coordination de suivi des projets des partenaires, au Fleuve Congo Hôtel, le Gouvernement a primé les meilleurs coordonnateurs des projets de développement de la RDC, tous bailleurs de fonds confondus.

« Double distinction avec mention honorable et les félicitations du jury pour Alexis Mangala Ngongo ! », telle aurait pu être la décision si l’on se plaçait dans les arcanes de l’université. En effet, le Coordonnateur de l’unité de coordination du PADMPME et du Projet TRANSFORME a reçu des mains du ministre d’Etat Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et travaux publics, au nom du Gouvernement, deux certificats de mérite pour avoir excellé dans le cadre du contrat de performances conclu avec le ministre de l’Entrepreneuriat et PME.

Cette reconnaissance sanctionne les efforts de l’Unité de coordination du PADMPME dans la mise en œuvre de la politique du Gouvernement pour le soutien à l’entrepreneuriat des PME. Le leadership de Mangala Ngongo a permis d’exploser presqu’en les doublant tous les indicateurs du cadre des résultats du PADMPME avant la clôture. Par exemple, la cible jeunes entrepreneurs fixée à 750 a été réalisée à 960 et bien plus si l’on y intègre 1600 jeunes formés au module STEP. La cible femmes micro-entrepreneures fixée à 4500 a été réalisée à 7720 et bien d’autres encore dont les impacts sont en train de s’étaler au jour le jour parmi les bénéficiaires.

Au nom de ces performances, la Banque mondiale, partenaire du gouvernement sur le projet, a validé un deuxième accord comme phase de mise à l’échelle des résultats obtenus sur le pilote. Il s’agit du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi, TRANSFORME, passant de 4 à 7 villes et à un financement trois fois plus important que l’enveloppe initiale du PADMPME de 100 millions de dollars américains.

Jamais un sans deux, le Gouvernement a également salué l’efficacité dans la préparation en un temps record par l’UCP PADMPME du Projet TRANSFORME dont le lancement est intervenu le 6 mars dernier dans les délais de l’Accord de financement conclu le 1er juin 2022 avec la Banque mondiale. Et déjà, à peine lancé, TRANSFORME a procédé à des décaissements des fonds pour appuyer des activités, notamment dans le cadre de la composante consacrée à l’inclusion financière et aux réformes et à la lutte contre la criminalité financière, en faveur de la CENAREF et d’autres structures du secteur bancaire.

Le Gouvernement avait conclu un contrat de performance aux coordonnateurs des projets avec promesse de sanctions pour les contraindre à la gestion axée sur les résultats, familière au secteur, se félicite d’avoir atteint son objectif.

A l’unité de coordination, on ne boude pas son plaisir. Une haie d’honneur a été formée pour saluer le retour au bureau du champion Mangala, fleuri et porté par des vivats du personnel.




Le ministère de l’Aménagement du Territoire se dote d’un nouveau site internet

Le Ministère de l’Aménagement du Territoire de la République Démocratique du Congo est fier d’annoncer le lancement de son tout nouveau site internet.

Ce nouveau portail en ligne a été créé pour offrir un accès facile aux informations sur le cabinet du Ministre, le Secrétariat général et les agences (FONAT, ANAT, ONAT) Le nouveau site internet offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer.

Les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. La plateforme est accessible à tous les Congolais ainsi qu’aux étrangers.

Le Directeur du Cabinet, Me Patience Bondonga, a déclaré que ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu’avec les étrangers.

Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant.

Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd. Nous sommes convaincus que cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l’administration et le peuple congolais.




A l’issue d’un séminaire gouvernemental: L’équipe Sama 2 signe un acte d’engagement et d’éthique 

C’est le président de la République, Félix Tshisekedi qui a clôturé le séminaire gouvernemental, dont le principal objectif était la consolidation de la cohésion et de la solidarité au sein du Gouvernement afin d’assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental. A l’occasion, tous les membres du Gouvernement ont signé l’acte d’engagement et d’éthique, qui constitue un acte de foi et d’adhésion à la vision du président de la République voulant faire de la Rdc un Etat de droit, un état fort, prospère et solidaire. Ayant la conviction qu’à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s’en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais à même d’émettre sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne la conduite à tenir, qu’en ce qui concerne les méthodes du travail, le chef de l’Etat attend de chacun des ministres l’application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de la population. 

Près d’un mois s’est écoulé depuis la tenue de la 92ème réunion du conseil des ministres du vendredi 31 mars 2023, session qui recevait pour la première fois, les nouveaux membres du Gouvernement réaménagé. A l’occasion, le chef de l’Etat avait rappelé la symbolique de la fonction ministérielle qui est bien plus qu’un privilège, demeure avant toute chose un sacerdoce et une lourde responsabilité qu’il revient d’assumer en ayant sans cesse à l’esprit l’intérêt général et non le contraire.

C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire la tenue de ce séminaire au thème évocateur : «Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur le résultat du programme gouvernemental ». Il a eu pour objectif principal la consolidation de la cohésion et de la solidarité au sein du Gouvernement afin d’assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental.

C’est pour cette raison que le président de la République avait demandé au Premier ministre d’instruire les ministres afin d’intérioriser le programme du Gouvernement, d’effectuer une meilleure priorisation des actions à impact visible au regard des attentes de la population et de travailler pour réaliser les assignations respectives. A cet effet, des routings devaient être mises en place pour garantir une systématisation du suivi-évaluation et la réalisation du plan décidé.

« Vous pouvez donc compter sur mon impulsion et l’appui de mon cabinet. J’ai la conviction qu’à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s’en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais à même d’émettre sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne la conduite à tenir, qu’en ce qui concerne les méthodes du travail », souligne Félix Tshisekedi, qui ne doute pas que ce séminaire leur a permis de s’approprier les principes et les règles qui garantissent la cohésion dans l’exécution du programme du Gouvernement, le programme de développement local de 145 territoire à travers la présentation d’un état des lieux, programme phare de ma vision, fondé sur mon ambition de fonder un Etat fort, prospère et solidaire, ainsi que les éléments clés portant sur la gouvernance et l’économie.

Il attend donc de chacun de vous l’application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de la population.

Le séminaire a mis l’accent sur le programme de développement local des 145 territoires

Dans son discours, le Premier ministre Sama Lukonde a rappelé que c’est sous le haut patronage du président de la République que le séminaire du gouvernement s’est tenu du 25 au 26 avril 2023. « Ça été une opportunité pour notre gouvernement de rappeler les objectif stratégique sous-tendant notre programme qui est basé sur votre vision. C’était l’occasion de passer en revue nos approches de travail et d’ouvrir les perspectives entre les défis qui sont les nôtres », explique-t-il.

Pour mémoire, dit-il, ces défis sont répertoriés dans le DSCRP qui continue de servir de boussole. Dans votre vision pour le développement de notre pays, poursuit-il, nourrie dans une grande ambition pour que notre pays atteigne son émergence à travers 4 axes.

Il s’agit de l’homme, première richesse de la nation, principale acteur du développement et principal bénéficiaire de l’action gouvernementale. La bonne gouvernance, la croissance économique et l’avènement d’une société solidaire qui dans un élan de partage à la fois équitable permet une distribution du fruit du travail, donnant tout son véritable sens au mot le peuple d’abord.

Cette vision ambitieuse a permis de fixer au Gouvernement un cap, celui de faire de la Rdc un état fort, prospère et solidaire. Pour instaurer un état fort, le gouvernement doit assurer le renforcement du système de défense et de sécurité du pays, ainsi que l’autorité de l’Etat, faire respecter notre pays au-delà de ses frontières. Œuvrer pour un Etat prospère impose au Gouvernement des efforts conséquents pour consolide, stabiliser et préserver le cadre macroéconomique face aux chocs exogènes et endogènes. Dans ce contexte, le Gouvernement devra œuvrer pour une meilleure attractivité du pays, notamment dans l’amélioration du climat des affaires. Enfin, construire un Etat solidaire suppose la conjugaison de tous les efforts gouvernementaux en vue de l’atteinte de l’objectif final, l’amélioration des conditions de vie de la population.

Selon le Premier ministre Sama Lukonde, de ces trois thématiques principales découlent les 15 piliers du Gouvernement regroupés en 4 secteurs d’activités éclatés en 340 actions à mener. Le premier secteur touche au domaine de la politique, de la justice, de l’administration publique, de la défense et de la sécurité. Le 2ème secteur, le programme d’action du gouvernement concerne quant à lui l’économie et la finance. Le 3ème secteur est celui de la reconstruction du pays. Le dernier, est celui du social.

Pour atteindre le congolais lambda, le séminaire a mis l’accent sur le programme tiré de votre volonté, c’est le programme de développement local des 145 territoires pour le plus grand bien de notre peuple. Aux termes de ce séminaire, note-t-il, je voudrais vous remercier pour la confiance que vous avez placée en ma modeste personne.

C’est aussi l’occasion pour ce jour qui coïncide avec l’investiture du Gouvernement, de vous réitérer notre confiance, notre volonté à œuvrer derrière vous dans cette phase difficile où le pays est agresse. « Une occasion d’adresser une prière à Dieu pour qu’il vous donne la force de poursuivre ce combat noble et salutaire. Rangés derrière vous et les Fardc, nous sommes déterminés à vous accompagner dans ce combat et de ne pas perdre un seul centimètre carré de notre pays. C’est suite à votre accompagnement et celui du parlement que nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation d’une vision de développement de notre pays », soutient-il.

De l’acte d’engagement et d’éthique

Tout a commencé par le discours du Directeur général de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle « OCEP », Saint Augustin Mwedambali, qui a indiqué que l’objet de notre présence est de procéder à la signature de l’acte d’engagement et d’éthique. « La signature de l’acte d’engagement et d’éthique constitue un acte de foi et d’adhésion à la vision du président de la République, voulant faire de la Rdc un Etat de droit, un état fort, prospère et solidaires », explique-t-il, avant de rappeler les péripéties de son travail et des contraintes dont il fait face.

S’adressant aux ministres, il leur a dit que l’acte d’engagement que vous allez signer, ce ne pas une contrainte, mais un acte de foi et d’adhésion à la vision du chef de l’Etat. Pour lui, quand on met l’ego avant toute chose, avant de privilégier l’intérêt général, on ouvre la porte à la corruption. Il a terminé par informer l’assistance d’avoir entrepris une démarche à l’Unikin pour que le président de la République soit admis comme docteur honoris causa dans la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance.

Jean-Marie Nkambua

 

 




Page d’histoire Judo: Dans une interview exclusive, Me Dady Bakoyene évoque l’actualité, la préparation des jeux de la francophonie et son cursus 

Me Dady Bakoyene Biembe, surnommé à ses débuts ‘’Le Jeune Maître’’ et aujourd’hui coach Android ou coach international, a accordé une interview très intéressante à un confrère de la place que nous reprenons in extenso.

Coach, vous êtes coach ou entraineur de léopard/judo vivant en Europe, comment pouvez-vous encore vous présenter vous-même ?

Dady Bakoyene : ‘’Je me nomme Bakoyene Biembe Dady autrement appelé Le Jeune maître et aujourd’hui coach international Android. International, ce n’est pas pour vexer les gens, c’est juste par rapport à mon ami Giga Samuzu qui aime se faire appeler coach ya mboka et moi vivant en Europe, j’ai opté coach international. C’est par affinité entre moi et lui. Je suis judoka CN 4è Dan. Je suis entraineur de l’équipe nationale de la RDC de judo depuis 2018 au niveau de la diaspora. Et avec la coordination, je suis entre la diaspora et l’équipe nationale là-bas au pays’’.

Quelle est l’actualité du judo congolais au niveau l’international là où vous êtes ?

Dady Bakoyene : ‘’Au niveau international il n’y a pas que la France. J’ai d’autres athlètes qui viennent de la Hollande, Espagne j’ai un athlète de -66 kg qui combat ce week-end la Liga, une compétition par équipe en Espagne. Et au niveau de la France, mon athlète Ridy dans la catégorie -90 kg, ils ont gagné le championnat de France 2è division. Ils sont qualifiés pour accéder en 1ère division. Celui de la Hollande combat pour la Bundesliga. En ce moment il est ici parce qu’on a un stage de performance avec lui en France. Mbuyi Kalonji est aussi dans l’équipe. Il était blessé et va revenir. Il y a pas mal d’athlètes. Comme le club AJUCOOD, ils sont au niveau de la 3è division. Il y a des compétitions qui vont arriver et des compétitions individuelles aussi. A part les athlètes congolais, il y a aussi quelques athlètes des pays africains que j’encadre comme les congolais Tigana, Zulu etc. A côté il y a des gabonais etc’’

A trois mois des jeux de la francophonie avez-vous un plan pour préparer les athlètes congolais pour qu’ils raflent des médailles ?

Dady Bakoyene : ‘’Moi, ce n’est que le travail. Mais le travail va avec les moyens. Jusqu’au moment que je vous parle (nous on travaille en synergie avec le staff technique au niveau du pays) c’était prévu que soit organisés des stages, camps d’entrainement au niveau local et international. La francophonie, c’est un grand événement jusqu’aujourd’hui, la coordination fait des efforts avec ses propres moyens. Ça fait au moins cinq compétitions avec les propres moyens de la coordination. Le gouvernement ne nous a pas encore soutenus. On attend son soutien pour nous faciliter le travail. Tout le programme qu’on a fait, normalement on est en retard dans la préparation. Si vous voulez avoir des champions, un champion on le prépare au moins un an en avance. Nous on est à trois mois, on essaie de faire des efforts’’.

Pourriez-vous dire si vous avez les moyens de votre politique ?

Dady Bakoyene : ‘’On doit organiser un camp d’entrainement pour récupérer et regrouper tous les athlètes qui vont participer afin de créer une cohésion et un état d’esprit peaufiner le travail technique, tactique et mettre l’accent sur l’explosivité, la vitesse et tous les secteurs et les paramètres qui va suivre. Voir aussi côté endurance, cardio, il nous faut de l’argent car tout cela demande des moyens pour mettre en place tout ce qu’on veut faire. Il y a des athlètes qui sont ici, des athlètes qui sont là-bas au pays, il faut qu’ils se regroupent pour évoluer. Malgré que le judo est un sport individuel, on travaille toujours avec un partenaire. S’il n’y a pas des moyens, l’on ne peut pas prétendre gagner des médailles. Le sport en RDC c’est un peu compliqué. On a l’habitude de voir que le football. Bien que le football c’est le sport roi, il y a d’autres disciplines. Le judo c’est aujourd’hui la 2è discipline populaire en RDC. On est presqu’abandonnés à nous-mêmes. Vous vous imaginer on a 7 catégories en judo. Donc, on peut prétendre avoir 7 médailles en or, ou en argent ou en bronze. Et on a encore 7 médailles côté féminin. Sur 14 athlètes engagés, on a la chance d’avoir au moins 14 médailles. Alors qu’au football on n’a qu’une médaille soit en or, en argent ou en bronze. Pour faire évoluer les choses, on doit revoir la politique sportive de la RDC et mettre des moyens pour les sports individuels. On a les jeux de la francophonie et après, on a les jeux olympiques. Pour les J.O, il faut avoir des qualifications. Si on n’a pas des moyens d’aller chercher des qualifications, comment on aura des athlètes qui vont représenter le pays au niveau des J.O ? Donc, on a vraiment besoin des moyens et je pense que les autorités vont écouter cette émission et lire le journal ou en ligne tout ce que nous disons. Vous savez, depuis que la Coordination Nationale des Activités de Judo est mise en place, on a déjà ramené 6 à 8 médailles au pays lesquelles n’ont jamais été prises à leur juste valeur. On attend le nouveau ministre François Claude Kabulo Muana Kabulo qui vient d’arriver, on a ramené 4 autres médailles. On a un fort potentiel au niveau du judo mais l’on a un problème des moyens pour nous soutenir’’

Quid du parcours de Me Bakoyene Biembe Dady

Dady Bakoyene : ‘’Comme athlète j’ai un grand parcours. J’ai commencé à l’Institut Kinois de Judo ‘’IKJ’’, j’ai eu un premier transfert à Kodokan, puis passer à Geda et suis parti en international. J’ai combattu pour un club en Tunisie pendant 2 ans et suis allé en France. J’ai plusieurs titres de champion de Kinshasa, vice-champion du Congo, deux fois champion du challenge Me Kiwa, 2 fois champion 30 juin et 3 fois…Au niveau de la Tunisie, deux fois vice-champion de Tunisie par équipe et deux fois coupe de Tunisie par équipe. En tant qu’étranger je ne pouvais pas participer aux compétitions individuelles. Au niveau de la France, je combattais pour le JC Vincennes, 2è au tournoi st Turbo par équipe et en individuel, deux fois 3è au championnat de Paris et j’avais arrêté. Et j’ai repris fin 2021 et 2022 j’ai gagné beaucoup des tournois excllence et Label A ici en France, vice-champion de France vétérans en 2022 première édition. Je suis médaillé d’Afrique au niveau international. En 2002 médaille de bronze par équipe en Egypte’’

Comment êtes-vous devenu coach ?

Dady Bakoyene : ‘’Pour devenir coach, c’est d’abord une vocation. Quand on est athlète, moi j’avais toujours tendance à aider mes coéquipiers au niveau technique. J’estimais que je n’étais pas au-dessus d’eux mais j’avais la facilité de communiquer avec eux. J’avais aussi un entraineur qui m’a formé Nicolas Masakala qu’on appelait technique. Il était trop technique. Viendra ensuite Richard Nyawile, Biko Muzungu au JC Kodokan où j’ai appris préparation physique, mentale et détermination et en équipe nationale j’ai côtoyé Me Elim Tozo, Me Mutshipule Casino, Me Mike, Me Gika et le DTN Me Mangili Pinto. Tout cela m’a formé à avoir le bagage que j’ai aujourd’hui. Quand suis arrivé en Tunisie, il y avait un entraineur expérimenté plus l’expérience en France m’ont forgé. C’était une vocation que j’avais’’

Comment on peut résumer une journée d’un coach qui prépare une compétition avec les athlètes ?

Dady Bakoyene : ‘’Pour être coach aujourd’hui, c’est règlementé. Au niveau international et en France, pour être coach, il faut avoir le diplôme. Moi j’ai eu cette chance de faire une formation en tant que Directeur Technique, agent de développement et entraineur en 2021. Au niveau de la Fédération Internationale de Judo, ils ont règlementé aussi les choses. Il faut avoir une licence FIJ maintenant pour coacher qui sera mise en place en 2024. J’ai eu la chance d’avoir cette licence de niveau 1 et je vais faire pour le niveau2. Pour la préparation des athlètes, c’est un programme en fait. Quand vous avez un programme, c’est par rapport aux objectifs fixés. J’ai fait toujours mon programme par rapport aux objectifs. Et je fais toujours des objectifs intermédiaires. Par exemple, on prépare les jeux de la francophonie, mes objectifs, c’est glaner des médailles. Chaque athlète, je le prépare différemment des autres. Intermédiaires il y a des tournois ou open. Un mois avant je surcharge les athlètes, randori etc, ensuite je vais travailler l’explosivité, la vitesse, le déplacement, tactique de combat. La semaine avant la compétition, je vais travailler plus la tactique. Mais aussi une approche mentale qui est très importante’’.

Antoine Bolia