Dans le cadre de la préparation des 9è Jeux de la Francophonie: Ilunga Mande Zatara en Egypte et participera au Pharaon River Marathon le 28 avril 2023

Athlète de grande valeur que compte le pays et l’un des espoirs de la RDC aux 9èmes Jeux de la francophonie, Ilunga Mande Zatara se retrouve présentement en Egypte dans le cadre des préparatifs aux 9èmes jeux de la Francophonie.

 

Pendant son séjour de 5 jours au pays des Pharaons, Ilunga Mande Zatara dont le séjour et le déplacement ont été pris en charge par la Bracongo et la Fédération d’Athlétisme du Congo, va participer le 28 avril 2023 au Pharaon River Marathon de 21 km. Ilunga Mande que nous avons eu au téléphone est rassurant.

Antoine Bolia




26ème lettre sociale congolaise : Licenciement abusif et arbitraire des délégués syndicaux de Catholic Relief Services RDC : l’omerta du Ministère du Travail ou l’attente sans fin des décisions de l’Inspection du Travail ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. Chérissant l’idéal d’un congolais, voire un salarié congolais libéré de l’ignorance et de la misère, la présente lettre sociale congolaise analyse un fait cynique vrai, évident et vécu dont deux délégués syndicaux de Catholic Relief Services sont victimes de la violation systématique des lois de la RDC dans leur milieu de travail.

2. Ce fait cynique est le licenciement sans motif légal de deux délégués syndicaux de Catholic Relief Services/RDC par le Représentant Résident de cette entreprise. Ce licenciement est intervenu le 23 février 2023 après que le Pape François ait suspendu, le 22 novembre 2023, l’équipe dirigeante de Caritas Internationale à cause de harcèlement de nombreux employés de cette organisation.

3. Rappelons qu’au terme de l’article 3 point 1 de l’accord – cadre entre le Ministère du Plan de la RDC et l’Organisation Non Gouvernementale Catholic Relief Service, Catholic Relief Services RDC s’est engagée à se conformer aux lois et règlements en vigueur en République démocratique du Congo. Parmi les lois figure la loi constitution congolaise du 18 février 2006 dont découlent toutes les autres lois notamment la loi n°015/2002 portant Code du Travail, telle que modifiée et complétée par la loi n°16/010 du 15 juillet 2016.

4. De ce qui précède, Catholic Relief Services RDC est, au regard de l’article 7 alinéa 4 de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015/2002 portant Code du Travail, une entreprise au même titre que toutes les entreprises qui utilisent les services des travailleurs salariés. C’est à ce titre qu’elle a signé les contrats de travail avec certains congolais.

5. C’est toujours à ce même titre que licenciement de deux délégués syndicaux CRS/RDC en violation du code du travail est abusif et arbitraire. Alors que la Constitution du 18 février 2006 dispose en son article 36 : « Le travail est un droit et un devoir sacrés pour chaque congolais. L’Etat garantit le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine(…). Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de ses opinions, de ses croyances ou de ses conditions socio-économiques. (…) ».

6. Dès lors, le caractère abusif et arbitraire de licenciement de ces deux délégués syndicaux réside dans le fait que le Représentant Résident de CRS/RDC a imputé à Michel Mbula et Christian Notyo, dans ses lettres n° CRS/RH/111/2023 et n°CRS/HR/113/2023 du 23 février 2023, une faute lourde qui n’a pas existé dans la traçabilité de l’exécution de leurs contrats de travail. Cette faute lourde imaginaire est « l’insubordination due au refus de ces deux délégués syndicaux de rejoindre leurs nouveaux postes d’attache du fait de l’autorisation de leur mutation par l’inspecteur du travail du ressort ».

7. Les ‘prétendues décisions d’autorisation de mutation’ de ces délégués syndicaux sont des faits inexistants. Si elles avaient existé, elles seraient notifiées à ces deux délégués syndicaux conforment à l’article 4 de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 août 2008 relatif au recours judiciaire contre la décision de l’inspecteur du travail en cas de licenciement ou de mutation d’un délégué titulaire ou suppléant.

8. Par ailleurs, si ces délègues étaient mutés, ils perdraient leur qualité de délégué syndical. S’ils avaient perdu la qualité de délégué syndical, le Représentant résident ne solliciterait pas l’autorisation de licenciement de ces délégués syndicaux. Car, selon les prescrits de l’article 258 du Code du Travail, la mutation d’un délégué syndical fait perdre à ce dernier sa qualité de délégué syndical.

9. Les lettres n°CRS/HR/55/2023 et n°CRS/HR/56/2023 du 1er février 2023 adressées au Chef de Division Provinciale de l’Inspection du Travail de Kinshasa par le Représentant résident de CRS/RDC pour solliciter l’autorisation de licenciement de ces deux délégués syndicaux conformément à l’article 258 ci-haut cité confirment l’inexistence des décisions d’autorisation de mutation de ces délégués.

10. Ainsi donc, la prétendue faute lourde fondée sur le soi-disant refus de mutation est dénue de tout fondement légal. L’Inspecteur du travail du ressort n’avait aucun élément légal de motivation des décisions d’autorisation de licenciement de ces délégués. Pire encore, ces délégués syndicaux n’ont jamais été notifiés de ces décisions d’autorisation de licenciement conformément à l’article 4 de l’ de l’arrêté ministériel n°12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 août 2008 sus évoqué.

11. Intervenant dans le reportage réalisé le 09 mars 2023 par la Radio Rtga sur ce fait cynique, le Ministère du Travail reconnaissait avoir été saisi par ces délégués syndicaux tout en précisant qu’il attendait les décisions des Inspecteurs du Travail comme soubassement pour examiner ces dossiers. Depuis lors, le ministère ne s’est pas encore prononcé sur la violation systématique de la législation sociale congolaise par le Représentant Résident de Catholic Relief Services/RDC.

12. En inventoriant les numéros des correspondances que ces délégués syndicaux ont adressé avec conviction, confiance et espoir à la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale et à l’Inspecteur Général du Travail avec copies au Président de la République et au Premier Ministre, on a l’impression que l’Exécutif congolais s’est résigné à la violation systématique de la législation sociale congolaise dans cette entreprise.

13. Visiblement le licenciement de deux délégués syndicaux par voie de violation systématique de la législation sociale congolaise par le Représentant résident de CRS/RDC est à la fois un défi lancé à l’Exécutif congolais et une radicalisation de la colonisation économique des salariés congolais utilisés par Catholic Relief Services/RDC.

14. Ce licenciement est un défi lancé à l’Exécutif Congolais, car, le Représentant Résident de CRS/RDC a résilié les contrats de ces délégués syndicaux sans motif légal, pourtant, le Président de la République en sa qualité de Chef de l’Exécutif congolais a déjà indiqué depuis le 13 septembre 2019 sa détermination à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par des employeurs véreux.

15. Ce licenciement un défi aussi parce que les décisions d’autorisation de licenciement de ces deux délégués syndicaux accordées au Représentant Résident de CRS/RDC ne sont pas motivées par l’Inspecteur du Travail. L’Inspecteur du travail a violé la constitution congolaise du 18 février 2006 qui dispose en son article 21 : « Tout jugement est écrit et motivé(…) ». Hyppolite Masani Matshi(2015 :295) précise que cet article 21 de la Constitution est le fondement légal des décisions des autorités administratives aussi longtemps qu’il n’existe pas des dispositions particulières les concernant.

16. En violant la constitution pour satisfaire aux demandes sans fondement légal du Représentant Résident de CRS/RDC, l’Inspecteur du Travail du

Ressort a offert une caution à la violation systématique de la législation sociale en confortant le défi lancé à l’Exécutif congolais par cet employeur. L’Inspecteur du travail du ressort est donc ancré dans le négatif du passé de l’inspection du travail en perruque. Cependant, le compte rendu de la première réunion extraordinaire du conseil des ministres du 13 septembre 2019 renseigne au dernier paragraphe de son point 6 ce qui suit : « Le Président de la République a martelé que ce Gouvernement sera celui qui marquera la rupture avec tout ce qui était négatif dans le passé ».

17. Il était curieux d’entendre le ministère de l’emploi, travail et prévoyance dire qu’il attendait de l’Inspecteur du Travail les décisions d’autorisation de licenciement. Le ministère semblait demander à l’Inspecteur du travail les décisions d’autorisation de licenciement au lieu de lui intimer un ordre clair et précis. Par cette manière d’agir, le ministère montrait que le sort de ces délégués syndicaux dépendait plus de la volonté de l’Inspecteur du Travail qui a autorisé leur licenciement que du respect des lois congolaises dont le respect s’impose à tous.

18. Ce licenciement sans motif légal est une radicalisation de la colonisation économique, car, il s’agit d’une terreur pour réduire tous les salariés congolais au silence. Rendre les congolais silencieux devant la violation systématique des lois congolaises est l’objectif premier de cette terreur. Alors que la République démocratique du Congo s’est engagée à atteindre l’ODD 8 dont le travail décent pour tous est l’un de ses quatre profils nationaux, le Représentant Résident de CRS/RDC a résilié les contrats de travail de ces délégués qui ont usé de leurs droits fondamentaux au travail.

19. Il demeure ainsi fondé de préciser, concernant la jouissance de ces droits fondamentaux au travail, que la terreur du Représentant Résident de CRS/RDC n’a pas inhibé le désir des salariés congolais à se libérer de l’expropriation du capital intellectuel et de l’extorsion de l’ancienneté dont ils sont victimes dans cette entreprise. Usant de leur liberté, plus de cinquante salariés congolais utilisés par Catholic Relief Services/RDC m’ont soufflé ceci dans l’encre de mon oreille : « Faites connaitre notre sort à qui veut l’entendre ». Bientôt, je vais publier une liste des salariés congolais de CRS/RDC qui sont victimes de ces pratiques qui violent leurs droits fondamentaux au travail.

20. Tout compte fait, la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, telle qu’énoncée au point 5 du compte rendu de la 1ère Réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 13 septembre 2019 est que le Gouvernement mette l’Homme au Centre de son action, c’est-à-dire l’action qui vise l’épanouissement de l’Homme.

21. Fort de cette vision, il est humain, juste et légal que la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale use de ses prérogatives lui reconnues par l’article 185 du Code du Travail pour faire réintégrer ces délégués syndicaux dans l’entreprise. A défaut faire payer leurs droits, car, la convention n°135 de l’OIT, ratifiée par la RDC, dispose en son article 1er : « Les représentants des travailleurs dans l’entreprise doivent bénéficier d’une protection efficace contre toutes mesures qui pourraient leur porter préjudice, y compris le licenciement, et qui seraient motivées par leur qualité ou leurs activités des représentants des travailleurs… ». Le licenciement de ces délégués syndicaux est motivé par leur qualité des représentants des travailleurs.

22. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 27 avril 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




A Kinsevere, 42 Km de Lubumbashi : Une forte équipe des experts du ministère de l’Industrie et de la société ARISE visite la ZES pour les batteries électriques

24 heures après le lancement officiel de l’étude de préfaisabilité de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya à Lubumbashi, une forte équipe d’experts du ministère de l’Industrie et de la société ARISE qui mène désormais cette étude est descendue ce vendredi à Kinsevere à 42 kilomètres à l’Est de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, et ce, sous la conduite de Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie.

Le Chef de cette délégation, le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Augy Bolanda et le Directeur général du Conseil Congolais de la Batterie (CCB), Denis Lecouturier, mais aussi Romain Deniel, représentant pays-RDC/ d’ARISE et Nafal Hassani Mohamed Envoyé d’Afreximbank qui finance cette étude ont eu droit à des explications techniques sur cette zone ; explications fournies par la commission technique mise sur pied par le Gouvernement provincial du Haut-Katanga.

A cette occasion, le Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie a demandé aux chefs coutumiers, notables et populations de l’espace Grand Katanga de s’approprier ce projet gigantesque qui va créer plus de richesses et d’emplois

« Nous sommes en train de boucler une mission officielle qui a commencé par le lancement des études qui vont être réalisées sur le terrain, par le ministre de l’Industrie et qu’aujourd’hui il était prévu que nous puissions nous rendre sur le terrain. Car ceux là qui ont gagné le marché de pouvoir réaliser les études ici, avaient aussi l’obligation de se rendre sur le terrain pour voir là où on va installer les usines des batteries et véhicules électriques en commençant par les précurseurs », explique-t-il.

Au sujet de la prochaine étape, Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie a précisé qu’il a été dit que les études seront réalisées dans 6 mois. Mais l’instruction faite par le ministre qui voudrait qu’on aille vite, parce que c’est un projet qui est tellement important, non seulement au niveau du président de la République, mais aussi du Premier ministre qui a dépêché le ministre de l’Industrie hier.

La prochaine étape, dit-il, c’est la collecte des données pour pouvoir contacter toutes les parties prenantes, avoir des éléments nécessaires à la réalisation de l’étude et nous espérons que d’ici 4 à 6 mois, elle sera prête pour que l’on sache quel est le coût de l’installation de ces usines, parce qu’il a été prouvé qu’une usine installée en Rdc coûte trois fois moins cher que celle installée aux Etats-Unis d’Amérique, en Pologne et en Chine.

Jean-Dieudonné Kavese a terminé par demander à la population de s’approprier de ce projet, autant que le Gouverneur l’a déjà fait, pour avoir mis à notre disposition 2.000 hectares. « Nous remercions les chefs coutumiers qui sont fiers, parce qu’il y aura beaucoup d’emplois crées », pense-t-il.

Signalons que la société ARISE a réitéré sa capacité technique pour bien mener cette étude de préfaisabilité.




Sortie officielle de l’union sacrée de la nation : Me Socrates Mubengaie invite tout Mont-Ngafula au stade des Martyrs

Un rendez-vous pas comme les autres. Tous ceux qui aiment la nation congolaise et entendent soutenir son chef, doivent se ranger du bon côté de l’histoire et se rendre au stade des Martyrs sous le coup de 10 heures. C’est le sens de l’invitation que Me Socrates Mubengaie affectueusement appelé « le joker de la République » adresse à tous ceux qui habitent Mont Ngafula et qui désirent voir le Congo aller de l’avant.

A cette occasion, tous les partis politiques membres de l’union sacrée de la nation seront présents et démontreront à la face du monde que leur leader, Félix Antoine Tshisekedi n’est pas seul dans la lutte pour le bien-être du Congolais. La population qui croit à son leadership se range derrière lui pour un second mandat.

Me Socrates Mubengaie dont la base de trouve être Mont Ngafula, en appelle à la mobilisation de tous pour impulser une nouvelle dynamique de développement dans cette partie de la capitale. Les hommes, femmes et jeunes doivent saisir cette opportunité pour marquer l’histoire sachant que les enjeux sont importants en cette période où le Congo fait face à tant d’ennemis.

L’agresseur et ses acolytes doivent capter une fois pour toutes le message de toute la nation qui se lève derrière son président. C’est donc un rendez-vous avec l’histoire. Et que sous aucun prétexte, le Kinois ne doit y manquer, martèle ce jeune leader au charisme incontestable.

SK




Le Maroc bashing continue en France: le journaliste Rachid M’Barki écarté de BFMTV pour soupçons d’ingérence

Le journaliste franco-marocain Rachid M’Barki, présentateur du Journal de la nuit sur BFMTV et de l’émission “Faites entrer l’accusé” sur RMC Story.

Difficile de ne pas voir planer l’ombre d’une véritable chasse aux sorcières dans les médias français suite à la décision de la chaîne BFMTV de suspendre d’antenne le journaliste franco-marocain Rachid M’Barki, pour soupçons d’ingérence du Maroc.

La suspension de Rachid M’Barki, le 12 janvier, par la chaine télévisée au sein de laquelle il officiait depuis plus de 18 ans ne laisse personne indifférent, depuis que l’annonce en a été faite par les médias français le 2 février.

Depuis, les interrogations fusent de toutes parts. Que reproche-t-on en réalité à ce journaliste et rédacteur en chef, qui affiche plus de 30 ans de métier au compteur et présente le journal de la nuit sur BFMTV depuis son lancement en 2005? À en croire le journal Politico, premier média à faire des révélations –et des raccourcis douteux– sur cette mise à l’écart, un audit interne est actuellement mené au sein de la chaîne d’information française suite à la diffusion «dans des circonstances troubles», de contenus «non validés».

Le Sahara marocain au cœur d’une tempête médiatique en France

Ce qu’on reproche concrètement au journaliste qui présente également l’émission Faites entrer l’accusé sur RMC Story, est d’avoir fait mention à l’antenne du «Sahara marocain» et non du «Sahara occidental», contrairement aux us et coutumes médiatiques en France.

C’est ainsi dans le cadre d’un reportage présenté par Rachid M’barki, l’été dernier, à propos du Forum économique de Dakhla où se sont réunis des investisseurs espagnols en juin 2022, que celui-ci évoquait le «réchauffement des relations diplomatiques» entre l’Espagne et le Maroc facilité, expliquait-il, par «la reconnaissance espagnole du Sahara marocain». Un sujet on ne peut plus toxique pour le pouvoir en France, qui ne semble guère apprécier le caractère stratégique des relations entre Rabat et Madrid, étayé par la clarté de la position de l’Espagne sur le Sahara atlantique.

La mention de la marocanité du Sahara a suffi à déclencher une véritable tempête au sein de la chaîne et à donner lieu à un audit interne pour soupçons d’ingérence du Maroc. Une démarche perçue par nombre d’observateurs comme une véritable chasse aux sorcières orchestrée contre le Maroc.

Et pour cause, c’est précisément au moment où le Maroc fait l’objet d’un acharnement médiatique depuis que le Parlement européen s’emploie à se blanchir des accusations de corruption qui l’entachent, en prenant pour cible le Maroc, qu’une séquence datant de juin 2022 a refait surface afin de mieux corroborer les accusations d’ingérence contre le Maroc.

Bien que la chaîne BFMTV se refuse à se prononcer sur une ingérence étrangère, la presse française, elle, s’est littéralement emballée en publiant à son tour l’information diffusée par Politico le 2 février, participant ainsi à son tour à un véritable Maroc bashing.

Des raccourcis douteux pour preuves

Ainsi, toujours dans les colonnes de Politico, ce média s’est livré à des raccourcis forts douteux en partageant une interview filmée de Rachid M’Barki réalisée par Le360, considéré, avance Politico «comme proche du pouvoir». Ainsi, non seulement est-il reproché au journaliste, dont on a tôt fait de rappeler l’origine marocaine, d’accorder une interview à un site d’information marocain mais aussi d’y avoir parlé de ses liens avec son pays d’origine. Montée en épingle, une déclaration en particulier de Rachid M’Barki a fait mouche: lorsqu’il dit qu’il «essaye d’agir à (sa) manière à (son) petit niveau pour faire briller le Maroc» quand celui est interrogé sur sa participation à un rapprochement à travers des ONG entre la France et le Maroc… On a tôt fait d’y voir un complot. C’est ce qui s’appelle faire mousser du vent quand on manque d’ingrédients.

Joint par le journal Le Parisien, Rachid M’Barki déclare: «On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels», en citant pour exemple l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, mais aussi «des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine». Car ce sont désormais tous les journaux télévisés présentés par le journaliste que l’on soupçonne d’avoir été biaisés, en avançant aussi des ingérences d’autres pays africains et arabes, tels que le Soudan et le Qatar, pour la simple et bonne raison qu’ils faisaient l’objet de thématiques abordées dans le journal de la nuit de BFMTV.

Le journaliste plaide quant à lui la bonne foi, assurant que ces informations lui avaient paru tout simplement «intéressantes» à donner aux téléspectateurs, poursuit Le Parisien, et balaie d’un revers de la main les accusations d’ingérence en les qualifiant de «fantasme».

https://fr.le360.ma




961 agents du réseau maffieux dans le traitement de paie, bientôt devant la justice: Le Trésor public enregistre chaque mois un manque à gagner mensuel de 148.999.749.440,95 Fc 

L’Inspection générale des finances (IGF), par son communiqué de pPresse signé le jeudi 27 avril 2023 de mains de son chargé de communication, Dieunit Kanyinda Mampinda, vient de rendre public la liste de 961 agents chargés du traitement de paie impliqués dans le réseau maffieux qui subtilise chaque mois 148 999 440,95 FC. C’était devant les responsables de la paie des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de la Police nationale congolaise (PNC), du Service de Contrôle et de la Paie des Enseignants (SECOPE) ainsi que des Secrétaires généraux de l’administration publique.

Depuis la nuit de temps, le fonctionnaire de l’Etat en République démocratique du Congo, a la réputation de chômeur déguisé au point que certains appellent de manière sarcastique leur salaire ‘SIDA’, Salaire insuffisant difficilement acquis. Particulièrement les enseignants, les policiers et les militaires. Malgré la bancarisation de la paie des agents de l’Etat, des magouilles montées par des réseaux maffieux, le coulage de paie des fonctionnaires se multiplient. Et le dernier en date, est celui mis en nue par la mission d’audit du fichier de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat, impliquant 961 agents et faisant perdre au trésor public mensuellement 148 999 440,95 FC.

Face à cette situation et sur instruction du Vice-Premier ministre, ministre en charge de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau, l’Inspection générale des finances va poursuivre avec l’Inspection Générale de l’Administration Publique le travail de nettoyage du fichier des effectifs des agents de l’Etat.

En effet, il a été déniché 145 604 agents ayant des numéros incorrects, fantaisistes et fabriqués; 53 328 agents disposant à eux seuls plus d’un numéro matricule ; 93 356 agents partageant un même numéro avec d’autres agents également payés; 43 725 agents payés sans que leurs noms figurent sur la liste de paie; et 961 agents chargés du traitement de la liste de paie de plusieurs ministères. Plusieurs d’entre eux sur plus de 15 listes de paie. Selon le communiqué de presse de l’IGF, ce réseau maffieux fait subir au trésor public un manque à gagner estimé à 148 999 440,95FC.

Des missions de l’IGF

Il sied de rappeler que l’IGF a été créé, par l’ordonnance n° 87-323 du 15 septembre 1987 portant création de l’Inspection générale des finances, en abrégé «I.G.F.». Dans le chapitre premier sur les dispositions générales il est stipulé dans:

Art. 1er. — Il est créé un service de contrôle dénommé «Inspection générale des finances», en abrégé «I.G.F». Art. 2. —L’Inspection générale des finances dispose d’une compétence générale en matière de contrôle des finances et des biens publics.

À ce titre, elle vérifie et contrôle toutes les opérations financières de l’État, des entités administratives décentralisées, des établissements publics et organismes paraétatiques ainsi que des organismes ou entreprises de toute nature bénéficiant du concours financier de l’État, des entités administratives décentralisées et des établissements publics ou organismes paraétatiques sous une forme de participation en capital, de subvention, de prêt, d’avance ou de garantie.

Art. 2bis. – L’Inspection générale des finances, en tant que service d’audit supérieur du gouvernement, peut procéder à toute mission de contre-vérification, au second degré, de toutes les situations douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou redevables d’impôts, droits, taxes ou redevances, soit en cas de découverte d’une fraude lors de l’exécution normale d’une mission de contrôle ou de vérification, soit sur réquisition des autorités politiques et administratives, soit sur réquisition des autorités judiciaires, soit, enfin, sur dénonciation des tiers.

C’est fort de ses prérogatives que l’IGF avait initié la mission d’audit du fichier de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat qui a donné ce résultat.

Willy Makumi Motosia




Mazembe : Voici les précisions sur la période d’essai et joueurs ciblés

La direction du club tient à informer l’ensemble de la famille « noir et blanc » qu’une période d’essai à l’intention des joueurs proposés par ses cellules de détection et de recrutement est ouverte jusqu’à la fin de la saison, soit le 31 mai 2023. Toutes ses activités se passeront sous la supervision du staff technique conduit par le coach Lamine Mamadou NDIAYE. Les joueurs ciblés seront présents à Lubumbashi pour se soumettre à cette évaluation.

Nonobstant cette période ouverte, le staff technique a déjà ciblé plusieurs joueurs à travers le continent mais aussi hors des frontières africaines ; ces derniers n’attendent que la fin de la saison dans leurs championnats respectifs pour venir finaliser les discussions, passer des tests médicaux et signer si toutes les négociations et exigences aboutissent à des accords formels. Les contacts sont déjà établis et les négociations se poursuivent dans la discrétion la plus totale au regard des exigences du mercato où la plupart des joueurs sont ballotés entre aspect sportif et domaine lucratif.

Le but est de tout faire pour remettre en vigueur le slogan “Impossible n’est pas Mazembe”.




La FIFA certifie le gazon de Kamalondo pour 3 ans

La direction du club tient à informer à l’ensemble de la famille « noir et blanc » de la réception du certificat de conformité de la FIFA concernant le gazon du Stade, le mythique « Temple des Badiangwenas » de Kamalondo.
La certification du gazon couvrira la période du 31 mars 2023 au 30 mars 2026. Ceci est le résultat des tests effectués en début du mois de mars par la FIFA. L’enceinte de Kamalondo est donc, définitivement, l’un des stades (le seul en RDC) homologué pour accueillir les rencontres de la future Super Ligue.




La CAF et le Comité d’Organisation Local de la CAN U17 Algérie 2023 en conférence de presse ce vendredi

La CAF et le Comité d’Organisation Local (COL) de la Coupe d’Afrique des Nations U17 TotalEnergies Algérie 2023 tiendront une conférence de presse ce vendredi 28 avril 2023 au Stade Nelson Mandela d’Alger, en Algérie.
Le Secrétaire Général de la CAF Veron Mosengo Omba, le Président de la Commission d’Organisation du Football Jeune de la CAF Suleiman Waberi, le Président du COL Djamel Merbout et le Président de la FAF Djahid Zefizef assisteront à la conférence.
L’événement servira également à dévoiler la chanson et l’affiche officielles de la Coupe d’Afrique des Nations U17 Total Energies Algérie 2023.
Les médias accrédités peuvent assister à la conférence de presse et y participer. Pour plus d’informations, veuillez contacter Communications@cafonline.com
Détails
Lieu : Stade Nelson Mandela, Alger
Heure : 16h00 (heure locale) – 15h00 GMT
Date : Vendredi 28 avril 2023
La FIFA certifie le gazon de Kamalondo pour 3 ans




Six pays candidats pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2027 

La CAF a reçu des déclarations d’intérêt de la part de six pays dans le cadre du processus de candidature pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2027.

A l’expiration du délai fixé par l’administration, la CAF a enregistré quatre différentes candidatures. Les nations candidates sont (par ordre alphabétique) :

1. Algérie

2. Botswana

3. Égypte

4. Kenya, Ouganda et Tanzanie (candidature conjointe)

Prochaines étapes et dates limites provisoires :

– 23 mai 2023 : Date limite à laquelle les associations membres doivent soumettre leur candidature finale, y compris tous les documents de candidature et d’accueil (accord cadre, accord avec les villes hôtes, garanties gouvernementales, etc.), qui doivent être dûment signés.

– 1 juin-15 juillet 2023 : Visites d’inspection

– Date à confirmer : Décision du Comité Exécutif de la CAF