Carnet Rose

Le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Puis Muabilu Mbayu a été dans l’allégresse, hier jeudi 27 avril, à l’occasion de son anniversaire de naissance.

Une journée que l’intéressé a bien voulu placer sous le signe de l’unité familiale et du maintien des efforts, dans la constance, au service de la République.

C’est tout joyeux que familles et sympas lui ont lancé en chœur : Bon anniversaiiiire ! !




CNDH : « Il n’y a pas eu suppression, mais plutôt gel des postes »

Dans un communiqué publié ce jeudi à Kinshasa et signé par le professeur Kalindje, Rapporteur, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH-RDC), institution d’appui à la démocratie en charge de la promotion et de la protection des droits de l’homme, instituée par la Loi organique n°13/011 du 21 mars 2013, tient à éclairer l’opinion publique sur les raisons majeures qui ont motivé la prise de décision par les Membres de l’Assemblée plénière, concernant le gel des effectifs des Cadres et Agents du Secrétariat Technique, du Comité Permanent de Prévention de la Torture, des représentations provinciales ainsi que les antennes territoriales et locales.

En effet, lors de la remise et reprise avec les Membres sortants, il a été annoncé aux Membres entrants de la deuxième mandature que la CNDH a un budget de rémunération de 11 milliards de Francs congolais avec une possibilité d’augmentation du budget à 18 milliards de Francs congolais pour l’exercice budgétaire 2023 avec l’optique de recrutement du nouveau personnel.
Malheureusement, indique la même source, il a été constaté lors de l’élaboration du nouveau tableau barémique que le budget voté par le Parlement pour la rémunération du personnel de la CNDH, exercice 2023, n’était qu’à 4.683.620.124 FC avec les frais de fonctionnement de 10.006.910.180 FC, contrairement à ce qui a été annoncé par l’ancien bureau. Et les émoluments des commissaires nationaux n’étaient pas payés à leur rang ainsi que le personnel politique.
De ce fait, les nouveaux Membres de la CNDH ont décidé de revoir les effectifs du personnel à la baisse au regard du budget de rémunération alloué afin de remonter tant soit peu les émoluments des Commissaires de la CNDH actuellement sous-payés et les rémunérations de leurs Conseillers qui ne touchent, actuellement, que 400$, chose inacceptable. En plus, la plénière actuelle est composée de Neuf Commissaires nationaux ; mais l’enveloppe budgétaire actuelle de la CNDH ne prend en compte que Huit Commissaires. Cette situation exigeait une solution provisoire rapide. Cependant, il est demandé aux Cadres et Agents dont les postes ont été gelés de garder leur mal en patience et attendre l’augmentation du budget de l’exercice 2024 pour avoir la possibilité de reprendre le travail
Voilà pourquoi la CNDH précise également, d’une part, qu’il n’y a pas eu suppression des postes, mais plutôt le gel de ceux-ci et d’autre part, conformément aux articles 102 al. 2, 110 al. 2 et 119 al. 2 de son nouveau Règlement Intérieur du 27 février 2023, déclaré conforme à la Constitution, le statut du personnel de la CNDH est désormais lié au mandat des Commissaires.
C’est ainsi que la CNDH met donc en garde toute personne de mauvaise foi qui tenterait de profiter de cette situation, qui est du reste temporaire, pour intoxiquer les cadres et agents dans le but de salir l’image de notre chère Institution qui a pour socle la promotion et la protection des droits de l’homme.




Xi Jinping : « Le dialogue est la seule solution viable à la crise ukrainienne »

Le président chinois Xi Jinping a indiqué mercredi que le dialogue et les négociations étaient la seule solution viable à la crise ukrainienne et que la guerre nucléaire ne faisait pas de gagnant.

Il a tenu ces propos lors de son entretien par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les relations sino-ukrainiennes et la crise ukrainienne.

La Chine enverra le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires d’Europe et d’Asie centrale en visite en Ukraine et dans d’autres pays pour mener des échanges approfondis avec différentes parties sur le règlement politique de la crise ukrainienne, selon M. Xi.

Il a souligné qu’après 31 ans de développement, les relations sino-ukrainiennes avaient atteint le niveau de partenariat stratégique et contribué au développement et au redressement de chacun des deux pays.

Il a dit apprécier l’importance accordée au développement des relations et de la coopération sino-ukrainiennes réitérée à plusieurs reprises par le président Zelensky, et remercier la partie ukrainienne d’avoir prêté un important concours à l’évacuation des ressortissants chinois l’année dernière.

Le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale constitue, selon lui, le fondement politique des relations sino-ukrainiennes.

Les deux parties doivent se tourner vers l’avenir, envisager et planifier les relations bilatérales dans une perspective de long terme, et poursuivre la tradition de respect mutuel et de sincérité pour faire avancer le partenariat stratégique sino-ukrainien, a-t-il relevé.

La volonté de la Chine de développer ses relations avec l’Ukraine est constante et claire, a noté M. Xi, ajoutant que la Chine entendait travailler avec l’Ukraine pour faire progresser leur coopération mutuellement bénéfique quels que soient les aléas internationaux.

Le président chinois a indiqué que la crise ukrainienne connaissait une évolution complexe et avait des impacts importants sur la situation internationale.

La Chine se tient toujours du côté de la paix sur cette question, et sa position essentielle est de favoriser les pourparlers de paix, a-t-il poursuivi.

M. Xi a évoqué ses propositions sur les “quatre nécessités”, les “quatre missions communes” et les “trois réflexions”, et rappelé que la Chine avait aussi publié la Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne sur cette base.

La Chine n’est pas à l’origine de la crise ukrainienne, ni n’est partie à la crise, a martelé M. Xi. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et grand pays responsable, elle ne reste pas les bras croisés ni ne jette de l’huile sur le feu, et encore moins en tire profit pour ses propres intérêts, a souligné M. Xi.

Tout ce que fait la Chine est désintéressé et impartial, a-t-il insisté.

Sur la question nucléaire, les différentes parties doivent faire preuve de sang-froid et de retenue en gardant effectivement à l’esprit leur avenir et celui de toute l’humanité pour assurer ensemble une bonne gestion de la crise, a indiqué le président chinois. Selon lui, il faut saisir les opportunités pour accumuler des conditions favorables au règlement politique de la crise maintenant que la réflexion et la voix de la raison de différentes parties se multiplient.

M. Xi a dit espérer que les différentes parties tireraient des enseignements profonds de la crise ukrainienne, et rechercheraient ensemble par le dialogue une voie pour assurer la sécurité et la stabilité à long terme en Europe.

La Chine continuera de favoriser les pourparlers de paix et fera ses propres efforts pour la cessation du conflit et le retour de la paix au plus vite, a-t-il ajouté.

Ayant déjà fourni plusieurs lots d’aide humanitaire, la Chine continuera d’apporter de l’aide à l’Ukraine au mieux de ses capacités, a affirmé M. Xi.

Pour sa part, M. Zelensky a félicité le président Xi pour sa réélection et salué les accomplissements extraordinaires obtenus par la Chine. Il s’est dit convaincu que sous la conduite du président Xi, la Chine relèverait avec succès les divers défis et continuerait d’aller de l’avant.

La Chine observe les buts et principes de la Charte des Nations Unies dans les affaires internationales et a une forte influence sur la scène internationale, a-t-il noté. La partie ukrainienne reste fidèle à la politique d’une seule Chine, et souhaite développer la coopération avec la partie chinoise dans tous les domaines pour ouvrir un nouveau chapitre des relations entre les deux pays et œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité dans le monde, a-t-il noté.

M. Zelensky a présenté ses points de vue sur l’actuelle crise ukrainienne, remercié la partie chinoise pour l’aide humanitaire qu’elle a fournie à l’Ukraine, et salué le rôle important joué par la Chine pour le retour de la paix et le règlement de la crise par des moyens diplomatiques.




Devant les Coordonnateurs des écoles Conventionnées catholiques Tony Mwaba promet de traduire en actions toutes les recommandations des travaux du Centre Nganda

C’est ce jeudi 27 avril 2023, au Centre Nganda dans la commune de Kintambo, que le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a procédé à la clôture de l’atelier sur l’éducation à la paix, le développement et le vivre ensemble. Ces assises qui ont réuni tous les coordinateurs des écoles catholiques de la République Démocratique du Congo, ont abouti à des propositions idoines qui aideront le sous-secteur à atteindre les résultats escomptés.

Dans son discours prononcé pour la circonstance, le Ministre Tony Mwaba a remercié les participants qui ont sacrifié de leur temps pour aborder des vraies questions, surtout des maux qui rongent le sous-secteur de l’EPST. Le professeur Tony Mwaba a salué les recommandations formulées dans cet atelier et a promis de s’engager pour leur mise en œuvre.
“Ne vous doutez pas de mon engagement de traduire en action tout ce qui concerne la mise en œuvre à mon niveau de toutes les propositions et même au niveau des collaborateurs placés sous mon autorité”, a-t-il confié.
Le professeur Tony Mwaba Kazadi a rappelé qu’il a été porté à la tête du ministère de l’EPST pour accomplir deux missions principales : la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire public et la lutte contre toutes sortes d’antivaleurs.
“Au jour d’aujourd’hui la gratuité est effective, par ce qu’elle n’est plus une lettre dans la Constitution. Elle est vécue sur le terrain. Tout ce qui reste à faire, c’est chercher à consolider et à pérenniser cette réforme par un certain nombre de mesures d’accompagnement”, a dit le professeur Tony Mwaba.
Le patron de l’EPST a souligné aussi que l’accord spécifique signé entre le gouvernement de la République et l’Église Catholique n’a pas supprimé la gratuité, non plus le rôle du Ministre dans le sous-secteur. D’où, il a appelé tous les coordinateurs des écoles catholiques, qui sont tous des gestionnaires des établissements scolaires, à respecter cet engagement.
Concernant la lutte contre antivaleurs, le professeur Tony Mwaba a expliqué la nécessité de cette démarche qui consiste à traquer tous ceux qui faisaient de l’EPST un secteur marchand, des acteurs qui n’avaient pas de vocation à l’instruction des enfants mais animés par le souci de se faire de l’argent.
“Les gens ne peuvent pas venir blaguer dans un secteur comme celui-ci. Il faut donc une rigueur sérieuse, car l’éducation c’est la seule richesse qu’on peut léguer aux enfants”, a déclaré le ministre.
Faisant un parallélisme avec les épreuves certificatives qui approchent, le numéro 1 de l’EPST a appelé les coordinateurs des écoles catholiques à appliquer le règlement lors du déroulement de l’Examen d’État et à pousser les finalistes à travailler pour obtenir des bons résultats, loin de la fraude qui fait partie des antivaleurs.
Complétant les propos du Ministre, l’Inspecteur Général de l’EPST a insisté sur des stratégies à monter pour éradiquer la fraude et la tricherie dans le sous-secteur de l’EPST.
“Tous ceux qui participent à la fraude (surveillant, enseignant et élève), doivent être sanctionnés sévèrement pour servir d’exemple aux récalcitrants”, a dit Jacques Odia Musungay.




Clôturant sa mission d’appui à la Rdc: Dr. Anja Giphart d’EGPAF plaide pour la réduction de l’âge du consentement au dépistage

La Vice-Présidente exécutive de la Fondation Elisabeth Glaser, spécialisée dans la prise en charge du VH/SIDA pédiatrique, le Docteur Anja Giphart, a plaidé pour la réduction de l’âge du consentement au dépistage pour les adolescents, qui légalement ne peuvent se faire dépister qu’à 18 ans.
« (…) notre plaidoyer est axé sur les enfants et les jeunes car ils sont souvent oubliés. Il y a encore des obstacles importants pour réduire l’écart entre les adultes et les enfants en termes d’atteinte des droits (…). Selon l’ONUSIDA, en République démocratique du Congo l’écart de traitement entre les adultes et les enfants est si important. 90% pour les adultes et 38% pour les enfants. La Ptme est estimée à 61 %. Par conséquent, je voudrais solliciter votre attention et action pour ce qui suit : l’âge légal de consentement au dépistage au VIH est toujours fixé à 18 ans ici en Rdc. Ce qui entrave considérablement les services de dépistage pour les adolescents. De nombreux pays ont surmonté cet obstacle et donc j’aimerais demander votre aide pour la Rdc pour que l’âge de consentement soit réduit à 14 ans », a plaidé la Vice-président exécutive d’EGPAF. C’était lors d’une réception organisée le mardi 25 avril 2023, en présence de plusieurs autorités congolaises et des partenaires nationaux et internationaux œuvrant dans le secteur de la santé.
La Vice-président exécutive d’EGPAF s’est réjoui du fait que la République démocratique du Congo fasse partie de l’Alliance mondiale pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants, initiée lancée le mardi 2 février à Dar es Salam en République unie de Tanzanie. Ce qui est un point solide dans la lutte contre le VIH/SIDA pédiatrique, même si le pays est confronté à de nombreux défis en matière de santé. « Et que le VIh n’en est qu’un parmi tant d’autres », a-t-elle souligné.
S’exprimant à son tour, le directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo, représentant le ministre congolais de la Santé publique, s’est réjoui à son tour de cette visite de la Vice-présidente exécutive d’EGPAF, qui intervient dans un contexte particulier au niveau international marqué par le lancement de l’Alliance globale alors qu’au niveau national le pays fait face à la guerre d’agression dans sa partie orientale.
« … il faut relever que le Gouvernement de la République fait face à une guerre d’agression dans sa partie orientale, qui prive de milliers de femmes et d’enfants l’accès à des services de santé y compris les services de prévention. A travers cette visite, vous avez eu à échanger avec les différents acteurs, prestataires de soins, acteurs communautaires, les partenaires. Nous voudrions donc tout en saluant cette visite, vous inviter certainement parce que vous avez pris connaissance de nos efforts mais aussi des défis, à faire le plaidoyer à haut niveau puisque la Fondation en est capable de pouvoir porter la voix aux côtés des autorités congolaise mais aussi des différents partenaires techniques et financiers qui sont avec nous ici à cette réception », a déclaré le Directeur du PNLS d’un ton monté, avant d’atterrir pour souligner ceci : « La Fondation Elisabeth Glaser est l’un des partenaires sérieux pour la République et en particulier pour le ministère de la Santé publique, au nom donc du ministre je voudrai saluer ce partenariat et vous inviter encore à faire davantage comme vous le faisiez avant pour que la lutte contre le VIH pédiatrique soit éliminé d’ici 2030 ».
La Fondation Elisabeth Glaser est l’un des partenaires clés du gouvernement congolais. Et sa mission, a dit son Directeur Pays, le Docteur Aimé Mboyo Loando, est de contribuer à mettre fin au VIH/SIDA chez les enfants, les jeunes…
Outre Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la Fondation Elisabeth Glaser intervient dans cinq provinces, à savoir : Le Haut Katanga, le Lualaba, le Sud Kivu, le Kasai Oriental, la Tshopo. Ce, en collaboration avec le ministère congolais de la Santé publique et grâce au support technique et financier de : Pepfar, Usaid, Cdc… « Malgré notre paquet complet, les enfants constituent une grande priorité pour nous. Les enfants et les jeunes », a rappelé le Directeur-Pays d’EGPAF en Rdc.
Soulignons que c’est depuis 2001 que cette Fondation soutient le ministère congolais de la Santé publique et son Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS).
Prince Yassa




Le président Kabasele Tshimanga inquiet des préparatifs de la sortie de l’Union sacrée de la nation

 

Le samedi 29 Avril 2023 prochain aura lieu la sortie officielle de l’Union Sacrée de la Nation au Stade des Martyrs de Kinshasa.

 

A quarante-huit heures de cette manifestation, certains sociétaires de la plateforme électorale présidentielle ont beaucoup de doute et d’inquiétudes quant à sa réussite. Il y a de nombreuses zones d’ombre non encore éclairées s’agissant de son organisation.

En rapport avec cet événement politique, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), parti signataire de la Charte de l’USN, le Sénateur honoraire Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, s’est confié à notre rédaction.

“Je suis inquiet au sujet de l’organisation de cette grande manifestation politique projetée le samedi 29 Avril 3024 au Stade des Martyrs de Kinshasa. Au moment où je vous parle, beaucoup de collègues Présidents des partis politiques de l’USN et moi-même nous posons des questions relatives aux dispositions pratiques prises par le Praesidium de l’Union Sacrée de la Nation”.

Il a poursuivi en ces termes : ” En effet, les matériels de propagande promis ne sont pas encore remis aux adhérents, à part quelques affiches collées à travers la ville et les spots publicitaires diffusés à la télévision nationale par l’administration de l’USN”.

“Les contacts sont difficiles ou inexistants avec l’administration de l’Union Sacrée de la Nation qui est incapable de satisfaire aux préoccupations de ses membres’, a-t-il ajouté.

Il ne s’est pas arrêté là : “Je me pose la question de savoir ce qui se passe réellement à l’Union Sacrée de la Nation. J’ai peur que de mauvaises pratiques traumatisantes vécues autrefois avec les barons du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) de la Deuxième République mobutiste, de l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP), de la Majorité Présidentielle (MP) ou du Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange, soient de nouveau mises en application à l’USN. On ne voit pas la différence dans le traitement de ses membres”.

Il termine par donner un conseil précieux à la présidence collégiale de l’USN : “J’invite les membres du Praesidium de l’Union Sacrée de la Nation à changer le fusil d’épaule et à se mettre à l’écoute des sociétaires de l’USN pour le grand bien de tout le monde. Leurs premiers pas sont inquiétants”.

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP




A Lubumbashi : Julien Paluku lance l’étude de préfaisabilité de la ZES des batteries électriques de Kinsevere

C’est ce jeudi que le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a procédé à Lubumbashi au lancement officiel de l’étude de préfaisabilité de la Zone Économique Spéciale de Kinsevere à l’intérieur de laquelle sera installée la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques; étude que mène la société ARISE, spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales en Afrique.
A cette, occasion, le ministre de l’Industrie a appelé les leaders et les populations des 4 provinces issues du démembrement du grand Katanga ainsi que la Fédération des Entreprises du Congo-FEC de s’approprier ce grand projet qui va changer l’économie de la République Démocratique du Congo
Il faut dire que cela fait 1 mois jour pour jour qu’il a été signé à Kinshasa l’accord-cadre et qu’une forte délégation est à Lubumbashi, avec tous les partenaires, pour que cette fois-ci passer de la parole à l’acte, ainsi matérialiser la vision du président de la République qui tient à changer les paradigmes de gestion des ressources naturelles.


Et ce, parce que selon Julien Paluku, ministre de l’Industrie, il a été constaté que depuis 1960, nous ne captons rien de nos ressources naturelles lorsqu’elles sont exportées à leur état brut. Pour le président, il faut commencer la transformation locale, pour que nous puissions élever la valeur de nos richesses et ainsi capter en termes de budget, des taxes et des retombées pour créer de l’emploi chez nous.
« Parce que lorsque nous exportons des matières brutes, nous allons créer de l’emploi et de la richesse ailleurs. Voilà pourquoi le président a estimé qu’il est important que nous puissions, ici et maintenant créer des Zones économiques spéciales à travers laquelle celle de Kinsevere abriter les unités de transformation de nos ressources naturelles en précurseurs des batteries et demain en véhicules électriques. Parce que le marché mondial est évalué à des milliards des dollars. Surtout que d’ici 2025, nous allons chasser en circulation tous les véhicules à moteurs thermique. Si on va chasser tous les véhicules à moteur thermique de l’Europe, il faudra les remplacer par ceux fonctionnant à moteur électrique », explique-t-il.
Pour y arriver, le patron de l’Industrie rappelle qu’il faut le lithium, le cobalt, le manganèse, …qui se trouvent être des minerais produits en Rdc. Voilà pourquoi, avant d’arriver à cette phase, nous sommes venus lancer cette étude de préfaisabilité qui nous donne tous les éléments détaillés et qui vont nous permettre d’arriver à ce stade-là, de transformation de nos ressources naturelles, afin que la mobilisation des fonds soit appuyée sur un document qui rend plus ou moins rentable tout investissement qui doit se faire en Rdc. C’est une mission de terrain qui s’inscrit dans une vision prospective et qui met la Rdc à l’orbite du développement à l’horizon 2030-2040.


La société ARISE par l’entremise de son représentant en Afrique, Romain Deniel en a profité pour rassurer le Gouvernement congolais et la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique-CEA de sa capacité technique avérée pour bien réaliser cette étude qui augure désormais l’opérationnalisation de ce projet intégrateur.
Signalons que le Vice-Gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa et la Gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Mushimbi ont jeté des fleurs au Président de République, Félix Tshisekedi, car ce projet gigantesque va créér des richesses et d’emplois dans l’espace Grand Katanga.


Aussi les discours d’Auguy Bolanda, Denis Lecouturier et le Professeur Jean-Marc Kilolo, respectivement Directeur Général de l’AZES, du CCB et Économiste à la CEA ont été au rendez-vous.




Conformément à l’article 28 de la loi organique du 19 avril 2013: La CENI dépose son rapport annuel à l’Assemblée nationale

A la tête d’une délégation composée des membres de l’assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis Kadima Kazadi a déposé le rapport annuel de son institution auprès du Président de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso Nkodia.

Une obligation qui est faite à cette institution d’appui à la démocratie, organisatrice des élections et conforme à l’esprit de l’article 28 de la loi organique du 19 avril 2013 qui impose cet acte lors de la session ordinaire de l’Assemblée nationale du mois de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire.

Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation de la Centrale électorale, le Président de l’Assemblée nationale s’est réjoui de ce que ce rapport ait été introduit dans les délais et a encouragé la plus haute hiérarchie de la CENI et son équipe à organiser les élections dans le temps imparti afin d’éviter une crise au pays.

“Nous nous sommes soumis à une obligation légale en venant déposer le rapport annuel des activités de la CENI qui couvre la période allant d’avril 2022 à mars 2023. Une disposition de la loi faisant partie du devoir de redevabilité. En somme c’est tout ce que nous avons pu réaliser durant les 12 derniers mois. C’est une année pleine d’activités, on y retrouve des aspects ayant trait à la cartographie des centres d’inscription. Le gros du travail tourne autour de l’identification et l’enrôlement des électeurs : un exercice qui vient de prendre fin tout récemment. Il y a là-dedans aussi des questions d’organisation interne, notre vision, les missions qui nous sont dévolues, les objectifs, bien évidemment les résultats obtenus durant cet exercice. Sans aller trop dans les détails, je dois avouer que les résultats, à ce point, sont satisfaisants, voire impressionnants pour une équipe qui a été mise en place avec beaucoup de retard. Néanmoins, force est de reconnaître que nous avons pu réaliser un travail appréciable. Aujourd’hui nous pouvons nous réjouir au regard notamment de l’enrôlement des électeurs qui a été accompli en un temps record. Cela signifie qu’à l’avenir on sait que cela peut se faire avec un peu plus d’efficacité en si peu de temps”, a fait observer Denis Kadima Kazadi.

 

Le numéro un de la Centrale électorale a mis en avant la ferme conviction qu’il a avec toutes les forces vives qui l’accompagnent sur l’organisation de prochaines élections.

“Il n’y a plus de doute, lorsqu’on voit ce qui a été fait, on se rend compte que cette équipe s’est résolument mise au travail avec tous les démembrements. Nous avions promis d’enrôler tout le monde disponible, évidemment ce fut un exercice volontaire, ceux qui ont voulu, s’y sont soumis volontiers. Et maintenant nous sommes dans la dernière phase de finalisation des listes d’électeurs après on va passer à la loi sur la répartition des sièges. Aussitôt fini, nous allons commencer à recevoir les candidatures. Nous voici donc dans la dernière ligne droite vers les élections après avoir atteint le point du non-retour”, a relevé le Président de la CENI.




Alexis Mangala primé meilleur coordonnateur des projets de développement de la Rdc par le Gouvernement

Au cours d’une cérémonie organisée jeudi 27 avril par le ministère des Finances, à travers la Coordination de suivi des projets des partenaires, au Fleuve Congo Hôtel, le Gouvernement a primé les meilleurs coordonnateurs des projets de développement de la RDC, tous bailleurs de fonds confondus.

« Double distinction avec mention honorable et les félicitations du jury pour Alexis Mangala Ngongo ! », telle aurait pu être la décision si l’on se plaçait dans les arcanes de l’université. En effet, le Coordonnateur de l’unité de coordination du PADMPME et du Projet TRANSFORME a reçu des mains du ministre d’Etat Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et travaux publics, au nom du Gouvernement, deux certificats de mérite pour avoir excellé dans le cadre du contrat de performances conclu avec le ministre de l’Entrepreneuriat et PME.

Cette reconnaissance sanctionne les efforts de l’Unité de coordination du PADMPME dans la mise en œuvre de la politique du Gouvernement pour le soutien à l’entrepreneuriat des PME. Le leadership de Mangala Ngongo a permis d’exploser presqu’en les doublant tous les indicateurs du cadre des résultats du PADMPME avant la clôture. Par exemple, la cible jeunes entrepreneurs fixée à 750 a été réalisée à 960 et bien plus si l’on y intègre 1600 jeunes formés au module STEP. La cible femmes micro-entrepreneures fixée à 4500 a été réalisée à 7720 et bien d’autres encore dont les impacts sont en train de s’étaler au jour le jour parmi les bénéficiaires.

Au nom de ces performances, la Banque mondiale, partenaire du gouvernement sur le projet, a validé un deuxième accord comme phase de mise à l’échelle des résultats obtenus sur le pilote. Il s’agit du Projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des PME pour la transformation économique et l’emploi, TRANSFORME, passant de 4 à 7 villes et à un financement trois fois plus important que l’enveloppe initiale du PADMPME de 100 millions de dollars américains.

Jamais un sans deux, le Gouvernement a également salué l’efficacité dans la préparation en un temps record par l’UCP PADMPME du Projet TRANSFORME dont le lancement est intervenu le 6 mars dernier dans les délais de l’Accord de financement conclu le 1er juin 2022 avec la Banque mondiale. Et déjà, à peine lancé, TRANSFORME a procédé à des décaissements des fonds pour appuyer des activités, notamment dans le cadre de la composante consacrée à l’inclusion financière et aux réformes et à la lutte contre la criminalité financière, en faveur de la CENAREF et d’autres structures du secteur bancaire.

Le Gouvernement avait conclu un contrat de performance aux coordonnateurs des projets avec promesse de sanctions pour les contraindre à la gestion axée sur les résultats, familière au secteur, se félicite d’avoir atteint son objectif.

A l’unité de coordination, on ne boude pas son plaisir. Une haie d’honneur a été formée pour saluer le retour au bureau du champion Mangala, fleuri et porté par des vivats du personnel.




Le ministère de l’Aménagement du Territoire se dote d’un nouveau site internet

Le Ministère de l’Aménagement du Territoire de la République Démocratique du Congo est fier d’annoncer le lancement de son tout nouveau site internet.

Ce nouveau portail en ligne a été créé pour offrir un accès facile aux informations sur le cabinet du Ministre, le Secrétariat général et les agences (FONAT, ANAT, ONAT) Le nouveau site internet offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer.

Les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. La plateforme est accessible à tous les Congolais ainsi qu’aux étrangers.

Le Directeur du Cabinet, Me Patience Bondonga, a déclaré que ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu’avec les étrangers.

Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant.

Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd. Nous sommes convaincus que cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l’administration et le peuple congolais.