A l’issue d’un séminaire gouvernemental: L’équipe Sama 2 signe un acte d’engagement et d’éthique 

C’est le président de la République, Félix Tshisekedi qui a clôturé le séminaire gouvernemental, dont le principal objectif était la consolidation de la cohésion et de la solidarité au sein du Gouvernement afin d’assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental. A l’occasion, tous les membres du Gouvernement ont signé l’acte d’engagement et d’éthique, qui constitue un acte de foi et d’adhésion à la vision du président de la République voulant faire de la Rdc un Etat de droit, un état fort, prospère et solidaire. Ayant la conviction qu’à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s’en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais à même d’émettre sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne la conduite à tenir, qu’en ce qui concerne les méthodes du travail, le chef de l’Etat attend de chacun des ministres l’application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de la population. 

Près d’un mois s’est écoulé depuis la tenue de la 92ème réunion du conseil des ministres du vendredi 31 mars 2023, session qui recevait pour la première fois, les nouveaux membres du Gouvernement réaménagé. A l’occasion, le chef de l’Etat avait rappelé la symbolique de la fonction ministérielle qui est bien plus qu’un privilège, demeure avant toute chose un sacerdoce et une lourde responsabilité qu’il revient d’assumer en ayant sans cesse à l’esprit l’intérêt général et non le contraire.

C’est dans ce contexte qu’il faut inscrire la tenue de ce séminaire au thème évocateur : «Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur le résultat du programme gouvernemental ». Il a eu pour objectif principal la consolidation de la cohésion et de la solidarité au sein du Gouvernement afin d’assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental.

C’est pour cette raison que le président de la République avait demandé au Premier ministre d’instruire les ministres afin d’intérioriser le programme du Gouvernement, d’effectuer une meilleure priorisation des actions à impact visible au regard des attentes de la population et de travailler pour réaliser les assignations respectives. A cet effet, des routings devaient être mises en place pour garantir une systématisation du suivi-évaluation et la réalisation du plan décidé.

« Vous pouvez donc compter sur mon impulsion et l’appui de mon cabinet. J’ai la conviction qu’à travers les exposés qui ont été présentés par les différents intervenants et les échanges qui s’en sont suivis, tous les membres du Gouvernement sont désormais à même d’émettre sur la même longueur d’ondes en ce qui concerne la conduite à tenir, qu’en ce qui concerne les méthodes du travail », souligne Félix Tshisekedi, qui ne doute pas que ce séminaire leur a permis de s’approprier les principes et les règles qui garantissent la cohésion dans l’exécution du programme du Gouvernement, le programme de développement local de 145 territoire à travers la présentation d’un état des lieux, programme phare de ma vision, fondé sur mon ambition de fonder un Etat fort, prospère et solidaire, ainsi que les éléments clés portant sur la gouvernance et l’économie.

Il attend donc de chacun de vous l’application des recommandations issues de ces assises afin de répondre aux multiples attentes de la population.

Le séminaire a mis l’accent sur le programme de développement local des 145 territoires

Dans son discours, le Premier ministre Sama Lukonde a rappelé que c’est sous le haut patronage du président de la République que le séminaire du gouvernement s’est tenu du 25 au 26 avril 2023. « Ça été une opportunité pour notre gouvernement de rappeler les objectif stratégique sous-tendant notre programme qui est basé sur votre vision. C’était l’occasion de passer en revue nos approches de travail et d’ouvrir les perspectives entre les défis qui sont les nôtres », explique-t-il.

Pour mémoire, dit-il, ces défis sont répertoriés dans le DSCRP qui continue de servir de boussole. Dans votre vision pour le développement de notre pays, poursuit-il, nourrie dans une grande ambition pour que notre pays atteigne son émergence à travers 4 axes.

Il s’agit de l’homme, première richesse de la nation, principale acteur du développement et principal bénéficiaire de l’action gouvernementale. La bonne gouvernance, la croissance économique et l’avènement d’une société solidaire qui dans un élan de partage à la fois équitable permet une distribution du fruit du travail, donnant tout son véritable sens au mot le peuple d’abord.

Cette vision ambitieuse a permis de fixer au Gouvernement un cap, celui de faire de la Rdc un état fort, prospère et solidaire. Pour instaurer un état fort, le gouvernement doit assurer le renforcement du système de défense et de sécurité du pays, ainsi que l’autorité de l’Etat, faire respecter notre pays au-delà de ses frontières. Œuvrer pour un Etat prospère impose au Gouvernement des efforts conséquents pour consolide, stabiliser et préserver le cadre macroéconomique face aux chocs exogènes et endogènes. Dans ce contexte, le Gouvernement devra œuvrer pour une meilleure attractivité du pays, notamment dans l’amélioration du climat des affaires. Enfin, construire un Etat solidaire suppose la conjugaison de tous les efforts gouvernementaux en vue de l’atteinte de l’objectif final, l’amélioration des conditions de vie de la population.

Selon le Premier ministre Sama Lukonde, de ces trois thématiques principales découlent les 15 piliers du Gouvernement regroupés en 4 secteurs d’activités éclatés en 340 actions à mener. Le premier secteur touche au domaine de la politique, de la justice, de l’administration publique, de la défense et de la sécurité. Le 2ème secteur, le programme d’action du gouvernement concerne quant à lui l’économie et la finance. Le 3ème secteur est celui de la reconstruction du pays. Le dernier, est celui du social.

Pour atteindre le congolais lambda, le séminaire a mis l’accent sur le programme tiré de votre volonté, c’est le programme de développement local des 145 territoires pour le plus grand bien de notre peuple. Aux termes de ce séminaire, note-t-il, je voudrais vous remercier pour la confiance que vous avez placée en ma modeste personne.

C’est aussi l’occasion pour ce jour qui coïncide avec l’investiture du Gouvernement, de vous réitérer notre confiance, notre volonté à œuvrer derrière vous dans cette phase difficile où le pays est agresse. « Une occasion d’adresser une prière à Dieu pour qu’il vous donne la force de poursuivre ce combat noble et salutaire. Rangés derrière vous et les Fardc, nous sommes déterminés à vous accompagner dans ce combat et de ne pas perdre un seul centimètre carré de notre pays. C’est suite à votre accompagnement et celui du parlement que nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation d’une vision de développement de notre pays », soutient-il.

De l’acte d’engagement et d’éthique

Tout a commencé par le discours du Directeur général de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle « OCEP », Saint Augustin Mwedambali, qui a indiqué que l’objet de notre présence est de procéder à la signature de l’acte d’engagement et d’éthique. « La signature de l’acte d’engagement et d’éthique constitue un acte de foi et d’adhésion à la vision du président de la République, voulant faire de la Rdc un Etat de droit, un état fort, prospère et solidaires », explique-t-il, avant de rappeler les péripéties de son travail et des contraintes dont il fait face.

S’adressant aux ministres, il leur a dit que l’acte d’engagement que vous allez signer, ce ne pas une contrainte, mais un acte de foi et d’adhésion à la vision du chef de l’Etat. Pour lui, quand on met l’ego avant toute chose, avant de privilégier l’intérêt général, on ouvre la porte à la corruption. Il a terminé par informer l’assistance d’avoir entrepris une démarche à l’Unikin pour que le président de la République soit admis comme docteur honoris causa dans la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance.

Jean-Marie Nkambua

 

 




Page d’histoire Judo: Dans une interview exclusive, Me Dady Bakoyene évoque l’actualité, la préparation des jeux de la francophonie et son cursus 

Me Dady Bakoyene Biembe, surnommé à ses débuts ‘’Le Jeune Maître’’ et aujourd’hui coach Android ou coach international, a accordé une interview très intéressante à un confrère de la place que nous reprenons in extenso.

Coach, vous êtes coach ou entraineur de léopard/judo vivant en Europe, comment pouvez-vous encore vous présenter vous-même ?

Dady Bakoyene : ‘’Je me nomme Bakoyene Biembe Dady autrement appelé Le Jeune maître et aujourd’hui coach international Android. International, ce n’est pas pour vexer les gens, c’est juste par rapport à mon ami Giga Samuzu qui aime se faire appeler coach ya mboka et moi vivant en Europe, j’ai opté coach international. C’est par affinité entre moi et lui. Je suis judoka CN 4è Dan. Je suis entraineur de l’équipe nationale de la RDC de judo depuis 2018 au niveau de la diaspora. Et avec la coordination, je suis entre la diaspora et l’équipe nationale là-bas au pays’’.

Quelle est l’actualité du judo congolais au niveau l’international là où vous êtes ?

Dady Bakoyene : ‘’Au niveau international il n’y a pas que la France. J’ai d’autres athlètes qui viennent de la Hollande, Espagne j’ai un athlète de -66 kg qui combat ce week-end la Liga, une compétition par équipe en Espagne. Et au niveau de la France, mon athlète Ridy dans la catégorie -90 kg, ils ont gagné le championnat de France 2è division. Ils sont qualifiés pour accéder en 1ère division. Celui de la Hollande combat pour la Bundesliga. En ce moment il est ici parce qu’on a un stage de performance avec lui en France. Mbuyi Kalonji est aussi dans l’équipe. Il était blessé et va revenir. Il y a pas mal d’athlètes. Comme le club AJUCOOD, ils sont au niveau de la 3è division. Il y a des compétitions qui vont arriver et des compétitions individuelles aussi. A part les athlètes congolais, il y a aussi quelques athlètes des pays africains que j’encadre comme les congolais Tigana, Zulu etc. A côté il y a des gabonais etc’’

A trois mois des jeux de la francophonie avez-vous un plan pour préparer les athlètes congolais pour qu’ils raflent des médailles ?

Dady Bakoyene : ‘’Moi, ce n’est que le travail. Mais le travail va avec les moyens. Jusqu’au moment que je vous parle (nous on travaille en synergie avec le staff technique au niveau du pays) c’était prévu que soit organisés des stages, camps d’entrainement au niveau local et international. La francophonie, c’est un grand événement jusqu’aujourd’hui, la coordination fait des efforts avec ses propres moyens. Ça fait au moins cinq compétitions avec les propres moyens de la coordination. Le gouvernement ne nous a pas encore soutenus. On attend son soutien pour nous faciliter le travail. Tout le programme qu’on a fait, normalement on est en retard dans la préparation. Si vous voulez avoir des champions, un champion on le prépare au moins un an en avance. Nous on est à trois mois, on essaie de faire des efforts’’.

Pourriez-vous dire si vous avez les moyens de votre politique ?

Dady Bakoyene : ‘’On doit organiser un camp d’entrainement pour récupérer et regrouper tous les athlètes qui vont participer afin de créer une cohésion et un état d’esprit peaufiner le travail technique, tactique et mettre l’accent sur l’explosivité, la vitesse et tous les secteurs et les paramètres qui va suivre. Voir aussi côté endurance, cardio, il nous faut de l’argent car tout cela demande des moyens pour mettre en place tout ce qu’on veut faire. Il y a des athlètes qui sont ici, des athlètes qui sont là-bas au pays, il faut qu’ils se regroupent pour évoluer. Malgré que le judo est un sport individuel, on travaille toujours avec un partenaire. S’il n’y a pas des moyens, l’on ne peut pas prétendre gagner des médailles. Le sport en RDC c’est un peu compliqué. On a l’habitude de voir que le football. Bien que le football c’est le sport roi, il y a d’autres disciplines. Le judo c’est aujourd’hui la 2è discipline populaire en RDC. On est presqu’abandonnés à nous-mêmes. Vous vous imaginer on a 7 catégories en judo. Donc, on peut prétendre avoir 7 médailles en or, ou en argent ou en bronze. Et on a encore 7 médailles côté féminin. Sur 14 athlètes engagés, on a la chance d’avoir au moins 14 médailles. Alors qu’au football on n’a qu’une médaille soit en or, en argent ou en bronze. Pour faire évoluer les choses, on doit revoir la politique sportive de la RDC et mettre des moyens pour les sports individuels. On a les jeux de la francophonie et après, on a les jeux olympiques. Pour les J.O, il faut avoir des qualifications. Si on n’a pas des moyens d’aller chercher des qualifications, comment on aura des athlètes qui vont représenter le pays au niveau des J.O ? Donc, on a vraiment besoin des moyens et je pense que les autorités vont écouter cette émission et lire le journal ou en ligne tout ce que nous disons. Vous savez, depuis que la Coordination Nationale des Activités de Judo est mise en place, on a déjà ramené 6 à 8 médailles au pays lesquelles n’ont jamais été prises à leur juste valeur. On attend le nouveau ministre François Claude Kabulo Muana Kabulo qui vient d’arriver, on a ramené 4 autres médailles. On a un fort potentiel au niveau du judo mais l’on a un problème des moyens pour nous soutenir’’

Quid du parcours de Me Bakoyene Biembe Dady

Dady Bakoyene : ‘’Comme athlète j’ai un grand parcours. J’ai commencé à l’Institut Kinois de Judo ‘’IKJ’’, j’ai eu un premier transfert à Kodokan, puis passer à Geda et suis parti en international. J’ai combattu pour un club en Tunisie pendant 2 ans et suis allé en France. J’ai plusieurs titres de champion de Kinshasa, vice-champion du Congo, deux fois champion du challenge Me Kiwa, 2 fois champion 30 juin et 3 fois…Au niveau de la Tunisie, deux fois vice-champion de Tunisie par équipe et deux fois coupe de Tunisie par équipe. En tant qu’étranger je ne pouvais pas participer aux compétitions individuelles. Au niveau de la France, je combattais pour le JC Vincennes, 2è au tournoi st Turbo par équipe et en individuel, deux fois 3è au championnat de Paris et j’avais arrêté. Et j’ai repris fin 2021 et 2022 j’ai gagné beaucoup des tournois excllence et Label A ici en France, vice-champion de France vétérans en 2022 première édition. Je suis médaillé d’Afrique au niveau international. En 2002 médaille de bronze par équipe en Egypte’’

Comment êtes-vous devenu coach ?

Dady Bakoyene : ‘’Pour devenir coach, c’est d’abord une vocation. Quand on est athlète, moi j’avais toujours tendance à aider mes coéquipiers au niveau technique. J’estimais que je n’étais pas au-dessus d’eux mais j’avais la facilité de communiquer avec eux. J’avais aussi un entraineur qui m’a formé Nicolas Masakala qu’on appelait technique. Il était trop technique. Viendra ensuite Richard Nyawile, Biko Muzungu au JC Kodokan où j’ai appris préparation physique, mentale et détermination et en équipe nationale j’ai côtoyé Me Elim Tozo, Me Mutshipule Casino, Me Mike, Me Gika et le DTN Me Mangili Pinto. Tout cela m’a formé à avoir le bagage que j’ai aujourd’hui. Quand suis arrivé en Tunisie, il y avait un entraineur expérimenté plus l’expérience en France m’ont forgé. C’était une vocation que j’avais’’

Comment on peut résumer une journée d’un coach qui prépare une compétition avec les athlètes ?

Dady Bakoyene : ‘’Pour être coach aujourd’hui, c’est règlementé. Au niveau international et en France, pour être coach, il faut avoir le diplôme. Moi j’ai eu cette chance de faire une formation en tant que Directeur Technique, agent de développement et entraineur en 2021. Au niveau de la Fédération Internationale de Judo, ils ont règlementé aussi les choses. Il faut avoir une licence FIJ maintenant pour coacher qui sera mise en place en 2024. J’ai eu la chance d’avoir cette licence de niveau 1 et je vais faire pour le niveau2. Pour la préparation des athlètes, c’est un programme en fait. Quand vous avez un programme, c’est par rapport aux objectifs fixés. J’ai fait toujours mon programme par rapport aux objectifs. Et je fais toujours des objectifs intermédiaires. Par exemple, on prépare les jeux de la francophonie, mes objectifs, c’est glaner des médailles. Chaque athlète, je le prépare différemment des autres. Intermédiaires il y a des tournois ou open. Un mois avant je surcharge les athlètes, randori etc, ensuite je vais travailler l’explosivité, la vitesse, le déplacement, tactique de combat. La semaine avant la compétition, je vais travailler plus la tactique. Mais aussi une approche mentale qui est très importante’’.

Antoine Bolia




La Chambre de commerce, d’industrie et de services de Rabat-Salé et Kénitra signe une convention de partenariat avec la CCI de Kinshasa

La Chambre de commerce, d’industrie et de services (CCIS) de Rabat-Salé et Kénitra a signé, mardi à Rabat, une convention de partenariat avec la CCI de Kinshasa (RDC), en vertu de laquelle les deux Chambres consulaires expriment leur volonté commune d’asseoir un partenariat économique, dédié au rapprochement des milieux d’affaires RD-congolais et marocains.

Selon le site internet leconomiste.com qui donne cette information, cet accord vise aussi faire découvrir les potentialités économiques des deux pays, et mettre en valeur les atouts et opportunités d’affaires au Maroc et en RDC. Cette convention s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour le rapprochement des opérateurs économiques marocains et congolais.

La signature de cette convention a connu la présence de Hassan Sakhi, président de la CCIS de Rabat-Salé-Kénitra, M. Mangaya, Ambassadeur de la RDC au Maroc et Jean-Robert Isifua, président de la CCIS de la RDC. Elle a été également marquée par la participation en visio-conférence de M. Rachid Agassim, Ambassadeur du Maroc à Kinshassa.




Paiement d’impôts à Tshikapa : Émile Prince Longi accorde une mesure de grâce avant un recouvrement forcé

Alors que l’échéance légale prévue pour le payement de l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu locatif étant largement dépassée, le chef de centre urbain de la Direction générale des recettes du Kasaï ” Dgrkas” décide d’accorder à tous les propriétaires des terrains (parcelles) bâtis et non bâtis de venir eux-mêmes s’acquitter de leurs devoirs devant l’Etat.

Selon Me Émile Prince Longi, il est prévu un déploiement sur l’ensemble de la ville de Tshikapa des agents de cette régie financière pour une campagne” Aucune parcelle sans impôts » la quelle opération consiste à identifier et recenser tous les propriétaires des terrains pour un paiement légalement reconnus par les lois du pays

Le chef de centre qui a pour la troisième fois rappelé les contribuables, promet de ne plus recevoir n’importe quelle excuse ni pardon lors de cette campagne qui va permettre à la province de maximiser les recettes

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Tripaix/Gombe : Alain Katende poursuivi pour diffamation, faux en écriture et tentative d’escroquerie

L’affaire opposant Mme Yvonne Kusuamina, « gérante statutaire » de l’entreprise Pay Network, à l’actionnaire minoritaire, Alain Katende a été finalement portée devant le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe qui a entamé l’instruction du dossier à son audience publique du lundi 24 avril 2023. Le Tribunal se déclarant régulièrement saisi, la prochaine audience a été renvoyée au 8 mai 2023 où comparaitront comme témoins la TMB (Trust Merchant Bank), la Police scientifique et technique ainsi que M. Onassis Mutombo, journaliste au média en ligne Apic-tv.net
C’est finalement devant le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe que M. Alain Katende, actionnaire minoritaire de la société Pay Network devra se défendre des griefs portés contre lui par Mme Yvonne Kusuamina, « gérante-statutaire » de cette entreprise qui l’accuse de faux et usage de faux ainsi que d’altération de la vérité aux fins de nuire. La première audience de ce procès, dit de vérité, s’est ouvert, le lundi 24 avril 2023, au Tripaix Gombe.
En ayant recours à la justice, indique notre source, Mme Yvonne Kusuamina attend, selon ses avocats, non seulement corriger les contrevérités distillées dans la presse par M. Alain Katende, mais aussi rétablir son honneur de femme entrepreneure et mandataire public.
Le lundi, malgré les intentions, du reste déjouées, de ses avocats de ne pas se présenter devant le Tribunal, M. Alain Katende, actionnaire minoritaire de Pay Network était finalement sur le banc des accusés pour « faux et usage de faux, diffamation et imputations dommageables », selon l’acte d’accusation rendu par le Tribunal qu’Econews a pu consulter une copie.

Du déroulement de l’audience

Dès l’entame de l’instruction de l’affaire, selon des images diffusées par la chaîne thématique Justicia TV, l’avocat-conseil de M. Alain Katende a, dans un premier temps, dit que son client n’était pas sur place pour fonder sa demande de remise. Devant l’intransigeance du Tribunal, un appel téléphonique de son conseil a donc suffi pour que M. Alain Katende se présente devant la barre.

Intervenant pour le compte de Mme Yvonne Kusuamina, Me Kitenge, l’un des membres de son collectif, a insisté sur le fait que la citation directe est claire et contient tous les moyens de droit. Aussi, le rapport de la Police scientifique est, selon lui, celui de Katende, tout comme la requête adressée à ladite police. « Ce sont donc des pièces qu’il connait, point n’est besoin d’une remise », a fait part au Tribunal Me Kitenge.
Devant de telles évidences, les juges ont adhéré à la demande de la partie civile. Avant que la défense ne fasse une volte-face en récusant les juges. Ainsi, pendant qu’Alain Katende relatait les faits, sa défense rédigeait, séance tenante, une lettre de récusation des juges.
Cette démarche n’a pas ébranlé la volonté du Tribunal de poursuivre l’instruction de l’affaire. Aussi, le Ministère public a-t-il insisté sur la production des Statuts de la société. Ce qui a été fait.
A la grande surprise, M. Alain Katende a dit ne pas les reconnaître, posant le préalable de prendre connaissance des pièces du dossier sous prétexte, a-t-il soutenu, de ne pas avoir le temps d’examiner les nombreuses pages des Statuts et les comprendre en si peu de temps. Les juges ont à nouveau rejeté sa demande, en décidant de poursuivre l’instruction de l’affaire.
Quoi qu’il en soit, M. Alain Katende a reposé sa requête de récusation des juges. Une demande qui n’a pas trouvé satisfaction. Le Juge-président a rejeté la récusation de Katende, démontrant qu’elle n’a pas été rédigée comme l’exige la loi.
Seul argument développé par la défense pour justifier la récusation : « Notre client aurait souhaité être jugé par une chambre autre que la vôtre, d’où notre récusation ». Légaliste jusqu’au bout, le juge-président a cabré sur sa position, démontrant, avec des arguments de droit, que les avocats de la défense n’ont pas respecté la procédure.
« Il s’agit de la chambre du président et ils devraient savoir qu’elle ne se récuse pas n’importe comment. Il va falloir qu’ils soumettent leurs moyens et les juges comparaîtront avant de se décider. L’audience va donc se poursuivre », a rapporté à Econews un praticien du droit, présent dans la salle.
Demande de récusation rejetée, Me Kitenge, plaidant pour le compte de Mme Kusuamina, est revenu avec ses moyens de défense.
Au regard des griefs de « faux et usage de faux » retenus contre lui, M. Alain Katende a curieusement rejeté la faute sur les banques, prétendant ne pas avoir eu des nouvelles de la société depuis deux ans, qu’il n’y a plus ses bureaux, que les banques lui ont transmis un PV et que, ne le reconnaissant pas, il l’a simplement fait analyser auprès de la Police technique et scientifique.
Après cette phase, le tribunal a analysé la dernière prétention sur l’escroquerie au jugement, avant d’aborder la diffamation en corréité avec M. Onassis Mutombo, journaliste du média en ligne Apic-tv.net.
Séance tenante, les articles de presse ont été passés au peigne fin, M. Alain Katende se défendant ne pas en être l’initiateur.
L’étau se resserre sur la partie citante
Mise en cause par M. Alain Katende, le Tribunal a cité à témoin la Trust Merchant Bank (TMB) puisque celle-ci, selon la partie citante, aurait transmis une copie du PV de 2019 à Katende. Le Tribunal en fait de même avec la Police scientifique et technique, appelée à comparaitre à la prochaine audience.
Visiblement dos au mur, M. Alain Katende et son conseil ont demandé trois semaines pour affiner leurs arguments de défense. Le Tribunal l’a finalement ramené à deux semaines, renvoyant la prochaine audience au 8 mai 2023 pour permettre aux témoins, spécialement la TMB et la Police scientifique, de comparaître ainsi que le journaliste Onassis Mutombo de se présenter.




Après la visite du Centre National de Traitement : Les missions d’observation électorale d’accord avec la CENI 

Le Premier Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga a présidé ce mercredi 26 avril 2023 la deuxième journée des portes ouvertes organisées en faveur des parties prenantes au processus électoral.

Dans son mot de bienvenue, Joséphine Ngalula, Membre de la plénière, a, au nom du Président Denis Kadima et de la plénière, félicité et remercié les missions d’observation électorale pour le rôle qu’elles jouent dans le processus électoral, tout en les invitant à comprendre le but pour lequel ces activités sont organisées, afin de dissiper tous les malentendus et bannir la désinformation.

C’est ainsi qu’après les professionnels des médias au premier jour, les missions d’observations électorales ont été invitées à ces échanges et démonstration de la manière dont la CENI nettoie le fichier électoral.

Dans son intervention, Bienvenu Ilanga a circonscrit le cadre de ces journées Portes ouvertes, tout en invitant les participants à poser toutes les questions possibles en vue d’avoir la bonne information à rapporter à la population.

Par ailleurs, Thoto Mabiku, Secrétaire Exécutif National (SEN) de la CENI a, pour sa part, indiqué que c’est notamment suite aux observations faites par les missions d’observation que ce travail d’adjudication se fait, tout en respectant scrupuleusement les droits des électeurs. “Transparence, inclusion et impartialité vont continuer à accompagner ce processus électoral”, a martelé le SEN.

S’en est suivi le jeu des questions et réponses entre la CENI et l’assistance sur les zones d’ombre. Et la CENI y a fourni toutes les précisions possibles.

Après tous les discours et projection de la vidéo qui illustre le modus operendi de l’adjudication, les délégués des missions d’observation ont visité le Centre National de Traitement (CNT), afin de se rendre compte du travail qui se fait pour la consolidation du fichier électoral notamment la détection des doublons ou enrôlement multiples, le cas des mineurs enrôlés et les photos des photos pour un fichier électoral crédible et fiable.

Au sortir de la visite guidée, plusieurs délégués ont exprimé leur satisfaction sur le travail que la CENI fait pendant cette période de traitement des données des électeurs.




25ème lettre sociale congolaise : Le Vice-Premier ministre en charge de la Fonction Publique a-t-il mis effectivement fin aux prestations des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail retraités ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. La présente lettre sociale analyse la qualité des actes administratifs d’une des catégories des agents de carrière des services publics de l’Etat mis à la retraite. Il s’agit de la catégorie des agents qui oeuvrent au sein de l’Inspection du Travail.

2. Les prestations des inspecteurs et contrôleurs du travail revêtent une importance capitale non seulement pour le ministère du travail, mais aussi pour les cours et tribunaux. Dès lors, la problématique de cette lettre sociale congolaise est : quelle est la valeur administrative des actes des inspecteurs et contrôleurs du travail retraités ?

3. En effet, par ses ordonnances de septembre et décembre 2022, le Président de la République démocratique du Congo a, d’un côté, mis à la retraite certains agents de carrière des services publics de l’Etat revêtus des grades de commandement et, de l’autre, admis ces agents à l’honorariat et à l’éméritat.

4. De même, par ses décrets de septembre et décembre 2022, le Premier Ministre de la République démocratique du Congo a, d’une part, mis certains agents de carrière des services publics de l’Etat revêtus des grades de collaboration et d’exécution à la retraite et, d’autre part, promu ces agents retraités à titre honorifique au grade immédiatement supérieur à celui de l’admission à la retraite.

5. Outre ces ordonnances et décrets de mise à la retraite, il y a aussi les listes des candidats éligibles à la retraite pour la 3ème vague.

6. Qu’à cela ne tienne, chacune des ordonnances de mise à la retraite termine par cette formule déontique : « Le Vice Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service public est chargé de l’exécution de la présente ordonnance qui sort ses effets à la date de sa signature ».

7. De même, chacun des décrets de mise à la retraite termine par la même formule déontique : « Le Vice Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service public est chargé de l’exécution du présent décret qui sort ses effets à la date de sa signature ».

8. La première étape du processus d’exécution de ces ordonnances et décrets était la notification des intéressés. Ainsi donc, à dater de la notification des intéressés, ces derniers étaient censés arrêter toute activité relevant de la compétence des seuls agents actifs de carrière des services de l’Etat.

9. Hélas, ces agents passifs, voire retraités, ont continué d’opérer comme par le passé. Le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique a stigmatisé cet état de choses par sa Note circulaire n°011/CAB/FP-MA-ISP/JPL/CKK/2023 du 12 avril 2023 où il a écrit : « S’agissant des Agents retraités par les ordonnances et décrets de septembre et décembre 2022, il me revient que , nonobstant la remise de leurs notifications en bonne et due forme, plusieurs services continuent d’autoriser ou permettent à certains agents de continuer de prester comme si la position d’activité de service continuait de faire foi au-delà de la mise à la retraite ».

10. Peut-on alors considérer cet extrait de la communication écrite du gestionnaire du capital humain de l’Etat congolais comme une dénonciation alors que c’était lui qui était chargé de l’exécution de ces ordonnances et décrets de mise à la retraite ? L’auteur de cette note circulaire semble incriminer plus les services utilisateurs de ces agents retraités que les responsables de ces services. Pourtant, les structures ne valent que ce que valent leurs animateurs.

11. Au-delà de l’incrimination des services utilisateurs des agents retraités par le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique, il importe de noter que cette dénonciation est à la fois une démonstration et une preuve irréfutable du travail en perruque qu’ont abattu ces agents retraités pendant des décennies. Voilà pourquoi ils jouent à la procrastination pour laisser les postes de l’administration publique aux agents actifs.

12. Sans faire la promotion du « ôtes toi que je m’y mette », la mise à la retraite d’un agent rend son poste vacant. Si le potentiel remplaçant n’occupe pas ce poste vacant à cause de la procrastination d’un agent retraité, le service ou l’établissement va en pâtir. Le jeu de la procrastination devient alors un crime administratif qui a des répercussions néfastes sur le fonctionnement du service ou de l’établissement d’une part et d’autre part sur la vie et la santé des personnes concernées par les domaines où l’Etat intervient via ses agents. Ces répercussions néfastes sur les personnes s’observent notamment à l’Inspection du Travail, dans les formations médicales et hospitalières…

13. L’inspection du Travail m’intéresse sur le rôle de cette dernière tel qu’énoncé à la Convention n°81 de l’OIT sur l’Inspection du Travail. Cette convention dispose en son article 2 : « Le système d’inspection du Travail dans les établissements industriels s’appliquera à tous les établissements pour lesquels les inspecteurs du travail sont chargés d’assurer l’application des dispositions légales relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs dans l’exercice de leur profession(…) ».

14. La République démocratique du Congo, en sa qualité de membre de l’OIT, a fait de l’assurance de l’application des dispositions légales et la protection des travailleurs un des éléments de la mission de l’inspection du travail. La loi n°015/2002 du 16 octobre 2002 portant code du travail, telle que modifiée et complétée par la loi n°16/010 du 15 juillet 2016 dispose en son article 187 : « l’Inspection du Travail a pour mission de : 1) assurer l’application des dispositions légales relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs dans l’exercice de leur profession(…) ».

15. Assurer l’application des dispositions légales relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs fait l’objet de l’existence de toute une direction prévue à l’Inspection du Travail par le décret n°12/002 du 19 janvier 2012 portant création et organisation d’un service public dénommé Inspection Générale du Travail, « IGT » en sigle. Ce décret stipule en son article 9 : « L’Inspection comprend une direction par Province ainsi que sept(7) directions de l’administration Centrale.

16. La première de ces sept directions est la Direction de contrôle de la main d’oeuvre. Il s’agit là d’une Direction qui s’occupe du contrôle des lois sociales. Car, la main d’oeuvre et l’emploi constituent le travail.

17. C’est à ce titre que les prestations des Inspecteurs du travail ont une portée qui va au-delà du Ministère du Travail où l’inspection du Travail est l’organe technique en matière de contrôle des lois sociales. Les actes posés par les inspecteurs du travail ont une valeur administrative qui sert de preuve et de protection des droits des employeurs et employés tant au niveau des administrations que celui des cours et tribunaux.

18. Pareilles activités ne peuvent être réalisées que par les Inspecteurs revêtus de la qualité des fonctionnaires publics comme le précise l’article 6 de la convention n°81 de l’OIT ci-haut citée. En République démocratique du Congo, les Inspecteurs du Travail sont régis par la loi n°16/016 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat. C’est sur base cette loi qu’un grand nombre des Inspecteurs du Travail a été mis à la retraite.

19. Devenus passifs dans la mesure où ils sont déjà retraités, ces inspecteurs ne peuvent plus continuer d’opérer comme par le passé, car, leurs actes sont sans valeur administrative et préjudiciables aux droits des travailleurs et des employeurs. Je pense que la formule déontique « Il y a ordre et urgence » utilisée par le Vice Premier Ministre en charge de la Fonction Publique à la fin de sa Note circulaire n°011/CAB/FP-MA-ISP/JPL/CKK/2023 sus évoquée du 12 avril 2023 sera d’application aussi à l’Inspection du Travail afin que les Inspecteurs du Travail retraités ne s’arrogent plus la qualité d’Inspecteur du Travail.

20. Cependant, la difficulté que pouvait rencontrer cette note circulaire au niveau de l’Inspection du Travail, pour son application, serait la mise à la retraite de l’Inspecteur Général du Travail qui était censée faire appliquer cette note. Car, le décret n°12/002 ci-haut cité stipule en son article 7 : « L’inspection est dirigée par un inspecteur Général assisté d’un ou de deux Inspecteurs Généraux adjoints (….). L’état actuel de mes connaissances sur l’Inspection congolaise du travail renseigne, âpres analyse bibliologique des ordonnances et décrets relatifs à la mise à la retraite de certains agent de carrière des services publics de l’Etat et des listes agents éligibles à la retraite, que l’Inspecteur Général est déjà retraitée et l’un de ses deux adjoints est éligible à la retraite pour la 3ème vague.

21. Il demeure ainsi fondé de préciser que le même décret n°12/002 ci-haut cité stipule en son article 19 « (…) En cas d’absence ou d’empêchement, l’intérim de l’Inspecteur Général est assuré par l’Inspecteur Général Adjoint. En cas d’indisponibilité de ces derniers, le Ministre ayant l’Emploi, le Travail et la Prévoyance sociale dans ses attributions désigne un Inspecteur du Travail parmi les Directeurs pour assurer cet intérim ».

22. Toutes choses restant égales par ailleurs, la mise à la retraite de l’Inspecteur Général et l’alignement de l’un de deux Inspecteurs Généraux adjoints du Travail sur la liste des agents éligibles à la retraite place le Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale dans le contexte d’application de l’article 19 de ce décret et ce, sans attendre les candidats issus de son appel à candidature aux postes d’Inspecteurs, Contrôleurs et des Agents administratifs de l’Inspection Générale du Travail du 03 mars 2023.

23. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, whatsApp ou twiter et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 24 avril 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




Tribune libre: Udps/Tshisekedi : « Tosa obika » à géométrie variable

« Un parti politique, dit Paul Kapita Shabangi, l’un des Treize Fondateurs Historiques de l’UDPS encore en vie, est une université de la vie. Université de la vie parce que le Parti Politique initie aux valeurs universelles de la vie et sens de l’exercice du pouvoir politique, en ce que la politique est l’activité suprême de toute société organisée, tant il est vrai que la vie et le devenir de tout un peuple en dépendent ».

De ce point de vue, un Parti Politique est un lieu où doivent se développer les vertus de camaraderie, de tolérance, de respect de l’autre, du sens du bien commun, du dialogue, des choses et de l’ordre établi pour éviter l’anarchie et l’arbitraire, de l’abnégation pour promouvoir l’intérêt général et le sens de l’engagement pour combattre toute apologie de la haine, de la division, de l’exclusion, de la stigmatisation, de la corruption, etc.

Curieusement, les Combattants de l’UDPS en général et de l’UDPS/TSHISEKEDI en particulier, après avoir consacré autant d’années de leur combat politique à dénoncer et à combattre les anti-valeurs érigées en mode de gestion par les régimes précédent, ceux de l’UDPS/TSHISEKEDI, ironie du sort, s’érigent en chantres de l’apologie de tout ce qu’ils avaient dénoncé et condamné pendant leur lutte : haine, division, exclusion, stigmatisation, corruption. Pire encore, nouveaux adeptes de la féodalité et de la nouvelle chosification des combattants, ils viennent d’inventer la doctrine de «TOSA OBIKA ».

Cette nouvelle doctrine qui jette l’opprobre sur la grande famille de l’UDPS est une invention propre à l’actuel Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba qui en est, en même temps, le gourou incontesté. N’ayant pas vécu à l’époque médiévale, néanmoins, le Gourou du « TOSA OBIKA » en a copié les méthodes et adopté l’attitude de Seigneur féodal vassalisant ainsi les membres du Parti.

En véritable Seigneur féodal, le gourou de la nouvelle secte « TOSA OBIKA » a, au cours d’une récente réunion politique aux allures rocambolesques, rassemblé tous ses adeptes, en commençant par les ministres, les députés tant nationaux que provinciaux en passant par les mandataires publics, les bourgmestres et les administrateurs de territoire présents à Kinshasa, et, nostalgique des méthodes dictatoriales, caporalistes et paternalistes du MPR, ex-Parti-Etat, il a, dans une rhétorique truffée de félonie et des faux aveux, rappelé à son auditoire l’obligation qu’ils avaient à rester fidèles et reconnaissants à sa magnanimité qui leur a procuré gîtes et couverts assurant précairement leur survie.

A cette occasion, il a demandé à ses adeptes dociles et aveugles d’être ses farouches défenseurs dans l’opinion à la suite de la réprobation générale contre ses actes inadmissibles commis dans l’exercice de ses fonctions et dont il est, semble-t-il, victime au motif qu’il aurait vendu des postes à des non-combattants de l’UDPS/TSHISEKEDI.

Paradoxalement, l’homme du « TOSA OBIKA » ne prêche pas par l’exemple – et le bon – en ce qui concerne la réconciliation et la réunification de toutes les tendances et sensibilités de l’UDPS. Déjà en 2020, le tristement célèbre tandem Kabund-Kabuya avait saboté purement et simplement les instructions données à Feu Jean Mutombo Tshimungu par la Haute Autorité Politique de Référence du Parti quant à ce.

Dernièrement au cours de la séance de travail de l’Hôtel Kampo entre la tendance UDPS/TSHISEKEDI et le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, le tout-puissant Secrétaire Général Augustin Kabuya Tshilumba avait catégoriquement rejeté toute idée de réconciliation et de réunification malgré le mot d’ordre maintes fois répété par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de tenir le Conclave de l’unité, de la réconciliation et de la refondation de l’UDPS dans les différentes audiences accordées aux anciens de l’UDPS Originelle, toutes catégories confondues.

Par rapport à cette rébellion qui ne dit pas son nom, les observateurs s’interrogent sur la validité et la valeur de sa nouvelle doctrine de « TOSA OBIKA » actuellement à la mode à l’UDPS/TSHISEKEDI. N’est-elle pas à géométrie variable ? Car, cette doctrine avilissante et humiliante contraire à la social-démocratie doit, au moins, être « observée » scrupuleusement par tous les cadres inférieurs au moment où lui-même, son géniteur, refuse de se l’appliquer quand il s’agit des ordres venant de la Haute Autorité Politique de Référence du Parti.

Par contre, les cadres de l’UDPS/TSHISEKEDI s’étonnent d’apprendre que leur Secrétaire Général prêche la cohésion, la tolérance, l’amour mutuel et la solidarité à l’Union Sacrée de la Nation où il siège à son Praesidium. Or, il est considéré, à juste titre, comme le champion de la division, de la stigmatisation des Balubas qui le combattraient, de la haine et de l’exclusion, des vices contraires aux vertus de tolérance, de dialogue et de cohésion prônées au sein de la grande famille de l’UDPS depuis sa création le 15 Février 1982.

Cette fois-ci, on se demande si le gourou de « TOSA OBIKA » va s’entêter pour torpiller, de nouveau, la mission de réconciliation et de réunification confiée aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie par la Haute Autorité Politique de Référence du Parti. That is the question.

Fait à Kinshasa, le 26 Avril 2023

Felly FWAMBA MUBALAMATE

Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI

Secrétaire National honoraire chargé de la Communication, des Infos et des Médias de l’UDPS/TSHISEKEDI




En présence de la Première Dame Denise Nyakeru: Tony Mwaba procède à la remise officielle des diplômes d’État de l’édition 2015

Ça y est ! Les diplômes d’État de l’édition 2015 sont déjà disponibles au profit des récipiendaires. Ce mercredi 26 avril 2023, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a fait le déplacement du Complexe Scolaire La Grâce dans la commune de Kinseso pour la remise officielle des diplômes d’État de l’édition 2015 et la remise des actes juridiques de l’école maternelle, primaire et de l’Institut La Grâce, en présence de la Première Dame de la République, Denise Nyankeru Tshisekedi.

La Grâce, une école réhabilitée grâce à l’implication personnelle de Madame Denise Nyakeru, épouse du Chef de l’État. Une cérémonie riche en couleur au bonheur des centaines de milliers de jeunes et élèves. C’est aux alentours de 10h30 que les hostilités sont lancées.

Premier à prendre la parole, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, l’élève Manu Kayisa a, dans son bref mot de circonstance, remercié la Première Dame et lui a souhaité la bienvenue.

Pour sa part, le Directeur de l’EP la Grâce qui s’est réservé de long discours, a fait savoir que la Première Dame, outre le financement de la réhabilitation de ce complexe, elle s’est fait le devoir de suivre l’évolution des travaux jusqu’à sa remise en service. Un motif de remerciement pour le personnel de l’école maternelle, primaire et secondaire la Grâce.

Le Président de l’ANAPECO, M.Diatezua a également remercié la Première Dame tout en lui promettant le soutien des parents d’élèves de toute la République dans sa mission.

Grâce à la gratuité de l’enseignement primaire publique, plus de 5 millions d’enfants ont retrouvé le chemin de l’école. Et pour cela, les parents d’élèves et étudiants de la RDC lui rendront l’ascenseur au moment venu.

S’en est suivi le discours du Ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi qui d’entrée de jeux, a rendu un vivant hommage à la Première Dame qui s’est donnée corps et âme pour réaliser cette œuvre qui permet désormais à 834 élèves de ce complexe d’étudier dans des bonnes conditions comme en est le cas des nombreuses écoles du centre-ville. Une école construite selon les normes dans une commune urbano-rurale.

Il a également remercié le Chef de l’État, le Président Félix Tshisekedi pour sa détermination à offrir aux enfants congolais un cadre propice pour leur apprentissage.

Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a annoncé la mécanisation et la paie des enseignants de ce complexe et l’octroi des frais de fonctionnement, question de permettre aux enseignants d’être à l’abri des multiples besoins qui pourraient ralentir l’essor dans cette contrée.

Il a cependant demandé aux gestionnaires de ce complexe d’imprimer une gestion orthodoxe et harmonieuse pour permettre à ce que les générations futures de cette commune d’étudier dans des bonnes conditions que leurs ainés.

Occasion faisant le larron, le ministre Tony Mwaba Kazadi a annoncé la disponibilité de plus de 368 mille diplômes d’État au bénéfice des enfants qui ont attendu 8 ans pour s’en procurer. Ce, grâce à l’implication personnelle du Chef de l’État.

Un échantillon de 4 récipiendaires reçoivent les diplômes

Moment tant attendu, la remise des diplômes d’État. Aux mains du Ministre Tony Mwaba, un échantillon de 4 récipiendaires concernés représentants tous les élèves de la RDC ont reçu les leurs.

Faisant d’une pierre deux coups, le Professeur Tony Mwaba, Ministre de tutelle a remis les actes juridiques de l’école à la Première Dame qui à son tour les a remis au Directeur de l’EP la Grâce. Un acte sanctionnant ainsi la fin de la cérémonie.

Se livrant à la presse, le préfet de l’Institut La Grâce a remercié le Président de la République, son épouse et le Ministre de l’EPST pour s’être impliqués, d’une part pour la réhabilitation et d’une autre pour la mécanisation des enseignants de ce complexe.

“Les mots même me manquent pour exprimer ces sentiments. Mais, ça ne peut rien d’autre être que les sentiments de joie et d’allégresse. Nous remercions d’abord le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour s’être impliqué dans la situation de notre école et aussi son épouse, la Première Dame qui est venue inaugurer cette école, et c’est elle aussi qui revient pour que nous recevions officiellement l’arrêté ainsi que la Mécanisation. Nous ne pouvons pas non plus oublier le Ministre de l’EPST, Monsieur Tony Mwaba Kazadi. Que Dieu les bénisse tous”, a-t-il dit.

Il sied de signaler que plusieurs autorités politico-administratives étaient présentes à cette cérémonie notamment le Ministre provincial de l’EPST, Charles Mbuta Mutu et le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya.

JMNK




Le 22 avril courant à la Communauté musulmane Ahmadiyya/Grand Bandundu : La fête d’Aïd-ul Fitr marquant la fin du Ramadan célébrée dans la solidarité

La fête d’Aïd-ul-fitr qui marque la fin du Ramadan a vécu. A propos, la   Conformément aux enseignements du livre saint des musulmans, le Coran, et du prophète Muhammad, la communauté musulmane Ahmadiyya en RDC (Comaco) a organisé plusieurs programmes humanitaires dans tous les coins du pays, montrant ainsi l’esprit philanthropique de cette communauté religieuse tel que recommandé par son fondateur Hazrat Mirza Ghulam Ahmad, dans un de ses couplets écrits en langue persane : « Mon désir, mon souhait et mon objectif sont au service de l’humanité. C’est mon travail, ma foi, mon inspiration et mon chemin ».

Le missionnaire du Comaco/grand Bandundu, Farid Ahmed Bhatti, a confié à la presse que sa mission a distribué des produits alimentaires (huile végétale, foufou, maïs, riz, spaghetti, savon en poudre, savon de toilette, thé, sucre, boîte de tomate, biscuits dans le territoire de Mushi, Nioki, Kwamouth, Bandundu-ville et Gemena (Sud Ubangi). Il a estimé à 6 milles le nombre des bénéficiaires de ces programmes. Ces programmes, a noté le missionnaire du Comaco/Grand Bandundu, ont été organisés par la Communauté musulmane Ahmadiyya et son ONG « Humanity First ».

Parmi les bénéficiaires de ces programmes figurent des nécessiteux, des orphelins, des vieillards et des handicapés, sans distinction de race ou de religion ainsi que les réfugiés du conflit de Kwamouth et les prisonniers de la Prison Cinquantenaire de Bandundu. En plus, la Comaco/Grand Bandundu a également aidé financièrement des centaines de personnes (étudiantes, malades et nécessiteuses).

Cette journée est célébrée pour rendre grâce à Allah pour les bénédictions accordées à tous les fidèles au cours du Ramadan. Pendant cette fête d’Aïd-ul-fitr, à l’accoutumée, les musulmans ont assisté au service de prière de la congrégation de l’Aïd qui a lieu le matin. Ils ont porté de nouveaux vêtements, cuisiné des plats délicieux et invité amis et voisins à cette célébration.

Il est également noté que le jeûne, qui est le troisième pilier de l’Islam, n’est pas à considérer pendant le Ramadan comme un fardeau inutile. « Il inspire la sympathie pour les affamés et les nécessiteux, et encourage les musulmans à faire un don généreux aux pauvres ». C’est dans ce contexte que la Communauté musulmane Ahmadiyya du grand Bandundu a visité la prison du cinquantenaire de cette partie de la RDC et remis des vivres aux 450 pensionnaires de la prison.

Très ému, le directeur de cette maison pénitentiaire, Danny Kilanga Muyumba, a remercié la Comaco et salué ce geste de solidarité.

Payne