Justice : Dieudonné Kamuleta invite Benjamin Alongabony à faire appliquer les attributions de la Police

Nommé récemment par le Chef de l’État, le Commissaire général de la Police nationale congolaise, le Commissaire divisionnaire principal Benjamin Alongabony accompagné de ces deux collaborateurs, a été reçu ce mardi 25 avril 2023 par le président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature Dieudonné Kamuleta.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs questions liées à la sécurité et la mission principale de la police nationale congolaise. Au sortir de l’audience, le Commissaire divisionnaire principal, Alongabony, s’est dit satisfait de cet échange qui s’inscrit dans le cadre de ses nouvelles fonctions à la tête de la PNC.

Soucieux de la sécurisation de la population congolaise, Dieudonné Kamuleta a profité de l’occasion, pour formuler quelques recommandations, en rappelant ainsi au nouveau patron de la PNC de faire respecter et appliquer les attributions constitutionnelles de la Police dont la protection des personnes et de leurs biens.

Le chef de la police nationale congolaise a, à l’occasion, rassuré les congolaises et congolais de compter sur la police nationale.

A noter qu’après l’entretien à huis-clos entre le Président Kamuleta et le général Alongobany, les deux collaborateurs de ce dernier ont rejoint les deux personnalités pour d’autres échanges.

Osée Kalombo




Au cours de la 1ère rencontre du Conseil renouvelé : Le Pape François préside les réunions du conseil des cardinaux

Les réunions du Conseil des cardinaux – en présence du pape François – ont débuté lundi et se poursuivent ce mardi 25 avril 2023, à la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, indique le Saint-Siège.

 

Il s’agit de la première rencontre du Conseil renouvelé par le pape le 7 mars dernier. Le pape a nommé cinq nouveaux membres du Conseil des cardinaux, dont deux francophones – les cardinaux Gérald Lacroix, archevêque de Québec (Canada), et Jean-Claude Hollerich, sj, archevêque de Luxembourg (Luxembourg).

Voici une liste complète du nouveau Conseil: les cardinaux Pietro Parolin, secrétaire d’État ; Fernando Vérgez Alzaga, L.C., président du gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican ; Fridolin Ambongo Besungu, O.F.M. Cap., archevêque de Kinshasa (RDC) ; Oswald Gracias, archevêque de Bombay (Inde) ; Seán Patrick O’Malley, O.F.M.Cap., archevêque de Boston (États-Unis) ; Juan José Omella, archevêque de Barcelone (Espagne); Gérald Lacroix, archevêque de Québec (Canada) ; Jean-Claude Hollerich, sj, archevêque de Luxembourg (Luxembourg) et Sérgio da Rocha, archevêque de San Salvador de Bahia (Brésil).

Les cardinaux sont assistés dans leur travail de Mgr Marco Mellino, secrétaire, qui avait déjà occupé cette fonction en 2020.

Le pape François a institué un « groupe » consultatif des cardinaux pour le « conseiller » dans le gouvernement de l’Église le 13 avril 2013, un mois après son élection. Par son « chirographe » daté du 28 septembre 2013, ce « groupe » a été transformé en « Conseil des cardinaux pour aider le Saint-Père dans le gouvernement de l’Église universelle et pour étudier un projet de révision de la Constitution apostolique Pastor bonus sur la curie romaine ».

Le pape conçoit le rôle de ce Conseil comme « une expression de la communion épiscopale et de l’aide au ‘munus petrinum’ – (à la « charge de Pierre », ndlr) que l’épiscopat dispersé dans le monde peut offrir ».

En décembre dernier (5-6 décembre), les sept cardinaux alors membres du Conseil ont échangé avec le pape François sur la phase continentale du Synode, la COP27 en Égypte et les travaux de la Commission pour la protection des mineurs.




Linafoot : Un calendrier irréaliste et irréalisable, le TPM a pris acte!

La Linafoot a publié un nouveau calendrier du championnat de L1, du moins pour les matchs non joués de la phase aller. Un calendrier qui tombe après plusieurs hypothèses et supputations autour d’un chronogramme irréalisable et irréaliste! Plus de 100 matchs à disputer pendant 55 jours, voici l’autre ballon d’essai qui risque d’être dégonflé dès son lancement après plus de quatre mois d’arrêt. Le TPM a pris acte.

VOICI LES MATCHES DU TP MAZEMBE :

– TP Mazembe vs Jeunesse Sportive de Kinshasa : 05/05/2023

– TP Mazembe vs AC Kuya : 17/05/2023

– TP Mazembe vs FC St Eloi Lupopo : 21/05/2023

– TP Mazembe vs Céleste FC : 24/05/2023

– TP Mazembe vs SM Sanga Balende : 28/05/2023

– TP Mazembe vs US Tshinkunku : 31/05/2023

– TP Mazembe vs DCMP : 07/06/2023

– AS Maniema Union vs TP Mazembe : 11/06/2023

– AS Dauphin Noir vs TP Mazembe : 15/06/2023

– FC Etoile du Kivu vs TP Mazembe : 18/06/2023




Coupe du Congo : Le TPM Dames encore au sommet du Haut-Katanga

En finale du Championnat Provincial de football féminin du Haut-Katanga, dimanche 23 avril à Kamalondo, les dames du TPM ont, pour la troisième fois consécutive, remporté le titre. La victime en finale se nomme DCMP Bikira.

C’est dès la 5ème qu’un ballon assez anodin de la latérale droite VUKULU finit au fond! Un centre se transforme en frappe ratée, la gardienne des Immaculées qui a mal lu la trajectoire se fait lober et c’est l’ouverture du score. Ce but rapide brouille tous les plans de DCMP Bikira qui avait montré de belles intentions en ce début de match. Et très vite, on passe à 2-0 à la 13ème. L’intraitable attaquante Merveille Kanjinga reçoit une superbe passe en profondeur, elle efface la gardienne adverse d’un petit crochet intérieur avant de mettre le ballon au fond. Le festival de Merveille KANJINGA est couronné par un lob de 25 mètres, la buteuse de Mazembe bat la gardienne Adela SAIDI avant la mi-temps.

A la 52ème, Kabulo porte le score à 4-0. Sur un coup-franc de 30 mètres, sa frappe finit en pleine lucarne. Après l’heure de jeu, le carton est complété par MUYENGA MAWANGA de la tête sur un service de Merveille KANJINGA. 5-0, le match est complètement plié et le sacre provincial revient aux dames du TPM.

Sacrées championnes du Haut-Katanga, les dames préparent la Coupe du Congo et les éliminatoires de la zone UNIFAC où elles sont détentrices du trophée.

 




Journées portes-ouvertes presse : La CENI joue la carte de la transparence

Journées portes-ouvertes presse : La CENI joue la carte de la transparence

 

Le deuxième Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara a présidé le lancement des journées portes ouvertes en faveur des parties prenantes au processus électoral, ce mardi 25 avril 2023 au siège de la Centrale Électorale, situé sur le boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe, en l’absence du Président Denis Kadima empêché.

C’est le Rapporteur, Patricia Nseya qui, au nom des membres de la plénière, a souhaité la bienvenue aux hommes et femmes de la presse, concernés par cette première journée.

” Pendant huit jours, la CENI veut dire aux parties prenantes qu’elle n’a rien à cacher. Les journées portes ouvertes connaîtront des moments d’échanges et de visite guidée des activités d’adjudication qui se déroulent au Centre national de traitement (CNT). Les représentants désignés par les parties prenantes sont autorisés à poser des questions et la CENI est disposée à y répondre dans le cadre du principe de la rédevabilité”, a indiqué Patricia Nseya.

Pour le porte-parole, les activités d’adjudication pour lesquelles la CENI organise ces journées portes ouvertes sont prévues dans le calendrier électoral et sont censées être organisées du 15 avril au 14 mai 2023, en vue de la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs sur l’ensemble du territoire national. D’après Patricia Nseya, cet audit interne permet de détecter les doublons au niveau national pour rendre le fichier électoral fiable et pour respecter le principe de l’unicité de l’électeur : un électeur, une voix.

Pour sa part, Didi Manara a rassuré les journalistes présents dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu que la CENI tient à la transparence et à la crédibilité du processus en cours, voilà qui justifie l’organisation de ces journées portes ouvertes. Il a réitéré la volonté de la Centrale Électorale à organiser les élections le 20 décembre de cette année, conformément au calendrier électoral.

“Que ceux qui rêvent qu’il n’y aura pas élections cette année, voient désormais les choses autrement. Je vous confirme qu’il y aura bel et bien élections le 20 décembre 2023”, martèle Didi Manara.

Le Secrétaire Exécutif National (SEN), Totho Mabiku à quant à lui, circonscrit le contexte de l’organisation de ces activités qui dureront huit jours. Pour lui, la CENI tient à rassurer tout le monde de quelle manière se fait le nettoyage du fichier électoral. Les cas des doublons, d’enrôlement des mineurs et autres cas similaires sont détectés et élagués du fichier électoral.

S’en est suivi la projection d’une vidéo qui montre le mode opératoire de détection des doublons et cas d’enrôlement des mineurs. La visite du centre national de traitement a précédé le jeu des questions et réponses. Au CNT, aucun téléphone ni caméra n’était autorité.

Il convient de signifier que la journée de demain mercredi sera consacrée aux missions d’observation électorale.




Reçu par Denis Kadima: Quentin Teisseire insiste pour un consensus de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral 

Quentin TEISSEIRE, Sous-Directeur Afrique centrale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français :”Nous appuyons la RDC pour que se dégage un consensus de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral”

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a conféré avec Quentin Teisseire, Sous-directeur pour l’Afrique centrale au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français.

Sa mission en RDC se situe dans le droit fil de la visite qu’a effectuée le chef de l’État français, Emmanuel Macron, dans le cadre de la consolidation de la coopération existant entre la RDC de la France.

Plus spécifiquement, le Président Denis Kadima et son hôte ont abordé la question liée au processus électoral qui a cours en RDC dont l’aboutissement est le scrutin de 2023 auquel se consacre activement la CENI.

“Je suis venu en RDC dans le cadre du suivi de la visite du Président de la République qui est arrivé début mars. Nous avons une série d’échanges à ce propos surtout que pour la RDC c’est une année importante car électorale. Notre entretien avec le Président Denis Kadima a été marqué par l’état des préparatifs électoraux et maintenant parvenus à la fin de la phase d’enrôlement. Il m’a présenté la façon dont la CENI a procédé à l’identification et d’enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections”, a souligné Quentin Teisseire.

Mettant en avant l’accompagnement de la France vis-à-vis de ce processus électoral pour que tout se déroule comme souhaité.

“Le Président Kadima s’est montré très réceptif et a donné des réponses claires aux différentes questions que nous avons soulevées sur la manière dont tout cela se déroule jusqu’à présent. Une des attentes qui est exprimée, c’est d’avoir un soutien plus large du processus électoral d’une manière générale notamment les encouragements pour qu’on puisse avoir des observations plus largement. C’est quelque chose que nous soutenons et appuyons pour qu’il y ait un consensus de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en RDC pour que ces élections se déroulent de façon apaisée”, a fait observer le Sous-Directeur Afrique centrale au sein du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français.




Situation sécuritaire au Soudan: 52 congolais veulent être rapatriés et treize autres étudiants en formation à Khartoum sollicitent leur évacuation du Soudan

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et signé par Alain Tshibanda Ngoy, Conseiller en communication et porte-parole, le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo dit suivre avec intérêt l’évolution de la situation sécuritaire en République du Soudan et les efforts diplomatiques en cours pour le retour de la paix.

En ce qui concerne la situation des Congolais se trouvant sur le territoire soudanais, indique le même document, les informations en provenance de notre Ambassade à Khartoum renseignent qu’à ce jour, cinquante-deux compatriotes ont exprimé leur souhait d’être rapatriés et treize autres, étudiants en formation à Khartoum, ont sollicité une évacuation du Soudan.

Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie poursuit les contacts avec les agences humanitaires, et examine les voies et moyens pour assurer la sécurité de nos compatriotes sur place, tout en envisageant la possibilité de leur évacuation dès que les conditions sécuritaires le permettront.




A travers un séminaire gouvernemental: Sama et son équipe renforcent leur cohésion 

“Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental”, c’est le thème du séminaire gouvernemental lancé ce mardi par le Premier ministre Sama Lukonde. Ce 2ème rendez-vous du Gouvernement d’union nationale, est un cadre pour les ministres de renforcer leurs capacités et pour une cohésion dans l’action au bénéfice de la population congolaise.

Tous les membres du Gouvernement Sama Lukonde II prennent part, du mardi 25 au mercredi 26 avril 2023, à un séminaire de renforcement des capacités des membres du gouvernement pour mener à bon port la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Et ce, à la veille du deuxième anniversaire de sa validation par le parlement.

Ledit séminaire est ponctué de plusieurs exposés enrichissants, occasion de partager les informations et d’échanger les expériences des uns et les autres afin de consolider la cohésion au sein du Gouvernement et assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental de cette équipe appelée à apporter des réponses concrètes aux besoins de la population, dans un contexte préélectoral, avec en toile de fond un second mandat pour le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans sa prise de parole, avant de déclarer ouvert le présent séminaire, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a, avant toute chose, renouvelé ses remerciements et sa reconnaissance au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la confiance placée en sa personne et qui a décidé de la tenue de ce séminaire.

S’adressant aux membres du Gouvernement, le Premier Ministre s’est exprimé en ces termes : “Ces assises, il convient de le dire, sont un moment important pour le Gouvernement car elles s’inscrivent dans le cadre du renforcement de capacités des membres de celui-ci, à travers les informations et les échanges fructueux eu égard aux expériences des uns et les autres.

Soulignons que l’objectif poursuivi est la consolidation de la cohésion au sein du Gouvernement, afin d’assurer l’exécution harmonieuse du programme gouvernemental. C’est pour cette raison que le présent Séminaire a pour thème principal : “Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l’excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental.”

Le Chef du Gouvernement a dit espérer que les exposés qui seront présentés par différents intervenants mettront en évidence les principes et les règles qui garantissent la cohésion et l’exécution du Programme du Gouvernement.

Le mot d’ouverture du Chef du Gouvernement a été suivi des exposés, notamment celui du Secrétaire général du Gouvernement qui a tourné autour de la cohésion, socle pour l’exécution du programme gouvernemental. Les différentes agences d’exécution du Programme de développement local des 145 territoires ont tour à tour présenté le niveau d’exécution des travaux sur le terrain.

Il est important de préciser que les travaux vont se poursuivre demain dans la matinée avant la clôture qui sera faite par le président de la République dans la soirée.

Jean-Marie Nkambua




La Chine, un partenaire qui aide lAfrique à surmonter le « piège de la pauvreté »

Les pays africains ont travaillé activement à la promotion du développement économique et social ces dernières années, mais qui dit développement dit dette. Dailleurs, selon lambassadeur du Gabon en Chine, Baudelaire Ndong Ella, toutes les dettes ne sont pas nécessairement mauvaises: « Lorsque vous êtes indépendant financièrement, une dette peut apparaître comme un piège, mais en cas de besoin, la dette devient une opportunité de développement », affirme-t-il.

Mais aujourdhui, le Fonds Monétaire International (FMI) conteste une forte augmentation de la dette extérieure de lAfrique subsaharienne en janvier 2023. Selon un rapport statistique de la Banque mondiale, les institutions financières multilatérales et les créanciers commerciaux représentent près de trois quarts de la dette extérieure globale de lAfrique, ce qui en fait les principaux créanciers de la dette africaine. Dailleurs, la base des données sur la dette extérieure de la Banque mondiale, jusquà la fin de 2020, les créanciers commerciaux et multilatéraux représentaient en tout 74 % de la structure de la dette extérieure publique des 82 pays à faible revenu (revenu national par habitant se situant en dessous de 1035 dollars) et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (RNB par habitant se situant entre 1036 et 4085 dollars) dans le monde. Les créanciers officiels bilatéraux ne représentaient que 26 % et la Chine, moins de 10 %. Ces chiffres montrent clairement que la Chine nest pas, voire pas du tout le principal créancier de lAfrique.

Doù vient cette pression que ressentent certains pays africains aujourdhui? Dabord on rappelle que la plupart des obligations internationales sont libellées en dollars américains. Or, les États-Unis via la Banque centrale ont mis en place à de multiples reprises des politiques de hausse des taux depuis plus dun an, à une vitesse jamais vue depuis 40 ans. Au cours des cycles de hausses agressives des taux d’intérêt, le taux de change a beaucoup augmenté, entraînant dans les pays africains une liquidité insuffisante et une dépréciation de la monnaie locale, et enfin la flambée des coûts de la dette libellée en dollars.

La double hausse des taux de change et des taux d’intérêt a considérablement accru la pression de remboursement pour les pays africains. Et ce nest pas tout, aujourdhui face à limpact de la Covid-19 et du ralentissement économique mondial, certains pays africains dotés de structures économiques relativement fragiles et de faibles capacités anti-risque doivent émettre de nouvelles obligations à des taux d’intérêt plus élevés pour rembourser les anciennes dettes, formant un « cercle vicieux » du fardeau de la dette, ce qui a contribué au fait que certains pays africains ont été fortement entravés par le capital financier international.

Pour cette raison, la crise de la dette se ressent dans les pays en développement à chaque fois quil y a une hausse des taux dintérêt par les États-Unis.

La Chine, elle, au contraire, a réussi à contrôler le taux dinflation à lintérieur de son territoire, rendant les taux dintérêt beaucoup plus bas. Non seulement elle est parvenue à accorder des prêts à un taux dintérêt plus bas, mais qui plus est, elle nexige aucune contrepartie politique. Le grand nombre de projets d’infrastructures, d’hôpitaux et d’écoles construits par la Chine en Afrique a apporté des avantages tangibles au peuple africain. En plus, dans le but de réduire le fardeau de la dette de certains pays africains, elle a activement participé à l’Initiative de suspension du service de la dette du G20 et a signé des accords de suspension de la dette ou est parvenue à un consensus sur l’allégement de la dette avec 19 pays africains.

La Chine représente aujourdhui plus de 18% du PIB mondial et elle est active, tant sur le plan commercial que sur celui de linvestissement. En 2021, le volume des échanges entre la Chine et l’Afrique a dépassé les 250 milliards de dollars. Gageons quil augmentera encore à l’avenir.

Shanhui Zhang, CGTN Français

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A Kipushi: Jean-Claude Kamfwa lance la campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticides 

La commune frontalière de Kipushi à 30 km de Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga, a servi de cadre ce 25 avril 2023 à la double cérémonie de distribution gratuite des moustiquaires à longue durée d’action et la journée internationale de lutte contre le paludisme.

C’est le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa qui a présidé la cérémonie, sous le thème : « il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme ». Tout s’est passé en présence de plusieurs personnalités. L’opération prendra 7 jours, soit du 25 avril au 1er mai 2023.

“Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre”.

C’est sous ce thème que l’humanité a célébré ce mardi 25 avril 2023, la journée internationale de lutte contre le paludisme, couplée à la campagne de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticides.

C’est la commune frontalière de Kipushi à près des 30 km de Lubumbashi qui a servi de cadre à cette cérémonie présidée par le vice-gouverneur du Haut Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, en présence du ministre provincial de la Santé Joseph Nsambi et de celui des Infrastructures Eric Sakuyema.

A l’étape des discours, l’administrateur de territoire de Kipushi, la représentante de l’Oms et l’envoyé spécial du ministre national de la Santé publique Tkomas Matukulu, ont salué la volonté ferme du gouvernement congolais de rendre effective la santé universelle pour tous les Congolais, avant de tracer le tableau sombre du taux élevé de mortalité dû à la malaria.

Selon toujours eux, la malaria étant une endémie qui tue de plus que le sida, elle nécessite une auto-prise en charge pour son éradication. La mise à la disposition de la population des moustiquaires à longue durée d’action, fait partie de l’une de stratégies pour se débarrasser de ce fléau mortel.

Dans son intervention, le numéro deux de l’exécutif provincial du Haut Katanga Jean-Claude Kamfwa Kimimba, a au nom du Gouverneur empêché, rendu hommage au président de la République Félix Tshisekedi qui ne jure que par l’amélioration des conditions sanitaires des Congolais. A l’occasion, Jean-Claude Kamfwa a conscientisé les hauts katangais à l’utilisation responsable des moustiquaires imprégnées afin de se protéger contre la malaria.

S’en est suivi la visite de stands et la distribution symbolique des moustiquaires à quelques ménages à Kipushi, par le vice-gouverneur accompagné de quelques membres du gouvernement provincial. La population a ainsi pris l’engagement de mener des actions pour atteindre zéro cas du paludisme.

Roger Ngandu wa Mitaba