LDC-CAF : L’espérance douche la JSK!

Favorite, l’Espérance Tunis a tenu son rang à l’occasion du premier quart de finale aller de la Ligue des champions africaine en ramenant une précieuse victoire d’Alger (1-0) contre la JS Kabylie vendredi.

Malgré une possession largement en leur faveur durant le premier acte (65%), les Tunisiens ont pourtant peiné à se montrer dangereux, si ce n’est sur une demi-volée non cadrée d’El Houni. A l’inverse, les Algériens se sont montrés les plus incisifs sur leurs contres, à l’image d’un contact litigieux dans la surface de l’EST entre Boumechra, qui cherchait un peu trop le penalty, et El Houni, et surtout de cette puissante reprise de l’attaquant au point de penalty détournée par Ben Cherifia.

 

 

Ben Cherifia décisif

Mais tout basculait au retour des vestiaires : sur une touche rapidement jouée par El Houni, Ben Hammouda profitait d’un moment de flottement dans la défense algérienne pour s’en aller battre Hadid (0-1, 54e). Quelle efficacité de la part des hommes de Nabil Maaloul ! Dos au mur, les Kabyles accentuaient la pression sur la surface au fil des minutes mais ne pouvaient espérer obtenir les multiples penalties qu’ils réclamaient. Cela n’empêchait pas Alili de disposer d’une énorme balle d’égalisation dans les dernières minutes, mais Ben Cherifia, encore lui, sauvait les meubles en repoussant de la jambe dans un angle fermé. Les Sang et Or prennent une grosse option avant la manche retour le week-end prochain à la maison.




France : Bientôt la béatification de cinq prêtres, martyrs de la Commune

Le samedi 22 avril 2023, le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les causes des saints, va béatifier cinq prêtres fusillés en mai 1871, lors de la Commune de Paris, indique le site de l’Église catholique en France.

Les pères Henri Planchat, Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Frézal Tardieu seront béatifiés en l’église Saint-Sulpice, à Paris.

Une messe d’action de grâce, pour les prêtres martyrs, sera célébrée le dimanche 23 avril, à 10h30, dans la Chapelle Notre-Dame de Paix de Picpus, indique le site du diocèse de Paris.

Le 26 mai 1871, lors de la Commune de Paris, cinquante otages sont fusillés, rue Haxo, parmi lesquels sont dix ecclésiastiques. Ces dix prêtres et religieux ont fait l’objet, par leurs congrégations respectives, de procès en béatification. Le 25 novembre 2021, le pape François a reconnu le martyre du père Henri Planchat (1823 -1871), prêtre des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, et de ses quatre compagnons martyrs (de la Congrégation des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie – Pères de Picpus).

Le diocèse de Paris publie un dossier complet avec les biographies de cinq prêtres martyrs.

Dans celle du P. Planchat, on trouve le témoignage d’un jeune homme qui assistait au massacre des religieux et des civiles : « M. Planchat avait déjà reçu sept ou huit balles. À genoux, dans l’attitude de la prière, il s’affaissait à chaque balle, puis se relevait… Une dernière balle vint frapper M. Planchat en plein front… Je le vois encore, je le vois levant les yeux au ciel, joignant les mains et tombant sur le côté. »




Sahara marocain: des parlementaires zambiens saluent la dynamique de développement à Laâyoune

Lors d’une visite officielle à Laâyoune, le jeudi 20 avril, une délégation parlementaire de la République de Zambie a salué les réalisations socio-économiques et l’élan de développement dans la capitale du Sahara marocain.

Dans une déclaration à la presse, Malungo Chisangano, 1ère vice-présidente de l’Assemblée nationale de la République de Zambie, s’est félicitée de la qualité des infrastructures et des réalisations socio-économiques à Laâyoune, faisant part de son souhait de tirer profit de l’expérience du Maroc et des meilleures pratiques en matière d’infrastructures.

Pour sa part, Mulambo Haimbe, élu parlementaire zambien, a mis en exergue les relations solides entre les deux peuples et les deux pays, saluant la politique mise en place par le roi Mohammed VI dans différents domaines. M. Haimbe en a profité pour rappeler que la République de Zambie apporte son plein soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc aux Nations unies pour la résolution de la question du Sahara, louant la politique du Royaume visant à faire de l’Afrique une priorité.

À cette occasion, les membres de la délégation ont suivi, au siège de la municipalité, une présentation du programme de développement de la commune de Laâyoune et se sont informés sur les différents projets inscrits dans le cadre du nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le roi Mohammed VI en 2015.

La délégation parlementaire s’est également rendue au consulat général de la République de Zambie, et a visité des chantiers d’envergure, achevés ou en cours de réalisation dans la ville, en l’occurrence le Centre hospitalier et universitaire, la Faculté de médecine et de pharmacie et la Cité des métiers et des compétences.

Plus tôt dans la journée, la délégation parlementaire a tenu une rencontre avec le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’essor de développement que connaît la région dans différents domaines.

À rappeler que la délégation parlementaire de la République de Zambie avait tenu, au cours de cette semaine, une série de rencontres, notamment avec Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants, et Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

fr.le360.ma




ARSP : Les 7 raisons qui militent en faveur de la suspension de Miguel Kashal

Pour les cadres et agents de l’ARSP, il est plus qu’urgent, au regard de la situation qui prévaut dans cet établissement public, que les Institutions de la République puissent se saisir de ce dossier épineux qui risque de remettre en question une avancée majeure dans la quête de l’appropriation par les Congolais de leur propre destin sur le plan économique. De l’avis des observateurs, le premier à tirer au clair cette situation serait le nouveau ministre de l’EPMEA, qui doit procéder à un état de lieu sans complaisance des entités placées sous sa tutelle pour se prononcer à bon escient. En attendant la mise en place de plusieurs actions envisagées pour éviter que cet instrument important qu’est l’ARSP ne soit torpillé de l’intérieur, voici 7 raisons qui militent en faveur de la suspension de Miguel Kashal de ses fonctions de Directeur général de l’ARSP : 

L’ARSP n’a pas pour vocation essentielle de collecter 1,2% sur le chiffre d’affaires réalisé par les sous-traitants, parce que même pour les entreprises non éligibles à la sous-traitance, ce droit reste dû. Se vanter d’avoir doublé les recettes de l’ARSP, ce qui reste à prouver, montre clairement que Monsieur Miguel Kashal est un véritable stagiaire qui me- connaît la mission principale de l’établissement qu’il dirige ;

 

La formation des Officiers de Police Judiciaire de l’ARSP est la suite logique d’un processus entamé avant sa nomination. Les premiers OPJ ont été assermentés en 2021, une année avant sa nomination et la majorité de ceux qui viennent d’être assermentés ont été recrutés par l’ancienne équipe sur recommandation de l’Assemblée Nationale lors de l’interpellation de l’ancien Ministre des Petites et Moyennes Entreprises à la faveur d’une motion écrite avec débats ;

 

L’acquisition du charroi automobile et des kits informatiques intervient après l’épuisement de toute la procédure de passation des marchés réalisée par son prédécesseur bien avant l’arrivée de M. Miguel Kashal à l’ARSP, il en est bénéficiaire et ne peut donc pas s’en vanter ;

 

Dans ses ambitions de s’affirmer comme un acteur politique sur le plan national, M. Miguel Kashal s’affiche, presque chaque semaine à la télévision, en train de signer des partenariats avec des ministres en violation des textes régissant le fonctionnement du Gouvernement sans même prendre la précaution d’en informer son Ministre de tutelle qui, en principe, engage son département vis-à-vis de ses collègues Ministres ;

 

Pour un établissement public à caractère administratif comme l’ARSP, nos fins limiers ont échangé dans la salle d’attente à son siège social avec un entrepreneur venu réclamer la délivrance d’un document pouvant lui permettre de gagner des marchés mais qui traîne à être délivré depuis des longs mois. L’on apprend, par médias interposés, que les documents sont maintenant délivrés à compte goute et sur base des affinités pour ne pas gêner les intérêts de ceux qui le soutiennent dans l’ombre. Ce qui va à l’encontre de la vision du Chef de l’Etat de créer une classe moyenne congolaise ;

 

Aucune action de grande envergure ni sur le plan de l’organisation du travail, ni sur le plan du fonctionnement. Les agents se plaignent que rien ne marche depuis son arrivée et les salaires qui ont toujours été payés au plus tard le 25 de chaque mois, sont payés en retard. Dans sa confusion, il a imposé un groupe de personnes non engagées et qui devait recevoir des salaires sans grade ni fonction connus. Aucun respect par rapport aux assignations budgétaires, une gestion sans programmation d’activités annuelles ;

 

Enfin, il s’avère que son combat avec le Ministre sortant des PME tournait autour de son obstination à procéder à une mise en place des cadres de direction en violation de tous les textes légaux et réglementaires. A ce sujet, M. Miguel Kashal qui aurait promis à ses proches d’écarter tous les Directeurs ayant travaillé avec son prédécesseur s’arroge le droit de proposer au Conseil d’Administration la nomination à des postes organiques non vacants des individus issus de la clientèle politique et étrangers à l’ARSP ; plus d’une vingtaine de personnes, pour la plupart sans expérience et membres de sa famille et de celles des autorités capables de le protéger dans sa sale besogne par leur indifférence au cri de détresse du personnel, seront ainsi à la faveur de sa mise en place parachutées avec comme grade d’engagement Directeurs et Chefs de Division. Ce dernier point, semble être à l’origine de tous les remous constatés ce dernier temps à l’ARSP. Les cadres et agents protégés par les textes légaux et réglementaires ne sont pas disposés à se laisser faire. De même que les agents ARSP qui ont des ambitions légitimes d’être promus sont mécontents et semblent décidés à le manifester. Dans ce mauvais climat de suspicion, une grève imminente n’est pas à écarter d’après un agent contacté lors de notre investigation sur place.

 




DG de l’ARSP : « Miguel Kashal n’a rien fait pour faire accéder les Congolais aux marchés de la sous-traitance »

Dans le cadre d’une enquête qui a été menée, nos fins limiers ont voulu savoir ce qui a été fait au cours de 100 premiers jours depuis la nomination de M. Miguel Kashal à la tête de l’ARSP. Une constance se dégage de tout ce qui se fait à l’ARSP depuis plus de cinq mois : la visibilité d’un acteur politique sur des panneaux publicitaires loués à grands frais et des passages répétitifs et quotidiens dans des chaînes de télévision ciblées. Rien ou presque en rapport avec la mission essentielle de l’ARSP qui est de faire accéder les congolais aux marchés de la sous-traitance. 

L’opinion congolaise garde en mémoire l’interpellation au Palais du Peuple, en direct à la télévision nationale, d’un jeune entrepreneur face au Président de la République en rapport avec la nomination de M. Miguel Kashal Katemb à l’ARSP, que l’interpellateur avait qualifié de stagiaire à la tête de cet établissement. Le Président de la République, serein, avait demandé les preuves des accusations formulées contre le nouveau mandataire.

 

Dans les lignes qui suivent, nos fins limiers apportent des éléments de réponse qui prouvent à suffisance que cette phrase de l’interpellateur : « Un stagiaire à la tête de l’Autorité de régulation de la sous-traitance » avait une portée plutôt prophétique car aujourd’hui, il est démontré noir sur blanc non seulement l’incompétence de M. Miguel Kashal Katemb, mais aussi et surtout le fait qu’il est le fidèle représentant des intérêts obscurs qui torpillent les actions du Chef de l’Etat en créant délibérément de la confusion et du désordre au sein de l’ARSP en cette année électorale.

 

Le Président de la République, a l’ambition de créer de millionnaires congolais. Cela ne peut être possible que si la démarche s’inscrit dans le processus de mise en œuvre efficiente de la Loi sur la sous-traitance en permettant aux congolais d’accéder, dans tous les secteurs (mines, télécommunications, hydrocarbures, infrastructures, transport et logistique, …) au vaste marché de la sous-traitance en les insérant dans la chaîne des valeurs des entreprises principales.

 

Or, et il ne s’en cache pas, M. Miguel Kashal Katemb, se dit être reconnu par M. Robert Friedman le Président de Ivanoe Mine et de M. Georges Forrest, pourtant des entreprises l’une principale que l’ARSP est censée contrôler et le dernier, qui est son soutien déclaré, exerce illégalement les activités de sous-traitance réservées aux sociétés à capitaux congolais.

 

Et la même enquête établit que M. Miguel Kashal Katemb, non seulement qu’il n’est pas à sa place, il est au service des intérêts étrangers qu’il sert. Dans le cadre de cette enquête, nos fins limiers ont passé une heure dans la salle d’attente de l’ARSP où un écran géant fait défiler les images en l’honneur du sulfureux DG Miguel Kashal en compagnie notamment des Forrest.

Dans ce contexte, les opérateurs économiques congolais ne peuvent rien attendre d’une institution ayant pour mission de leur assurer l’accès aux marchés de la sous-traitance, mais dirigée par un représentant des mêmes groupes d’intérêts étrangers qui ont confisqué toute l’économie congolaise tant dans les activités principales que dans les activités secondaires.




Newsweek souligne le soutien croissant à la marocanité du Sahara

Le prestigieux magazine américain Newsweek souligne, dans sa dernière livraison, qu’un nombre croissant de pays, dont les Etats Unis, soutiennent la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, en relevant qu’une trentaine s’Etats ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla.

Dans un article signé Gordon Chang, la revue rappelle que les Etats Unis reconnaissent officiellement la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud depuis 2020.

Dans ce cadre, l’auteur de l’article met en avant les relations de “longue date” qui unissent les Etats Unis et le Maroc, en indiquant que Rabat est un “partenaire naturel” de Washington.

Par ailleurs, le magazine américain a épinglé l’Algérie, principal soutien du “polisario”, en soulignant que ce pays plongé dans l’archaïsme procure argent, armes et entraînements militaires à la milice séparatiste.

Ce groupe armé, qui n’est qu’une “marionnette” aux mains du régime algérien, “ne peut en aucun cas prétendre à un Etat”, souligne l’auteur de l’article, en faisant remarquer que l’Algérie, qui “s’engouffre dans le totalitarisme, n’est guère en position de promouvoir les droits individuels”.

L’auteur de l’article renvoie le régime algérien face à ses contradictions et s’interroge “s’il ne faudrait reconnaître pas le MAK, et satisfaire les revendications de ce mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie”.

Tout en rappelant la non viabilité fondamentale des visées sécessionnistes du polisario, Newsweek cite l’ancien ambassadeur américain à Rabat, Thomas Riley, pour qui “Le Maroc est un pays stable, exportateur de sécurité, à contrario de l’Algérie et le reste de la région qui sont particulièrement instables”.

“Dans un monde qui se scinde désormais en blocs, Washington devrait soutenir ses amis et non ses ennemis”, relève encore le magazine qui cite Jonathan Bass, consultant chez InfraGlobal Partners.

Et la publication américaine de conclure que “le monde n’a pas besoin d’une autre crise”, et que tant les États-Unis que la communauté internationale au sens large ont bien intérêt à veiller à la stabilité dans la région, en apportant leur soutien au Royaume du Maroc.

Newsweek




Niger: à Assamaka, une délégation se penche sur le sort de milliers de migrants expulsés d’Algérie

Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka, une commune du nord-ouest du Niger qui accueille des milliers de migrants subsahariens refoulés par l’Algérie voisine. Reportage.

Plus de 4 000 migrants expulsés d’Algérie sont bloqués à Assamaka, au nord-ouest du Niger. En situation de vulnérabilité, ils sont essentiellement originaires d’Afrique subsaharienne, avec plus de 90% des ressortissants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

Trois ministres nigériens, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires se sont rendus à Assamaka. La mission tente de trouver des solutions à ces vagues de refoulés.

Depuis plusieurs années, l’Algérie – sans consulter son voisin nigérien – expulse régulièrement des subsahariens sans ménagement.

« À Assamaka, ce n’est pas bon »

Au centre de transit des migrants de la bourgade d’Assamaka, située à 15 kilomètres de la frontière algérienne, le thermomètre affiche 45° à l’ombre. Des milliers de migrants crient leur ras-le-bol : « On veut rentrer, on veut rentrer ! »

Assamaka vit une crise sans précédent. Des migrants de plus de dix nationalités africaines sont dans toutes les ruelles. « Je voudrais parler au gouvernement ivoirien. Nous ne sommes pas habitués à ce genre de conditions. Nous voulons rentrer chez nous », lance l’un d’entre eux. « À Assamaka ici, ce n’est pas bon », glisse un autre, venu de Sierra Leone. « On souffre, on souffre, on souffre, martèle un troisième. On nous fait croire que tout va bien alors que tout ne va pas bien ».

On compte 71% de migrants qui sont des Maliens et Guinéens. Sidi Camara nous parle de son trajet depuis la Guinée : « On est passé par Bamako, Tombouctou, Bordj [en Algérie, Ndlr] ».

C’est nuitamment que la police algérienne refoule les migrants. Le préfet d’Ingall Nafar Weyba n’apprécie pas la méthode : « Nous sommes déposés à 14 kilomètres de la ville d’Assamaka. Ce qu’on appelle nous le “point zéro”, c’est-à-dire à la frontière avec l’Algérie ». L’OIM et ses partenaires s’engagent à rapatrier chaque migrant dans son pays.

Source : Rfi.fr




Le 39e Festival Vues d’Afrique s’ouvre avec Hommage d’une fille à son père

Le cinéaste malien Souleymane Cissé sera honoré au Festival international de cinéma Vues d’Afrique.

Le 39e Festival international de cinéma Vues d’Afrique prend son envol jeudi à Montréal, avec comme film d’ouverture Hommage d’une fille à son père, un documentaire hommage de Fatou Cissé à son père, le cinéaste malien Souleymane Cissé.

À l’occasion de la projection, qui aura lieu au Cinéma Guzzo du Marché Central, le réalisateur de Den Muso et de Yeelen se verra remettre un prix spécial pour souligner l’ensemble de sa carrière. Ce dernier recevra aussi, dans quelques semaines, le Carrosse d’or de la Société des réalisateurs à Cannes.

Jusqu’au 30 avril, 109 films en provenance de 39 pays seront présentés à la Cinémathèque québécoise pour le Festival Vues d’Afrique, dont la majorité sera projetée en première canadienne.

L’événement, durant lequel on pourra voir La beauté irrésistible, d’Ines Umuhire Nyiarama, ou encore le documentaire Le chant des vivants, de Cécile Allegra, est marrainé par l’actrice sénégalaise Halimatou Gadji et parrainé par l’artiste montréalais Stanley Février.




La Société civile du Nord-Kivu dresse un bilan largement négatif de la force régionale de l’EAC

3 mois après leur déploiement dans le Nord-Kivu dans la cadre de l’accord-cadre de Luanda et Nairobi pour l’instauration de la paix dans cette partie du pays, la Société civile Forces Vives du Nord-Kivu qui juge l’action de force de l’EAC inactive sur terrain, appelle au président de la République démocratique du Congo ainsi qu’au Premier ministre de pouvoir clarifier le mandat de la Force de l’EAC dans la région de l’Est du pays, principalement dans le Nord-Kivu.

Cet appel intervient suite aux inquiétudes grandissantes de la population congolaise quant à la cacophonie entre les attentes de la société civile et les actions parfois décevantes de la Force de l’EAC au Nord-Kivu.

Dans un communiqué de presse publié à cet effet, cette structure citoyenne indique que cet appel est consécutif aux « faits observés » sur le terrain qui reflètent une « cacophonie indescriptible » entre les attentes de la population congolaise et le travail parfois « décevant » de l’EAC.

« En effet, lors des différentes cérémonies de remise et reprise des entités entre la force de l’EAC et le M23- RDF, les commandants des troupes composant la force de l’EAC ont toujours affirmé qu’ils ne viennent pas combattre contre le M23, mais ils viennent pour établir une zone tampon entre le M23-RDF et les FARDC. Sur terrain, l’on observe des tracasseries de la population par le M23-RDF au vu et su de la force régionale de l’EAC, alors qu’elle est censée occuper tous les espaces qui étaient sous l’emprise du M23 », lit-on dans ce document.

La société civile révèle qu’en lieu et place de se retirer complètement, « les combattants du M23 le font partiellement » et les troupes qui se retirent dans certains coins vont renforcer les positions de Kibumba, Mabenga et Bwiza en prévision d’autres attaques.

“La force de l’EAC est déjà présente à Kibumba, Rumangabo, Bunagana, Kiwanja, Kilolirwe, Kitshanga, Mweso et Mushaki, mais les combattants du M23 sont visibles dans toutes ces entités. Pire encore, les combattants du M23 disposent des barrières et font payer les taxes aux paisibles citoyens sous le regard des militaires de la force de l’EAC”, s’inquiète la société civile.

Du côté de la notabilité du Nord-Kivu, c’est le même sentiment. Les voix s’élèvent pour demander le retrait pire et simple de la Rdc de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est. Pour le député provincial Jean-Paul Lumbulumbu, « l’Assemblée nationale a accepté d’une manière aveugle l’adhésion de la Rdc à cette communauté, tout en oubliant que la plupart des membres sont les pays qui sont à la base du malheur de la Rdc”.

Pour cet élu du peuple, cette force n’a rien fait jusque-là ni arrêter ni stopper l’avancée du M23 sur terrain. Jean-Paul Lumbulumbu appelle le gouvernement congolais à se retirer de cette Communauté et à équiper les Forces armées de la République démocratique du Congo pour défendre le pays.

A noter que plusieurs organisations de la société civile du Nord-Kivu envisagent déjà à amorcer les actions de grande envergure pour exiger le départ de la Force régionale de l’EAC du sol congolais.




Envahis par les bars et les constructions anarchiques : Les habitants du Quartier Motel Fikin interpellent l’autorité provinciale

Compté parmi les quartiers résidentiels le plus chics de la capitale congolaise du point de vue de son calme et sécurité, Motel Fikin situé dans la commune de Limete 15ème rue n’est que l’ombre de lui-même. Une situation que déplore plusieurs personnes au moment où ce patrimoine de l’Etat était géré par tout un Comité qui avait à sa tête un Directeur général. Une image qui prouve noir sur blanc la négligence qui a régné dans la gestion quotidienne de ce patrimoine de l’Etat.

A travers une interview accordée à votre média en ligne le quotidienrdc.com, la cheffe de la localité de ce quartier résidentiel, Anny Ndjoli qui a vécu à Motel Fikin plus de 15 ans déplore les désordres qui y règne actuellement. Pour elle :” Motel Fikin n’existe plus ; on est en insécurité, le site est actuellement occupé par les gens inconnus qu’on ne connait pas. Plusieurs maisons de fortune sont construites presque chaque jour au détriment de l’ordre établi par les autorités et à l’éducation de nos enfants”, a-t-elle ajouté.

Pour cette doyenne de Motel Fikin, la faute incombe aux agents de la Direction générale de la Foire internationale de Kinshasa qui vendent et attribuent les espaces aux particuliers qui envahissent le quartier en construisant les maisons de fortunes et débits de boissons. Aujourd’hui Motel Fikin est habité par les voyous et les badauds qui sèment les troubles et insécurité, y compris le vol des biens des paisibles habitants.

Taty Mwanza, un autre habitant de ce quartier lance l’appel à l’autorité provinciale de venir exécuter l’opération coup de poing dans ce coin pour que l’ordre redevienne. ” Nous craignons pour l’éducation de nos enfants. Les choses ont beaucoup changé ici. Le quartier Motel Fikin devient un refuge de tous les badauds de la ville, sans oublier la prostitution qui se pratiquer à ciel ouvert le long de la clôture des résidences de Motel Fikin”, explique ce jeune papa qui a passé toute sa jeunesse dans ce quartier résidentiel. Il invite par ailleurs le Directeur général de la Foire internationale de Kinshasa de venir faire le constat de ces désordres qui règnent ici afin que l’ordre soit rétabli et que tous le intrus soient délogés du quartier résidentiel de Motel Fikin.