CENI : Didi Manara clôture les travaux sur l’accompagnement des PTF en matière d’inclusion

Le 2e Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a présidé, la séance de clôture des travaux, à la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu, sur l’accompagnement des partenaires techniques et financiers (PTF) en matière d’inclusion. Il était assisté de Mme Joséphine Ngalula, membre de la plénière.

Au nombre des partenaires ayant pris une part active à cette ultime séance d’échanges, des représentants du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), de l’ONU-Femme et de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES). Ceux de l’Institut Républicain International (IRI) et de Institut National Démocratique (IND) étaient empêchés.

Occasion pour le 2e Vice-président de la Centrale électorale d’apprécier à sa juste valeur l’harmonie qui caractérise les rapports entre les différents partenaires et la CENI.

“Nous sommes très heureux après deux séances de travail, d’être arrivés à produire un outil commun de travail. C’est ici le lieu de saluer l’identité de vues qui existe entre les partenaires eux-mêmes, mais aussi surtout avec la CENI. Comme vous le savez, la CENI a son plan stratégique et opérationnel qui reprend ses axes d’interventions dont le quatrième met l’accent sur l’inclusion, c’est-à-dire les femmes, les personnes vivant avec handicap et autres couches de la société”, a-t-il soutenu.

Se réjouissant de l’aboutissement heureux de ce partenariat, Didi Manara Linga a rappelé que cet accompagnement est d’ordre technique et financier. Relevant néanmoins, qu’il y a d’autres aspects du processus qui sont évidemment pris en charge entièrement par la CENI.

Avant de souligner que “le surplus peut nous être apporté par nos partenaires conformément à la loi, parce que la loi est explicite à ce sujet, elle dit clairement que la CENI peut recourir à ses partenaires pour d’autres fins. Notez que, l’assistance technique des partenaires intervient plus dans la formation car ils ont des experts qui peuvent nous aider à pouvoir atteindre correctement nos objectifs”.

 

Pour sa part, Me Evelyne M. N’Ebintu, responsable de la section genre et inclusion de IFES, a reconnu les avancées significatives de la CENI concernant l’approche genre et inclusion.

“Comparativement aux cycles antérieurs, nous constatons des avancées notables qui sont en train de se produire effectivement, grâce à la volonté du nouveau management de la CENI qui se montre disposé à travailler aux côtés des partenaires que nous sommes pour matérialiser la prise en charge des personnes concernées par la thématique inclusion, dans toutes les étapes du processus électoral. Donc, nous avons confiance et estimons qu’avec cette collaboration, il y aura réellement l’effectivité de l’inclusion dans le processus en cours en RDC”, a-t-il fait observer.

En rappel, la première séance de travail s’est tenue le mercredi 5 avril dernier, dans la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu, au siège de la CENI à l’issue de laquelle, les partenaires ont sollicité la tenue d’une autre rencontre à leur niveau avant de revenir jeudi 20 avril 2023 vers la CENI pour adopter, d’un commun accord, cette nouvelle approche d’inclusivité pour une plus grande adhésion.




Lualaba : Guy Loando lance les travaux d’élaboration du plan local d’aménagement pour l’extension de la ville de Kolwezi

Le ministre d’Etat, Guy Loando Mboyo à côté de Mme Fifi Masuka, gouverneure a.i, vice-gouverneur du Lualaba a procédé au lancement des travaux d’élaboration du plan local d’aménagement pour l’extension de la ville de Kolwezi en quatre nouvelles communes. Cette initiative s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et du programme gouvernemental pour le développement urbain de la République Démocratique du Congo.

La province minière du Lualaba se transforme à grand pas. Elle entend organiser la cité en prévision de l’explosion démographique à venir. La ville de Kolwezi, chef-lieu de la province compte actuellement 570 000 habitants, se veut être un modèle de villes nouvelles durables. C’est dans ce cadre que Mme Fifi Masuka avait sollicité le ministère de l’Aménagement du territoire pour une extension en quatre nouvelles communes.

Devant une assemblée de ministres, des élus de la province, et d’experts dont ceux de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire, madame Fifi Masuka a renouvelé sa volonté d’entretenir et emménager le territoire du Lualaba. Elle a aussi rappelé sa foi en la réussite et concrétisation du projet d’extension de la ville.

Pour sa part, le ministre d’Etat Guy Loando Mboyo a rappelé le pilier 4 du programme gouvernemental du Premier Ministre Sama Lukonde définissant le rôle de l’aménagement du territoire : « Doter le pays des outils de planification spatiale. »

Pour le ministre d’Etat, la migration de la ville de Kolwezi devra se faire conforment aux directives de l’aménagement du territoire.

« En demandant au ministère de l’aménagement du territoire de certifier la qualité des nouvelles villes de la province, l’a gouverneur a démontré son souci de respecter les lois de notre pays», s’est félicité Guy Loando Mboyo.

Le Lualaba de la province minière à la province aménagée

Accompagné du ministre provincial en charge des Infrastructures, le ministre d’Etat a visité le futur aéroport de Kolwezi, qui répond aux normes internationales et permettra à la province d’augmenter sa capacité d’accueil et de gestion de l’espace aérien. Il a également visité la future assemblée provinciale, dont les travaux sont à 90% réalisés. D’autres réalisations en cours de construction ont fait l’objet d’une visite. Le nouveau bâtiment de l’hôpital Mwangeji, l’immeuble de la Direction des recettes du Lualaba, un collecteur d’eau de pluie permettant la lutte contre les éboulements.

Le plan local d’aménagement pour l’extension de la ville de Kolwezi permettra de travailler sur la délimitation et l’aménagement des quatre nouvelles communes, avant leur validation par le ministre de l’intérieur. La loi sur l’aménagement du territoire sera mise en place avec des OPJ pour constater les éventuelles irrégularités des règles relatives à l’aménagement du territoire.

La méthode participative de l’aménagement du territoire permettra également de travailler en collaboration avec les chefs coutumiers de la région. Des travaux d’élaboration du plan local d’aménagement sur l’exploitation de la ville de Kolwezi seront également lancés, tout en renforçant les capacités de cadres et agents de l’aménagement du territoire et des services sectoriels.

Les quatre nouvelles communes de Kolwezi porteront les noms de Kasulu, Luilu, Commune du fleuve et Musompo.




Goma : Baruvi, 22 ans, taille patron

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », dit le poète. Et c’est bien le cas de Victoire, jeune modéliste de Goma, dans l’est de la RDC. Né le 20 mai de l’an 2000, il est le promoteur de la marque « Baruvi », trois syllabes pour donner du rayonnement à son identité : BAkunzi RUdatinya VIctoire. Son histoire est celle d’un jeune homme atypique, qui a « cassé le stylo » pour embrasser le style avec l’ambition de devenir le plus grand habilleur de son temps.

Tout commence avec le « lock-down » de COVID au premier trimestre 2020. Le jeune Bakunzi est inscrit en faculté de droit de l’université de Goma depuis 3 ans, après un diplôme en pédagogie générale obtenu à l’Institut Sebyera. Les mesures sanitaires prises alors arrêtent net toutes les activités et tout espoir de reprise imminente. Il s’en souvient : « ce moment de break a été long, entre temps je galerais fort vu qu’il n’y avait point d’occasions pour commander des costumes. »

Cela contrarie Victoire qui a toujours voulu aller vite, plus vite, comme celui qui danse avant la musique, au point de casser avec les codes de cet autre art qu’il pratique, le piano, dans le groupe musical de son église. A la reprise des cours, il est déjà passé à autre chose. « J’étais déjà ailleurs, je ne pensais plus qu’à mon business, et à l’œuvre de Dieu. Je n’ai plus voulu rentrer à l’université comme les autres. J’ai plutôt préféré rester focus sur comment faire émerger mon business vu les moments très durs qui venaient de passer », raconte-t-il.

« Baruvi » prend ses marques

Aujourd’hui, son rêve se matérialise dans une boutique située dans la toute nouvelle galerie marchande de la gare routière de Goma, sur le boulevard Kanyamuhanga, les Champs-Elysées de la ville aux 3 volcans. Des costumes et des tuniques africaines prêt-à-porter trônent sur les penderies dans un décor coloré. Mais la particularité de la maison, c’est le sur-mesure dont elle se fait le point fort. Des costumes deux, trois pièces, des tuniques africaines et chemises longues se partagent le showroom. Ce qui frappe, c’est l’étiquette que l’on montre : « BARUVI ». Elle est bien présente sur le col des vestes, sur les housses à costumes et partout dans le magasin. Tout au fond du show-room, derrière les rayons bigarrés, s’ouvre le bureau du directeur. Une frêle silhouette dépasse d’une tête d’éphèbe à peine sortie de l’adolescence, mais déjà sérieux comme un pape. Il en a l’allure derrière ses montures de lunettes à moitié carré et arrondies comme Malcolm X. Et ses yeux perçants charrient de l’ambition, l’envie de celui qui en veut toujours plus.

Le roman de sa vie délivre des traits qui se lisent avec passion. Il y a à peine quelques trois ans, il n’était qu’un couturier dans la rue, quand il décide de fonder sa marque et de proposer aux habitants de la ville ses créations. Son ambition est de trouver sa place dans les garde-robes des Gomatraciens connus comme friands des cérémonies de mariages pompeux plusieurs jours dans la semaine. Il se dit que s’il peut ne serait-ce qu’obtenir une part de ce marché qui se nourrit des importations d’Asie, il pourrait gagner sa vie. L’idée est claire, mais les moyens sont rares. Il n’a ni ciseaux, ni machines à coudre, juste un mètre ruban et des idées pleines dans la tête. Il doit en attendant se contenter de sous-traiter les commandes dans les ateliers de couture des autres tailleurs. Cela ne l’empêche pas de lancer des créations originales dont raffolent ses clients. Et fort heureusement, il est comme touché par la grâce. La plupart lui font confiance au point où certains acceptent parfois de se faire prélever des mesures à la sauvette dans le premier shop où ils se rencontrent. Plutôt satisfaits, ils donnent sa chance au jeune homme par pitié ou par instinct altruiste.

Dans l’entre-temps, Victoire se construit et se déploie. Il enchaîne des concours d’entrepreneuriat, remporte des prix et des trophées. En 2021, arrive le Concours des plans d’affaires jeunes entrepreneurs et porteurs de projets que le gouvernement ouvre avec le PADMPME. Il s’agit de soutenir notamment la création et le développement d’entreprises des jeunes. Une opportunité que ne rate pas Baruvi, lauréat avec 960 autres jeunes sélectionnés dans les villes de Kinshasa, Matadi, Lubumbashi et Goma sur un total de plus de 7000 candidats au départ. Ce programme soutenu par la Banque mondiale implémente une combinaison d’interventions techniques et financières en faveur de la croissance des PME. Des formations en entrepreneuriat et en mangement, voire en sauvegardes environnementales et en élaboration des plans d’affaires sont offertes aux récipiendaires en plus du coaching et du mentoring. Une aubaine pour Victoire Bakunzi qui capitalise tout pour donner corps à son rêve. La subvention non-remboursable qu’il reçoit lui permet d’investir dans les équipements, mais aussi de se doter d’un atelier de production ainsi que d’une boutique dans le meilleur quartier marchand de sa ville. Dans la foulée, il recrute aussi de la main-d’œuvre pour l’accompagner, 6 emplois stables enregistrés à la CNSS, INPP, DGI et ONEM. Et c’est le départ pour la professionnalisation. Notre modéliste itinérant d’hier devient le patron d’une entreprise prometteuse et citoyenne qui sait maintenant calculer ses coûts, développer son chiffre d’affaires et payer les salaires de ses employés et les impôts. Le tout, à 22 ans seulement.

Source : PADMPME




Le Maroc cherche à briller et remporte le titre de la CAN U17 de TotalEnergies

Le Maroc sera à la recherche du prix ultime lors de son voyage en Algérie pour la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans de TotalEnergies qui se tiendra en Algérie du 29 avril au 19 mai.

L’objectif ultime des Cubs de l’Atlas est de se qualifier pour la Coupe du Monde de la FIFA des moins de 17 ans pour la deuxième fois de leur histoire, ce qui signifie que leur objectif minimum en Algérie est d’atteindre les demi-finales.

Ils se sont qualifiés de la zone UNAF après avoir dominé le mini-tournoi qui comprenait la Tunisie, l’Égypte et la Libye. Ils ont récolté un maximum de neuf points en trois matchs.

Les Marocains participent à la CAN U17 pour la troisième fois de leur histoire et ont été tirés au sort dans un groupe B difficile avec l’Afrique du Sud, la Zambie et le Nigeria.

Horaire des matchs (Tous les matchs au Stade Mohamed Hamlaoui, Constantine):

 

30 avril – Maroc vs Afrique du Sud, 8h

3 mai – Nigeria vs Maroc, 5h

6 mai – Zambie – Maroc, 8h

L’équipe est sous la tutelle de l’ancien international marocain Said Chiba dont la carrière de joueur a commencé chez lui au Maroc et l’a emmené au Qatar et en France.

L’homme de 52 ans a commencé sa carrière d’entraîneur au Qatar en 2010, travaillant comme entraîneur adjoint au Qatar SC avant de rejoindre l’équipe nationale marocaine en 2014 en tant qu’entraîneur adjoint.

Il a travaillé dans plusieurs clubs marocains avant de prendre la relève de l’équipe nationale des moins de 17 ans. Il les a menés à la finale de la Coupe arabe des moins de 2022 ans 17, où ils ont perdu contre l’Algérie.

Joueurs à surveiller :

L’arrière gauche Yasser Al-Aissati qui joue aux Pays-Bas avec l’Ajax Amsterdam est l’un des joueurs à surveiller. Un autre joueur basé aux Pays-Bas, le milieu de terrain Imran Nazih, est également à surveiller de près lors du tournoi.

Le gardien de but Taha bin Ghazil, qui joue à l’Académie de football Mohammed VI, fait également partie intégrante de l’équipe, n’ayant encaissé qu’un seul but en trois matches de qualification.

Participation antérieure

Le Maroc joue le tournoi pour la troisième fois. Leur dernière qualification remonte à 2019 en Tanzanie, où ils n’ont pas réussi à dépasser les phases de groupes.

Ils ont joué en 2013 en tant que pays hôte et ont terminé quatrièmes, perdant contre la Tunisie en barrage aux tirs au but.




Le G7 se trompe à nouveau sur la question de Taiwan (COMMENTAIRE)

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Sept (G7) qui s’est tenue cette semaine dans la station de montagne japonaise de Karuizawa, une chose a été suffisamment abondante : les accusations insoutenables.

Dans un communiqué publié mardi, le club des pays riches a souligné la nécessité de mettre en garde contre ce qu’il a appelé “les menaces, la coercition, l’intimidation ou le recours à la force” de la Chine dans les mers de Chine orientale et méridionale, notamment en ce qui concerne Taiwan. Le G7 a de nouveau utilisé un prétexte “noble” pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine et la discréditer.

Ces pays riches et arrogants ont répété ces clichés à l’envi. Pourtant, ils se trompent sur le statu quo initial.

Il n’y a qu’une seule Chine et les deux côtés du détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine. Tel est le statu quo de Taiwan depuis bien longtemps déjà. Le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine et Taiwan fait partie de la Chine. C’est le statu quo qui prévaut depuis des décennies de part et d’autre du détroit de Taiwan.

Etant donné que le principe d’une seule Chine fait l’objet d’un consensus au sein de la communauté internationale et constitue une norme fondamentale dans les relations internationales, la question de Taiwan est une affaire intérieure de la Chine dans laquelle le G7 n’est pas en position de s’immiscer dedans.

En effet, le communiqué indique que “les positions fondamentales des membres du G7 sur Taiwan, y compris les politiques d’une seule Chine, n’ont pas changé”. Mais les actes de ces pays ne sont pas fidèles à leurs paroles. Les Etats-Unis envisagent de vendre à Taiwan jusqu’à 400 missiles Harpoon à lancement terrestre, dernier signe en date de l’intention de certains Américains d’utiliser Taiwan pour contenir la Chine. Ces actes et ces paroles envoient des signaux erronés aux forces “indépendantistes de Taiwan”.

La question de Taiwan est au cœur même des intérêts fondamentaux de la Chine. Ceux qui choisissent de soutenir ou même d’être de connivence avec les séparatistes “indépendantistes de Taiwan”, loin de respecter le principe d’une seule Chine, le violent tout en mettant en péril la paix et la stabilité entre les deux rives du détroit.

Tout en s’ingérant dans les affaires intérieures de la Chine, les pays du G7 ont aussi reconnu la nécessité de collaborer avec la Chine pour relever les défis mondiaux, notamment en ce qui concerne le changement climatique, la biodiversité, la sécurité sanitaire mondiale et l’égalité des sexes.

Toutefois, le communiqué, qui contient également des calomnies contre la Chine sur le Xinjiang, le Tibet, Hong Kong et les mers de Chine orientale et méridionale, est plein d’arrogance, de préjugés et d’intentions sinistres, révélant une mentalité de Guerre froide et des préjugés idéologiques.

Le G7 a ses propres problèmes à régler. L’ingérence dans les affaires intérieures des autres pays ne fait qu’engendrer la division et la confrontation au sein de la communauté internationale.




Le président chinois s’entretient avec son homologue gabonais

Le président chinois, Xi Jinping, s’est entretenu, mercredi à Beijing avec le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, en visite d’Etat en Chine.

Les deux chefs d’Etat ont décidé de hisser le partenariat de coopération globale entre les deux pays au niveau d’un “partenariat stratégique de coopération globale”.

M. Xi a qualifié le président gabonais de “vieil ami” du peuple chinois. M. Bongo est le premier chef d’Etat africain à effectuer une visite en Chine depuis la réélection de M. Xi comme président. Cela illustre pleinement l’importance et le haut niveau des relations sino-gabonaises, a indiqué M. Xi.

Ces dernières années, sous la direction du président Bongo, le Gabon a exploré une voie de développement adaptée aux conditions nationales et a œuvré à promouvoir la stabilité nationale et la diversification économique. Des succès importants ont été remportés dans le développement du pays, a indiqué M. Xi.

Selon M. Xi, le Gabon a également promu le processus d’intégration régionale et a joué un rôle de médiateur sur les points chauds africains.

Le Gabon a organisé avec succès le One Forest Summit et pris récemment les fonctions de la présidence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, a indiqué M. Xi, notant que l’influence du pays dans la région et au-delà s’était nettement accrue.

La Chine, amie sincère du Gabon, lui souhaite des progrès encore plus importants dans toutes ses entreprises et espère qu’il réalisera dans les meilleurs délais les objectifs du Plan stratégique Gabon émergent, a indiqué le président chinois.

Le président chinois a noté que l’année prochaine marquerait le cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Gabon. Depuis un demi-siècle, grâce à l’engagement et à l’orientation des dirigeants chinois et gabonais de plusieurs générations, l’amitié sino-gabonaise est restée solide comme un roc, a déclaré M. Xi.

Face aux transformations majeures dans le monde d’aujourd’hui, les deux pays se sont mutuellement soutenus pour préserver leurs intérêts communs ainsi que la justice et l’équité internationales. Promouvoir un développement approfondi et soutenu des relations sino-gabonaises correspond non seulement aux intérêts communs à long terme des deux pays, mais donne aussi un exemple important pour la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité, a indiqué M. Xi.

Selon le président chinois, la Chine souhaite travailler avec le Gabon pour renforcer le partage d’expérience sur la gouvernance d’Etat, approfondir la confiance stratégique mutuelle, et se soutenir solidement sur les questions liées aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de chacun.

La Chine soutient fermement le Gabon dans la poursuite d’une voie de développement adaptée à ses conditions nationales et est prête à mettre en synergie les stratégies avec le Gabon et à promouvoir la coopération dans les domaines comme la construction d’infrastructures, l’exploitation forestière, la pêche, l’économie numérique et la construction de parcs industriels, a noté M. Xi.

Il a appelé les deux parties à approfondir les échanges culturels et interpersonnels et à renforcer la coopération en termes de tourisme, de revitalisation rurale, de réduction de la pauvreté et de développement agricole.

M. Xi a également appelé à des efforts conjoints dans la coopération stratégique sur des plateformes multilatérales, dont les Nations unies, afin de défendre la paix et le développement dans le monde, l’équité et la justice internationales, et les intérêts communs des pays en développement.

Quant à la coopération Chine-Afrique, M. Xi a indiqué que la Chine souhaitait offrir de nouvelles opportunités aux pays africains par le biais de son développement et faire de la coopération pratique Chine-Afrique un exemple pour la coopération Sud-Sud et la coopération internationale avec l’Afrique.

M. Bongo a pour sa part indiqué que le Gabon adhérait fermement à la politique d’une seule Chine et soutenait les concepts importants proposés par M. Xi, dont l’initiative “la Ceinture et la Route”, l’Initiative pour la sécurité mondiale et la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

M. Bongo a indiqué qu’il appréciait l’assistance précieuse de la Chine dans la promotion de la diversification économique et de l’industrialisation du Gabon. Il a noté que les deux parties pourraient davantage renforcer la coopération dans les infrastructures, l’agriculture et le tourisme.

Le Gabon est heureux de célébrer le 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine l’année prochaine, de consolider et d’approfondir la coopération amicale, et de promouvoir le partenariat stratégique de coopération globale entre les deux pays, a noté M. Bongo.

Il a ajouté que le Gabon souhaitait renforcer la coordination stratégique avec la Chine au niveau multilatéral et promouvoir un meilleur développement et plus de résultats dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine et des relations Afrique-Chine.

A l’issue de leur entretien, les deux chefs d’Etat ont assisté à la signature de plusieurs documents de coopération bilatérale dans les domaines comme les investissements, l’agriculture, le logement et la construction urbaine, ainsi que le changement climatique.

Une déclaration conjointe sur l’établissement du partenariat stratégique de coopération globale entre la République populaire de Chine et la République gabonaise a été rendue publique.




Les Assemblées annuelles 2026 du FMI et du Groupe de la Banque mondiale auront lieu à Bangkok (Thaïlande)

Les Assemblées annuelles 2026 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale se tiendront à Bangkok en octobre 2026, une décision entérinée à l’issue d’un vote des Conseils des gouverneurs des deux institutions. La capitale thaïlandaise a déjà accueilli les Assemblées annuelles en 1991.

Les Assemblées annuelles rassemblent gouverneurs de banque centrale, ministres des finances et du développement, dirigeants du secteur privé, représentants de la société civile, médias et universitaires pour débattre des questions les plus urgentes auxquelles est confrontée l’économie mondiale, notamment les perspectives économiques, la stabilité financière, l’éradication de la pauvreté, la croissance économique inclusive et la création d’emplois, le changement climatique ou encore la transformation numérique.

Elles se tiennent généralement deux années de suite aux sièges du Groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington, puis dans un autre pays membre la troisième année. C’est au Maroc, où se dérouleront les Assemblées annuelles 2023 au mois d’octobre, que se tiendra la cérémonie de signature officielle pour l’organisation de l’édition 2026 en Thaïlande. La liste complète des villes hôtes est disponible sur le site web des Assemblées annuelles.

Le Fonds monétaire international

Le Fonds monétaire international (FMI) est une organisation qui œuvre pour encourager la coopération monétaire mondiale, assurer la stabilité financière, faciliter le commerce international et promouvoir l’emploi et une croissance économique durable dans le monde entier en fournissant à ses membres des conseils stratégiques, des financements et un soutien pour le renforcement des capacités. Créé en 1945, le FMI est gouverné par ses 190 États membres, auxquels il rend compte de son action, ce qui en fait une institution quasi universelle.

Le Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle central dans l’action menée à l’échelle internationale pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée. Il se compose de cinq institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), qui constituent la Banque mondiale proprement dite ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ces institutions collaborent dans plus de 100 pays pour leur fournir des financements, des conseils et des solutions destinés à les aider à faire face aux défis les plus urgents du développement.




La reprise économique mondiale perdure, mais la route devient semée d’embûches  

L’inflation diminue lentement, mais la croissance économique reste historiquement faible et les risques financiers ont augmenté.

La reprise progressive de l’économie mondiale après la pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie reste sur la bonne voie. L’économie chinoise rouverte rebondit fortement. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement se dissipent, tandis que les perturbations sur les marchés de l’énergie et de l’alimentation causées par la guerre s’atténuent. Simultanément, le resserrement massif et synchronisé de la politique monétaire par la plupart des banques centrales devrait commencer à porter ses fruits, l’inflation revenant vers les objectifs.

Dans nos dernières Perspectives de l’économie mondiale, nous prévoyons que la croissance atteindra un creux de 2,8 % cette année avant de remonter modestement à 3 % l’an prochain, soit 0,1 point de pourcentage de moins que nos projections de janvier. L’inflation mondiale diminuera, bien que plus lentement que prévu initialement, de 8,7 % l’an dernier à 7 % cette année et à 4,9 % en 2024.

Le ralentissement économique de cette année est concentré dans les économies avancées, en particulier la zone euro et le Royaume-Uni, où la croissance devrait tomber à 0,8 % et -0,3 % cette année avant de rebondir à 1,4 % et 1 % respectivement. En revanche, malgré une révision à la baisse de 0,5 point de pourcentage, de nombreuses économies émergentes et en développement se redressent, la croissance de fin d’année s’accélérant à 4,5 % en 2023, contre 2,8 % en 2022.

Risques

L’instabilité bancaire récente nous rappelle toutefois que la situation reste fragile. Une fois de plus, les risques baissiers dominent et le brouillard entourant les perspectives économiques mondiales s’est épaissi.

Premièrement, l’inflation est beaucoup plus rigide que prévu, même il y a quelques mois. Bien que l’inflation mondiale ait diminué, cela reflète principalement le renversement brutal des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Mais l’inflation sous-jacente, qui exclut l’énergie et l’alimentation, n’a pas encore atteint son pic dans de nombreux pays. Nous nous attendons à ce que l’inflation mesurée par l’indice de référence d’un bout à l’autre de fin d’année ralentisse pour s’établir à 5,1 % cette année, ce qui représente une révision à la hausse importante de 0,6 point de pourcentage par rapport à notre mise à jour de janvier, et bien au-dessus de la cible.

En outre, l’activité montre des signes de résilience, les marchés du travail restant très solides dans la plupart des économies avancées. À ce stade du cycle de resserrement, nous nous attendons à voir davantage de signes de ralentissement de la production et de l’emploi. Au lieu de cela, nos estimations de la production et de l’inflation ont été révisées à la hausse pour les deux derniers trimestres, ce qui laisse entrevoir une demande globale plus forte que prévu. Cela pourrait nécessiter un resserrement supplémentaire de la politique monétaire ou un resserrement plus long que prévu.

Faut-il s’inquiéter du risque d’une spirale salariale-prix incontrôlée ? À ce stade, je ne suis toujours pas convaincu. Les gains salariaux nominaux continuent d’être inférieurs aux hausses de prix, ce qui implique une baisse des salaires réels. Paradoxalement, cela se produit alors que la demande de main-d’œuvre est très forte, que les entreprises affichent de nombreux postes vacants et que l’offre de main-d’œuvre reste faible – de nombreux travailleurs n’ont pas pleinement réintégré la population active après la pandémie. Cela suggère que les salaires réels devraient augmenter, et je m’attends à ce qu’ils le fassent. Mais les marges des entreprises ont bondi ces dernières années – c’est le revers de la médaille des prix fortement plus élevés mais seulement des salaires légèrement plus élevés – et devraient être en mesure d’absorber une grande partie de la hausse des coûts de main-d’œuvre, en moyenne. Si les anticipations d’inflation restent bien ancrées, ce processus ne devrait pas échapper à tout contrôle. Cependant, cela pourrait bien prendre plus de temps que prévu.

Cela n’allait jamais être facile

Plus inquiétants sont les effets secondaires que le resserrement brutal de la politique monétaire de l’année dernière commence à avoir sur le secteur financier, comme nous l’avons averti à plusieurs reprises. La surprise est peut-être que cela a pris autant de temps.

Après une période prolongée d’inflation modérée et de faibles taux d’intérêt, le secteur financier est devenu trop complaisant à l’égard des asymétries de maturité et de liquidité. Le resserrement rapide de la politique monétaire de l’an dernier a entraîné des pertes considérables sur les actifs à revenu fixe à long terme et a augmenté les coûts de financement.

La stabilité de tout système financier dépend de sa capacité à absorber les pertes sans recourir à l’argent des contribuables. La brève instabilité du marché des gilts au Royaume-Uni à l’automne dernier et les récentes turbulences bancaires aux États-Unis soulignent qu’il existe des vulnérabilités importantes tant parmi les banques que parmi les intermédiaires financiers non bancaires. Dans les deux cas, les autorités financières et monétaires ont pris des mesures rapides et énergiques et, jusqu’à présent, ont empêché une plus grande instabilité.

Nos dernières projections indiquent également un ralentissement général des prévisions de croissance à moyen terme. Les prévisions de croissance à cinq ans ont diminué régulièrement, passant de 4,6 % en 2011 à 3 % en 2023. Une partie de cette baisse reflète le ralentissement de la croissance d’économies à croissance rapide comme la Chine ou la Corée. C’est prévisible : la croissance ralentit à mesure que les pays convergent. Mais certains des ralentissements les plus récents peuvent également refléter des forces plus inquiétantes : l’impact cicatriciel de la pandémie, un rythme plus lent des réformes structurelles, ainsi que la menace croissante et de plus en plus réelle de fragmentation géoéconomique entraînant davantage de tensions commerciales, moins d’investissements directs et un rythme plus lent de l’innovation et de l’adoption de la technologie dans des « blocs » fragmentés. Il est peu probable qu’un monde fragmenté permette de réaliser des progrès pour tous, ou de relever avec succès des défis mondiaux tels que le changement climatique ou la préparation aux pandémies. Nous devons éviter cette voie à tout prix.




Perspectives économiques avril 2023 : Incertitude en raison de la tourmente du secteur financier, de la forte inflation, des effets persistants de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de l’après Covid

Selon les prévisions de référence, la croissance passera de 3,4 % en 2022 à 2,8 % en 2023, avant de s’établir à 3,0 % en 2024. Les économies avancées devraient connaître un ralentissement particulièrement prononcé de la croissance, passant de 2,7 % en 2022 à 1,3 % en 2023. Dans un scénario alternatif plausible avec de nouvelles tensions sur le secteur financier, la croissance mondiale tombe à environ 2,5 % en 2023, la croissance des économies avancées tombant en dessous de 1 %. L’inflation globale globale de référence devrait passer de 8,7 % en 2022 à 7,0 % en 2023 en raison de la baisse des prix des produits de base, mais l’inflation sous-jacente (sous-jacente) devrait diminuer plus lentement. Le retour de l’inflation à la cible est peu probable avant 2025 dans la plupart des cas.

Le taux d’intérêt naturel est important tant pour la politique monétaire que pour la politique budgétaire, car il s’agit d’un niveau de référence permettant d’évaluer l’orientation de la politique monétaire et d’un déterminant clé de la viabilité de la dette publique. Le chapitre 2 vise à étudier l’évolution du taux d’intérêt naturel dans plusieurs grandes économies avancées et émergentes. La dette publique en proportion du PIB a grimpé en flèche dans le monde entier pendant la pandémie de COVID-19 et devrait rester élevée. Le chapitre 3 examine l’efficacité de différentes approches pour réduire les ratios de la dette au PIB. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les tensions géopolitiques croissantes ont placé les risques, les avantages et les coûts potentiels de la fragmentation géoéconomique au centre du débat politique. Le chapitre 4 examine comment cette fragmentation peut remodeler la géographie de l’IED d’investissement étranger direct et comment elle peut affecter l’économie mondiale.

 




Insécurité en Ituri et Tshopo : Mgr Marcel Utembi en plaidoyer chez Peter Kazadi

Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières a reçu, mercredi 19 avril 2023, l’archevêque métropolitain de Kisangani, Mgr Marcel Utembi, venu lui présenter quelques préoccupations sécuritaires auxquelles font face les populations dans les provinces de l’Ituri et de la Tshopo.

La lutte contre l’insécurité étant au centre de ses actions, le patron de la territoriale dit prendre en considération cette situation.

«Je suis venu partager avec lui les préoccupations d’ordre sécuritaire par rapport à ce qui se passe en Ituri, ma province d’origine, mais aussi par rapport à ce qui se passe à la Tshopo, la province qui abrite l’Archidiocèse de Kisangani, dont j’assume la responsabilité pastorale», a indiqué Mgr Marcel Utembi.

« Il a réservé une oreille attentive aux préoccupations que nous avons partagées avec lui, et il nous a rassurés qu’il partagera cette situation avec la hiérarchie. À Bunia, les massacres continuent dans la province, on se demande pourquoi. Autant de massacres au niveau de Kisangani, il y a les conflits fonciers qui opposent les communautés entre elles (…) », a-t-il ajouté.

Signalons par ailleurs que le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a reçu au cours de la même journée les civilités de son Collègue de l’Aménagement du territoire Guy Loando Mboyo et celles de l’ancien bâtonnier, le député national Matadi Wamba. Il a accordé également un entretien de quelques minutes au sénateur Asumani. Ce dernier était également venu solliciter son implication personnelle pour répondre aux différents problèmes qu’il y a dans sa province, la province du Maniema.