Mbuji-Mayi : Le gouvernement provincial annonce la construction du marché Bakwadianga et Simis

C’est autour d’un sujet si important pour la population de la province du Kasaï-Orientale que toutes les parties prenantes opérant dans les différents marchés de Mbujimayi se sont réunies mardi 18 avril 2023, dans la salle des réunions du gouvernorat.

Les autorités urbaines et municipales, le président du syndicat des marchands et d’autres responsables politico-administratifs ont fait la ronde à la table pour trouver des solutions salvatrices aux diverses questions notamment le début des travaux de construction des grands marchés de la ville.

Au cours de cette rencontre, le gouverneur de province a annoncé le début imminent des travaux de construction de deux grands marchés du chef-lieu du Kasaï-Oriental, Bakwa Dianga et Wetrafa (Ex Simis). C’est ce qu’a révélé le Maire de la ville, au sortir de cette réunion.

« L’autorité provinciale nous a invité en ce jour, enfin de nous informer sur les travaux qui doivent commencer sur la modernisation de nos deux marchés de la ville de Mbujimayi… Comme vous le savez, il n’y a pas longtemps, le marché central de Dibindi a été victime de l’incendie, l’autorité provinciale dans ses stratégies et Vision, a trouvé bon de reconstruire ces marchés d’une manière moderne », a fait savoir le Maire.

La décision de construire ces espaces commerciaux a été saluée par l’administrateur du marché Wetrafa (SIMIS). À l’en croire, cette démarche vient rencontrer le vœu de toute la population marchande.

« Je suis l’homme le plus heureux, je crois que la position du Gouverneur a rencontré notre souhait. Je crois que ma population est déjà sensibilisée, ils sont au courant parce que les agents des ITPR passent chez moi et nous circulons avec eux. Et je leur disais que le pouvoir de Félix Tshisekedi n’est pas comme celui d’autres présidents, maintenant je crois que notre rêve est devenu une réalité…Je dis à notre population d’être en ordre avec l’état, on va construire, mais pour vous remettre les dépôts, il faut que vous soyez détenteur de ce dépôt-là. À près cela, avoir tous les documents qui vous identifient que vous êtes opérateurs économiques », s’est exprimé… tout joyeux.

La satisfaction a été exprimée par le représentant des marchands qui a rassuré de la volonté de ses camarades de collaborer avec l’autorité durant le déroulement des travaux.

Selon la cellule de communication du Gouverneur Mathias Kabeya, les travaux proprement dits démarrent dans quelques jours. Ils seront entièrement financés par le gouvernement provincial

Jean-Luc Lukanda




Églises orientales : le pape introduit une limite d’âge de vote pour les évêques

Dans une lettre apostolique sous forme de Motu proprio intitulé Iam pridem (« Depuis quelque temps », en latin) et publié lundi 17 avril 2023, le pape François modifie les canons 66 § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales. Le pape annonce que les évêques « ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans » « perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et de candidats aux fonctions visées au canon 149 ». Donc, ils ne pourront plus voter dans le cadre des synodes épiscopaux des Églises orientales.

Cette nouvelle réglementation – qui entrera en vigueur « un mois après la publication » – ne s’applique pas aux « patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction », « même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Le pape François explique que « depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques » ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales « les difficultés apparues dans les synodes des évêques », « en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active ». Ce sont les « hiérarques » des Églises orientales qui « ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans ».

Traduction du Motu Proprio par Zenit

LETTRE APOSTOLIQUE SOUS FORME DE MOTU PROPRIO DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS Iam pridem

concernant certaines normes du Code des canons des Églises orientales relatives aux évêques ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans dans le Synode des évêques des Églises respectives indépendantes

Depuis quelque temps, certains patriarches, archevêques majeurs et évêques ont signalé au Dicastère pour les Églises orientales les difficultés apparues dans les synodes des évêques des Églises patriarcales et archiépiscopales majeures, en raison du nombre d’évêques émérites qui y participent avec une voix active, en particulier lors de l’élection des évêques et des chefs et pères des Églises respectives indépendantes.

Ces hiérarques ont demandé au Siège apostolique d’adopter une disposition qui exclut du vote délibératif les évêques membres du Synode des évêques s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Patriarches, archevêques majeurs, évêques éparchiaux et exarques ordonnés évêques en fonction ne seront pas soumis à cette norme, même s’ils ont atteint l’âge de quatre-vingts ans.

Accueillant l’invitation des hiérarques et après avoir consulté le Dicastère pour les Églises orientales et le Dicastère pour les textes législatifs, j’ai décidé de modifier les canons 66, § 1, 102, 149 et 183 du Code des canons des Églises orientales.

Considérant donc les besoins et le bien des Églises patriarcales et des Églises archiépiscopales majeures,

je décrète ce qui suit :

Art. 1. Le premier alinéa du canon 66 est modifié comme suit : « § 1. Dans l’élection du patriarche, tous les membres du Synode des évêques de l’Église patriarcale, et eux seuls, ont voix active, sans déroger au canon 102, § 3. »

Art. 2. Au canon 102, après le § 2, un nouveau paragraphe est inséré, de sorte que la disposition est formulée comme suit :

« § 3 – À l’exception des patriarches et des évêques éparchiaux encore en fonction, ayant atteint l’âge de quatre-vingts ans, les évêques perdent leur voix délibérative dans le Synode des évêques, ainsi que dans l’élection des patriarches, des évêques et des candidats aux fonctions visées au can. 149.

Pour la discussion de certaines questions, d’autres personnes, en particulier des hiérarques qui ne sont pas évêques et experts, peuvent être invitées par le patriarche, selon le droit particulier ou avec le consentement du Synode permanent, pour exprimer leur opinion aux évêques réunis en Synode, sans préjudice du can. 66, § 2. »

Art. 3. Le canon 149 est modifié comme suit : « Pour remplir la charge d’évêque éparchial, d’évêque coadjuteur ou d’évêque auxiliaire en dehors des limites de l’Église patriarcale, le Synode des évêques de l’Église patriarcale élit, sans déroger au canon 102, § 3, et conformément aux canons sur l’élection des évêques, quelques candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife. En observant le can. 102, § 3, et, conformément aux canons sur l’élection des évêques, des candidats, au moins trois, et les propose pour nomination, par l’intermédiaire du patriarche, au souverain pontife, en observant le secret à l’égard de tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont eu connaissance du résultat de l’élection, même en ce qui concerne les candidats. »

Art. 4. Le premier alinéa du canon 183 est modifié comme suit : « § 1 Sans déroger au canon 102, § 3, la convocation étant canoniquement faite, […]. »

Ce que j’ai résolu par la présente Lettre apostolique, je l’ordonne ferme et stable en vigueur, nonobstant toute disposition contraire, même si elle mérite une mention spéciale, et sera promulgué par publication dans L’Osservatore Romano, entrant en vigueur un mois après la publication et ensuite inséré dans les Acta apostolicae Sedis.

Fait à Rome, en la basilique Saint-Pierre, le 16 avril 2023, deuxième dimanche de Pâques, onzième du pontificat.

FRANÇOIS




La pénurie de prêtres et l’âge élevé du clergé

L’âge moyen des prêtres au Mexique est de 50,9 ans, selon l’Institut national de la statistique, de la géographie et de l’informatique. Ce chiffre est très éloigné vde l’âge des prêtres espagnols, dont la moyenne est de 65,5 ans, selon les données de la Conférence épiscopale espagnole. Il s’agit d’une information alarmante car la vitalité de l’Église est conditionnée par le dynamisme des prêtres, principaux promoteurs du rayonnement ecclésial. Cependant, la situation en Chine est plus grave.

En 2022, selon les données fournies par Xinde, un journal catholique en langue chinoise, l’Église catholique a perdu treize prêtres, sept avaient plus de 75 ans et six moins de 65 ans. L’article indique un âge moyen proche de soixante-dix ans. De nombreux prêtres âgés sont nés dans les années de la Révolution dirigée par Mao Tse-Tun et ont nourri leur vocation au milieu de persécutions orchestrées depuis le sommet de l’État.

L’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping a apporté une ligne de « réforme et d’ouverture » qui a facilité la vie des catholiques en Chine. Aujourd’hui, la situation est floue sur les libertés des catholiques dans le pays. Ces jours-ci, les Chinois célèbrent la fête de Quingming ou « nettoyage des tombes ». Le 5 avril, la tradition consacre la journée à la mémoire des défunts. Les Chinois visitent les cimetières, où les familles brûlent des offrandes en papier en l’honneur de leurs ancêtres, des répliques de billets, de véhicules, de vêtements ou d’autres figurines en papier. Les catholiques chinois vivent cette célébration en se souvenant également de leurs prêtres et religieuses qui sont déjà entrés dans la vie triomphale aux côtés de Dieu.

L’augmentation de l’âge moyen des prêtres en Chine et dans de nombreux pays prend une tournure plus sombre avec le déclin des vocations : remplacer ceux qui meurent ou ceux qui vieillissent influence la vitalité des communautés.

L’Église chinoise a perdu plusieurs prêtres et religieuses à un âge précoce. À titre d’exemple, Sœur Maraía Yang Hilin, de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus, est décédée en mars 2022 à l’âge de 50 ans d’une maladie intestinale mal guérie dans le diocèse de Yixian, province du Hebei ; le prêtre Wu Junwei est décédé à l’âge de 59 ans à Yuncheng,

Ces données sur l’âge des prêtres dans le monde soulignent que chaque effort des catholiques pour soutenir et accompagner les prêtres ou les religieuses aussi bien physiquement que moralement ainsi que la promotion des vocations, est une précieuse contribution au développement de nos communautés dans la foi et la charité.




La REGIDESO appelée à humaniser le recouvrement forcé de ses créances auprès de ses abonnés (VSV)

La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme s’insurge contre les méthodes utilisées par les agents de la REGIDESO commis à l’opération de recouvrement forcé de ses créances.

Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 20 avril 2023, la VSV appelle cet établissement public à humaniser la campagne en mettant fin aux menaces et tracasseries contre la population.

“Ces genres de comportements face à la précarité des conditions de vie ne peuvent être tolérés, car il est important de constater parfois la bonne foi de l’abonné comme bon citoyen soucieux de payer sa dette, alors qu’il y a des autorités et des institutions qui ne font pas autant et qui ne sont jamais sous les mêmes menaces et pressions”, indique la VSV

Cette ONG de défense des droits humains dénonce un traitement discriminatoire, mais aussi non équitable des agents de la régie de distribution d’eau qui ne s’attaquent pas à l’Etat congolais, pourtant premier créancier de cette entreprise.

“Pour la VSV, autant la population a l’obligation de payer ses factures de consommation d’eau, autant la REGIDESO doit mettre en place des mesures idoines pour garantir un service de qualité à ses abonnés et veiller à ce que le recouvrement forcé de ses créances ne soit pas une pratique avilissante, déshonorante, discriminatoire et non respectueuse des intérêts socio-économiques de la population.

La population congolaise ne peut pas supporter tout le poids des dettes en millions de dollars américains de consommation d’eau pendant que le plus grand créancier de cette entreprise publique est l’Etat congolais lui-même comme ne cessent de le dire les délégués syndicaux”, ajoute-t-elle

Face à cette situation décriée, la VSV demande notamment à la REGIDESO de mettre fin aux tracasseries et aux coupures intempestives d’eau ; surseoir l’opération de recouvrement forcé contre la population en organisant, cette fois-ci, un autre recouvrement forcé contre les entreprises publiques, institutions et autorités qui ne paient pas leurs factures ; instruire les agents déployés sur terrain pour le respect strict de la dignité humaine en recourant à l’élégance dans leurs propos sinon les sanctionner en cas de manquement et de manque de considération vis-à-vis des abonnés.

Derick Katola




Fini l’anarchie dans la délivrance des permis de construire: Muabilu opérationnalise le guichet unique

Pari gagné pour Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, qui a opérationnalisé le Guichet unique pour la délivrance des permis de construire. A travers cet acte, l’Empereur de Mont Amba vient ainsi de mettre un terme au désordre qui régnait dans le secteur. A partir d’aujourd’hui, le permis de construire ne doit plus se donner au sein des divisions urbaines comme c’était le cas, et toute demande relative au permis de construire doit être adressée au guichet unique.

La postérité retiendra du passage de M. Pius Muabilu à l’Immeuble de la Territoriale, que c’est lui qui a mis un terme au désordre qui régnait dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, par la création d’un Guichet unique de délivrance des permis de construire. Désormais, c’est un seul service de l’Etat qui le délivre, après des études approfondies. Et ce, pour éviter les constructions anarchiques et des constructions sur des espaces non aedificandi.

Il nous revient que c’est le Directeur de cabinet adjoint, Me Mechack Mandefu Muela qui a représenté le MinEtat Pius Muabilu Mbayu Mukala, à la cérémonie de remise-reprise ayant consisté au transfèrement des attributions entre le Secrétariat général à l’Urbanisme et Habitat, via la Direction de l’Urbanisme, ainsi que le Guichet unique de délivrance des permis de construire, nouvelle réforme courageuse initiée en vue de stopper durablement l’anarchie longtemps décriée dans ce secteur de la vie nationale.

Désormais aux commandes du Guichet unique de délivrance des permis de construire, le Directeur Mukendi Mukepesha Pierre, coordonnateur – chargé de mission du Guichet unique, promet de servir loyalement la République, dans le strict respect de ses prérogatives et de la vision des autorités politiques établies, le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et le ministre d’Etat Pius Muabilu, ministre de tutelle qui a matérialisé courageusement cette réforme salutaire.

“J’ai deux sentiments qui m’animent présentement. Le premier, c’est celui de redevabilité. Donc nous serons redevables vis-à-vis de plus hautes autorités qui nous ont fait confiance en nous confiant la direction du Guichet unique de délivrance des permis de construire. Le deuxième sentiment, c’est le sentiment de satisfaction. Parce qu’aujourd’hui, la population doit comprendre que désormais plus rien ne sera comme avant. Le permis de construire ne doit plus se donner au sein des divisions urbaines, comme c’était le cas. À dater d’aujourd’hui, toute demande relative au permis de construire doit être adressée au guichet unique », insiste-t-il.

Et de lancer un appel pathétique à la population, que cette importante réforme est gouvernementale. « Nous avons été désignés, pour lutter contre les constructions anarchiques. Nous avons été désignés aussi pour faire respecter les normes d’ordre urbanistique et les normes en matière de construction », a déclaré le responsable du Guichet unique, qui a fait d’une pierre deux coups, pour rendre en même temps un hommage particulier au chef de l’Etat, au Premier ministre et au ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Il y avait absence d’un outil capable de réguler le secteur

L’émissaire du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, président de séant a eu des mots justes pour expliquer en clair la portée de cette cérémonie. Me Mechack Mandefu Muela révèle que le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, a initié cette réforme salutaire de la mise en place du Guichet unique, pour l’octroi des permis de construire, selon les règles de l’art et l’intérêt de tous.

“On avait initié la réforme pour la mise en place du guichet unique, pour l’octroi des permis de construire. Aujourd’hui, il y a eu la remise et reprise. Les attributions qui ont été confiées avant au Secrétariat général ont été maintenant transférées à l’organe attitré selon le décret du Premier Ministre Sama Lukonde. Aujourd’hui, il y a eu passation civilisée du pouvoir. Le cri d’alarme que nous entendons aujourd’hui, c’est qu’il y a eu des gens qui sont en train de construire sans pour autant respecter les normes et les zones interdites; c’était tout simplement l’absence d’un outil capable de réguler le secteur, de suivre de près, pourquoi pas sanctionner les auteurs », explique-t-il.

Voilà aujourd’hui, le Guichet unique devient effectif. Pour nous, nous disons c’est un pari gagné. Il faudrait les encourager (nouveaux animateurs en fonction), les soutenir, dénoncer. Il a terminé par demander à la population de dénoncer les situations qui requièrent les dénonciations. Parce que leurs portes sont ouvertes.

Jean-Marie Nkambua




La presse péruvienne dénonce “le scandale du détournement systématique” de l’aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf 

La presse péruvienne a épinglé le scandale du « détournement systématique de l’aide humanitaire destinée aux populations des camps de Tindouf », que le Maroc dénonce depuis des années auprès de la communauté internationale.

Ainsi, le quotidien Guik, le premier journal digital du Pérou, qui reprend les conclusions du rapport d’évaluation du travail du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies en Algérie entre 2019 et 2022, écrit que « ces détournements ont été dénoncés par d’autres rapports d’inspection du HCR (haut-commissariat aux réfugiés), ainsi que d’autres organisations intergouvernementales et non gouvernementales ».

La publication note que « le PAM a documenté le détournement et la vente de nourriture provenant de l’aide humanitaire sur les marchés de la ville de Tindouf, en dehors des camps, et dans les pays voisins, alors que la population des camps vit dans des conditions indignes, marquées par une malnutrition chronique, en particulier chez les femmes et les enfants ».

« Plus grave encore, ajoute Guik, le PAM a réitéré sa préoccupation quant à l’absence de recensement de la population des camps de Tindouf et au risque de détournement que cette situation unique rend possible », soulignant qu’il s’agit « d’une situation exceptionnelle dans le monde du point de vue du droit international humanitaire, dans la mesure où depuis près de 50 ans, ces populations n’ont jamais été identifiées, ni enregistrées comme réfugiées, ni recensées ».

La publication péruvienne dénonce le fait que l’Algérie cède le contrôle des camps aux milices du polisario, qui est un « groupe armé séparatiste étroitement lié aux groupes terroristes opérant au Sahel ».

Pour sa part, le quotidien Prensa21 souligne que le détournement lucratif de l’aide humanitaire au profit des dirigeants du polisario, leur a permettent de « maintenir un train de vie luxueux, aux frais du contribuable européen et aux dépens des femmes et des enfants des camps de Tindouf, qui souffrent d’anémie chronique ».

Le journal rappel que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait pointé du doigt, dans un rapport publié en 2015, un « détournement méthodique, sur plus de quatre décennies, de l’aide humanitaire accordée aux Sahraouis, retenus en otage dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien ».

Le rapport de l’OLAF a mis en évidence « la responsabilité de l’Algérie, complice active du détournement de cette aide, qui commence généralement dès l’arrivée des cargaisons au port algérien d’Oran ».

De même, le Parlement européen avait noté que “l’Algérie a prélevé une taxe de 5 % sur cette aide et a refusé les demandes de recensement” de cette population présentées par le HCR.

En 2021, rappelle la même source, le rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait attiré l’attention sur le détournement des fonds et de l’aide alimentaire destinés à la population prise en otage par le polisario.

Par ailleurs, toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011 ont demandé à l’Algérie d’autoriser le recensement de la population des camps de Tindouf, conformément au droit international humanitaire.

La même demande a été adressée aux agences de l’ONU pour qu’elles respectent les “meilleures pratiques” de l’ONU dans l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations des camps.

Prensa21 déplore que « l’Algérie a constamment défié les demandes fermes et sans appel du Conseil de sécurité, se cachant derrière des prétextes fallacieux infondés », ajoutant que ce pays a « la responsabilité morale et juridique de cesser d’exploiter la situation des populations séquestrées sur son territoire et de s’en servir comme monnaie d’échange, tout en dépensant des sommes colossales pour maintenir le train de vie luxueux d’une poignée de dirigeants du polisario et en leur fournissant des équipements militaires de pointe ».

Mapexpress.ma




A Kinshasa: Sama lukonde lance la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier

Les présentes assises tirent leur origine de la volonté du Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, tant de fois exprimée d’assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif en général afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l’objet des litiges avec les étrangers. 

Ce jeudi 20 avril 2022 au salon rouge de l’hôtel Fleuve Congo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama lukonde, a pris part à la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Ici, le Chef du Gouvernement a présidé, au nom du Président de la République, cette cérémonie qui a sanctionné l’ouverture officielle de ce Forum qui a pour but de réfléchir sur la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC.

Ce Forum réunit plus de 150 participants qui vont discuter des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC. Le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS), qui assure la coordination de ce cadre, a expliqué que cette rencontre entend instaurer un dialogue permanent et entre acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs, pétrolier et minier.

A travers le pilier 5 de son Programme d’action 2021-2023, le Gouvernement avait pris l’engagement d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations.

” Je suis honoré de présider à l’ouverture ce jour de la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier. Et je vous remercie d’avoir répondu positivement à cette invitation. Les présentes assises tirent alors l’origine de la volonté de son excellence Monsieur le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, que je représente ici. Volonté tant de fois exprimée d’assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif en général afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l’objet des litiges avec les étrangers. Cette vision comme cela a été rappelé ici, par le pilier 5 du programme d’action du gouvernement 2021-2023, consacre spécialement l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, les entreprises publiques du secteur de portefeuille et des finances de l’État, nécessite un suivi assidu et concerté… Le Président de la République, a tenu à ce qu’un cadre idoine d’échange puisse voir le jour, sous la coordination du conseil présidentiel de veille stratégique, service spécialisé au sein de la présidence de la République, ” a dit en substance le Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama lukonde.

Dans son allocution, le Premier Ministre a fait allusion à la situation sécuritaire qui persiste dans la partie orientale de notre territoire national où le pays est victime d’une guerre d’agression nous infligée par le Rwanda sous couvert du M23 notamment par convoitise de nos ressources.

” Comme vous le savez, les ressources minérales dont regorgent notre sous-sol, en particulier le cobalt, le coltan, le germanium, le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel ou encore le graphite, pour ne citer que ceux-ci, font l’objet d’une très forte demande et de convoitise en raison de leur centralité dans la transition énergétique et numérique dans laquelle l’humanité tout entière est embarquée aujourd’hui”, a-t-il ajouté.

Mettre l’accent sur la transparence des chaînes d’approvisionnement de ces métaux

Par ailleurs, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de veiller au contrôle et à la transparence des chaînes d’approvisionnement de ces métaux à travers le pays.

” Bien que cela puisse constituer un motif de fierté, la position de leader mondial dans la production de ces métaux doit impérativement nous interpeller dans la nécessité de renforcer le contrôle et la transparence sur toute l’étendue des chaînes d’approvisionnement des dites ressources au moyen non seulement du code minier et du règlement minier en vigueur, mais aussi par l’observance et la mise en œuvre du devoir de diligence imposé par le guide de l’Organisation du Commerce et de développement économique, OCDE, en sigle. Je veux rappeler ici que, c’est uniquement par la rigueur de la cohésion, résultat de la conjugaison de nos efforts, que nous parviendrons à réaliser cet objectif d’assainir notre secteur extractif dans son ensemble. C’est pourquoi, sous l’impulsion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement a pris sans aucune réserve la mise en place de ce cadre national de concertation. Pour autant qu’il permette de fédérer les contributions, les meilleures de tout un chacun, en vue d’atteindre les objectifs de transparence assignés à cette noble initiative, ” a-t-il conclu.

Il sied de noter que cette cérémonie a connu la participation de la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi qui, dans son allocution, a soulevé les différents défis à relever dans l’exploitation minière artisanale en RDC. On retient aussi la participation du Coordonnateur du Conseil présidentiel de veille stratégique, des principaux opérateurs miniers de la RDC, des services publics et spécialisés de l’État, des entités territoriales décentralisées (ETD), des organisations de la Société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers du Gouvernement.




Reçue par Mbusa Nyamwisi: Bintou Keita condamne les propos de Kagame qui viole le principe sacro-saint de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation

La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies, Bintou Keita a été reçue, mercredi 19 avril 2023, en début de la soirée, par le ministère de l’Intégration régionale pour un tête-à-tête avec le minÉtat Antipas Mbusa Nyamwisi.

Après les traditionnelles civilités, Bintou Keita a fait part de l’intention de la MONUSCO d’accompagner le minÉtat dans ses nouvelles missions notamment celle porter la politique de la RDC au sein des organisations régionales. Autres sujets au cœur de leur entretien, le P-DDRCS, Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation, le prochain sommet de chefs d’État à Bujumbura, au Burundi ou encore la Feuille de route de Luanda et celle de Nairobi. Antipas Mbusa et Bintou Keita ont exploré différentes pistes susceptibles d’aboutir à une paix durable dans l’Est de la RDC. La cheffe de la MONUSCO se dit convaincue que le volet diplomatique peut aider à éteindre le feu dans la partie orientale du pays.

Au regard de la complexité de la question sécuritaire à l’Est et la volonté du chef de l’État de pacifier cette partie du pays ainsi que le dynamisme et l’intérêt que certains pays africains accordent dans la crise de l’est, le minÉtat de l’Intégration régionale a fermement condamné la dernière sortie médiatique de Paul Kagame qui, selon lui, est de nature à violer le principe sacro-saint de l’Union africaine portant sur l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation. Mbusa Nyamwisi a notamment rassuré la représentante d’Antonio Guterres que le P-DDRCS prendra une vitesse de croisière à court terme, grâce à la sensibilisation des groupes armés. Nul doute, les redditions en grand nombre seront constatées dans les rangs des forces négatives.




A l’issue du face-à-face André Mbata – Zhu Jing: Bientôt la création des groupes d’amitié entre les parlements chinois et congolais

Ce matin du jeudi 20 avril 2023, l’ambassadeur de Chine en poste en République démocratique du Congo a été reçu en audience par le vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata Betukumesu, en charge de la diplomatie parlementaire.

Au menu de cette audience, le diplomate chinois est allé entretenir le professeur André Mbata des questions liées à la diplomatie parlementaire, des relations entre les parlements chinois et congolais, avec à la clé la clé la création des groupes d’amitié entre les deux parlements. Ils ont aussi évoqué d’organiser des visites croisées de haut niveau entre la Chine et la RDC.

“Nous voulons travailler ensemble afin de reprendre rapidement les échanges entre les parlements chinois et congolais et aussi insister sur l’importance des échanges entre les parlementaires de deux pays puisque la coopération et l’amitié entre les deux pays s’appuie sur le soutien de nos deux peuples. Et les parlementaires et les gouvernements ont un rôle très important à jouer. C’est ainsi que nous comptons sur eux dans le fonctionnement du partenariat sino-congolais”, a dit le diplomate chinois au sortir de l’audience.

La Chine se présente comme un partenaire viable du gouvernement congolais. Récemment, le diplomate chinois a annoncé la mise à disposition d’une enveloppe substantielle en faveur du secteur congolais de la défense et sécurité. De plus, la Chine s’est déjà prononcée pour le respect de la souveraineté et de l’intangibilité de ses frontières, elle s’oppose contre toute agression extérieure et s’interdit toute ingérence dans les affaires internes d’un pays ami.

” Avec la RDC, nous avons beaucoup travaillé pour défendre les intérêts légitimes de nos amis congolais et nous allons continuer à le faire”, a-t-il ajouté par ailleurs.

De son côté, le professeur André Mbata a réitéré sa volonté de voir que l’amitié sino-congolaise s’appuie sur le soutien réciproque mutuellement accordé entre Etats, notamment sur de questions fondamentaux qui touchent aux intérêts de chaque Etat.




Le chantage du ‘scandal sexual’ rwandais ‘Don’t visit Rwanda girls !’

La situation de l’insécurité dans l’Est et les atrocités inhumaines ainsi que les dégâts économiques qui s’y opèrent, dont les violences faites à la femme et à la jeune fille, ont été la préoccupation majeure de la nation congolaise. L’opinion tant nationale qu’internationale se souviendra par exemple de la grande marche organisée le 3 avril 2021 à Tshangu, dans la partie est de la capitale Kinshasa, avec un grand meeting et un moment d’intenses prières pour la nation au terrain Sainte Thérèse de N’Djili par des femmes de l’Ouest de la Rdc pour dénoncer, l’usage du viol massif comme arme de guerre par les groupes armés soutenus par le Rwanda. L’on se souviendra du message de l’initiatrice de la marche, Marie Josée Ifoku fait ce jour et repris le 24 avril 2021, au bâtiment administratif du gouvernement, ex-Tembe na Tembe (à côté du Palais du peuple), où l’unique femme candidate présidente de la République 2018 vociférait, rouge de colère : « le sexe de la femme n’est pas un champ de bataille ! ». Si au Congo ‘le sexe de la femme n’est pas un champ de bataille’, au Rwanda le sexe de la femme serait une ‘arme redoutable de chantage’. « Please, don’t visit Rwanda girls ! » 

« Le Chantage Du Scandal Sexual » Rwandais serait devenu un moyen puissant de paralyser la Communauté Internationale et particulièrement la Belgique, à en croire Mme Illiminée Kalinganire, une femme rescapée du génocide des tutsis rwandais, qui l’avait révélé publiquement, sur la radio Tv Ikamba. Une fille tutsie qui se prostitue pour défendre les intérêts du pouvoir en place au Rwanda on dit qu’elle est héroïne ! Cette façon d’appeler les filles victimes consentantes du FPR, héroïnes est une arme de destruction massive du FPR, car cela incite et excite les femmes et les filles rwandaises à se donner corps et âme, ce sont les hirondelles rwandaises du livre ‘’ Crimes organisés en Afrique centrale » de Honoré Ngbanda Zambo Ko Atundu.

« Il n’existe pas d’égale arme, il faut que nous soyons d’accord sur ce point ci précis. Je dis bien qu’il n’existe pas d’égale arme car aucun homme aussi puissant ou intègre qui puisse être sur cette terre ne peut en aucun cas échapper/résister aux tentations d’une belle fille ; et la maîtrise de ce secret fait de Paul Kagame le maître du monde ! Au Rwanda, chaque ‘very important person VIP’, selon son importance, en visite de travail ou en tourisme, on lui cherche une belle fille … et une fois au lit, les caméras cachés partout prennent les photos. Après vient le chantage !», affirme Illiminée Kalinganire.

Selon ces révélations, depuis l’an 2003, un puissant homme d’Etat belge croupirait sous « un chantage d’un scandale sexuel » rwandais. Ce “chantage du scandale sexuel” rwandais pèserait donc très lourd sur ses épaules, celles de ses enfants et surtout sur de son pays au point que même devant la monstruosité de la barbarie de l’armée rwandaise au Congo, la Communauté internationale n’ose condamner le Rwanda!

Cette femme conseille donc aux politiques congolais : « Méfiez-vous de femmes et filles tutsies du Rwanda ! » tout en lançant l’invitation qui suit : « Regardes bien le vidéo suivant qui fait la publicité de ces filles tutsies rwandaises », en donnant son lien. « Les filles tutsies du Rwanda dont tu viens de voir quelques photos sont des armes de destruction massive », affirme Mme Illiminée Kalinganire avant d’ajouter : «… les phénomènes sexuels rwandais terrifiants que je connais personnellement très bien …, des évènements malheureux auxquels j’ai assistés personnellement, tous ont pour principale finalité de faire à ce que le pouvoir en place à Kigali puisse bénéficier et jouir de toutes les faveurs de la communauté internationale efficacement. Le FPR utilise et use vraiment les femmes et les filles. Même si tu es l’épouse d’un Colonel ou d’un ministre…, le FPR t’utilise et t’use pour arriver à ses fins. Tu deviens le sacrifice du FPR, car on t’entraîne jusqu’à ce que tu travailles/tu te comportes comme un soldat. Un militaire tué au champ de bataille, on dit qu’il est héros.

« Toutes les femmes de chambre, toute prostituée, … et les hôtesses de l’air sont des espionnes bien formées au Rwanda de Paul Kagame», affirment tous les intervenants dans l’émission en question. Si tu es un homme politique, un homme marié, un religieux … pense sérieusement à ton intégrité morale avant d’embrasser une « hirondelle rwandaise ». Car les filles tutsies du Rwanda sont astreintes à une formation quasi-militaire avant de les confier les postes clés concernant « la sécurité nationale »/espionnage ; postes clés qui sont au sein de l’ONU et ses agences, dans les ambassades, le tourisme et l’hôtellerie rwandaise, la télécommunication, … et l’aviation civile. La plus importante de ces formations concerne l’apprentissage de comment séduire les hommes politiques et riches de haut niveau, … et une fois au lit, pratiquer avec eux le sexe qui déshonore l’humanité, par exemple le « Felching ». Ce qui est très grave dans ce Rwanda de Paul Kagame est que ces « scènes de bestialité » sont photographiées par les caméras cachés dans les chambres d’hôtels pour servir par après comme des instruments de chantage à l’encontre de ces hommes d’Etat et ou d’affaires. Comme l’ont affirmé plusieurs intervenants dans cette émission, beaucoup de dirigeants de ce monde seraient tombés dans ce piège de commandos de charme rwandais.

Ainsi donc, « le chantage du scandale sexuel » rwandais fait trembler l’Occident!

Willy Makumi Motosia