Chez Sama Lukonde, META manifeste sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la Rdc

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu mercredi, 19 avril 2023, une délégation de Meta, connue précédemment sous l’appellation de Facebook, conduite par sa Directrice des Politiques publiques pour l’Afrique, Mme Balkissa Ide Sido avec à ses côtés Thys Kazad, Responsable des politiques publiques en Afrique Francophone. Cette délégation séjourne à Kinshasa dans le cadre d’une série de formations sur la sécurité en ligne en période électorale dédiées aux acteurs publics, privés et de la société civile. C’était en présence du Conseiller principal du Premier Ministre en charge des PTNTIC, Tony Munongo.

Auprès du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Meta est venu exprimer sa volonté de contribuer à la transformation numérique de la République démocratique du Congo, à travers le renforcement des capacités et les investissements pour améliorer la connectivité Internet et le développement du métavers.

Au cours des échanges avec le chef du gouvernement de la République démocratique du Congo, la délégation de Meta a souligné son rôle important dans la sécurisation des plateformes numériques en période électorale.

” Nous nous attachons à sécuriser nos plateformes pendant ces périodes décisives et sommes ravis d’apporter notre contribution responsable par le dialogue constructif que nous menons en amont ici en RDC, avec les différents acteurs clés de ce processus, dont la CENI, les autorités gouvernementales et les organisations de la société civile”, a laissé entendre Balkissa Ide Sido, Directrice des Affaires publiques pour l’Afrique Subsaharienne

Signalons par ailleurs que Meta travaille ensemble avec les différents acteurs de la République démocratique du Congo depuis plusieurs années pour améliorer la qualité d’accès à internet et assurer une utilisation sûre et responsable de ses plateformes numériques, conformément à la mission de Meta, mission qui consiste à donner à chaque personne le pouvoir de construire une communauté et de rapprocher le monde.




Dans une déclaration : La CASE interpelle la CENI, la Cour des Comptes et l’Inspection générale des finances sur les garanties de financement et de bonne gestion du processus électoral

Dans une déclaration faite à partir des Etats-Unis d’Amérique, M. Simaro Ngongo Mbayo, président la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) ne s’explique pas l’indifférence de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) régulièrement saisies des déséquilibres de gestion des finances électorales par l’actuelle administration électorale dirigée par M. Denis Kadima Kazadi. À cette allure, prévient-il, le processus électoral congolais est en voie de faire face à trois obstacles : une mauvaise gouvernance électorale ; le rejet de l’administration électorale et du président de la CENI, M. Denis Kadima Kazadi ; l’impossible financement global des élections.

1. La Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) interpelle les Membres du Bureau et l’ensemble de la Plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sur la nécessité de fixer le Peuple Congolais au sujet du Plan de financement des élections programmées cette année 2023 en République Démocratique du Congo.

2. La CASE s’inquiète du silence injustifié de M. Denis Kadima Kazadi, président de la CENI face aux impaiements d’arriérés de salaires des agents électoraux, du personnel opérationnel déployé dans le cadre de la révision du fichier électoral et même de l’équipe de l’ancienne administration électorale dont les fonds auraient pourtant déjà été versés à la CENI.

3. La CASE ne s’explique pas l’indifférence de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) régulièrement saisies des déséquilibres de gestion des finances électorales par l’actuelle administration électorale dirigée par M. Denis Kadima Kazadi.

L’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) avait déclaré avoir recueillis auprès du gouvernement des informations selon lesquelles la CENI avait sollicité un décaissement de 642 millions de dollars pour entamer les activités électorales en 2022, alors que les crédits prévus dans la loi des finances étaient de 250 millions. Soit 392 millions de plus qui ont été intégrés à la loi des finances 2022 par une procédure irrégulière ; en dehors d’un collectif budgétaire. Ce qui avait consacré la violation de la loi des finances 2022. D’après l’ODEP, en 2018, 52%, du budget des opérations électorales couvraient l’acquisition des matériels et la quincaillerie électorale qui existait déjà (rapport du processus électoral 2012 à 2019).

4. La CASE soutient totalement les recommandations de l’ODEP formulées en mars dernier en ce que la procédure de mise à disposition des fonds à la CENI favorise le manque de transparence préjudiciable à la crédibilité même du processus électoral. Notre préoccupation est d’autant plus grande que la gestion opaque des finances électorales affecte dangereusement la qualité des élections.

5. La CASE invite le Bureau et la Plénière de la CENI à sortir de leur enfermement silencieux et à rendre compte au Peuple de la réalité financière de l’institution. Car, en cas de carence avérée des ressources financières, les élections seront inexorablement hypothétiques cette année.

6. À cette allure, le processus électoral congolais est en voie de faire face à trois obstacles : une mauvaise gouvernance électorale ; le rejet de l’administration électorale et du président de la CENI, Monsieur Denis Kadima Kazadi ; l’impossible financement global des élections.




Propos de Kagamé : silence éloquent de l’UA, l’ONU… (Par José NAWEJ)

Un silence aussi assourdissant qu’éloquent. Difficile de faire l’économie de ce double oxymore à la suite de cette espèce de « motus et bouche cousue » observée depuis les propos « blasphématoires » du Président rwandais.

« Blasphème » contre les chartes respectives de l’ONU et de l’Union africaine. Ce bréviaire de ces deux organisations où est coulé dans le marbre le sacro-saint principe de l’intangibilité des frontières héritée de la colonisation.

Or, c’est ce dogme que le « nouveau Bismarck » des grands lacs veut remettre en cause en faisant part de ses prétentions territoriales sur une partie du Kivu ! Simple ironie d’agenda ou démarche préméditée ? C’est hors du Rwanda que l’homme fort de Kigali se rend coupable -en parole- de ce « crime de lèse-intégrité territoriale ».

La gravité des propos de Paul Kagamé contraste, cependant, avec le silence de mort dans les différents cénacles de la communauté internationale. Comment comprendre qu’aucune organisation sous régionale, régionale, internationale, aucun pays n’ait daigné sinon condamner à tout le moins exprimer sa préoccupation par rapport à ces velléités de révisionnisme voire de négationnisme du fondement de la souveraineté et de l’intégrité des pays du vaste monde ? Se mettre à redéfinir les frontières actées à l’accession de l’indépendance serait, en effet, la meilleure manière de déstabiliser l’Afrique avec, effet domino oblige, le risque des guerres à la pelle.

Pas la peine d’être géopoliticien pour le savoir. Pas même besoin d’un CQFD (Ce qu’il fallait démontrer) pour l’établir.

A partir de cette vérité d’évidence, on ne peut se poser moult questions sur à la fois les ressorts de la déclaration iconoclaste de Kagamé et de l’absence de réaction à ce « sacrilège ».

S’agirait-il d’un ballon d’essai étant donné que le Président rwandais est quelque part originellement en « mission commandée » en terre congolaise depuis le milieu des années 90 ? L’historique « on m’a poignardé dans le dos » lâché par le Maréchal Mobutu ou encore « le complot est vaste » dénoncé par la suite par 2Mzee Laurent-Désiré Kabila. Bref, cet arrière-fond de balkanisation sur laquelle travaillent des officines sous couvert de la très longue agression assortie de rébellions business.

Le « dérapage » apparemment contrôlé du chef de l’Etat rwandais ne procéderait-il pas d’une posture à l’effet de contribuer à l’entretien du statu quo ? Lequel permet à toutes les parties prenantes- y compris les nouveaux venus de l’EAC – ou intervenants visibles et invisibles de continuer à profiter de richesses du sol et du sous-sol de l’Est congolais. Ce, au nom du paradigme bien connu selon lequel « la guerre est plus rentable que la paix ». Le fameux « no war, no job ». Tout ceci pourrait expliquer cela.




Iran : La diplomatie des drones pour déstabiliser l’Afrique du Nord et le Sahel 

Il est indéniable que les drones iraniens fournis au polisario par l’Algérie constituent une menace réelle à l’encontre du Royaume. Le Maroc n’est pas le seul pays à avoir alerté contre les conséquences des liens militaires entre l’Algérie et l’Iran pour l’Afrique du Nord et le Sahel. Aujourd’hui des voix s’élèvent un peu partout dans le monde pour dénoncer, condamner et alerter sérieusement contre cette coopération qui favorise la déstabilisation de cette région stratégique du monde.

Après l’expert américain en Affaires stratégiques, Llewellyn King, qui avait mis en garde contre les manœuvres du régime iranien -avec la complicité et le financement de l’Algérie- fournit des drones à la milice du polisario, c’est l’analyste géopolitique Alexander Grinberg qui explique la dangerosité des liens militaires entre l’Algérie et l’Iran.

« Les drones iraniens sont désormais déployés en Afrique du Nord et constituent une menace directe pour le Maroc« , a-t-il affirmé. Basé à l’Université de Tel Aviv, ce doctorant est un expert de l’Iran et parle couramment l’arabe, le farsi, le français, l’anglais, l’espagnol, le russe et l’hébreu, il a indiqué que, “l’exportation de drones par le régime iranien vers de mauvais acteurs déstabilise désormais non seulement la région mais, comme l’a clairement montré la guerre de Poutine en Ukraine, le monde entier”.

 

En effet, les missiles et principalement les drones font partie intégrante de la politique “des conflits et du chaos” depuis 2017, qu’a adoptée la République islamique des Ayatollahs afin de soutenir tout mandataire du terrorisme à travers le monde.

Le régime iranien a misé sur les drones comme atout militaire stratégique, car de prime ils reviennent à beaucoup moins chers que les avions de combat conventionnels, tandis que leur capacité à mener des attaques derrière les lignes ennemies les rend à la pointe et hautement souhaitables pour quiconque les utilise. Ainsi, l’exportation de ces drones vers ses alliés terroristes fait partie intégrante de la stratégie de production de drones iraniens depuis le premier jour. La diplomatie des drones iraniens renforce la quête du régime pour étendre sa base de pouvoir et dans sa région et au-delà comme en Syrie, au Liban, au Yémen… et actuellement en Algérie pour le polisario.

L’Iran a fourni des drones au groupes terroristes qui lui sont fidèles à travers le Moyen-Orient, notamment le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen, le Jihad islamique palestinien et le Hamas à Gaza, et les milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak. Autre fait, les drones iraniens sont également assemblés au Venezuela et portent le nom de Antonio José de Sucre-100 (ANSU-100) en lieu et place des Mohajer-2 iraniens. Le président vénézuélien Maduro lors de sa dernière visite à Alger avait fait la promesse de fourniture de drones iraniens au polisario, en Algérie, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la stabilité en Afrique du Nord.

La Russie, n’a pas été en reste, l’Iran ne pouvait laisser échapper l’opportunité du conflit ukrainien. En effet, pour la première fois, la Russie a eu besoin d’une assistance en matière d’armement, pour avoir délaissé la production de drones en termes de quantité et de qualité. Ce sont ces liens qui ont attiré l’attention internationale sur la dangereuse « diplomatie des drones » des ayatollahs.

Du coup, les pays destinataires d’armes russes comme l’Algérie, s’intéressent de plus en plus aux drones iraniens et force est de constater que l’Iran est en train de devenir une « superpuissance des drones ». Le haut conseiller militaire du guide suprême de l’Iran, Rahim Safavi, a annoncé que plus de 20 pays étaient intéressés par l’achat de drones iraniens. “Après la Russie, l’Algérie arrive en tête de liste des clients” indique Alex Grinberg qui publie son article et analyse dans le magazine “Fathom”.

L’Algérie, poursuit l’analyste “est connue pour ses violations des droits de l’homme, y compris les restrictions à la liberté d’expression et de religion d’autres minorités, et sa population souffre de difficultés socio-économiques abyssales”. Tasneem, un média iranien affilié au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), a indiqué que l’Algérie avait l’intention d’établir un centre de recherche et de développement de drones dans la ville de Sidi Abdellah, dans le nord de l’Algérie.

Le média iranien a explicitement évoqué les inquiétudes du Maroc et d’Israël sur la coopération entre l’Iran et l’Algérie dans le domaine des drones. “La fourniture par l’Iran à la fois de munitions et de drones d’attaque à l’Algérie intensifiera les liens entre les deux régimes autoritaires. Par exemple, le pilotage de drones nécessite une longue formation sur place, et l’Iran est susceptible d’envoyer des instructeurs arabophones du Hezbollah à cette fin. Dans les deux cas, cet axe de plus en plus audacieux est une mauvaise nouvelle pour les intérêts occidentaux dans la région”.

Le polisario, chérubin algérien par excellence et allié iranien dans la région, “s’oppose fermement aux liens croissants entre son grand rival, le Maroc et Israël, et n’hésitera pas à utiliser des drones iraniens à l’encontre du Royaume” a-t-il encore indiqué. “Cela peut menacer la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord, posant potentiellement une menace aiguë pour les intérêts occidentaux dans la région”. Ce n’est là, ni plus ni moins que la stratégie du régime des ayatollahs pour gagner en influence et déstabiliser la région.

Aussi conclut l’analyste géopolitique, “livrer des armes de l’Iran au polisario par la médiation incontestable de l’Algérie, c’est aussi accroître la présence du Hezbollah en Afrique du Nord. L’Algérie pourrait encourager le polisario à attaquer le Maroc plus violemment maintenant qu’il dispose de drones iraniens. Cela conduira à son tour à une réponse marocaine plus dure”.

fr.hespress.com




RPDC : Les quadruplés bénis

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) considère la naissance des triplés et quadruplés comme un signe de grande prospérité et un heureux événement du Pays, et les élève aux frais de lEtat. Dans la Maternité de Pyongyang (ou Palais des Bébés le plus grand du Pays, inauguré en 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) sont nés les triplés et quadruplés à 536 reprises, dont 7 quadruplés. Parmi eux, figurent les 7èmes quadruplés nés en décembre 2012, fille aînée JONG Uh Yong et 3 garçons JONG Ju Yong, JONG Kang Yong et JONG Kuk Yong habitant dans lArrondissement Ranam de la Ville Chongjin, Province Hamkyong-Nord.

Quand KIM Hyang Hwa était enceinte de 3 mois, elle a été diagnostiquée comme gestation de plusieurs ftus et hospitalisée dans la Maternité de Pyongyang. (Son mari JONG Tok Chan était élève de lEcole Spécialisée de Médecine de Kyongsong de la même Province.)

Le personnel de la Maternité a pris ses mesures nécessaires pour elle, y compris la fourniture de médicaments et de toniques. Les quadrijumeaux en bonne santé ont quitté la Maternité.

Le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé par KIM IL SUNG en 1945, NDLR) et Président des Affaires dEtat de la RPDC a fait cadeau des bagues en or à la mère et à la fille et, des couteaux à manche dargent au père et aux fils. LEtat a offert un logement moderne à la famille JONG.

Les jumeaux JONG sont en 5ème année de lécole primaire, via la crèche et la maternelle. Ils donnent libre cours à leur talent au milieu de lattention profonde des enseignants et des villageois. JONG Uh Yong, JONG Ju Yong et JONG Kuk Yong sont membres du cercle de danse gymnastique de leur école, et JONG Kang Yong aime la littérature.

Pour rappel;

a eu lieu, ce 1er avril partout dans le Pays, les cérémonies de rentrée scolaire (année académique 2023-2024) attirant lattention des parents d’élèves et des autres travailleurs; les écoles étaient bondées du personnel enseignant et administratif, des écoliers et de leurs parents; le hissage des drapeaux nationaux était précédé desdites cérémonies; les cadres du PTC, des organes du Pouvoir populaire et des organismes concernés ainsi que les élèves ont félicité les nouveaux entrants en leur offrant des gerbes ou bouquets de fleurs; après les cérémonies, suivirent les 1ers cours

le Peuple de la RPDC a accès libre et gratuit, depuis les années 1950 (pendant ou après lâpre Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA finie par la signature de l’Accord d’Armistice, NDLR), aux soins médicaux de toute sorte, à l’enseignement obligatoire de 12 ans du préscolaire au secondaire (universitaire toujours gratuit mais non obligatoire, NDLR) et au logement (construction annuelle de plus de 10.000, NDLR) de dimension variée et ces privilèges ciblant toute couche sociale sont, bel et bien, garantis juridiquement et approfondis par le Généralissime KIM JONG IL 1942-2011 pour atteindre son point culminant à l’Epoque KIM JONG UN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Vers un rapprochement entre la CENI et META pour réduire la désinformation électorale dans l’utilisation des réseaux sociaux

M. Denis Kadima Kazadi, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), s’est entretenu avec une délégation de l’entreprise META qui regroupe notamment les réseaux sociaux tels que Facebook, Messenger, Whatsapp ou encore Instagram, conduite par Mme Siddo Ide Balkissa, Directrice des politiques publiques Afrique.

Le rapprochement entre les deux institutions s’inscrit dans la logique de réduire la désinformation et l’ingérence électorale dans l’utilisation des outils numériques de META.

Le numéro un de la Centrale électorale a apprécié la synergie qui prend corps entre son institution et le groupe, matérialisée par une séance de formation organisée dans la même journée au bénéfice de l’équipe Communication de la CENI à laquelle ont pris part quelques cadres et agents, sous la supervision du Directeur de cabinet, Dieudonné Tshiyoyo.

Remerciant l’équipe META qui a dû bousculer ses programmes pour aménager le temps qu’il fallait en vue de dispenser cette formation, le Directeur de cabinet a souligné l’importance de première force que revêtent les outils numériques devenus incontournables, surtout dans le contexte électoral.

Mme Siddo Ide Balkissa, Directrice des politiques publiques Afrique a expliqué que plus de 40 000 personnes, à travers le monde, travaillent dans le domaine de la sécurité. C’est trois fois plus qu’en 2017. Et qu’au sein de l’entreprise même, 40 équipes sont impliquées dans ce travail. Non sans avoir rappelé que « nous tirons des leçons de récents scrutins aussi bien en Afrique qu’ailleurs, par exemple celles de février au Cameroun, au Canada, en Inde, en Indonésie et dans l’UE et les élections de mi-mandat aux Etats-Unis afin d’améliorer l’expérience utilisateur”.

Prenant le relais, la responsable des programmes des partenaires de confiance, Mme Jeanne Elone et ses collègues des politiques publiques Afrique francophone, Ilunga Mpyana, et Judith Mongala, Responsable partenariat, gouvernements, ONG, comme parlant d’une même voix, ont mis l’accent sur les différentes méthodologies de travail avec des tâches bien précises obéissant aux objectifs clés édictés : empêcher toute ingérence, supprimer les contenus nuisibles et limiter la désinformation, en plus d’améliorer la transparence.

Pour sa part, Tom Bonsundy O’bryan s’est appesanti sur la lutte de tous les instants à laquelle se livre META contre les producteurs des fake news sur leurs plateformes.

Dans la partie interactive, les participants ont soulevé des questions auxquelles les experts ont apporté les réponses convenues.

C’est au terme de cette première rencontre qui ouvre une série de plusieurs autres que le Directeur de cabinet s’est réjoui de toutes les informations partagées et surtout de cette collaboration qui s’instaure entre la CENI et l’entreprise META.

Rappelons que sur les 3,7 milliards d’utilisateurs de l’application Facebook (plus de la moitié de la population mondiale), 204 millions sont localisés en Afrique Sub-saharienne.




Kasaï-Central : Les agents et cadres de l’Assemblée provinciale dans la rue pour dénoncer le plan de déstabilisation des institutions

La matinée de ce mercredi 19 avril s’est annoncée avec les bruits difficiles à maîtriser.

Ce sont des agents de l’Assemblée provinciale du Kasaï Central qui ont pris d’assaut les rues de la ville de Kananga pour dénoncer un plan de déstabilisation des institutions provinciales par un groupe de députés provinciaux.

Dans leur mémorandum adressé au Chef de l’État, les manifestants dénoncent une “pétition alimentaire” initiée par un groupe des élus provinciaux contre le bureau de cette institution.

Ce plan de déstabilisation, poursuivent-ils, consiste également à renverser le gouverneur et tous les membres de son gouvernement par le biais d’une motion de censure.

Ce groupe de députés provinciaux, précisent ces agents et cadres de l’Assemblée provinciale, accuse le bureau de l’organe délibérant de travailler en franche collaboration avec le gouverneur John Kabeya Shikayi.

Ils affirment que la population en a marre des motions et pétitions intempestives qui n’ont eu pour effet que de clouer au sol la province.

“Soucieux de la stabilité des institutions politiques de notre province, implorons votre implication personnelle en vue de faire échec à ces actes ignobles de députés provinciaux qui plongent la province dans le sous-développement”, écrivent-ils au Chef de l’État.

Il sied de noter que l’Assemblée provinciale du Kasaï Central est à son troisième bureau au cours de cette législature, après la déchéance de Patrice Aimé Sesanga et Muntu Woma Gérôme.

Jean-Luc Lukanda




EPST : Tony Mwaba informé sur les avantages de la numérisation de l’enseignement

M. José Lami Nzunzu, Conseiller du Chef de l’Etat au Collège Education, Recherche Scientifique, Culture, Arts et Questions Religieuses, a conduit auprès du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi, ce mercredi 19 avril 2023, l’équipe qui avait effectué la mission à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour suivre une formation sur le renforcement des capacités en système d’information, dans le but de comprendre le Système d’Application de ALEF/EDUCATION pour enseignement via l’outil informatique afin de commencer un projet pilote similaire en République Démocratique du Congo.

Ce système consiste à numériser l’enseignement en République Démocratique du Congo, a expliqué le professeur Lami Nzunzu José qui a été complété par M. Emmanuel Diaka Niania, Chef de Division, Information à la DINACOPE.

Ce système permet à chaque enseignant, chaque élève ou parent de disposer d’un compte authentique d’accès.

De cette manière, l’enseignant doit avoir la matière précise, le sujet précis, la liste des élèves connectés, les outils pour la leçon, a expliqué M. Emmanuel Diaka Niania avant de préciser que l’enseignant doit diviser les élèves en groupe et ce, suivant le niveau de performance. Il doit également récompenser les élèves selon leurs performances. Ainsi, les parents suivent les performances scolaires de leurs enfants et communiquent avec l’enseignement.

Ce système présente beaucoup d’avantages, a révélé M. Emmanuel Diaka, notamment en ce qui concerne le learning : l’apprentissage rapide et autonome de l’élève, la mise à niveau de l’enseignant. En management : la gestion de la plateforme.

Ce système permet également une communication entre l’élève, l’enseignant, le parent et le responsable du Ministère de l’éducation ; tandis que la plateforme permet à l’enseignant de connaitre et suivre le vrai besoin de l’élève, a-t-il poursuivi.

La plateforme Alef éducation fonctionne depuis 2007 et tous les jours ils font des recherches pour améliorer et personnaliser selon le besoin du client.

Le Chef d’établissement peut connaitre les leçons trimestrielles en cours et terminés des différents niveaux et par classe. Et il est possible à l’Inspecteur scolaire de diagnostiquer le niveau de l’école et remonter le niveau qu’il soit au même niveau que les autres écoles, a conclu Monsieur Diaka.

En réaction, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, s’est dit très satisfait de ce projet qui vient rencontrer son souci, qui est, à côté de la gratuité de l’enseignement primaire, celui de relever la qualité de l’enseignement. Toutefois, il a émis les réserves quant à la fourniture en énergie électrique et surtout l’accès à l’Internet dans des milieux ruraux.

A cette préoccupation, la délégation du Conseiller du Président de la République, a indiqué que le projet a prévu l’installation des serveurs locaux et les tablettes fonctionnent en mode offline et en mode connecté.




Code de procédure pénale:  Juvénal Munubo pour l’exemption de tous les frais de justice en faveur des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre

La proposition de loi a été déclarée recevable au cours de la plénière de ce mardi 18 avril et l’a envoyée à la commission PAJ pour toilettage et enrichissements.

Au cours de la plénière du mardi 18 avril 2023 présidée par l’honorable André Mbata, premier vice-président de la Chambre basse du Parlement congolais. Un seul point était inscrit à son ordre du jour, à savoir: examen et adoption de la proposition de loi modifiant et complétant le décret du 06 /08/1959 portant code de procédure pénale.

Ayant initié la proposition de loi, le député national Juvénal Munubo, en a présenté l’économie.

Pour l’essentiel, la nouvelle modification que propose le député Munubo vise l’exemption de tous les frais de justice en faveur des victimes des violences sexuelles et violences basées sur le Genre, des témoins des violences sexuelles ainsi que les personnes vivant avec handicap permanent, des veuves et orphelins abandonnés auxquels aucune dévolution successorale significative n’a été pourvue ainsi que des personnes de troisième âge habitant un home des vieillards ou abandonnés par sa progéniture.

Cette proposition de modification du code de procédure pénale vise, d’une part, l’amélioration de l’accès à la justice qui reste un réel défi, en RDC, et, d’autre part, la protection légale des groupes sociaux vulnérables. Ce double objectif rentre en ligne droite de la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, et le programme quinquennal du gouvernement de la République. Lutter les violences sexuelles, en l’occurrence contre l’impunité qu’elles entraînent, améliorer l’accès à la justice pour tous et protéger les plus faibles c’est-à-dire, les vulnérables. Le paiement des frais de justice dont il est question constitue un vrai handicap, un frein pour de nombreuses personnes démunies qui estent en justice. Sa suppression par le truchement de la loi ne causera pas préjudice sur les recettes judiciaires à mobiliser par le gouvernement, mais contribuera à coup sûr, à l’édification d’un État de droit où tous sont égaux devant la loi.

Un débat fort enrichissant a suivi cet exposé des motifs. Le député national Lucain Kasongo du PPRD se demande comment une victime peut aller chercher à se faire justice ? Pour ce député, dans cette proposition de loi, on cherche une chose et son contraire.

Il y a des questions de fond qu’il faut corriger. Par exemple, à l’art 123 bis, il y a violation de la Constitution, et l’art 59 entre en conflit avec l’article 4, a relevé le député Daniel Mbau Sukisa. Au bout de cet exercice, la proposition de loi a été déclarée recevable et envoyée la commission PAJ.




Elections 2023 : Damien Mama et le PNUD satisfaits des dispositions prises par Denis Kadima et son équipe

M. Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a eu des échanges avec le Représentant résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Damien Mama.

Récemment arrivé à Kinshasa où il a pris ses nouvelles fonctions, l’hôte du numéro un de la Centrale électorale en a profité pour faire le point du partenariat existant entre les deux institutions.

“C’est une visite de courtoisie, car cela fait un mois et demi que je suis arrivé en RDC. C’était donc de mon devoir de présenter mes civilités au Président de la CENI étant donné que nous avons un bon partenariat. J’ai prêté une oreille attentive pour l’écouter sur l’évolution du processus électoral, un événement important pour le développement de la RDC. Le PNUD gère le projet d’appui au cycle électoral qui illustre justement ce partenariat existant avec la CENI. Nous avons saisi l’occasion pour faire le point. Le Président Denis Kadima m’a donné des orientations sur la manière qu’il estime la mieux possible pour le développement de ce partenariat, du soutien que le PNUD est en droit d’apporter à l’institution qu’il dirige pour que les élections se déroulent de façon transparente et pacifique”, a indiqué Damien Mama.

Avant de renchérir :”J’ai été agréablement surpris de l’aisance dont a fait preuve le Président de la CENI et la confiance que lui-même a en ce processus électoral. C’est rassurant de savoir qu’il prend des dispositions nécessaires pour s’assurer que cet événement important dans l’histoire de la RDC se déroule comme il se doit. Je sors de cet entretien avec beaucoup de satisfaction et j’espère bien que cette collaboration entre le PNUD et la CENI va permettre d’avoir des élections qui se déroulent dans un environnement calme et qu’elles auront toutes les garanties de transparence et crédibilité qui sont nécessaires pour les institutions démocratiques de la RDC”.

Dans un second temps, le Président de la CENI qu’assistait le 2e Vice-Président, Dr Didi Manara Linga, a présidé une réunion avec une délégation du PNUD, conduite par le Représentant résidant adjoint, Mme Rokia Ye Dieng, en vue de faire le point sur l’état de la mise en œuvre du Projet d’appui au cycle électoral (PACE/PNUD).

Rappelons que le Projet PACE entend contribuer à rendre le processus électoral transparent, inclusif et apaisé en soutenant la CENI et l’arbitrage des conflits et de la sécurité du processus électoral, mais aussi en renforçant l’inclusion et la participation et en réduisant les risques de violence. Il prévoit un soutien ciblé et stratégique des Nations Unies à la CENI et autres parties prenantes au processus électoral.