KIM JONG UN à la NADA

Le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR) et Président des Affaires dEtat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée par KIM IL SUNG en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR), a;

inspecté, ce 18 avril, la NADA (National Aerospace Development Administration ou Administration Nationale du Développement de l’Espace créée en 2013, NDLR)
été accompagné par PAK Thae Song, Secrétaire du Comité Central (CC) du PTC, KIM Jong Sik, Chef adjoint de département du CC du PTC, les cadres détablissements denseignement et de recherche scientifique y compris KIM Sung Chan, Recteur de lUniversité (créée en 1946, NDLR) KIM IL SUNG et Ministre de lEnseignement Supérieur du Comité de lEducation, PAK Ji Min, Recteur de lUniversité Polytechnique KIM Chaek (1903-1951, Martyr de la Révolution antijaponaise, NDLR), des techniciens et spécialistes du secteur de la recherche télématique et le personnel dirigeant du service de reconnaissance technique de la Direction Générale de Reconnaissance de lArmée Populaire de Corée (APC créée par KIM IL SUNG en 1948, NDLR)
été accueilli, sur place, par les cadres dirigeants de la NADA et de lAcadémie des Sciences de Défense Nationale
fait le tour de plusieurs endroits, entre autres lAcadémie de la Science Spatiale et la base dexpérimentation de lenvironnement spatial pour se renseigner, en détail, sur laccomplissement des tâches de recherche immédiates définies par la politique de conquête spatiale du PTC consistant à étendre et à développer, avec prévoyance, lindustrie spatiale du Pays, et sur le développement de techniques essentielles et la production de ces temps-ci dans le secteur de la recherche en science spatiale
estimé que la NADA a remporté des succès spectaculaires dans sa recherche en science spatiale essentielle visant à réaliser lobjectif immédiat et ceux à long terme de la politique dexploitation spatiale définie par le 8ème (janvier 2021) Congrès du PTC et les 5ème (juin 2022) et 6ème (décembre 2022) sessions plénières de son 8ème CC
noté en proposant les tâches pour développer, remarquablement, la sci-tech spatiale; Le développement de lindustrie spatiale est très important pour édifier une Puissance économique socialiste soutenue et garantie par la sci-tech. … La croissance de lindustrie spatiale est essentielle dans le frayement du raccourci pour accéder au statut de Puissance économique et sci-tech dordre mondial, et la manifestation du potentiel densemble de lEtat. Il faut donner une impulsion durable à lexploitation spatiale indépendante pour créer une digne industrie spatiale à même de conduire, efficacement, le développement économique du Pays. En vue de connaître un développement accéléré dans le domaine spatial, il faut, à létape actuelle, réaliser, en priorité, les plans dune exploitation spatiale avancée et intéressante sur le plan des intérêts stratégiques de lEtat, puis, augmenter, sans cesse, les succès pour ériger, finalement, notre Pays en Puissance spatiale dordre mondial, telle est la volonté invariable de notre PTC et du Gouvernement de notre RPDC. Surtout, la possession du satellite dobservation météorologique, de celui dobservation de la Terre et de celui de télécommunications doit être considérée comme le 1er objectif pour ainsi procurer, au plus tôt, la possibilité de faire face au climat désastreux, de protéger et dutiliser, de façon efficace, les ressources du Pays, et de promouvoir, puissamment, le développement scientifique de léconomie nationale. Il est important de favoriser le développement du secteur de la sci-tech spatiale en établissant un système permettant, au secteur de lenseignement et de la recherche scientifique à tous les échelons, de prendre part active au développement de satellites utilitaires à divers usages et en accroissant les investissements de lEtat. Il faut produire en règle des fusées porteuses standardisées et fiables conformément à laccélération du développement de satellites variés et construire, à merveille, des aires de lancement de satellites reflétant laspiration et lidéal en matière dédification dune Puissance spatiale. Compte tenu du fait quactuellement, les impérialistes US transforment la Corée du Sud (alliée fort fidèle aux USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) en base avancée de lagression et en poudrière pour une guerre (la 1ère en 1950-1953, finie par la signature de lAccord dArmistice RPDC-USA, NDLR) en déployant au niveau de disposition permanent des moyens stratégiques pléthoriques et variés y compris porte-avions et bombardiers stratégiques nucléaires, dans la Péninsule coréenne et à ses environs et prévoyant quà lavenir, les USA (obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en agressant la Corée depuis 1866 et occupant la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR) et la Corée du Sud se livreront, sous prétexte des préparatifs conjoints, à des actions militaires plus ouvertes menaçant la souveraineté et lintégrité territoriale de notre RPDC, le 8ème Congrès du PTC a, dans le cadre des 5 objectifs principaux du développement de la défense nationale, défini comme tâche primordiale la plus importante pour lédification des forces de défense de notre Etat de disposer des capacités de reconnaissance spatiale permettant de saisir, en tout temps, les tentatives et agissements militaires des forces ennemies.


mentionné, de nouveau, le rôle que remplit la possession du satellite de reconnaissance militaire, ainsi que la valeur et limportance stratégiques que cette entreprise acquiert dans le renforcement des capacités dautodéfense nationale visant à sauvegarder la circonstance de sécurité et lintégrité territoriale de lEtat comme la sécurité et les intérêts de développement du Peuple contre les menaces et défis militaires des USA et de la Corée du Sud qui se multiplient par escalade, et à employer, selon le cas, une force militaire préventive
poursuivi: Lacquisition de ce satellite constitue la tâche prioritaire et indispensable pour le renforcement de nos forces armées et relève, entièrement, de la souveraineté de notre Etat et de son droit de défense légitime. Cette tâche nest jamais abandonnable ni remplaçable du point de vue des exigences de la circonstance de sécurité actuelle de la Péninsule coréenne aussi bien que de la gestion des menaces futures. Comme, en cette année 2023, les USA et la Corée du Sud lont montré, par leurs actes clairs, en usant de lexpression rhétorique la plus hostile, ils cherchent à renforcer, encore à lavenir aussi, leurs préparatifs militaires contre notre RPDC sous prétexte de l«offre des de dissuasion élargie» et du «renforcement de lAlliance USA-ROK» (Republic of Korea; lappellation de la Corée du Sud, qui tire son origine en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurée rien quen 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR). Dans cette situation, il est trop naturel que notre Etat se dote des forces de dissuasion conformes à la circonstance de sécurité précaire daujourdhui et de demain. A cette fin, obtenir un moyen de reconnaissance militaire et en faire usage sont la tâche de haute importance et primordiale qui passe avant tout dans laccroissement de lefficacité et lutilité militaires des moyens de dissuasion variés. Il faut constituer un comité non-permanent de préparation du lancement du satellite afin de lancer, dans le délai prévu, le satellite de reconnaissance militaire N° 1 mis au point en avril, et achever les préparatifs finals au plus tôt. A lavenir, on disposera, successivement et de façon diversifiée, plusieurs satellites de reconnaissance pour, ainsi, créer une puissante capacité de recueillir des données de reconnaissance grâce au satellite.




Conduit par Lutundula chez Sama Lukonde: Le Secrétaire général de l’OEACP exprime sa solidarité à la Rdc victime d’une guerre d’agression 

En séjour de travail à Kinshasa, le Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), M. Georges Rebelo Pinto Chikoti, a été reçu, ce 19 avril 2023, par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, à la Primature. Conduit auprès du Chef du Gouvernement par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, ce haut Responsable de l’OEACP était venu exprimer, de vive voix, la solidarité de son Organisation à la République démocratique du Congo surtout en cette période où sévissent des atrocités dans l’Est du pays, causées par l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23.

Le Secrétaire général de l’OEACP a aussi encouragé le Gouvernement Sama Lukonde dans ses efforts pour la restauration de la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

“Notre soutien à la RDC est d’abord politique. C’est un soutien de solidarité au niveau de l’organisation. La RDC a déjà un ambassadeur qui est très actif au sein du comité des ambassadeurs qui nous informe régulièrement. Donc, je crois que cette solidarité soudée, que nous avons autour de nos problèmes, est importante. Ma présence au Congo, c’est vraiment pour manifester la solidarité et encourager tous les efforts que le Gouvernement mène déjà pour la Paix en République démocratique du Congo”, a dit à la presse Georges Rebelo Pinto Chikoti.

Sama Lukonde salué de la manière qu’il conduit le Gouvernement

Le Haut Responsable de l’OEACP a, par ailleurs, félicité le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour la manière dont il conduit les affaires de l’État au sein de son Gouvernement.

“Je voudrais remercier M. le Premier Ministre de nous avoir reçu. Au cours de cette rencontre, nous avons eu la possibilité de le féliciter parce que depuis qu’il est Premier Ministre du Gouvernement de la République démocratique du Congo, on n’est jamais venu ici. Nous l’avons aussi félicité sur la façon dont il dirige le Gouvernement. Vous savez que la RDC est un membre important au sein de l’OEACP, l’Organisation que je dirige. Et donc, nous suivons très attentivement toute la réalité politique que la République démocratique du Congo traverse. Dans ma mission, il était important, à la fois, de féliciter les initiatives de son Excellence Monsieur le Premier Ministre du Gouvernement. En particulier, en ce qui concerne la consolidation de la paix en RDC. Je crois que quand un membre de l’OEACP a des problèmes, qu’il est malade, ça touche tous les membres. Et donc pour nous, c’était très important de manifester notre solidarité auprès du Gouvernement de la République démocratique du Congo”, a souligné le Secrétaire général de l’OEACP.

Signalons qu’au cours de ces entretiens, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a été informé de l’accord de partenariat entre l’OEACP et l’Union européenne, négocié depuis 2018 mais qui n’est pas encore signé.

“L’accord de partenariat en négociation avec l’Union européenne est très important pour l’ensemble de nos pays. Il renforce d’une part la relation de coopération et de partenariat que nous avons avec l’Union européenne. Mais il permet également de pouvoir rentrer dans la nouvelle ère de cet accord. Donc nous avons donné toutes ces informations à son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Ça nous fait énormément honneur d’être ici en République démocratique du Congo en ce moment particulier où il y a des progrès à la fois sur la paix à l’intérieur de la République démocratique du Congo. Il y a des progrès importants”, a renchéri le SG de l’OEACP.

Le Premier Ministre s’est montré très réceptif vis-à-vis de son interlocuteur qu’il a encouragé de continuer sur la voie de conclure cet accord avec l’UE. Il l’a également remercié pour la sensibilité que l’OEACP a par rapport aux problèmes que la RDC traverse en termes de paix et de solidarité.




53è éditon du championnat de L’Euvokin : Espoir pulvérise Olympic 3-0 en match reprogrammé ce mercredi 19 avril 2023

Comme précisé dans le communiqué émant du Secrétariat exécutif de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa, tous les matchs qui étaient prévus au terrain du Commissariat Général le dimanche 16 avril 2023, étaient reprogrammés ce Mercredi 19 avril 2023.

Résultats enregistrés

1. VC Espoir vs Olympic (M) : 3-0 (25-07, 25-12, 25-14)

2. VC Police vs Madaka (M) : 3-0 (25-23, 25-10, 25-14)

3. VC La Loi vs VC Ouragan (D) : 3-0 (25-07, 25-14,25-09)

4.VC Canon vs VC DCMP (D) : (25-20, 18-25, 25-17, 25-27,11-15)

Antoine Bolia

 

Antoine Bolia  

 




Dossier Infrastructure sportive: Kinshasa Arena d’une capacité de 20.000 places dans 16 mois

La République Démocratique du Congo, ce sous-continent au Coeur de l’Afrique qui, il y a si peu, se présentait au concert des nations africaines comme un nain en matière d’infrastructures sportives, rattrape son retard avec un rythme effréné. L’avènement du président Félix Antoine Tshisekedi est venu booster ce secteur qui a longtemps été délaissé par les précédentes autorités du pays.

Un rêve en voie de devenir réalité

En effet, la fameuse pancarte qui était placée devant l’entrée principale du stade des martyrs voici plus de deux décennies et où on pouvait y lire: ‘’Ici sera érigé le Palais des sports’’ n’est plus visible. A la place, ce sont des tôles qui clôturent toute l’espace vide comprise entre l’avenue des huileries et la grille de clôture du stade des martyrs en face de la concession chinoise ayant servie à la construction du Palais du Peuple et le stade des martyrs. La raison? Ce qui était dans le monde de rêve, devient une réalité. Maintefois annoncé, la construction de ce Palais des sports ne s’était jamais matérialisé. A dire vrai, cela ne cessait de devenir utopique aux yeux des congolais.

Des présidents de la république se sont succedé, mais personne n’a daigné et voulu matérialiser le message de cette pancarte. Avec Tshisekedi, le rêve est devenu réalité. On a débuté les travaux de construction d’un imposant Palais de sports dénommé Kinshasa Arena d’une capacité de 20.000 places. C’est le double de la capacité Kigali Arena de 10.000 places qui abrite ces derniers temps la plupart des compétitions de basket-ball africain. Ce sont les turcs qui construisent ce bijou, unique en son genre. Durée des travaux : 16 mois.

Par ailleurs, l’on doit retenir que c’est grâce à une volonté clairement exprimée par le gouvernement congolais que la RDC s’apprête à arbriter les 9è Jeux de la francophonie. Cette organisation, on s’en doute bien, va léguer à l’état congolais des infrastructures sportives dignes du grand Congo. Au stade des martyrs, il y est construit un palais des sports jumelé de 5000 places. Le stadium des martyrs enregistre des travaux de renovation et est désormais couvert. Le terrain annexe va revêtir sa plus belle robe et servira désormais aux compétitions d’athlétisme.

Le ministre Kabulo avait raison de dire que c’était une chance d’avoir Félix Antoine Tshisekedi, un sportif à la tête du pays

Clôturant le stage de formation des officiels et arbitres de luttes au stade des martyrs et évoquant la visite du président Tshisekedi aux sites devant arbiter les 9è jeux de la francophonie, le ministre des sports François Claude Kabulo Muana Kabulo avait déclaré nous citons : ‘’Le Chef de l’Etat est très sportif et aime le sport. C’est une chance extraordinaire’’. Et le ministre Kabulo avait promis d’en profiter comme Félix Tshisekedi aime le sport, la compréhension sera plus facile et il va certainement lui faciliter la tâche. Dès lors, avec ces atouts non négligeables, on peut dire sans peur d’être contredit que le sport congolais va faire un décollage fulgurant dans les prochaines années.

Antoine Bolia




Sud-Kivu : Marie Jeanne Zihalirwa utilise une frange de la société civile et certains esprits faibles pour renverser le Gouverneur Ngwabije et son vice

Après la mise en accusation de M. Théo Ngwabije, le ministre du Budget Aimé Boji aurait envoyé 24.000$ à Mme Marie Jeanne Zihalirwa pour qu’il puisse corrompre la société civile afin d’obtenir son soutien. Leur complot consiste à salir le Président national de l’UNC Vital Kamerhe et placer Mme Marie Jeanne Zihalirwa à la tête de l’exécutif provincial en violation des prescrits de la constitution, oubliant qu’elle n’a pas la préséance après le gouverneur et le vice-gouverneur contre lesquels elle l monte ce vaste complot. La question de l’intérim est réglée par la constitution et la loi sur les principes généraux de la libre administration des provinces en ses articles 37, 38, 30 et les suivants.

Selon la Cellule de communication du Collectif National des lanceurs d’alerte UNC qui nous donne cette information, après avoir détourné plusieurs fonds de la province avec M. Ngwabije, Marie Jeanne Zihalirwa conjugue beaucoup d’efforts pour déjouer le gouverneur. Étant ministre des Finances, elle a participé à toute les malversations financières de Ngwabije qui a, en définitive, rendu son bilan chaotique à la tête de la province.

Le Gouverneur Ngwabije étant mis en accusation par l’Assemblée provinciale, Marie Jeanne Zihalirwa profite de cette situation pour politiser la société civile en vue de tenir une déclaration visant à montrer au Chef de l’Etat que la crise persiste au Sud-Kivu et qu’il est impérieux qu’une femme à sa personne soit gouverneure de Province.

Dans cette déclaration d’une société civile téléguidée par Marie Jeanne Zihalirwa, l’option envisagée est de ternir l’image politique de l’honorable Vital Kamerhe. Marie Jeanne Zihalirwa s’emploie à inciter la société civile à saper l’honneur de Mwalimu VK en le citant abusivement comme étant incapable de résoudre la crise politique au Sud-Kivu.

« Alors que Marie Jeanne Zihalirwa pendant l’arrestation du Président National de l’UNC était restée silencieuse et n’a pas eu le seul souci de sensibiliser la société civile pour dénoncer la détention illégale, car complice et actrice associée au complot ayant incarcéré Vital Kamerhe, aujourd’hui elle trouve l’occasion de faire insulter le président national par cette société civile corrompue voulant chercher à se positionner à travers un plan dont la procédure est manifestement illégale », indique la même source.

Comme pour dire que Mme Marie Jeanne Zihalirwa ne peut pas diriger la province du Sud-Kivu non seulement qu’aucune procédure légale ne le permet, mais aussi et surtout qu’elle ne remplit pas les aptitudes objectives, l’incompétence sur le plan scientifique elle ne sait pas tenir un discours devant le peuple, ou rédiger une phrase correcte en français et enfoncée par sa mauvaise réputation d’avoir été impliquée dans le détournement des fonds de presque tous les projets de la province.

Au Chef de l’Etat de ne pas se faire distraire par les vendeurs d’illusions, étant garant du bon fonctionnement des institutions, l’on veut qu’il arbitre les institutions conformément à la loi qui stipule qu’après la mise en accusation du Gouverneur, il est réputé démissionnaire, le vice-gouverneur expédie les affaires courantes jusqu’à l’élection d’un nouveau Gouverneur.




Invité à la séance académique du Conseil économique et social: Julien Paluku explique le projet de développement de la chaine de valeur autour de l’industrie des batteries 

Les différentes étapes déjà franchies dans le processus de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga , et ce, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo ont été expliquées ce mercredi à Kinshasa par le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya au cours d’une séance académique au Conseil Économique et Social présidée par Jean-Pierre Kiwakana, chairman de cette structure.

C’était l’occasion pour le ministre de l’Industrie de faire un plaidoyer auprès du Conseil Économique et Social d’appuyer la matérialisation de ce grand projet qui va changer l’économie de la Rdc.

« Nous avons eu l’honneur d’être invité par le président du Conseil économique et social. Vous connaissez que c’est la structure qui est habilité à émettre les avis sur la marche de l’économie du pays. Qu’est-ce qui doit être fait pour améliorer le cadrage macroéconomique, mais également permettre à ce que le Gouvernement change sa manière de voir les choses ? Cette invitation nous a permis de partager le projet qui est cher au président de la République, celui du développement de la chaine de valeur autour de l’industrie des batteries », explique-t-il.

Et d’ajouter que le président a constaté que depuis 1960, nous ne captons que 3% de la valeur marchande de nos ressources naturelles et que pour élever le taux de de ce que nous devrions capter, il faut transformer localement nos ressources. Et cela passe par la dynamique mondiale autour de la transition énergétique et écologique qui fait de la Rdc le champion de la lutte contre le réchauffement climatique à travers ses minerais stratégiques qui sont le cobalt, le manganèse, le lithium, etc.

Pour le président, poursuit-il, il faut construire en Rdc avec d’autres pays africains, notamment la Zambie, une chaine de valeur qui prend de l’extraction des minerais jusqu’à leur transformation. Ainsi nous aider à capter le marché mondial qui se chiffre d’ici 5 à 10 ans à près de 7.000 milliards de dollars Us, ce qui permettrait, si on capte un pourcentage évalué de 5 à 10%, de changer la structure économique de notre pays, de changer notre budget et de passer d’un budget minable de 16 milliards de dollars Us à un budget qui va avoisiner les 100 milliards, 200 milliards.

Pour Julien Paluku, ce n’est qu’à ces conditions qu’on pourra commencer à trouver solution aux questions de développement qui se posent au pays, notamment les questions de pauvreté, des routes, infrastructures, etc.

« C’était des échanges pour leur permettre d’avoir quelques contributions, ainsi leur permettre d’enrichir tous les outils que nous avons déjà mis en place, pour permettre à la Rdc, d’ici 10 à 15 ans, d’être parmi les pays émergents de l’Afrique, une véritable locomotive de l’Afrique. Ou bien, être ce que France Fanon disait la gâchette, qui va impulser le développement à travers le monde », martèle-t-il.

Signalons que le ministre de l’Industrie a répondu avec précision aux différentes préoccupations des Conseillers de la République qui ont félicité le Gouvernement pour avoir initié ce grand projet intégrateur.

JMNK




Infrastructures à Kinshasa: Alexis Gisaro appelle la population au civisme

Déterminé à veiller sur la qualité des travaux, M. Alexis Gisaro Muvunyi, ministre d’État des ITP, a, le mercredi 19 avril 2023, effectué une descente sur les différents sites dans le district de Lukunga. Cette visite d’inspection s’inscrit dans le cadre du « Projet Kin-zéro trou» dans sa deuxième phase.

Selon une dépêche de la Cellcom ITP, le patron des ITP a, tour à tour, inspecté les projets lancés récemment et d’autres en cours notamment sur les avenues LDK, Tourisme, Écuries, OUA 1, Ring, Kalembelembe, Livre et le pont Lubudi au Camp Luka. Motif? S’imprégner de la qualité des travaux et surtout sur le délai imparti aux entreprises adjudicatrices.

Dans l’ensemble, indique la même source, le patron des infrastructures congolaises a constaté qu’une conscientisation doit être faite à la population. Ce, pour lutter contre le bouchage des caniveaux qui ramène à case départ.

Alexis Gisaro a fait un constat malheureux sur l’avenue LDK à l’Ozone précisément près de DGC-Barré où les caniveaux construits récemment sont obstrués par l’incivisme de la population. Même constat sur l’avenue Ring où les travaux de construction de la chaussée sont en cours. Ici, des individus se sont donné le luxe de construire sur les collecteurs sur la devanture de leurs maisons.

« Il y a vraiment un grand problème de conscientisation qu’il faut faire au niveau de la population. Parce que nous constatons que ces habitudes de jeter les immondices dans les caniveaux, collecteurs, les voies d’évacuation d’eaux continuent à perdurer. C’est ce qui fait qu’on a l’impression qu’on fait un travail dans le vide», a laissé entendre le Ministre d’État.

Et d’ajouter : « Parce que deux à trois mois qu’on vient d’exécuter les travaux, lorsque que nous revenons, nous constatons que les caniveaux sont remplis. Conséquences, les eaux se répercutent sur les chaussées et les détériorent. Les voies d’évacuation d’eaux sont inondées après que les travaux soient faits et l’eau revient sur la chaussée, elle stagne et malheureusement, il y a de dégradation».

D’un constat à un autre, le reconduit au Gouvernement Sama 2 s’est retrouvé face à un phénomène qui illustre bien évidemment la problématique des inondations dans la commune de Kintambo. Près de l’hôpital de Kintambo, il y a un cas typique de construction anarchique où le lit de la rivière Basoko est rétréci. À ce niveau, quelques individus se sont permis de construire sur cette zone non-aedificandi.

« Cette construction est faite à la vue et au su de tout le monde. Tout cet espace était occupé par les lits majeurs et mineurs. Et, à même temps cette rivière recevait des eaux de la rivière Mayenga et tout le bassin versant de Komoriko et autres passaient par ce collecteur pour se jeter ici à Basoko. Aujourd’hui, ce collecteur est obstrué parce que des individus se sont permis de construire sur cette zone non-aedificandi parce que c’est le lit majeur du fleuve», a-t-il fait savoir.

Aussi d’enrichir : « Nous nous posons la question aujourd’hui, qui donne ces autorisations ? Avec des inondations qui dérangent en amont. Il faudra prendre des mesures draconiennes. Pour éviter que le pont Diplomate ne soit inondé».

Dans la même optique, Alexis Gisaro a manifesté l’intérêt d’un travail en commun entre les Ministres de l’urbanisme et Habitat, Affaires Foncières et ITP pour trouver des mesures idoines. Aussi, la ville et la police doivent travailler en synergie pour démolir ces maisons ; car, nul n’est au-dessus de la loi, a-t-il tranché.

Rappelons qu’au quartier Camp Luka, les travaux de construction du Pont Lubudi s’accélèrent à pas de géant. Aussi, la construction de la chaussée est en cours pour faciliter la connectivité entre la commune de Ngaliema et celle de Bumbu.




Afrewatch exhorte le Gouvernement à publier les informations sur le secteur minier

L’Observatoire africain des ressources naturelles (Afrewatch), que dirige M. Emmanuel Umpula, qui est en est son Directeur exécutif, a organisé une séance de travail à Kinshasa avec certains services de l’Etat pour leur rappeler l’obligation légale de publier certaines informations concernant les ressources naturelles, dans le cadre de la transparence et la traçabilité.

« L’activité d’aujourd’hui, c’était un échange sur la publication des données. Vous savez que le Code minier révisé oblige à l’Etat de publier les informations liées à la production et leurs méthodes d’évaluation, à la publication des études à impact environnemental et social, aux plans de gestion environnementale, aux plans d’activation et de réhabilitation. On demande aussi de publier les informations sur la propriété réelle, les informations sur la production, etc. », dit-il.

Selon Emmanuel Umpula, après la révision du Code minier, Afrewatch a voulu réitérer ses recommandations de voir la transparence être mise en œuvre. Il a rappelé qu’en 2022, nous avons publié la première note qui était adressée aux services concernés, notamment les services des ministères des Mines et des Finances, parce qu’il faut aussi publier les recettes de l’Etat trimestriellement.

On a constaté qu’une année après, cela n’a pas apporté des résultats. « Nous avons estimé faire la mise à jour de cette note et aussi faire un document qui donne l’économie des informations qui ne sont pas publiées. C’est ainsi que nous avons invité aujourd’hui les services des ministères des Mines et des Finances pour faire le point et voir quelles sont les recommandations pour satisfaire à ces obligations qui sont d’ordre légal.

La prochaine étape, dit-il, nous sommes très contents d’abord, parce que la discussion a été très technique. « Nous disons merci aux services de l’Etat qui sont venus, parce qu’ils nous ont envoyé les techniciens. En peu de temps, nous avons été à même de dégager des recommandations beaucoup plus précises sur comment on peut appuyer la mise en œuvre de ces dispositions, notamment la publication de ces recettes sur base trimestrielle par le ministère des Finances, publication des informations sur la production, la propriété réelle, les études à impact environnemental et social », reconnait-il.

La prochaine étape, ce que nous allons partager les recommandations que nous venons de formuler aux différents autorités pour qu’ensemble on essaye de voir comment on satisfait à ces obligations qui sont d’ordre légal. Mais aussi, qui touchent à la question de transparence et à l’accès à l’information. Entant que citoyen, notre constitution exige à ce que nous puissions avoir l’accès à l’information.

Que faire si l’Etat ne respecte pas ses obligations ?

A cette question, M. Emmanuel Umpula qui faisait la restitution des travaux devant la presse, a indiqué que c’est l’Etat lui-même qui a voulu que sa gouvernance soit transparente. Le Code minier, c’est l’Etat qui a décidé d’intégrer cette partie de la transparence. Peut-être si cela n’a pas été fait, il y a eu des raisons et nous pensons, moyennant les recommandations, que l’Etat est en mesure de mettre œuvre ses obligations légales. On fait confiance à l’Etat.

Pour ce qui est des études à impact environnemental, dit-il, la loi oblige à la fois à l’Etat et aux entreprises de publier ces études à impact environnemental. L’ajout ici est que les services de l’Etat qui interviennent doivent demander directement ces documents auprès des entreprises.

S’agissant de la question de la propriété réelle, il y a des améliorations, pense Emmanuel Umpula. A titre illustratif, la CTCPM est en train de travailler pour que nous puissions nous aligner aux standards.

« C’est le ministère des Finances qui doit publier trimestriellement les informations, nous avons demandé d’adresser une correspondance pour rappeler l’obligation. Nous avons aussi demandé à l’ITIE qui est l’organe en Rdc qui s’occupe des questions de transparence de jouer ce rôle, de contacter le ministère des Finances pour demander la mise en œuvre de cette obligation, d’autant plus que notre pays pourra être évalué et pour que nous ne puissions pas être sanctionné », martèle Emmanuel Umpula, Directeur exécutif d’Afrewatch.

JMNK

 




Pour évaluer et clarifier le mandat de la force régionale de l’EAC: Le Rwanda fait capoter la réunion de Goma

Estimant que leur sécurité n’était pas garantie à Goma, la délégation rwandaise a sollicité la délocalisation de la réunion des ministres de Défense d’Afrique de l’Est sur la RDC, prévue ce mercredi 19 avril 2023. De ce fait, la réunion des ministres sollicitée par la Rdc et obtenue de la Communauté Est africaine, a été reportée et la réunion préparatoire des experts des pays membres de l’EAC prévue lundi à Goma avait été annulée. Les ministres devaient évaluer et clarifier le mandat de la Force régionale, selon la demande du Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo. Depuis Goma le lundi 17 avril 2023, dans son briefing, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya s’était réservé de tout commentaire sur ce report, estimant qu’il revenait au ministère de la Défense de préciser les choses.

La force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a commencé à se déployer depuis le 6 janvier 2023 dans la base militaire de Rumangabo. Selon certains observateurs de la politique sécuritaire de la région des Grands-lacs africains, les termes de la feuille de route de Luanda stipulent que les forces de l’EAC coordonnent le retrait du M23 et demandent aux autres groupes armés de déposer les armes. Mais la force régionale n’engagera le combat que lorsque les autres options auront été épuisées.
Depuis quelques temps, le M23 ne cesse d’annoncer avec battage médiatique son retrait des territoires occupés, alors que la population locale et certaines organisations de la société civile affirment que « le retrait du M23 ne serait pas effectif dans ces localités ». C’est le cas de Jean-Claude Bambanze, président de la société civile du territoire de Rutshuru, qui affirme que les rebelles n’ont nullement la volonté de quitter les zones sous leur contrôle. Ce dernier dit ne pas comprendre l’attitude de la force régionale qui était censée avoir un mandat offensif en cas de non-respect du chronogramme fixé au mini-sommet de Luanda en novembre dernier. Selon des sources, les troupes de M23/RDF sont partout, dans toute la zone aux alentours de Rumangabo, à Katale, à Mushoro etc…

 

‘’Aujourd’hui, elles sont comme si elles cohabitaient déjà avec le M23, c’est comme si elles étaient venues en négociations. On se pose la question : est-ce une complicité ou un soutien apporté au M23 ? Et toutes ces questions, la population se les posent jusqu’à présent”, se demande certains habitants de la région.
Face à cela, le porte-parole de l’armée congolaise dit ne pas croire aux déclarations du M23, raison pour laquelle, à en croire le général Sylvain Ekenge, « les FARDC prennent leurs dispositions et qu’il y a des discussions avec la force régionale de l’EAC ».
Pour certains analystes, « si la force régionale n’a pas encore commencé à combattre le M23, c’est parce que la RDC et tous les autres acteurs régionaux ont convenu qu’il fallait d’abord épuiser les voies diplomatiques et dans ces voies diplomatiques, il y avait ces différents retraits du M23 ».
Soutien aux frères de la communauté Hima?
La question sécuritaire dans la partie orientale de la RDC est étroitement liée à l’histoire du Rwanda. Et dans la politique étrangère du pays des mille collines avec la RDC, le facteur identitaire joue un rôle déterminant. Selon le DDH et expert DESC, Marcellin Cikwanine « tous les rois qui se sont succédé au Rwanda précolonial menaient les guerres pour réunir dans une seule nation les populations d’expression Kinyarwanda avant d’œuvrer à imposer l’hégémonie rwandaise au-delà de des territoires rwandophones. Assurez la grandeur et la domination du Rwanda fut la première préoccupation de tous les rois histoires et mythiques du Rwanda ». Et ce fait, si l’on tient compte de la dimension du Rwanda originel qui n’était qu’un petit territoire au centre du Rwanda, le royaume du Rwanda est à 95% le fruit de la conquête territoriale. Dans la conception rwandaise, toutes les terres foulées par les rwandophones Tutsis (réfugiés fussent-ils), sont un prolongement du Rwanda.
C’est dans cette logique de la théorie des terres perdues, propagée et inculquée aux Banyarwanda que Paul Kagame s’est illustré dans sa tentative de falsification de l’histoire le week-end dernier à Cotonou au Benin.
Cette logique est donc générationnelle et aussi communautaire pour le tutsipower. Car, pour les tireurs de ficelles dans l’insécurité dans l’Est, cela consisterait à appliquer sur terrain une étude développée par le Professeur Kenyan Mazrui, qui consiste à revoir les tracés des frontières des Etats sur base des affinités ethniques pour aboutir à l’émergence de l’Empire Hima à l’Est du Continent Africain, actuellement représenté par l’EAC dont la force régionale s’est déployée dans l’est de la RDC pour entre autre objectif « coordonner le retrait du M23 » ! .
Dans le rapport de la réunion de la Commission Vangu, lors de la Conférence nationale souveraine, le brillant diplomate zaïrois, aujourd’hui disparu, Me Gérard Kamanda Wa Kamanda, ancien Secrétaire générale adjoint de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine, actuellement Union africaine, ‘UA’) et Vice-Premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du Zaïre (RDC), affirme avoir perçu de façon précise deux choses à la réunion de l’OUA d’Addis-Abeba en Ethiopie.  A savoir : «  l’exode des réfugiés rwandais au Zaïre est à considérer comme la tête d’un Iceberg, car cette situation n’était pas accidentelle, mais plutôt quelque chose de bien programmé dont seul le Zaïre semblait ignorer les tenants et les aboutissants » et d’ajouter « un puissant lobby anglo-saxon travaille sur ce dossier depuis des années avec des solides ramifications : au Bureau du Secrétaire général de l’ONU ; dans les structures mêmes de l’ONU ; en Allemagne ; au Congrès américain ; en Grande Bretagne ; au Bureau de l’O.U.A. ».
Par ces propos, Gérard Kamanda indexait les anglo-saxons (le Royaume-Uni et les États-Unis), comme manipulant les organisations internationales (ONU et OUA) dans une visée occulte pour l’actuelle RDC en vassalisant l’ex colonie allemande qu’est le Rwanda.
Protéger les tutsi coute que coute, même au prix de plus de 12 millions de congolais tués !
« Le Rwanda actuel est tout simplement l’extension de l’héritage de la dynastie des Abanyinginya qui a régnée sur le rwandais, voir co-régné avec la tribu des Abega (clan de Paul Kagame) desquels sortaient les reines- mères. La question identitaire est au cœur des guerres rwandaises précoloniales et postcoloniales pour rendre ‘justice’ aux rwandophones victimes des ‘génocides’», renseigne en substance le DDH et expert DESC, Marcellin Cikwanine.
Dans sa chronique, Marcellin Cikwanine publié le 01 mars 2022, il relate comment qu’au début, « en 1996, les autorités rwandaises disaient intervenir militairement pour protéger les Tutsi Banyamulenge, avec des discours tels que « soit on leur reconnaît la nationalité zaïroise, soit on les retourne au Rwanda avec leurs terres héritées du Roi Ndori Nyamuheshara. Sinon, l’abcès va crever ». Ce qui arriva avec l’AFDL. En 1998, l’argumentaire de la protection des Tutsi fut largement utilisé pour justifier l’agression du Congo. En 2004, les troupes de Laurent Nkunda soutenus par le Rwanda mènent une expédition punitive à Bukavu pour ‘protéger les Tutsi du génocide en cours ‘. (Noter que Kunda Batware c’était même illustré dans des scènes de cannibalisme). En 2006, le Rwanda créé le CNDP et envoi des armes et munitions avec le même discours de protéger les Tutsi menacés par, entre autres, les FDLR. Pendant ce temps, la dynamique de la «rwandophonie» est créée pour unir les Hutus et les Tutsi autour des objectifs stratégiques rwandais. L’histoire se répète en 2012 quand le CNDP de Mwangachuchu créa le M23 !
Selon la théorie des terres perdues du Rwanda, le pays des mille collines s’étendait jusqu’à Masisi, Rutshuru, Goma et Idjwi. La tradition rwandaise affirme que même Bishugi, c’est-à-dire, actuelle chefferie de Ngweshe, était conquise et annexée au Rwanda.
En 1996, le président rwandais, Pasteur Bizimungu, aurait même affirmé, pour justifier la guerre de 1996, que Bishugi est le berceau des Banyamulenge.
Toutefois, il est très important que cette thérie n’a pas la caution de tous les Banyamulenge/Banyarwanda. Suite à la prise de conscience de ces derniers, les tenant de la théorie des terres perdues du Rwanda «  les considèrent comme traitre qu’il ne fallait pas laisser impunie, au risque de les exterminer pour justifier un soi-disant génocide des Banyamulenge », préviennent des analystes de la politique dans la région des grands-lacs africain.
Paul Kagame et le tutsipower rêvent de ‘récupérer’ des terres qu’ils pensent être les terres perdues du Rwanda à défaut de contrôler le Kivu qu’ils considèrent comme la zone naturelle d’influence du Rwanda.
Willy Makumi Motosia




En conformité au système LMD: Bientôt un partenariat de promotion de l’entrepreneuriat féminin entre l’UNIC et CSK

A en croire le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu, la mise en œuvre d’un partenariat ferme entre le Cercle Sophie Kanza et l’Ecole doctorale de l’UNIC consiste en une formation postuniversitaire adaptée aux docteurs et doctorantes et conformément au système LMD. Et ce, dans l’objectif spécifique est le transfert des compétences dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité des sexes aux fins de contribuer à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes dans leurs familles et au sein de leurs communautés.

L’Ecole doctorale de l’Université du CEPROMAD (UNIC) et le Cercle Sophie Kanza-Association des femmes professeures d’universités (CSK) ont résolu mercredi de conclure un partenariat de promotion de l’entrepreneuriat féminin et de formation postuniversitaire conformément au système de Licence-Master-Doctorat (LMD) lors de la clôture du mois de la femme à l’UNIC à Kinshasa en République démocratique du Congo.

« Nous avons voulu à l’issue de la clôture de la Journée internationale des droits de la femme à l’UNIC, célébrée cette année sous le thème de l’innovation et des technologies pour l’égalité des sexes pour un monde digital, réfléchir sur la mise en œuvre d’un partenariat de troisième cycle en management devant promouvoir entre autre, l’entrepreneuriat féminin », a fait savoir le président du conseil d’administration du réseau des UNIC, le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu.

Selon le Pr Nsaman, la jeune fille et la femme congolaises sont appelées à tort ou à raison, “vulnérables”, peuvent avoir des places prédominantes dans les entreprises, l’économie formelle à travers le monde que par l’apprentissage de l’entrepreneuriat, centré sur la promotion de management et le développement durable.

D’où la nécessité , a-t-il dit, d’une formation entrepreneuriale qui va offrir davantage des possibilités de croissance et de développement des entreprises aux femmes et jeunes filles congolaises, en leur dotant des compétences et connaissances approfondies en incubatrices d’emplois.

Cette signature de partenariat qui a fait l’objet de réflexion de deux structures interviendra dans les jours avenirs.

Il sera question de la mise en œuvre d’ un partenariat ferme entre le Cercle Sophie Kanza et l’Ecole doctorale de l’UNIC pour une formation postuniversitaire adaptée aux docteurs et doctorantes et conformément au système LMD, a réaffirmé le Pr émérite Oscar Nsaman-O-Lutu, soulignant que l’ objectif spécifique est le transfert des compétences dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin et de l’égalité des sexes aux fins de contribuer à la création d’emplois et à l’autonomisation des femmes dans leurs familles et au sein de leurs communautés et tant d’autres formations à courts termes notamment le système de couveuse, d’incubateur, de Start UP, des pépinières d’entreprises.

Pour l’implication des femmes professeures

En outre, les professeures Onsin Nsaman et Berthe Nzinga respectivement, rectrice de l’Université du CEPROMAD et présidente du CSK ont exprimé leur détermination à s’impliquer pour la réussite de ce partenariat important pour le pays.

Elles ont salué aussi la présence des femmes professeurs, membres du CSK pour leur ténacité qui ont à cette occasion, sensibilisé les femmes et jeunes filles pour poursuivre collectivement cette noble mission consistant à relever le défi de leadership féminin par l’application de différentes stratégies de management entrepreneurial.

Cette journée a été enrichie également par la sensibilisation des jeunes filles et femmes sur l’entrepreneuriat et la carrière enseignante par le partage d’expériences et parcours des membres de CSK.

Pour immortaliser cette journée, un diplôme de mérite Nsamaniste a été décerné à toutes les membres du CSK présentes à ces assises par le comité scientifique du 3eme cycle de l’université du Cepromad pour la bravoure et dévouement des membres dans le secteur de l’ESU de la RSIT ainsi dans l’apprentissage de management entrepreneurial.

Créée Il y a plus de 42 ans, l’Université du CEPROMAD est actuellement implantée dans toutes les provinces de la Rdc avec la spécialité de management.