Contribuer au développement du pays:  Le PNUD renforce son partenariat avec le ministère de l’Aménagement du Territoire 

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a annoncé aujourd’hui qu’il renforcerait son soutien au ministère de l’Aménagement du Territoire pour contribuer au développement socioéconomique de la population congolaise.

Lors d’une récente rencontre entre le représentant résident du PNUD, Damien Mama, et le ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, il a été convenu que le partenariat entre le PNUD et le ministère se concentrerait sur plusieurs domaines, notamment la gouvernance du territoire et la planification.

Le représentant résident du PNUD a également exprimé son désir de comprendre la vision du gouvernement en matière d’aménagement du territoire, afin de mieux accompagner le gouvernement dans ses efforts de développement du pays. Il a souligné son objectif de travailler en étroite collaboration avec les autorités congolaises pour que l’aménagement du territoire contribue véritablement au développement du pays.

Le partenariat entre le PNUD et le ministère de l’Aménagement du Territoire est d’une importance cruciale pour la RDC, car il s’agit d’un secteur transversal qui implique de nombreux acteurs. Grâce à cette collaboration, le PNUD et le ministère de l’Aménagement du Territoire pourront œuvrer ensemble pour améliorer la gouvernance et la planification territoriales en RDC, ce qui devrait avoir un impact positif sur le développement socioéconomique du pays et la vie des Congolais.




Partenariatpublic-privé:AucunespoliationdelaparcelleDDD

Alasuited’unAvisàmanifestationd’intérêtquifutlancéensontempsparlegouvernementTshibala,lasociétéSIMMOKINSarlavaitrégulièrementgagnélemarché.

Fortdecepartenariatpublic-privé,lasociétéavaitétéchargéedeprocéderàlaconstructiond’unimmeubledevantabriterquelquesbureauxduMinistèredel’environnementetDéveloppementDurable,notammentenfaveurdescadresetagentsdelaDirectionduDéveloppementDurable(DDD).Etparvoiedecompensation,elledevraitbénéficierd’uneportiondelaconcessionquiabriteleministèredel’EnvironnementetDéveloppementDurable.

Contretouteattente,depuisle30mars2023,ils’observeuneeffervescenceauministèreconcerné.Oùlasituationestchaufféeàblancpardesmainsobscuresquialimententlachroniquepoursubtiliseretmettreenmalcepartenariatpourtantconclurégulièrementdepuisdeslustres.

Eneffet,àlasuitedel’exécutiondujugementrenduenfaveurdeSIMMOKINSarl,certainsagents,parmanquedelavraieversiondesfaits,sontmontéssurleurschevauxpourdénoncercequeserait,d’aprèseux,une« spoliation ».

Lebondroitayantétédit,lejugementenjoindraleParquetprèsleTribunaldeGrandeInstancedeKinshasa/Gombedeprocéderaudéguerpissementpureetsimpledesoccupantsillégauxpourdéfaut,tantdequalité,detitresquedesdroits.

Ainsidonc,SIMMOKINSarlestbeletbienrentréedanssesdroitslespluslégitimesenqualitédepropriétairedelaportiondelaconcession,objetducontrat.

IlsiedderappelerqueSIMMOKINSARLestunesociétédedroitcongolaisactivedanslaconstructiond’immeublesrépondantauxnormesetstandardsinternationauxsurl’ensembledelavilledeKinshasa.

DanssapolitiquedecontribuerauxeffortsduGouvernementdelaRépublique,elleparticipeactivementàrésorberlechômageparl’utilisationd’unemaind’œuvrenationaleabondanteetd’agentsqualifiés,rappelle-t-‘on




CAN 2027 : le Sénégal candidat à l’organisation !

Le Sénégal a officiellement annoncé sa candidature à l’organisation de la CAN 2027 par la voix de son ministre des Sports, Yankhoba Diatara.

Le sujet était en discussion depuis plusieurs mois maintenant. Désormais, c’est officiel : le Sénégal présente sa candidature à l’organisation de la CAN 2027 ! Une décision annoncée par le ministre des sports, Yankhoba Diatara, lors de son déplacement à Saint-Louis pour présider une réunion du Comité Régional de Développement. L’homme politique a révélé cette information en expliquant que le stade Me Babacar Seye va être remplacé par un complexe sportif comprenant un nouveau et un Palais des sports (piste d’athlétisme, arène, piscine olympique) pour faire de Saint-Louis une ville hôte de la CAN 2027. Une très bonne nouvelle pour le peuple sénégalais !

Le Sénégal veut briller à domicile lors de la CAN 2027

Yankhoba Diatara a ainsi donné des détails sur la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN 2027. « Ce projet de délocalisation du stade Me Babacar Seye d’un montant initial de 17 milliards de francs CFA pour une capacité de 15 000 places sera renforcé à 30 000 places avec toutes les commodités d’homologation dignes d’un stade international sur une superficie de 15ha. Nous avons l’ambition de doter Saint Louis d’un stade de niveau mondial pour accueillir une poule lors de la CAN 2027 à l’organisation de laquelle le Sénégal a postulé », a glissé le ministre.

La Confédération Africaine de Football (CAF) décidera conjointement de l’attribution des CAN 2025 et 2027 d’ici au mois de septembre prochain. Le Sénégal, tenant du titre après sa victoire en 2022, espère pouvoir enchaîner en Côte d’Ivoire début 2024 puis éventuellement en 2025 avant de défendre son trophée à la maison deux ans plus tard. Une telle performance représenterait un exploit historique.




La diplomatie des drones de l’Iran est un danger pour l’Occident  

Alex Grinberg est un expert de l’Iran à l’Institut de sécurité et de stratégie de Jérusalem. Il prévient que l’exportation de drones par le régime iranien à de mauvais acteurs est en train de déstabiliser non seulement la région mais aussi, comme la guerre de Poutine en Ukraine l’a clairement montré, le monde entier.

Les drones et les missiles font partie intégrante de la course à la puissance asymétrique de l’Iran, aidant le régime à mener à bien ses politiques régionales en apportant son soutien à des mandataires terroristes et en favorisant le chaos et les conflits. Le régime iranien a misé sur les drones comme atout militaire stratégique, car les drones sont beaucoup moins chers que les avions de combat conventionnels, tandis que leur capacité à mener des attaques derrière les lignes ennemies les rend à la pointe de la technologie et hautement désirables pour le président Poutine. Ainsi, l’exportation de ces drones à des mandataires terroristes fait partie intégrante de la stratégie de production de drones de l’Iran depuis le premier jour. La diplomatie iranienne en matière de drones permet au régime d’étendre sa base d’influence dans la région.

L’Iran a fourni des drones à ses fidèles dans tout le Moyen-Orient, notamment au Hezbollah au Liban, aux Houthis au Yémen, au Jihad islamique palestinien et au Hamas à Gaza, ainsi qu’aux milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak. Le Venezuela assemble également des drones iraniens et, plus récemment, des informations sur la fourniture de drones iraniens au Front Polisario en Algérie ont suscité des inquiétudes quant à la stabilité de l’Afrique du Nord. Alors que les drones iraniens dans la région favorisent les conflits et le chaos depuis 2017, jusqu’à la fourniture de drones iraniens pour la guerre de la Russie contre l’Ukraine, cela s’est produit sous les radars des médias occidentaux et l’attention des décideurs.

Un exemple de déstabilisation régionale “made in Iran” au cours des cinq dernières années est l’utilisation de drones pour mener des attaques orchestrées par l’Iran, à travers les rebelles houthis du Yémen, contre la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Les Houthis ont lancé une série d’attaques le 23 mars 2017, faisant s’écraser des drones non armés sur le système de défense antimissile sol-air Patriot de la coalition. Depuis, ils ont déployé sur de plus grandes distances plusieurs drones de fabrication iranienne dotés de charges explosives. Le 14 septembre 2019, les Houthis ont utilisé des drones iraniens pour attaquer les installations pétrolières d’Abqaiq et de Khurais en Arabie saoudite, plus connues sous le nom d’attaques d’Aramco.

Le 30 janvier 2022, les Houthis frappent une frégate saoudienne en mer Rouge à l’aide d’un bateau-drone. Le 20 novembre 2022, des drones des Houthis ont attaqué un navire commercial au terminal pétrolier. Le 1er juillet 2022, l’Armée de défense d’Israël a abattu trois drones du Hezbollah qui tentaient de s’approcher du champ gazier de Karish. L’Iran utilise également des drones d’attaque directement, sans nécessairement passer par ses milices comme les Houthis ou le Hezbollah. L’Armée de défense d’Israël a signalé que l’Iran avait tenté d’envoyer des armes à feu et des munitions à Gaza à l’aide d’un drone. En septembre 2022, des drones iraniens ont été utilisés pour attaquer les bases de l’opposition kurde en Irak. Cette attaque a été l’une des plus meurtrières et a coûté la vie à au moins neuf personnes. L’attaque la plus récente (10 février) a visé un pétrolier appartenant à Israël dans la mer d’Arabie. Et la liste est longue.

Pour la première fois, la Russie a besoin d’une aide en matière d’armement. Au fil des ans, le Kremlin a négligé le domaine des drones et, par conséquent, l’armée russe ne dispose actuellement d’aucune capacité satisfaisante en matière de drones, tant en termes de quantité que de qualité. En revanche, l’Iran est le seul pays capable et désireux de fournir ces armes au Kremlin (car la vente de drones à la Russie est une autre source de revenus pour le régime de Téhéran) : une synergie puissante au potentiel immensément destructeur. Le ciblage récent d’infrastructures énergétiques et de civils en Ukraine par l’armée russe à l’aide de munitions et de drones iraniens a enfin attiré l’attention de la communauté internationale sur les liens étroits entre le régime iranien et le Kremlin et sur sa dangereuse “diplomatie du drone”. Si les attaques de drones contre l’Ukraine n’ont pas d’incidence sur le cours de la guerre, leur effet est dévastateur en termes de souffrances humaines et de destructions infligées aux Ukrainiens. En fait, les drones iraniens permettent au Kremlin de cibler directement la population ukrainienne, en contournant le combat avec l’armée ukrainienne.

D’autres acteurs déstabilisateurs de la région, qui ont toujours reçu des armes russes, s’intéressent désormais de plus en plus à la fourniture de drones iraniens. Les médias iraniens se sont vantés que le pays était en train de devenir une “superpuissance du drone”. Le principal conseiller militaire du Guide suprême iranien, Rahim Safavi, a annoncé que plus de 20 pays étaient intéressés par l’achat de drones iraniens.

Après la Russie, c’est l’Algérie qui figure en tête de liste des clients. L’Etat est connu pour ses violations des droits de l’Homme, notamment les restrictions imposées aux libertés d’expression et de religion des chrétiens et d’autres minorités, et pour les difficultés socio-économiques abyssales de sa population. Tasneem, un média iranien affilié au CGRI (corps des gardiens de la révolution islamique), a rapporté que l’Algérie avait l’intention d’établir un centre de recherche et de développement de drones dans la ville de Sidi Abdellah, dans le nord de l’Algérie.

L’organe de presse iranien a explicitement évoqué les préoccupations du Maroc et d’Israël concernant la coopération entre l’Iran et l’Algérie dans le domaine des drones. La fourniture par l’Iran de munitions d’attente et de drones d’attaque à l’Algérie renforcera les liens entre les deux régimes autoritaires. Par exemple, le pilotage de drones nécessite une longue formation sur place, et l’Iran est susceptible d’envoyer des instructeurs arabophones du Hezbollah à cette fin. Quoi qu’il en soit, cet axe de plus en plus audacieux est une mauvaise nouvelle pour les intérêts occidentaux dans la région.

Le Front Polisario, bienfaiteur algérien et allié iranien dans la région, s’oppose farouchement aux liens croissants entre son grand rival, le Maroc, et Israël, et n’hésitera pas à utiliser des drones iraniens contre le premier. Cette situation pourrait menacer la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord et constituer une menace grave pour les intérêts occidentaux dans la région : une escalade potentielle du conflit du Sahara occidental, une atteinte à la sécurité énergétique que des pays occidentaux comme l’Allemagne attendent de l’Algérie et peut-être même des répercussions humanitaires, notamment des vagues d’immigration résultant de l’instabilité régionale.

Alors qu’aucun pays ayant un intérêt dans la paix et la stabilité régionales ne devrait acheter des drones au régime iranien, les États-Unis devraient faire pression pour empêcher cet axe impie de régimes autoritaires d’acquérir des capacités destructrices de pointe “made in Iran”. Et pas seulement en raison de la dimension morale de la géopolitique.

Les Iraniens utilisent souvent le personnel du Hezbollah pour instruire les milices arabophones. C’est pourquoi livrer des armes de l’Iran au Polisario par la médiation incontestable de l’Algérie signifie également renforcer la présence du Hezbollah en Afrique du Nord. L’Algérie pourrait encourager le Polisario à attaquer plus violemment le Maroc maintenant qu’il dispose de drones iraniens. Cela entraînera une réponse plus sévère de la part du Maroc. Par conséquent, la tension déjà existante entre les deux pays en raison du soutien de l’Algérie à la guérilla du Polisario risque de devenir incontrôlable.

Les souffrances amères du peuple ukrainien ont révélé le potentiel destructeur du régime iranien à l’échelle mondiale, au-delà de la menace nucléaire. Il est grand temps que les intérêts nationaux et les valeurs démocratiques du monde libre convergent vers une stratégie unie pour empêcher la diplomatie destructrice des drones du régime iranien de se propager et de déstabiliser davantage.

Par Alex Grinberg




Diocèse de Kabinda : Un faux prêtre catholique romain déniché par la chancellerie

Depuis plus d’une semaine au diocèse de Kabinda, dans la province de Lomami en République Démocratique du Congo, il y a un Monsieur répondant au nom Kayembe Mbuyu Herval.

Depuis plus d’une semaine au diocèse de Kabinda, dans la province de Lomami en République Démocratique du Congo, il y a un Monsieur répondant au nom de Kayembe Mbuyu Herval qui se fait passer pour prêtre de la Sainte Eglise Catholique Romaine, annonce dans un communiqué de presse l’office de l’Evêque diocésain de Kabinda.

Selon l’Abbé Léonard Kalembo, Secrétaire Chancelier, en analysant tous les documents présentés, il est constaté des titres honorifiques différents attribués soit à lui ; soit à celui qu’il présente comme Evêque qui l’a ordonné.

« Il est prétendu également sur l’un de ses documents que leur histoire serait une église en communion avec l’Eglise catholique. Au fait, tenez pour vrai que ce Monsieur n’est pas prêtre de notre Eglise catholique » écrit l’Abbé Léonard Kalembo

Et d’ajouter : « Par conséquent, il ne peut être accueilli dans nos églises ni pour célébrer ni pour concélébrer non plus. Nos fidèles ne peuvent pas participer à ses prières non plus. Il va de soi qu’il ne faut pas lui réserver un quelconque accueil dans nos presbytères » renchérit-il.

Il sied de souligner que Monsieur Kayembe Mbuyu Herval s’est déjà présenté dans plus de 4 paroisses du diocèse de Kabinda mais sans succès et, pour le moment, il est signalé dans les centres pastoraux de la paroisse Sainte Thérèse Kalonda à environ 150 Km de Kabinda centre dans le secteur de Baluba Lubangule, annoncent des sources locales sûres jointes au téléphone le lundi 17 avril 2023 par la rédaction de la Radiotélévision Veritas.

 

Johnny Kasongo Kasongo/Cp




Nomination d’une Marocaine à l’UA: la réponse cinglante de l’UMA à la diplomatie algérienne

Dans un communiqué au vitriol rendu public ce mardi 18 avril 2023, le secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe répond point par point aux attaques hystériques de la diplomatie algérienne contre la nomination, actée jeudi dernier, de la Marocaine Amina Selmane en tant que représentante permanente de l’organisation auprès de l’Union africaine. Et de rappeler ses vérités à un riche régime algérien qui ne s’acquitte même plus de ses engagements financiers envers l’organisation régionale. Voici ses arguments, et c’est du béton.

La réaction, sous forme de communiqué, a eu lieu ce mardi 18 avril 2023, soit cinq jours après la réception accordée par le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba à la Marocaine Amina Selmane, venue lui présenter ses lettres de créance en tant que représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe (UMA) auprès de l’UA. Elle intervient également deux jours après un communiqué à travers lequel la diplomatie algérienne réagissait avec violence à cette nomination, s’attaquant en des termes très peu diplomatiques tant au secrétaire général en exercice de l’UMA, le Tunisien Taïeb Baccouche, qu’au même Moussa Faki Mahamat.

Pour le pouvoir algérien, la nationalité de la nouvelle représentante permanente de l’UMA à l’UA ne passe pas et tous les moyens, et invectives, sont bons pour laisser éclater une inextinguible rage. La vérité est cependant ailleurs et c’est le communiqué du secrétariat général de l’UMA qui est venu la rétablir. Et c’est une véritable leçon tant de finesse diplomatique que de précision.

Une décision qui remonte à 2018

Dans sa missive, le secrétariat général de l’UMA commence d’abord par se féliciter de l’ouverture de sa représentation au sein de l’UA. Une décision «qui a fait l’objet d’un accord avec le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat en janvier 2018», rappelle le communiqué. Cet accord a fait l’objet d’une large information «sans que nul n’y oppose de réserve». Son exécution a néanmoins été suspendue suite à la pandémie du Covid-19. Ce n’était que partie remise et «nous avons enfin pu nommer la directrice des affaires économiques au secrétariat général de l’UMA, dans un contexte où les Communautés Economiques Régionales (CER) sont considérées par l’Union Africaine comme ses piliers essentiels dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, notamment en matière d’intégration économique continentale, dont le préalable est l’intégration régionale», souligne le communiqué.

Contrairement aux assertions de la junte, voulant que le mandat de Taïeb Baccouche à la tête de l’UMA ait pris fin le 1er août 2022 (et qu’il n’a donc plus qualité à procéder à une telle nomination), le communiqué indique que cette décision a coïncidé avec le prolongement dudit mandat, «Taïeb Baccouche ayant à maintes reprises demandé à ce qu’un successeur soit désigné», lit-on. La dernière occasion en date a d’ailleurs été la tenue à Alger, les 1er et 2 novembre 2022, du Sommet de la Ligue arabe. En guise de réponse, «la partie organisatrice (l’Algérie, NDLR) a omis de l’y convier pour ce faire, même si (Baccouche) a reçu une invitation officielle de la part du secrétaire général de la Ligue arabe pour y assister».

Des engagements financiers non honorés depuis 2016

Répondant au prétendu «attachement» exprimé dans le communiqué de la diplomatie algérienne à l’UMA, le secrétariat général de cette organisation rappelle que des cinq pays composant le Maghreb arabe, seule l’Algérie manque à l’appel de ses engagements. Si le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie et la Libye sont à jour de leurs contributions financières jusqu’en 2022, l’Algérie elle n’a pas honoré les siennes depuis 2016. Mieux, Alger «a retiré tous ses diplomates accrédités à l’UMA, dont le dernier a quitté ses fonctions en juillet 2022. Tous ont joui de leurs droits et solde en puisant dans les contributions des autres Etats membres», indique le document. «Nous espérons que l’attachement témoigné par l’Algérie se concrétise par le règlement du restant dû et par le retour des diplomates rappelés», souhaite, non sans cynisme, le secrétariat général de l’UMA.

Mensonges et calomnies

Le communiqué insiste sur l’absence de toute réserve algérienne quant à toutes les initiatives prises par le secrétaire général de l’UMA jusqu’ici, et ce, en dehors de la récente nomination. Il déplore également le fait que la diplomatie algérienne ait qualifié ce dernier d’«ancien secrétaire général», en sachant que les plus grands hommes d’Etat algériens se sont toujours, bien après le 1er août 2022 et dans des messages écrits, adressés à lui en son nom et sa fonction (de secrétaire général en exercice). Le communiqué compte au moins neuf messages, dont un du ministre algérien des Affaires étrangères, un autre du Premier ministre et encore un autre du président de la République algérienne.

Dans son communiqué, le secrétariat général de l’UMA regrette également l’attaque algérienne contre Moussa Faki Mahamat, qualifié, entre autres, d’«irresponsable» par la diplomatie algérienne alors que son seul tort est d’avoir appliqué l’article 20 de l’accord entre l’UA et les huit organisations régionales du continent. Amina Selmane, de par ses fonctions passées en tant que directrice des affaires économiques au secrétariat général de l’UMA sur lesquelles elle a prêté serment, relève, elle, de la diplomatie maghrébine et elle travaille désormais à l’échelle du continent et sous les auspices du président de l’UA, souligne le communiqué. Sa nationalité marocaine est tout simplement un non-sujet. Même si la junte et ses relais ne l’entendent pas de cette oreille.

Par Tarik Qattab

 




Implantation de l’industrie iranienne de drones en Algérie, envoi d’instructeurs du Hezbollah pour former les milices du « polisario » à leur utilisation… Révélations explosives sur une sérieuse menace irano-algérienne sur la stabilité de la région

Le lièvre a été levé dernièrement par l’agence iranienne semi-officielle « Tasnim » mais l’information est passé sous le nez de l’Occident, notamment l’Europe qui doit s’inquiéter sérieusement tellement ses intérêts dans la région sont menacés. Tenez, « l’Algérie a l’intention d’établir un centre de recherche et de développement de drones dans la ville de Sidi Abdellah », située dans la banlieue sud-ouest d’Alger, a dévoilé le média iranien réputé être proche du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).

Dans un article paru dans le magazine Fathom Journal, édité par le « Britain Israel Communications and Research Center « , – une organisation basée au Royaume-Uni qui agit pour promouvoir la sensibilisation à Israël et au Moyen-Orient au Royaume-Uni-, Alex Grinberg, un expert de l’Iran basé à l’Institut de sécurité et de stratégie de Jérusalem, revient avec plus amples détails sur ce projet de joint-ventre irano-algérien destiné à créer, dans la ville algérienne de Sidi Abdellah, un embryon d’industrie de drones, avec le soutien de Téhéran.

Sous ce titre « la diplomatie iranienne des drones est un danger pour l’Occident », l’expert israélien déplore le silence de l’Europe sur ce projet irano-algérien, malgré la menace qu’il fait peser sur la stabilité de toute la région. « Cela peut menacer la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord, posant potentiellement une menace aiguë pour les intérêts occidentaux dans la région: une escalade potentielle du conflit du Sahara occidental; saper la sécurité énergétique pour laquelle les pays occidentaux comme l’Allemagne se tournent vers l’Algérie ; et peut-être même des répercussions humanitaires, y compris des vagues d’immigration résultant d’instabilités régionales », a-t-il averti.

« Après la Russie, l’Algérie arrive en tête de liste des clients. Le régime algérien est connu pour ses violations des droits de l’homme, y compris les restrictions à la liberté d’expression et de religion des chrétiens et d’autres minorités, et sa population souffre de difficultés socio-économiques abyssales », explique l’expert israélien.

Le média iranien « Tasnim » avait explicitement évoqué « les inquiétudes du Maroc et d’Israël sur la coopération entre l’Iran et l’Algérie dans le domaine des drones ». Alex Grinberg évoque à ce sujet « l’envoi d’instructeurs arabophones du Hezbollah sur place » pour former les algériens (et son proxit séparatiste) à l’utilisation des drones d’attaque.

« Les États-Unis devraient exercer des pressions pour empêcher cet axe impie de régimes autoritaires d’acquérir des capacités destructrices de pointe « fabriquées en Iran ». Et pas seulement en raison de la dimension morale de la géopolitique », estime l’expert israélien, ajoutant qu’aucun pays ayant un intérêt pour la paix et la stabilité régionales ne devrait acheter des drones au régime iranien.

Mi-cotobre 2022, Un haut général militaire iranien a déclaré que 22 pays envisageaient d’acheter les drones du pays, dans un discours vantant les progrès du pays dans la production d’avions militaires sans pilote.

S’exprimant à l’Université militaire Imam Hussein de Téhéran, le général de division Yahya Rahim Safavi a déclaré que l’Iran avait développé des drones « efficaces et dissuasifs », avait rapporté l’agence Tasnim.

« Aujourd’hui, nous avons atteint un point où 22 pays du monde exigent d’acheter des avions sans pilote à l’Iran », avait déclaré Safavi, qui est également conseiller du guide suprême Aytaollah Ali Khamenei.




Le pillage organisé du Congo : une enquête de Charles Onana

Plus de 10 millions de morts, au moins 500 000 femmes violées, des enfants martyrisés et torturés au nom de la transition énergétique, l’un des pires crimes contre l’humanité depuis 1945 se déroule en ce moment et depuis presque 30 ans en RD Congo.

Pourquoi une telle impunité et ce silence médiatique ?

Entre avril et juillet 1994, l’est du Congo-Zaïre est pris d’assaut par un afflux de réfugiés rwandais. Les dirigeants zaïrois et plusieurs organisations humanitaires internationales croient alors qu’il s’agit-là d’une conséquence directe du génocide rwandais. La réalité est tout autre.

Le politologue Charles Onana démontre ici que l’on assiste déjà, sans le savoir, à l’exécution du plan d’invasion du Congo-Zaïre dans le but de prendre le contrôle total des énormes ressources minières de l’est du Congo-Zaïre en y exterminant le maximum de populations.

L’auteur s’appuie sur des archives de la Maison Blanche et sur les documents du Pentagone mais aussi sur plusieurs rapports de l’ONU et de l’Union Européenne.

Qui sont les auteurs de ces actes criminels et les bénéficiaires de ce pillage en bande organisée ? Que fait la communauté internationale devant cette situation insoutenable qui dure maintenant depuis 28 ans ?

Ce livre brise enfin le mur du silence et apporte des preuves sur le calvaire d’une population livrée à des criminels contre l’Humanité..

Charles ONANA est docteur en science politique. Spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs et des conflits armés, il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence.

Charles MILLON était ministre de la Défense de Jacques Chirac entre 1995 et 1997. Il a vécu le début de la descente aux enfers de la RDC.

Voici les bonnes feuilles de ce livre

« La médiatisation excessive des massacres et du génocide au Rwanda reste nécessaire pour l’actuel régime de Kigali, qui ne souhaite pas voir évoqué ou questionné son rôle dans la guerre qu’il poursuit indéfiniment contre des millions de Congolais sur leur territoire depuis vingt-huit ans.

Ainsi, le fait de traiter régulièrement du génocide au Rwanda maintien de facto le travail de nombre de chercheurs et de responsables politiques ou associatifs à l’écart des crimes de masse que les troupes et les milices tutsis du régime de Paul Kagame commettent en RDC. Nul n’est manifestement autorisé à parler librement de ces horreurs puisque le Rwanda de Kagame fut victime d’un génocide en 1994. Pourquoi tenter de réfléchir sur les raisons ou les causes de ce génocide si le gouvernement rwandais et ses lobbys pensent déjà à la place des chercheurs, des politologues ou des historiens et très souvent d’ailleurs à la place de tous les Rwandais ? Pourquoi continuer à faire des recherches, à ouvrir de nouvelles archives et à diffuser de nouveaux témoignages si le gouvernement rwandais et ses soutiens ont trouvé toutes les réponses et les ont déjà gravées dans le marbre ? A-t-on encore au moins le droit de questionner les faits ? Apparemment non.

Dans un tel contexte, le questionnement devient suspect pour ne pas dire dangereux. Par conséquent, tous ceux qui osent mener des recherches ou qui s’aventureraient à vouloir éclairer le public sur les massacres dans cette région, en dehors des lignes et du périmètre tracés par Paul Kagame, prennent non seulement des risques considérables mais s’exposent à la furie de Kigali et de ses réseaux clandestins en Europe. En recourant constamment à l’intimidation, au dénigrement, voire aux poursuites judiciaires et à la censure médiatique, Paul Kagame et ses lobbys tentent de contraindre tous ceux qui ont l’audace d’enquêter sur la tragédie rwandaise et sur le drame de la RDC de se ranger du « bon côté », pour éviter des ennuis…

Comment une région où les morts et les viols se comptent par millions peut-elle se transformer en un vaste espace de silence, d’intimidation et de censure ?

Cette situation, plutôt fréquente là où sévit la mafia, a pris racine dans la région des Grands Lacs africains depuis 1994. L’exemple de la RDC est de ce point de vue très intéressant car le peuple congolais est soumis sans cesse à la violence et à l’intimidation au point qu’une partie importante de la classe politique a renoncé à parler de ceux qui massacrent les Congolais.

De quoi s’agit-il exactement ?

Depuis 1994, ce pays de 2 345 millions de kilomètres carrés, près de quatre fois la France, souffre d’une guerre chronique, de massacres de masse et d’atrocités continues. Au coeur de ces atrocités et de cette souffrance indescriptible, on trouve constamment des troupes venant des pays voisins, principalement du Rwanda et de l’Ouganda. Que cherchent donc ces troupes en RDC et pourquoi s’autorisent-elles à infliger un tel calvaire aux populations de ce pays ? (….)

L’afflux de millions de réfugiés rwandais en territoire zaïrois n’est en aucun cas le fait d’un accident malencontreux ni un « dégât collatéral » du génocide rwandais. Il procède au contraire d’une action militaire minutieusement préparée en vue d’envahir et d’occuper l’est du Zaïre pour exploiter ses minerais.

Il s’agit d’inciter les populations autochtones de l’est du Zaïre à abandonner leurs terres aux populations étrangères aux fins de mieux organiser l’exploitation minière.

Un écran de fumée

La tragédie rwandaise a donc longtemps servi d’écran de fumée aux organisateurs du plan d’invasion du Congo-Zaïre et cette lecture doit être complètement remise en cause aujourd’hui.

D’ailleurs, cette vision ne saurait davantage prospérer au motif qu’elle relève stricto sensu de la propagande du régime de Paul Kagame qui prétend que ce qui se passe au Congo concerne exclusivement les Congolais.

Le discours sur les « dégâts collatéraux » du génocide rwandais fut suffisamment puissant et répétitif au point que même les autorités zaïroises ont fini par le croire, en voyant les réfugiés rwandais entrer massivement sur leur territoire. Ils pensaient que leur pays subissait les conséquences de la guerre du Rwanda même s’ils n’étaient pas dupes dans l’ensemble. Ils étaient surtout loin d’imaginer que leur pays était devenu la cible principale de ce qui se jouait au Rwanda. Ils ne voyaient pas explicitement que leur pays était, dès 1994, non seulement dans la ligne de mire du régime de Paul Kagame qui venait de prendre le pouvoir à Kigali, mais qu’il était aussi dans le viseur des milieux d’affaires anglo-saxons qui voulaient dépecer le Congo et le vider de ses ressources naturelles et de ses populations.

Les réfugiés rwandais seront donc utilisés pour masquer ce projet.L’examen minutieux de la stratégie militaire employée par Paul Kagame et ses hommes permet aujourd’hui d’expliquer aisément cette réalité, peu saisissable en 1994. La volonté de Paul Kagame de s’emparer de tout le pouvoir au Rwanda le plaçait naturellement en position idéale pour envahir le Zaïre. Il est important de souligner dès à présent que les Zaïrois d’hier ou Congolais d’aujourd’hui n’ont strictement rien à voir avec les massacres ou le génocide au Rwanda. C’est un point essentiel qu’il fautgarder à l’esprit car il s’agit avant tout d’une affaire entre Tutsis et Hutus du Rwanda chez eux. Lorsque les réfugiés hutus et même tutsis commencent à se déverser au Congo-Zaïre en avril, mai et juin 1994, fuyant la violence du nouveau régime tutsi rwandais, rien n’indique précisément qu’il s’agit là d’une action d’invasion.

Cependant, le comportement des soldats de Paul Kagame et leur action sur le terrain livrent des informations pertinentes sur les différentes phases de leurs objectifs concernant le Congo-Zaïre.

La première phase de l’invasion du Congo-Zaïre se déroule donc au Rwanda même. Lorsque les soldats de Kagame s’attaquent essentiellement aux populations rwandaises à partir du nord et de l’est du pays, on constate qu’ils les poussent vers le centre du pays et principalement vers la capitale Kigali4. Par ce procédé, les rebelles tutsis décident de fermer la frontière entre le Rwanda et la Tanzanie à l’est, où le nombre des réfugiés est déjà évalué à 470 000 selon le chercheur belge Dirk De Schrijver5, pour que les populations se dirigent plutôt à l’intérieur du Rwanda et progressivement vers l’ouest, à la frontière zaïroise

Un rapport de l’association américaine Refugees International, financée par George Soros, adressé au Haut-Commissariat aux Nations unies décrit le harcèlement et la violence que les rebelles de Paul Kagame font subir aux réfugiés rwandais. Ces données ne diffèrent pas de celles que découvrira l’envoyé spécial du quotidien français Libération à la frontière tanzanienne avec le Rwanda : « les réticences du FPR à conduire les journalistes et les organisations humanitaires dans certaines zones qu’il tient accréditent l’idée que la guérilla a quelque chose à cacher et qu’elle a fermé les frontières pour mieux régler ses comptes. Mardi, le HCR est d’ailleurs venu confirmer les accusations par la voix d’un de ses responsables qui rentrait d’une mission d’exploration le long de la frontière. Devant ses yeux, des réfugiés qui tentaient de franchir la rivière Akagera ont été fusillés par les rebelles.

Se basant sur les témoignages de réfugiés, le HCR, sortant de la réserve affichée jusqu’ici, fait état de “tirs délibérés” sur les réfugiés, de villageois rassemblés dans des écoles et mis en pièces à la machette, et de gens jetés vivants, pieds et poings liés, dans l’Akagera6 ».

L’occupation de l’ex Zaïre à terme

(…) Au vu des chiffres présentés ici, il est clair que la question de l’exode massif des populations vers le Zaïre est inséparable de la conquête du pouvoir au Rwanda et d’une stratégie militaire visant l’occupation du Congo-Zaïre. L’argument qui consiste à dire que ce sont les membres du gouvernement rwandais en fuite qui incitèrent la population à se réfugier au Zaïre est inconsistant car il ignore complètement la pression militaire des troupes du FPR (Front patriotique rwandais) sur cette même population.

Il est incontestable que la méthode et les moyens utilisés par Paul Kagame et ses hommes visent d’une part le massacre de la majorité des populations civiles rwandaises qui tombaient entre leurs mains et d’autre part l’expulsion de la population hutu, majoritaire au Rwanda, en la forçant à prendre le chemin de l’exil au Congo-Zaïre. On est donc bien en face d’une invasion masquée où Kagame se sert des réfugiés hutus pour prendre pied au Zaïre. C’est une atteinte flagrante à la souveraineté du Zaïre sans y déployer des troupes au départ. Cette méthode consiste à agir sur le territoire zaïrois sans attirer l’attention des dirigeants zaïrois ni même celle des pays africains ou des observateurs étrangers. Autrement dit, l’arrivée massive des réfugiés rwandais au Zaïre ne peut pas à elle seule permettre de soupçonner Paul Kagame ni ses troupes de vouloir conduire une action militaire au Zaïre. Pourtant, ce sera bien le cas. Pour saisir cette réalité, ce n’est pas au Zaïre ou à partir du Zaïre qu’il faut observer les choses mais à partir du Rwanda. La pression militaire exercée à la fois contre l’armée gouvernementale (hutu) en débâcle mais aussi et surtout contre les civils indique avec précision que l’objectif des rebelles tutsis est de continuer à massacrer les populations en fuite.

C’est exactement ce que deux chercheurs américains, les Prs Allan Stam et Christian Davenport, ont découvert en réalisant, à partir de données spatio-temporelles, des cartes de simulation mettant en relation la pression militaire du FPR/APR et les déplacements de la population civile10. Il y a néanmoins un volet très important qui a échappé à ces chercheurs mais qui relève essentiellement de la géopolitique, c’est l’invasion du Zaïre par le canal des réfugiés à partir de cette même pression militaire.

L’analyse du mouvement des troupes du FPR/APR révèle qu’en plus de l’augmentation des massacres en 1994, l’invasion du Zaïre fait aussi partie de ses objectifs politiques.




Au nom des députés nationaux révolutionnaires de la Rdc : Théo Kazadi Muayila recadre Paul Kagame et appelle la population à soutenir les Fardc 

La coordination des députés nationaux révolutionnaires de Rdc, par le biais de leur coordinateur adjoint, l’honorable Théo Kazadi Muayila condamne la déclaration du président rwandais et encourage les forces armées de la République à défendre notre territoire toute en appelant la population congolaise à apporter leur soutien non seulement aux forces armées, mais aussi au président Félix Tshisekedi, commandant suprême.

La coordination des députés nationaux révolutionnaires de la République a appris avec indignation par voies des ondes les propos gravissimes et provocateurs du président rwandais Paul Kagame responsable des atrocités sanglantes dont notre population de l’Est est victime à travers son subterfuge M23/RDF

Cette coordination des députés nationaux révolutionnaires de la Rdc teint à rappeler à Kagame ce qui suit :

-les 2345000 km hérités de nos aïeux resteront intactes et seront légués à nos enfants téls qu’il est

-ses aventures terroristes répétitives à l’Est de la Rdc ne resteront indéfiniment sans conséquence sur son pays le Rwanda

Cette coordination par le canal de Théo Kazadi salue la mobilisation unanime du peuple congolais contre le plan de balkanisation de notre pays orchestré par les forces occultes et mise en scène par l’armée de Paul Kagame, et encourage le langage de fermeté qu’affiche le président Félix Tshisekedi à l’endroit du Rwanda pays agresseur. Les députés nationaux révolutionnaires appellent à tous les peuples congolais de s’aligner dernière le président de la République et aux forces armées pour faire échec à tous les plans de balkanisation de notre pays.

Dans cette même déclaration, ces élus du peuple s’indignent du silence de la communauté internationale face aux actes de barbaries du Rwanda qui tue les congolais de l”Est chaque jour

Le député Théo Kazadi confirme au nom de ses collègues leur soutien indéfectible aux Fardc et les encourage de poursuivre les rebelles du Rwanda sous le label du M23

Pour rappel, dans une déclaration faite à la presse dernièrement, le président rwandais Paul Kagame avait confirmé que la Rdc avait récupéré une partie de son pays et que le partage au Berlin n’était pas juste, une déclaration qui énerve les congolais

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Sortie médiatique de Kagame: Le professeur Ndaywel donne un aperçu historique des faits

Réagissant à la sortie médiatique du président Rwandais Paul Kagame, le professeur Ndaywel a donné l’aperçu historique des frontières de la République démocratique du Congo.

« Pendant des années, le Congo essaye d’expliquer qu’il existe des prétentions hégémoniques sur la RDC, mais la communauté internationale n’en croit pas. Voilà aujourd’hui une déclaration qui explique que si le Rwanda nous fait la guerre depuis 25 ans, c’est parce qu’il veut récupérer ses soit disant terres. S’il s’agissait des telles prétentions, il faudrait saisir les instances internationales telles que les Nations Unies, la Cour internationale de justice ou l’Union africaine au lieu de massacrer des milliers et des milliers de personnes. Le président qui a fait une telle déclaration a été, il n’y a pas longtemps, président de l’Union africaine. Il aurait pu dire, par exemple, revenons sur la décision du deuxième sommet de l’OUA ténu au Chœur en 1964 qui avait décidé de l’intangibilité des frontières et dans ce cas, on devait revoir les frontières de tous les pays africains », a déclaré Isidore Ndaywel, historien congolais.

Ce digne fils du pays demande aux Congolais de prendre conscience par rapport à cette affaire de l’Est de notre pays qui est maintenant une question existentielle « car nous sommes en présence d’une revendication territoriale ».

S’agissant des faits historiques, le professeur Ndaywel en appelle aux historiens Belges, voire au Ministère belge des Affaires étrangères. Depuis 1885, soutient-il, lors des premiers tracés frontaliers et de la notification de Léopold II à tous les états et à toutes les puissances de l’époque sur la carte de la région et de l’état indépendant du Congo, la partie occidentale du Rwanda, du Burundi et le sud l’Ouganda revenaient à l’état indépendant du Congo.

En 1910, à la conférence de Berlin, précise-t-il, on avait décidé de revoir les frontières sur la revendication Allemande. Et lors de la conférence de Goma en 2012, les Baende et les Bashi ont encore revendiqué une partie de leur territoire qui se trouve au Rwanda. Il faut signaler, dit-il, que ces populations qui occupent ce territoire ne parlaient pas le Kinyarwanda jusqu’en 1930 mais cette langue leur a été imposée. Le royaume du Rwanda fait partie des territoires sous mandat de protectorat Allemand.

L’historien Isidore Ndaywel soutient que c’est la RDC qui a des terres à réclamer au Rwanda et non le contraire mais nous nous en tenons aux dispositions de la conférence de Bruxelles et de l’OUA. En ce qui concerne la situation de la frontière Rwando-congolaise, la situation ne souffre d’aucune ambigüité.

Une expédition allemande sur la découverte du lac Kivu en 1884, explique l’historien congolais, permit la réouverture des négociations qui aboutirent à la signature de la convention du 11 Aout 1910 avec l’Allemagne fixant la frontière actuelle avec le Rwanda et le Burundi. Par cette convention qui adopta le nouveau tracé allant du Mont Sabinio au Tanganyika, le Congo a perdu une partie de ses terres au profit du Rwanda et du Burundi.

Isidore Ndaywel explique que l’instrumentalisation de l’histoire de conquête Rwandaise au 19eme siècle est également une accumulation des malentendus et même d’erreurs avec l’allusion faite au règne de Kigeri IV, un roi qui régna entre 1867 et 1895. Avec ses huit armées, ce roi aurait organisé 13 campagnes militaires à la base de l’extension et de la centralisation du royaume du Rwanda.

Mais certaines de ses campagnes furent des simples expéditions de radias pour s’emparer de l’ivoire comme c’est le cas dans les forêts du pays du Dembo sans être suivi d’une annexion effective. De même, toutes ses campagnes ne furent pas toujours couronnées de succès comme dans le sud contre le Burundi ou encore contre les Bushi et le pays de Bashi et c’est d’ailleurs au cours de la dernière de ses campagnes contre les Bashi que ce roi tomba malade et il trouva la mort dans la barque qui le ramenait au Rwanda en cours de route, sans avoir jamais étendu son pouvoir sur le Kivu.

Nous la RDC, a dit cet historien congolais, nous ne revendiquons rien, celui qui revendique n’en qu’à présenter ses éléments de preuves aux instances compétentes et nous irons discuter et nous défendre. Dans tout ceci, admet-il, il n’y a pas matière à faire la guerre et massacrer des paisibles citoyens en créant le RCD, le CNDP et le M23 comme si nous étions au 19e siècle à l’époque de Kigeri qui faisait la guerre aux Bushi pour être chassé par après.

«  Je trouve extrêmement dommage que le Rwanda qui est un pays frère puisse arriver à faire des déclarations de telle nature qui ne font que mettre en difficulté nos rapports. Je tiens à vous dire que pendant toute la période coloniale, le Congo Belge était très proche du Rwanda. Et l’ancien président Rwandais, Habyarimana fut un ancien étudiant de l’Université de Lovanium à Kinshasa ; n’ayant pas réussi ses études en médecine, il retourna au Rwanda. Jusqu’en 1987, notre pays le Congo a accueilli beaucoup de Tutsi ; et toute l’élite Tutsi était ici en RDC. Je ne sais pas qui a inventé cette histoire selon laquelle les Congolais n’aiment pas les Tutsi. C’est parce qu’il y a eu des événements d’Avril 1994 que nous avons reçu les Hutu et nous avons appliqué le même devoir d’hospitalité comme c’était le cas avec les Tutsi, qu’on trouve ce prétexte. La RDC doit prendre des précautions et faire attention à l’hypocrisie du Rwanda », a affirmé Isidore Ndaywel.

Alexis Kagame, explique l’historien congolais, fut un grand historien Rwandais qui même reçu par le professeur Ndaywel lorsqu’il fut au département d’histoire à Lubumbashi. Kagame, poursuit-il est nom prestigieux d’un homme de science qui a écrit un livre sur la philosophie Bantu.

Mais ce que Paul Kagame fait, il besoin d’être éclairé sur la culture et l’histoire du Rwanda et de la RDC pour ne plus jeter l’opprobre sue ce nom.

Serge Musene/stagiaire