Ferme est la position davertissement de la RPDC face aux provocations des USA

Voici une déclaration (17/04/2023) de RI Pyong Chol;

Maréchal de lArmée Populaire de Corée (APC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, NDLR)

membre du Présidium du Bureau Politique et Secrétaire du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC créé par KIM IL SUNG en 1945, NDLR)

Vice-Président de la Commission Militaire Centrale (dont le Président est KIM JONG UN, Maréchal de la République Populaire Démocratique de Corée -RPDC- créée par KIM IL SUNG en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) du PTC;

Les USA (agresseurs de la Corée depuis 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR) et lhorde à leur remorque tentent la convocation coercitive dune nouvelle autre réunion publique du Conseil de Sécurité (CS) de lOrganisation des Nations Unies (ONU) pour contester les mesures prises par notre RPDC pour renforcer ses capacités militaires dautodéfense. Les tentatives des USA dinciter le CS de lONU pour décrire et contester lexercice du droit légitime de notre RPDC à son autodéfense comme des quelconques «provocations» et «menaces», je le dénonce, fermement, comme;

un mépris non déguisé de la souveraineté nationale de la RPDC

une ingérence manifeste dans ses affaires intérieures.

Le développement par notre RPDC darmes stratégiques de type nouveau (13/04/2023; essai dun missile balistique intercontinental Hwasongpho-18, NDLR) nest quune des mesures légitimes pour renforcer son potentiel dautodéfense contre les menaces militaires toujours croissantes des USA et avec ses préoccupations de sécurité à long terme dans la Région, visant à;

sauvegarder la RPDC et dissuader une guerre

sauvegarder la vie et lavenir du Peuple pacifique.

Cette année 2023, les USA et le groupe de traîtres fantoches de la Corée du Sud (alliée fort fidèle aux USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR);

ont jailli leurs propos insensés les plus hostiles et agressifs de nature évidente tels que l«Occupation de Pyongyang (Capitale de la RPDC)», l«Opération de décapitation (contre la Direction Suprême de la RPDC)» et la «fin du Régime (socialiste de la RPDC)» qui nadmettent aucune excuse

ont organisé, sans cesse ou discontinuité, leurs exercices militaires conjoints à grande échelle simulant une frappe nucléaire préventive et une guerre totale (la 1ère en 1950-1953, finie par la signature de lAccord dArmistice RPDC-USA, NDLR) contre notre RPDC

vont organiser, en juin, un autre plus grand «exercice conjoint dannihilation par la puissance de feu» (dans le cadre de la «commémoration» du 70ème anniversaire de la signature de lAccord dArmistice de 1953, NDLR) denvergure sans égale dans lhistoire, en Corée du Sud, pour conduire la situation au bord de lexplosion

ont organisé, de nouveau pendant 2j (13-14 avril), un exercice aérien conjoint en mobilisant les bombardiers nucléaires stratégiques.

Cest une preuve évidente que leurs menaces et le chantage nucléaires contre notre RPDC ont atteint un niveau qui ne peut jamais être négligé. Il est, tout à fait, naturel que notre RPDC sefforce de disposer de moyens dautodéfense légitime plus superpuissants pour faire face à la grave situation qui prévaut et aux menaces à long terme et, ce nest que de cette manière quil sera possible de maintenir léquilibre des forces et de maîtriser la situation sécuritaire dans la Péninsule coréenne.

Cest une expression claire de 2 poids 2 mesures et une grave insulte à la souveraineté de notre RPDC que le CS de lONU tente de contester, à nouveau et unilatéralement, notre RPDC sur lexercice de son droit légitime à lautodéfense, sans exprimer ne serait-ce quun iota de préoccupations sur les USA, principaux auteurs de laggravation de la situation dans la Péninsule coréenne. Si le CS de lONU est, vraiment ou véritablement, intéressé à assurer la paix et la stabilité dans la Péninsule coréenne, il devrait, sur les principes de légalité et du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures spécifiés dans la Charte de lONU, mettre les USA en cause de leurs;

pratiques illégales du diktat et de larbitraire

accumulations darmes de toutes sortes et démonstration de forces armées qui exacerbent les tensions dans ladite Péninsule.

Les USA;

sont, toujours, obsédés par une confiance excessive en leur propre force, ignorant la structure mécanique RPDC-USA fondamentalement modifiée (émergence de la RPDC en Superpuissance nucléaire, NDLR)

devraient bien discerner la tendance de lépoque en cours, bien que tardivement, et cesser, immédiatement, leurs provocations politico-militaires dénerver notre RPDC.

Si les USA persistent à mettre en danger lenvironnement sécuritaire de la Péninsule coréenne au mépris des avertissements réitérés de notre RPDC, cette dernière prendra ses mesures dactions nécessaires pour exposer les USA à une crise de sécurité plus claire et à des menaces insurmontables.




Moncef Marzouki accuse l’Algérie de créer la zizanie entre le Maroc et la Tunisie

Alors qu’elles ont toujours été au beau fixe depuis les indépendances, les relations maroco-tunisiennes ont connu pour la première fois, à partir de l’été dernier, un véritable coup de froid. La raison, selon l’ex-président tunisien post-révolution du Jasmin, Moncef Marzouki, réside dans le fait que l’actuel maître de Tunis, Kais Saied, a cédé à la «prose algérienne» fondée sur la haine du Maroc.

«Les relations maroco-tunisiennes n’ont jamais connu le moindre problème ni sous le pouvoir de Habib Bourguiba, ni sous celui de Zine El-Abidine Ben Ali, ni durant ma présidence…». C’est en ces termes que l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, déplore que l’actuel chef d’État tunisien, en accueillant officiellement le chef des séparatistes du Polisario en août dernier, se soit laissé berner par «la prose algérienne sur la création d’un sixième État au Maghreb, rompant ainsi la ligne de neutralité observée par la Tunisie, depuis des décennies, à l’égard du conflit entre le Maroc et l’Algérie». Il confirme ainsi que le différend créé autour du Sahara marocain a pour principale partie prenante l’Algérie.

Dans un entretien accordé jeudi dernier à Canal 22 Algérie, une chaîne lancée en Europe par Ghani Mahdi, un journaliste et dissident algérien en exil, Moncef Marzouki a accusé la «dictature algérienne» d’être directement et volontairement responsable de la détérioration actuelle des relations maroco-tunisiennes.

Il a ainsi fermement démenti les récentes déclarations de Tebboune, selon lesquelles la Tunisie est ciblée par le Maroc. Car la victime est d’abord Kais Saied, qui a placé son pays au bord de la faillite en le plongeant dans une profonde crise politique et économique sans précédent. Or, le président algérien avait, pour rappel, déclaré à la chaîne Al Jazeera, il y a moins d’un mois, que «les choses se sont compliquées davantage après l’accueil réservé par la Tunisie au président de la «RASD», Brahim Ghali.

Depuis, la Tunisie est visée par un complot. L’Algérie se tient à ses côtés. Nous n’abandonnerons jamais la Tunisie, n’en déplaise à certaines parties».

Pour Marzouki, il s’agit là d’«une prose totalement fausse qui ne conduira qu’à l’implosion de l’Union du Maghreb arabe» du fait de l’acharnement de l’Algérie contre le Maroc et sa tentative de transformer la Tunisie en wilaya algérienne. Dans ce dernier cas de figure, ajoute-t-il, la «dictature algérienne est en train de miser sur un autre dictateur pour maintenir la Tunisie sous son aisselle», et ce dans le seul but d’empêcher l’ancrage de la démocratie en Tunisie.

Marzouki a ainsi estimé que le Hirak algérien était «la continuité de ce qui s’est passé en Tunisie en 2011» et dit «assumer son soutien à ce Hirak, seule voie démocratique et populaire pour mettre fin à la dictature algérienne», à condition qu’il se réorganise et se structure.

Interrogé sur les arrestations régulières de militants politiques algériens en Tunisie et leur extradition vers leur pays, Marzouki a affirmé qu’ils sont les victimes de la «connivence entre deux régimes dictatoriaux» et dit soutenir ces Algériens qu’il considère comme des «prisonniers de guerre, qui se battent de la même façon que leurs pères et grands-pères ont combattu le colonisateur français» dans les années 50 durant la Guerre d’Algérie.

Lors de cet entretien, Moncef Marzouki a également renouvelé son soutien au plan d’autonomie marocain au Sahara, réitérant son appel lancé en 2020 aux séparatistes du Polisario, auxquels il rappelle qu’au lieu de continuer à vivoter dans la misère des très étroits et invivables camps de Tindouf, ils n’ont d’autre issue que de vivre sous souveraineté marocaine. En effet, c’est cette solution qui leur permettra non seulement d’être des citoyens d’un grand État, le royaume du Maroc, mais aussi de plusieurs États, à savoir ceux de l’Union du Maghreb arabe.

Il a ainsi conseillé à l’Algérie de lever une bonne fois pour toutes son hypothèque sur cet ensemble régional de plus de 100 millions d’habitants qu’elle prend en otage à cause de 200.000 Sahraouis -qui ne seraient en réalité que moins de 40.000- retenus dans les camps de Lahmada.

Marzouki estime que finalement, c’est tout le projet de construction maghrébine qui pâtit de l’entêtement du régime algérien à jouer à la division et non à la coopération avec son voisinage.

Par Mohammed Ould Boah




Bourita : Le Maroc apporte tout son soutien à la Libye pour qu’elle devienne un pays fort et démocratique

Le Maroc apporte tout son soutien à la Libye pour qu’elle devienne un pays fort et démocratique capable de contribuer à faire avancer l’intégration maghrébine, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Dans une intervention à l’occasion de la réunion ministérielle du conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) portant sur la réconciliation nationale en Libye, Bourita a affirmé que la « position du Royaume du Maroc sur la question libyenne reste constante et claire », considérant la Libye comme « un partenaire clé dans la construction de l’espace maghrébin et la réalisation des aspirations des peuples du Maghreb à l’intégration et au développement ».

Le Royaume du Maroc renouvelle son soutien aux efforts déployés par le Conseil présidentiel libyen et par Son Excellence Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo et Président du Comité de Haut Niveau de l’Union africaine sur la Libye, afin de tenir une conférence globale de réconciliation nationale en Libye, a-t-il insisté dans ce discours lu en son nom par le directeur du Moyen-Orient, du Golfe et des organisations arabes et islamiques, Fouad Akhrif.

Conformément aux Hautes directives Royales de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc a été l’un des premiers à accompagner les efforts déployés par les parties libyennes pour surmonter la délicate phase de transition que traverse la Libye soeur, dans le but de réaliser ses aspirations à construire un État démocratique, solidaire et unifié dans sa souveraineté, son territoire et sa cohésion nationale, a-t-il ajouté.

Dans ce sens et depuis le début de la crise, a-t-il poursuivi, le Maroc s’est engagé avec détermination et dynamisme dans les efforts internationaux et régionaux visant à réconcilier les parties libyennes et à faciliter leurs efforts pour trouver une solution consensuelle, appelant toujours à l’adoption d’une approche globale, basée sur le dialogue et le consensus, afin de construire un État des institutions.

Le Royaume du Maroc – Roi, gouvernement et peuple – se tient aux côtés du peuple libyen frère, souligne à chaque occasion la nécessité de préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale de l’État libyen et considère que l’adoption d’un dialogue national, avec la participation de toutes les composantes du peuple libyen comme le seul moyen de franchir cette étape, a assuré Bourita.

Le Royaume du Maroc a œuvré, à cet effet, dans le cadre de ses efforts continus de résolution de la crise libyenne, au rapprochement des points de vue des différentes parties libyennes, en ouvrant le dialogue entre elles et en créant une atmosphère propice, pariant que la solution ne peut être que libyenne et politique et que les difficultés ne seront surmontées que par un dialogue serein et en favorisant la primauté des intérêts libyens.

Le Maroc a également poursuivi ses efforts pour rapprocher les points de vue des parties libyennes, en recevant des acteurs politiques et responsables libyens, ainsi que l’envoyé de l’ONU et les envoyés des pays et organisations en charge du dossier libyen. Ce dossier a également été au centre des consultations politiques du Maroc dans le cadre de réunions bilatérales, régionales et internationales, au cours desquelles il a cherché à faire pression pour une solution politique au dossier et à écarter le spectre d’une intervention militaire ou d’une guerre civile, a-t-il rappelé.

Le Maroc a poursuivi ses efforts, en s’appuyant sur l’expérience antérieure – dont est issu l’accord politique de Skhirat depuis 2015, pour contribuer à la résolution du conflit libyen sur la base de son approche consistant à offrir aux Libyens un espace approprié de dialogue et de concertation constructive, a-t-il fait savoir, ajoutant que le Maroc a été le premier à réunir les représentants de la Chambre des représentants et du Haut Conseil d’État à Bouznika et Tanger fin 2020, dans le but de parvenir à un consensus sur les contrôles, mécanismes et critères d’accession aux sept fonctions régaliennes, qui est l’un des éléments essentiels de l’unification des institutions.

Dans le même contexte, lors de la réception de Abdoulaye Bathily, représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, le Maroc a renouvelé son soutien aux efforts déployés par la mission onusienne pour parvenir à un accord avec les parties libyennes pour la tenue d’élections présidentielles et parlementaires.

Rabat avait également abrité, le 21 octobre 2022, une rencontre entre Aguila Saleh – Président de la Chambre des représentants, et Khaled Al-Mishri – Président du Haut Conseil d’État, sur la mise en œuvre des résultats du processus de Bouznika et l’unification du pouvoir exécutif. Cette rencontre a été saluée par les membres du Conseil de sécurité des Nations unies, qui l’ont considérée comme une étape importante qui contribue au rapprochement des parties libyennes, selon la même source.

Le Royaume du Maroc estime que parvenir à un cadre législatif consensuel et global pour les élections en Libye, sous l’égide des Nations Unies, est la seule voie vers une paix durable, et la tenue d’élections dans les meilleurs délais est le garant de la formation d’un gouvernement légitime et élu. À cet égard, nous espérons que la Conférence de réconciliation nationale, que l’Union africaine et le Conseil présidentiel libyen entendent organiser à Tripoli, sera l’occasion de renforcer le consensus entre les parties libyennes.

Sous Hautes directives Royales, le Maroc confirme sa détermination et sa disposition permanentes à accompagner la réconciliation nationale en Libye, dans le même esprit et avec la même approche qui tire sa crédibilité de la ferme adhésion du Royaume au respect de la volonté des Libyens sans autre ordre du jour, et rejetant toute ingérence étrangère visant à imposer une tutelle et à dicter des solutions, a relevé le ministre.

Alors que le Royaume du Maroc affirme que le dépassement de la crise passe par une réconciliation globale fondée sur les principes de la justice transitionnelle, Bourita a salué les efforts déployés par le Conseil présidentiel pour lancer le processus de réconciliation nationale et faire du processus de consensus entre Libyens un succès afin de mettre en place des institutions étatiques et de renforcer leurs capacités. A cet égard, le Royaume du Maroc met son expertise à la disposition de nos frères libyens en matière de justice transitionnelle, notamment l’expérience éminente de la Commission Équité et Réconciliation, a-t-il assuré.

De ce point de vue, le Royaume du Maroc considère que séparer le dossier de la réconciliation nationale de la scission politique et de la lutte d’influence et d’intérêts en Libye, sans négliger le rôle du règlement politique et la résolution du dilemme de la légitimité par les voies électorales législatives et présidentielles, outre l’unification des institutions militaires et de sécurité sont parmi les premières étapes pour faire avancer ce dossier, en plus de continuer à renoncer aux discours de haine qui ne font qu’exacerber la situation actuelle.

Le ministre a, par ailleurs, salué le grand intérêt que l’Union africaine attache à la question libyenne et les efforts inlassables qu’elle déploie pour soutenir le processus politique en Libye, visant à renforcer les fondements de l’unité et de la stabilité afin de réaliser les aspirations et les espoirs du peuple libyen frère.

Si la Libye connaît depuis un certain temps une relative stabilité, notamment suite aux efforts déployés par les différents acteurs internationaux et régionaux pour trouver une solution à la crise de légitimité dans ce pays frère, la division politique et institutionnelle, surtout à la lumière de la présence de deux gouvernements parallèles, limite l’efficacité des efforts internationaux visant à fournir un environnement propice à la tenue d’élections, qui est « la seule solution pour résoudre le problème de légitimité dans ce pays frère du Maghreb », a-t-il dit.

La situation politique et sécuritaire complexe en Libye est le résultat de l’accumulation de conflits internes et d’interventions extérieures aux agendas différents et contradictoires, qui ont contribué, depuis plus de dix ans, à creuser le fossé entre les différentes composantes de la société libyenne, surtout tribale, politique et militaire, ce qui fait de la réconciliation libyenne un enjeu prioritaire et actuel pour nous tous et pour notre organisation continentale; a conclu le ministre.

fr.hespress.com




Pour éradiquer le système de prédation instauré depuis la Conférence de Berlin en 1885:  La ‘Kombolisation’ pour la Renaissance du Congo

Depuis son passage à l’émission ‘Maloba na base’ de la Rtga, le mercredi 12 avril 2023, la proposition de Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga d’aller à une transition en se conformant aux prescris de la Constitution quant aux institutions issues des élections fait des vagues. Comme « l‘ouragan de l’histoire » dont avait parlé le général Mobutu le 4 octobre 1973 à la tribune des Nations-Unies, qui devait « faire tomber les fruits murs ou pas murs », l’idée d’éradiquer le système de prédation par la ‘Kombolisation’ pour la renaissance d’un Congo nouveau séduit de plus en plus l’opinion nationale. Ainsi donc, pour une bonne pédagogie du sujet, Me Gislain Bamuangayi, livre ici l’économie de la proposition. 

« Conçu à Berlin en 1885 lors de la Conférence de Berlin, l’Etat indépendant du Congo qui devint l’actuelle République démocratique du Congo, jusqu’à la troisième République inaugurée par la Constitution de 2006, est intégré au système de prédation organisée ses concepteurs pour entretenir sa faiblesse », a affirmé le juriste en entrée en matière. La Communauté internationale qui l’a conçu la division, l’insécurité, la pauvreté et l’exploitation des ressources naturelles pour les intérêts des sociétés étrangères.

Le fonctionnement des régimes politiques successifs depuis l’indépendance, avec les élections organisées jusque-là, celles prévues pour décembre 2023 présentant la même tendance, n’ont eu que le résultat de conserver le système de prédation pour les intérêts de quelques congolais et des étrangers à travers des turbulences politiques, des conflits et la mauvaise gestion de la chose publique, sans que le peuple congolais ne se retrouve et ne sorte de sa misère. La guerre de l’Est, faisant partie des facteurs perturbateurs qui hypothèquent la stabilité de la RDC, est un défi majeur à l’existence de l’Etat-nation sur les 2.345.410 km² de territoire de la RDC.

Il est impérieux de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d’atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s’arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale et se préparer à poser les jalons d’un nouveau Congo pendant une période de transition régie par la constitution en vigueur ; ce qui implique le maintien des institutions publiques en place et l’institution du Conseil National de Médiation pour la gestion de certaines questions politiques et autres épineuses et la Commission constituante pour élaborer la Constitution de la 4ème République.

De la défaillance de la 3ème République 

Constat unanimement proclamé quotidiennement, mais de façon vulgaire par les citoyens congolais, repris par le Président de la République et Chef de l’Etat dans les mêmes termes : « mboka ekofa kala ».

Le régime politique ou le système politique désignant le mode d’organisation du pouvoir politique, leur dysfonctionnement est la raison de la faillite de l’Etat dont le constat est unanime : « Mboka ekufa kala »

La Motivation au regard des Structures de la Société

Structure Politique

Dans différents contextes, il est mieux de se prémunir de cette conviction au cours de nos analyses sur ce que traverse notre pays la République Démocratique du Congo ;

Nous n’avons pas compris comme l’avait dit Mao Tsé Tsung que :

« La politique est une guerre sans effusion de sang, et la guerre une politique avec effusion du sang » ;

Ainsi la politique est la cause majeure de l’insécurité sur toute l’étendue du territoire congolais, et risque de s’y implanter si nous ne maitrisons pas le savoir de nos armes ainsi que les armes du savoir.

Notre pays, la république Démocratique du Congo est en guerre dès la création de cet Etat, jusqu’à nos jours, et il s’impose une autre lecture de la politique menée dans notre pays dont les gouvernements se sont succédés sans jamais eu à concevoir une approche cohérente pour une meilleure figuration de l’état dans une vision répond à notre vocation universelle pour laquelle notre pays est soumis à la guerre.

Ainsi, il nous faut, d’un élan et intelligence patriotique, envisager une autre politique, dans un autre système de notre élaboration, en vue d’engager notre pays dans un processus qui puisse aboutir à sa renaissance, en faisant la rupture avec les antivaleurs de la 3ème République, pour asseoir celle des valeurs qui vont caractériser la 4ème République.

Les raisons majeures d’organiser la transition politique qui va au-delà des réformes est liées à toutes les tentatives de changement focalisées sur le structurel et non dans un processus du changement d’un état des valeurs négatives à un autre plus positives pour le développement intégral, impliquant l’homme comme acteur de ce changement ;

L’absence d’un leadership moral pour conduire à ce changement est la raison majeure de l’effondrement des valeurs républicaines et d’éthiques ;

L’échec de socialiser les citoyens aux valeurs démocratiques ; peu des gens comprennent que la démocratie est en fait un code de conduite élaboré pour soutenir les valeurs d’éthique ;

Nous sommes aujourd’hui ce que nous avons toujours été dans notre être moral qui influence la gestion du pays dans toutes ses structures, suite à notre incapacité d’adhérer à ces valeurs ;

Le rôle de la structure politique étant celle de coordinations des autres structures de la société, desquelles elle reçoit l’impulsion pour concevoir, orienter et coordonner l’action du changement, il va falloir, au préalable concevoir une transition politique, en capitalisant sur le passage à un état des valeurs, soutenu et accompagné, par la justice transitoire qui conduit à la renaissance de la citoyenneté porteuse des valeurs recherchées dans le chef des bâtisseurs de la 4ème République.

La structure politique devra s’engager avec des acteurs politiques de haute qualité morale et de la société comme animateurs de cette transition à l’échelle des valeurs, accompagnées et soutenue par la justice transitoire dont les animateurs ont montré leur limite, en bloquant ce processus de transition politique engagé en 1992, et qui avait capoté sans conclusion, à cause de ces antivaleurs qui ont caractérisé ce processus.

 

Willy Makumi Motosia




Volley-ball : L’Euvokin reprogramme les matchs du dimanche 16 au mercredi 19 avril 2023

Dans un communiqué de presse parvenu à notre redaction, l’on peut lire ce qui suit :

Le Secrétariat exécutif de l’Entente Urbaine de Volley-ball de Kinshasa porte à la connaissance des clubs affiliés que suite à la fermeture du Commissariat Général le dimanche 16 avril 2023 pour la prise d’armes, vient de reprogrammer les matchs qui étaient prévus de la manière suivante :

1ère journée Dames et Messieurs

Mercredi 19 avril 2023

09h00 : Espoir vs Olympic (M) :

10h00 : Madaka vs Police (M) :

11h00 : La Loi vs Ouragan (D) :

12h00 : Canon vs DCMP (D) :

Par ailleurs, l’Euvokin demande à tous les clubs de prendre des dispositions utiles pour le bon déroulement de ces matchs.

Antoine Bolia




Judo: Le challenge Me Kiwa organisé par la Conaju au Studio Maman Angebi a vécu

Organisé par la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC le samedi 15 et dimanche 16 avril 2023 au studio Mama Angebi de la RTNC, le Challenge Me Kiwa édition 2023 s’est cloturé en beauté sur le même mieu dimanche dernier.

238 judokas dames et messieurs ont pris part à cette compétition. Cependant, il y a tournoi triangulaire pour les catégories ci-après : + 100 kg junior messieurs, -100 kg junior messieurs et -100 kg senior messieurs.

Pour la 1ère journée samedi 15 avril 2023, étaient en lice les athlètes de catégories ci-après : -60 kg, -66 kg et -73 kg chez les messieurs. Et chez les dames, -48 kg, -52 kg et -57 kg.

-48 kg juniors Dames

Or : Ntima Gemima (JC Kin)

Arg : Mawunda (JC Ngiri-Ngiri) forfait

-52 kg juniors Dames

Or : Bilengo Sarah (JC Lingwala)

Arg : Sanduku Mamba (Sen No Sen)

-57 kg juniors Dames

Or : Muisi Philippe (JC Lingwala)

Arg : Nseka Sephora (St Alphonse)

-60 kg juniors messieurs

Or : Tshibuketi Jacob (JC Lemba)

Arg : Mambueni Zola (JC Lingwala)

Br : -Djonge Komizo (JC Lingwala)

-Dzion Zeus (JC Dragons)

-66 kg juniors messieurs

Or : Manikuna Tusadio (JC Naita)

Arg : Otodiko Israël (JC Gare)

Br : -Niati (JC Croix-Rouge)

-Ntembe Lenza (JC Lingwala)

-60 kg seniors messieurs

Or : Onangando Ndjadi (Lingwala)

Arg : Bamba Ekwaki (JC Ouragan)

Br : -Alex Bala (JC Kuntuala)

-Kazadi (JC St Christophe)

-66 kg seniors messieurs

Or : Mbata Enock (JC Junori)

Arg : Mayoma (JC Kintambo)

Br : -Bolamba Pegal (JC Ikam)

-Wamasiya Safari (JC Police Lufungula)

-73 kg seniors messieurs

Or : Kiniongi (JC Akam)

Arg : Kayenge Katalayi (JC Centrakin)

Br : -Konde

-Baniakina

La deuxième journée de dimanche 16 avril 2023 marquant la cloture du challenge a vu à l’oeuvre les judokas des autres catégories. Le ministre des sports était représenté par un conseiller tandis que monsieur Loota a représenté l’administration des sports.

Tableau des médailles

Catégorie -63 kg juniors Dames

Or : Litolo Etina (JC LNI)

Arg : Bolola Bokapo (JC Samourai)

Br : -Lokuku Nkumu (JC St Paul)

-Nyota Lushumba (JC National)

Catégorie -81 kg juniors messieurs

Or : Moricio (JC Ikam)

Arg : Amuri Poyo (JC LNI)

Br : -Mutshipule Oscar (JC Dragons)

-Bikakala Kasongo (JC Yang)

Catégorie -81 kg seniors messieurs

Or : Diakanua

Arg : Kalomba Mwanza (JC Onatra)

Br : -Mukendi (JC Académia)

-Nzange Lintolo (St Alphonse)

Catégorie -90 kg juniors messieurs

Or : Mboyo

Arg : Landu (JC Renaissance)

Br : -Katambala Tshilumbu (JC Mbata)

-Bonzembo (JC Cekam)

Catégorie -90 kg seniors messieurs

Or : Lusamba Kalala (JC Mushetu)

Arg : Nkou Rech (JC Dragons)

Br : -Lushiku Olivier (JC Kauka)

-Evoloko Ilumbe (JC Retirada)

Catégorie -100 kg juniors messieurs

Or : Mambe Kalala (JC FARDC)

Arg : Kabengele (JC Mbata)

Br : -Okito Longayo (JC Yangalala)

-Ngoyi Ilunga (JC Kaidokuzai)

Catégorie -100 kg seniors messieurs

Or : Kosi Samudju (JC Komatsu)

Arg : Fataki (JC Centrakin)

Br : -Luboya Mbikayi (JC St Paul)

-Tununga Lumbongi (JC Lemba)

Catégorie +100 kg juniors messieurs

Or : Poto Diasiwa (JC Croix-Rouge)

Arg : Bongwele Walitute (JC Bushido)

Br : -Alengbia (JC Kaidokushi)

-Lutala (JC Lingwala)

Catégorie + 100 kg seniors messieurs

Or : Tegra Elali (JC Cekam)

Arg : Kohe Yanvi (JC Onatra)

Br : -Yoka Dale (JC Dragons)

A l’issue du challenge, Nico Liyanza, le cordon s’est adressé aux judokas qui vont rejoindre l’équipe nationale et ceux qui y sont déjà (NDLR nous y reviendrons). Enfin, l’organisation a procédé à la remise des médailles.

Antoine Bolia




Balises : Rejeter coûte que coûte le statut de catastrophe humanitaire !

La Suisse prend en mai 2023 la présidence rotative du Conseil de sécurité des Nations Unies élargi, conseil constitué de 5 pays permanents et 10 pays non permanents. Elle succède de ce fait au Gabon. D’où la visite de son Chef d’Etat Alain Berset en RDC, précisément à Kinshasa (où il a échangé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi), à Bukavu (où il a rencontré notamment Dr Denis Mukwege à l’hôpital de Panzi) et à Goma (où il a visité des camps de déplacés de guerre). Au cours de la conférence de presse co-animée avec Félix Tshisekedi le jeudi 13 avril, il a entendu ce dernier exclure toute possibilité de dialogue avec le M23. « Il n’y aura pas de discussion avec les responsables du groupe armé (…) C’est au moyen de ce genre de dialogue que les gens qui manipulent ce groupe nous infiltrent pour créer des revendications fallacieuses pour nous attaquer », a-t-il déclaré. Pays de référence en négociations délicates, la Suisse est comme avertie !

Faut-il encore que la RDC, elle-même, soit également suffisamment avertie des conséquences du statut de « catastrophe humanitaire ».

En effet, quand un pays se le fait coller, il perd certains droits. Dont celui, fondamental, de souveraineté. On l’a vu avec au Bengadesh, au Kosovo, en Éthiopie, en Somalie, au Soudan, etc. C’est ce qui a donné naissance au fameux droit d’ingérence humanitaire initié par Bernard Kouchner.

Ce droit a pour singularité de soustraire de l’autorité établie la zone atteinte par l’insécurité humanitaire.

Quelle différence peut-on établir alors entre, par exemple, Darfour et Rutshuru, car ayant les deux le même décor ?

Aucune. Donc…

On ne peut pas ne pas appréhender la catastrophe nationale que serait un Kitshanga ou un Djugu déclaré catastrophe humanitaire par le Conseil de sécurité des Nations Unies sur base, on s’en doute, des rapports entérinés notamment par la présidence rotative exercée par un pays membre permanent ou non permanent. Cas justement de la Suisse, après le Gabon.

Car ce sera la consécration effective de la République Démocratique du Congo en ce que tout en croyant y exercer ses prérogatives régaliennes, le Pouvoir central sera bien obligé de négocier avec des pays donateurs et des institutions distributrices la nature des aides à faire octroyer aux populations qui risquent de croire plus à l’assistance internationale qu’à l’assistance nationale. D’ailleurs, il y a risque de voir les donateurs se passer carrément de la position du gouvernement.

Ce ne sera pas une première dans l’histoire de la RDC, à l’époque Zaïre. En 1994, à la suite de la guerre civile survenue au Rwanda, l’arrivée massive des réfugiés rwandais hutu au Nord et au Sud-Kivu avait ôté au Pouvoir central toute autorité sur l’assistance humanitaire destinée à ces deux provinces.

Kinshasa se retrouva à l’écart du dispositif sécuritaire et humanitaire mis en place par la communauté internationale, si bien que même ses revendications assises pourtant sur le droit international, dont celle de l’éloignement des réfugiés hutu (civils et militaires) à plus ou moins 150 km de la frontière zaïro-rwandaise côté Zaïre, avaient été ignorées. Et quand l’armée rwandaise avait mené ses raids sur les camps abritant ces réfugiés, ce fut la débandade totale. Le Président Mobutu neutralisé par la santé, le Gouvernement Léon Kengo wa Dondo fut isolé des tractations de la communauté internationale pour gérer la catastrophe humanitaire.

Ce précédent doit interpeller le Pouvoir central. Aucun coin du pays ne doit être concerné par ce concept. Car, au finish, on en viendra forcément à se demander ce que vaut un Pouvoir, un régime ou un gouvernement (c’est du pareil au même) qui cède une partie de son territoire aux humanitaires.

Il n’est meilleur aveu d’impuissance à gérer le pays que celui-là.

Dans cette perspective, la coïncidence entre le séjour du Président de la Confédération helvétique en RDC et la relance du schéma Berlin 2 par Paul Kagame en séjour au Bénin doit nous préoccuper.

En effet, quand on présente le Kivu en Suisse des Grands-Lacs, on n’y voit pas que la RDC. On voit aussi l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie avec leurs lacs, monts, vallées, végétation, température, coutumes et us etc. semblables.

Comprenne qui pourra…

Omer Nsongo die Lema




Agression rwandaise: “Le complot n’est plus un secret, mais il faut agir pour sauver le pays” (Modeste Bahati)

Le président du Sénat interpelle toute la classe socio-politique Congolaise face au complot international contre la RDC. Appel lancé lundi 17 Avril au cours d’une plénière à la chambre haute du parlement.

 

Modeste Bahati invite les congolais à mettre de côté leurs égos et leurs sentiments politiciens pour sauver d’abord le pays, qui est victime d’une menace de balkanisation.

 

“Le complot ce n’est plus un secret donc c’est connu mais maintenant il faut agir, pour agir, nous devons tous être comme un seul homme nécessairement et pour le faire il faut mettre de côté les sentiments, les questions politiciennes, les questions de repositionnement et tout ça, les gens se battent pour se positionner aux prochaines échéances mais pour quel pays ? Sauvons d’abord le pays”, Bahati Lukwebo, président du Sénat.

 

Et d’ajouter :

 

“Vous voulez diriger quoi ? vous voulez diriger qui demain ? Si demain nous n’avons plus le pays, vous serez ministre, vous serez député, vous serez sénateur, vous serez Président de quel pays ? Je pense que là, il faut qu’il y ait une interpellation collective et que cette fois-ci ça ne soit plus de l’hypocrisie ou les gens parlent pour parler tout simplement donc cette interpellation en tout cas aujourd’hui plus que rien elle est à sa place”.

Derick Katola




La communication de Fasthi devant le président Suisse était inopportune

La communication du président de la République devant le président de la Confédération helvétique, était-elle inopportune ? C’est la question qui a été posée à Patrick Muyaya par une journaliste de Goma, qui pense que c’est à cause de cette communication que le M23 qui s’était déjà retiré dans certains territoires, serait en train de les reconquérir. Le porte-parole du Gouvernement a été plus que clair, lorsqu’il a dit qu’il est hors de question de nous laisser intimider par les agitations des terroristes.

« Ils ne vont pas commencer à nous faire chanter, parce qu’ils ont le soutien du Rwanda. C’est parce que justement dans le réseau de manipulation, ils ont semé le doute », soutien-t-il. Le concernant, le seul processus à travers lequel le M23 peut être entendu, est celui de Nairobi.
Vous avez vu ce qui s’est passé à Kishishe, rappelle-t-il, tout en rassurant que vous pouvez être sûr qu’au terme de ce travail de documentation, ces questions se termineront devant les instances judiciaires.




Des troupes rwandaises aperçues à Kibumba : « Il s’agit des gesticulations qui précèdent la disparition »  

La presse a fait observer au ministre qu’il y a des troupes en provenance du Rwanda prêtes à faire un assaut sur Goma. Patrick Muyaya a révélé que dans ses discussions avec la société civile, il a été dit même qu’il s’agit des troupes rwandaises qui sont passées par Kibumba.

Muyaya prévient qu’il faut regarder la convergence des discours, parce que le président de la République l’a rappelé à l’occasion de la conférence de presse avec le président de la Confédération helvétique, qu’on ne va jamais négocier avec ces terroristes. Et ce, parce qu’il est hors de question de donner la prime à la violence.

« Nous étions déjà engagés dans un processus de discussion, c’est le seul cadre qui est prévu pour discuter des conditions de reddition de ces rebelles. Il n’y a pas d’autres cadres où le gouvernement peut se retrouver en face du M23, on va négocier sur quoi ? Vous avez vu vous tous les conséquences du mixage et il y a une résolution du Parlement », affirme-t-il.

Pour lui, il s’agit des gesticulations qui précèdent la disparition. Ceci, parce qu’il y a un engagement ferme au niveau des présidents angolais et burundais. Nous pensons que dans ce cadre-là, nous trouverons la solution.

Muyaya dit comprendre la colère de la population qui ne tolère pas les troupes de l’EAC, mais pense qu’il faut comprendre la crise dans toute sa dynamique. Vous avez par exemple la présence des ADF, un mouvement terroriste d’origine ougandaise, les DFRL, … sont des groupes armés étrangers. Ça veut dire que d’un moment où l’autre nous dévons discuter avec les pays dont ils sont originaires, pour être en mesure de dire, comment on les gère ? Même si Kagame ne veut pas l’admettre, il faut qu’il gère les FDLR, ses compatriotes ! On n’en veut pas du tout parce qu’ils sont à la base de beaucoup de violences et nous voulons que la population vive en paix. Il est question pour la population d’être rassurée et non d’être inquiétée par la force régionale.