Lutte contre les maladies tropicales négligées : l’Ong Speak Up Africa interpelle les médias

L’Ong internationale « Speak Up Africa » a interpellé les professionnels des médias sur le rôle primordial qu’ils doivent jouer dans la lutte contre les maladies tropicales négligées (Mtn). C’était le mercredi dernier lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) sur le thème : «  Contribution de la société civile dans la lutte contre les maladies tropicales négligées : l’exemple de Speak Up Africa ».

Face à une cinquantaine de journalistes, venus de 36 pays africains, membres de cette structure des médias, Mme Yacine Djibo a souligné la nécessité d’impliquer toutes les parties dans la lutte contre les maladies qui menacent le monde et particulièrement l’Afrique.

«  Il faut l’engagement de toutes les parties prenantes, en particulier celui des médias dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées (Mtn) est primordial pour faire reculer ces pandémies qui touchent près d’un milliard de personnes à travers le monde, particulièrement en Afrique (…) les médias ont un rôle primordiale à jouer, à savoir, amplifier les actions en mettant en lumière et en sensibilisant les populations sur les Mtn, à améliorer le cadre de vie et plans d’assainissement des populations vulnérables », a indiqué la Directrice exécutive de Speak Up Afrique.

Les maladies tropicales négligées sont des maladies infectieuses qui sévissent sous des climats chauds et humides, c’est à dire, sous les tropiques, et touchent surtout les pays en voie de développement.

A cet effet, la Directrice exécutive de l’Ong internationale « Speak Up Africa » a indiqué que la stratégie recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour la lutte contre ces maladies consiste en plusieurs interventions conçues pour réduire la transmission, traiter les infections et corriger les stratégies de mise en œuvre.

« C’est en cela que notre organisation agit en soutenant l’engagement politique pour un meilleur financement concomitant des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et même de l’Union Africaine, pour un meilleur impact, en travaillant avec toutes ces parties prenantes pour une prise en charge réelle et intégrée. Mais tout cela se fait en accord et en suivant les lignes directrices des plans stratégiques nationaux », a souligné Mme Yacine Djibo.

Selon l’Ong, 35 pays africains sont endémiques aux Mtn avec comme causes principales la pauvreté et l’enclavement de certaines zones. C’est ce qu’avait dit le chargé de Mission de cette Ong, en appui à la Directrice exécutive.

« Alors, il faut des approches intersectorielles pour la mise à disposition des médicaments au plus près des patients. Il faut la vulgarisation de la feuille de route de l’Oms tout en accompagnant la volonté nationale », avait préconisé Monsieur Papa Momar lors de ce webinaire.

L’Oms renseigne que les maladies tropicales négligées concernent une vingtaine d’affections, à savoir, l’onchocercose, le ver de Guinée, l’éléphantiasis, la filariose lymphatique, la rage, le trachome, la maladie du sommeil, le pian, l’ulcère de Buruli, la lèpre, la dengue, la bilharziose. L’Ong travaille aussi dans la lutte contre le paludisme et apporte un appui aux campagnes de vaccination contre certaines maladies.

Soulignons que SpeaK Up Africa, dont le siège est basé à Dakar au Sénégal, est un groupe d’action politique et de plaidoyer qui se consacre à catalyser le leadership, à favoriser le changement de politique et à accroître la sensibilisation au développement durable en Afrique. Ces actions visent notamment à la transformation des sociétés africaines et à ce que chaque homme, femme et enfant soient en mesure de vivre une vie longue et saine.

Prince Yassa




Félix Tshisekedi reçoit l’Envoyé spécial de Sassou Nguesso

Raymond Zephyrin Mboulou, ministre de l’Intérieur, décentralisation et développement locale de la République du Congo, a remis, vendredi à la Cité de l’Union africaine, un message du Président Denis Sassou Nguesso au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L’émissaire du Président Sassou Nguesso a déclaré qu’entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde, il y a toujours des questions de bon voisinage et d’amitié à traiter. “Les deux Congo sont un seul pays et ont un même peuple”, a-t-il souligné.

Il a ajouté que les relations entre les deux Congo se portent ” très bien”, affirmant que de nos jours, la République du Congo héberge environ 5 mille réfugiés congolais de la RDC, qui ont fui les zones les plus difficiles de Kwamouth, Yumbi etc.

“Il n’y a pas de problème de sécurité entre nos deux pays, tout va bien”, a conclu Raymond Zephirin Mboulou.




IXes Jeux de la Francophonie : Voici les recommandations de la réunion du Conseil d’Orientation 

A l’issue de la réunion du Conseil d’Orientation, le Directeur national des Jeux M. Isidore Kwandja a évoqué quelques recommandations formulées, notamment la question d’acquisition des ambulances, la voirie et aussi sur la taxe aéroportuaire dite Go pass pour les délégations qui vont venir pour les Jeux de la Francophonie.

Où en est-on avec les préparatifs des IXes Jeux de la Francophonie ? La question a fait l’objet, le jeudi 13 avril, d’une réunion du Conseil d’Orientation des Jeux, la première réunion depuis l’octroi des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo.

La séance a été dirigée en visioconférence par son président, M. Léopold Germain Senghor du Sénégal et sur place à Kinshasa par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF) Zeina Mina en présence de la nouvelle Administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie Caroline St-Hilaire.

Tous les départements et commissions spécialisés du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie se sont succédés devant le Conseil pour présenter l’état de lieu des préparatifs. En fait dire ce qui est fait et ce qui reste à faire. Directeur national M. Isidore Kwandja a lui présenté le tableau général de la situation.

Satisfaits des avancées enregistrées, les membres du Conseil d’orientation se sont réunis en huis clos pour une évaluation et formuler des recommandations pour la suite.

Interrogé à l’issue de la réunion, le Directeur national des Jeux M. Isidore Kwandja a évoqué quelques recommandations formulées, notamment la question d’acquisition des ambulances, la voirie et aussi sur la taxe aéroportuaire dite Go pass pour les délégations qui vont venir pour les Jeux de la Francophonie.

En attendant la publication de toutes ces recommandations, il a rassuré que les autorités travaillent d’arrache-pied pour que les IXes Jeux soient un succès.

Les délégations françaises, belges et canadiennes arrivées la veille à Kinshasa, ont aussi pris part à cette réunion.

Pour rappel, le Comité International des Jeux de la Francophonie est composé de deux organes : le Conseil d’orientation et la Direction du CIJF au sein de l’OIF. Le Conseil d’orientation est l’organe délibératif du CIJF.




EPST : Un réseau d’arnaqueurs démantelé et le chef de bande en détention

Le Cabinet du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique met en garde l’opinion nationale une bande d’arnaqueurs qui opèrent en utilisant le nom du ministre ou de son Conseiller en charge du Partenariat pour rançonner les faibles esprits contre des emplois ou des Arrêtés ministériels de promotion en grades.

Ce genre de pratiques qui se sont accentuées depuis l’annonce de la mécanisation de Nouvelles Unités à la fin du mois d’avril. Un arnaqueur, se faisant passer pour Dr Jonas Kalambay et utilisant les numéros de téléphonie cellulaire, se permet d’appeler certains cadres de l’EPST, à la DINACOPE en particulier pour promettre la promotion en grades contre des pièces sonnantes et trébuchantes. Il s’agit des numéros +243 812623905 et +243 824685980.

Pas plus tard que hier mercredi 13 avril 2023, la Police Nationale Congolaise a mis la main sur un réseau d’arnaqueurs, utilisant le nom du Directeur National de la Direction Nationale du Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maitrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel Administratif des Etablissements Scolaires, DINACOPE et celui du Conseiller en charge du Partenariat du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Dr Jonas Kalambay.

La police est tombée sur le chef de cette bande, qui n’est autre que M. Muzingu Muheka Le Blanc, 27 ans révolus, habitant sise n°4 bis, de l’avenue Cocotier/Batetela dans la Commune de la Gombe, après l’alerte faite par les agents de la DINACOPE qui l’ont surpris main dans le sac.

Opérant avec trois Assistants provinciaux de la DINACOPE, à savoir MM. Likopa Engbangi Bob (Kin-Plateau), Mulopwe Lumumba (Kin-Lukunga) et Loola Botamba Guylain (Kin-Plateau), le chef de cette bande se présentait auprès de ses victimes comme Informaticien du Directeur National de la DINACOPE pour introduire leurs noms sur les listings de paie, d’une part ; et d’autre part, comme Conseiller du Ministre en charge du Partenariat, Dr Jonas Kalambay pour les aider à être nommé sur les arrêtés ministériels au grade de Directeur.

Chaque victime a versé 2000$ pour cette opération. Et hier mercredi, il était question que ceux qui devraient bénéficier de promotion au grade de Directeur à la DINACOPE, viennent verser chacun 2000$. Et l’homme qui s’est présenté comme un ancien Préfet des Etudes, lors de son audition par la police, s’était donc pointé hier au Cabinet pour recevoir cet argent. Les deux victimes se sont portées chacune avec 2000 $. C’est là qu’il a été appréhendé, au moment où il s’apprêtait à prendre son butin et il a été conduit au cachot du Commissariat de la Police Nationale congolaise avec ses complices où il est détenu.




Affaire Mwangachuchu : La HCM saisit la Cour Constitutionnelle pour examiner l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de la défense

La Haute Cour militaire a décidé de suspendre l’instruction et de saisir, en même temps, la Cour  Constitutionnelle pour examen de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de la défense. Une décision prise au cours de l’audience de ce vendredi 14 avril 2023.

Lors de l’audience passée, la partie défenderesse avait soulevé une exception sur l’inconstitutionnalité de la procédure, et a demandée au Ministère public de bien se conformer à la règle juridique. Pour elle, la Cour n’est pas saisie par les rapports de services, mais plutôt par des preuves, d’autant plus que c’est la procédure en flagrance.

Pour y arriver, les avocats du député Édouard Mwangachuchu se sont appuyés sur deux textes légaux, à savoir l’ordonnance loi numéro 78-001 du 24 février 1978 relative à la répression des infractions flagrantes et la Loi n° 023/2002 du 18 novembre 2002 portant Code judiciaire militaire.

Pour les avocats du député national élu de Masisi, les articles 1 et 9 de l’ordonnance loi du 24 février 1978 sont inconstitutionnels en ce qu’ils violent les articles 18 et 21 de la Constitution relatifs aux Droits de la défense, plus précisément en ce qui concerne la procédure de flagrance. Comme pour dire que la compétence de la Haute Cour militaire est mise en cause pour juger leur client.

Pour rappel, le député national élu du Nord-Kivu Édouard Mwangachuchu est poursuivi pour détention illégale d’armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel en procurant aux insurgés des armes et espionnage.

Son coprévenu, le Commissaire principal Mushamalirwa, est lui poursuivi pour trahison.




Élection et justice : Le PNUD promet son appui à la Cour Constitutionnelle

L’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en RDC était au centre de l’échange ce vendredi 14 avril 2023 entre le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, et le représentant résidant du PNUD en RDC accompagné de sa délégation. A peine arrivé en Rdc après qu’il soit porté à la tête de cette organisation internationale des Nations unies, Damien Mama représentant du PNUD, est allé rencontrer le Président de la Cour Constitutionnelle pour lui présenter ses civilités et aussi recueillir ses conseils pour une bonne collaboration.

Les deux personnalités ont également passé en revue la priorité de ce partenariat en ce qui concerne le programme de la justice. Le Président de la Cour Constitutionnelle en tant que Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a un rôle très important à jouer dans la réforme de la justice, a ajouté M. Mama. D’après lui, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature doit aussi s’assurer que les lois sont appliquées selon le standard qu’il faut.

Le rôle de la Cour Constitutionnelle dans le processus électoral en cours en RDC était aussi abordé au cours de cette importante audience. Le PNUD prévoit à cet effet de pouvoir renforcer les institutions qui ont la charge, l’organisation ainsi que l’arbitrage et de la sécurisation du processus électoral.

Pour le nouveau représentant résident du PNUD en RDC, le bon travail de la Cour Constitutionnelle doit assurer la crédibilité du processus et également la légitimité des institutions qui seront issues de ce processus.

Damien Mama se dit rassuré par ce climat de collaboration. Il est très impressionné par la grande vision du Président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, qui a une feuille de route très claire.

Osée Kalombo




Bientôt la création de l’Inspection Générale des Mines 

La Ministre des Mines a soumis au Conseil le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Service Public dénommé « Inspection Générale des Mines », (IGM).

Elle a pour mission entre autres de lutter contre la fraude et la contrebande minières sous toutes leurs formes ; de concevoir, mettre en œuvre et assurer le suivi de l’exécution des mesures pratiques de collaboration sur le terrain entre les Services et Organismes Publics ayant dans leurs attributions la lutte contre la fraude et la contrebande dans le secteur des Mines.

Doté de l’autonomie administrative et financière et placé sous l’autorité du Ministre ayant les Mines dans ses attributions, ce Service Public entend donc renforcer la synergie entre les services de l’Etat habilités dans les mécanismes de lutte contre la fraude et la contrebande minières, contrôler et veiller à la traçabilité des produits miniers du site d’exploitation au point d’exportation.

Pour le Gouvernement, il sera question de consacrer les efforts et les moyens nécessaires pour permettre au secteur minier de jouer son véritable rôle de levier du développement socio-économique du pays




Le projet de construction du Corridor Économique Transnational Rdc-Angola Phase 1 soumis au conseil des ministres

La Vice-Ministre des Finances a soumis au Conseil le Projet de Loi autorisant ratification de l’Accord de prêt N° 2100150043396 signé le 20 janvier 2023 entre la République Démocratique du Congo et le Fonds Africain de Développement au titre du projet de construction du Corridor Économique Transnational République Démocratique du Congo – Angola Phase 1.

Avec un financement de 99.224.400 USD au titre de prêt, ce projet régional vise à contribuer à l’amélioration du système de transport routier inter-Etats et à la promotion des échanges intra régionaux en Afrique Centrale et Australe.

La Vice-Ministre des Finances a conclu son intervention en précisant que ce projet s’articule autour de trois composantes, à savoir : travaux d’infrastructures routières et connexes ; renforcement des capacités, appui institutionnel et facilitation du transport et des échanges ; gestion et suivi du projet.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi et autorisé sa transmission au Parlement pour ratification.




Bientôt le lancement d’une campagne de collecte des fonds dénommée « un Homme, une Brique » pour la construction des maisons des femmes à travers le pays 

La Ministre du Genre, Famille et Enfant a commencé son intervention en informant le Conseil que Kinshasa abritera, du 30 mai au 2 juin 2023, le Conseil des Ministres de la SADC en charge du Genre et des Affaires féminines.

Cette rencontre offre à la République Démocratique du Congo une grande tribune d’expression et de plaidoirie de la politique du genre dans la protection et la promotion des droits de la femme telle que voulue par le Président de la République, Chef de l’Etat.

Evoquant les conditions de l’UNESCO pour une présence permanente de notre pays comme membre de la catégorie II, la ministre du Genre, Famille et Enfant a évoqué la nécessité de doter le CERED-GL d’un siège. Car, l’absence d’infrastructures pour ce Centre régional expose notre pays au risque de perdre de son siège au profit d’un autre pays membre.

Par ailleurs, elle a informé le Conseil de son initiative visant, dans le cadre de la Masculinité positive prônée par le Président de la République, à organiser une campagne de collecte des fonds auprès des hommes dénommée « un Homme, une Brique » pour la construction des Maisons des femmes à travers le pays, lieux où les femmes seront formées et informées sur la digitalisation en vue de combattre la fracture numérique observée entre les hommes et les femmes.

Cette campagne « un Homme, une Brique » est une invitation aux hommes à adopter une attitude positive à l’égard de leurs partenaires femmes en apportant leurs contributions en signe d’accompagnement.

 




1er mai 2023 : Le souhait des partenaires sociaux et du Gouvernement serait que cette fête soit placée sous le signe de l’espoir

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a présenté au Conseil la note d’information relative à la célébration de la journée internationale du Travail le 1er mai 2023.

Elle a rappelé que le thème international reconduit depuis trois ans, en attendant le communiqué de l’Organisation Internationale du Travail, est : « Promouvoir le travail décent dans un monde en mutation ».

Ce thème s’accorde bien avec le Programme du Président de la République, dont la priorité absolue de l’action est d’offrir une perspective de dignité aux Congolais mais aussi de promouvoir la création d’emploi notamment pour les jeunes et de lutter contre la précarité et l’exclusion.

Au moment où le monde en général et la République Démocratique du Congo en particulier traversent une crise économique avec une incidence aussi bien sur le marché du travail que les conditions de vie des travailleurs, le souhait des partenaires sociaux (Travailleurs et Employeurs), et du Gouvernement serait que cette fête soit placée sous le signe de l’espoir, a indiqué la Ministre de ‘Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.

En marge de la célébration de cette journée internationale, les attentes de ces partenaires sociaux, notamment la remise du cahier des charges, ont été communiquées au Président de la République.