Muyaya et Kolongele présentent le code du Numérique, un texte révolutionnaire

« Comprendre les grandes lignes du Code du Numérique », c’est l’essentiel d’un Briefing Presse de ce jeudi organisé par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, avec un invité spécial, le professeur Dr. Désiré Cashmir Eberande Kolongele, ministre du Numérique.

Dans son discours préliminaire, le ministre du Numérique a situé le contexte, en rappelant que tout part de 2019, lorsque le président de la République accède à la magistrature suprême. Il fait un constat qu’il y a une activité qui n’a pas été développée et mise à contribution ; alors qu’elle est un vecteur de croissance de toute économie. La preuve, c’est l’utilisation de beaucoup de papiers dans l’administration publique. A en croire le professeur, il était important de réfléchir sur l’idée de mettre le numérique au centre de l’action gouvernementale. Il fallait donc penser à la digitalisation de l’administration publique.

En termes d’avantages, le numérique offre la transparence et la digitalisé. A ce jour, dit-il, on peut avoir de la lumière au niveau de la chaîne de dépense sur ce qui sort et ce qui entre. Pour lui, il est important d’avoir une base ou des données qui sont une matière première susceptible d’être commercialisée. C’est à cause de tout ceci que le président de la République a insufflé le plan du numérique avec 4 contenus. Félix Tshisekedi a voulu que cette vision puisse trouver un cadre d’exécution et pour cela, il fallait qu’il y ait un ministre qui porte cela. Voilà pourquoi en 2021 il a créé ce ministère, avec pour objectif d’aider le pays à la transformation numérique. Ceci, en vue de passer du papier aux données et avoir un outil de traçabilité.

Mais pour y arriver, il y avait quand même quelques préalables : la régulation du secteur. Quel est le champ d’application de cette nouvelle activité ? C’est pourquoi le cadre juridique s’est imposé comme un élément de sécurité et d’attrait des investisseurs. « Dans les travaux que nous avons eus à prioriser, c’était d’abord de créer un cadre juridique », dit-il.

Du contenu

Dans l’ensemble, explique le professeur Eberande, ce texte est révolutionnaire et il est assis sur l’ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023. Il 5 livres (Préliminaire, des activités et services numériques, des écrits, outils électroniques et prestations de services de confiance ; des contenus numériques ; de la sécurité et de la protection pénale des systèmes informatiques ; Et ce, sans oublier les dispositions diverses, transitoires et finales.

« Il fallait déterminer l’objet, le champ d’application…. Le texte régule les matières qui sont les activités et services numériques. Donc, il y a des activités qui sont écartées, comme les activités qui relèvent des services de télécommunications, les activités qui sont exercées pour le besoin de la sécurité publique et à la défense nationale, les activités qui relèvent du secteur de l’audiovisuel…

Soulignons que le texte a pris le soin de définir les concepts de base, surtout que la loi s’applique aux activités qui permettent d’utiliser la data.

Dans une séance de questions-réponses, la presse a voulu savoir le champ d’application, d’autant plus que l’objet de cette loi n’est pas d’organiser l’activité de presse. De même, il ne revient pas au code du Numérique de préciser les conditions pour exercer la presse en ligne, les droits et obligations…

Dans ses réponses, le ministre du Numérique a donné l’exemple des images pornographique. Lorsque vous les manipulez, vous êtes rattrapé par le code numérique qui veut que le contenu soit licite. De même, lorsque vous vous adonnez en une entreprise commerciale où vous faites le commerce électronique… vous mettez le curseur où ?

En ce qui concerne la publicité, Eberande Kolongele a publicité précise que le code du Numérique n’a pas pour vocation de réguler la publicité. Mais il faut que le contenu réponde aux normes. Il y a une loi sur la publicité mensongère et autres. « Ce ne pas la vocation du code de regarder qui prend quoi, nous c’est le contenu », tranche-t-il.

Au sujet de la souveraineté Numérique, le ministre précise que la donnée, c’est l’or de demain. « Nos minerais vont s’épuiser, mais nos données sont perpétuelles. Le monde a atteint la dimension de la marchandisation des données ».

Le ministre a donné l’exemple de l’Estonie qui ne vend que la donnée et ce stockage est un service qui apporte beaucoup dans le budget de ce pays. « Il faut bien créer la donnée, la stocker et la commercialiser. Le champ d’application du code obéit au principe de la territorialité. Le code n’est pas fait pour un autre pays. Pour les transactions qui sont en direction de la Rdc, nous avons la possibilité de les capter. Le principe est que par Arrêté ministériel, on va définir le fonctionnement de ces services », précise-t-il.

Des investissements massifs

A ce rendez-vous, la presse a insisté sur le fait qu’on peut disposer de très belles lois, mais c’est l’application qui pose problème. A ce sujet, le professeur Eberande Kolongele pense que disposer des infrastructures qui assurent la souveraineté du pays, suppose que vous mettez la main dans la poche, l’Etat investit et ce sont des investissements rentables. « On a déjà fait valider au conseil des ministres la mise en place du data center national. Ces genres d’infrastructures ne se négocient pas à 1 franc congolais, mais à des millions des dollars », dit-il, avant d’informer que le gouvernement a levé l’option de passer à un partenariat en attendant qu’il ait ses propres capacités. Il y a des partenaires qui permettent de financer avec un montage financier.

Pour sa part, le porte-parole du Gouvernement a insisté sur le fait qu’il faut que l’on soit en mesure de situer la problématique. Le ministère de Numérique est venue comme une innovation. L’urgence était d’avoir une administration. Il y a un Secrétaire général. Il fallait avoir une législation : définir les principes… « Le numérique est un secteur transversal. Nous sommes engagés dans un processus qui requiert d’importants investissement. Nous payerons le coût. Lorsque nous seront en mesure de contrôler toutes ces opérations, il y a plusieurs avantages que l’on peut avoir », pense patrick Muyaya.

Le professeur Kolongele a aussi souligné qu’une chose est d’avoir un texte et l’autre est de le faire connaître. A l’en croire, la vulgarisation nécessite beaucoup de moyens. « Mais rassurez-vous qu’on ne peut pas être partout avec le media officiel. Le monde des avocats et des magistrats qui utilisent le texte de loi, il fait faire ce travail de vulgarisation de ce code qui va impacter sur beaucoup de choses », pense-t-il.

JMNK




Santé : Le ministre Roger Kamba devant la commission d’investigation sur l’importation et la vente de médicaments

Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Samuel-Roger Kamba, était face aux députés nationaux membres de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire toute la lumière sur l’importation et la circulation des produits pharmaceutiques en République démocratique du Congo.

Au sortir de la séance de travail, le ministre s’est exprimé en ces termes : « J’ai été invité la commission de l’Assemblée nationale pour répondre à une question fondamentale, celle du médicament, de son contrôle, de sa circulation et du danger qu’il peut représenter pour la vie humaine. Je suis venu pour donner un éclairage en tant que ministre de la Santé quant à cette grande problématique du médicament ».

On retient que le médicament figure parmi les éléments de la santé publique.

« En tant que ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, mon rôle est d’éclairer le Parlement sur les risques que court la population en consommant un médicament de mauvaise qualité », a-t-il précisé.

Pour les membres de la commission, cette activité avait pour but de donner du tonus à l’enquête, parce qu’après le départ de l’ancien ministre, on croirait que les armes ont été rangées. C’est enfin un message qui est envoyé en direction de tous les réseaux exerçant le trafic de faux médicaments, les importateurs véreux, sans qualité qui manipulent les médicaments, requérir la collaboration du nouveau ministre.

« Comme le ministre vient d’arriver, il est important qu’on puisse prendre contact avec lui, question de le pousser à vite s’imprégner des dossiers que son prédécesseur à laisser sur la table de travail », a indiqué l’un des députés membres de la commission.

Il faut rappeler que la commission travaille en étroite collaboration avec l’ordre des pharmaciens et les experts du ministère de la santé dans le souci de peaufiner des stratégies les meilleures de mettre fin à ce phénomène de circulation de faux médicaments en RDC.

Cependant, la lutte efficace contre les faux médicaments exige l’implication de tout le monde : Assemblée nationale, ministère de la Santé, la DGDA, DGRAD et tous les services de l’Etat intéressés par la question.

En réaction, le ministre a promis de travailler dans le sens de l’orientation de l’Assemblée nationale, a conclu le député.




Ce mardi au Caire : François Kabulo et Véron Mosengo-Omba préoccupés par la relance et le développement du football congolais 

Le Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a accueilli ce mardi 11 avril 2023 au Caire le nouveau Ministre des Sports de la République Démocratique du Congo, M. François Kabulo Mwana Kabulo, dans le cadre d’une importante réunion de travail. Ce dernier était accompagné de Messieurs Guy Kabeya Muana Kalala et Dieudonné Sambi Nsele Lutu, tous deux délégués FIFA/CAF auprès de la FECOFA. Le Secrétaire Général de la CAF était assisté de son Directeur de Cabinet, Cédrick Aghey, de la Directrice des Associations Membres de la CAF, Sarah Mukuna, du Directeur des Affaires Juridiques de la CAF Felix Majani et du Directeur du Développement de la CAF, Raul Chipenda.

La rencontre, qui s’est tenue au siège de la CAF dans la capitale égyptienne, a permis de faire le point sans détour d’un certain nombre de sujets brûlants et d’envisager sous un nouveau jour la relance et le développement du football organisé en République Démocratique du Congo (ci-après RDC). Après une présentation générale des mécanismes et principes de la règlementation FIFA/CAF qui régissent la collaboration nécessaire entre les associations de football membres – autonomes – et les autorités étatiques, il a notamment été question des mesures prises ou à prendre pour relever les défis suivants :

la standardisation aux normes CAF de la qualité des stades de football susceptibles d’accueillir des compétitions CAF en RD Congo, à commencer par la mise en conformité complète puis la réouverture des stades des Martyrs de Kinshasa et Frederic Kibasa Maliba de Lubumbashi. Pour ce faire, une équipe d’experts de la CAF est attendue en RDC dans les plus brefs délais pour faire l’état des lieux et s’assurer de la conformité des travaux en cours d’exécution avec la mise en place des principes de bonne gouvernance à la FECOFA conformément aux directives de la CAF et de la FIFA, y compris dans l’élection régulière du nouveau Comité Exécutif ;

la reprise du soutien de l’Etat au championnat congolais, actuellement à l’arrêt ;

la formation des entraîneurs, par le biais notamment de la Convention des entraineurs de la CAF présentée lors de cette réunion ;

la formation des arbitres ;

le développement du football féminin et des jeunes ;

le projet d’éventuelle organisation conjointe en RDC et au Congo Brazzaville du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.

Au terme de sa première visite officielle, M. Francois Kabulo Mwana Kabulo a déclaré qu’en tant que ministre des Sports, « il était important de prendre attache avec la CAF, qui a la charge du football africain ». Il a ajouté qu’il reconnaît les attributions exclusives de la FECOFA en matière d’organisation du football en RDC tout en rappelant l’apport significatif de l’Etat dans le financement du football en général. Il était donc important de préciser le cadre règlementaire des interactions afin qu’il n’y ait pas de confusion.

Relevant le caractère concret et pratique de cette réunion, qualifiée de cordiale et encourageante, le Secrétaire Général de la CAF a quant à lui relevé : « En Afrique, le premier partenaire de développement du football est le gouvernement. La CAF entend être proactive dans les relations avec les gouvernements africains dans l’intérêt bien compris du football sur le continent. »




« Où sont passés les professeurs des Universités de la RDC ? » (Pages d’opinions libres de Me Jean Claude Katende)

Une nation ne peut pas avancer sans la contribution des hommes et femmes dont le travail est de réfléchir et proposer des solutions non partisanes aux problèmes qui se posent à la société humaine. Les professeurs des universités devraient être dans ce lot des hommes et femmes dont la charge n’est pas seulement d’enseigner, mais aussi d’éclairer et de montrer au reste de la société la voie qu’il faut suivre en cas de situation confuse.

Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale a inscrit à son calendrier proposition de loi communément appelée « La loi Tshiani ». Une loi qui suscite des débats dans tous les milieux en République Démocratique du Congo. Les uns, la soutiennent alors que les autres la rejettent. Dans ce débat, quel que soit le groupe qui parle, on sent plus de la pression que de la science.

Je pense qu’avant d’être politique, le débat devrait être scientifique.

Ceux qui ont la science et l’expérience suffisante pour aider la société à comprendre ce débat sont les professeurs de nos universités. Fort malheureusement, les professeurs et les universités ont choisi de se taire ou de s’abstenir. Aucune université du Congo n’a organisé une conférence sur la question pour éclairer l’opinion ou partager la science.

Quelques professeurs de Kinshasa, de Lubumbashi ou de Bukavu qui ont échangé avec moi sur cette préoccupation disent s’abstenir au risque d’être mis dans l’un ou l’autre des camps qui se battent.

J’ai trouvé cette attitude irresponsable, car dans la déclaration de Kampala sur la liberté intellectuelle et la responsabilité sociale, les professeurs des universités africaines ont pris l’engagement de dispenser le savoir en toute liberté, mais aussi de participer aux combats sociaux des peuples africains.

Ceci montre que nous avons de moins en moins des professeurs engagés pour la science au Congo. Beaucoup se taisent pour préserver leur confort politique, professionnel, matériel ou financier. Et quand ils osent parler, ce n’est pas pour défendre la science ou pour éclairer la société en toute impartialité, mais pour soutenir les hommes politiques qui sont au pouvoir ou qui sont dans l’opposition.

La loi Tshiani peut-être une occasion pour sécuriser le pays ou pour le détruire. Mais combien de congolais la comprennent ? Comment ont-ils la comprendre si ceux qui ont la charge de distribuer la science ne l’expliquent pas de manière honnête et impartiale ?

Le fait que les universitaires se taisent alors qu’ils peuvent aider notre peuple à comprendre cette loi et ses enjeux, loin de toute passion qui caractérise les débats actuels, est une démission grave.

L’intérêt croissant des professeurs congolais pour la politique est un danger pour la science. Chacun prend des positions totalement alignées sur son engagement politique que sur la science.

Au vu de tout ça, nos universités sont aussi responsables du chaos qui s’installe au Congo chaque jour.

Je formule le vœu de voir les professeurs de nos universités être de véritables lampes au sein d’une société qui s’enfonce chaque jour dans la médiocrité.




Tombeau de Tangun, roi fondateur de la nation coréenne

Le tombeau de Tangun se trouve érigé au pied du mont Taebak dans la commune de Munhung, arrondissement de Kangdong, dans la banlieue de Pyongyang, capitale de la République populaire démocratique de Corée.

Tangun a fondé le Kojoson (début du 30e s. av. J.-C. 108 av. J.-C.), premier Etat de la nation coréenne.

Le quartier tombal occupant une superficie de 45 ha est divisé en 3 secteurs, celui de la stèle commémorative de reconstruction du tombeau, celui des statues en pierre et celui du tumulus.

La chambre funéraire abrite les cercueils des restes de Tangun et de sa femme.

Le tombeau de Tangun réaménagé en 1994 sur la base de la forme de construction de tombeaux traditionnelle de la nation coréenne montre la culture et la puissance politique, économique et militaire du Kojoson.




Le système d’enseignement à distance

Dans la RPDC qui se propose comme objectif la transformation de tout le peuple en talents scientifiques et techniques, l’enseignement à distance est en vogue.

Voici des ouvriers de l’usine chimique de Ponghwa qui s’appliquent à assimiler des connaissances scientifiques et techniques grâce au système d’enseignement à distance qui leur permet d’étudier sans quitter le lieu de travail.

Parmi eux sont les gens qui désirent recevoir des cours de plusieurs écoles supérieures.

A force d’enrichir leur bagage, ils sont devenus de bons inventeurs et des ouvriers hautement qualifiés, contribuant ainsi au développement de leur usine.




RPDC: Cérémonie de rentrée à l’école

Le premier avril dernier, a eu lieu partout dans le pays la cérémonie de rentrée à l’école à l’occasion de la nouvelle année scolaire, attirant l’attention des parents des élèves et des autres travailleurs.

Les écoles étaient bondées du personnel enseignant et administratif, des écoliers et de leurs parents.

Avant la cérémonie, on a hissé le drapeau national.

Les cadres du Parti, des organes du pouvoir et des organismes concernés, ainsi que les élèves ont félicité de nouveaux élèves en leur offrant des bouquets de fleurs.

Après la cérémonie, suivit le premier cours.




Le Paektu, mont sacré de la Corée

Le Paektu, mont ancestral de la nation coréenne et mont sacré de la révolution coréenne, est le mont le plus haut de la Corée avec 2 750 m d’altitude. Son nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les saisons.

Il se classe premier parmi les Six monts célèbres de la Corée pour son paysage magnifique : son lac Chon est entouré par des pics. L’environnement naturel du Paektu, formé à la suite de plusieurs éruptions volcaniques, est très particulier. Surtout son aspect hivernal est splendide.




RPDC : Les triplés de la Maternité de Pyongyang

Ces 10 et 11 avril, les triplés viennent de sortir de la Maternité (ou Palais des Bébés le plus grand du Pays, entré en service depuis 1980 avec la superficie bâtie de 60.000m2 et la capacité de plus de 1.500 lits, NDLR) de Pyongyang en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR);

-KIM Kum Sil, domiciliée à la Commune Phung-nae de l’Arrondissement Onsong, Province Hamkyong-Nord, est la mère des 1ers triplés de l’année 2023. Leur père JON Sok Chol travaille à la Ferme Phungnae. Diagnostiquée enceinte de triplés, l’accouchée a été, immédiatement, hospitalisée à la Maternité de Pyongyang pour y bénéficier de toutes sortes de toniques et d’aliments nutritifs dont le miel, ainsi que de soins médicaux intenses du personnel de santé. Grâce aux efforts dévoués de médecins et infirmières de la Maternité, l’accouchée a enfanté, sans douleur, ses triplés. Les nouveau-nés qui pesaient, à peine, respectivement 2,25, 2,00 et 2,16kg à leur naissance, sont devenus bébés ordinaires pesant, tous, plus de 4kg à la sortie de la Maternité.

-La famille de RIM Su Kyong, domiciliée à la Cité ouvrière Chongsu de l’Arrondissement Sakju, Province Phyong-an du Nord, et de son mari JANG Jong Chol, ouvrier d’une usine chimique, a vu naître, en décembre 2022, ses triplés (2 fils et 1 fille). Ses nouveaux nés étaient, à leur naissance, dans un état très critique parce qu’ils ne pesaient que, respectivement, 1,51, 0,98 et 1,39kg. Pourtant, grâce au dévouement exceptionnel et à un haut art de médecine du personnel de la Maternité, l’indice de vie des bébés a atteint à la normale dont l’un d’entre eux pesait 5,12kg au maximum.

Les jours de la sortie de la Maternité, les médecins et infirmières ont accompagné, chaleureusement, les triplés en bonne santé ayant respectivement bénéficié des cadeaux de l’Etat comme les bagues d’or et couteaux d’argent, sous la présence de leurs parents. Pour rappel, la sortie des triplés était au nombre de 537 jusqu’au 13 février 2023.




Judo: La Conaju répond aux questions brûlantes

Au cours de la même reunion du mardi 11 avril 2023, avant d’aborder le vif du sujet du jour, la Conaju a pu répondre à un certain nombre des préoccupations soulevées. Parmi ces préoccupations qu’est-ce qui va se passer le 04 juillet 2023 ?

A cette préoccupation majeure, la CONAJU y a répondu en rappelant les missions lui confiées par l’arrêté ministériel portant sa creation. Il s’agit de :

-Gérer au quotidien le judo

-Identifier les clubs, les athlètes et les dirigeants

-Modifier les statuts

-Organiser les élections. Durée de la mission 12 mois sauf dérogation du ministre.

Au regard de ce qu’elle a comme missions, la CONAJU precise qu’elle est en pleine exécution de ses missions suivant une planification et un chronogramme. C’est clair, a-t-elle fait remarquer qu’on ne peut pas aller aux élections sans avoir terminé l’identification. Parce que sans identification, qui seront les électeurs ? Raison pour laquelle la CONAJU a répondu à l’épineuse question qu’elle va écrire : ‘’Nous n’avons pas fini avec les missions. On va solliciter une prorogation en se référant à l’article de l’arrêté.

A une préoccupation relative à la décision du Conseil d’Etat qui a débouté le recours introduit par la Conaju, le Cordon Nico Liyanza a rappellé à tous que la Conaju avait introduit le recours en donnant toutes les explications possibles. Cependant, en ce moment là, la Fédération Internationale de Judo n’avait pas fait sortir les deux correspondances où elle reconnaît la CONAJU comme la seule interlocutrice ou interface en ce qui concerne le Judo en RDC. Par ailleurs, la Conaju a fait remarquer qu’une federation dépend de 3 types de lois : lois relatives aux asbl, la loi sportive parce qu’elle doit être agréée au ministère des sports et Loisirs. Et elle doit surtout être affiliée à la fédération international. Néanmoins, pour Nico Liyanza, le Conseil d’Etat aurait dû déclarer recevable et fondée l’action introduite par la Conaju.

Toutefois, renchérit le Cordon Nico Liyanza, la FIJ est avec la Conaju et marche avec elle. Par conséquent, la décision du Conseil d’Etat est nulle et sans effet. Et de conclure: ‘’Bref, c’est une decision inopérante’’.

Antoine Bolia