La Suisse veut amener son ADN au Conseil de sécurité

La Suisse va occuper la présidence tournante du Conseil de sécurité qui sera basé sur la protection des civils. La visite du président de la Confédération Suisse en Rdc est une façon pour ce pays de comprendre la situation pour aborder les débats en toute responsabilité.

M. Alain Berset, président de la Confédération a, lors de la conférence de presse conjoint organisée au Palais du peuple expliqué que nous allons placer le principal débat que nous allons mener dans ce cadre-là sous l’angle de la protection des populations civiles. Le premier message, peut-être pour la population, c’est de dire que le pays n’est pas seul, la population ne va pas être laissée de côté.

« Nous souhaitons porter notre attention sur ces civils qui sont les premières victimes des situations d’insécurité, des déplacements. Nous allons faire de sorte de porter ce débat au Conseil de sécurité dans le cadre de toute la discussion qui va avoir lieu sur la présence de la Monusco ou de l’ONU en Rdc. Nous connaissons le débat qu’il y a dans le pays, nous connaissons le débat qui existe sur le plan international, la Suisse a aussi un mot à dire dans ce cas », dit-il, avant d’ajouter que cette visite à l’Est dès ce vendredi, c’est un moment important après la visite à Kinshasa et c’est la première fois que je suis là en fonction entant que président de la Confédération Suisse. Il y a une quinzaine d’années, en 2004 j’étais ici comme parlementaire et en 2011 dans le cadre de l’Organisation de la Francophonie.

Sa présence en Rdc, est-ce une façon d’annoncer les couleurs de ce que sera le mandat de la Suisse au Conseil de sécurité ? Pour le président de la Confédération suisse, il y a d’abord la question de la relation bilatérale entre la Suisse et la Rdc. « La Suisse a une présence au pays depuis longtemps. Les instruments de la coopération et de l’aide humanitaire et de la paix avec la contribution que nous souhaitons la plus forte pour être aux côtés de la Rdc et améliorer la situation », dit-il.

Il a rappelé qu’en 2022, ce sont 25 millions de dollars que la Suisse a investie dans l’aide humanitaire, mais aussi pour la promotion de l’accès à la santé, la sécurité alimentaire, les questions de gouvernance et d’emplois, notamment dans les provinces du Nord, Sud-Kivu et Ituri. Ça c’est la relation bilatérale. L’autre élément, c’est le Conseil de sécurité. Cela a été un pas important de devenir membre des Nations unies depuis une vingtaine d’années et c’est la première fois qu’elle va participer au Conseil de sécurité, mais avec cette approche : l’engagement pour la paix, pour la médiation et pour le dialogue.

« Vous connaissez Genève qui est le deuxième siège de l’ONU après New-York. Pourtant, c’est un endroit où peuvent se faire beaucoup de contacts. C’est aussi cette ADN de la Suisse que l’on veut amener au Conseil de sécurité. Un des grands thèmes de notre mandat, c’est la protection des populations civiles. Où-est-ce que les populations civiles ont plus besoin de l’aide ? C’est là où il y a les conflits, c’est là où il y a des personnes qui sont en train de se déplace. C’est sous cet angle là qu’on montre la couleur », note-t-il.




Tirant les leçons du passé et de la position du Parlement: Tshisekedi rejette tout dialogue avec les groupes armés 

Avant de se retirer des endroits qu’ils occupaient illégalement, les terroristes du M23 avaient présenté quelques conditionnalités, notamment la nécessité de tenir un dialogue politique entre leur mouvement et le pouvoir de Kinshasa. Demande que le président de la République, Félix Tshisekedi qui animait un point de presse conjoint avec le président de la Confédération suisse a complètement rejeté.

Pour le chef de l’Etat, il n’est pas question ici de dialogue politique avec les groupes armés. Il n’en sera jamais question. Tout simplement, parce qu’on sait comment ceux qui nous déstabilisent procèdent. Et d’expliquer que c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour infiltrer des éléments qui plus tard vont créer des revendications fallacieuses et justifier l’agression de la Rdc.

« Nous n’allons pas le faire, parce que nous avons retenus les leçons de passé d’une part, aussi, il y a une nouvelle donne. Le Parlement a pris une position claire là-dessus, il ne sera plus question de négocier avec des groupes armés qui utilisent des moyens militaires contre la Rdc. Ce qui va se passer, c’est le désarmement et la démobilisation tout simplement. Si ces gens sont congolais, ils vont accepter de regagner la vie civile et non plus s’adonner à leurs activités », martèle-t-il.

Le président Félix Tshisekedi qui répondaient aux questions d’un journaliste suisse, a indiqué que la situation des déplacés de guerre reste toujours précaire. « C’est vrai qu’il commence à y avoir des retours, mais c’est encore timide, parce que le retrait des terroristes du M23 se fait assez lentement », explique-t-il, avant d’ajouter que nous ne sommes pas encore à un rythme rassurant pour les populations qui en ce moment vivent dans des conditions infrahumaines.

Ce retour se fait timidement, mais nous espérons que dans les semaines à venir, il va d’accélérer. Pourquoi ? Parce que nous avons répondu à une lettre du Secrétaire général de la communauté d’Afrique de l’Est qui nous demandait pour la prolongation de la Force régionale et qui faisait un certain nombre d’observations.

« Nous sommes conscients que dans les jours à venir, ce processus prendra un rythme assez plus rapide, dans la mesure où il y a la force angolaise qui va très bientôt se déployer pour suivre le processus de désarmement et de cantonnement du M23, et à partir de ce moment-là, nous ne pensons pas que ça sera encore nécessaire de garder les forces qui composent aujourd’hui la Force régionale : Ouganda, Burundi, Sud-Soudan et du Kenya », précise le chef de l’Etat, qui pense que parce qu’à ce moment-là, le groupe du M23 sera pré-cantonné à Kitshanga où se trouve une base de la Monusco et aussi une piste d’aviation.

Après le cantonnement, ajoute-t-il, ces forces seront déplacées vers un site que nous sommes en train d’aménager, près de la ville de Kindu où ils iront en cantonnement. De là, nous les préparerons à s’introduire dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion communautaire. « Nous sommes dans cette dynamique. Nous n’avons pas de raisons de panser que cela posera un problème », soutient-il.

Félix Tshisekedi est convaincu que son pays est victime de l’agression de la part de son minuscule voisin. A l’en croire, le M23 a été manipulé par le Rwanda dans le but de déstabiliser la région pour des intérêts qui n’ont rien à avoir avec l’insécurité du Rwanda. Parce que ce prétexte du soutien de la Rdc aux FDLR est fallacieux. Les FDLR est une force résiduelle aujourd’hui qui est un danger que pour la Rdc, parce qu’ils sont devenus des coupeurs de routes qui n’ont plus de revendications politiques contre le Rwanda. C’est plutôt pour des intérêts autres que le Rwanda nous a fait cette guerre. « Si ceux qui ont fait cette guerre soutenue par le Rwanda sont des Congolais comme ils l’affirment, ils devraient normalement accepter de rentrer dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion et rentrer à la vie civile », insiste Fatshi.




A Lubumbashi : Jean-Claude Kamfwa donne le go de l’atelier de renforcement des capacités des Huissiers de justice

Tous les huissiers de justice du Haut-Katanga et du Lualaba sont en atelier de formation sur la pratique du contentieux de l’exécution des décisions de justice. C’est le vice-ministre de la Justice, Thaddée Mambulau Mbemba qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier ce jeudi 13 avril 2023 à l’Université Nouveaux Horizons. C’était en présence du vice-gouverneur de Province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba.

C’est en prévision de l’installation prochaine des chambres provinciales des huissiers de justice du Haut-Katanga et du Lualaba que le ministère de la Justice, par l’entremise de la chambre nationale des huissiers de justice, a organisé cet atelier pour renforcer les capacités des nouvelles recrues de cette profession qui consiste à faire exécuter les décisions judiciaires.

Dans son mot de bienvenue, le vice-gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, a relevé l’importance de cette profession déjà installée dans 98 pays au monde.

Le président international des chambres de justice et celui de la Rdc ont, chacun dans son discours, appelé les nouvelles recrues à l’assiduité pour leur efficacité dans l’exécution de décisions de justice. Avant de déclarer officiellement ouvert cet atelier de formation, le vice-ministre de la Justice, Thaddée Mambulau Mbemba, a parlé de cette profession entrée en vigueur en Rdc depuis la ratification par ce pays au droit des Affaires l’Ohada le 27 juin 2012.

A ce jour, la Rdc compte 183 huissiers de justice dont 121 assermentés et 62 non-assermentés. Les chambres provinciales des huissiers de justice sont déjà installées dans 4 provinces à savoir Kinshasa Matete, Kinshasa Gombe, Kwango et Kongo-Central

Roger Ngandu wa Mitaba




L’Administratrice de l’OIF visite tous les sites de construction des infrastructures sportives

A peine une semaine après la prise de ses fonctions, l’Administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie est arrivée ce mercredi 12 avril à Kinshasa. Il s’agit de la toute première mission de Caroline St-Hilaire. Ce jeudi, elle a entamé la visite des différents chantiers de construction des infrastructures sur les sites devant abriter les IXes Jeux de la Francophonie.

« Ça fait une semaine que je suis en poste comme Administratrice de l’OIF et ma première mission, je la fais ici pour voir comment se préparent les Jeux de la Francophonie. Je viens rencontrer les autorités et visiter les sites. Nous sommes pratiquement à 3 mois des Jeux et on veut s’assurer que même s’il y a eu changement au niveau de l’administration de l’OIF, que l’accompagnement continue jusqu’à la tenue effective des Jeux », a-t-elle précisé.

A son arrivée, indique notre source, elle a été accueillie à l’Aéroport International de Ndjili par le Directeur du Comité National des Jeux de la Francophonie et de la Directrice du Comité International Zeina Mina.

Ce jeudi, elle a visité tous les sites de construction des infrastructures sportives ensemble avec les différentes délégations avant de participer en début d’après-midi, à la réunion du Conseil d’orientation des Jeux de la Francophonie organisée spécialement cette fois-ci à Kinshasa.




A Matadi: Tony Mwaba installe les organes d’exécution et de suivi des activités du projet PERSE et lance la distribution de motos aux Sous-Proveds

La gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics est non négociable. Tel est le cri de cœur du professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, pour qui la gratuité ‘’consiste à la suppression de minerval, des frais scolaires et de tout autre frais, quelle que soit leur nature au niveau primaire. Au niveau primaire, un enfant vient à l’école, il commence en première année. Il termine et on lui remet son certificat, sans dépenser un seul rond, c’est ça la gratuité’’, ne cesse-t-il de répéter.

C’est ce qui justifie la mission qu’il a effectué depuis ce mercredi 12 à Matadi, chef-lieu de la Province du Kongo-Central, où il a installé officiellement ce jeudi 13 avril les organes d’exécution et de suivi des activités du Projet d’Equité et de Renforcement du Système Educatif, en sigle PERSE, à savoir les Equipes de Mise en Œuvre Provinciales du Projet (EMOPP) et les Comités Provinciaux de Suivi (CPS) ; l’installation officielle des Comités Techniques Provinciaux de Rationalisation (CTPR) d’écoles et bureaux gestionnaires ;

Le patron de l’EPST a par la même occasion procédé au lancement officiel de la distribution des motos aux sous-proveds des 10 provinces administratives ciblées par le projet, à savoir Kinshasa, Kwilu, Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Lomami, Kasaï, Kasaï Central et Kasaï-Oriental et le Kongo Central qui en est la première bénéficiaire avec la remise des motos à 21 sous proveds de cette partie de la République.

Il est également question pour le numéro un de l’EPST de redynamiser le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP), surtout en ce qui concerne la lutte contre l’exploitation, le harcèlement et les abus sexuels en milieu scolaire.

Il sied de rappeler que le Projet d’Equité et de Renforcement du Système Educatif (PERSE), est un programme du Gouvernement congolais qui bénéficie d’un appui financier de la Banque mondiale et contribue à la consolidation et à la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire, programme phare de la Vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, notamment à travers les réformes ci-après : La mise en place d’un nouveau système automatique de collecte, traitement et transmission des données sur les écoles, les élèves, les enseignants, les infrastructures scolaires, etc.

La mise en place d’un nouveau dispositif de mise à jour automatique du fichier de paie des enseignants ; L’instauration d’un nouveau système de recrutement d’enseignants et Chefs d’établissement, objectif, transparent et basé sur la concurrence et le mérite ; La mise en place d’un Mécanisme de Rationalisation du Processus de Création d’écoles et bureaux gestionnaires ; L’instauration d’une nouvelle formule de calcul pour une allocation plus équitable des frais de fonctionnement aux établissements publics d’enseignement primaire ; La mise en place d’un Mécanisme de Gestion des Plaintes pour assurer un environnement scolaire sécurisé et inclusif.




Réaménagement du Gouvernement Provincial du Haut-Katanga

Quatre nouveaux ministres et un nouveau Commissaire font leur entrée dans l’équipe Kyabula, tandis que certains sont permutés. En bref : aux Finances, John Muloba Kitonge remplace Bruno Choma Choma ; aux Mines, Monsieur Toto Chansa Ilunga prend la place de Georges Mawine qui devient Commissaire en charge de l’Energie ; au Budget, Jean-Lévi Cema Mwansa succède à Christian Momat ; Mme Prudence Kabange Ilunga prend la tête du Ministère du Genre, Famille et Enfant.

Elle est remplacée à l’Education par Mme Marie-Chantal Kaleya Kilufya. Hénoch Seya quitte le Commissariat en charge du Développement rural pour celui des Affaires foncières. Il est remplacé par Robert Mulubwa Mumba au Développement rural. Pour terminer, sachez que le nouveau conseiller technique du Gouverneur s’appelle Prince Amuri Awazi nommé en remplacement d’Eric Sakuyema devenu Ministre des Infrastructures depuis fin 2022.




La CNDH et le CICR échangent sur les conditions des détenus dans les milieux pénitentiaires

Paul Nsapu Mukulu, Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), assisté de deux de ses collègues, membres de la Plénière : M. Remy-Paul Eale, Coordonnateur de la Sous-Commission permanente des droits économiques , sociaux et culturels et Mme Gisèle Kapinga Ntumba, Coordonnatrice de la Sous-Commission permanente Femme et Enfant, a échangé, ce mercredi, avec une délégation du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) en République Démocratique du Congo (RDC), au siège de cette institution citoyenne à Kinshasa.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, la délégation du CICR a été conduite par la Coordinatrice adjointe en charge de la Détention, Marilize Ackermann, qui était accompagnée du Conseiller Politique de la Cheffe de la Délégation, Maître Eddy Tshibasu Mpiana, le Conseiller Régional des Systèmes Pénitentiaires, M. Minoungou Mahamoudou et Mme Marilize.

A l’issue de la rencontre, le Conseiller Eddy Tshibasu a fait le résumé: “l’objet de notre rencontre, aujourd’hui avec la CNDH, était essentiellement de comprendre quelle est sa mission, quel est son rôle dans le domaine de la promotion et de protection des droits de l’homme, mais aussi de mieux comprendre tout le travail de la CNDH a à faire dans les différents lieux de détention à travers le pays”.

Concernant la collaboration entre ces deux institutions, M. Eddy Tshibasu, a ajouté: “comme le CICR a reçu mission de pouvoir suivre la situation des personnes détenues dans les milieux pénitentiaires en RDC, il y a donc des passerelles notamment de collaboration qui peuvent être établies entre la CNDH et le CICR dans le domaine technique, dans le renforcement des compétences des membres de la CNDH. Et aussi ensemble de réfléchir pour voir comment est-ce que chacun d’entre nous peut contribuer utilement à améliorer les conditions de détention dans le pays”.

Et de conclure : “nous retenons une très bonne impression de la nouvelle équipe de la CNDH. Ils ont partagé avec nous les différentes stratégies qui sont en train de mettre en place pour pouvoir adresser avec efficacité les questions liées à la promotion et à la protection des droits de l’homme en RDC. Il y a surtout la détermination et la volonté du Président de la CNDH de pouvoir véritablement engager son institution sur cette voie. Nous croyons que nous allons avoir une bonne collaboration avec la CNDH”.




Le jeune leader Munuma saisit le chef de l’État pour la traduction des textes de lois en langues nationales

Dans le but de rendre facile la compréhension au sujet des lois de la République démocratique du Congo et ce, à tous les citoyens sans exception, “le jeune leader” Munuma Mbiya Obed a entamé une démarche dans laquelle il présente au président de la République un mémo demandant la traduction de nos textes de lois et juridiques en langues nationales.

Selon cet acteur politique, les bavures perpétrées que connait le pays aujourd’hui, sont dus à la complexité de la langue de Molière que tout le monde n’arrive pas à maîtriser de la même manière.

“Nous avons entamé cette demande pour permettre à tous les vendeuses et vendeurs, conducteurs, cultivateurs et toutes les mamans qui se trouvent dans le Congo profond de comprendre l’utilité de nos lois et les mettre en pratique” a-t-il dit.

Il a ajouté par ailleurs que “même les politiciens n’arrivent pas à bien interpréter la constitution, car la langue de Molière limite les autres.

Raison pour laquelle nous devons les avoir dans nos quatre langues nationales.

Nous demandons au président de la République de s’impliquer car le gouvernement l’a eu à plusieurs reprises mais sans succès” conclus le jeune leader.

Il faut préciser qu’une copie est réservée pour le premier ministre pour la bonne marche.

Jean -Luc Lukanda




En réunion avec quelques unes de ses commissions spécialisées le mardi 11 avril 2023: La Conaju annonce l’organisation du challenge Me Kiwa

La Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC en tête le cordon Nico Liyanza qu’entouraient le Cordon adjoint Me Patrick Kalala et les conseillers Dr Athos Kiadi, a tenu une une réunion le mardi 11 avril 2023 avec les Présidents et rapporteurs des commissions suivantes : homologation et discipline, compétition, protocole, arbitrage, la commission médicale, la commission de presse ainsi que le DTN, au siège de la Conaju.

Au menu, l’organisation du Challenge Me Kiwa le samedi 15 et dimanche 16 avril 2023 au studio Mama Angebi de la RTNC. L’objectif poursuivi par la CONAJU est de mettre à jour l’équipe nationale et celle qui défendra les couleurs de la RDC aux 9èmes jeux de la Francophonie.

A cet effet, il a été arrêté ce qui suit :

-Mercredi 12 et Jeudi 13 avril 2023 : inscription ou enregistrement, vente des licences au Salon Rouge du stade des martyrs.

-Vendredi 14 avril 2023 : pesée le soir et Publication des Pools. Quant aux arbitres, le cordon Nico Liyanza a insisté sur la présence physique de chacun d’eux. Cette présence a un caractère obligatoire sauf justification convaincante, a-t-il martelé. Par ailleurs, ceux qui sont repris dans la liste de la commission d’arbitrage et qui vont arbitrer avec les non arbitres, seront sanctionnés et virés.

Cependant, avant d’aborder le vif du sujet du jour, la Conaju a pu répondre à un certain nombre des préoccupations soulevées. Parmi ces préoccupations qu’est-ce qui va se passer le 04 juillet 2023 ?

A cette préoccupation majeure, la CONAJU y a répondu en rappelant les missions lui confiées par l’arrêté ministériel portant sa creation. Il s’agit de :

-Gérer au quotidien le judo

-Identifier les clubs, les athlètes et les dirigeants

-Modifier les statuts

-Organiser les élections. Durée de la mission 12 mois sauf dérogation du ministre.

Au regard de ce qu’elle a comme missions, la CONAJU precise qu’elle est en pleine exécution de ses missions suivant une planification et un chronogramme. C’est clair, a-t-elle fait remarquer qu’on ne peut pas aller aux élections sans avoir terminé l’identification. Parce que sans identification, qui seront les électeurs ? Raison pour laquelle la CONAJU a répondu à l’épineuse question qu’elle va écrire : ‘’Nous n’avons pas fini avec les missions. On va solliciter une prorogation en se référant à l’article de l’arrêté.

A une préoccupation relative à la décision du Conseil d’Etat qui a débouté le recours introduit par la Conaju, le Cordon Nico Liyanza a rappellé à tous que la Conaju avait introduit le recours en donnant toutes les explications possibles. Cependant, en ce moment là, la Fédération Internationale de Judo n’avait pas fait sortir les deux correspondances où elle reconnaît la CONAJU comme la seule interlocutrice ou interface en ce qui concerne le Judo en RDC. Néanmoins, pour Nico Liyanza, le Conseil d’Etat aurait dû declarer recevable et fondée l’action introduite par la Conaju.

Toutefois, renchérit le Cordon Nico Liyanza, la FIJ est avec la Conaju et marche avec elle. Par conséquent, la décision du Conseil d’Etat est nulle et sans effet. Et de conclure: ‘’Bref, c’est une decision inopérante’’.

Antoine Bolia

 




Le Forum canario-sahraoui dénonce les violations des DH à Tindouf

Après les derniers événements survenus dans les camps de Tindouf, le Forum canario-sahraoui, a demandé un contrôle et une observation plus accrus de la part de la communauté internationale quant à la protection des droits de l’homme dans les camps de Tindouf.

A travers un communiqué, le Forum a effet, dénoncé les agressions perpétrées contre des membres de la famille et de proches du secrétaire général du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), Hach Ahmed Bericalla, commises par des membres du polisario. Il s’en est suivi une vague de protestations ce qui reflète là, le comble de la patience des habitants des camps.
En effet, affirme le Forum, « ces nouvelles attaques à l’encontre de ces derniers ne sont qu’un acte de plus d’épisodes similaires répétés que nous avons déjà dénoncés dans des communiqués précédents, soit contre des membres du MSP, soit contre la population sahraouie en général qui est publiquement en désaccord avec ses dirigeants« .
Ainsi, dans ce contexte violent de répression aveugle, est-il souligné, « nous sommes alarmés par l’augmentation exponentielle de la vulnérabilité dans laquelle se trouvent de nombreux Sahraouis dans les camps de Tindouf ».
Le Forum relève à cet égard que « cette répression qui aggrave une situation déjà précaire, se manifeste dans le fait que non seulement ceux qui décident d’afficher publiquement leurs écarts avec la ligne officielle du polisario sont réprimés, mais de plus et comble de l’indécence, leurs proches sont punis. Des femmes innocentes et les personnes âgées, comme cela s’est produit récemment en payent le tribut ».
Est également dénoncée une situation plus qu’alarmante où « ces Sahraouis sont quotidiennement confrontés à la persécution, aux menaces et à la criminalisation, qui les exposent aux agressions, attaques et autres arrestations arbitraires ».
« C’est pourquoi, qu’au Forum sahraoui des îles Canaries, nous condamnons fermement ces violations des droits et les représailles déployées contre ceux qui défendent une solution alternative et possible à ce différend qui mène les Sahraouis vers nulle part et dans lequel les dirigeants du mouvement séparatiste ont embarqué une population épuisée », est-il relevé.
Constat est en outre fait d’une violence plus accrue de la part du polisario après les succès internationaux du MSP et de celui de la conférence tenue à Las Palmas de Gran Canaria en septembre dernier ainsi qu’à sa large couverture médiatique. Le Forum en appelle l’ONU et les Organisations de défense des droits de l’homme, à condamner les comportements du polisario, et par extension ceux de l’Algérie, afin de mettre un terme à ces pratiques infâmes envers la population civile innocente et séquestrée.
Devant le fait que le mouvement séparatiste réprime pour le seul exercice de droits fondamentaux comme, entre autres, celui de la liberté d’expression, le Forum étend cette exigence à l’UE et sollicite son haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrel.
Le Forum rappelle in fine, que récemment, ce sont les jeunes du polisario qui ont dénoncé leurs dirigeants, dans leurs médias officiels, réclamant un « nécessaire renouvellement générationnel en raison de la méfiance à l’égard de la direction du Polisario en raison de son irresponsabilité et conduite préjudiciable ».
Devant cet air de fronde, le polisario a reconnu des cas de répression interne et de fréquentes violations des droits de l’homme. Ghali avait même annoncé « des réparations aux victimes d’erreurs et d’abus passés », dans ce qui semble être une annonce faite pour la galerie avec une intention claire de s’auto-blanchir.
Les séquestrés continuent d’être exposés à des violations de leurs droits humains en raison du vide juridique des camps. Une situation dont le Polisario profite pour appliquer sa propre modalité de justice, exerçant des pouvoirs discrétionnaires et arbitraires sur la population.
Et le Forum d’indiquer: « C’est pourquoi nous devons dénoncer le gouvernement du pays hôte, l’Algérie (qui, selon le droit international, est chargé de protéger les droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire), qui a cédé l’administration de facto des camps à un mouvement qui n’a pas à répondre officiellement de sa conduite devant le système international des droits de l’homme ».
L’Algérie a en effet réfuté toute responsabilité dans ces graves violations des droits de l’Homme commises sur son territoire. Le Forum note à ce propos que « la communauté internationale doit tenir pour responsable non seulement le polisario, mais aussi le gouvernement algérien, pour toute violation des droits fondamentaux commise à l’intérieur de ses frontières ».