Confusion dans Lamuka: Le Nouvel élan d’Adolphe Muzito acte l’auto-exclusion de Martin Fayulu et prend les commandes du présidium de Lamuka

C’est un jeu de ping-pong auquel les Congolais assistent ces derniers jours entre les deux leaders de la coalition Lamuka. Ainsi, il existe à ce jour 2 camps au sein de cette plateforme de l’opposition congolaise. Lamuka aile Fayulu et Lamuka aile Muzito.

Au cours d’une conférence de presse ce mardi 11 avril 2023, le Parti de Muzito dit prendre acte de l’auto-exclusion de Fayulu et son Parti ECIDé.

« Nouvel Elan prend acte de l’auto-exclusion de la plateforme Lamuka de M. Martin Fayulu et de l’Ecide; Nouvel Elan prend, à ce jour, le commandement de Lamuka comme le prescrit sa Convention, pour les 6 prochains mois ; Nouvel Elan mettra au profit son mandat de 6 mois pour évaluer le travail de Lamuka au courant de 4 dernières années », a déclaré son secrétaire général.

Pour Nouvel Elan, la « passation du pouvoir en faveur de M. Matthieu Kalele par M. Martin Fayulu, après sa cooptation irrégulière et frauduleuse, est une opération faite en violation des textes régissant Lamuka dans l’objectif de s’accaparer de la plateforme ».

Notons qu’il y a quelques jours, Martin Fayulu, Coordonnateur sortant, avait passé le bâton de commandement de Lamuka au professeur Matthieu Kalele ce, après avoir déclaré l’auto exclusion d’Adolphe Muzito et son parti, le Nouvel élan.

Derick Katola




Pour l’accès à la magistrature suprême, le critère d’être de père et de mère d’origine congolaise n’a pas d’alternative

Le critère d’être de père et de mère d’origine congolaise pour candidater à la magistrature suprême nous vient des options levées par le Comité Central du MPR et coulées dans la loi n°81/ 002 du 29 juin 1981 qui a été incorporée dans le Code de la famille et tel que modifié à ce jour sous l’influence de l’occupation et de la dite communauté internationale qui sait pourtant bien qu’à la naissance, les 2 premières qualités d’un individu sont le droit à la vie (il faut naître viable) et le droit à la nationalité.

Cette loi de 1981 relative à la Nationalité visait à corriger les lois antérieures introduites subtilement par Barthélémy Bisengimana, ancien Directeur du Bureau du Président Mobutu, dans les ordonnances-lois et qui avaient été signées par ce dernier durant les vacances parlementaires. Ces lois qui avaient accordé collectivement la nationalité Congolaise à tous les Rwandophones sans même les avoir recensés ni inventoriés.

Nos frères du Kivu victimes des conséquences préjudiciables et dommageables à la suite des 2 ordonnances-lois de 1971 et de 1972 ont levé le ton pour régler ce problème. Le président Mobutu, en stratège, avait bien compris la duperie lui faite par son puissant directeur de cabinet qui appartenait à la communauté bénéficiaire desdites lois. Dans son discours de la 26ème session du Comité Central du MPR, il a posé la question suivante : « qui au Zaïre est Zaïrois et qui ne l’est pas ». Il a ensuite confié à cet organe du MPR la charge de réfléchir sur la question et de lever les options fondamentales relatives à la matière de nationalité.

Malheureusement, certains congolais, toujours distraits, se lèvent aujourd’hui pour attaquer la proposition de loi dite « Tshianyi » et comme par amnésie, croyant à une nouveauté susceptible de diviser les Congolais, alors que la seule chose nouvelle et discutable consiste en l’extension du principe de Congolais de père et de mère aux fonctions régaliennes. Sans réfléchir ni se donner la peine de la lire pour découvrir ses innovations et corrections à examiner, ils crient à tort et à travers contre cette proposition de loi à la suite de l’agitation orchestrée par celui qui, lui et ceux se trouvant dans son carnet d’adresse, ont manifestement un agenda caché contre notre pays.

Tout ça, parce qu’il y a un candidat qui se voit éliminé par le critère de nationalité et agite la terre entière pour son équation personnelle. C’est comme si les autres congolais ayant des ambitions politiques et qui ne remplissent pas tous les critères légaux et acceptent le verdict de la loi sont des sous-congolais. Si ce candidat et son carnet d’adresses n’avaient pas existé, cette proposition de loi passerait incognito comme une lettre à la poste. L’agitation orchestrée par ceux qui figurent dans le carnet d’adresse de l’intéressé devrait plus inquiéter que les conséquences de la loi elle-même. Quel agenda est caché derrière cette détermination à ne servir le pays qu’en étant président de la République, au point de menacer de mettre le pays à feu et à sang pour une ambition sensée être personnelle ??????

Les congolais ne doivent se laisser manipulés par des intérêts obscurs qui minent la souveraineté du pays. Et ce qui est pire, c’est que les Chefs de l’Eglise Catholique, visiblement embourbés dans des considérations partisanes, s’en mêlent émotivement, sans consulter les experts. Les discussions oisives des Congolais prouvent qu’il y a péril en la demeure. L’intervention opportune de la chef de la MONUSCO confirme que l’avenir de notre pays se joue ailleurs dans les officines des lobbies impérialistes que dans l’autodétermination patriotique des congolais-eux-mêmes.

En droit, nous avons appris que la loi est impersonnelle, qu’elle est dure mais c’est la loi (dura lex, sed lex. Cependant au Congo, les politiciens et les religieux qui ont des conflits d’intérêts interviennent à tort et à travers pour manipuler la population au gré de leurs positionnements partisans. Que les politiciens et juristes Congolais, ainsi que les dirigeants des deux chambres du Parlement transcendent leurs conflits d’intérêts et consultent les experts puisque nous nous mettons à leur disposition, pour l’intérêt de la nation Congolaise, meurtrie et dominée par les étrangers. Ce n’est un secret pour personne.

 

Réflexion de Mme Muyabo Kalenda Angélique, ancienne ministre de la Justice, ancienne députée nationale et 1er Président de Cour d’appel, émérite et honoraire. Actuellement, Consultante Indépendante en sciences notariales et juridiques.

Et

M. Daniel Makila Kantagni, Senior Manager de Sociétés de Droit OHADA




Loi sur le logement de la RPDC

En RPDC, la vie heureuse du peuple coréen est aussi garantie par la loi sur le logement.

La loi sur le logement de la RPDC adoptée en janvier 2009 stipule que la résolution satisfaisante par l’Etat du problème de logement de la population relève de l’exigence intrinsèque du régime socialiste.

Ces quelques dernières années, la RPDC a construit de nombreux logements modernes.

Rien que l’année dernière, la capitale Pyongyang a vu s’ériger la cité de Songhwa avec des gratte-ciel et immeubles d’habitation à nombreux étages de formes particulières et harmonieusement disposés et le quartier résidentiel en terrasses au bord de la rivière Pothong destiné aux travailleurs laborieux, notamment novateurs du travail et personnes méritantes ; et des villages ruraux dans les villes et arrondissements du pays assistent au déménagement des travailleurs agricoles dans de neuves habitations.

Cette réalité témoigne de la valeur et de la vitalité de cette loi.

La loi précise la construction de logements urbains et ruraux et leur distribution à la population aux frais de l’Etat ainsi que les problèmes posés par l’application de l’esprit de dévouement au peuple dans la répartition de maisons d’habitation.

Selon le principe de distribution de logements, le privilège est donné aux héros, aux vétérans de guerre, aux anciens militaires blessés, aux officiers démobilisés, aux professeurs, aux scientifiques et techniciens, aux personnes méritantes, aux novateurs du travail et aux familles des enfants triplés et de nombreux enfants, ainsi qu’aux ouvriers qui travaillent dans les secteurs pénibles et difficiles. Surtout, des logements seront obligatoirement affectés aux personnes qui ont perdu leurs logis par suite des calamités naturelles.

Ces quelques dernières années, en RPDC, des inondations, de grandes pluies et des typhons ont successivement frappé ses plusieurs régions, notamment la province du Hwanghae du Nord, celle du Hwanghae du Sud, celle du Phyong-an du Sud. Le Parti du travail de Corée (PTC) et le gouvernement de la RPDC, pour sauver au plus tôt les sinistrés de leur malheur, se sont proposé comme projet de construction prioritaire de construire des logements destinés à ces derniers malheureux. Et ils ont mobilisé les effectifs de l’État pour construire dans les meilleurs délais de nouvelles cités habitations à la disposition de ceux-ci.

La loi sur le logement spécifie également que des plans de construction de logements qui ne conviennent pas à la norme fixée, ceux qui ne tiennent pas compte du confort, de la sécurité, de la santé et de l’hygiène et ceux architecturaux identiques sont voués au refus.

Toujours invariable est la politique du PTC de satisfaire suffisamment les besoins culturels et esthétiques croissants de sa population en construisant sans cesse des cités, villages et groupes architecturaux neufs qui soient à la hauteur de la civilisation de l’époque.

Cette année aussi, le PTC, après avoir proposé comme tâche de la politique d’importance primordiale la construction de logements, a déployé son ambitieux projet de s’investir davantage dans la construction dans la capitale et les campagnes, entreprise la plus favorite du peuple.

Puisqu’elle dispose des lois au service du peuple et bénéficie de la politique judicieuse du PTC qui travaille à les appliquer au mieux, la RPDC voit ses habitants jouir d’une vie plus civilisée et plus aisée.




Tshopo: Plus de 7 personnes tuées dans des affrontements Mbole-Lengola

Le bilan du conflit foncier entre la communauté de Mbole et celle de Lengola, dans les affrontements débutés vendredi dernier, a été revu à la hausse.

Après quatre morts enregistrés depuis le début de ces combats, trois autres ont été signalés lundi 10 avril au point kilométrique 21 sur l’axe Kubagu dans la commune d’urbano-rurale de Lubunga, a rapporté une ONG locale à nos confrères de la Radio Okapi. À l’en croire, chaque partie cherche à répliquer pour ses frères tués au cours de ces affrontements.

« Nous avons encore enregistré trois morts : un commerçant, une dame, accoucheuse au centre hospitalier Kubagu, il y a aussi un bébé qu’on a jeté dans le fleuve. C’est vers PK 21 axe Kubagu plus précisément dans le village 8 B. Le commerçant voulait récupérer ses marchandises pour les amener à Kisangani, malheureusement, il s’est croisé avec la communauté Lengola parce que le commerçant était un Mbole. Et la communauté Lengola en faisant la revanche, ils ont tiré sur le compatriote July. Ils utilisent les calibres 12 et aussi les flèches », a expliqué Prince Héritier Isomela, président de Sauti Ya Lubunga, une ONG locale.

La même source locale demande aux autorités de s’impliquer le plus rapidement possible pour en finir avec cette situation qui, selon elle, est créé par des individus pour des intérêts égoïstes “Parce que le soubassement de ce conflit, c’est le conflit foncier”.

Jean-Luc Lukanda




A Mbuji-Mayi : Le Gouverneur de province lance les activités de l’atelier du projet de PROADER

Arrivé à Mbuji-Mayi le dimanche 09 avril 2023, le Gouverneur de province, Patrick- Mathias Kabeya Matshi Abidi a procédé, ce lundi 10 avril, au lancement de l’atelier d’imprégnation du Projet d’appui du développement intégré de l’économie rurale (PROADER).

Le Gouverneur de Province a tout d’abord salué la présence de chaque partie prenante au PROADER, particulièrement le Délégué du Ministre National du Développement rural.

« C’est une grande joie pour moi de lancer cet atelier et remettre les motos aux Entités Territoriales Décentralisées. L’événement de ce jour marque deux cérémonies: il s’agit de l’inauguration du PROADER et le début réel de ses activités dans l’espace Kasaï.

Ce Projet est l’œuvre du Gouvernement congolais, à travers son ministère de Développement Rural, mise en place dans le but de rendre le milieu rural plus attractif’ », a indiqué l’Autorité provinciale.

Il a fait voir que ce projet vise à promouvoir une économie rurale dynamique et prospère, par l’amélioration des investissements productifs et sociaux.

Ce Projet vise aussi renchérit-il, la promotion du développement du secteur privé et de l’entrepreneuriat agricole et rural, dans le but de favoriser la diversification et la valorisation de la production agricole.

Avant de terminer, le Chef de l’Exécutif a indiqué que le projet PROADER concerne les 3 provinces de l’espace grand Kasaï, notamment : Kasaï, Kasaï central et Kasaï Oriental.

Il faut préciser que cette cérémonie a eu lieu dans la salle de l’hôtel Kadje, dans la commune de Bipemba.

Le Gouverneur de Province Mathias Kabeya Matshi Abidi a remis symboliquement des motos DT aux ETD qui vont continuer la formation dans cet atelier.

Jean -Luc Lukanda




Kinshasa célèbre la journée mondiale de Quds

Le dernier vendredi de chaque mois de Ramadan a été décrété comme JOURNEE MONDIALE DE QUDS. Pour ce Ramadan, cest le vendredi 14 Avril 2023.

Daucuns peuvent continuer à se poser la question de savoir ce que peut rapporter une telle manifestation aujourdhui.

En effet, le rappel profite à tous ceux qui se soucient du bien de lhumanité sans aucune distinction. Cette journée offre loccasion non seulement à tous les musulmans du monde entier mais aussi et surtout à tous ceux qui militent pour la paix, de compatir aux malheurs multiformes des palestiniens qui continuent à subir jour et nuit linjustice israélienne. Aussi longtemps que cette injustice persistera, les voix continueront à sélever pour la condamner. Ne dit-on pas que les droits humains sont les droits qui exigent des revendications ?

Quoi de plus choquant aujourdhui que dentendre à travers les ondes et de lire dans les dictionnaires dits modernes un Etat qui a comme préoccupation primordiale de conjuguer le verbe « OCCUPER ».

En effet, quand on parle dIsraël, on lit : « ISRAËL ET TERRITOIRES OCCUPES », et ce, à lheure où les droits de lhomme (droits humains) sont considérés par la Communauté Internationale comme la priorité des priorités, le cheval de bataille de tous les démocrates, de tous les défenseurs des droits humains à travers le monde. ISRAËL néglige, bafoue, rejette, piétine, sabote, ignore toutes les théories y afférentes, toutes les résolutions tendant à amener la paix en Palestine.

LImam AYATOLLAH KHOMEINY, fondateur et guide spirituel de la République Islamique dIran, en lançant ce cris dalarme pour la première fois, il na fait que rappeler le devoir dun chacun à venir au secours des victimes, des opprimés quelles que soient leur race, leur nationalité, leur conviction religieuse, etc.

Que ceux qui pensent que cest un problème qui concerne uniquement les palestiniens, attendent on ne le souhaite pas le jour où ils seront dans la même situation que les palestiniens, quand le reste du monde dira : « Cest leur problème ». Ce jour là, il ny aura plus personne pour intervenir parce que votre règle soutient que : « Le malheur des autres, la souffrance des autres, la mort des autres, les maladies des autres, loccupation des autres ne vous concernent pas ».

La République Démocratique du Congo, victime éternelle doccupation et datrocités surtout à lEst comprend à fond les termes « INJUSTICE » et « OCCUPATION » et leurs conséquences. Cest pourquoi, cette journée intéresse les congolais et, ils invitent les défenseurs des droits humains, les hommes qui militent pour la paix de se mobiliser comme un seul corps pour dire NON à linjustice subie inutilement par la Palestine.

Christophe Omela Losema

Défenseur des Droits Humains




Soutien du Gouvernement aux PME congolaises: Patrick Muyaya visite l’usine de torréfaction du café « La Kinoise »

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a visité l’usine de torréfaction du café La Kinoise. Une visite qui a lieu ce mardi 11 avril 2023 intervient dans le cadre du soutien du Gouvernement Sama 2 aux PME Congolaises.

La vision du chef de l’État étant d’encourager les PME congolaises à se développer afin de créer une classe moyenne, c’est dans ce cadre que le porte-parole du gouvernement a effectué cette visite au sein de l’usine La Kinoise.

Avec la fondatrice de la Kinoise, le ministre a échangé sur le programme “Un chariot, un boulot”. Un programme initié pour créer plus d’emplois et diminuer le taux de chômage en RDC.

” Je suis venu voir comment le café made in Congo est produit. Vous savez que le produit La Kinoise est un produit qu’on ne présente plus. Mais il était important pour moi dans le cadre du changement de narratif de venir voir ces jeunes congolais qui font parler de la République démocratique du Congo autrement. Donc je me suis fait le devoir de faire le déplacement jusqu’à l’usine. Je suis impressionné de voir comment une PME est en train de se développer depuis sa création il y a deux ans”, a indiqué le ministre de la communication et médias.

Depuis quelques temps, La Kinoise a lancé un programme dénommé ” Un chariot, un boulot” un programme dont l’objectif est de réduire le taux de chômage, mais aussi de donner un gagne-pain aux femmes de militaires et policiers. Une manière pour madame Tycia Mukuna, patronne de La Kinoise de soutenir les FARDC.

” Il y a une belle histoire qui se construit ici et ça vaut la peine d’être racontée pour que ça motive d’autres personnes. Et si j’ai bien compris le concept, il y a de mamans cheffes, femmes de militaires qui sont associées dans ce programme dans la production de pâtisseries pour accompagner ce café. Ça nous touche car nous sommes derrière le programme Bendele Ekweya teé en soutien aux FARDC. Donc ce n’est pas seulement une PME qui donne du boulot aux jeunes, mais qui fait un regard patriotique. Cela mérite la visite du porte-parole du gouvernement “, a précisé le ministre Muyaya.

En réaction, Mme Tycia Mukuna a témoigné sa reconnaissance pour le soutien que le gouvernement accorde aux PME à travers plusieurs programmes avec les partenaires financiers.

” Un chariot, un boulot” que retenir de ce programme ? En résumé, c’est un programme d’insertion. Pour chaque chariot lancé, c’est un boulot créé, a indiqué Mme Trycia Mukuna.

Et d’ajouter, “C’est aussi une voie de sortie pour ces jeunes et la promotion de l’entrepreneuriat. Ce sont de personnes indépendantes et franchisées qui sont accompagnées par La Kinoise.

Ce programme se veut à long terme et il sera dupliqué dans trois autres provinces de la RDC en dehors de la ville de Kinshasa où La Kinoise est opérationnelle. Il s’agit des villes de Matadi, Boma et Lubumbashi.

Ce programme a l’ambition de créer 195 emplois. Il se donne l’objectif de recruter 150 Chefs café, 15 chariots, 30 cheffes pâtissières (femmes de policiers et militaires pour au final atteindre 195 emplois créés.

Pour rappel, La Kinoise a été lancé en 2020. En 2021, elle a débuté sa commercialisation dans quatre villes (Kinshasa, Matadi, Boma et Lubumbashi). C’est en 2022 que son usine de café a été inaugurée ici à Kinshasa.




Bien que dictateur brutal, pourtant l’un des meilleurs amis de l’Occident 

Sa mainmise sur le pouvoir est quasiment inattaquable. Depuis son accession à la présidence il y a plus de vingt ans, il a repoussé les limites des mandats constitutionnels, muselé la presse libre et réprimé la dissidence. Des journalistes ont été contraints à l’exil, voire tués ; des personnalités de l’opposition ont été emprisonnées ou retrouvées mortes. Son pays a été réduit à la tyrannie.

Mais ce dictateur n’est pas un paria, comme le russe Vladimir Poutine ou le syrien Bachar el-Assad. Au contraire, il est l’un des meilleurs amis de l’Occident et l’un des plus fiables : il s’agit de Paul Kagame, président du Rwanda. Depuis son arrivée au pouvoir en 1994, M. Kagame s’est attiré les bonnes grâces de l’Occident. Il a été invité à s’exprimer – sur les droits de l’homme, comble de l’ironie – dans des universités telles que Harvard, Yale et Oxford, et a reçu les éloges de dirigeants politiques de premier plan tels que Bill Clinton, Tony Blair et l’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Et ce n’est pas tout. Les amis occidentaux de M. Kagame comprennent la FIFA, qui a tenu son congrès annuel dans un brillant complexe sportif à Kigali en mars dernier, et la N.B.A., dont la Ligue africaine de basketball joue au Rwanda. Le plus grand constructeur automobile européen, Volkswagen, possède une usine de montage au Rwanda, et de grandes organisations internationales telles que la Fondation Gates et le Forum économique mondial sont d’étroits partenaires. Les bailleurs occidentaux financent 70 % du budget national du Rwanda.

Mais le plus grand soutien de M. Kagame est peut-être l’accord conclu avec le gouvernement britannique pour accueillir les demandeurs d’asile expulsés de Grande-Bretagne. Cet accord controversé, qui pourrait contrevenir au droit international, a renforcé la réputation du Rwanda en tant que partenaire inébranlable des pays occidentaux.

Loin du repli autoritaire qu’il est, le Rwanda de M. Kagame est aujourd’hui salué comme un refuge pour les personnes fuyant la dictature.

M. Kagame doit une grande partie de son succès à son habileté en matière de rhétorique politique, un art que les Rwandais appellent « ubwenge ». Dans les conférences de presse où les journalistes rwandais, conscients des risques encourus par des collègues moins dociles, lui posent des questions faciles, M. Kagame brille. Sa cible est souvent l’Occident. Il ne cesse d’exprimer un message anti-impérialiste sur la façon dont l’Europe « viole les droits des peuples » et dénonce le « complexe de supériorité » de l’Occident.

Cette posture fait de lui l’un des principaux avatars d’un nouveau type de dirigeant postcolonial. D’autres présidents nationalistes populistes tels que Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Andrés Manuel López Obrador (Mexique) et Narendra Modi (Inde) rallient également leurs populations autour de sentiments similaires, s’érigeant en leaders mondiaux qui ne sont plus redevables à l’Occident. Souvent, au cœur de leurs discours de défi, on trouve des références à de vieux crimes – massacres, génocides et expropriations commis par les empires européens qui remontent au 16ième siècle.

Ces appels fonctionnent parce que les dirigeants occidentaux ne présentent encore que des « regrets » à contrecœur pour ces atrocités et s’excusent rarement, en partie par crainte que leurs nations n’aient à débourser d’énormes sommes en réparations. Cela permet aux griefs de perdurer. Nombreux sont ceux qui, dans les anciennes colonies, ressentent encore viscéralement ces humiliations passées, qui se manifestent aujourd’hui dans des institutions dominées par les intérêts occidentaux, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ou dans les négociations internationales en matière de commerce et d’aide. Les dirigeants postcoloniaux tels que M. Kagame trouvent une grande popularité dans leur insistance sur le fait que l’Occident devrait expier son histoire, aussi improbable que cela puisse être.

Le prix à payer pour éviter les excuses, cependant, est que les dirigeants occidentaux voient leur autorité morale diminuée. Au lieu de cela, ils s’engagent dans des comportements placides – en offrant des éloges et un partenariat, plutôt qu’une condamnation. Cette dynamique n’est peut-être nulle part plus claire qu’au Rwanda, où l’influence de M. Kagame sur les dirigeants occidentaux est particulièrement forte parce que les griefs du pays sont récents. Il est très doué pour culpabiliser l’Occident et ses coups de gueule font mouche.

Le génocide rwandais de 1994 – au cours duquel près d’un million de Rwandais, dont de nombreux membres de l’ethnie tutsie, ont été tués – a été perpétré au nez et à la barbe des forces de maintien de la paix des Nations unies, qui ont diligenté des rapports sur les massacres tout en semblant impuissantes à les empêcher. Bien que l’ancien ambassadeur de M. Kagame aux États-Unis et d’autres alliés politiques l’aient accusé d’avoir « déclenché » le génocide rwandais et d’avoir fait peu pour l’empêcher, il s’est présenté comme le héros qui y a mis fin.

En cas de critique, la tactique éprouvée de M. Kagame consiste à réfuter tout dirigeant occidental qui a l’audace de sermonner les nations pauvres sur la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit. Sa rhétorique trouve un écho dans un monde qui a désespérément besoin de success stories africaines, notamment en Occident. En 2011, le journaliste Tristan McConnell décrivait comment le soutien de l’Occident à M. Kagame était motivé par « un désir sincère de lutter contre l’image d’un continent à la dérive ». L’année suivante, le magazine Time a qualifié M. Kagame d’« incarnation d’une nouvelle Afrique ».

Derrière cette adulation se cache une vérité plus sombre. En effet, depuis qu’il a pris le pouvoir en 1994 en tant que commandant en chef de l’armée rwandaise, puis en tant que président, M. Kagame a systématiquement truqué les élections, remportant près de 99 % des voix en 2017. Nombre de ses opposants ont disparu, certains ont été retrouvés assassinés, et dans un cas, virtuellement décapité. Le héros autoproclamé qui a prétendument mis fin au génocide rwandais était également à la tête d’une armée qui, selon l’ONU, était responsable du meurtre de dizaines, voire de centaines de milliers de Hutus et d’actes potentiels de « génocide » après avoir envahi à deux reprises la République démocratique du Congo.

Pourtant, quel que soit le bilan historique, M. Kagame crée une réalité alternative dans laquelle l’Occident est à blâmer pour les maux de son pays et dont il est le courageux défenseur. Ce récit anti-impérialiste ne tient pas compte des informations selon lesquelles des dissidents et des journalistes sont harcelés, emprisonnés ou contraints à l’exil. Le fait qu’il soit difficile d’obtenir des informations exactes sur le pays n’arrange rien : M. Kagame interdit les reporters étrangers critiques, ce qui fait que les médias internationaux répètent souvent la propagande du gouvernement.

La soif de dirigeants postcoloniaux qui s’opposent à l’Occident est parfaitement compréhensible, car elle est enracinée dans la manière dont l’impérialisme continue de structurer les relations entre les anciennes colonies et les anciennes puissances coloniales. La justice pour les crimes commis à l’époque coloniale serait également la bienvenue pour de nombreuses personnes dans le monde, même s’il est peu probable qu’elle intervienne de sitôt. À tout le moins, les dirigeants occidentaux (à commencer par la Grande-Bretagne) devraient faire quelque chose de simple et cesser de récompenser des autocrates comme M. Kagame.




Alignement du projet de loi Tshiani à la session ordinaire de mars 2023 à l’A.N  « De père et de mère » fait polémique  

C’est le pugilat général opposant ‘pro et anti’ projet de loi de Noël Tshiani. La toile est en ébullition depuis que ce projet dit ‘de père et de mère’ a été alignée parmi les points sous examen lors de la session ordinaire du mois de mars à l’Assemblée nationale ouverte le 15 mars 2023. La dernière sortie médiatique du Cardinal Fridolin Ambongo sur les antennes de la RFI n’a fait que jeter de l’huile au feu des conjectures sur la loi que d’aucuns appellent loi sur la ‘congolité’, feu que le porte-parole du gouvernement a mis un peu d’eau dans le vin en affirmant au briefing presse de ce lundi qu’ « on ne peut pas répondre à un discours ségrégationniste par un discours discriminatoire ». C’est très clair !

La loi initiale à modifier consacre le jus sanguinis, ce qui veut dire que par votre mère et/ou par votre père, vous êtes Congolais. C’est la nationalité d’origine. Et elle vous ouvre la voie aux responsabilités pour votre pays. Mais, le projet de Tshiani souhaite verrouiller l’accès aux fonctions de souveraineté dont la Présidence de la République. Pour le projet de loi Tshiani, « ne peut être candidat président de la République que celui qui est né de père et mère congolais ».

Le sujet est diversement apprécié. Comme il y a plus d’une année, en juillet 2021, à l’occasion de la cérémonie de prise de possession canonique de l’Archevêque métropolitain de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba Mugalu, le Cardinal Ambongo qui avait rejeté la loi Tshiani, estimant que « cette proposition de loi apparait comme un instrument d’exclusion et de division », revient à la charge sur les antennes de RFI, fustigeant l’inscription du projet de loi dans l’ordre du jour des matières à examiner au Parlement en session ordinaire ouverte le 15 mars 2023.

« Je vous invite tous à rester extrêmement vigilants par rapport à toutes ces initiatives dangereuses qui n’ont comme unique mérite que de créer la tension au sein du peuple », avait lancé le Prince de l’Eglise en 2021. Comme lui, à l’époque, la Représentante du SG de l’ONU et l’ambassadeur des Etats-Unis en poste à Kinshasa, avaient désapprouvé cette proposition jugée discriminatoire et même le bureau d’études de l’Assemblée nationale constitué d’éminents juristes l’avait rejetée.

Et Delly Sesanga d’alerter en disant que ce projet de loi « aux apparences nationalistes, dont l’enjeu purement électoraliste est loin d’être national ».

Ce n’est pas du tout ce que pense le Président de l’UDPS le peuple, Valentin Mubake, « Parce que l’objectif de chaque loi est de règlementer les rapports sociaux au sein de la communauté nationale. Donc la loi est faite pour sécuriser toutes les communautés qui forment une nation ». Le projet de loi Tshiani tombe donc « à une période où la gouvernance politique du pays est gangrenée par une ultra tribalisation des institutions publiques. Et c’est sa tribu qui est accusée d’entretenir un tribalisme historique que le pays n’a jamais connu depuis l’indépendance. Certains compatriotes voient dans cette initiative la tentative de délimitation des potentiels adversaires de taille au Président actuel, selon eux », a affirmé Médard Wabenga.

Pour Delly Sesanga, c’est « une démarche d’un groupe privé, qui a ravalé les Institutions et n’instrumentalise plus leurs dépouilles qu’aux fins inavouées de conservation de pouvoir par la restriction de l’espace politique. Mais la menace est nationale », il estime que « ce genre d’initiatives se révèle complice en ce qu’il alimente indirectement les revendications de ceux qui, dans le même objectif, visent à entretenir le conflit et à donner voie à la balkanisation de notre pays ».

« Laisser tout le monde dans le jeu et que le meilleur gagne. Le peuple choisit lui-même ces idées-là, ces hommes-là. On n’a pas besoin d’une loi pour empêcher le peuple de se choisir, un candidat qui peut être capable, mais pour la couleur de sa peau ou parce que son père ou mère est étranger c’est une idiotie colossale. On va aux élections pour élire, choisir les idées avant tout »

Pour la paix et de la stabilité du pays, évitons le schéma de l’ethnicité

En 3 cycles électoraux, la 3ème République en RDC ne va que de crise de légitimité en crise de légitimité. En 2006, d’aucuns avaient affirmé que c’était Jean-Pierre Bemba qui aurait reporté les élections, en 2011 l’on a parlé de la victoire d’Etienne Tshisekedi et en 2019, c’est Martin Fayulu que la vérité des urnes, affirment-on, aurait désigné gagnant. Les élections ont donc constitué la potentielle source de conflits sociaux du fait qu’au pays de Lumumba la légitimité semble n’être que du côté de ‘mon frère’ que je dois défendre à tout prix. L’électorat se reposant sur des bases sociologiques.

« Non sûrs de leur légitimité ni de leur popularité réelle, ils cherchent à écarter ceux dont la popularité fait peur », clament ceux qui se sentent visés par ce projet de loi.

« Il s’agit d’une question dont il ne faut jamais oublier qu’elle fut au cœur des conflits qui ont émaillé l’histoire de notre pays. Le risque qu’encourt notre pays est d’être gouverné désormais sur la base du souvenir personnel des dirigeants de la majorité, de leurs caprices et fantaisies », alerte Delly Sesanga qui estime que les règles de cohésion nationale sont transgressées et qu’il faut laisser tout le monde dans le jeu et que le meilleur gagne.

De l’avis de Valentin Mubake, au regard du contexte socio-historique actuel de la RDC, il est opportun que les critères soient renforcés pour accéder à certaines fonctions politiques. Ceci en vue de sécuriser le pays qui vient d’une très longue guerre très meurtrière et y est encore dans sa partie orientale du pays.

S’il faut juger l’histoire avec les arguments du passé, Mobutu, pressentant à l’époque le même danger que celui qui guette la RDC aujourd’hui, avait introduit la même condition dans la loi qu’on avait érigée exactement avant les élections de 1984. Sans polémiques !

A la conférence nationale souveraine, une disposition pareille figurait dans l’acte portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de transition. Acte produit par la commission présidée par l’actuel Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula et même dans le projet de Constitution produit par la commission présidée par le Pr Marcel Lihau Ebua. Il ne s’agit donc pas de discrimination, estime Mubake.

Le principe de la Congolité, de père et de mère venait des options levées par le Comité Central du MPR et coulées dans la loi n°81/ 002 du 29 juin 1981 qui a été incorporée dans le Code de la famille et tel que modifié à ce jour sous l’influence la communauté internationale. Pourtant à la naissance, les 2 premiers droits d’un individu sont le droit à la vie et le droit à la nationalité. « La loi de 1981 relative à la Nationalité visant à corriger les lois antérieures introduites subtilement par Barthélémy Bisengimana dans les ordonnances – lois et qui avaient été signées par le Président Mobutu durant les vacances parlementaires, accordant collectivement la nationalité Congolaise à tous les rwandophones sans être recensés ni inventoriés , mérite d’être traité en ce moment où un congolais de père et de mère dirige le pays, ne sachant de quoi sera fait demain ni ce que prépare la Communauté internationale contre le Congo», estime un pro projet de loi Tshiani.

Ce dernier estime que « Nos frères du Kivu qui vivaient les conséquences préjudiciables et dommageables à la suite des 2 ordonnances – lois de 1971 et de 1972 ont levé le ton et pour régler le problème. Mobutu, en stratège, avait bien compris la duperie lui faite par son puissant directeur de cabinet qui appartenait à la communauté bénéficiaire desdites lois a ensuite confié au Comité central la charge de réfléchir sur la question et de lever les options fondamentales relatives à la matière de nationalité. C’est ce que préconise le projet de loi Tshiani.

« Ce n’est donc pas une nouveauté susceptible de diviser les Congolais. La seule chose neuve est l’extension du principe de Congolais de père et de mère aux fonctions régaliennes et autres bien limitées », conclu un autre observateur. Dans tout ce qui précède, pour la paix sociale et la stabilité du pays, il est capital d’éviter le schéma de l’ethnicité des ‘coteries ethnico-tribales’ qu’avait fustigé en son temps le Pr. Marcel Liahu.

 

 

Willy Makumi Motosia




Dérapage des entreprises chinoises dans les sites miniers en Rdc: Le gouvernement chinois promet de continuer à travailler dans leur encadrement

Il est vrai qu’il y a des dérapages de la part de certaines entreprises minières chinoises, mais le gouvernement chinois dit travailler déjà pour leur encadrement. Précision donnée le lundi 10 avril, par Luo Jianbo, professeur à l’Ecole du parti du Comité central et expert aux questions de l’Afrique lors de leurs échanges avec les journalistes membres du programme China International Press Communication Center.

Répondant à la question du journal L’Avenir, cet homme des sciences estime qu’il y a possibilité de mieux faire pour améliorer cette image. Il affirme cependant que son gouvernement demande aux entreprises publiques installées en Afrique de faire plus en matière de responsabilité sociale, afin de répondre au protocole d’accord signé entre le gouvernement chinois et les pays africains dans le domaine de coopération.

Mais concernant les entreprises privées, c’est le professeur de l’Ecole du parti du comité central du Parti Communiste de Chine, qui soutient que ce ne pas facile de le faire comprendre qu’elles doivent respecter leurs engagements en termes de responsabilité sociale.

« C’est vrai que nous travaillons pour les encadrer, mais il est plus difficile pour le gouvernement de faire comprendre à ces entreprises qu’elles sont dans l’obligation de respecter leurs engagements envers les populations locales », insiste cet expert en question d’Afrique.

Il estime qu’au vue la nature de la question, les gouvernements sur place doivent aussi aider la partie chinoise afin de mieux encadrer ces entreprises privées pour le bien-être de tous.

« Certes, il est un peu difficile, mais nous travaillons déjà sur la question, mais nous avons aussi besoin d’un accompagnement. Les politiques sur place doivent être très bien définies pour résoudre une fois pour toutes ce problème », ajoute Luo Jianbo.

Les journalistes membres de cette délégation ont également saisi cette opportunité pour visiter le Campus de l’école du Parti comité central du parti communiste chinois qui est la centrale du parti et en même temps la plus haute institution pour éduquer et former des cadres du Parti communiste de Chine.

Petit rappel historique

Avant la création de celle-ci, il y avait tout d’abord l’école communisme marxiste établie dans la province de Ruijin, Jiangxi en mars 1933. Il a fait de grandes contributions à la cause du peuple et des gens, et a accumulé beaucoup d’expériences précieuses. En regardant son histoire, l’intention originale de l’école de fête a toujours été d’éduqué les talents et de fournir des suggestions pour la fête.

Dans la nouvelle ère et le nouveau voyage, les écoles du parti à tous les niveaux doivent contribuer à cette aspiration originale.

Le campus de l’école de fête du Comité central du Parti communiste de Chine (École nationale d’administration) est divisé en deux campus, le campus sud et le campus nord, couvrant une superficie totale de 1.788 acres et une superficie totale de plus de 900.000 mètres carrés. Il peut accueillir plus de 2.700 étudiants qui étudient ici en même temps.

Hugo Matadi/Chine