Tribune libre: L’inutilité de la proposition de loi « Noël Tshiani » dite de « père et de mère »

En toute honnêteté, la proposition de loi « Noël Tshiani » est une œuvre vaine. Car, notre législation est suffisamment outillée en la matière. Le principe de base est « jus sanguinis » c’est-à-dire la transmission par voie du sang.

I. Est congolais, l’enfant né dont l’un des parents est congolais. C’est-à-dire la nationalité congolaise est conjointement transmise par le père ou la mère. En ce sens, la proposition de loi « Tshiani » prêche tout en excusant la femme comme législateur de l’époque l’a prévu.

II. Deuxième principe : l’acquisition de la nationalité par lieu c’est-à-dire un enfant trouvé sur le sol congolais. Par sol congolais, on attend les aéronefs, les bâtiments de mer, les ambassades. Cet enfant a la présomption de la nationalité congolaise mais, néanmoins, la loi lui reconnaît un droit d’option à sa majorité de choisir c’est-à-dire les six mois qui précèdent sa majorité, il doit confirmer ou infirmer la nationalité congolaise. C’est le principe de « jus soli ».

III. Troisième option qui est la plus difficile à obtenir c’est la naturalisation. Un étranger désireux d’obtenir la nationalité congolaise. Ici aussi, deux cas se dessinent. Nous avons la petite naturalisation et la grande naturalisation.

La petite naturalisation pose comme conditions pour être congolais d’avoir vécu ou d’être resté de manière ininterrompue pendant 15 ans sur le sol congolais, de ne pas avoir été condamné dans les 15 ans et de n’être pas une charge pour la République Démocratique du Congo. En ce moment-là, le requérant peut obtenir la petite naturalisation. Mais, hélas, cette petite naturalisation limite les fonctions.

Par exemple, dans l’armée, ce dernier ne peut pas avoir le grade supérieur à celui d’adjudant-chef tandis que, dans l’administration, il ne peut pas dépasser le grade de chef de bureau.

La grande naturalisation s’obtient dix ans après avoir acquis la petite naturalisation tout en observant les critères de bonne vie et mœurs, de moralité ainsi que le respect de l’ordre public.

Après avoir acquis la grande nationalité, le détenteur de celle-ci est aussi soumis à des restrictions. Il peut être ministre pas devenir premier ministre. Il peut avoir le grade de directeur dans l’administration et non celui de secrétaire général.

Dans l’armée, il peut être général mais pas Chef d’état-major. Il ne peut pas être Chef de l’Etat.

Voilà une loi très rationnelle que notre compatriote Noël Tshiani n’a pas eu le temps de lire. Il s’est fondé uniquement sur les aspects politiques qui peuvent nous conduire à des dangers certains.

Il y a une chose qu’il faut retenir c’est la non-application de cette loi toujours en vigueur qui n’est pas à confondre avec l’absence des lois en cette matière. La loi qui réglemente la nationalité existe bel et bien. Malheureusement, c’est son application qui pose, à mon humble avis, problème.

La proposition de loi « Tshiani » ne peut pas et ne doit pas être votée par notre Assemblée Nationale ni notre Sénat. Car, l’adopter c’est légiférer sur une matière qui a déjà été légiférée l’application relève uniquement de la compétence de l’autorité habilitée à veiller à son application.

Me Madua Angoki Saleh, Secrétaire général adjoint de l’UDS chargé de la Justice, des Réformes Institutionnelles, des Droits Humains, de l’Immigration et de l’Intégration Nationale




Camp Dakhla» : Le Polisario poursuit les arrestations d’activistes sahraouis

Le Polisario est décidé à employer la matraque pour étouffer la contestation des Sahraouis installés dans le «camp de Dakhla». Sous les ordres de Meryem Salek H’Mada, la «ministre de l’Intérieur», les milices du Front ont procédé samedi 8 avril à l’arrestation de 24 jeunes sahraouis, informe l’opposant Mahmoud Zeidan, qui vit exilé en Espagne. La même source a révélé le projet d’une «mobilisation» dans les autres camps pour rejoindre celui de Dakhla, en signe de solidarité avec la population qui y habite.

De son côté, le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN) a fait état d’ «enlèvements en plein jour de Sahraouis par des gangs de trafic de drogue, des trafiquants d’armes et des groupes terroristes présents dans la région». FORSATIN a déjà indiqué, le 6 avril, que les milices du Polisario et l’armée algérienne ont arrêté des activistes sahraouis mais sans préciser le chiffre.

Le samedi 1er avril, des individus ont mis le feu au siège de la gendarmerie du camp Dakhla, situé à 200 km du siège administratif du Polisario à Rabouni. Dans sa version des faits, FORSATIN a attribué cet incident à «un acte de vengeance contre les mauvais traitements infligés par les éléments de la gendarmerie aux Sahraouis installés dans le camp Dakhla». Et d’affirmer que les «éléments de la gendarmerie ont, depuis le début du mois sacré du Ramadan, tabassé des familles, des femmes et des enfants».

Des partisans du Polisario, dans leur entreprise de blanchir la direction du Front de la responsabilité politique quant à la nouvelle vague d’arrestation, ont fait circulé que le «parquet général» n’a pas donné l’ordre pour opérer toutes ces interpellations dans le camp Dakhla. Pour rappel, le «parquet général» avait observé le silence dans l’affaire des trois bloggeurs, Mahmoud Zeidan, Moulay Abba Bouzeid et Fadel Breika, détenus sans procès pendant des mois en 2019 pour avoir dénoncé la corruption au sommet du Polisario.

yabiladi.com




Rdc : La Corée et l’UNICEF mobilisent 7,2 millions de dollars Us pour offrir aux enfants un enseignement primaire équitable et de qualité

La République de Corée, à travers son agence de coopération internationale (KOICA) collabore avec l’UNICEF en République Démocratique du Congo pour l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’enseignement primaire dans la ville province de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Selon un communiqué de presse, ce programme, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains (contribution conjointe de $ 6,5 millions de KOICA et $ 0,7 million de l’UNICEF), vise à contribuer à l’amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l’apprentissage et en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, notamment pour les filles.

Pour le même document, les fonds permettront à l’UNICEF de poursuivre sa coopération avec le Gouvernement de la RDC, à travers le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, notamment dans la construction des salles de classe dans 10 écoles primaires, la mise à disposition de kits scolaires et kits d’enseignants, la promotion des compétences scolaires en lecture/écriture, calcul et droits des enfants, ainsi que le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants.

Grâce à ce projet, l’accès à l’enseignement primaire pour les élèves des écoles publiques sera amélioré en tenant compte de l’égalité des sexes dans les subdivisions scolaires Nsele 1 et Nsele 2 de la province de Kinshasa ; il y aura la construction de salles de classe pour les enfants et de bureaux pour les directeurs et leur mobilier, la qualité de l’enseignement primaire pour les élèves des écoles publiques sera améliorée dans ces subdivisons scolaires; les concours scolaires d’alphabétisation, de calcul et de droits de l’enfant seront encouragés, les capacités des comités de droits de l’enfant, ainsi que celles des comités de parents seront renforcées, des formations pour les enseignants du primaire et des formations en statistiques éducatives seront organisées.

49.542 élèves visés

Plus de 50.000 personnes bénéficieront de ces interventions (soit 49.542 élèves, 975 enseignants, 108 directeurs d’écoles, 16 inspecteurs et 324 membres des comités de parents).

L’Ambassadeur de la République de Corée en République démocratique du Congo, Cho Jaichel, a déclaré qu’il espère que ce projet contribuera au développement de l’éducation en République démocratique du Congo. L’Ambassadeur a mentionné que la Corée est un pays riche en connaissances et en arts, à l’exemple de l’invention de la toute première impression avec des caractères métalliques au XIIIe siècle. Il a souligné que l’éducation était la clé du développement, tout en indiquant que la Corée était capable de surmonter les ravages de la guerre de Corée et d’atteindre une croissance rapide en peu de temps grâce notamment à son savoir-faire, à la culture et à l’investissement dans l’éducation.

« L’UNICEF remercie le Gouvernement et la population de la Corée pour la confiance qu’il lui témoigne depuis plusieurs années. Ces fonds nous permettront de donner l’accès à une éducation de qualité à un plus grand nombre d’enfants, en particulier les plus vulnérables et les plus exclus », a déclaré Katya Marino, Représentante Adjointe de l’UNICEF en RDC.

La République de Corée soutient l’UNICEF en RDC depuis 2014 dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile et les interventions d’urgence. Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.

Ce programme appuiera la politique de gratuité de l’enseignement de base du gouvernement de la RDC en vigueur depuis 2019 et contribuera à réduire le nombre des enfants dans les classes pléthoriques et les classes à double vacation en construisant des infrastructures scolaires, en améliorant la qualité de l’enseignement primaire, en assurant la formation des enseignants et en organisant des cours de remédiation scolaire pour la remise à niveau des élèves ayant des difficultés et des troubles d’apprentissage. La RDC et KOICA ont signé l’accord de partenariat en octobre 2022.




À Masimanimba: Me Didier Mazenga communie avec la population du Kwilu 

Depuis une dizaine d’années, le SGA du PALU, Me Didier Mazenga Mukanzu, le chouchou de Masimanimba surnommé affectueusement « Kisalu na ntwala kutuba na nima » «Triple Brassard », actuel ministre du Tourisme, se comporte en véritable protecteur et bouclier patenté des intérêts des populations de la Province du Kwilu en général et du Territoire de Masimanimba en particulier.

D’aucuns pensent avec raison qu’il est, certes, l’homme-interface entre les habitants du Kwilu et le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Le terrain, c’est son lot. Bravant les caprices impondérables de la pluie et du soleil accablant, avec l’autorisation du Premier ministre Sama Lukonde, il a quitté ses bureaux climatisés du ministère du Tourisme à Kinshasa pour communier utilement avec la population de cette contrée, et ce, accompagné de sa chère Épouse, Mme Richesse Mukanzu, du DG du Gouvernement congolais à la Francophonie, Me Prince Kangila et quelques-uns de ses bras séculiers.

Après 06h de route par la Nationale No1, il était accueilli en pompe à la barrière de Masamuna par le Commandant de la PNC et ses éléments, M. Ndombe et une foule immense, porteuse des drapeaux du PALU, de l’UDPS, CRD, CNC et autres partis de l’USN et membres de la Société Civile. Une marche est improvisée. Chants et danses en route. Rameaux et drapeaux en mains.

Me Didier Mazenga est placé au milieu comme la Reine des abeilles jusqu’en sa résidence mythique de Masamuna. Le même samedi 08 avril 2023, on l’annonce que le Stade Kisalu na ntwala kutuba na nima est déjà bondé d’un monde fou, impatient d’entendre son message. Sous une escorte des Autorités administratives du Territoire de Masimanimba, des Autorités traditionnelles et les structures des Jeunes, l’actuel Patron du Tourisme est conduit au stade. Dès son arrivée, il y reçoit de nouveau des honneurs de la PNC avant d’y accéder. Quelques minutes après, il est conduit à la Tribune d’honneur pour l’hymne national sous une pluie battante.

Pour calmer les ardeurs, une agrémentation ponctuée par l’Orchestre Manwana a joué sa partition. Tout joyeux et impressionné de la qualité de l’accueil, il était appelé pour livrer ainsi la quintessence de son message axé sur 4 points essentiels à savoir :

-Remercier le Chef de l’État Félix Tshisekedi qui l’a gardé au sein du Gouvernement, 3 fois successivement, c’est-à-dire aux ministères des Transports, l’Intégration Régionale et Francophonie et actuellement au Tourisme. Le désormais triple brassard pour son sens élevé de réussite, ses compétences actives et sa loyauté vis à vis du Président de la République et de son Parti, le PALU;

-Il a invité les siens à fustiger l’insidieuse initiative des mensonges actuellement utilisés par quelques Politiques, originaires de Masi et en mal de positionnement. Il a invité les habitants du Kwilu en général et de Masi en particulier, de cimenter l’unité et bannir tout débat clivant en cette période préélectorale ;

-Il a en outre invité ardemment les siens à faire confiance au Président de la République, Félix Tshisekedi et tout faire pour lui accorder un second mandat par les urnes en 2023;

-L’Homme a profité de cette occasion pour donner des explications claires à la base du Kwilu sur la nécessité et les contours positifs ayant émaillé la récente Signature du PALU dans la Charte de l’Union Sacrée de la Nation. Il a fait savoir qu’il était mandaté par le PALU, via le SGCP Willy Makiashi pour apposer sa signature dans cette Charte, le jeudi 06 avril 2023.

La foule a manifesté sa joie par des acclamations frénétiques après avoir écouté son sermon très clair. Devant multiples besoins exprimés par sa base, séance tenante, il a rappelé son principe Directeur qui ne promet jamais. Pour lui, c’est l’action qui précède tout. Il a envisagé des solutions idoines et compatibles dans un bref délai. Le tout s’est déroulé dans une quiétude qui augure déjà un avenir prometteur.

Martin Kilabi/Cp




Nécrologie




Enrôlement des électeurs au Sud-Kivu:  Patricia Nseya sensibilise les habitants de Kabare  

“Pour voter son candidat ou être élu le 20 décembre 2023, il faut avoir dès maintenant son visa qui s’appelle carte d’électeur. La CENI est donc cette seule Ambassade qui délivre ce document précieux. Pour vous qui habitez Kabare, comme tous ces autres Congolais des provinces contenues dans le package de la troisième aire opérationnelle, les heures sont désormais comptées. Empressez-vous pour obtenir ce visa qui vous permettra de participer aux élections prévues le 20 décembre de cette année”.

Voilà l’essentiel du message du Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) aux habitants du territoire de Kabare, au Nord-Kivu, dimanche 09 avril 2023.

“Mes chers compatriotes, saisissez cette occasion pour obtenir votre carte, le processus électoral est une affaire de tous. Le management de la CENI piloté par le Président Denis Kadima travaille d’arrache-pied pour que ces élections soient les plus transparentes possibles, inclusives et démocratiques”, a-t-elle martelé devant les requérants trouvés au centre d’inscription (CI) de l’école primaire Kabare, en ce dimanche de Pâques.

Bien avant, Mme Patricia Nseya a réuni toute l’équipe dirigeante de l’Antenne CENI de Kabare et les agents temporaires pour avoir la situation générale sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs à quelques heures de la fin de ces opérations dans la troisième aire opérationnelle dont fait partie la province du Sud-Kivu.

Après ladite rencontre, le porte-parole de la Centrale Électorale a pris d’assaut quelques CI du terroir pour voir comment se déroulent les opérations sur terrain.

Faisant d’une pierre deux coups, elle a également visité l’entrepôt de l’Aéroport de Kavumu où sont stockés les matériels pour se rassurer des conditions de conservation et de sécurité.

Les instructions données au personnel de la CENI sont bien claires: “distribuer des jetons aux requérants qui sont dans la file d’attente le dernier jour de la clôture des opérations. Les CI seront ouverts pour enrôler ces potentiels électeurs”.

“Nous comprenons ceux qui veulent qu’on ajoute encore d’autres jours, mais nous avons un calendrier à respecter”, a rappelé Mme Nseya.

Et le Rapporteur de poursuivre : “Après cette opération, nous sommes déjà au niveau de l’adjudication et le dedoublonage qui consistent à confirmer l’âge de certains requérants détectés comme mineurs, les élaguer, mais aussi les enrôlés multiples et les photos des photos c’est-à-dire les cas des personnes absentes qui se font enrôler par intermédiaire avec des photos toys. Ces cas seront supprimés du fichier avant qu’on ne dépose la proposition de loi sur la répartition de sièges à l’Assemblée nationale”, a révélé le porte-parole de la CENI.

Il importe de souligner que le séjour de Patricia Nseya au Sud-Kivu s’inscrit dans le cadre de sa mission de supervision managériale. Elle assure le contrôle, l’évaluation et supervision des opérations d’identification et enrôlement des électeurs.




Kasaï et du Kasaï Central: La Suède apporte 12,2 millions de dollars pour renforcer la résilience et les systèmes de subsistance durables de 9.000 ménages

9 000 ménages de petits exploitants agricoles accèdent à des opportunités de développement économique.

Le Kasaï et le Kasaï Central, dans le centre-sud de la République Démocratique du Congo (RDC), peuvent compter sur un sol fertile abondant, équivalent à près de 10 pour cent des terres arables du pays, ce qui fait de ces provinces une zone stratégique pour le développement de la chaîne de valeur agricole.

En 2016, les deux provinces sortaient d’une période de conflits violents qui ont fragilisé le tissu communautaire et le développement économique. Aujourd’hui, bien que la situation se soit stabilisée, la sécurité alimentaire et la cohésion sociale demeurent encore précaires. D’après le 20ème cycle de l’IPC (Integrated Food Security Phase Classification) 46% de la population du Kasaï et 41% de la population du Kasaï Central sont dans un état de crise alimentaire aigüe (phase 3+).

Face à ces enjeux, le Royaume de Suède a octroyé un financement de 101,2 millions de couronne suédoises soit 12.2 millions de dollars pour soutenir le programme « Renforcement de la résilience et des systèmes de subsistance durables des petits exploitants agricoles dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central en République démocratique du Congo (RDC) » mis en œuvre conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Un total de 9 000 ménages de petits exploitants agricoles seront bénéficiaires de ce projet qui vise à créer des opportunités économiques dans le secteur agricole pour la population du Kasaï et du Kasaï Central. Le projet a des effets à court et à long terme. À court terme, il vise à améliorer la façon dont les récoltes sont cultivées et vendues, en réduisant les pertes, en améliorant la transformation et la commercialisation, et en créant plus d’emplois grâce à l’approche “Food Assistance for Assets” (assistance alimentaire pour les actifs). À long terme, le projet vise à créer davantage d’opportunités économiques et à donner aux femmes, aux hommes et aux jeunes les moyens de participer à leur propre développement. Pour y parvenir, le projet se concentrera sur la mobilisation des communautés, les initiatives de renforcement des capacités et la construction d’infrastructures. L’accent sera également mis sur l’amélioration de la nutrition au niveau communautaire.

Développer la chaîne de valeur agricole

« Dans le cadre du retrait de la MONUSCO au Grand Kasaï, la FAO et le PAM engagent leurs efforts en faveur de la consolidation de la paix » explique Anne-Klervi Cherrière, chargée de programme résilience au FAO en RDC. Ce projet est basé sur le triple-nexus Humanitaire-Paix-Développement et intervient au niveau communautaire pour renforcer la résilience des producteurs agricoles.

« En investissant dans le capital humain et dans les actifs ruraux la FAO et le PAM vont soutenir la création d’opportunités génératrices de revenus et renforcer la capacité des communautés locales à supporter les chocs » a noté Edouard Kamou, chef du programme de la résilience du PAM en RDC. A travers un soutien à la production, la diversification et la commercialisation alimentaires durables, les petits exploitants agricoles de la région vont améliorer leur accès aux marchés et diversifier leurs revenus.

 

Sur le long terme, l’impact attendu est de favoriser la création d’opportunités économiques et l’autonomisation des femmes, des hommes et des jeunes pour qu’ils participent à leur propre processus de développement. Des activités spécifiques seront déployées pour renforcer la résolution pacifique des conflits au niveau de communautés.

Un programme conjoint en faveur de la résilience des populations rurales

En RDC, la FAO, le PAM et l’UNICEF mettent en œuvre conjointement des programmes de résilience dans l’est (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika), le nord-ouest du pays (Nord-Ubangi et Sud-Ubangi) et le Kasaï et Kasaï Central. Ces activités ciblent un total de 100 000 ménages, bénéficiant à environ 600 000 personnes dans les cinq provinces, avec des fonds de l’Allemagne, de la Suède, du Canada, et de la Norvège.




Fruit du contrat chinois: Le projet de réhabilitation de la route Mbuji-Mayi-Mwene Ditu contribue au développement économique de la province du Kasaï-Oriental

Mbuji-Mayi est le chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental en Rdc et est le principal producteur de diamants industriels au monde. Afin d’améliorer les conditions de circulation extérieure de la ville de Mbuji-Mayi et d’aider au développement économique de la province du Kasaï-Oriental, le projet de réhabilitation de la route Mbuji-Mayi-Mwene Ditu dans le cadre des projets d’infrastructure du Contrat chinois a été mis en œuvre ici, qui est divisé en deux phases de construction, précise la Société d’infrastructures Sino-Congolaises, SA avec le conseil d’administration (SISC S.A.).

Le projet routier est une partie importante de la route nationale n ° 1 en RDC et est l’un des projets d’infrastructure importants du Contrat chinois. L’investissement total de la première phase du projet est de 15 millions de dollars américains. La route est revêtue d’asphalte avec une longueur totale de 16,62 kilomètres, qui a été achevé et ouvert à la circulation en 2018.

En présence et en témoignage du ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux Public de la Rdc, indique la même source, la cérémonie d’inauguration de la deuxième phase du projet a eu lieu le 3 janvier 2023, avec un investissement prévu de 23 millions de dollars américains. Et un kilométrage de construction proposé de 38,8 kilomètres. À l’heure actuelle, le projet bat son plein.

À l’avenir, l’achèvement et l’ouverture du projet de réhabilitation de la route Mbuji-Mayi-Mwene Ditu amélioreront effectivement la capacité de transport entre les deux villes, raccourciront le temps de trajet, apporteront des avantages à la population locale et apporteront une contribution nouvelle et plus importante au développement de la République démocratique du Congo.




Portrait : Alvine Kony, un jeune karateka de 8 ans promu à un bel avenir

Nous l’avons vu à l’oeuvre lors du Tournoi inter club de l’école de karaté Mike Mutudi à la Place Commerciale 7è rue Limete et pouvons dire que ce jeune dénommé Alvine Kony, âgé de 8 ans est promu à un bel avenir en Karaté.

Elève de Me Mike Mutudi, Alvine Kony que nous avons vu évoluer sur le tatami a fait montre d’une rage de vaincre digne de Bruce Lee. Rien qu’avec son courage, la détermination et son punch, son adversaire de la finale a eu peur. Voilà comment il a gagné aisément son combat. Vraiment un combatant à suivre.

Antoine Bolia




Karaté: Organisé du 8 au 9 avril 2023 à la Place Commerciale 7è Rue Limete, Le Tournoi inter clubs de l’école de karaté Mike Mutudi a vécu

Deux jours durant, la Place Commerciale de Limete 7è rue et particulièrement le terrain de basket-ball a vécu une ambiance particulière. Sur le lieu, l’école de Karaté Mike Mutudi y a organisé le tournoi inter clubs pour jeunes filles et garçons.

Promu récemment Ceinture Noire 6è Dan par la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’ lors du dernier test de passage de grades supérieurs, Me Mike a répondu à notre question à l’issue de ce tournoi : ‘’Comme à l’accoutumée, il n’y a pas de victoires sans préparation, l’école de karaté Mike Mutudi s’est assignée la mission d’encadrement de la jeunesse. Nous devons mettre les athlètes en performance. C’est ainsi que nous avons organisé ce tournoi inter clubs dénommé ‘’Mike Mutudi’’ pour mettre nos athlètes en évidence et en performance. Ce tournoi avait commencé samedi 8 et nous la clôturons ce dimanche 9 avril 2023’’.

Quid des participants ?

Mike Mutudi : ‘’Nous avons aligné au moins 200 participants toutes catégories confondues suivant les règlements de la Fékaco et du monde le souhaitent.

Aviez-vous bénéficié du soutien ou apport d’un sponsor ?

Mike Mutudi : ‘’La Fondation Dieu Merci qui est une asbl d’encadrement des jeunes et des personnes vulnérables pour une meilleure intégration sociale, a en son sein plusieurs départements notamment les sports de compétition, la santé, assistance aux orphelins et autres, n’a pas de soutien. Seulement, nous travaillons avec le soutien de bons samaritains, les hommes de bonne foi qui nous accompagnent ainsi que les membres qui cotisent tant soit peu pour accompagner l’initiative. Et du reste, nous n’avons pas encore un soutien. Sauf qu’il y a qu’en même un homme de bonne foi Joseph Makolo Tshibuabua, le président d’honneur qui a toujours mis sa main dans sa poche pour nous soutenir à un degré de pourcentage assez élevé. Mais du reste nous ne sommes pas encore soutenus. Voilà nous lançons notre vœu de voir notre gouvernement d’avoir un oeil regardant à l’égard de l’encadrement de la jeunesse. Parce que l’on a toujours parlé que la jeunesse, c’est l’avenir de demain. Nous ne voulons pas que cette expression soit un slogan mais que ça puisse faire vivre l’espoir. Que le gouvernement puisse définir un programme bien défini pour l’émergence de la jeunesse. Le sport seul, contribue aussi au développement du pays. Je puis dire que si le gouvernement met des moyens, nous allons produire de bons champions. A toute personne si on lui confie une mission, il se pose toujours la question que faire ? cela veut dire que c’est la préparation qui est à la base de toute réussite. Nous sommes d’avis qu’avec l’avènement de notre partenaire de taille papa Kabulo qui est maintenant ministre des sports (NDLR cette école a commencé avec lui. Il est le parrain de l’école de karaté Mike Mutudi), je suis d’avis qu’il fera quelque chose pour cette école soit mettre en place un projet qui va permettre l’émergence de la jeunesse dans des conditions très favorables. Nous avons commencé l’école avec le ministre Kabulo. La 1ère émission je l’ai fais à la RTNC et sous son patronage. Laisse-moi vous témoigner, c’est un homme désintéressé du matériel. Il nous a soutenus sans conditionnement. Aujourd’hui, le résultat est palpable. Et je sais que là où il est, il est toujours fier de l’école de karaté Mike Mutudi. Et comme il est maintenant dans les affaires, tout ce qu’il avait comme projet, avec son poids que cela soit matérialiser et en faveur de la Fondation Dieu Merci et de l’école de Karaté Mike Mutudi dont il est le parrain’’.

Antoine Bolia