DGRK : Eddy Mfumumpoko et son équipe visitent les ports fluviaux de Maluku et N’sele pour s’assurer du fonctionnement des guichets uniques

M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, Directeur général de la DGRK a effectué, avec les experts en recettes non-fiscales de sa Régie, une descente aux différents ports fluviaux, ce mercredi 5 avril 2023.
C’était en exécution de l’ordre de mission N°01/DGRK/DGE/DOR/OO5/OSS/2023 du 03 avril 2023, signé par M. Mfumumpoko Monsempo Eddy, Directeur général, désignant les Cadres et agents de la DGRK en général, et ceux de la Direction du contrôle et de l’Ordonnancement des Recettes Non-Fiscales en particulier, pour effectuer une mission officielle aux ports fluviaux des Zones IV (N’sele) et V (Maluku) ainsi que les parkings de la Commune de Masina, aux fins de s’assurer du bon fonctionnement du guichet unique, d’identifier toutes les difficultés liées audit guichet, d’évaluer la situation de la taxation et de l’ordonnancement dans les ports et parkings, de vérifier la conformité entre les recettes ordonnancées et recouvrées de 2021 à 2022.


A première vue, le constat fait sur terrain est amer. Le guichet unique n’existe que de nom. Les taux fixés par l’Arrêté 0095 signé en 2015 instituant les guichets uniques ne sont pas du tout appliqués. La plupart des actes générateurs des recettes ne sont pas non plus activés. Causant un manque à gagner au trésor urbain.


« Aujourd’hui, toute ma délégation et moi-même avons estimé qu’il était important de pouvoir faire une descente à Maluku et la raison de notre descente, c’est de palper du doigt la réalité. Comme vous le savez tous, l’Etat n’a pas une autre source de revenus que les impôts et les taxes. Voilà pourquoi nous avons estimé qu’il est important que l’on fasse un tour vers les ports. Là, comme vous le savez, il y a beaucoup de matières que l’Etat n’arrive pas à capter. Et le défi auquel nous sommes appelés à répondre est de maximiser au maximum les recettes.

Saisir le ministre des Finances


A en croire le Directeur de contrôle et ordonnancement des recettes non fiscales de la DGRK, le DG a promis la rédaction d’un rapport qui sera transmis à la hiérarchie pour rendre compte des éléments recueillis.
« Aujourd’hui, il a été question de faire une descente sur terrain, précisément dans les ports fluviaux de Kinshasa. Et c’était au niveau de deux Zones, de la Nsele (Zone 4) et la Zone 5 (Maluku) où il y a plusieurs ports répartis dans ces Zones. Les trois premières Zones ont déjà été visitées. Aujourd’hui, sous la supervision du Directeur général de la DGRK, nous avons effectué ces descentes sur terrain pour nous assurer du fonctionnement des guichets uniques dans les ports fluviaux de la ville province de Kinshasa, conformément aux prescrits de l’Arrêté 0095 qui institue le guichet unique au niveau de tous les ports », explique-t-il à la presse.
Selon lui, le constat fait est amer. En effet, il a été constaté que le guichet unique n’est pas respecté dans tous les sports visités. De deux, les taux tels que repris dans les différents textes réglementaires ne sont pas respectés. Également, certains actes générateurs des recettes non fiscales ne sont pas activés au niveau de ces deux Zones (Maluku et Nsele). Il y a un rapport qui sera élaboré et que le Directeur général va déposer auprès du ministre des Finances et Economies pour apporter des solutions idoines à tout ce qui a été constaté sur terrain. Et ce, d’autant plus que les problèmes sont vraiment multiples et qui demandent des solutions appropriées.
Au regard de tout ce qui précède, le Directeur général a décidé d’adresser un rapport au ministre provincial de l’Economie et Finances, tutelle de la DGRK, pour des solutions idoines.
Faisant du bien-être social de ses agents son cheval de bataille, le Directeur général de la DGRK n’a pas manqué d’inspecter les Centres des Recettes/DGRK de Maluku et N’sele pour s’entretenir avec les agentsn auxquels il a exhorté à une franche collaboration, gage de la mobilisation accrue des recettes.
Soulignons que cette itinérance du nouveau Directeur général de la DGRK est la deuxième du genre, après la ronde qu’il a dernièrement effectuée dans les Directions des Recettes de Limete, Ngaliema-Nord, Ngaliema-Sud, Gombe, Direction du Suivi des Centres de Lukunga, Direction des Impôts et quelques Centres des Recettes.




L’OCI réaffirme l’importance du rôle du Comité Al-Qods présidé par le roi Mohammed VI face aux dangereuses politiques israéliennes

Le Comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a réaffirmé l’importance du rôle du Comité Al-Qods, présidé par le roi Mohammed VI, pour faire face aux politiques dangereuses mises en œuvre par les autorités d’occupation israéliennes à Al-Qods Acharif.

C’est ce qui ressort de la déclaration finale publiée à la suite de la réunion extraordinaire à composition non limitée du Comité exécutif de l’Organisation, samedi à Djeddah, qui a discuté de la poursuite des attaques israéliennes contre la Mosquée Al-Aqsa.

L’organisation a réaffirmé l’importance du rôle du Comité Al-Qods pour faire face aux politiques israéliennes visant à «changer l’identité et le statut juridique de la ville, ainsi que sa composition démographique, culturelle et historique», tout en saluant le rôle joué par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif.

Les Etats membres ainsi que le Secrétariat général de l’Organisation ont appelé à prendre des mesures urgentes pour faire face à ces graves attaques et mettre en œuvre les mécanismes stipulés dans les résolutions y afférentes pour agir à tous les niveaux et envoyer des messages urgents aux instances internationales concernées, y compris le Conseil de sécurité.

Ces messages doivent refléter les positions de l’organisation à cet égard, et insister sur la garantie d’une protection internationale au peuple palestinien, à la ville occupée d’Al-Qods Acharif et à ses sites sacrés, en particulier la Mosquée Al-Aqsa, face aux tentatives illégales de changer la situation juridique et historique actuelle.

fr.le360.ma




Au camp Colonel Tshatshi : Félix Tshisekedi inaugure le nouvel hôpital militaire de la Garde Républicaine

Le Commandant Suprême des FARDC et de la Police nationale a, ce samedi 8 avril 2023, coupé le ruban symbolique devant l’entrée principale de l’hôpital militaire de la Garde Républicaine du camp Colonel Tshatshi dans la commune de Ngaliema,

Cet hôpital hyper moderne est destiné principalement à prodiguer des soins de santé aux éléments de la Garde républicaine et leurs dépendants mais il accueillera également les populations riveraines qui souhaiteraient s’y faire soigner.

Ce centre hospitalier construit par la société SAFRIMEX sur financement du BCECO, est doté des équipements modernes pour ses différents services dont l’hémodialyse, le bloc opératoire, l’imagerie médicale, des chambres d’hospitalisation confortables, un laboratoire d’analyses biomédicales et un vaste auditorium.

Le Président de la République a visité plusieurs de ces services et il a terminé par la signature du livre d’or du nouvel hôpital pour ensuite se rendre à pied au mess des officiers entièrement réhabilité.

Quatre prises de parole ont ponctué cette cérémonie grandiose avec, successivement, les allocutions du Général-major Ephraïm Kabi, commandant de la Garde républicaine, du Directeur général du BCECO, Jean Mabi, du docteur Mbuyu, médecin directeur de cet hôpital, et du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le docteur Roger Kamba.

Tous ont remercié le Chef de l’État pour cette œuvre sociale qui contribue à l’amélioration de la santé des militaires en particulier et de la population en général.

En plus de la crème des officiers supérieurs de l’armée et de la police nationale, plusieurs personnalités politiques étaient présentes à cette cérémonie d’inauguration dont le Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo.




La RPDC pour le renforcement du potentiel de dissuasion de la guerre nucléaire

Voici les 2 événements (04-07/04/2023) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) dont le Président des Affaires d’Etat est le Maréchal KIM JONG UN.

L’essai d’un système d’arme stratégique sous-marine

Un établissement de recherche sur les sciences de défense nationale de la RPDC a effectué un essai de l’Haeil (ou raz-de-marée)-2, sous-marin nucléaire d’attaque sans pilote humain. Ayant fait son départ, ce 4 avril après-midi, du Port Kajin de l’Arrondissement Kumya dans la Province Hamkyong-Sud, le sous-marin a navigué, en plongée, pendant 71h6m suivant une route en forme elliptique et de «8» fixée dans la Mer de l’Est de Corée en supposant une distance de 1.000km pour;

arriver, ce 7 avril après-midi, au large du Port Ryongdae de la Ville Tanchon dans la Province Hamkyong-Sud

déclencher une explosion sous-marine exacte de l’ogive expérimentale.

L’essai a permis de vérifier, complètement, la fiabilité et les capacités de frappe mortelle de ce système d’arme stratégique qui servira d’un potentiel militaire supérieur des forces armées du Pays, indispensable et prospectif, pour;

maîtriser toute action militaire

juguler toute menace de l’ennemi

défendre la RPDC.

L’AUKUS perturbe le système international de non-prolifération nucléaire et déclenche une course aux armements

 

 

(commentaire de RI Jong Su, Analyste des affaires internationales de la KCNA -Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréene-) Récemment et publiquement;

les États-Unis d’Amérique (USA) ont annoncé leur décision de vente des 220 missiles de croisière Tomahawk (ou hache de guerre dont se servaient les Peuples indigènes de l’Amérique du Nord, NDLR) d’une valeur de 895 millions de US$ pour être montés sur des actuels destroyers et des futurs sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire de classe Virginia de l’Australie.

La Grande-Bretagne (G-B) a fait savoir que les 3 milliards sur les 5 milliards de £ (GBP) de dépenses militaires supplémentaires de 2 prochaines années seront alloués à l’AUKUS (Alliance militaro-stratégique créée en 2021 par l’Australie, la G-B et les USA, NDLR).

Auparavant ce 13 mars, le Président US (Joseph Robinette BIDEN 1942- ) et les 1ers Ministres britannique (Rishi SUNAK 1980- ) et australien (Anthony Norman ALBANESE 1963- ) ont publié, à la Base navale de San Diego en Californie des USA, le port d’attache de la Flotte du Pacifique, une Déclaration conjointe à l’effet que l’Australie établira, d’ici 2055, une Flotte de 8 sous-marins nucléaires par un investissement de 245 milliards de US$ en coopération avec les USA et la G-B.

La nature de l’AUKUS devient claire en tant que produit de la «nouvelle Guerre Froide (la 1ère ou l’ancienne; 1945-1991, NDLR)».

a) Destructeur du système international de non-prolifération nucléaire

Selon le Projet de coopération relative aux sous-marins nucléaires de l’AUKUS rendu public par les 3 dirigeants des USA, de la G-B et de l’Australie;

lesdits sous-marins commenceront à entrer, régulièrement, dans le Port australien respectivement à partir de 2023 et 2026, et seront mis en déploiement par rotation à partir de 2027

les USA construiraient, à partir du début des années 2030, les 3 sous-marins nucléaires de classe Virginia à vendre à l’Australie et les 2 autres de plus, si nécessaire; en particulier, ils remettront, officiellement, les sous-marins nucléaires de nouvelle génération baptisés SSN-AUKUS, construits conjointement avec l’introduction de la technologie ultramoderne des 3 Pays basée sur la conception britannique, à la G-B d’ici fin des années 2030 et à l’Australie au début des années 2040.

Le transfert d’uranium hautement enrichi de qualité militaire vers l’Australie, État non-doté d’armes nucléaires, par les USA et la G-B, États dotés d’armes nucléaires et dépositaires/signataires du Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires (TNP conclu en 1968 et entré en vigueur en 1970 après ratification, NDLR), devient un acte explicite de la prolifération nucléaire selon l’évaluation unanime et impartiale de la Communauté internationale. Cependant, les USA, la G-B et l’Australie insistent, désespérément, sur le fait que les sous-marins en question;

ne sont pas chargés des missiles à ogive nucléaire

ne contreviennent pas, par conséquent, au système international de non-prolifération nucléaire.

Là réside;

l’arrogance des USA selon laquelle l’unique Superpuissance mondiale peut faire tout ce qu’elle veut

la croyance aveugle de leurs États vassaux.

L’arrogance et l’excès de confiance des USA en tant que le 1er utilisateur (1945) d’armes nucléaires au monde et l’État doté d’armes nucléaires de la plus grande quantité au monde ont atteint l’état de délivrer un laissez-passer gratuit au Club nucléaire pour les Pays «proches en termes de race et de parenté» et qui suivent les USA aveuglément; cela a créé un grand trou dans le système international de non-prolifération nucléaire. Si cet état est autorisé, il n’est pas difficile de prédire que;

soit les USA remettent, à l’Australie, des sous-marins chargés de missiles nucléaires

soit il peut arriver, à tout moment, un «grand événement» que l’Australie utilise, à mauvais escient, de l’uranium hautement enrichi dont le but initial est d’être utilisé pour sous-marin nucléaire.

Le fait que le Président US a fait remarquer que «ledit Projet ne fait que commencer» signifie, clairement, l’expansion de l’AUKUS avec d’autres Alliés que la G-B et l’Australie. Il y a, amplement, des possibilités que l’AUKUS pourrait être étendu à d’«autres États qui partagent les mêmes idées» des USA et qui sont tellement envieux de l’«aubaine» de l’Australie, comme le Canada et le Japon (agresseur de la Corée depuis 1592-1598, Etat ennemi selon la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc. et participant dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA avec ses milliers d’hommes, en tant que guide secret des USA vu son statut d’Etat vaincu dans la seconde Guerre Mondiale 1939-1945, NDLR); dans ce cas, le système international de non-prolifération nucléaire ne restera que de nom.

La situation montre que le système international de non-prolifération nucléaire souvent récité par les USA devient un outil pour renforcer la militarisation nucléaire exclusive des USA et de leurs Alliés.

b) Graine d’une nouvelle course aux armements

La fin de la Guerre Froide (1945-1991) qui coïncide avec la dissolution de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques (1922-1991) a apporté de nouvelles préoccupations aux USA. La Chine, la Russie, l’Afrique du Sud, le Brésil et d’autres Puissances en développement ont émergé rapidement et la multipolarisation devient une tendance mondiale incontournable ou non négligeable; cela a poussé les USA à chercher l’issue de maintenir leur position hégémonique en;

augmentant les dépenses militaires

déclenchant une nouvelle Guerre Froide.

La transaction d’armement de l’Australie avec des sous-marins nucléaires coûterait, au total, 245 milliards de US$; ce qui alimentera, naturellement et davantage, la course aux armements dans le monde entier sans parler de l’Asie-Pacifique. Aucun Pays de la Région d’Asie-Pacifique ne dédaigne l’Australie située au milieu de l’Océan lointain. C’est au 1er Ministre australien d’expliquer, aux contribuables de son Pays, la dilapidation des fonds qui tourne au chiffre astronomique pour l’achat inutile des sous-marins nucléaires; mais, donner une réponse convaincante aux Pays d’Asie-Pacifique sur la raison de l’escalade des tensions, de la création de l’instabilité et du déclenchement de la course aux armements est la responsabilité inévitable de tous les chefs d’États-membres de l’AUKUS.

La situation prouve que la cause de courses aux armements régionales ou mondiales au cours des siècles dernier et actuel réside à l’augmentation des dépenses militaires des USA et de leurs Alliés. Les USA ont;

commencé les Freedom Shield (ou bouclier de liberté), exercices militaires conjoints simulant une guerre totale contre notre RPDC à partir de ce 13 mars

organisé, après 5 ans de hiatus, les Ssang-yong (ou double dragon), les plus grands exercices conjoints de débarquement, du 20 mars au 3 avril, avec la participation du groupe de frappe du porte-avions nucléaire l’USS Nimitz (CVN-68; l’un des 11 porte-avions géants de la Marine US et l’un des plus puissants navires du monde, NDLR).

Dans le même temps, ils exercent une pression militaire extrême sur notre RPDC, poussant la situation dans la Péninsule coréenne au seuil d’une guerre nucléaire. Ce qu’il ne faut pas négliger, ce sont les critiques contre la RPDC formulées sur la table de conspiration des chefs de l’AUKUS organisée au-delà du Pacifique et programmée pour coïncider avec lesdits exercices.

Le 1er Ministre britannique a déclaré dans le but de justifier la «nécessité» de l’AUKUS; L’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, le diktat croissant de la Chine, le comportement déstabilisateur de l’Iran et de la Corée du Nord (RPDC) menacent de créer un monde défini par le danger, le désordre et la division.

Un haut responsable du Département d’État US, notant que l’AUKUS contribuerait à la paix et à la stabilité de la Région, a déclaré; Notre constat est la croissance des défis posés par la Chine, la Russie, la Corée du Nord et, de plus, ces défis ne se limitent pas à l’Indo-Pacifique, mais au-delà.

Cela indique que les sous-marins de l’AUKUS peuvent émerger à n’importe quel endroit nécessaire au maintien de la position hégémonique des USA, que ce soit la Mer Méridionale de Chine ou les parages de la Péninsule coréenne.

La G-B a envoyé plus de 40 militaires (56.000 hommes dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA, NDLR) de la Marine Royale aux Ssang-yong, exercices conjoints de débarquement, visant l’«occupation de Pyongyang»

L’Australie y a participé en tant qu’observateur (17.164 hommes dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA, NDLR).

Cela prouve que l’AUKUS peut être utilisé, à mauvais escient, pour les nouvelles tentatives de guerre d’agression des USA dans la Péninsule coréenne. L’environnement sécuritaire dans la Région d’Asie-Pacifique qui s’aggrave, quotidiennement, en raison des USA et de leurs forces vassales prouve que le renforcement du potentiel de dissuasion de la guerre nucléaire en RPDC est une garantie fondamentale pour le maintien de la paix et de la stabilité de la Région et de l’équilibre de force.

 




Le ministre des Transports présente le chronogramme de construction urgente d’une clôture autour de l’aéroport de Luano

Le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a soumis au Conseil le dossier relatif à la certification de l’Aéroport de Lubumbashi communément appelé Aéroport de la Luano.

En effet, lors de la quatre-vingt-dixième réunion du Conseil des Ministres, tenue le 10 mars 2023, le Président de la République a appelé à la prise des mesures idoines urgentes afin de garantir la mise en conformité nationale et internationale de l’exploitation de l’aéroport de Lubumbashi, pour accéder à la satisfaction de la norme dite « certification » en vue de se conformer aux exigences nationales et aux normes internationales de l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

L’un des avantages de cette action est de pallier la menace contre l’intégrité de cet aéroport en général et contre la sécurité des opérations aériennes en particulier, menace consécutive à l’accroissement démographique de la population de Lubumbashi et l’expansion urbaine et péri-urbaine.

Pour le Président de la République, cette certification devrait concerner tous les trois autres aéroports internationaux : Kinshasa, Kisangani et Goma.

Ouvert à la navigation aérienne publique en 1957, après des travaux de sa construction commencée en 1954, l’aéroport de Lubumbashi dispose, aujourd’hui, d’une tour de contrôle de 29 mètres de hauteur équipée de matériels de communication air/sol aux normes internationales d’aide à la navigation aérienne et à l’atterrissage, d’une piste de 3.250 mètres de longueur pour 50 mètres de largeur et d’un nouveau système de balisage lumineux de piste moderne, avec deux rampes d’approche assistant les avions pour des atterrissages sécurisés, a rappelé le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement.

A ce jour, il demeure impérieux d’ériger la clôture de l’aéroport et de le certifier en priorité.

Il a rassuré le Conseil du processus en cours pour la passation du marché de cette clôture périmétrique qui devra s’étendre sur 21 kilomètres avec une hauteur réglementaire de 2,50 mètres. Les travaux seront entièrement financés par le Gouvernement de la République.

En ce qui concerne la certification, il y a des préalables sur lesquels la Régie des Voies Aériennes (RVA) doit tabler, notamment l’organisation, socle de tout processus de certification ; La révision du cadre organique des entités aéroportuaires à certifier en leur reconnaissant une certaine autonomie : les commandants d’aéroports doivent être les interfaces directes vis-à-vis de l’Autorité de certification qu’est I’AAC/RDC et non le Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes (RVA) ; La formation qualifiante du personnel dans les 4 domaines principaux couverts par tout processus de certification d’aérodrome, à savoir : les caractéristiques physiques ; l’énergie et le balisage ; (c) le sauvetage et la lutte contre l’incendie et le péril animalier/risque faunique ainsi que l’exploitation technique des aérodromes ; La construction de la clôture périmétrique mais également de celle dite de sûreté de l’emprise aéroportuaire de Lubumbashi.

Avant de clôturer son intervention, le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a informé les membres du Conseil de la signature, par la République Démocratique du Congo le 4 avril 2023, de la Charte de l’Organisation de la Sécurité de l’aviation de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe SASO de la SADC.

« Notre pays est intéressé, à sa juste valeur, par la mutualisation des efforts pour l’amélioration de la supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile par les Etats membres de la SADC, dans le cadre bien précis de la SASO », a – t – il conclu.

 




La Rdc et le FMI discutent sur la conclusion de la 4ème revue dont l’évaluation a pour base les données à fin décembre 2022

Faisant l’état des lieux du Programme du Gouvernement appuyé par le Fonds Monétaire International (FMI), le Ministre des Finances a indiqué qu’à ce jour, trois revues ont été conclues avec succès et des avancées notables ont été enregistrées.

En outre, l’effet catalytique de la conclusion d’un programme avec le FMI a permis à la RDC de bénéficier de 704 millions USD au titre d’appuis budgétaires en 2022 en plus de 1,5 milliards USD au titre d’allocation DTS, dont 750 millions USD affectés au financement des investissements et 750 millions USD au renforcement des réserves internationales.

Actuellement, les discussions avec la mission des services du FMI portent sur la conclusion de la quatrième revue dont l’évaluation a pour base les données à fin décembre 2022.

Les tensions observées sur le marché de change au début de l’année en cours et les pressions qui s’exercent sur les dépenses courantes font partie des principales préoccupations du FMI pour lesquelles les échanges vont se poursuivre en marge des Assemblées de Printemps prévues du 10 au 16 avril prochain à Washington DC.

A cette même occasion, le Gouvernement va poursuivre les discussions avec les services du FMI au sujet de la requête de notre pays de bénéficier des ressources du Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité, l’objectif étant de conclure ce programme au moment de la conclusion de la quatrième revue en vue de permettre à notre pays de bénéficier d’environ 1,5 milliard USD additionnels pour les investissements.

 




Gouvernement : L’urgence d’acquérir une plateforme de contrôle de volume de trafic, des revenus des opérateurs et des services du mobile money

Sur un autre chapitre, le Ministre des Finances est revenu sur l’urgence pour le Gouvernement d’acquérir une plateforme de contrôle de volume de trafic, des revenus des opérateurs, et des services du mobile money. Et ce, dans le but de collecter et de maîtriser par plateforme digitale, l’exhaustivité et l’intégrité des données de recharges en crédit effectuées sur les réseaux télécoms ; Corrélation entre le trafic déclaré et les recharges, donc les revenus ; Transactions Mobile Money dont certaines sont imposables, ne sont pas monitorées à ce jour de manière automatique, et restent encore du domaine du déclaratif simplement.

Pour le Ministère des Finances, il est question de s’assurer d’une justice fiscale qui veut que tous les contribuables paient leur juste part d’impôts qui ne soit ni exagérée ni minorée. Raison pour laquelle il a sollicité du Gouvernement l’acquisition des modules manquants devant compléter les capacités de la plateforme existante et permettre un contrôle fiscal et anti-blanchiment des capitaux optimum en amont des déclarations des acteurs.




Pour améliorer le niveau des recettes : Nicolas Kazadi compte sur les conclusions des différents dossiers des contentieux ainsi que sur les retombées des missions mixtes de contrôle de la DGRAD

Le Ministre des Finances a commencé par brosser la situation des finances publiques dont le tableau se présente comme suit :

S’agissant des recettes, celles mobilisées du 1er au 31 mars 2023 sont de l’ordre de 1.217,4 milliards CDF sur les prévisions de 1.384,1 milliards CDF, portant ainsi le taux d’exécution à 88%.

La situation cumulée au premier trimestre 2023 présente un montant total des recettes de 3.340 milliards CDF sur les prévisions cumulées de 3.556 milliards CDF pour un taux de réalisation de 93,9%. Comparées aux recettes réalisées au premier trimestre 2022 qui étaient de 3.323 milliards CDF, il se dégage une petite augmentation de 16,8 milliards CDF.

Ainsi, pour améliorer le niveau des recettes, le Ministère des Finances compte sur les conclusions des différents dossiers des contentieux en cours dans les régies financières ainsi que sur les retombées des missions mixtes de contrôle de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation (DGRAD) dans les secteurs des mines et de l’environnement.

En ce qui concerne les dépenses publiques, au mois de mars 2023, elles se sont chiffrées à 1.381 milliards CDF dont 46%, soit 631 milliards CDF ont été affectées aux rémunérations. Ceci est dû au paiement, au cours de ce mois, du solde des rémunérations du mois de février 2023 et une bonne partie du mois de mars. Pour ce dernier, près de 250 milliards des salaires ont été reportés pour être payés en avril 2023.

Au courant du mois de mars, 30 millions USD ont été mis à la disposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante, au titre d’acompte à sa première dotation de l’année 2023.

Les dépenses exceptionnelles sécuritaires, quant à elles, représentent en cumul annuel plus de 623 milliards CDF. Le Ministre des Finances a été complété, à ce sujet, par le Ministre d’Etat, Ministre du Budget.




Conseil des ministres : Présentation des résolutions de la réunion des ministres de l’Emploi et Travail et des Partenaires Sociaux de la SADC

La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a fait la restitution des résolutions de la Réunion des Ministres en charge de l’Emploi et du Travail et des Partenaires Sociaux de la Southern African Development Community (SADC) tenue à Kinshasa le 30 mars 2023.

Les résolutions qui en ressortent visent à améliorer et à renforcer les capacités des Etats membres en matière des stratégies macroéconomiques et sectorielles favorables à l’emploi et au développement des politiques communes en matière d’emploi.

C’est le cas du Projet de Protocole de la SADC sur l’emploi et le travail qui a été examiné et approuvé. Il est en instance de transmission au Comité des Ministres de la Justice pour approbation juridique avant de le soumettre au Conseil des Ministres de la SADC pour adoption et au Sommet des Chefs d’Etat pour signature.

Par ailleurs, les Ministres et les Partenaires Sociaux ont exhorté les Etats membres à lever les défis qu’ils rencontrent dans le cadre du processus de la mise en œuvre du Plan d’action sur la migration de la main-d’œuvre au besoin avec l’appui de la SADC et des autres partenaires techniques.

Pour ce qui concerne notre pays, au nombre des défis qui devaient impérativement être relevés, il y a entre autres : la problématique de la reconnaissance et la portabilité de prestations sociales, c’est-à-dire la possibilité pour un travailleur de se mouvoir au sein de la région tout en conservant ses prestations de sécurité sociale.

A ce sujet, l’Organisation Internationale du Travail (OIT), à travers le projet Southern African Migration Management (SAMM) est disposée à accompagner la RDC dans la mise en œuvre de lignes directrices de la SADC sur la portabilité de prestations de sécurité sociale.




Au conseil des ministres : Eve Bazaiba présente un dossier des faussaires des documents officiels

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a présenté au Conseil le dossier des faussaires qui fabriquent des faux documents avec en tête des Ministères, cachet sec et imitant la signature des autorités du pays dont elle a été plusieurs fois victime.

Elle a déploré le fait que les personnes identifiées sur ces faux documents ne sont ni membres de son Cabinet encore moins de l’Administration de l’Environnement. Ils ont été appréhendés avec le concours du Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe qui poursuit les enquêtes.

Un autre cas de trafic déploré est celui du faux contrat de concession forestière conclu le 15 juillet 2021 entre la République Démocratique du Congo et la Société Mbanza Wood Sarl renseignant une superficie de 155.000 hectares localisés dans le secteur de Bakumu-Mangongo en territoire de Ubundu dans la province de la Tshopo pour une durée de 25 ans. Le dossier a été porté en justice.

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a voulu attirer l’attention des membres du Conseil pour être vigilants sur l’existence de ces pratiques frauduleuses qui touchent à la sécurité nationale. Il n’est pas exclu que plusieurs autres Institutions de la République en soient victimes.

Elle a sollicité l’implication de l’ensemble du Gouvernement pour démanteler ces réseaux avec leurs ramifications dans toutes nos Administrations centrales et locales afin de décourager ces pratiques qui ternissent l’image de notre pays dans l’opinion.