Investissements étrangers : le Maroc s’installe comme destination de référence

Le Maroc figure parmi les 25 marchés émergents qui attirent le plus les investissements directs étrangers (IDE), selon le FDI Confidence Index 2023. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le Maroc a décidément la cote pour les investissements directs étrangers. C’est ce que relève le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mercredi 5 avril, citant les derniers chiffres du le FDI Confidence Index 2023.

Dans son rapport 2023, le FDI Confidence Index place ainsi le Royaume à la 16e place sur les 25 pays répertoriés dans le classement des marchés émergents. « De plus, c’est la première fois que l’indice inclut une liste exclusive de marchés émergents, suggérant que l’un des principaux objectifs du rapport de cette année est de fournir aux chefs d’entreprise et aux dirigeants des indications sur les marchés émergents les plus attrayants pour les investisseurs aujourd’hui et au cours des trois prochaines années », lit-on.

Le FDI Confidence Index est un indicateur créé par A.T. Kearney, une société internationale de conseil en gestion opérant dans 40 pays à travers le monde. L’indice classe les pays sur une échelle de 0 à 3 en fonction de leur attrait pour les investissements directs étrangers. Un score de 3 représente le niveau de confiance le plus élevé.

L’indice est construit à partir des données d’une enquête capturant les opinions de cadres supérieurs et de dirigeants régionaux et commerciaux de 27 pays à flux sortants élevés d’IDE. Dans le cadre de l’enquête, on demande aux répondants quelle est la probabilité de réaliser un investissement direct dans un pays donné au cours des trois prochaines années : élevée, moyenne, faible ou « sans intérêt». Les réponses individuelles sont agrégées pour produire un score par pays.

Rappelons que le flux net des Investissements Directs Etrangers (IDE) s’est élevé à près de 3,37 milliards de dirhams à fin février 2023, en hausse de 53,6% par rapport à la même période une année auparavant, selon l’Office des Changes. Les recettes des IDE ont enregistré une hausse de 19,8% à près de 5 milliards de dirhams, tandis que les dépenses ont baissé de 17,2%, précise l’Office qui vient de publier ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de février. Au titre des deux premiers mois de cette année, les investissements directs marocains à l’étranger (IDME) se sont établis à 3,24 milliards de dirhams, affichant un léger recul de 2% par rapport à la même période de 2022.

Par Nabil Ouzzane




La situation reste confuse à Bunagana : Le M23 continue de gérer la cité frontalière, malgré la présence de la force de l’EAC (société civile)

Contrairement à ce qui a été annoncé, les rebelles du M23 et leurs alliés sont toujours aux commandes de plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru, s’étonne la société civile locale. Pour cette organisation citoyenne, quelques entités annoncées comme libérées et laissées aux mains de la force régionale sont toujours tenues par ces terroristes, notamment Bunagana et Muhongozi.
Dans une interview accordée au média en ligne lequotidienrdc.com, Aimée Mukanda, membre de la société civile du Nord-Kivu précise que les rebelles quittent une localité pour une autre comme à Mweso. Ils se sont retirés de cette localité pour aller récupérer Muhongozi où une base de ces terroristes a été installée.
A Bunagana, les choses ont mal débuté. C’était après un long débat qui a duré pendant 2 jours que la cité frontalière avait été cédée partiellement à l’armée ougandaise venue dans le cadre de la force régionale, ajoute Aimé Mukanda. Entretemps, la société civile s’inquiète du fait que l’administration de la cité frontalière de Bunagana est tenue entre les mains des rebelles, y compris les services de douanes.
La société civile de Rutshuru qui se dit inquiète de cette réalité, invite les autorités congolaises qui travaillent en étroite collaboration avec la force de l’EAC de s’atteler pour que la procédure de retrait des rebelles soit respectée dans sa totalité afin de permettre à la population déplacée de retourner dans leurs localités et dans leurs habitations habituelles.
Osée Kalombo




Communiqué officiel




Après le retrait des terroristes du M23: La force régionale se déploie à Bunagana

Les terroristes du M23 ont commencé à se retirer de Bunagana, ville située à 60 Km de Goma, mais en ne se rendant pas au mont Sebigno pour leur cantonnement comme indiqué par la feuille de route de Luanda, mais vers une destination inconnue. Selon France 24 qui donne cette information via son édition focalisée sur l’Afrique, ce sont les Ougandais qui sont désormais déployés à Bunagana, 9 mois après que cette cité était sous le contrôle du Rwanda sous couvert des terroristes du M23, selon l’annonce faite par le porte-parole du contingent ougandais de la force est-africaine.

C’est France 24 qui a affirmé ce mardi, dans son édition Journal d’Afrique, que les forces régionales de l’Afrique de l’Est ont repris le contrôle de Bunagana, cette ville stratégique de l’Est de la Rdc située à 60 Km de Goma, qui était tenue par les terroristes du M23 depuis 9 mois, et c’est un contingent ougandais qui s’y est déployé.
En effet, cela faisait près de 9 mois que Bunagana était sous le contrôle des terroristes du M23. Les troupes ougandaises y sont désormais déployées, l’annonce a été faite hier soir par le porte-parole du contingent ougandais de la force régionale est-africaine. Cette force va essayer d’obtenir le retrait du M23 dans d’autres territoires de Rusthuru.
Selon la même source, les troupes burundaises et kényanes sont déployées dans le territoire de Masisi. Mais s’il s’agit d’un pas positif dans le processus de paix, à Kinshasa, le mandat de la force régionale et particulièrement l’arrivée des troupes ougandaises a provoqué un vif débat et des députés ont initié des questions orales avec débat à l’Assemblée nationale.
Et le député Juvénal Munubo de rappeler qu’en juin 2022, l’Ouganda a été cité par le groupe d’experts des Nations unies comme étant celui avec le Rwanda ayant servi de base-arrière au M23. « On ne sait pas comprendre comment un pays qui a servi de base arrière au M23 et qu’il faut considérer comme pays agresseur, au même titre que le Rwanda, un pays condamné en 2005 pour activités criminelles sur le territoire congolais et sommé par la Cour internationale de justice à payer les dommages-intérêts à la Rdc… On ne sait pas comprendre comment il peut être considéré comme un partenaire de paix et envoyer ses troupes dans la force est-africaine », se demande l’élu du Nord-Kivu, avant de s’y opposer et d’expliquer que c’est la raison pour laquelle le nouveau Vice-Premier ministre, ministre de la Défense et anciens combattants doit venir au Parlement pour donner à la représentation nationale d’amples précisions.
Toujours selon France 24, un autre point de crispation, c’est la reprise par l’armée congolaise des zones abandonnées par le M23. Disons que ces terroristes ont quitté ces zones avec une garantie que les FARDC ne s’y déploieraient pas avant tout dialogue avec Kinshasa.
Le ministre de la Communication a été plus que clair lorsqu’il a dit lors du briefing de ce lundi qu’il est impossible d’interdire aux FARDC de faire leur travail sur le territoire national. Il soutient que ces zones passées sous le contrôle de la force régionale, seront progressivement remises aux FARDC.
” La force régionale est en appui aux forces armées de la Rdc et toutes ces troupes qui sont actuellement sur le sol congolais, y sont sur invitation du Gouvernement congolais dans l’objectif de travailler pour le retour de la paix. Cela ne doit donc pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation, d’autant plus que l’objectif recherché est de parvenir à la fin des hostilités. Le schéma convenu est que le M23 qui a commencé progressivement à se retirer, puisse laisser la place à la force régionale”, a insisté le ministre Muyaya.

Une situation complexe
Alphonse Mendo, chercheur en Sciences politiques à l’Université de Kisangani, a été interrogé par France 24 pour s’exprimer sur la question. Après le retrait du M23 des zones illégalement occupées, il ne pense pas qu’on puisse parler de succès. Pour lui, en effet, le succès voudrait dire qu’on puisse sécuriser totalement la zone et rétablir l’autorité de l’Etat congolais avec les FARDC.
« Je pense que c’est une grosse erreur de penser que les forces de l’EAC sont une solution. Au contraire, c’est un problème. Cela ajoute à la complexité des forces que nous avons là-bas. Outre la Monusco constituée de plusieurs nationalités, on a plus de 120 groupes armés qui opèrent dans la région, les FARDC, l’armée ougandaise, et cela augmente à la complexité du problème. Ces forces s’interposent, c’est une espèce de zone tampon pour imposer le dialogue avec Kinshasa », pense-t-il.
Au sujet d’un quelconque dialogue, le Gouvernement congolais ne décolère pas. « On ne peut pas accorder une prime aux tueries des Congolais et aux pillages des ressources naturelles de la Rdc », annonce-t-on à Kinshasa. Toutefois, Kinshasa a toujours recommandé d’abord le retrait de ces terroristes, avant d’envisager une quelconque autre mesure.
Et M. Alphonse Mendo, chercheur en Sciences politiques à l’Université de Kisangani  de souligner qu’on ne peut pas parler de forces neutres. Car si on avait besoin d’une force neutre, on n’allait que garder la Monusco de jouer ce rôle. C’est ainsi qu’il y a un certain ressentiment de la population pour demander le départ de la force de l’EAC. Il y a un désenchantement. Il y aura de plus en plus des mécontentements et un appel à chasser les forces de l’EAC.
Et d’insister que les forces de l’EAC sont celles qui ont déstabilisé le Congo. A l’en croire, vous ne pouvez pas demander aux forces qui ont déstabilisé de venir stabiliser le Congo. C’est comme si vous demandiez à un violeur de prendre sa victime comme épouse. Il va continuer à augmenter le traumatisme. La solution pour la Rdc, c’est une réforme profonde des services de sécurité. Il n’y a que les congolais, les FARDC qui peuvent rétablir la sécurité dans cette région.
Face aux craintes justifiées de ce chercheur, Patrick Muyaya a eu les mots justes pour rappeler, en début de semaine, le point (e) de la feuille de route de Luanda, selon lequel, si le M23 refuse de se d’engager, le chef d’état-major demanderont à la force régionale de faire usage de la force.
La force régionale a reçu comme mission de contenir et d’éradiquer les forces négatives opérant en Rdc et non d’organiser une quelconque zone tampon. Et tout le monde doit comprendre que la force, c’est le recours ultime. Il ne s’agit pas seulement du M23 qui sont visés, mais de toutes les forces qui écument la Rdc.
Jean-Marie Nkambua




Assainissement du secteur médiatique: Muyaya obtient le quitus du Parlement 

Pour Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, qui s’exprimait devant les députés nationaux, le projet de loi de ratification de l’ordonnance loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en Rdc permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien entre autres les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d’informations en ligne qui, avec l’évolution technologique, avancent avec une rapidité remarquable. 

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et a réussi son pari, ce mardi 4 avril 2023 devant les députés nationaux. Son projet de loi de ratification de l’ordonnance loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC a été adopté par l’Assemblée nationale.

“Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC.

Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : « Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays », et conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo”, consacrée dans le Secteur 1 : « Bonne gouvernance »”, a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias.

Il convient de rappeler que cette loi rentre dans le pilier 3 : « consolider la démocratie » repris dans le Programme Présidentiel. “Nous avons commencé un travail de commun accord avec les différentes organisations professionnelles pour faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté d’expression d’une part et de la situation générale des médias d’autre part à travers le pays aux fins de garantir l’exercice de la liberté d’expression”, a reconnu le ministre.

Résoudre des problèmes qui dérangent

Malgré l’opposition de certains députés nationaux sur l’application immédiate de cette loi, le ministre Muyaya a démontré sa nécessité pour entrer dans une nouvelle ère dans le secteur des médias en République Démocratique du Congo. “Pour arriver à cette loi, nous avons eu à organiser les états généraux de la communication et des médias en janvier 2022 avec le quitus de tous les représentants des organisations professionnelles venus de nos 26 provinces. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c’est parce qu’il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien entre autres les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d’informations en ligne qui avec l’évolution technologique avance avec une rapidité remarquable”, a souligné le ministre de la Communication et Médias.

D’ajouter : “Honorable Président. Plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Je vous signale que toutes ces radios ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi. Nous ne devons donc pas retarder l’application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l’autorité de l’état partout à travers la République. Honorable Président. La loi a été déjà adoptée et promulguée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Nous sommes donc venus ici dans le cadre de cet exercice républicain. Je vous remercie”.

Ainsi, ce texte du ministre s’articule autour de cinq titres dont : Titre 1 : des dispositions générales ; Titre 2 : des catégories des entreprises de presse ; Titre 3 : du droit du public à l’information ; Titre 4 : des sanctions ; Titre 5 : des dispositions transitoires et finales.

Rappelons que l’examen et l’adoption de 8 projets de loi portant ratification des Ordonnances-lois prises en exécution de la loi portant habilitation du Gouvernement concernés plusieurs ministères pour l’amélioration du quotidien des congolais. Comme pour le ministère de la Communication et Médias, le nom de domaine .cd a aussi figuré dans les différentes lois du ministère du Numérique adoptées par les députés nationaux.

JMNK




Le Communiqué de presse de l’Ambassade de la RPDC au Royaume d’Espagne

Les 4 ans se sont écoulés depuis que l’agression par surprise, sans précédent, sur l’Ambassade de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang de la Nation homogène de plus de 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR) au Royaume d’Espagne a été menée sous la manipulation directe des Autorités de renseignement des USA. Juste après l’Incident (22/02/2019), le Gouvernement espagnol a;

-publié les résultats de son enquête provisoires selon lesquels une bande de 10 malfaiteurs des USA a fait son intrusion illégale dans l’Ambassade de la RPDC en plein jour pour transférer les documents volés au FBI (fédéral bureau of investigation ou service fédéral de police judiciaire ou service de renseignement intérieur)

-exhorté, en vertu de son traité d’extradition avec les USA, à ce que les USA arrêtent et lui remettent les criminels qui avaient fui aux USA.

Cependant, les USA ne développent pas leur enquête sur les criminels impliqués dans l’Incident et n’extradent pas Christopher AHN “arrêté” pour la simple forme. Quant à Christopher AHN (issu de la Marine US, NDLR), c’est un criminel qui mérite une punition sévère à tous égards alors qu’il a;

-fait irruption par surprise dans la chancellerie inviolable de la mission diplomatique d’un État avec les membres de son organisme anti-RPDC

-infligé d’énormes dommages mentale et physique et dégâts matériels aux membres du personnel diplomatique et aux familles des derniers.

Néanmoins, les USA;

-font des affirmations farfelues selon lesquelles ils doivent vérifier si l’agression contre les agents publics d’un Etat hostile à l’étranger peut être considérée comme un crime aux termes de la loi des USA, compte tenu des relations hostiles qui persistent entre les USA et la RPDC et de la situation particulière de l’absence de l’Accord de Paix ni de relations diplomatiques entre les 2 Pays

-protègent et encouragent, ouvertement, le terrorisme contre les Citoyens de notre RPDC à l’étranger

-font tout leur possible pour étouffer l’Incident, tout en renforçant l’opinion publique selon laquelle, même si Christopher AHN a été “jugé” pour être extradé vers l’Espagne, cela ne peut se réaliser une fois que le Secrétaire d’État US s’oppose audit jugement, citant la “sécurité du Citoyen US” comme raison.

La Convention de Vienne (1961) sur les relations diplomatiques stipule que;

-tout Pays a l’obligation internationale de garantir, pleinement, la sécurité de tout agent diplomatique dans son Etat accréditaire

-entrer dans un bâtiment de la mission diplomatique sans autorisation est considéré comme un acte d’intrusion sur le Territoire d’un Pays.

L’affirmation des USA selon laquelle les diplomates des Pays hostiles envers eux sont exempts des droits exclusifs et des privilèges diplomatiques est une violation flagrante du droit international de type gangster. Si cette affirmation est suivie telle quelle, on en arrive à la conclusion qu’il leur importe peu que les diplomates et Citoyens des USA à l’étranger voient leur vie menacée et leurs intérêts empiétés par les Pays ou organismes hostiles envers les USA. La réalité prouve, clairement une fois de plus, que

-l’«État de droit» vanté par les USA n’est rien d’autre qu’un outil politique pour faire pression sur les Pays mécontents ou dégoûtants pour eux

-les USA sont un État voyou qui ne se fait aucun scrupule de faire quoi que ce soit pour leurs propres intérêts.

De tels actes des USA sont un mépris évident et une insulte grave à la souveraineté et à la dignité de la RPDC. Aucun Pays au monde ne tolérera la violence et le pillage de la chancellerie de sa mission diplomatique, y compris les membres, où s’exerce la souveraineté inviolable. C’est la position de principe invariable de la RPDC selon laquelle aucun compromis ou concession ne peut être autorisé lorsqu’il s’agit de défendre sa souveraineté et sa dignité et de protéger la vie et la sécurité de ses Citoyens;

-Les USA devraient présenter leurs excuses officielles et indemnisation pour l’assaut contre l’Ambassade de la RPDC au Royaume d’Espagne et, arrêter et extrader, immédiatement, tous les criminels impliqués dans l’Incident.

– Le Gouvernement espagnol devrait faire ses efforts positifs pour une clôture plus rapide de l’Incident sur le principe de l’indépendance et de l’impartialité.




Reçu par Mbusa Nyamwisi : L’Ambassadeur suédois conseille de ménager le bâton et la carotte contre le M23

Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, a accordé une audience à l’ambassadeur de Suède en RDC, Henric Rasbrant,  qui s’est dit très inquiet de la situation humanitaire dans l’Est de la RDC, avec plus d’un million des déplacés.

Selon une dépêche parvenue à L’Avenir, le ministre d’État congolais s’est dit réconforté par l’intérêt porté par la Suède à la crise de l’Est. Mbusa Nyamwisi a rassuré l’ambassadeur suédois qu’il remuerait ciel et terre, s’il le faut, pour ramener la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens dans les régions en proie aux menaces subversives des groupes armés. Pour le diplomate suédois, il faut s’employer à ménager le bâton et la carotte dans la crise du M23. L’option militaire seule ne suffirait pas à ramener la paix.

Henric Rasbrant est, en effet,  d’avis que Mbusa Nyamwisi devrait user de toute son influence pour ramener tous les groupes armés de la région dans la voie du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion sociale.

À propos, le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale a indiqué que la question du mécanisme du désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation a été au centre d’un entretien qu’il a eu avec le 1er ministre, Jean-Michel Sama. Le ministre d’État en charge de  l’Intégration régionale a également manifesté toute sa disponibilité à un dialogue dans le cadre des organisations régionales dont la Communauté des États de l’Afrique de l’est mieux connue sous son sigle anglais EAC. Mbusa Nyamwisi a rappelé toutes les initiatives antérieures auxquelles s’est  engagé le gouvernement rdcongolais pour mettre fin à l’instabilité dans les régions orientales du Congo. Il s’agit notamment de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ou encore les Accords de Nairobi et  de Luanda.

Mbusa Nyamwisi a, pour ce faire, annoncé à son hôte, la tenue d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement à Bujumbura, au Burundi, le 6 mai 2023,  dans le cadre de  l’EAC. Début février, à l’occasion du 20ème Sommet extraordinaire de l’EAC , les chefs d’État de 7 pays membres de l’organisation avaient fait une évaluation de la feuille de route du mini-sommet de Luanda qui recommandait  le retrait effectif et définitif des rebelles du M23 et leurs alliés de RDF des zones occupées du Nord-Kivu, au plus tard le 15 janvier 2023. Le Sommet extraordinaire de Bujumbura avait recommandé un cessez-le-feu immédiat, qui malheureusement n’a jamais été respecté.

La Suède, convient-il de le rappeler, s’est employée à ramener la paix au Congo, en 1960, au lendemain de l’indépendance. Des casques bleus suédois étaient déployés notamment au Katanga entré en sécession sous la conduite de Moïse Kapend Tshombe.  Le 18 septembre 1961, le Secrétaire général de l’ONU, de nationalité suédoise, Dag Hammarskjold, déterminé à obtenir un cessez-le-feu entre troupes onusiennes et sécessionnistes katangais,  meurt dans un crash à Ndola, sur la frontière zambienne. Soulignons aussi que la Suède contribue ponctuellement au budget de l’État congolais dans le cadre de recettes extérieures de financement des investissements.




Tony Mwaba lance la plateforme de consultation des enseignants retraités

Le Professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a lancé officiellement la plateforme de consultation des enseignants retraités.

Devant les Partenaires Financiers et Techniques de l’Epst, cCelui qui est habitué à innover dans son sous-secteur de l’éducation a  encore innové et c’est dans le cadre de la gouvernance numérique que le professeur Tony Mwaba Kazadi a  lancé officiellement ce mardi 4 avril 2023, dans son Cabinet de travail la plateforme des consultations des enseignants retraités.

Prenant la parole devant l’assistance, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a déclaré :”c’est une première depuis 30 ans que le débat de la retraite des enseignants a commencé avec l’EPST, qui avait déjà débuté avec la retraite progressive des enseignants jusqu’au moment où la CNSSAP est intervenue.

Au Ministre de préciser: “c’est pour raison de transparence, non seulement pour les concernés et aussi pour l’opinion nationale ainsi que les opérateurs éducatifs tant nationaux qu’internationaux,  que cette application a été mise sur pied.

Dans un premier temps c’est au moins 4395 enseignants qui ont déjà bénéficié de leurs allocations de fin de carrière et dont la liste a déjà été envoyée à la CNSSAP pour leur prise en charge quant à la pension.

Pour le mois d’avril,  environ 452 agents seront encore mis en retraite et la liste sera également  transmise à la CNSSAP.

Précision que la plateforme reprend des rubriques telles que: la province de l’enseignant,  le matricule de l’établissement, le nom de l’établissement, le matricule de l’enseignant, le nom, le grade, la date de naissance  ainsi que la date d’engagement.

Pour clore, le Ministre de l’Epst, le professeur Tony Mwaba a informé l’assistance que dans le tous prochains jours, nous allons dans l’onglet comprenant la liste complète des enseignants éligibles à la retraite, une fois que l’enseignant atteint l’âge d’aller à la retraite, son nom va apparaître dans un des onglets et une fois qu’il bénéficie des allocations de fin de carrière, il entre sur une autre liste et les deux listes seront envoyées à la CNSSAP.

Signalons que cette innovation est venue remédier aux problèmes que connaissaient plusieurs enseignants qui se sentaient abandonnés à leur triste sort, mais ces derniers se voient être soulagés par cette nouvelle qui va leur faciliter la tâche.




Honneur au grand prophète libérateur Simon Kimbangu !

Mieux vaut tard que jamais, dit-on ! Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a enfin réparé une grande erreur de l’histoire congolaise. En dédiant désormais la date du 6 avril au Grand Prophète Libérateur Simon Kimbangu, le Chef de l’État a ainsi lié l’acte à la parole suite à sa promesse d’il y a deux ans aux fidèles kimbanguistes, promesse faite à Nkamba-la- Nouvelle-Jérusalem. Donc, le 6 Avril de chaque année marquera désormais la commémoration de la lutte héroïque de Papa Simon Kimbangu.

Cette date mémorable est le symbole de la reconnaissance de la Nation congolaise tout entière envers son digne, valeureux et glorieux fils : le Grand Prophète Libérateur Simon Kimbangu. Ce nationaliste de première heure, courageux, opiniâtre et imperturbable, a incarné, bien avant tout le monde, les aspirations nationalistes et indépendantistes des Congolais.

Déjà vers les années 1921, il n’était pas donné à n’importe quel indigène congolais de braver et d’affronter la bestiale cruauté et l’inhumaine férocité de l’impitoyable administration coloniale belge qui avait totalement dominé nos compatriotes.

Au risque de sa vie. Oui, il avait consenti le sacrifice le plus suprême. Papa Simon Kimbangu avait recouru à sa témérité qui n’avait d’égal que sa farouche détermination, pour se lancer, en toute indépendance d’esprit, dans la fastidieuse œuvre d’évangélisation des noirs congolais. A cette époque, ce n’était pas facile !

Rare lumière dans les ténèbres congolaises volontairement entretenues par l’obscurantisme colonial belge, le Grand Prophète Libérateur Simon Kimbangu avait courageusement ouvert les yeux aux nègres congolais. Précurseur de la lutte pour l’indépendance nationale, ce prestigieux nationaliste avait prédit, en son temps, la fin de la colonisation et de la domination des Blancs et les Noirs.

Entre 1921 où il fit une historique déclaration prémonitoire relative à la fin de la colonisation belge, et 1956 avec la publication du Manifeste de “Conscience Africaine”, on s’était rendu compte de son enseignement prophétique. La graine qu’il avait semée à Nkamba-la-Nouvelle-Jerusalem, avait commencé à pousser. Même si la philosophie de ce Manifeste caressait dans le sens du poil le funeste plan du Professeur belge Jef Van Bilsen qui préconisait sa fameuse “Communauté belgo-congolaise” dont le but fut de prolonger la domination belge sur les Congolais.

Fort heureusement que la contre-attaque imparable du Peuple Ne Kongo, à travers l’ABAKO, fut nette et claire : indépendance immédiate. Cette association culturelle tribale fut restée fidèle au message révolutionnaire de Papa Simon Kimbangu l’intrépide.

De 1956 à 1960, le Congo Belge lutta, mains nues, pour décrocher son indépendance le 30 Juin 1960. Cette date du 30 Juin qui coïncide avec la publication du “Manifeste de Conscience Africaine”, un certain 30 Juin 1956, fut la proposition du Pionnier de l’indépendance Cléophas Kamitatu Masamba à la Table Ronde de Bruxelles, un ancien du Parti Solidaire Africain, PSA.

D’une pierre, deux coups ! Le Président Tshisekedi Tshilombo a bien fait les choses en dédiant le 06 Avril de chaque année au tout Grand Prophète Libérateur congolais et à tous les Pionniers de l’indépendance nationale. Car, quelques “évolués” triés sur le volet avaient commencé à réfléchir sur l’indépendance du Congo Belge après la visite du Roi Baudouin Ier en 1955. Faut-il noter que ledit Manifeste fut rédigé sous l’encadrement du futur Cardinal Joseph-Albert Malula?

Cette reconnaissance a longtemps tardé. Et pour notre Prophète national Simon Kimbangu. Et pour les Pionniers de l’indépendance nationale. Cet honneur revient au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ses prédécesseurs avaient hésité de franchir le Rubicon suite aux pressions extérieures. Bravo Monsieur le Président de la République !

En ce moment où la planète est en proie à des convulsions qui précèdent des bouleversements historiques, cette décision a plus de charge symbolique pour nos générations futures. Nous devons avoir nos propres modèles, nos propres icônes.

Le Grand Prophète Libérateur Simon Kimbangu est le meilleur modèle d’abnégation, de détermination, d’indépendance d’esprit, de lutte implacable contre la domination extérieure et les injustices.

Papa Simon Kimbangu, le 06 Avril c’est désormais votre date. Vous la méritez !

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Président National de l’UDS

Coordonnateur National du GPI




Le PAM satisfait de la contribution supplémentaire de 1,5 millions de dollars Us du Japon

Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) se félicité d’une contribution supplémentaire de 1,5 million de dollars du gouvernement japonais dans le cadre de son soutien d’urgence aux activités d’assistance alimentaire en cours dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Ce financement, qui s’ajoute à une contribution initiale de 6,5 millions de dollars, permettra au PAM d’atteindre près de 110 000 personnes déplacées au total.

“Le PAM est très reconnaissant au gouvernement japonais pour son soutien indéfectible à nos opérations en République démocratique du Congo”, a déclaré Peter Musoko, directeur de pays du PAM en RDC. “Cette contribution nous permettra de continuer à fournir une assistance vitale à ceux qui en ont le plus besoin et d’alléger les souffrances de ceux qui sont affectés par la crise actuelle”.

La situation humanitaire en RDC demeure catastrophique. Dans l’Est du pays, les affrontements armés ont entraîné des déplacements massifs, des milliers de familles fuyant vers les camps autour de Goma. Plus de 1,1 million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire dans le Nord-Kivu, l’Ituri et le Sud-Kivu.

“Le Japon est très préoccupé par la situation de la sécurité alimentaire due à l’aggravation de la crise sécuritaire dans l’est de la RDC et nous espérons que cette assistance d’urgence supplémentaire aidera le PAM à atteindre davantage de personnes ayant besoin de nourriture”, a déclaré Minami Hiro, ambassadeur du Japon en RDC. “Le Japon apprécie le PAM et son personnel pour leurs efforts inlassables pour fournir de l’aide humanitaire et continuera à coopérer avec le PAM pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire en RDC”, a-t-il ajouté.

Soulignons que le Japon est un partenaire de longue date du PAM, fournissant régulièrement des fonds importants et un soutien technique. Pour la seule année 2023, le Gouvernement du Japon a contribué à hauteur de 8 millions de dollars US aux activités du PAM en RDC.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies est la plus grande organisation humanitaire au monde à sauver des vies dans les situations d’urgence et à utiliser l’assistance alimentaire pour ouvrir la voie à la paix, à la stabilité et à la prospérité pour les personnes qui se remettent d’un conflit, de catastrophes et de l’impact du changement climatique