Le président Ali Bongo remercie «son frère le roi Mohammed VI»

Lors d’une cérémonie marquant le 55e anniversaire de la création du Parti démocratique gabonais (PDG), le président gabonais Ali Bongo a exprimé sa gratitude envers le Roi Mohammed VI pour son rôle crucial dans sa guérison après l’AVC qu’il a subi en octobre 2018 à Ryad, en Arabie saoudite.

Devant les militants de son parti, Ali Bongo a partagé des souvenirs émouvants de son traitement au Maroc et a remercié le roi pour son soutien inestimable.

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Washington tire la sonnette sur la répression des libertés en Algérie

Les Etats-Unis ont officiellement tiré la sonnette d’alarme en Algérie concernant la situation des droits de l’Homme et en particulier des droits des journalistes et la liberté d’expression. La situation de répression et de non droit est devenue très intense mais toutes les capitales européennes se taisent devant l’innommable.

Toutes les dérives les plus autoritaires et les plus impensables se déroulent depuis 2019 en Algérie depuis la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, sans foi ni loi, qui dirige avec ses acolytes de l’institution armée, une Algérie devenue l’ombre d’elle-même. Les Algériens en viennent même à regretter l’époque d’Abdelaziz Bouteflika, et sa maladie invalidante qui laissait au moins du répit et de la marge à la liberté d’expression.

Dans un message signé de l’ambassade américaine à Alger, l’administration US a signifié son total rejet de la chasse aux sorcières, et les arrestations arbitraires de journalistes, militants et opposants politiques.

Le message de l’ambassade des Etats-Unis est intervenu quelques heures seulement après le verdict rendu dans l’affaire du journaliste Ihssan El Kadi, dimanche.

« La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU. L’administration Biden a et continuera d’indiquer clairement que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des priorités américaines dans le monde entier, y compris en Algérie », a écrit la représentation diplomatique US à Alger.

Ce lourd rappel à l’ordre fait suite à la condamnation contre le patron de presse à cinq ans de prison dont trois fermes, d’une amende de 12 millions de dinars (900.000 dirhams), et la dissolution de son entreprise de presse, Interface Médias, qui détient la fameuse Radio M et le site Maghreb Emergent. Tous les équipements ont été saisis afin d’empêcher la création d’autres médias.

Ihssan El Kadi a également été victime d’une autre accusation, proférée à tort et à travers en Algérie depuis 2019 contre les militants du mouvement Hirak et des indépendantistes du MAK. Il a été condamné pour « réception de fonds depuis l’étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale », et « réception de fonds depuis l’étranger afin de faire de la propagande politique», et l’unité nationale », « publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national» et «collecte de fonds sans autorisation » pour avoir reçu près de 27.000 livres sterling de la part de sa fille établie à Londres.

Le président algérien est personnellement impliqué dans cette affaire, il avait traité le journaliste de « khabbardji » (espion) dans une récente interview en février. Ihsane El Kadi, depuis son arrestation, a toujours refusé de parler aux juges comme signe de protestation. Dimanche, les seuls mots qu’il a prononcés étaient qu’il avait rêvé d’avoir porté plainte contre le président de la République pour diffamation et d’avoir gagné son procès.

Plus de 300 prisonniers d’opinion croupissent dans les geôles algériennes dans l’absence totale de mises en garde ou sanctions internationales. Pire, l’Algérie échappe à toute condamnation de la part de l’Union européenne ou du Parlement européen, premiers à sauter sur le cas Maroc pour bien moins que cela.

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Algérie: l’ambassade américaine dénonce la répression des libertés par le régime

Par la voix de son ambassade à Alger, l’administration américaine a exprimé, dimanche 2 avril, son rejet de la cabale judiciaire contre les journalistes et militants politiques algériens, lancée depuis l’installation de l’actuel pouvoir politico-militaire dirigé par le duo Abdelmadjid Tebboune-Saïd Chengriha. Faut-il alors s’attendre à un rappel de l’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis?

Une lourde condamnation a été prononcée, dimanche 2 avril à Alger, contre le patron de presse Ihsane El Kadi. En plus d’une peine de prison de cinq ans, dont trois fermes, ainsi qu’une amende de quelque 12 millions de dinars (900.000 dirhams), Interface Médias, société éditrice des médias qu’il dirige (Radio M et Maghreb Emergent), a été mise à mort suite à sa dissolution et la confiscation de tous ses équipements et biens.

Avec cette énième condamnation d’un journaliste, qui vient ainsi grossir les rangs de plusieurs centaines de détenus politiques, emprisonnés ces trois dernières années, la junte algérienne a clairement montré au monde qu’elle est déterminée à ne laisser d’autre choix aux voix dissonantes que la prison ou le silence imposé par la terreur.

En effet, pour avoir reçu 25.000 ou 27.000 livres sterling (341.800 dirhams) de la part de sa fille qui réside à Londres, Ihsane El Kadi a été condamné après avoir été accusé de tous les maux: «réception de fonds depuis l’étranger afin de faire de la propagande politique», «réception de fonds depuis l’étranger pour commettre des actes contre la sécurité de l’État et l’unité nationale», «publication de tracts de nature portant atteinte à l’intérêt national» et «collecte de fonds sans autorisation».

Quelques heures seulement après le prononcé du verdict contre le journaliste, c’est l’ambassade des Etats-Unis en Algérie qui a été parmi les premiers à réagir en dénonçant cette condamnation. Dans un tweet publié dimanche soir, elle écrit que «la liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU. L’administration Biden a et continuera d’indiquer clairement que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des priorités américaines dans le monde entier, y compris en Algérie.»

Une façon de rappeler sévèrement la junte algérienne à l’ordre. Le rappel à l’ordre est d’autant plus cinglant qu’il émane de quelques encablures des résidences des pontes du régime. Leurs oreilles ont dû siffler. «Cette condamnation s’est fondée sur un dossier qui se caractérise par une vacuité ahurissante», selon le communiqué de la famille d’Ihsane El Kadi, qui qualifie le régime algérien de «machine à broyer».

Cette réaction américaine va-t-elle pousser la junte algérienne à rappeler son ambassadeur à Washington, surtout que son tweet n’est pas sans rappeler les critiques acerbes proférées en octobre 2021 par le président français Emmanuel Macron, contre le «régime politico-militaire» algérien «fatigué» et «fragilisé» par le Hirak, conduisant à un premier rappel de l’ambassadeur algérien à Paris? Un deuxième rappel de l’ambassadeur algérien à Paris a eu lieu en février dernier suite à l’exfiltration vers la France de la journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, condamnée à une peine de prison et interdite de quitter le territoire algérien.

Mais il y a plus important: quand le président du gouvernement espagnol a reconnu que le plan d’autonomie présenté par le Maroc pour tourner la page du conflit du Sahara est la seule base de solution, le régime algérien a poussé des cris d’orfraie, alors que le sujet n’est pas supposé le concerner. Il a rappelé l’ambassadeur d’Algérie à Madrid en mars 2022. Plus d’un an après, le poste est toujours vacant. Pourtant l’Espagne n’a porté aucun jugement sur la politique ou les affaires algériennes, et elle a même livré à la vindicte de la junte deux opposants très actifs sur les réseaux sociaux, Mohamed Benhalima et Mohamed Abdellah.

On va voir si la gifle infligée à la junte à partir d’Alger va provoquer une réaction en cohérence avec les coups de menton de ces deux dernières années ou bien si les vieillards aux commandes vont faire la sourde oreille.

Selon des analystes algériens, Ihsane El Kadi a été envoyé en prison sur ordre du président algérien Abdelmadjid Tebboune lui-même. Ce dernier l’a d’ailleurs traité de «khabardji» (indic) lors de sa dernière sortie médiatique face à la presse locale, le 24 février. Une accusation qu’il a l’habitude de coller à tous les journalistes qui le critiquent, surtout qu’Ihsane El Kadi venait de lui contester toute habilitation à briguer un second mandat en 2024 et exiger du commandement de l’armée de chercher une autre monture, capable de manier les chiffres avec exactitude et de veiller à la véracité des faits rapportés.

D’ailleurs, Ihsane El Kadi, qui a toujours refusé de parler aux juges depuis son arrestation le 23 décembre dernier, s’est finalement exprimé lors du prononcé du verdict, se limitant à lancer une pique contre Tebboune. «J’ai rêvé d’avoir porté plainte contre le président de la République pour diffamation et avoir gagné mon procès» a été son dernier mot.

fr.le360.ma




« SM le Roi Mohammed VI, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi » S.E.M. Ali Bongo Ondimba

«Le Roi Mohammed VI, Mon Frère, Notre Frère, a tout fait pour moi». Le président gabonais S.E.M. Ali Bongo revient sur son séjour au Maroc suite à son AVC survenu en octobre 2018.

S’exprimant à l’occasion du 55e anniversaire de la création du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), ce dimanche 2 avril à Libreville, S.E.M. Ali Bongo a brisé le silence sur le difficile épisode de son AVC survenu à Ryad en Arabie saoudite.

Evoquant son séjour de convalescence au Maroc, Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de dire Merci à SM le Roi Mohammed VI qui a joué un grand rôle dans sa guérison.

«Le Roi, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi », a dit le président. «J’ai pu bénéficier de tous les soins pour, petit à petit, reprendre mes esprits», a-t-il poursuivi.

Voici quelques extraits du discours du président Bangoprononcé dimanche 2 avril à Libreville:

«Maintenant, je suis entièrement au service du pays »

«Ce matin-là, j’ai eu des réunions avec des chefs d’État, tout s’est bien passé, raconte-t-il dans un discours rapporté par notre correspondant, Yves-Laurent Goma. J’avais retrouvé aussi le président du Sénégal. Tous les deux nous participions à une mission. Et donc je me suis retrouvé seul, à table, parce que les autres étaient descendus. Et là, j’ai été victime d’un accident. Je ne me souviens plus tellement bien de la manière dont ça s’est passé».

«Mais je sais que j’ai demandé à ce qu’on appelle le médecin. Et dès que le médecin est arrivé, je ne me souviens plus de rien, jusqu’au dernier jour de mon séjour en Arabie saoudite. Et après nous sommes partis pour le Maroc.»

Nous sommes arrivés au Maroc… le Roi, mon frère, notre frère, a tout fait pour moi…

Exit l’Arabie saoudite, cap sur le Maroc. « Nous sommes arrivés au Maroc, le Roi, Mon Frère, Notre Frère, a tout fait pour moi », s’est ému le président gabonais, sous les applaudissement nourris des 5.000 militants DU PDG (au pouvoir depuis 2009). « J’ai logé chez le Souverain, et j’ai pu bénéficier de tous les soins pour pouvoir petit à petit retrouver mes esprits », se rappelle-il, ému.

« La vraie amitié est celle qui n’a aucun secret »

Pour rappel, le président gabonais a passé une partie de son adolescence au Maroc, où il a fait ses études. C’est à cette époque que les liens entre les deux futurs chefs d’État se sont renforcés.

Fin juillet 2017, « La vraie amitié est celle qui n’a aucun secret ». C’est par ces mots que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a accompagné la publication, sur son compte Facebook, de deux photos de lui et du Roi Mohammed VI suite à la célébration de la fête du trône. Deux adolescents qui célèbrent une longue amitié. La photo date du temps où le roi était encore prince héritier.

Rappelons que le président de la République gabonaise, avait quitté el Maroc, en mars 2019,  au terme d’un séjour médical dans le Royaume, aux fins de rééducation et de convalescence.

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CULTE D’APPROFONDISSEMENT DE LA DÉLIVRANCE DU JEUDI 04 AVRIL 2023 AVEC LE PASTEUR François MUTOMBO




Révisitation de la convention sino-congolaise : Voici les trois préalables de CNPAV

Afin de s’assurer que le processus mettra un terme définitif aux déséquilibres, à l’opacité et aux pratiques de corruption qui ont entaché ce projet, Congo n’est pas à vendre recommande la transparence totale du processus de revisitation et de renégociation de la convention, une préparation adéquate permettant de renégocier les manquements structurels de la convention sino-congolaise et l’ouverture d’enquêtes judiciaires sérieuses, transparentes et crédibles sur les actes de corruption et de détournement des fonds. 

Dans une conférence de presse organisée le lundi 3 avril à Kinshasa, la Coalition « Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) a salué la décision du Gouvernement congolais de procéder à la révision de la convention sino-congolaise signée en avril 2008 entre le groupement congolais et le groupement d’entreprises chinoises (GEC) relative au développement des infrastructures et à l’exploitation minière.

Pour que ce processus mène à des bénéfices pour la population congolaise, Congo n’est pas à vendre insiste pour une préparation rigoureuse de la renégociation, notamment par une évaluation indépendante des recettes générées par le projet, des réserves minières y allouées et des infrastructures réalisées, ainsi que la réalisation d’une modélisation fiscale du projet ; la transparence totale du processus de révision et de la renégociation de la convention qui devra privilégier les intérêts du Congo et de la population et les poursuites judiciaires contre les acteurs présumés responsables d’actes de corruption et des détournement des fonds publics.

Dans un communiqué publié à cet effet, CNPAV fustige les déséquilibres structurels en faveur de la partie chinoise. Ici, il est noté un manque à gagner pour le fisc congolais découlant de l’exonération fiscale quasi-totale pour la joint-venture Sicomines ; Des décaissements pour les infrastructures extrêmement faibles, contrairement aux attentes et aux engagements de la partie chinoise ; Des garanties additionnelles de remboursement des prêts d’infrastructures ; De l’absence de transfert des technologies et des compétences dans la réalisation des infrastructures. Des parts sociales minoritaires injustifiées de la partie congolaise dans la co-entreprise Sicomines.

Au sujet de l’opacité généralisée dans l’exécution de la convention, dont on reproche à la partie chinoise, Congo n’est pas à vendre constate la mainmise totale de la partie chinoise et d’un groupe très restreint de l’élite politique sur la mise en œuvre de la convention ; une opacité financière totale avec des chiffres en partie secrets et en partie contradictoires sur les prêts d’infrastructures encaissés et leur utilisation concrète ; la gestion des fonds destinés aux infrastructures hors du circuit normal des procédures encadrant les finances publiques, notamment à partir des comptes de la Sicomines, etc.

CNPAV cite aussi les suspicions de corruption et de détournements de fonds, à travers les pratiques de surfacturation systématique des coûts du peu d’infrastructures réalisées, décriés par la société civile depuis près de 10 ans ; la collusion d’intérêts entre l’élite politique congolaise et la partie chinoise au détriment des populations congolaises ; la présence suspecte d’un actionnaire privé, Congo Management (COMAN), en lieu et place de l’Etat congolais dans Sicohydro, une société affiliée à Sicomines qui opère le projet hydroélectrique de Busanga.

Au regard de tout ce qui précède, CNPAV demande au Gouvernement congolais et à la commission de revisitation de cette convention les trois engagements préalables, afin de s’assurer que le processus mettra un terme définitif aux déséquilibres, à l’opacité et aux pratiques de corruption qui ont entaché ce projet. Il s’agit de la transparence totale du processus de revisitation et de renégociation de la convention, une préparation adéquate permettant de renégocier les manquements structurels de la convention sino-congolaise et l’ouverture d’enquêtes judiciaires sérieuses, transparentes et crédibles sur les actes de corruption et de détournement des fonds.




Révisitation du contrat chinois : LICOCO met en garde les ennemis de la République qui manœuvrent contre les intérêts de l’Etat Congolais

La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) s’insurge contre certaines personnes mal intentionnées qui se permettent de torpiller les efforts de la Rdc visant à revisiter le contre Sicomines. L’alerte est faite à travers un communiqué signé par le Secrétaire exécutif de la LICOCO, Ernest Mpararo.

Dans un communiqué rendu public le lundi 3 avril 2023, la LICOCO met en garde ces personnes qu’elle qualifie de « Chinois noirs ». Tout en saluant le travail abattu par l’Inspection générale des finances (IGF) qui s’est investie en faveur des intérêts de la Rdc, LICOCO rappelle que la révisitation dont question est une initiative à saluer.

« La Ligue Congolaise contre la Corruption (LICOCO) alerte sur la présence dans les travaux préparatoires de la révisitation du Contrat Chinois, des personnes manifestement acquises à la cause chinoise, sans nul doute, à coût des billets verts, pour torpiller les efforts de la RDC d’aboutir à la signature d’un avenant à la convention SICOMINES, tel que souhaité par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat. La LICOCO rappelle que l’Inspection Générale des Finances a produit un rapport à la satisfaction générale de tous les Congolais mettant à nu la prédation orchestrée contre les intérêts de la RDC en complicité avec certains Congolais qui se sont insolemment enrichis sur le dos de la SICOMINES », renseigne le communiqué.

Intitulé « la révisitation du contrat Sicomines mise en mal par les chinois noirs », le communiqué de la LICOCO sonne comme un éveil de conscience pendant que certains citoyens s’adonnent à des activités visant à ternir l’image des institutions du pays.

Tout en rappelant les résolutions du Conseil des ministres du 17 mars 2023 qui a « levé clairement l’option de la révisitation du Contrat chinois de manière à rééquilibrer les avantages entre la RDC et les Entreprises Chinoises », la LICOCO rappelle la nécessité de travailler d’arrache-pied afin que les travaux préparatoires relatifs à la révisitation du contrat Sicomines aboutissent.

« Depuis une semaine, les travaux préparatoires regroupant plusieurs structures étatiques sous la présidence du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, ont démarré dans le but d’arrêter une Feuille de route de négociation avec les Entreprises Chinoises. La LICOCO qui y participe constate avec indignation les tentatives de quelques personnes mal intentionnées faisant partie de ce groupe de travail qui cherchent à jeter un discrédit sur le rapport combien appréciable de l’Inspection Générale des Finances, naviguant ainsi à contrecourant de la décision du Chef de l’Etat et de la volonté du peuple Congolais. Ces personnes cherchent à faire retarder la révisitation souhaitée par tous les congolais par des manœuvres dilatoires du genre à solliciter un autre audit technique de la Convention SICOMINES », dénonce la Licoco.

La LICOCO note que depuis l’existence de ladite convention, aucune structure de l’Etat n’a réussi à obtenir des données financières et d’exploitation de cette Société qui se comportait comme un Etat dans un Etat. C’est presqu’un miracle aujourd’hui, pense-t-elle, qu’un service de contrôle congolais parvienne à décortiquer cette Convention sur base des données réelles et à mettre en évidence des déséquilibres criants au détriment de la RDC. Pour la LICOCO, il apparaît clairement que la révisitation souhaitée aujourd’hui est une opportunité que la RDC ne doit pas louper.

La LICOCO ainsi que les autres organisations de la Société Civile Gardiennes des intérêts de la RDC, mettent en garde ces « chinois noirs » et les tiennent à l’œil.

La LICOCO, qui dit détenir toutes les informations sur ces personnes qualifiées de « chinois noirs », promet de ne pas hésiter à rendre publiques les identités de ces ennemis de la République si ces derniers ne renoncent pas à leur plan macabre et à leur envie d’enrichissement rapide sur le dos du peuple Congolais.




L’Arabie saoudite annonce une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour

Le ministère saoudien de l’Energie a annoncé dimanche une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour du mois de mai jusqu’à la fin de l’année en cours.

 

Le ministère saoudien de l’Energie a annoncé dimanche une baisse volontaire de la production pétrolière de 500.000 barils par jour du mois de mai jusqu’à la fin de l’année en cours.

Cette réduction de la production se fait en coordination avec plusieurs autres pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays participant à la Déclaration de coopération qui ne sont pas membres de l’OPEP, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Il a fait savoir que cette baisse volontaire s’ajoutait à la réduction de la production qui avait déjà été convenue lors de la 33e réunion ministérielle des pays membres de l’OPEP et de leurs alliés (rassemblés sous le nom d’OPEP+) le 5 octobre dernier.

Le ministère a clarifié le fait que la décision était une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier mondial.




Les Congolais ne sont pas condamnés à subir les évènements

Charles de Gaulle n’avait pas eu tort de déduire qu’en relations internationales (coopération comprise), il n’y a pas d’amitiés. ” Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts “, avait-il déclaré. Depuis le 30 juin 1960, la RDC – sous ses diverses appellations – ne cesse d’en faire l’amère expérience en ce que ses relations avec l’extérieur lui procurent moins de raisons de joie que de tristesse. Surtout depuis l’avènement de la Perestroïka survenue à Moscou en 1989 et dont la déferlante sur l’Afrique au début des années 1990 s’était révélé cruelle. En effet, sans fournir la moindre explication, ceux des partenaires qui voulaient d’un Congo uni sous la Guerre froide avaient subitement et ouvertement changé de position, agissant comme si l’intérêt mondial commandait désormais le contraire, entendez la disparition du même État.

Effectivement, au cours de ces 33 dernières décennies (1990-2023), la RDC semble poussée à cette disparition, vraisemblablement approuvée par la majorité des États membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, en l’occurrence les États-Unis, la Grande Bretagne et la France. Jusque-là plus ses tuteurs que ses partenaires traditionnels.

La dernière réunion de cet organe de l’Onu le 29 mars 2023 faisant foi, seules la Russie et la Chine prennent fait et cause pour elle.

En vérité, Kinshasa a pour problème congénital son incapacité à s’adapter aux changements qui s’opèrent dans le monde.

Trois exemples pour s’en convaincre :

– 1960 avec l’avènement des indépendances en Afrique. Le Congo n’y était pas préparé, si bien qu’un certain Jef Van Bilsen proposa son plan de prolonger la colonisation pour 30 ans, soit en 1990.

– 1990, comme par coïncidence, avec l’avènement de la Perestroïka (fin de la Guerre froide). Ce retour brusque à la démocratie pluraliste interrompue autour des années 1965-1970 avait pris les Zaïrois au dépourvu. On se contenta d’oripeaux du multipartisme et du droit-de-l’hommisme qu’on ne vit pas venir les effets annonciateurs de Berlin ll.

– 2022 avec l’avènement de la Guerre d’Ukraine en février, ” inspirant presque celle du M23 en mai. C’est à croire que les parrains et sous-traitants savaient ce qui allait se produire et qui se produit : la focalisation de l’attention des Occidentaux sur la “menace russe “, donc l’indifférence presque de ces derniers par rapport à la guerre de l’Est de la RDC.

Les Congolais de Kinshasa ne se sont préparés à aucun de ces trois avènements. Preuve que nous nous sommes mis volontairement dans la position de subir.

Or, gouverner, c’est prévoir, dit-on.

Si les pères de l’Indépendance sont excusables parce qu’interdits de fréquenter les Belges sous la colonisation, il n’en est pas de même de leurs enfants et petits-enfants, particulièrement des contemporains des dirigeants occidentaux qu’ils ont eu l’occasion de côtoyer sur les bancs de l’école, les restaurants, les sites touristiques, les bureaux, les stades, les églises, etc.

Ils ont vécu, voire sympathisé avec les Karel de Gutch, Alexander de Croo, Louis et Charles Michel pour la Belgique ; les Clinton, Herman Cohen, Anthony Blinken et autres Peter Pham pour les États-Unis ; les Macron, Hollande, Sarkozy, Laurent Fabius et autres Manuel Valls pour la France ainsi que les Tony Blair, David Cameron, Boris Johnson et même le nouveau venu Rishi Sunak pour la Grande Bretagne.

La faute ?

Paix à son âme : feu Albert Kisonga Manzakala proposait à l’époque la création d’un centre de prospective comme celui dont est dotée l’université de Makerere, en Ouganda, consacré à l’évolution de la situation dans les Grands Lacs pour les décennies à venir. Pour l’histoire, premier président du Rcd, Pr Ernest Wamba Dia Wamba, était professeur dans cette Alma mater lorsqu’il avait basculé dans la rébellion qui fut en réalité une agression rwandaise.

Le bouleversement en cours en Europe au travers de la Guerre d’Ukraine devrait intéresser les Congolais pour ériger un tel centre dans l’objectif de préparer la RDC à ce que le monde deviendra, c’est-à-dire à ce qu’elle deviendra elle-même.

Les esprits éveillés en sont conscients : quelle que soit la manière dont cette guerre va se terminer, la reconfiguration du plancher des vaches est acquise.

Dans cette logique, faire preuve de pragmatisme est un devoir. Et faire preuve de pragmatisme dissuade toute multiplication des fronts contre le Congo, surtout pour des dossiers gérables, sans nécessairement indisposer des partenaires qui, au nom des amitiés ou des intérêts (lire plutôt des amitiés et des intérêts), peuvent se révéler utiles dans la consolidation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale.

On n’est pas condamné à subir des évènements.

On est obligé de les devancer et, au besoin, de les orienter…

Omer Nsongo die Lema




Après la visite de Muyaya et Muhindo : Bientôt les bâtiments modernisés de l’UPN et de l’UNIKIN livrés aux étudiants

Le programme de construction et réhabilitation des universités en Rdc avance à pas de géant à Kinshasa. Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi et celui de la Communication et médias, Patrick Muyaya ont effectué ce lundi 3 avril 2023 une visite d’inspection des travaux dans les chantiers à l’Université pédagogique nationale (UPN) et aussi à l’Université de Kinshasa.

Les 2 membres du gouvernement central se sont donnés la peine ce lundi pour s’imprégner de l’évolution de ces grands travaux qui s’inscrivent dans le cadre du programme du chef de l’Etat. Après avoir vu de leurs propres yeux, Patrick Muyaya et Mohindo Nzangi se sont félicités de la vitesse constatée dans l’exécution de ces travaux.

Les deux membres du gouvernement ont débuté leur visite par l’Université pédagogique nationale (UPN) où plusieurs édifices sont presque dans leur phase terminale. Ici sont construits les homes des étudiants, filles comme garçons avec une capacité d’accueil de plus de 6.000 étudiants. Ces homes sont équipés déjà pour la plupart.

La tuyauterie, y compris l’électricité ont été aussi retouchées. Les nouveaux auditoires construits au sein de cet Alma Mater répondent aux normes internationales, question de permettre aux jeunes congolais d’étudier dans de bonnes conditions, a précisé le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, qui n’a pas caché sa joie suite à l’avancement de ces travaux.

Il faut noter que ce programme vient de sauver cet établissement public qui accuse de sérieuses difficultés en termes d’infrastructures de base. Une situation qui a même occasionnée la fuite des plusieurs étudiants qui n’ont pas pu supporter de suivre les cours dans des conditions non viables. Selon l’entreprise qui exécute les travaux dans ce site, tous les bâtiments en construction seront disponibles dans 6 mois, une nouvelle qui a soulagé les étudiants et tout le corps académique de cette Université publique.

Cap sur l’Unikin

Après l’étape de l’Université pédagogique nationale, les deux membres du gouvernement se sont rendus à l’Université de Kinshasa où un autre grand chantier est en construction. À leur arrivée, ils ont été accueillis par le Recteur de cette Université ainsi que de tous ces collaborateurs. Ensemble avec les deux membres du gouvernement, ils ont visité tout le grand chantier. Ici, plusieurs auditoires sont près qu’en phase de finalisation et ont été rénovés pour la plupart et équipés.

Comme le site est aussi réservé pour accueillir les neuvièmes jeux de la francophonie, une piscine olympique et d’autres infrastructures sportives sont en construction, notamment le terrain de football et 2 autres de basket-ball sont en réhabilitation presque fini. Ici également, les latrines, la tuyauterie, l’électricité ont été réhabilitées.

Prenant la parole à son tour, l’homme qui se dit le plus heureux dans l’exécution de ces travaux, le ministre de l’ESU Mohindo Nzangi a souligné que” la mission de l’Etat n’est pas seulement de construire les nouveaux bâtiments, mais aussi d’améliorer les conditions de travail de tous les enseignants et cadres de l’ESU”.

Pour sa part, le Recteur de l’Université de Kinshasa se dit aussi être honoré de ces édifices qui permettrons à l’Unikin de revêtir sa plus belle robe, avant de remercier le chef de l’Etat pour cette action qui prouve à suffisance la détermination qu’il a pour aider la jeunesse à être bien instruite.

 

A noter que les mêmes travaux de construction et réhabilitation des universités en Rdc sont aussi exécutés dans d’autres provinces de la Rdc, notamment à Mbuj-Mayi, Lubumbashi et ailleurs.