Le MSP prévient que le Front Polisario pourrait déclencher une vague de répression prochainement dans le camp de Dakhla

Le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a publié un communiqué officiel avertissant que le Front Polisario pourrait déclencher une vague de répression dans les prochaines heures dans le camp de Dakhla. Ceci fait suite à la dénonciation par l’organisation d’attaques contre des proches de son premier secrétaire, Hach Ahmed Bericalla, dans le même camp.

Le premier secrétaire du Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a de nouveau dénoncé l’agression subie la semaine dernière par ses proches de la part de groupes armés du Front Polisario dans le camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, à 160 kilomètres à l’est de la ville algérienne de Tindouf.

Dans plusieurs lettres adressées à des membres du Parlement européen et du Service extérieur de l’Union européenne, ainsi qu’à divers partis politiques espagnols et organisations internationales, Hach Ahmed Bericalla a de nouveau condamné les actes d’hostilité à l’égard de ses proches dans la région de Tindouf et le climat d’intimidation qui règne dans le camp de Dakhla, théâtre des émeutes provoquées par l’usage excessif de la force contre ses proches jeudi dernier, au cours desquelles sa nièce Hassina Salem Ahmed et son oncle Buh Habub ont été blessés.

Le premier secrétaire du MSP a appelé à l’intervention des institutions européennes pour enquêter sur les événements et a critiqué le discours d’intolérance et de haine que le Front Polisario fait circuler parmi les réfugiés.

Pour Hach Ahmed, le Front Polisario, de par sa nature totalitaire, continue, à ce stade, d’exercer son autorité en tant que parti unique dans les camps de réfugiés en dehors du rôle des instances internationales et des lois de l’Etat hôte, l’Algérie.

Depuis vendredi, une forte milice du Front Polisario a pris position dans le camp de Dakhla et il n’est pas exclu qu’une vague d’arrestations et de répression contre les réfugiés se déclenche dans les prochaines heures.

 

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L’ASADEDH condamne l’agression des proches de Hach Ahmed à Dakhla. Des membres du Polisario attaquent des proches du secrétaire général du MSP, Hach Ahmed




En vue de leur prise en charge : Les enseignants retraités appelés à se faire immatriculer

L’une des priorités du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, au point de l’inscrire en lettre d’or au chapitre des réformes de la sécurité sociale du secteur public dans son dernier discours sur l’état de la Nation prononcé le 10 décembre 2022, l’extension du régime de sécurité sociale de la CNSSAP à d’autres catégories prend dorénavant corps.

L’histoire récente rappelle même les différentes rencontres initiées par le Directeur général de la CNSSAP, M. Junior Mata, sur orientations de la Tutelle, du Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau Ebua, autour des nouvelles catégories concernées par la réforme du secteur. Tous ces déploiements visaient à jalonner le chemin de la mise en œuvre de la couverture sociale à tous les agents publics.

A travers son communiqué rendu public le 15 mars dernier, la CNSSAP amorce la prise en charge effective des enseignants de l’EPST en particulier à travers l’appel à la participation massive aux opérations d’immatriculation moyennant quelques documents administratifs et de l’Etat civil.

Le mois d’avril courant connaitra donc, sauf cataclysme, les premiers paiements des prestations en faveur des nouvelles catégories.

Du côté de l’Etat, partenaire principal de la CNSSAP, tout est mis en œuvre pour le début des retenues des cotisations à verser à la Caisse afin de pérenniser cette prise en charge en faveur des actuels et futurs bénéficiaires.

Le légendaire slogan « Tous solidaires, tous bénéficiaires » y prend ainsi tout son sens.




Modernisation des Universités et Instituts supérieurs: Muyaya et Mohindo en visite d’inspection à l’UPN et l’UNIKIN

MM. Patrick Muyaya et Mohindo Nzangi ont abandonné un moment leurs bureaux climatisés de la commune de la Gombe, pour se rendre compte de l’avancement des travaux de construction des universités et instituts supérieurs. Cette visite qui a commencé par l’Université pédagogique nationale (UPN), s’est clôturée à l’Université de Kinshasa, site choisi comme village de la Francophonie. A cette occasion, le ministre Muyaya a souligné que le programme pour les universités ne concerne pas seulement le contenu, mais aussi le bâtiment plus précisément la modernisation des infrastructures, sans oublier les efforts fournis dans la prise en charge des enseignants des universités.

La modernisation des universités et instituts supérieurs tient à cœur le Président de la République. Pour palper du doigt certaines réalités de ce secteur, le ministre de la Communication et médias accompagné de son collègue de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) ont fait une tournée ce lundi 3 avril 2023. Cette tournée est partie de l’Université pédagogique nationale (UPN) pour s’achever à l’Université de Kinshasa.

En présence de professionnels de médias, les deux ministres ont effectué une visite d’inspection dans ces deux universités où se déroulent les travaux de réhabilitations et construction des homes pour les étudiants.

” Au-delà de programmation de la gratuité que nous faisons au niveau élémentaire, le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a placé l’université au cœur de son projet politique. Au-delà des efforts fournis par mon collègue de l’Enseignement supérieur et universitaire, il m’a fait l’honneur aujourd’hui de venir voir de moi-même”, a expliqué le ministre Patrick Muyaya.

Le porte-parole du gouvernement a souligné que le programme pour les universités ne concerne pas seulement le contenu, mais aussi le bâtiment plus précisément la modernisation des infrastructures sans oublier les efforts fournis dans la prise en charge des enseignants des universités.

Depuis quelques temps, le gouvernement Sama a initié un vaste programme de chantier qui consiste à rénover les universités.

La visite de ce jour a permis aux professionnels de médias de voir l’évolution des travaux de réhabilitations de homes des étudiants à l’UPN. Cette rénovation a concerné la tuyauterie, l’électricité, système d’aération, système d’eau de homes pouvant abriter près de 6000 étudiants.

A l’Unikin également, les mêmes travaux sont réalisés pour contenir près de 4000 étudiants. Sur ce site, qui a été choisi pour les 9èmes jeux de la francophonie, sont exécutés les travaux d’aménagement qui sont en cours, travaux de voiries qui se font sur quelques kilomètres.

L’ambition du gouvernement est d’étendre ce projet jusque dans d’autres provinces du pays pour montrer que le changement de narratif dans les universités dont parle le Président de la République, est bien réel, a souligné le ministre de la Communication et médias.

Ces travaux constituent un motif de satisfaction pour le recteur de l’Unikin.

” C’est réellement un motif de satisfaction pour nous au nom de tous les étudiants et corps académiques de cette université. Nous remercions le Président de la République qui a fait de rénovation de l’enseignement supérieur et universitaire un credo extraordinaire. Nous remercions également le ministre de tutelle qui se bat pour que les moyens soient disponibles “, a indiqué le recteur de l’Unikin.

Il a par ailleurs invité les étudiants à faire bon usage de ces ouvrages pour la prochaine génération.

Notons que ces travaux seront terminés d’ici le 28 avril si tous les moyens financiers sont réunis.

Rappelons qu’à l’Unikin les travaux ont consisté à revisiter la plomberie, réfection du système électrique, le système d’eau, réfection de la voirie, construction de la clôture pour sécuriser le site universitaire, a indiqué le DG de l’entreprise qui exécute les Travaux. Le ministre de l’ESU, Mohindo Nzangi a annoncé que désormais que les homes des étudiants seront payants moyennant une somme démocratique pour permettre la maintenance de ces bijoux.

JMNK




Patrick Muyaya martèle : « Les FARDC ne sont pas interdites à Bunagana »  

La force régionale a-t-elle reçue une mission non offensive, ne devant s’occuper que de la stabilisation à l’instar de la Monusco? Est-ce vrai que les FARDC sont interdites de fouler les pieds à Bunagana ? Quelles sont les missions du Gouvernement Sama Lukonde 2 ? Qu’est-ce qui justifie l’agression de Christian Bosembe, président du CSAC en France ? Telles sont les questions qui ont été abordées lors du premier briefing presse animé par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.

Au cours de ce face-à-face avec la presse, le ministre de la Communication et médias a été plus que ferme : « personne n’a interdit aux FARDC de se déployer à Bunagana ». Patrick Muyaya réagissait à une information éparpillée dans les réseaux sociaux, selon laquelle, le M23 ne tolèrera pas le redéploiement des FARDC dans les espaces d’où il va se retirer.

” La force régionale est en appui aux forces armées de la RDC et toutes ces troupes qui sont actuellement sur le sol congolais, y sont sur invitation du Gouvernement Congolais dans l’objectif de travailler pour le retour de la paix. Cela ne doit donc pas être interprété comme une quelconque forme de balkanisation, d’autant plus que l’objectif recherché est de parvenir à la fin des hostilités. Le schéma convenu est que le M23 qui a commencé progressivement à se retirer, puisse laisser la place à la force régionale”, a insisté le ministre Muyaya.

La force régionale a-t-elle reçu mandat non offensif à l’instar de la Monusco ? Ici encore, Patrick Muyaya a rappelé le point e de la feuille de route de Luanda, selon lequel, si le M23 refuse de se d’engager, le chef d’état-major demanderont à la force régionale de faire usage de la force. « Lorsque vous recevez les armées étrangères, il existe un document qui résume la mission de la force et la mesure dont elle va se déployer. La mission est déployée pour contenir et éradiquer les forces négatives opérant en Rdc. La force, c’est le recours ultime. Il ne s’agit pas seulement du M23, mais de toutes les forces qui écument la RDC », précise-t-il, avant d’avouer qu’il y a eu des discussions avec les groupes armés locaux qui ont déposé les armes et attendent le processus démobilisation suivie de la réintégration de la communauté. Et Muyaya a prévenu quand même que nous allons constater avec vous si dans les jours qui viennent, le M23 continue à occuper les mêmes positions.

Francs congolais et élections

Le gouvernement reste-t-il impuissant face à la dépréciation du franc congolais ? A cette question, Patrick Muyaya a calmé les ardeurs du journaliste en lui conseillant de situer la marge. « Ce qu’on a observé, on a regardé le tableau et on a observé qu’il n’y a pas eu de grandes fluctuations et que la situation constatée provient d’une spéculation », dit-il, avant d’ajouter qu’il faut considérer que notre économie évolue dans un contexte compliqué de la guerre de l’Ukraine. Il y a des informations qui nous permettent de dire qu’il n’y a pas matière à inquiétude. Nous veillons à préserver le pouvoir d’achat des Congolais, rassure-t-il.

Le Gouvernement va-t-il tenir à l’organisation des élections ? Le ministre de la Communication et médias pense qu’il y a des engagements démocratiques pris et sur lesquels nous tenons à réaliser. Pour nous, informe-t-il, nous travaillons pour que nous puissions faire retourner nos compatriotes dans leurs lieux d’origine pour qu’ils puissent voter. Au-delà des difficultés d’ordre sécuritaire, nous pouvons organiser les élections dans le délai.

Un Gouvernement de missions

Rappelons qu’au cours de ce briefing qui intervient tout juste après le remaniement, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya est revenu sur le Gouvernement Sama 2, les missions et les défis.

“Il y a eu remaniement depuis la nuit du 23 mars 2023. A l’issue de cette décision du Chef de l’état, le nouveau gouvernement est composé de 16 femmes dont deux nouvelles et quatorze anciennes. Ce qui démontre l’engagement du Président Félix Tshisekedi sur la gente féminine”, a indiqué le ministre de la Communication et Médias.

Il est aussi revenu sur les premières indications du chef du gouvernement, Sama Lukonde. ” En dehors des mots de félicitations aux nouveaux et de remerciement aux anciens, le Président nous a rappelés les missions qui sont les nôtres dans le contexte politique actuel” a indiqué le ministre Muyaya.

Parmi ces missions, il y a notamment le retour de la paix et sécurité dans la partie Est de la RDC ; les efforts continus pour la maîtrise du cadre macroéconomique particulièrement la situation du Franc Congolais (des orientations précises ont été données aux ministres sectoriels pour préserver la stabilité du Franc Congolais); la tenue des élections ; le sport et Jeunesse.

Le Président de la République a rappelé également l’observance stricte de valeurs qui doivent conduire chaque membre du gouvernement à savoir : la solidarité, le respect de secret de délibérés, la subordination hiérarchique et la collégialité.

A ce premier conseil des ministres, a insisté le ministre Patrick Muyaya, le Chef du gouvernement a présenté les nouveaux membres au Président de la République, mais aussi les ajustements opérés dans le cadre de ce gouvernement. Il s’agit exactement de 46 membres qui ont été maintenus, 10 permutés, 6 ont maintenu leurs postes, 6 ont quitté le gouvernement et 12 nouveaux membres ont fait leur entrée; 16 femmes dont deux nouvelles. Le Premier ministre les a appelés à plus d’abnégation.

Bosembe a porté plainte !

Le porte-parole du gouvernement est aussi revenu sur l’attaque qu’a subie le président du CSAC, Christian Bosembe à Paris, où il était en mission officielle.

A ce sujet, il a précisé qu’une plainte a été déposée et le ministre va s’assurer du suivi avec les autorités françaises, pour que ceux qui pensent que par la violence on peut triompher, répondent de leurs actes devant la justice.

Jean-Marie Nkambua

 




Luttes: L’expert Malam fait une grande révélation : ‘’ Depuis 2020, nous avons voulu faire de la Rdc le point focal de cette lutte en Afrique Centrale’’

Dans son intervention à l’ouverture du stage de formation pour officiels et arbitres Niveau 1 qu’il anime l’Expert Malam s’est exprimé en ces termes : ‘’L’honneur m’échoit de prendre la parole devant le ministre des sports dont c’est sa première activité sportive. Ça nous enchante. On a attendu cet instant depuis des années. Et c’est arrivé avec l’avènement du nouveau ministre des sports. En ce qui concerne cette grande formation, une grande première dans l’histoire de la RDC et même de l’Afrique Centrale. C’est à l’occasion du grand événement mondial attendu, les jeux de la francophonie Kinshasa 2023. Donc, cette formation des officiels techniques et des arbitres, vous savez sans une organisation technique parfaite, on échoue dans tout événement. Avec cette disposition prise par la Fécolutta et avec l’appui du ministère des sports, au nom de la fédération internationale, je ne peux qu’apprécier cette disposition. Je remercie très sincèrement les autorités congolaises à travers la présence de son excellence monsieur le ministre parmi nous’’.

Donnant de précisions sur la formation

L’expert Malam précise : ‘’La formation va durer 6 jours. Elle aura pour base la connaissance de la lutte africaine. Comment on est parvenu à intégrer ce sport typiquement traditionnel (issu de nos valeurs traditionnelles) qui a gagné l’international. Imaginez-vous, il y a des années aux Jeux Olympiques et sur le plan international, les jeux de la francophonie, nous, nous ne faisons que des jeux qui nous sont presqu’importés. Et nous devons aussi donner de la valeur à ce que nous faisons. C’est la seule discipline typiquement africaine qui a pu franchir les frontières africaines jusqu’à gagner l’Europe, l’Asie et c’est pour cela, la CEDAO a beaucoup travaillé sur cette forme de lutte. Et depuis 2020, nous avons voulu faire de la RDC le point focal de cette lutte en Afrique Centrale. Dieu merci, avec cette volonté remarquée présentement, je sais que nos vœux-là seront exaucés. Avec la CEDAO, avant-hier c’était 14 pays africains qui étaient au Niger. On a sympathisé pendant 4 jours. La finale a opposé le Niger au Sénégal. Donc, on veut faire de la RDC qui est un pays de la lutte avec ses luttes sociétales qu’on connait Libanda, Kabubu et autres qui appartiennent à nos valeurs traditionnelles. Et dont la compilation avec la lutte des autres pays ont donné ce règlement-là de l’Afrique. C’est un travail de la Conféjes et de la fédération internationale pour sortir un seul règlement qui va permettre à l’Afrique de se retrouver. L’Afrique s’est retrouvée à partir de 73 autour de ce règlement de 1995 à Niamey avec le Maroc, le Tchad, Centrafrique, Mauritanie, Niger, Sénégal, Bénin…12 à 14 pays au Niger pour faire le 1er championnat d’Afrique. Maintenant, on est sur le plan international. Donc, c’est une valeur. Et nous voulons faire de la RDC le point focal comme l’a fait la CEDAO en Afrique de l’Ouest.

Pour cette formation, ça c’est la lutte africaine. Elle n’est plus traditionnelle. Elle incarne des valeurs modernes et des valeurs traditionnelles. Donc, dans chaque pays, pour nous fédération internationale, on a une et une seule fédération par pays qui gère et les luttes olympiques à savoir : la Lutte Libre, la Lutte Greco-Romaine, la Lutte féminine, le best reselers, le bus reselers et la lutte africaine et mêmes les formes des luttes sociétales sont sous la coupe de la fédération internationale. Donc, elles sont la coupe d’une et une seule fédération par pays. Voilà ce que j’ai eu à confirmer une des lettres de la fédération internationale. On a une et une seule fédération congolaise, on a une et une seule fédération nigérienne, une seule et seule fédération sénégalaise etc et qui gère toutes les formes des Luttes que ça soient olympiques que ça soit la lutte traditionnelle. Monsieur le ministre, voilà l’information. Ici, on était venu en 2020 pour faire une compilation avec le CIEJF, le Directeur est là (Cfr Zénon Kabamba) et il peut témoigner. On a vu le Comité Olympique Congolais, le ministre des sports pour donner cette information. Et c’est en ce moment qu’on a positionné M. Eric Kinzambi comme président de la Fécolutta. Et il va gérer les choses jusqu’à la nouvelle assemblée. Voilà monsieur le ministre ce qu’avais à dire. Je réitère notre remerciement pour votre engagement, pour votre première sortie avec la lutte africaine. Un sport sur l’international typiquement africain’’.

Antoine Bolia

 




Luttes: Ce qu’a dit Eric Kinzambi à l’ouverture du stage de formation des officiels et arbitres Niveau 1

Dans son mot de circonstance, M. Erick Kizambi, président de la Fécolutta a fait remarquer que dans le cadre de 9è Jeux de la Francophonie que le pays va organiser bientôt, la Fécolutta avait jugé bon et inadmissible que la RDC puisse organiser ces jeux et que les arbitres des autres nations viennent officier les rencontres qui y seront organisées.

Cela a tellement tenu à cœur la Fécolutta qui s’est alors battue. Finalement elle a obtenu de la fédération internationale la formation des cadres techniques et des officiels pour l’organisation des jeux.

S’adressant au ministre Kabulo Muana Kabulo, il précise : ‘’Aujourd’hui, vous avez l’honneur d’ouvrir cette formation. Les explications techniques vous seront fournies par M. Malam Barka, expert technique de la fédération internationale des Luttes. Il est venu former. Et c’est la 1ère formation assurée dans toute l’Afrique Centrale. Toutes les compétitions qui seront organisées dans toute la zone Afrique Centrale, on fera recours aux techniciens que va former l’expert Malam. Cette formation n’a jamais eu lieu. La RDC est le 1er pays à obtenir ça. Il va donner l’explication technique’’.




Dans une interview exclusive accordée à la presse après le stage de formation pour officiels et arbitres Niveau 1, Kabulo Muana Kabulo se confiant à la presse : ‘’Je suis là pour tous les sports’’

L’histoire retiendra qu’au cours de la journée dominicale du 02 avril 2023, fête des rameaux chez les catholiques du monde entier, M. François Claude Kabulo Muana Kabulo nommé ministre des Sports à l’issue du dernier remaniement de l’équipe gouvernementale, a effectué sa première sortie officielle. Il a ouvert au Salon présidentiel, sise stade des Martyrs, le stage de formation des officiels et arbitres niveau 1.

Kabulo Muana Kabulo dévoile son plan d’actions

Il s’est exprimé ainsi en répondant aux questions de la presse : ‘’Je suis honoré par la Fécolutta pour ma 1ère activité officielle. Cela démontre à suffisance qu’on n’est pas là pour le football. Le foot, c’est le sport roi dans notre pays, mais on ne doit pas hypothéquer les autres disciplines. C’est pourquoi j’ai tenu à venir symboliquement commencer par une fédération qui n’est pas très bien connue chez-nous, mais qui le sera. Je suis là pour tous les sports. La confiance du président de la République, c’est ça. La mission qui m’est confiée dit, il faut booster le sport congolais. Avec le 1er ministre Sama Lukonde on va très bien travailler’’

Quid de la feuille de route et les défis

Ministre Kabulo : ‘’Les défis sont immenses. Le sport congolais est en train de traverser une période de turbulence. Il faut qu’on arrête cela. On a des priorités : les 9è jeux de la francophonie chez-nous. Nous allons nous battre. On a des disciplines engagées dans ce rendez-vous important. La RDC étant le 1er pays francophone au monde, nous devons honorer le pays. C’est pour ça que nous allons travailler avec les fédérations concernées. L’objectif ? On doit garder qu’à même des médailles. C’est vrai qu’on fera face à des pays bien outillés qui vont venir. Mais nous feront le maximum pour que nous ne soyons pas ridicules à l’issue de ces jeux.

Quid de la situation du football

A propos du football, le ministre Kabulo fait remarquer : ‘’Ça ne sert à rien de crier partout à gauche à droite. Les gens ont besoin du football tous les week-ends. Nous allons nous pencher sur ça très très rapidement. Bien sûr avec au fond le renouvellement du nouveau comité directeur pour essayer de relancer le football qui doit rentrer très très vite dans le top 5 sinon dans le top 3. On a des athlètes partout’’.

Quid du sport féminin

A ce propos, le ministre Kabulo s’est montré rassurant : ‘’Nous allons également favoriser le sport féminin pour que la femme congolaise se sente concernée. Parce que pour le moment elle est abandonnée. Mais nous allons la récupérer. Mais nous n’allons pas oublier la base parce que ce sont les jeunes. Si tu n’as pas le sport des jeunes aujourd’hui, nous allons faire marche arrière. Nous ne voulons pas ça. Nous allons nous investir pour réussir ce pari. Seul, je ne peux rien. Mais avec l’appui de tout le monde, on trouvera des solutions’’.

Kabulo recommande aux médias de positiver les actions

S’adressant aux journalistes, le ministre Kabulo Muana Kabulo lance : Je compte énormément sur les médias. Je recommande aux médias de positiver les actions. De faire des observations positives pour qu’ensemble on puisse faire avancer notre sport. Parce que le sport du Congo, ce n’est pas moi, c’est nous tous. Nous allons conjuguer nos efforts. Nous allons travailler ensemble pour essayer de remettre notre sport sous le rail. La RDC est très respectée. Maintenant, c’est à nous de démontrer que le respect que tous les africains ont pour nous est méritée’’.

Antoine Bolia




Reconduit, Tony Mwaba a présidé la 22ème réunion hebdomadaire avec l’administration

Le travail, rien que travail bien fait pour l’émergence du sous-secteur de l’éducation tel est le leitmotiv du professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique.

Après sa reconduction et celle de Mme Aminata Namasia Bazego à la tête de ce ministère stratégique de la RDC, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a tenu, ce lundi 03 avril 2023, la réunion hebdomadaire avec tous les hauts cadres de l’administration de son secteur.

Première réunion hebdomadaire dans le Gouvernement Sama 2, mais vingt-deuxième depuis qu’elle a été instaurée, cette dernière s’est déroulée dans un climat de paix et de convivialité.

Respectant le canevas, tout a commencé avec la communication du ministre Tony Mwaba Kazadi qui d’entré le de jeu, a remercié les administratifs qui ont joué, selon lui, un rôle prépondérant pour hisser haut l’étendard de ce ministère, lequel rôle lui a valu la reconduction au Gouvernement Sama 2. “Du plus profond de mon cœur, je vous remercie pour le travail abattu et vous recommande de rester sur la même lancé”, a dit le numéro 1 de l’EPST.

Poursuivant sa communication, il a souligné que grâce notamment à ses collaborateurs qui sont administratifs, le ministère a réussi à éradiquer tant soit peu les antivaleurs qui gangrenaient dans ce sous-secteur.

Le ministre n’a pas raté l’occasion pour parler de la question des itinérances instaurées par lui. A l’occasion, il a suggéré, chaque mercredi avant le début des itinérances, que les autorités passent d’abord dans leurs bureaux, signer la présence journalière aux heures du début de service, avant de descendre sur terrain.

Il a également rappelé les objectifs qu’ils se sont assignés qui consistent à réhabiliter et équiper au moins une école publique par province éducationnelle pour que l’État se rende compétitif. Ces travaux, à l’en croire, vont commencer au mois d’avril courant et vont aller crescendo.

S’en est suivi de la lecture et adoption du compte rendu de vingt et unième réunion hebdomadaire.

Faite par le Directeur Guy Likoko, cette lecture a permis à l’assistance de saisir la portée des résolutions prises lors de la dernière réunion pour que personne ne puisse en prétexter ignorance. Après quelques observations, à la satisfaction de tous, le compte rendu est adopté.

La gratuité pas observée dans le Tanganyika et le Kwango 2

C’est alors que Mme le Secrétaire général de l’EPST prend la parole pour faire les points d’informations. Elle fait observer que la gratuité de l’enseignement primaire n’est pas totalement observée dans certaines provinces éducationnelles telles que le Tanganyika et le Kwango 2. Dans ces provinces, certaines écoles continuent à demander de l’argent aux enfants. Ces itinérances ont révélé également que certains effets induits de la gratuité dont la pléthore continuent à causer du tort à la qualité de l’enseignement. D’où l’urgence de construire des écoles pour juguler ces problèmes.

Du point de vue pédagogique, il est constaté que les cellules de base ne fonctionnent pas dans plusieurs écoles du pays. A ce sujet, les orientations ont été données. À cela s’ajoute l’irrégularité de paiement de la prime de gratuité qui préjudicie les enseignants du primaire.

C’est à l’Inspecteur général à l’EPST Jacques Odia Musungayi de faire le rapport sur les travaux préparatoires des évaluations certificatives de l’année scolaire 2022-2023.

A ce sujet, il a indiqué que grâce à l’implication de Son Excellence Tony Mwaba, la rédaction des épreuves ont déjà commencé et tout va bien. L’occasion faisant le larron, l’IG Jacques Odia a annoncé que les diplômes d’État de la session 2015 et 2021 sont déjà imprimés.

La réunion s’est clôturée avec quelques orientations du Ministre Tony Mwaba Kazadi au sujet de la journée du 30 avril consacrée à la célébration des professionnels de la craie.

JMNK




Bas-Uélé : Carole Agito offre un siège moderne à l’Assemblée provinciale

Après son enrôlement en prévision des élections de décembre 2023, la Sénatrice Carole Agito a répondu ce 30 mars 2023 à l’invitation du bureau de l’organe délibérant du Bas-Uélé pour assister à la rentrée parlementaire de la session ordinaire de mars 2023. Ont pris part à cette brève cérémonie qui avait pour seul point à l’ordre du jour, l’audition du discours d’ouverture du président de l’Assemblée provinciale, le Gouverneur Jean-Robert Nzanza, les ministres provinciaux, les autorités administratives et les membres du comité local de sécurité.

“Nous saluons ce jour, les efforts de la Sénatrice Carole Agito, digne fille du Bas-Uélé qui ne cesse de s’engager pour consolider l’élan de développement dont elle est l’initiatrice et encourageons d’autres filles et fils de notre province à lui emboîter les pas”, a déclaré le président de l’organe délibérant du Bas-Uélé, l’honorable Eddy Pascal Sinango.

 

Juste après cette cérémonie officielle, touchée par l’état de vétusté du bâtiment dans lequel travaillent et siègent les élus provinciaux de sa province, séance tenante, la fille aînée du Bas-Uélé a décidé de financer sur fonds propres, la construction d’un bâtiment moderne qui abritera dans les prochains jours l’organe délibérant avec une salle de plénière moderne, des bureaux pour tous les membres du bureau, une bibliothèque en physique et une virtuelle avec connexion internet à haut débit, un dispensaire pour la prise en charge des cas urgent, un parking et quelques bureaux qui pourront être utilisés par d’autres élus.

 

Après cette séance plénière, une visite a été organisée sur le site où sera construit cet ouvrage qui fera la fierté de la Grande Orientale en général et du Bas-Uélé en particulier, et ce, pour rencontrer la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi, celle de doter la République des infrastructures de base, notamment pour les institutions provinciales dans les provinces nouvellement démembrées qui sont en manque criant d’ infrastructures de base.




Bas-Uélé : Carole Agito offre un siège moderne à l’Assemblée provinciale

Après son enrôlement en prévision des élections de décembre 2023, la Sénatrice Carole Agito a répondu ce 30 mars 2023 à l’invitation du bureau de l’organe délibérant du Bas-Uélé pour assister à la rentrée parlementaire de la session ordinaire de mars 2023. Ont pris part à cette brève cérémonie qui avait pour seul point à l’ordre du jour, l’audition du discours d’ouverture du président de l’Assemblée provinciale, le Gouverneur Jean-Robert Nzanza, les ministres provinciaux, les autorités administratives et les membres du comité local de sécurité.

 

“Nous saluons ce jour, les efforts de la Sénatrice Carole Agito, digne fille du Bas-Uélé qui ne cesse de s’engager pour consolider l’élan de développement dont elle est l’initiatrice et encourageons d’autres filles et fils de notre province à lui emboîter les pas”, a déclaré le président de l’organe délibérant du Bas-Uélé, l’honorable Eddy Pascal Sinango.

 

Juste après cette cérémonie officielle, touchée par l’état de vétusté du bâtiment dans lequel travaillent et siègent les élus provinciaux de sa province, séance tenante, la fille aînée du Bas-Uélé a décidé de financer sur fonds propres, la construction d’un bâtiment moderne qui abritera dans les prochains jours l’organe délibérant avec une salle de plénière moderne, des bureaux pour tous les membres du bureau, une bibliothèque en physique et une virtuelle avec connexion internet à haut débit, un dispensaire pour la prise en charge des cas urgent, un parking et quelques bureaux qui pourront être utilisés par d’autres élus.

 

Après cette séance plénière, une visite a été organisée sur le site où sera construit cet ouvrage qui fera la fierté de la Grande Orientale en général et du Bas-Uélé en particulier, et ce, pour rencontrer la vision du Chef de l’État Félix Tshisekedi, celle de doter la République des infrastructures de base, notamment pour les institutions provinciales dans les provinces nouvellement démembrées qui sont en manque criant d’ infrastructures de base.