Collusion M23/Rdf : Enfin, Washington prend ouvertement position pour Kigali !

Le Conseil de sécurité de l’Onu a organisé le 29 mars 2023 une session consacrée à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC. Une session très attendue par les Congolais du fait de se tenir après le séjour à Kinshasa et à Goma de sa délégation de haut niveau venue s’enquérir des informations utiles à la rationalisation de ses décisions. En attendant la Déclaration du Département d’Etat généralement relayée par l’ambassade des Etats-Unis en RDC avec la traditionnelle recommandation « Pour large diffusion », quelques médias ont fait écho le 30 mars 2023 de la position des Américains…

Sous le titre : « Au Conseil de Sécurité, les États Unis chargent la RDC malgré l’agression dont elle est victime », le premier média a repris les propos de l’ambassadeur Robert Wood, représentant permanent américain auprès de cet organe, à savoir : « Comme nous l’avons déjà dit à maintes reprises, nous réitérons notre appel au gouvernement de la RDC pour qu’il professionnalise entièrement ses forces de sécurité et mette immédiatement fin à sa coopération avec les groupes armés ».

Un autre media, dans un tweet intitulé « #RDC: La position des USA sur la situation dans l’Est de la RDC », résume la déclaration américaine par ces trois faits : « les actions du M23 et du Rwanda ont aggravé une situation humanitaire et sécuritaire déjà préoccupante », « Les États-Unis sont depuis longtemps préoccupés par la collaboration des FARDC avec les groupes armés de l’Est, en particulier les FDLR» et « La RDC doit immédiatement mettre fin à la coopération avec les groupes armés et faire cesser les discours de haine…».

En contrepartie de la paix à l’Est du pays

Une lecture simplifiée de cette position épouse et justifie toutes les revendications du Rwanda de Paul Kagame par rapport à la RDC.

Ainsi, les États-Unis affirment la double existence d’une collusion Fardc/Fdlr et d’un discours de haine contre une communauté non autrement identifiée. D’où le droit à la légitime défense que s’octroient le M23 et le Rwanda de Paul Kagame avec pour effets collatéraux la détérioration de la situation sécuritaire à l’Est.

En d’autres termes, Washington propose à Kinshasa ce « marché » : répondre positivement aux revendications de la collusion M23/Rdf en contrepartie de la paix à l’Est du pays.

En toute logique, la réaction de Kinshasa doit consister à demander aux Américains – ils en ont les moyens et la capacité – d’apporter les preuves de la complicité Fardc/Fdlr et du discours de haine à l’égard de la communauté concernée.

Après tout, si Washington utilise efficacement ses moyens de télédétection pour géo-localiser les ressources naturelles de la RDC – dont le désormais lithium – rien ne peut justifier de sa part l’incapacité d’identifier les personnes physiques et morales qui entretiennent à la fois les relations entre Fardc et Fdlr et le discours de haine envers cette communauté.

Seul le Kivu en offre les atouts

A dire vrai, la mission dévolue à la collusion M23/Rdf est ailleurs, pour reprendre le titre de la dernière livraison (BALISES) !

Cette mission n’a rien à voir avec les Fdlr, ni avec le discours de haine.

La menace que redoute Paul Kagame n’est même pas le contre-génocide continuellement brandi par l’autorité établie.

Cette menace a un nom : DÉMOCRATIE ! Car, si le Rwanda devient un pays démocratique selon les normes américaines, pardon occidentales fondées sur le concept « Un homme, une voix », la réalité démographique fera que la communauté hutue rwandaise va (re) prendre le pouvoir et le conserver pour longtemps, sinon pour de bon. Exactement sur le modèle américain avec la suprématie de la communauté blanche* ou sur le modèle sud-africain avec la suprématie de la communauté noire. D’où nécessité d’un tutsiland.

Des 6 provinces de la RDC héritées de la colonisation, seul le Kivu en offre les atouts aux plans géographique, historique, anthropologique, démographique, culturel et économique ! Entendez le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema.

Cela passe absolument soit par l’intégration de la communauté rwandaise tutsi, soit par la partition pure et simple du pays.

Véritable agenda : prendre par l’usure

A bien réfléchir, l’option de la partition l’emporte sur celle de l’intégration.

En effet, au cours des 63 ans (bientôt) d’indépendance, la RDC a tout donné à la communauté rwandaise, tutsi et hutu confondus. Quasiment tout. En témoigne : le Dialogue intercongolais.

Mais quelle réponse reçoit-elle en permanence ? Mutinerie, rébellion, agression et, désormais, terrorisme.

Comme pour persister et signer : même lorsqu’un panel des Nations-Unies prouve dans son rapport la collusion M23/Rdf, Washington agit et réagit de la même façon : imputer d’abord la faute à Kinshasa !

Le 4 mars 2023, Paris, par la voix d’Emmanuel Macron, a eu le culot de venir nous dire à Kinshasa en des termes crus : « Depuis 1994, et ce n’est pas la faute de la France, pardon de le dire dans des termes aussi crus, vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté, ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative, de votre pays. C’est aussi une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur de cette affaire ».

Pourtant, il est établi que depuis Berlin 1885 à ce jour, le Congo n’a d’intérêt aux yeux de l’Occident que pour les matières premières !

En vérité, Washington est en train de réussir son véritable agenda : prendre les Congolais par l’usure.

Pour ce faire, Paul Kagame, Yoweri Museveni, le Rwanda, l’Ouganda, le M23, les Adf etc. ne sont que des « armes de destruction de la RDC”.

Reste maintenant à savoir si le Congo a suffisamment de ressources pour de trouver la bonne parade devant lui permettre de conjurer le sort auquel l’astreignent Américains et Européens réunis…

Omer Nsongo die Lema




Barumbu : Le bourgmestre s’engage à aplatir les avenues détruites

Le bourgmestre de la Commune de Barumbu, Christophe Lomami s’est engagé depuis le jeudi 30 mars, dans les travaux d’aplatissage des avenues totalement délabrées, dans le but de donner une nouvelle image de cette agglomération de la capitale menacée par la destruction incessante des routes.

Après les actions multiples sur les avenues Kasaï, Kabambare et Itaga, le numéro de Barumbu communément appelé “homme du terrain” a fait sa descente ce samedi 01 avril, sur l’avenue Bas-Congo où les tracteurs et plusieurs agents ont procédé à la planification de ce tronçon resté longtemps détérioré sans intervention d’aucune, dans sa partie comprise entre Kabinda et Kabambare.

Cet acte salvateur n’a pas laissé indifférentes les femmes vendeuses des produits de la première nécessité de faire monter leurs éclats joyeux. “Nous avons connu des bourgmestres dans cette commune, mais celui-ci nous marque dans peu de jours.

Il est près de nous et donne même les outils pour que nous entretenions nos espaces.

Nous demandons au gouvernement et surtout à Gentiny Ngobila de l’aider avec des moyens nécessaires pour qu’il continue et concrétise cette vision salvatrice.

Il est l’homme du terrain et mérite nos encouragements” disent les femmes vendeuses trouvées le long de l’avenue Bas Congo dans la municipalité de Barumbu.

Elles témoignent par ailleurs que les agents sont observés dans des rues tous les jours pour les travaux de curage, pour permettre aux kinoises et kinois de cette agglomération de ne pas vivre les inondations quand il pleut abonnement.

Il faut rappeler que toutes les catégories des routes sont dans un état de délabrement total, une interpellation imminente des autorités compétentes qui ne doivent pas attendre les moments de la campagne électorale pour vider tous les verbes dans leurs bouches.

Jean-Luc Lukanda




Kapela : Le ministre Gratien Tsakala exige aux vendeurs des abattoirs de quitter les lieux

Les bars, terrasses, abattoirs ainsi que d’autres constructions anarchiques, qui se trouvent dans la commune de Kalamu, ont été détruits le mois dernier par les agents de l’Hôtel de ville dans le cadre de l’opération « coup de poing » initiée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Mais quelques jours après ces destructions, les vendeurs des viandes blanches, des chevreaux ou cabris mais aussi de poulets Mayo qui servaient les clients de ces mythiques bars ont repris normalement leurs activités.

Ayant remarqué le non-respect de ces commerçants, le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala s’est rendu vendredi 31 mars sur les lieux concernés pour faire le suivi de l’opération menée par l’autorité urbaine. Il leur a demandé de respecter les mesures qui ont été prises par le numéro 1 de Kinshasa.

C’est au mois de janvier 2023 que cette opération a été lancée dans la capitale congolaise. Elle vise à détruire toutes les constructions anarchiques érigées sur les emprises publiques

Jean-Luc Lukanda




En 2022 : Huawei a généré 642,3 milliards CNY de revenus (85,9 milliards d’euros) et 35,6 milliards CNY de bénéfices nets (4,7 milliards d’euros)

Huawei Northern Africa a tenu le 31 mars 2023 une conférence de presse en ligne au cours de laquelle M. Adnane Ben Halima, Vice-Président en charge des relations publiques, a présenté les résultats du rapport annuel 2022 de l’entreprise.

Selon un communiqué qui a été publié à cet effet, ce rapport met en évidence la performance exceptionnelle de Huawei dans le monde, ainsi que son engagement à fournir des technologies de pointe et des solutions innovantes à ses clients.

L’entreprise fait état d’activités régulières stables tout au long de l’année 2022, ayant généré 642,3 milliards CNY de revenus (85,9 milliards d’euros) et 35,6 milliards CNY de bénéfices nets (4,7 milliards d’euros). En Afrique, Huawei a connu une croissance remarquable et continue de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires pour stimuler le développement économique et social de la région.

Adnane Ben Halima a notamment mis en lumière les avancées technologiques de Huawei dans divers domaines, tels que la 5G, le cloud computing et l’intelligence artificielle. Ces technologies jouent en effet un rôle crucial dans la transformation numérique de l’Afrique, en stimulant la croissance économique, en améliorant les services publics et en renforçant les capacités des entreprises locales.

Les dépenses de Huawei en matière de recherche et développement ont connu une envolée spectaculaire et n’ont cessé d’augmenter jusqu’à atteindre 161,5 milliards de CNY en 2022 (21,6 milliards d’euros). Cela représente 25,1 % de son chiffre d’affaires total annuel, portant ainsi le total de ses dépenses en R&D au cours des dix dernières années à plus de 977,3 milliards de CNY (130,7 milliards d’euros), ce qui figure parmi les chiffres les plus élevés de l’histoire de Huawei.

“Chez Huawei, nous investissons massivement dans la R&D pour offrir des technologies de pointe qui répondent aux besoins et attentes des populations sur le continent africain. Nous sommes fiers d’être à l’avant-garde de l’innovation avec des solutions en 5G, intelligence artificielle, cloud et cybersécurité qui améliorent la vie de l’ensemble des habitants dans la région. Nous sommes déterminés à collaborer étroitement avec tous nos partenaires pour bâtir un avenir meilleur et plus connecté pour tous.” a déclaré M. Ben Halima.

M. Ben Halima a tenu à remercier ses clients et partenaires en Afrique pour leur confiance et leur soutien continus. Nous sommes déterminés à renforcer nos relations de partenariat et à travailler de concert pour bâtir un avenir numérique meilleur et plus prospère en Afrique.

À propos de Huawei

Fondée en 1987, Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et des communications (TIC) et d’appareils intelligents. Nous comptons 207 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.

Notre vision et notre mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, nous œuvrerons en faveur d’une connectivité omniprésente et d’un accès inclusif aux réseaux, posant ainsi les bases d’un monde intelligent; nous fournirons une puissance informatique diversifiée là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin, afin d’apporter le cloud et l’intelligence aux quatre coins de la planète; nous construirons des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques; et nous redéfinirons l’expérience utilisateur grâce à l’IA, en la rendant plus intelligente et personnalisée pour les personnes dans tous les aspects de leur vie, qu’elles soient à la maison, en déplacement, au bureau, en train de s’amuser ou de s’entraîner.




Algérie : le flux des refoulés subsahariens vers le Niger bat son plein 

Le gouvernement algérien intensifie une fois de plus sa répression répressive et systématique contre les migrants subsahariens. Les déportations massives sans précédent de l’Algérie créent une urgence humanitaire au Niger. Depuis la mi-mars, en trois vagues successives près de 2000 migrants subsahariens ont été expulsés d’Algérie vers le Niger.

Les autorités algériennes les déposent, indépendamment de leur nationalité, le plus souvent de nuit au milieu du désert, dans un lieudit “Point-Zéro” qui marque la frontière entre les deux pays. Entre janvier et fin mars 2023, les autorités algériennes ont abandonné plus de 10 000 personnes dans le désert près de la frontière avec le Niger voisin dans une série de déportations collectives rigoureuses, rapporte le site « Alarme Phone Sahara ».

Le Niger, faut-il le rappeler, est un pays enclavé d’Afrique de l’Ouest, à la lisière sud du désert du Sahara. Il est bordé par la Libye et l’Algérie au nord, le Bénin et le Nigeria au sud, le Burkina Faso au sud-est, le Mali à l’ouest et le Tchad à l’est. Il se situe le long de la frontière entre les régions sahariennes et subsahariennes, et les 4/5èmes de son territoire sont des déserts arides.

Le fait que ce pays ne soit pas en mesure de contrôler réellement sa frontière avec l’Algérie signifie un flux de migrants refoulés en continu. Le Niger est également un pays de transit pour la migration clandestine à la recherche de l’Eldorado, qui passe par son territoire en route, vers le nord et le Maghreb considéré comme la dernière étape africaine avant le Vieux Continent.

Bref, ces milliers d’Africains subsahariens une fois expulsés d’Algérie doivent ensuite parcourir une quinzaine de kilomètres à pied pour atteindre le village d’Assamaka, dans la région d’Agadez dans le nord-ouest du Niger. C’est au bas mot une dizaine d’heures de marche pour rallier un des trois centres de transit surpeuplé, Assamaka sur l’axe Assamaka – Arlit – Agadez qui du reste, sont tous débordés par des vagues de refoulements successives. Ils attendront à Assamaka des semaines voire des mois durant avant d’être rapatriés dans leur pays d’origine par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui contrôle ces camps.

« Des expulsions massives de migrants subsahariens de l’Algérie vers le Niger se déroulent actuellement », a gazouillé « Alarme Phone Sahara », une plateforme sahélo-saharienne qui s’active à secourir des exilés en détresse dans le désert. « Il y a eu deux arrivages ces derniers jours avec 1 277 personnes !!! Le 24 mars 2023, ce fut une arrivée spectaculaire à 20 heures », a twitté Alarme Phone Sahara sur son compte Twitter.

« Entre le 11 janvier et le 3 mars 2023, 4 677 personnes en situation de migration sont arrivées à pied à Assamaka », avait précisé MSF qui ajoute que « moins de 15 % d’entre elles ont pu bénéficier d’un abri ou d’une protection à leur arrivée ».

Alarme Phone Sahara a en outre indiqué que parmi les migrants subsahariens et autres, figuraient des femmes et des enfants. Toujours selon la même source, les migrants sont originaires du Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, Gambie, la Guinée-Conakry, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Nigeria et le Sénégal, il y a même des ressortissants arabes du Moyen-Orient de Syrie et du Yémen.

Avant de les expulser, les forces de l’ordre pour ne pas dire l’ANP, les auront dépouillés de tous leurs biens et les auront soulagés de leurs téléphones et argent. Ce sont des dizaines de milliers de migrants subsahariens qui ont été expulsés massivement, ces dernières années, par l’Algérie vers le Niger. En 2015 ils étaient plus de 100 000 migrants en Algérie. Malheureusement, le régime militaire d’Alger, qui se dit prôner l’amitié entre les peuples, ne reconnaît jamais ces expulsions.

A la mi-mars, l’ONG française Médecins sans frontière (MSF) présente à Assamaka avait dénoncé dans un communiqué « l’abandon » de milliers de migrants expulsés par l’Algérie « une situation sans précédent », décrivait alors MSF qui se plaignait de ne pouvoir prendre en charge autant de personnes “sans accès à un abri, à des soins de santé, à la protection et aux produits de première nécessité”.

Des milliers de migrants meurent chaque année en traversant le Sahara et sont souvent enterrés dans des fosses informelles ou de circonstances. Mais c’est là que des destins indirects pour les milliers de morts, de disparitions voire parfois de sauvetage pour les plus chanceux (après des jours sans eau ni nourriture) lors de la traversée du désert du Sahara depuis 2015.

Selon l’OIM, plus de 5 000 personnes sont mortes et plus de 2 000 ont été secourues dans le désert du Niger depuis 2015, date à laquelle le gouvernement nigérien a adopté la tristement célèbre loi 2015-036, à l’instigation de l’Union européenne. Il s’agit d’une loi dont le champ d’action comprend les villes, les villages, les points de circulation et les principales artères menant à Agadez. Ce sont des voies d’évasion et de migration.

D’après les Nations unies, l’Algérie a expulsé depuis 2014 des dizaines de milliers de migrants irréguliers originaires d’Afrique de l’Ouest et centrale. Le pays est considéré, par les migrants subsahariens, comme un pays relativement riche et un point de transit vers l’Europe. Certains d’entre eux tentent de survivre en Algérie, souvent en mendiant, ou en travaillant dans le bâtiment ou l’informel.




Kasaï : La DGRKAS lance la campagne pas une parcelle sans impôt dans la ville de Tshikapa

Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 31 mars 2023, dont copie parvenue votre rédaction, le chef du centre urbain d’impôts, Me Emil Prince Longi annonce l’opération de la compagne à la Direction générale des recettes du Kasaï (DGRKAS), dénommée « aucune parcelle sans impôt ».

Selon ce communiqué, cette campagne vise à recenser et identifier les contribuables résidant la ville de Tshikapa, assujettis à l’impôt foncier et l’impôt sur le revenu locatif.

Pour ce faire, le chef de division prince Emil Longi informe tous les propriétaires de concessions bâties et non bâties du passage des agents de la DGRKAS dans leurs parcelles dans la perceptives du payement éventuel des impôts énumérés ci-dessus.

Pour rappel, la DGRKAS est accusée de la mauvaise mobilisation de recettes, voilà les raisons qui poussent à cette stratégie pour pousser la population de s’acquitter de leur devoir.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Vice-ministre de la Santé: Le Dr Serge Emmanuel Holenn veut faire bénéficier au pays son expertise managériale accumulée depuis 20 ans

C’est ce mercredi 29 mars que le vice-ministre de la Santé du gouvernement Sama II, Serge Emmanuel Holenn a pris ses fonctions aux côtés du ministre titulaire, Roger Kamba, après une cérémonie de remise et reprise organisée en présence des membres du Secrétariat général du gouvernement.

Après un huis clos entre les ministres entrant et sortant est venu le moment d’échange des signataires en présence du vice-ministre Serge Emmanuel Holenn qui a été ensuite installé dans son fauteuil par le ministre Roger Kamba. Fervent chrétien, le vice-ministre de la Santé, à côté de son épouse et toute l’assistance, a imploré d’abord la grâce divine afin de mener à bon port sa nouvelle charge.

A tout seigneur tout honneur, le docteur Serge Emmanuel Holenn a rendu un vibrant hommage au président de la République pour avoir porté son dévolu sur sa personne et à l’Autorité morale de l’Afdc, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo pour la confiance placée en lui.

Le vice-ministre a promis de travailler avec abnégation afin d’accompagner le chef de l’État à réaliser sa vision qu’il a de la Rdc.

Il faut noter que l’homme nommé vice-ministre de la Santé n’est un parvenu dans ce secteur. Médecin de formation et spécialiste en imagerie médicale, il est aussi titulaire d’une maîtrise en gestion, planification et politique de la Santé de l’Université de Leeds en Grande Bretagne.

Médecin directeur et administrateur associé de la Clinique Médecins de nuit Sarl dont il est un des initiateurs.

Fort d’une longue expérience clinique, il a presté dans plusieurs cliniques dès le début de sa carrière de la Rdc. Par ailleurs, il est aussi membre de plusieurs sociétés savantes de radiologie (Société Française de Radiologie, Société Noire d’Afrique Francophone, Société Nord-Américaine de Radiologie).

Correspondant d’assurances internationales en RDC, le vice-ministre de la Santé accumule une expérience avérée dans les évacuations sanitaires et la gestion des urgences.

Membre cofondateur de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), l’actuel vice-ministre a été accueilli par une foule des cadres, militantes et militants de son parti au sortir de sa prise des fonctions. Une façon pour eux de l’encourager et de le pousser d’être à la hauteur des attentes du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi et toute la population congolaise.

Qui est Dr Serge Emmanuel Holen ?

Médecin depuis 23 ans, le Dr Serge Emmanuel Holenn a toujours nourri l’ambition de faire bénéficier au pays de son expertise managériale accumulée depuis 20 ans. Mais aussi, renforcer les échanges avec les différents partenaires internationaux, améliorer la performance des différentes équipes et définir des indicateurs performance individuelle et collective et mettre à la disposition de la communauté son réseau international pour résoudre les différents problèmes stratégiques en santé et dans tout autre domaine managérial.

Au regard de ses compétences, le Dr Serge Emmanuel Holenn possède une habileté dans la gestion de projet et la planification. Doté d’une grande capacité d’innovation et de conception, le Vice -Ministre a piloté plusieurs projets innovants au sein de la clinique Médecins de nuit.

Il possède une grande capacité de résolution de problèmes complexes, d’analyse et de la gestion du changement.

Homme de principes, le Vice-Ministre est connu pour son acharnement au travail et une discipline éprouvée. Il est habilité à travailler sous stress dans un environnement multiculturel.

En management en santé, l’on n’a rien à craindre, parce que le Dr maitrise les principes fondamentaux en planification, la politique et les systèmes de la santé, la priorisation des besoins en santé, analyse de la situation, le choix et l’allocation des ressources (humaines, financières, infrastructurelles), la planification des ressources humaines en santé ; la gestion des carrières ; l’identification des besoins. Le vice -ministre est formé pour assurer une bonne allocation et affectation des ressources humaines en santé, leur formation continue et le renforcement de leurs capacités.

Dans le domaine de leadership, il détient une certification sur le leadership situationnel de Ken Blanchard et il est donc apte à assurer une bonne gestion des ressources humaines.

Dans le domaine clinique, l’expérience du vice-ministre n’est pas à démontrer. Une simple enquête dans la population en dirait long.

L’association de son tandem avec le ministre Roger Kamba est donc un des meilleurs binômes que l’on n’a jamais eu au ministère de la Santé. Nous leur souhaitons donc un fructueux mandat et un accompagnement du gouvernement afin que leur impact soit visible très rapidement.




Ça tire à balles réelles à la coalition Lamuka entre Fayulu et Muzito !

La réaction du Nouvel élan est tombée ce samedi 1er avril, après le communiqué signé par Martin Fayulu, Coordonnateur en exercice de Lamuka, qui avait mis en garde Adolphe Muzito de continuer à engager Lamuka, à la suite de son “auto exclusion”.

Face aux accusations du camp Fayulu, le Secrétaire général du Nouvel Elan, Blanchard Mongomba, parle d’un montage à l’approche du 11 avril, date prévue pour la passation du pouvoir entre Fayulu et Muzito, membres du présidium.

“Le Nouvel Elan attend la passation du flambeau comme le prévoit la Charte, le 11 avril. Faute de quoi, il prendra acte du départ volontaire de M. Martin Fayulu de Lamuka, car celui-ci entrera dans un processus d’illégalité et d’illégitimité et ne pourra pas représenter la lutte pour la vérité des urnes”, a déclaré Blanchard Mongomba, Secrétaire général du Nouvel Elan.

Pour ce parti, le conseil des présidents n’a pas la compétence d’annoncer le “retrait volontaire” d’Adolphe Muzito.

Derick Katola




Allocution de l’Ambassadeur Dai Bing lors de la réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la MONUSCO

Je remercie la Représentante spéciale Bintou Keita de son exposé. Je remercie également les Représentants permanents de la France et du Gabon de leurs exposés sur la visite du Conseil. Je salue la présence des représentants permanents de la RDC, du Rwanda et du Burundi à la réunion.

Depuis un certain temps déjà, le gouvernement de la RDC a déployé des efforts actifs pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité, lutter contre les groupes armés, promouvoir le développement économique et préparer les élections générales. Cependant, la situation sécuritaire dans l’est de la RDC continue de se détériorer, exacerbant la crise humanitaire. Le Conseil a envoyé une mission en RDC ce mois-ci pour approfondir sa compréhension de la situation sur le terrain et écouter les opinions et les attentes des personnes de tous horizons en RDC. La Chine apprécie le gouvernement de la RDC et la MONUSCO pour le travail qu’ils ont accompli en accueillant la consultation et soutient la publication d’un PRST à la lumière de la visite. Je voudrais souligner les points suivants.

Premièrement, le cessez-le-feu et la cessation de la violence sont des priorités absolues. La poursuite des attaques des groupes armés dans l’est de la RDC pourrait aggraver la situation sécuritaire dans ce pays. Avec l’aide de l’Union africaine et de pays de la région tels que l’Angola, le M23 a annoncé début mars son accord de cessez-le-feu et de dialogue. La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées. Récemment, le gouvernement de la RDC a lancé un programme de DDR couvrant 6 000 personnes dans les trois provinces de l’est de la RDC. La Chine s’attend à ce que les plans pertinents de DDR et de participation des groupes armés aux dialogues créent des conditions favorables.

Deuxièmement, les organisations régionales devraient être encouragées à jouer un rôle important. Nous nous félicitons des récents sommets de l’UA et de la Communauté de l’Afrique de l’Est sur l’est de la RDC. Nous saluons les efforts de médiation actifs déployés par les dirigeants du Kenya, de l’Angola et du Burundi pour désamorcer la situation. Nous espérons que les processus de Nairobi et de Luanda continueront de jouer un rôle important. Cette année marque le 10ème anniversaire de la signature de l’Accord-cadre de coopération pour la paix et la sécurité pour la RDC et la région des Grands Lacs. Nous espérons que les pays de la région résumeront leurs expériences, redynamiseront cet important processus et s’engageront à résoudre les différends par le dialogue et la consultation pour construire un avenir commun. La Chine encourage le Bureau de l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs et la MONUSCO à appuyer conjointement les efforts régionaux de bons offices. La CAE et l’Angola mènent des opérations de maintien de la paix et de sécurité en RDC. Toutes les parties doivent se coordonner pour créer une synergie.

Troisièmement, la MONUSCO devrait être soutenue dans la fourniture d’une assistance ciblée. Le Représentant spécial Keita dirige la MONUSCO pour surmonter les difficultés et mettre activement en œuvre les mandats, et a accompli un travail important en menant des patrouilles conjointes, en soutenant la RSS, en faisant progresser le DDR et en soutenant les préparatifs des élections générales. Dans les circonstances actuelles, la MONUSCO devrait s’acquitter sérieusement de ses mandats fondamentaux en matière de protection des civils, de soutien à la construction d’institutions gouvernementales et de DDR en RDC. La MONUSCO, le gouvernement de la RDC et tous les secteurs de la société doivent renforcer les communications, renforcer la confiance mutuelle et assurer le bon déroulement des opérations de maintien de la paix. Le Secrétaire général présentera un rapport au Conseil en juillet sur la reconfiguration du personnel en uniforme par la MONUSCO. La Chine plaide pour qu’elle écoute les opinions des pays concernés afin de faire avancer le retrait de manière responsable.

Quatrièmement, la communauté internationale doit appuyer vigoureusement les interventions humanitaires. L’aggravation de la situation dans l’est de la RDC a déplacé six millions de personnes, ce qui a entraîné d’énormes besoins humanitaires. La communauté internationale doit fournir des ressources adéquates pour le plan de réponse humanitaire de la RDC. Les agences compétentes des Nations Unies et le gouvernement de la RDC devraient travailler ensemble pour maximiser les avantages de leurs évaluations humanitaires et assurer la livraison sûre et fluide des fournitures. Tout en répondant aux besoins humanitaires à court terme, nous devons également aider la RDC à renforcer sa capacité de développement indépendant en fonction de ses besoins réels. La Chine adhère au respect mutuel, aux avantages mutuels et aux résultats gagnant-gagnant dans sa coopération avec la RDC, et soutient la RDC dans la transformation de son avantage en matière de ressources en avantage de développement. Le projet de coopération Chine-RDC a obtenu des résultats remarquables en soutenant le développement industriel local, en développant l’emploi et en améliorant les moyens de subsistance de la population, et a été salué par le gouvernement et le peuple de la RDC. La Chine souhaite travailler avec la communauté internationale pour apporter davantage de contributions à la paix et au développement de la RDC.

Je vous remercie, Monsieur le Président.




La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées (Ambassadeur Dai Bing)

Dans son allocution lors de la réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la MONUSCO, l’Ambassadeur Dai Bing a indiqué que le cessez-le-feu et la cessation de la violence sont des priorités absolues. La poursuite des attaques des groupes armés dans l’est de la RDC pourrait aggraver la situation sécuritaire dans ce pays. Avec l’aide de l’Union africaine et de pays de la région tels que l’Angola, le M23 a annoncé début mars son accord de cessez-le-feu et de dialogue. « La Chine appelle le M23 et les autres groupes armés à honorer sérieusement leurs engagements, à cesser toute activité violente et à se retirer des zones occupées », insiste-t-il, avant de préciser que récemment, le gouvernement de la RDC a lancé un programme de DDR couvrant 6 000 personnes dans les trois provinces de l’est de la RDC. La Chine s’attend à ce que les plans pertinents de DDR et de participation des groupes armés aux dialogues créent des conditions favorables.

Selon l’Ambassadeur Dai Bing, la communauté internationale doit appuyer vigoureusement les interventions humanitaires. L’aggravation de la situation dans l’est de la RDC a déplacé six millions de personnes, ce qui a entraîné d’énormes besoins humanitaires. La communauté internationale doit fournir des ressources adéquates pour le plan de réponse humanitaire de la RDC. Les agences compétentes des Nations Unies et le gouvernement de la RDC devraient travailler ensemble pour maximiser les avantages de leurs évaluations humanitaires et assurer la livraison sûre et fluide des fournitures.

Tout en répondant aux besoins humanitaires à court terme, nous devons également aider la RDC à renforcer sa capacité de développement indépendant en fonction de ses besoins réels. La Chine adhère au respect mutuel, aux avantages mutuels et aux résultats gagnant-gagnant dans sa coopération avec la RDC, et soutient la RDC dans la transformation de son avantage en matière de ressources en avantage de développement. Le projet de coopération Chine-RDC a obtenu des résultats remarquables en soutenant le développement industriel local, en développant l’emploi et en améliorant les moyens de subsistance de la population, et a été salué par le gouvernement et le peuple de la RDC. La Chine souhaite travailler avec la communauté internationale pour apporter davantage de contributions à la paix et au développement de la RDC.

 

Allocution de l’Ambassadeur Dai Bing lors de la réunion d’information du Conseil de