Affaire Pay Network SARL : Le faux persiste sur Yvonne Kusuamina

L’audience du 24 avril 2023 et les documents prélevés au Greffe ressembleraient à un spectacle. Par définition simple, à en croire un comédien congolais du théâtre classique, un spectacle veut dire « faisons ceci, pour signifier cela» pour brouiller les cartes sur le faux et usage de faux de Yvonne Kusuamina.

Selon les éléments en notre possession, la juge Benita Kulonga du Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe, à qui, le Président du Tribunal a attribué cette affaire dont la citation directe contre Alain Katende, aurait violé la loi sur plusieurs points notamment, la loi organique n°13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire en son article 56, qui dispose, « Le juge se trouvant dans une des hypothèses prévues à l’article 49 de la présence loi organique est tenu de se déporter sous peine de poursuites disciplinaires ».

C’est-à-dire que la juge présidente précitée, et l’une des juges de la composition ont déjà opiné (jugé) dans l’affaire RP30474 ayant opposé Alain Katende à Yvonne Kusuamina. Elles avaient pris une décision sur le banc disant que cette dernière ne devrait pas être poursuivie par citation directe puisque, selon elles, jouissant des privilèges de juridiction en tant qu’administrateur à la CNSS : ce qui est contraire à la loi.

Il sied de souligner qu’en date du 11 avril 2023, Alain Katende a interjeté appel contre ledit jugement prononcé sur le banc par le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe au greffe du même Tribunal de paix. Ce qui signifie que le Président dudit Tribunal devrait être au courant de cet appel.

Deuxièmement, la juge Benita Kulonga, aurait également violé la loi sur la litispendance. Il faut noter qu’en droit congolais, cette notion de litispendance est évoquée lorsque deux ou plusieurs juridictions compétentes se trouvent saisies des mêmes faits intéressant les mêmes personnes.

A ce niveau, en cas de litispendance, la loi a prévu trois solutions. L’article 145 de la loi citée ci-haut, dispose qu’« En cas de litispendance, les causes pendantes devant les juridictions différentes sont renvoyées par l’une d’elles à l’autre selon les règles et dans l’ordre ci- après : la juridiction saisie au degré d’appel est préférée à la juridiction saisie au premier ressort ; la juridiction qui a rendu sur l’affaire une disposition autre qu’une disposition d’ordre intérieur est préférée aux autres juridictions et la juridiction saisie la première est préférée aux autres juridictions. Une expédition de la décision de renvoi est transmise avec les pièces de la procédure au greffe de la juridiction à laquelle la cause a été renvoyée». Ce qui veut dire qu’une affaire en appel ne peut être ouverte en première instance dans une autre juridiction puisqu’il s’agit d’un même fait et des mêmes personnes.

Etat de droit : le droit de la défense en question !

Dans cette audience, le droit de la défense aurait été foulé au pied, aussi. Cette loi qui permet à la partie défenderesse ou citée d’analyser les pièces avant de se retrouver devant les cours tribunaux n’a pas été prise en compte.

En République Démocratique du Congo, le droit de la défense est une notion à valeur constitutionnelle. En effet, il est consacré par la Constitution de 2006, qui dispose, en son article 19, que le droit de la défense est organisé et garanti. Mais, malheureusement, tel n’a pas été le cas lors de l’audience du 24 avril 2023 devant le Tripaix Kinshasa/Gombe.

Tout porte à croire que l’idée de départ était de condamner par défaut Alain Katende. Puisque, la juge présidente avait demandé aux conseils d’Alain Katende de se retirer de la barre afin que celui-ci soit jugé par défaut. Malheureusement ou heureusement, Alain Katende a fini par comparaitre en personne déjouant ainsi le plan « machiavélique » mis en place.

Les Conseils de Alain Katende pensaient que le tribunal renverrait la cause à une date certaine puisque les pièces venaient d’être déposées à quelque minute du début de l’audience. En instruisant sur les pièces non encore examinées par la partie citée, la juge présidente aurait encore une fois de plus violé le droit de la défense. Après un long débat juridique, un report de 15 jours a été finalement accordé à Alain Katende et ses conseils.

Ainsi, au regard des pièces levées, il n’y a pas eu remise en cause du rapport d’expertise de faux et usage de faux commis par Yvonnes Kusuamina. Le rapport obtenu par le conseil d’Yvonnes Kusuamina ne repose pas sur une contre-expertise. Il a plutôt demandé une authentification des signatures de la contestée Assemblée générale(AG) du 29 juin 2019 dont la validité n’a pas été prouvée.

Des signatures électroniques scannées authentifiées !

Dans la lettre adressée à la Police Scientifique, le conseil de Kusuamina a fait la demande d’authentification des signatures de l’Assemblée générale sus-évoquée du 29 juin 2019. Cette correspondance qui est signée par Patrick Kitenge (avocat) le 10 avril 2023 (voir l’annexe), n’aurait pas été accompagnée par des pièces, à part le PV de l’AG remise en cause.

Au regard de la plainte faite contre Yvonnes Kusuamina, Alain Katende tient à l’éclatement de la vérité. Il a exigé au Tribunal que, la Police Scientifique vienne donner son avis d’expert. Aussi, que la banque TMB vienne témoigner que c’est bel et bien elle qui lui a transmis le PV déposé à la Police scientifique.

Concernant la comparution du journaliste, elle peut être considérée, encore une fois, comme une manœuvre dilatoire pour faire taire une presse. D’ailleurs, la loi de la presse de 1996 garantit la liberté de la presse en son article 11, « le journaliste est libre d’accéder à toutes les sources d’information ».

Pour la prétendue tentative d’escroquerie attribuée à Alain Katende, le Ministère public a demandé de l’élaguer (retrancher) pour son l’illégalité au regard de la loi congolaise.

Un appel à la vigilance a été lancé à l’opinion publique sur toutes les autres versions publiées dans la presse. Puisque les documents de ce procès sont à la disposition de tous au greffe du Tribunal de paix Kinshasa/Gombe.

 

Onassis Mutombo




A Kabinda : Mgr Félicien Ntambue ordonne un nouveau prêtre de la Communauté des Béatitudes

L’Evêque du Diocèse de Kabinda, Monseigneur Félicien Ntambue a présidé ce dimanche 30 avril 2023, dans la chapelle de la communauté des béatitudes, la messe d’ordination sacerdotale du père Camille de Lellis Kasongo Tshibangu.

Dans son homélie, le père Evêque a invité le nouveau consacré à mener une vie de sainteté et à être disponible pour accomplir sa mission sacerdotale pour édifier les peuples de Dieu.

« Le sacrement de l’ordre est un don de Dieu qui choisit les hommes pour le servir afin de continuer la mission que le Christ a donné à ses disciples », a expliqué Monseigneur Félicien Ntambue.

Il est à noter que l’ordinand du jour, le père Camille de Lellis Kasongo Tshibangu est de la communauté des béatitudes, une communauté catholique, dans la mouvance du renouveau charismatique, fondée en France en 1973 par Gérard Croissant, sous la dénomination Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé.




Pression sur Kinshasa: Déboussolé, Kagame bloque les véhicules congolais au Rwanda

Plusieurs véhicules immatriculés en République démocratique du Congo sont bloqués au Rwanda, depuis ce mardi 2 mai 2023. C’est devenu un secret de polichinelle, 60 % de l’économie rwandaise survit grâce aux pillages des ressources naturelles du Congo et le restant grâce à l’aide internationale qui subventionne sont budget à plus de 30%. Quant au reste des 10%, c’est grâce principalement aux échanges commerciaux avec la Rdc que le soi-disant ‘miracle économique rwandais’ s’est bâtit. Mais ces derniers jours, les opérateurs économiques du Sud-Kivu dénoncent l’interdiction de circulation des véhicules immatriculés Rdc au Rwanda. Une stratégie de guerre économique qui risque de s’avérer suicidaire pour le pays de Paul Kagame.

Les autorités rwandaises ont décidé de l’interdiction, pour les camions de la Rdc, de passer encore au Rwanda pour le transport des marchandises venant de l’extérieur du Rwanda. Pourtant, ce transit sur le sol rwandais renflouait les douanes du pays des mille colins. Avec 5 voisins dans sa partie orientale, la RDC peut se tourner vers ses autres voisins, même avec peine, mais le Rwanda, pays enclavé, se tire lui-même la balle au pied surtout que Kinshasa représente un très grand marché.

Cet incident n’est qu’un épisode de plus dans la guerre économique entre les deux pays dont la phase ‘vive’ est venue après une série d’embrouilles.

 

Tenez, en février 2019, le Chef de l’Etat congolais Tshisekedi avait dépêché Vital Kamerhe et Fortunat Biselele à Kigali, dans une diplomatie de bon voisinage Win Win.

Une option pacifiste totalement surprenante étant donné qu’au sortir des élections présidentielles congolaises, alors que Kagame était à la tête de l’Union africaine, le Rwanda avait émis des fortes réserves quant à la victoire de Félix Tshisekedi.

Le numéro un congolais rencontre donc Paul Kagame en personne en Mai 2019 et le rassure encore, puis après il le rencontre, avec des assurances du Président Magufuli de Tanzanie à qui il promet de collaborer, mais sans obtenir son engagement, lui qui voyait mal une RDC coopérer avec le Rwanda sans se brouiller. Il ira également au Burundi avec les mêmes approches. Que des preuves de bonne volonté !

En Juillet 2019, Tshisekedi autorise même la coopération militaire non seulement avec le Rwanda mais également avec les forces burundaises au Sud-Kivu et en décembre 2019, Tshisekedi envoie une délégation à Kampala pour échanger avec Y. Museveni.

Paul Kagame impatient …, perd le nord

Les véritables mobiles de la guerre dans l’Est étant économiques, Kagame impatient et ayant des agendas cachés, exige l’installation de Rwandair à Goma, devant faciliter le déploiement de la Police rwandaise dans la ville. Il exige le déploiement de ses troupes pour contrôler les sites miniers de Walikale d’où devrait provenir l’or qui doit alimenter la raffinerie nationale du Rwanda installée à Kigali.

Le chef de l’Etat rwandais visait aussi le Parc de Virunga dont la surveillance était son rêve dans le but de lui garantir de site touristique attrayant afin de faire venir en visite des sociétés et de marques avec lesquelles Kigali a des contrats avec Arsenal et Paris Saint-Germain, Paul Kagame voulait déjà construire un site d’accueil à Goma et des hôtels en plein Parc. Il a même placé ses engins à la frontière pour entrer en RDC et démarrer les travaux de construction de la route Goma-Kanyabayonga en passant par Sake-Kichanga-Nyanzale, parce que Goma-Rutshuru-Kiwanja devrait être fermée aux trafics commerciaux.

Mais la population s’oppose à toute initiative et tous les projets impliquant le Rwanda en RDC.

En outre, la RDC a déjà un autre accord avec l’Ouganda pour la construction des routes en RDC notamment celle de Bunagana-Goma qui doit passer par le tronçon interdit au trafic commercial dans le Parc sous la gestion du Rwanda.

Et l’Ouganda de son côté n’entend pas céder à qui que ce soit pour arrêter de poursuivre son expansion économique vers la RDC où il a plus à gagner qu’à perdre. D’où, malgré le timide rétablissement de la coopération avec le Rwanda, l’Ouganda a tracé sa ligne rouge à ne pas franchir pour ce qui est de la RDC.

C’est en ayant constaté l’échec à tous les niveaux que le Rwanda décide de passer au forcing en cherchant à obliger Kinshasa à céder à ses volontés que Paul Kagame va déclarer en février 2022 que le gouvernement congolais “n’est pas sérieux et qu’il ne respecte pas ses engagements, d’où le début de l’escalade verbal”.

En réponse, lors de la réunion de la CIRGL du 18 février 2022 tenue à Kinshasa et à laquelle le Rwanda avait refusé de prendre part, Félix Tshisekedi va déclarer que ce pays qui pense toujours tirer de dividendes dans la déstabilisation de ses voisin devra comprendre que chaque chose a son temps, et pour riposter à cela, le Rwanda a lâché son chien de garde, le M23 afin d’obliger Tshisekedi à obtempérer. Et devant l’intransigeance de la RDC qui refuse de négocier avec leM23, Kagame perd me nord, tente le tout pour le tout dont le dernier acte est le blocage des véhicules congolais…

Willy Makumi Motosia




A Kasumbalesa : Jean-Claude Kamfwa informé de l’installation des détecteurs automatiques des minerais radioactifs

Le vice-gouverneur du Haut Katanga, Jean-Claude Kamfwa Kimimba s’est entretenu ce mardi 02 mai 2023 dans son cabinet de travail, avec une délégation mixte DGDA et Commissariat général à l’énergie atomique, conduite par son Commissaire, le professeur Steve Mwanza Kamunga.

Ces derniers sont venus informer l’autorité provinciale de l’installation au poste frontalier de Kasumbalesa en premier lieu puis sur toutes les routes de sortie de la province vers l’extérieur du pays, des détecteurs automatiques dans le but de décourager le trafic des minerais radioactifs.




Grâce à la solidarité agissante de la politique africaine de SM le Roi : Des Congolais parmi les rapatriés du Soudan par Royal Air Maroc

En application des Hautes Instructions Royales pour la mise en place d’un pont aérien afin d’assurer le rapatriement des citoyens marocains du Soudan suite à la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays frère, un avion de la RAM a atterri, le 02 mai 2023 à l’aéroport International Mohammed V de Casablanca, avec à son bord 125 personnes.

Ce vol est le quatrième du genre à assurer le rapatriement de citoyens marocains résidant au soudan, ou dont la présence dans ce pays frère a coïncidé avec la conjoncture interne difficile qu’il traverse.

En plus des citoyens marocains, on compte parmi les rapatriés des ressortissants de pays africains frères, dont le Sénégal, le Gabon, la République Démocratique du Congo, le Mali et le Burkina Faso, et ce en consécration des valeurs de solidarité agissante qui a toujours marqué la politique africaine de SM le Roi, que Dieu L’assiste.

Avec l’arrivée de ce quatrième avion, le pont aérien déployé en application des Hautes Instructions de SM le Roi, que Dieu le Glorifie, en coordination avec la Royal Air Maroc, a atteint sa phase finale. Le nombre total des rapatriés a ainsi atteint 572 personnes.




CSC/OCC: Une journée du 1er mai placée sous le signe de réjouissances et de la mobilisation aux élections syndicales

A l’Office Congolais de Contrôle (OCC), mieux à la Confédération syndicale du Congo (CSC), la Journée internationale du Travail, célébrée le 1er mai 2023 sous le thème : « Promouvoir l’emploi décent dans un monde en mutation », a été placée sous le signe de réjouissances, mais en ayant comme focus les élections syndicales qui pointent à l’horizon.

C’est la salle Carrefour des jeunes dans la commune de Kalamu qui a servi de cadre à ces réjouissances initiées par la Confédération syndicale du Congo (CSC), que dirige le président Joviens Mbende Mabwaka.
Les membres du comité de gestion, notamment le PCA Fortunat Ndambo Mandjuandju, le DG Dr Etienne Tshimanga et Mme le DGA Christelle Muabilu, venus pour souhaiter une bonne fête de travail aux agents et cadres de la Confédération syndicale du Congo, les ont tour à tour appelés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour le bonheur et le succès de leur entreprise.
Disons que bien avant l’arrivée des membres du comité de gestion, le président Joviens Mbende Mabwaka a eu les mots justes pour mobiliser les agents et cadres, en leur demandant de se préparer pour affronter les échéances à venir.
« C’est la journée internationale du travail. Les travailleurs fêtent cette journée et à l’Office congolais de contrôle, la Confédération syndicale du Congo, un syndicat majoritaire qui œuvre pour l’intérêt des travailleurs, ne pouvait pas rester indifférent. C’est comme ça que nous nous sommes réunis ici pour les réjouissances qui sont axées sur l’organisation des élections déjà annoncées à l’Office Congolais de Contrôle que nous voulons libres, transparentes et démocratiques », explique-t-il à la presse.
Il a dit avoir profité de l’occasion pour dénoncer les tendances d’un syndicat jaune qui voudrait s’accaparer du bureau électoral. Il pense que le Directeur général va changer ce bureau pour qu’il y ait transparence dans le travail qui sera abattu. Pour aujourd’hui, précise-t-il, ce sont les réjouissances.
Et de poursuivre que la CSC s’est battue en faveur des travailleurs et elle continue à se battre. « Nous sommes fiers, parce que grâce à la CSC, le décret Muzito qui avait fait très mal aux finances de l’OCC a été annulé. Nous attendons que l’employeur puisse l’appliquer et ça va donner un peu plus de moyens qui serviront à l’Office pour que les travailleurs puissent obtenir une nouvelle augmentation salariale. C’est ainsi qu’aujourd’hui, nous nous sommes mis ensemble, mais tout en projetant notre avenir sur les élections syndicales que nous devons coûte que coûte gagner », pense-t-il.
Il justifie cette détermination par le fait que la dernière fois, leurs adversaires avaient utilisé des méthodes non catholiques pour l’emporter. « Nos amis ont eu l’arbitre, le VAR, les juges de touche, l’employeur, ont dépensé les moyens, et même l’inspecteur du travail a été acheté. C’est ainsi qu’ils nous ont battus en utilisant la fraude massive. Nous ne pouvons plus accepter cela, surtout avec l’avènement de l’état de droit prôné par le président de la République », dit-il.
Par rapport aux élections qui pointent à l’horizon, le président de la CSC, Joviens Mbende Mabwaka, a demandé à tous les travailleurs de l’OCC de voter la confédération syndicale du Congo, parce qu’avec elle, les droits du travailleur sont garantis. « Il ne faudra pas qu’ils commettent l’erreur de l’autre fois, en cédant aux intimidations et des promesses fallacieuses. Qu’ils aient le droit de voter librement et nous leur demandons de voter la CSC, parce qu’avec la CSC, il y a toujours de bonnes choses : l’augmentation salariale, les grades qui sont accordés et la défense des intérêts des travailleurs. Pour défendre les intérêts des travailleurs, la CSC est sans état d’âme », martèle-t-il.
JMNK




KIM JONG UN et son Peuple

Le Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de lEsprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire, NDLR) adore, du meilleur de son cur, le Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC créé en 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la RPDC.

① Sur un terrain d’attractions
Un jour d’avril 2010, KIM JONG UN;
alla visiter, avec le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011), le Parc de la Jeunesse de Kaeson (ou triomphe) à la veille de son inauguration
arriva devant le Volare pour dire qu’il le prendrait, cela à létonnement de ses accompagnateurs (Ces derniers essayèrent de len dissuader.)
monta le 1er dans le Volare, désireux de confirmer la sécurité des installations dattractions destinées au Peuple, en disant quon ne devait pas être trop tendu.
Quelques jours plus tard, il;
revint, au Parc, pour essayer, à 2 reprises, le Z-Force et dautres quon faisait fonctionner par différentes méthodes
quitta le Parc après avoir vérifié, ainsi, les particularités techniques et la sécurité des installations dattractions.

② Pour aménager un parc de loisirs
Toute l’année, bon nombre de gens passent un moment agréable dans le Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na, à l’île Rung-na située au milieu du Fleuve Taedong-gang qui traverse la Capitale Pyongyang. Ce Parc a été aménagé grâce aux soins de KIM JONG UN. Le 30 avril 2012, il;
alla visiter le chantier de construction du Parc
fit le tour du chantier pour se renseigner, en détail, sur la marche des travaux et fit remarquer; Le Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na est un lieu dagrément pour le Peuple et non pas pour les cadres; la construction de ce Parc est une entreprise sublime pour réaliser les vux du Dirigeant KIM JONG IL qui se dépensait sans compter pour assurer, au Peuple, tous les bonheurs possibles.
régla tous les problèmes qui se posaient dans la construction et proposa dappeler le Secteur de lîle Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na en affirmant: Cest le mieux aussi du point de vue de la noble idée des Généralissimes KIM IL SUNG (1912-1994) et KIM JONG IL qui se sont donnés tant de peine pour le Peuple durant toute leur vie. Il ne faut jamais omettre le mot «Peuple» dans le nom.
baptisa le terrain aux attractions, le delphinarium et le parc aquatique qui se trouvaient sur cette île sous les noms: Terrain aux Attractions de Rung-na, Delphinarium de Rung-na et Parc Aquatique de Rung-na.
A la fin du juin 2012, il visita, de nouveau, ledit Delphinarium dont les travaux de construction touchaient à leur terme. Il sinforma, en détail, des préparatifs de son inauguration et donna les directives détaillées en ce qui concerne le sous-titrage, la couleur du sol de la scène, la salle de vulgarisation sci-tech à la forme de grotte naturelle et la décoration du corridor conduisant du hall central aux gradins ainsi que la température de la salle.
Le 24 juillet 2012, il revisita le Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na à la veille de son inauguration. Il apprécia, hautement, les militaires-bâtisseurs en disant quils avaient aménagé, admirablement, ce Parc, tout en recommandant: Les cadres et le personnel du Parc doivent entretenir et gérer ce Parc de façon responsable en faisant preuve dun dévouement profond pour le Peuple pour que celui-ci ressente mieux la tendre affection du Dirigeant KIM JONG IL et de notre PTC.
Le 25 juillet 2012 eut lieu, solennellement en présence de KIM JONG UN, la cérémonie d’inauguration du Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na.

③ L’amour ardent pour le peuple
Le 1er mai 2012, lors de sa visite à une usine mécanique, KIM JONG UN fit le tour de plusieurs endroits du centre de bains publics Kangsong (ou puissant) nouvellement aménagé, entre autres salle de bains, piscine, pataugeoire, salon de coiffure pour dames et celui pour hommes. Entré dans la pataugeoire, il évalua la température de leau en mettant sa main dans celle-ci et, dans le salon de coiffure pour hommes, il demanda, aimablement aux coiffeuses, si elles coupent bien les cheveux et de quelle la façon elles avaient amélioré leur technique de coiffure. Puis, il fit remarquer aux cadres: Le Dirigeant KIM JONG IL a formé notre classe ouvrière en se donnant beaucoup de peine et me la confiée. Je désire étendre un tapis de fleurs dans lenceinte de cette usine, en faveur des ouvriers de celle-ci.
Un jour du juin 2018, il visita lUsine de Produits de Beauté de Sin-uiju (Province Phyong-an du Nord). Faisant le tour de léquipe de finissage, il apprit quune ouvrière de cette équipe avait écrit les paroles du chant «La jeune cavalière» et déclara en sinclinant envers cette ouvrière; Cest un fait digne de fierté quil y a un tel talent dans lUsine.
Lors de la cérémonie dinauguration (mars 2021) des travaux de construction de 10.000 logements dans la Ville Pyongyang (plus de 10.000/an en 2021-2025, NDLR), il indiqua: Le grand projet de construction de logements élaboré par notre PTC et notre Etat est une noble entreprise visant, non point à faire quelques profits économiques, mais à destiner les richesses de lEtat et les résultats du travail créateur des masses populaires, entièrement au bien-être de celles-ci elles-mêmes.

④ Pour assurer de meilleures conditions aux enseignants
Un jour d’octobre 2013, KIM JONG UN;
honora de sa présence la cérémonie d’inauguration des immeubles d’habitation pour enseignants de l’Université (1946) KIM IL SUNG, avant de faire le tour des appartements
entra dans un living-room dun appartement pour proposer, à ses accompagnateurs, dassembler, rapidement, le support du poste TV à écran LCD quil avait apporté en disant quil partirait après l’installation: Aujourdhui, linauguration des immeubles dhabitation pour enseignants de lUniversité KIM IL SUNG a eu lieu en grande pompe. Notre PTC a fourni de meilleurs logements aux enseignants de lUniversité KIM IL SUNG et la cérémonie dinauguration sest tenue solennellement comme festivité nationale. Cela a manifesté, une fois de plus au monde entier, lidée de notre PTC de faire grand cas de la science, de lenseignement et des compétences. (Fort touchés, les cadres le remercièrent, lui qui avait bien voulu visiter, à 2 reprises, le chantier de construction, désireux doffrir, au plus tôt, les logements modernes aux enseignants, et prendre les mesures nécessaires, et apporté les souvenirs quil avait préparés.)
dit, très satisfait une fois terminée linstallation du poste TV, que celui-ci sharmonisait bien avec la dimension de ladite salle
Indiqua les vaisselles en verre dur posées à côté du poste TV pour dire quil pensait, même dans la nuit, de quelque chose à offrir, encore, aux enseignants et chercheurs de lUniversité KIM IL SUNG qui allaient emménager, et apportait ces vaisselles, et suggéra de les mettre dans le buffet de la cuisine.
En octobre 2014, KIM JONG UN trouva le temps de visiter les immeubles dhabitation pour enseignants de lUniversité Polytechnique KIM Chaek (1903-1951; Martyr de la Révolution antijaponaise, NDLR) achevés pour déclarer; Je me sens réjouis à lidée que les meilleurs logements achevés seront offerts aux enseignants de lUniversité Polytechnique KIM Chaek. En vivant dans ces immeubles dhabitation, les scientifiques redoubleront dardeur dans leur travail de recherche, sachant bien la confiance et lattente du PTC qui les honore en se fiant à eux. Toujours conscients du dessein et de la volonté du PTC dédifier un Paradis du Peuple par la force de la science, ils doivent redoubler d’efforts pour y parvenir.

⑤ Son plus grand bonheur
Un jour du septembre 2020, KIM JONG UN;
alla visiter le village du chef-lieu de la Commune Kangbuk de l’Arrondissement Kumchon dans la Province Hwang-hae du Nord
se montra très satisfait de voir que le village avait apporté un changement total après avoir réparé, complètement, les dégâts de linondation en quelques mois seulement grâce aux militaires de lArmée Populaire de Corée (APC créée en 1948, NDLR)
dit à ses accompagnateurs: Il faut apprécier, grandement notre APC qui sest acquitté, à merveille, de sa mission révolutionnaire darmée du Peuple en remportant les succès exaltants dans la lutte pour réparer les dégâts dus aux calamités naturelles.
examina les articles de cuisine et les objets de 1ère nécessité que les familles dofficiers des forces armées et celles des militaires de lUnité ayant participé aux travaux de réparation avaient préparés pour offrir aux sinistrés qui sinstalleraient dans des maisons dhabitation neuves pour affirmer: Cest bien! LAPC doit, naturellement, faire ainsi.
fit remarquer en voyant les légumes et les arbres fruitiers plantés par les militaires: Autrefois, au cours de la réparation des dégâts dans la région septentrionale aussi, lAPC a accompli beaucoup de belles actions pour le Peuple. Faire le bien pour celui-ci, cest la tradition de lAPC. Je remercie les militaires de lAPC qui ont réalisé une nouvelle aspiration de notre PTC en construisant, magnifiquement, un village socialiste modèle dans la Commune Kangbuk de lArrondissement Kumchon. Cest la plus grande fierté de notre PTC et de notre Etat, et mon plus grand bonheur que davoir, pour nous, une puissante armée révolutionnaire si fidèle au Pays et au Peuple comme au PTC et à l’œuvre de la Révolution. Il faut leur transmettre, sans faute, ce que je viens de dire ainsi que mes remerciements.

⑥ Pour emplir tout le pays de parfum fruitier
En mars 2023, la Ferme en Serres de Jungphyong du Comité de Gestion de l’Agriculture dans la Province Hamkyong-Nord a obtenu une abondante récolte légumière, faisant la joie de la population. Inaugurée en 2019, elle a produit, jusquà ce jour, une grande quantité de légumes, entre autres concombre, tomate, piment et chou, contribuant, ainsi, à lamélioration de lalimentation des habitants de la Province. KIM JONG UN avait prêté une profonde attention à la construction dune grande ferme en serres dans le Secteur Jungphyong sur le Littoral Est de la région septentrionale du Pays.
Un jour du juillet 2018, KIM JONG UN;
visita le Secteur Jungphyong de lArrondissement Kyongsong dans la Province Hamkyong-Nord avec le dessein dy aménager une grande ferme de culture maraîchère en serres et présenta son projet de construction (Il enquêta lui-même sur le terrain à 2 reprises dans un mois.)
fixa lemplacement de la Ferme et veilla à mobiliser des militaires-bâtisseurs et à former un puissant état-major de construction
dirigea, énergiquement, les travaux de construction en sinformant, souvent, de leur marche.
En août 2018, il sy rendit, de nouveau, malgré la chaleur caniculaire et proposa, à ses accompagnateurs, de transformer cette zone idéale en corne dabondance où sépanouirait le bonheur du Peuple et où retentirait fort le chant «Nous navons plus rien à envier au monde». En réponse à son appel, les militaires ont construit, admirablement en un peu plus dun an, les 320 serres, une pépinière et des centaines de maisons dhabitation sur une superficie de 200ha.
Lors de sa visite (octobre 2019) aux chantiers de construction de la Ferme en Serres de Jungphyong et de la pépinière à la veille de leur inauguration, il monta au belvédère du lieu doù il admira le panorama du Secteur Jungphyong métamorphosé, disant avec joie; Voilà qui se dit: tirer des biens du néant. (Entré dans une serre, il sexclama en regardant les branches darbres lourdement chargées de légumes fruits.) Combien est bonne la senteur de ces légumes frais! Bien que soient nombreux, dans le monde, les arômes des fleurs rares et belles, lodeur de ces légumes à fournir à la population est la meilleure.
Un jour du décembre 2019, il honora de sa présence les cérémonies dinauguration de la Ferme en Serres de Jungphyong et de ladite pépinière. Il définit, alors, les tâches et moyens à mettre en uvre pour innover dans la culture en serres.
En octobre 2022, fut aménagée la grande Ferme en Serres de Ryonpho dans la Province Hamkyong-Sud et, en février 2023, eut lieu, en grande pompe, la cérémonie dinauguration des travaux de construction de la Ferme en Serres de Kangdong à Pyongyang.
Tout cela montre que les Projets de KIM JONG UN demplir de parfum fruitier le Pays entier se réalisent avec éclat.




Joseph Kabila Repensé : Le méta-leader architectonique et la négation de son oeuvre par ego-narcissisme politicien

Extrait du chapitre 3 intitulé « Le Profil Psycho-politique et la Socialisation Politique de Joseph Kabila ». Essai inédit intitulé L’Esprit du Pouvoir et le Pouvoir de l’Esprit en RDC. Tome II, du Libre-penseur I.K.B Katulondi.

Joseph Kabila Kabange est une énigme. Elle doit encore être décryptée en profondeur pour une meilleure intelligibilité de ses logiques du pouvoir ainsi que son mode opératoire, en tant qu’acteur historico-politique. Cette démarche est impérative surtout pour une meilleure compréhension de la prouesse des mutations architectoniques des dernières 18 années. En substance, J. Kabila est le méta-leader de la refondation de l’Etat Congolais républicain moderne (après la double catastrophe historique de 1960-1965 et la monocratie ruineuse de 1965 à 1997) dont l’économie a produit $40 milliards de richesses nouvelles en PIB en 18 ans – dans le seul pays africain qui avait atteint une croissance négative de – 13% en 1993. Cet accomplissement historique a été réalisé concomitamment avec la réalisation de la démocratisation que trois générations de politiciens avaient échoué de matérialiser. L’apothéose de son oeuvre est l’alternance constitutionnelle et pacifique au sommet de l’Etat, après 58 ans d’indépendance. De 2001 à 2018, J. Kabila a été le méta-leader, l’agent propulseur transcendantal, d’une dynamique historique et politique reconstructive multi-systémique rarissime en Afrique.

Au-delà du négationnisme découlant des irrationalités politiciennes et inepties partisanes aussi aveuglantes que « zombifiantes» (pour reprendre l’expression fort pertinente de l’illustre Philosophe et Théologien Congolais Ka-Mana), il s’impose un effort intellectuel et scientifique national de la théorisation de cet opérateur politique et ses accomplissements pour leur compréhensibilité universelle. Nous devons intelligemment nous expliquer à nous-mêmes et expliquer au monde (au-delà de nos propensions émotives abrutissantes) nos exploits dans un contexte où le Congo est capté, par imagerie internationale stéréotypée tel que le souligne Dunn (2003), comme la terre des catastrophes permanentes. Le pays de l’éternel désastre politique que les passionnés du « Congo bashing » maintiennent dans l’imagerie inoxydable du « Coeur de Ténèbres » (Heart of Darkness de Joseph Conrad). L’historiographie et la politologie négativiste, voire la narration journalistique caricaturale sur nos leaders et sur notre pays du genre de celle fournie par David Van Reybrouck (2014), méritent d’être éclipsées par nos propres démarches illuminatives puisant dans l’arsenal épistémique contemporain.

A la lumière de ce qui précède, la question saillante est : comment Joseph Kabila à qui on ne donnait aucun fragment de chance en 2001 pour rester au pouvoir même pendant six mois, a-t-il su réaliser une si immense oeuvre politique, économique et sociétale dans un pays qui était plongée dans les affres de la Guerre Mondiale Africaine ?

A cet effet, ce chapitre va d’abord cogiter sur l’incompréhension dont J. Kabila est victime de la part de certains politiciens. A cet égard, le cas J. Kabila incarne la preuve la plus implacable et la plus cinglante du miracle politique, car ce qu’il a réalisé échappait à toute prophétie ou projection en 2001. Cet axe souligne que l’histoire et la politologie congolaise démontrent, au-delà du négationnisme politicien et populiste, que J. Kabila est un acteur politique refondateur dont les accomplissements sont restructurant au plan systémique. Le deuxième rayon du chapitre examine l’idiosyncrasie politique de J. Kabila. Il éclaire son profil psycho-politique en rapport avec sa mission historico-politique. Cet aspect est d’autant plus capital qu’il est argumenté dans ce chapitre que c’est aussi le fait qu’il n’a pas été un « sujet psycho-politique zairianisé », c’est-à-dire exposé au processus d’intériorisation de l’Esprit du pouvoir monocratique, qu’il a été en mesure de vaincre les pesanteurs des politiciens porteurs des tares du pouvoir zairoitique. Cela lui a permis de drainer la nation vers la réalisation de la démocratie régénérative.

Le troisième axe du chapitre se penche sur une dimension de J. Kabila qui a été sous-estimée : le processus de sa socialisation politique. Ce segment du chapitre argumente que J. Kabila a connu une structuration et un remplissage mental idéologique, psychologique, intellectuel et politique l’ayant apprêté à la complexe mission de la haute portée historique qu’il devait assumer au coeur de l’Afrique. Le dernier axe de ce chapitre est lié aux deux pistes précédentes. Il cerne le pragmatisme ou le réalisme de l’Esprit de J. Kabila comme étant à la fois le produit de son profil politique et de la socialisation politique exogène. La focalisation sur l’essentiel, le fondamental, est le trait de cet Esprit politique porteur de la passion sur ce qui est déterminant à la démocratisation, la refondation de l’Etat, la relance économique, sans se laisser plomber par les pulsions primaires des politiciens producteurs des crises infécondes.

La philosophie de chapitre et des autres qui vont suivre sur l’acteur politique J. Kabila et ses accomplissements architectoniques, est qu’il existe des matériaux théoriques explicatifs de ces phénomènes. Rien ne s’est déroulé au hasard, par chance. Même l’expression « miracle » utilisée ci-dessus est une métaphore. Elle signifie un accomplissement dont nous ne comprenions pas la causalité. Nous ne pourrons accélérer notre navigation vers les autres phases des accomplissements meilleurs, que si nous produisons un entendement adéquatement intellectualisé, ou théorisé de nos expériences. C’est une nécessité épistémique pour en éviter les écueils, tout en capitalisant leurs valeurs ajoutées, sans état d’âme, sans parti pris partisan.

3.1. Le méta-leader refondateur incompris à cause de l’égotisme politicien prédominant en Rdc

Considéré à tort en 2001 comme un fugace néophyte de l’AFDL, J. Kabila s’est révélé un avatar politique Lumumbiste de très haute portée mutationnelle en RDC. D’un profond impact reconstructif polygonal, J. Kabila est entré dans l’histoire comme le seul président porteur de l’unique double impacte structurant et durable ayant traversé deux régimes de 2001 à 2018 et à partir de 2019 dans la dispensation de l’alternance. Il a impacté la psyché, l’intellect, l’histoire, le système politique, l’existence sociétale ainsi que la destinée de la nation. Le producteur indubitable d’un authentique miracle historico-politique de la reconstruction multi-systémique la plus durable en RDC.

L’acteur politique J. Kabila est incompris, voire non apprécié à sa valeur historico-sociétale et reconstructive objective et juste, principalement à cause de l’égotisme-narcissique de certains politiciens Congolais. Dans le parler Kinois on entend souvent affirmer « Congolais a ndimaka mutu te » (le Congolais ne reconnait jamais le mérite de l’autre). Il leur est extrêmement difficile, dans ce nombrilisme débilitant, d’accepter qu’un congolais qu’ils considéraient avec impudence comme un « outsider » réalise ce que leurs pères ont échoué de matérialiser depuis 1960. Porteurs d’une illusion de messianisme politique, ils considèrent qu’eux seuls sont auteurs de bien. L’autre, qu’ils ne se donnent pas la peine de connaitre même en substance relative ; l’autre déjà pré-condamné au poteau de leur nombrilisme aveuglant, est sculpté dans la psyché collective comme l’incarnation du mal incurable. Ce stratagème politique, manipulant le populisme ambiant, surtout avec l’esclavagisme mental aux réseaux sociaux, est conçu pour se brandir comme le sauveur de la société, méritant seul le monopole du pouvoir – monocratique et expansif. Même après la célébration de l’alternance dans l’euphorie généralisée, scandant le miracle de J. Kabila qui a surpris les Congolais et le monde en acceptant qu’un membre de la tribu Luba du Kasaï accède au pouvoir, ce qui était une impossibilité, voire prohibitif dans l’imaginaire congolais, le négationnisme anti-Kabila est revenu au galop. A cet égard, cet essai est une contribution à une (ré) conceptualisation de l’acteur politique J. Kabila, ayant la finalité d’aider à avoir un captage froid (une intellectualisation assainie) par le moyen des matériaux théoriques transversaux.

Cependant, contre le négationnisme politicien et populiste, dans une historiographie et une politologie objective, J. Kabila a fini par éclore comme l’architecte et le bâtisseur de la démocratie régénérative et le reconstructeur de l’économie replacée durablement sur la rampe du décollage vers l’émergence – à son époque projetée à 2030. Des accomplissements que trois générations de politiciens congolais de 1960 à 1997 échouèrent de réaliser – faut-il rappeler. Pourtant en 2001 lorsque le jeune Général-Major Joseph Kabila accédait à la présidence de la République, toute projection, voire toute prophétie, de sa production de l’alternance démocratique en 2019 aurait été taxée d’élucubration démentielle. Avec des préjugés dénués d’une exploration objective de la trajectoire formative idéologique, politique et militaire du nouveau président, beaucoup de Congolais ego-narcissiques et nombrilistes, et même la communauté internationale, le jugèrent au rabais.

En effet, en 2001 qui aurait, même par un fragment d’imagination ou par un extraordinaire talent de fiction romanesque, envisagé une telle éventualité d’une portée historique architectonique inédite après 58 ans d’indépendance ? Cette projection aurait été qualifiée de chimérique d’autant plus qu’elle aurait porté la suggestion que J. Kabila allait détenir le pouvoir pendant 18 ans ! Une telle prophétie aurait fait bruler son auteur vif, le corps lacéré, sur le poteau de l’infamie par une fulminante opposition qui faisait déferler sur J. Kabila des imprécations furibondes. Mais, l’histoire et la société ont leurs propres alchimies. Après 18 ans de pouvoir J. Kabila a rendu possible l’accession de l’UDPS à la présidence de la République. Et, comble de l’ironie de l’histoire, c’est le fils du lider maximo Dr Etienne Tshisekedi, qui jadis ordonnait à ses militant chauffés à blanc : «bukanga ye buzongisa ye na Rwanda », Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est président de la République. Et cela après 38 ans d’opposition et 36 ans de combat de l’UDPS. Et plus que n’importe quel autre parti politique, voire n’importe quelle autre tribu, sous J. Kabila l’UDPS et les politiciens de la tribu Luba du Kasaï Oriental, pratiquement d’une même contrée, ont eu successivement deux premiers ministres (Samy Badibanga et Bruno Tshibala) et un Président de la République. Ensuite, en 2019, pendant plus de quatre mois la RDC a été gérée par un président de la République (F. Tshisekedi) et un Premier Ministre (B. Tshibala), tous deux Luba du Kasaï et membres de l’UDPS ! Comme les Kinois le racontent, dans leurs abondantes anecdotes politiques, avec foisonnement imaginatif, même le Marechal Mobutu aura été complément surpris dans sa tombe au sujet du transfert civilisé du pouvoir à la tête de l’Etat après 58 ans d’indépendance avec un président et un premier ministre UDPS, tous deux membres de la tribu Luba du Kasaï Oriental, en début 2019 ! Mais, ajoute-t-on dans ces récits populaires, le léopard-maréchal aurait finalement secoué la tête (faisant même bondir sa toque de léopard sur son crane), en s’exclamant : « apesi bokonzi na moluba ya solo?»2 Il était impossible dans l’imaginaire des Congolais d’envisager un Muluba du Kasaï Président de la République.

Cependant, il n’y a pas que la prophétie de l’alternance qui aurait été qualifiée de chimérique en 2001. La projection de la réalisation de la démocratisation reconstructive concomitamment avec la reconstruction remodelée d’un Etat effondré et disloqué (collapsed and dislocated state pour puiser dans la typologie du Professeur Robert Rotberg de l’Université d’Harvard) et la relance de l’économie, étaient également hors du champ du possible en RDC en 2001. Aucun élément, aucun facteur, aucun indicateur, ne permettait d’effectuer une telle projection en 18 ans ! Néanmoins, dans son ouvrage « Joseph Kabila et la Reconstruction Réinventrice du Congo : Défis et Prospective (L’ Harmattan, Paris, 2010) en 2010, l’auteur avait projeté un PIB de $50 milliards en 2020 (Katulondi, 2010 : 253). Mais en 2001, avec un PIB de $7 milliards, la possibilité d’un cheminement économique plaçant la RDC sur la piste de l’émergence en 2030 (réalisation devenue impossible avec les contradictions-contractions de l’ère de l’alternance) reposait sur la pointe d’une épingle. Avec une nation divisée, un Etat en faillite et disloqué, une économie en lambeaux, une société traumatisée et déboussolée par la seule « Guerre Mondiale Africaine », l’horizon d’une RDC démocratisée ayant réalisée trois cycles électoraux, une économie en évolution vers l’émergence, était absolument invisible…

Imhotep Kabasu Babu K

Libre-penseur et Ecrivain




Le journal londonien Alarab: le Gazoduc Maroc-Nigeria, un projet au service de la paix en Afrique de l’Ouest

Le Gazoduc Maroc-Nigeria est un projet au service de la paix en Afrique de l’Ouest et vise à réaliser l’intégration économique dans le continent, écrit lundi le journal londonien Alarab.

Le Maroc veille à tisser des partenariats économiques prometteurs sur la base du principe gagnant-gagnant, souligne le journal, ajoutant que le Royaume adopte une politique fondée sur la réalisation de l’intégration économique, notamment avec son environnement africain, à l’instar du projet du Gazoduc.

Cette détermination du Royaume traduit la conviction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que “la paix ne peut être réalisée aux niveaux continental et international sans une approche globale, fondée, entre autres piliers, sur le développement économique,” souligne l’auteur de l’article.

A cet égard, il a rappelé que SM le Roi avait affirmé, dans le message adressé par le Souverain aux participants aux réunions annuelles conjointes des institutions financières arabes, dont les travaux se sont ouverts samedi à Rabat, que “le Royaume du Maroc s’est engagé dans de nombreux projets qui visent à renforcer l’intégration économique arabe et africaine, à l’instar du projet de gazoduc Maroc-Nigeria. De fait, ce projet stratégique, en faveur de la paix et du développement commun, ambitionne de consolider la sécurité énergétique aux niveaux continental et international”.

Le Souverain a salué “le soutien des institutions financières, régionales et internationales, qui ont accompagné le financement des études de ce projet prometteur et qui ont manifesté leur disposition à appuyer la mise en chantier de ce projet continental structurant,” ajoute la publication.

Citant des observateurs, le journal relève que le projet du gazoduc aura un grand impact sur l’économique de l’Afrique, en particulier les pays situés à l’ouest du continent, dans le sillage des perturbations des approvisionnements de l’énergie au niveau mondial.

Dans ce sens, l’auteur de l’article cite le professeur des relations internationales à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, Khalid Chiat, qui affirme que le Maroc a lié la mise en oeuvre de ce projet à la paix et à la stabilité entre les pays, ainsi qu’à l’intégration économique régionale.

Le professeur explique qu’avec les entraves auxquelles fait face le projet de l’Union du Maghreb arabe, le Maroc focalise sur le processus africain en tant qu’espace de mise en oeuvre de l’intégration économique, notant que le gaz nigérian aura un impact positif sur la stabilité, le développement économique et le rapprochement des pays qu’il va parcourir.

Le journal rappelle également que le Maroc et le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC FUND) avaient procédé, en mai dernier, à la signature d’un accord de 14,3 millions de dollars, pour le financement d’une partie de la deuxième phase des études d’avant-projet détaillées, du projet de gazoduc Maroc-Nigeria.

De même, l’entreprise nigériane “Nigerian National Petroleum Company Limited” avait annoncé son intention d’investir 12,5 milliards de dollars pour garantir une participation de 50% dans le projet, ajoute la publication.

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L’Algérie veut que la Libye supprime son Conseil Supérieur des Amazighs  

Le régime d’Alger après la Tunisie où il se considère en terrain conquis et la Mauritanie qu’il essaye de mettre sous sa botte s’est mis à dos un autre peuple celui de Libye en l’occurrence. En effet, les capos d’Alger dans leur lancée s’immiscent dans les affaires intérieures de Tripoli en sommant la Libye de dissoudre le Conseil supérieur des Amazighs de Libye (CSAL) de ce pays qui tente de se reconstruire. Rien que ça !

Du coup, c’est un haro sur les séniles d’Alger que l’on entend au fin fond du Maghreb et particulièrement à l’Ouest. Ces derniers, plus séniles que jamais, ont saisi, par le biais de leur représentant diplomatique à Tripoli, la ministre des Affaires étrangères, Najla Mangoush, l’enjoignant, ni plus ni moins, à déclarer l’interdiction du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye et de le classer « organisation terroriste ». On estime les Amazighs à 700 000 personnes dont la plupart sont présents dans tous les rouages de l’Etat libyen.

Voilà donc, après le MAK à l’interne, Alger se donne des airs d’hégémonie à l’externe, légitimant un peu plus le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, né voilà plus de deux décennies et luttant pacifiquement pour l’indépendance de la Kabylie. La raison de ce “soulèvement” diplomatique de la part des capos d’Alger, on la trouve dans la dernière manifestation organisée par le MAK à Paris -Bastille/place la nation- qui avait réuni près de 20 000 personnes avec la participation de délégations de plusieurs pays dont évidemment celle justement du Conseil Supérieur des Amazighs de la Libye.

On l’imagine, cela n’a pas dû beaucoup plaire à l’Est de l’Eden, d’où cette réaction injustifiée à l’égard des représentants des Amazighs de Lybie. L’effet boomerang du Conseil Suprême des Amazighs libyen, on le découvre d’ailleurs à travers un communiqué éducationnel quant à l’ABC de la diplomatie en Algérie “pour les nuls”. En effet, le CSAL y a dénoncé l’impair commis par le peu de pouvoir algérien à titre d’ingérence étrangère algérienne dans les affaires intérieures libyennes, le régime des capos étant un peu l’arroseur arrosé dans l’histoire.

De plus, il a poussé l’effronterie jusqu’à envoyer un courrier au Département d’Etat américain dans lequel, les séniles d’Alger “affirmaient ou mettaient en demeure ou avisaient” les autorités américaines que ce CSAL abritait en son sein des terroristes. On se doute de la réponse de la réponse du département d’état américain à l’Algérie qui a gentiment replacé la question à la juste “liberté d’expression” plutôt que de terrorisme.

D’ailleurs, “le terroriste en chef“, dont faisaient allusion les capos d’Alger, Ferhat M’Henni en l’occurrence et leader du MAK, classé organisation terroriste par le régime kaki algérien en mai 2021 est sur le sol des Etats-Unis où il devrait prendre part à moult conférences et meetings dans différents Etats de la première puissance mondiale où du reste, il a toujours été le bienvenu. Il se murmure même qu’au grand dam de la France qui jadis l’avait abrité et qui est prête à l’abandonner ou sacrifier comme tant d’autres opposants sur l’autel de l’amitié nouvelle tout juste arrivée franco-algérienne, Ferhat M’Henni devrait exiler son bâton de pèlerin au Canada.

Toutes les démarches du régime d’Alger pour éliminer l’opposition ont été vouées à l’échec. Depuis les fameux mandats d’arrêt internationaux qu’ils ont lancés et rejetés par Interpol, tous les pays sollicités vont dans cette voie et répondent défavorablement à toutes les demandes d’extradition formulées par l’Algérie. Le pouvoir algérien n’arrive pas à comprendre qu’il y a panique en sa demeure et que son comportement a tout du chant du cygne.

En effet, pourquoi s’en prendre à la Libye dont la situation instable ne lui permet guère d’ouvrir un front avec l’Algérie ou autres Etats de la région ? Les capos d’Alger, dans un désir ardent de soumettre ce pays à leur dictat comme pour la Tunisie, sont en train de poser, un à un, des pions hégémonistes qui ô grand jamais ne pourront damer. C’est ainsi qu’Alger veut construire le Maghreb.

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