A l’issue du face-à-face Mbusa Nyamwisi-Michelle Ndiaye: L’UA disposée à aider la Rdc dans son ambitieux Programme DDRCS

La représentante de l’Union africaine (UA) en Rdc, la diplomate sénégalaise Michelle Ndiaye, a fait part au MINETAT en charge de l’Intégration régionale Mbusa Nyamwisi, de la disponibilité de l’UA d’aider la RDC dans son ambitieux Programme de désarmement, démobilisation, et relèvement communautaire et stabilisation, P-DDRCS.

L’UA pourrait mettre à la disposition du projet des moyens financiers, certes assez énormes, pour le succès de la sensibilisation des groupes armés à taire les armes, a confié Mme la représentante de l’UA, au cours de l’audience lui accordée ce mardi 2 mai 2023 par le Minétat Mbusa.

Mme Ndiaye a profité de l’occasion pour souhaiter plein succès à Antipas Mbusa pour ses fonctions retrouvées. En 2003, s’est-elle rappelée, Mbusa Nyamwisi était au portefeuille de la Coopération régionale. Grâce à son expertise et sa maîtrise des enjeux de la sous-région, la RDC avait pu obtenir des groupes armés un pacte de stabilité qui, hélas, n’aura guère connu d’avancée significative au départ de Mbusa Nyamwisi.

Mme Ndiaye a également annoncé au Minétat la mise en place d’un projet dénommé ” no more”, ça suffit en français, conçu par les collaborateurs de la représentante de l’UA et la cellule de communication du ministère de l’Intégration régionale pour le succès de la sensibilisation des groupes armés. Par le passé, quelque 150 jeunes ont été pris en charge par l’UA au terme d’une laborieuse campagne de sensibilisation. Ils sont par la suite devenus sensibilisateurs notamment à travers les réseaux sociaux et des sessions des rencontres.

Mme Ndiaye a aussi félicité la RDC pour avoir réactivé le ministère de l’Intégration régionale quand nombre des pays africains ont plutôt résolu de s’en passer.

À la représentante de l’UA, le Minétat en charge de l’Intégration régionale a fait comprendre combien la RDC demeurait dans la logique de la paix dans la sous-région des grands-lacs. ” On ne choisit pas ses voisins. La géographie et la sociologie du Congo nous obligent à faire partie de plusieurs organisations régionales, CEEAC, SADC, CIRGL et même l’initiative du bassin du Nil. La RDC s’applique à la désescalade. Nous pensons à l’avenir, au développement…”, a confié Mbusa Nyamwisi.

Et d’ajouter, “nous avons besoin de votre soutien, de votre plaidoyer…”. Quant aux groupes armés, Mbusa Nyamwisi a confié n’avoir pour leitmotiv que ” chercher des voies et moyens pour transformer ces énergies de haine en force de paix et de développement”. Le minÉtat tient à une gestion de crises axée sur les résultats. Mbusa Nyamwisi n’est guère favorable aux projets du genre 100 dollars contre une arme, qui a d’ailleurs tourné en une pantalonnade. “Nous devons imaginer des activités pérennes”, a-t-il déclaré à la représentante de l’UA.

” Nous avons besoin de toutes les énergies qui peuvent nous permettre de trouver un début de solution qui soit applicable”, a fait comprendre le Minétat à la représentante de l’UA. Il y a encore quelques jours, Mbusa Nyamwisi rassurait la représentante du SG de l’ONU, Mme Bintou Keita, que le P-DDRCS prendra une vitesse de croisière à court terme, grâce à la sensibilisation des groupes armés. Nul doute, les redditions en grand nombre seront constatées dans les rangs des forces négatives.




En prévision des échéances proches: La Fecocy publie la liste des présélectionnés D et M

Le cyclisme congolais sera confronté à plusieurs échéances cette année 2023. C’est dans ce cadre que la Fédération de Cyclisme du Congo a publié la liste des présélectionnés que nous a transmise le SG de la Fécocy.

Version Masculine

1. Kasereka Kyaviro Joêl

2. Urwody Wadong

3. Ntenyezi- Lubingo

4. Kamena Wa Tshiyana Loic

5. Kwe Ntando Josias

6. Kambale Mafutamingi Vany

7. Kitoko Nzita Chadrack

8. Masonga Mupapa Alain

9. Kitata Konde Kenaya

10. Kambale Kinyabwende Justin

Version féminine

1. Deborah Okito Hélène

2. Elekano na Yangya Viviane

3. Kavira Mukewa Nadia

4. Ditona Munu Martini

5. Sophie Ngongo Mariana

6. Mvumo Kamba Sterline

7. Kanku Bantubila Linda

8. Etebunga Bokungu Urim

9. Kapinga Germaine Dorcas

10. Mayamba Kimbembi Alexia

 

Antoine Bolia




Eliminatoires Jeux Para -africains Ghana 2023: Les Léopards qualifiés pour la phase finale

Les éliminatoires des Jeux para-africains Ghana 2023 pour dames et messieurs joués à l’école belge à la Gombe appartiennent désormais à l’histoire. La clôture est intervenue le dimanche 30 avril 2023 au stadium de l’école belge où s’est jouée la compétition.

Pour la circonstance, la RDC Dames a battu la RCA Dames 44-08 et la RDC messieurs a fait de même face à RCA messieurs 56-22. En l’absence du Cameroun qui a brillé par son absence, les Léopards Dames et messieurs sont qualifiés. Leurs adversaires centrafricains sont également qualifiés.

La RDC et la RCA dans les deux versions sont qualifiés directement pour la phase finale qui se jouera du 3 au 12 septembre 2023 au Ghana. Il faudra noter que c’est pour la première fois que la République Démocratique du Congo abrite une telle compétition. Ces éliminatoires étaient placées sous le haut patronage du chef de l’Etat.

Antoine Bolia




Karaté: La Rdc au-dessus du lot à la 2è édition de l’Open Pool Malebo

La 2è édition de l’Open Pool Malebo organisée en honneur de la 1ère dame Denise Nyakeru par la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékaco’’ s’est clôturée en beauté, le dimanche 30 avril 2023 dans la salle de Congo Loisirs, dans la commune de la Gombe. Me Claude Tshisekedi, manager de la Fédération de Karaté Do du Congo et représentant de la 1ère dame Denise Nyakeru était présent dans la tribune. On a noté aussi la présence du Secrétaire Général du Comité Olympique Congolais Me Alain Badiashile et d’autres invités de marques comme Dr Katima, ancien président de la Fékaco et Me Mike Mutudi.

Au menu du jour, poursuite des éliminatoires, le défilé des délégations, les Demi-finales, la prestation du ballet, les finales, le mot de clôture du président de la Fékaco, la remise de trophée aux différentes délégations à savoir : Congo/Brazzaville, Angola, Burundi, Fékaco et COC, la proclamation des résultats suivie immédiatement de la remise des médailles pour les différentes catégories et prix spécial notamment :

-Au meilleur arbitre : Brice du Burundi

-Fair Play : Congo/Brazza

-Manager tatami 1 : Masamba Honoré et son adjoint

-manager tatami 2 :

-Dames :

1. Nancy Tshiaba

2. Carine Yatebe

-Christelle Kalala

Une médaille de bronze remise à un arbitre venu de Pointe Noire, république du Congo.

Médaille de mérite

-Une médaille de mérite remise à un entraineur congolais

-Une médaille remise aux deux maîtres qui avaient assuré la séance pédagogique. Il s’agit de : Me Claude Tshisekedi et Me Mike Mutudi.

-Une médaille remise au représentant de la Direction de communication de la Fékaco.

La Fékaco et sa consoeur de Congo/Brazzaville signeront un partenariat pour que la 3è édition de l’Open Pool Malebo s’organise au Congo/Brazzaville.

Cette 2è édition a connu la participation des athlètes de trois pays : Angola, Congo/Brazzaville et la délégation de la RDC, pays hôte.

Résultats Kata Dames

1ère Sarah Massamba (RDC) 18,10

2è Christivie Kabamba (RDC) 17,5

3è Ikuku Ruvey (RDC) 16,13

Résultats Kata Hommes

1er Christian Massamba (RDC) 18,14

2è Cirume Dominique 18,13

-Emilio Dacruz (Angola)

-Nzinga Paulo (RDC)

Résultats techniques kumité Dames

-50 kg

1ère Ikuku Ruvy (RDC)

2è Nduita Mulopue (RDC)

-55 kg

1ère Kane Fila (Congo)

2è Mpisi Kitoko(RDC)

-61 kg

1ère Cristina Castela (Angola)

2è Dawe Grace

-68 kg

1ère Sarah Ndaya (RDC)

2è Divine Boungaya (RDC)

+68 kg

1ère Sarah Massamba (RDC)

Résultats techniques Hommes

-60 kg kumite Homme

1er Tahir Abdoulaye (Congo)

2è Kabeya Kazadi (RDC)

-Kasereka Emmanuel (RDC)

-Nario Lopez (Angola)

-67 kg Homme

1er Angola

2è RDC

-Angola

-RDC

-75 kg Kumite Homme

1er Kazadi Isaac (RDC)

2è Makuenu Emmanuel (Angola)

3è :

-Koffi Rabouni (RDC)

-Kaniki Mbaeni (RDC)

-84 kg kumite Homme

1er Kolime Grace (Congo)

2è Tshipata Rolly (RDC)

3è :

-Nyamabo Mechack (RDC)

-Kalakala Lamis (RDC)

+84 kg Kumite Homme

1er Kamba Davy (Congo)

2è Joe pascal (Angola)

3è :

–Kebby Robby (Congo)

-Abita Derick (RDC)

Antoine Bolia

 




Athlétisme: Le DTN Tshihinga Mafo accompagne la délégation des U18 et U20 aux championnats d’Afrique couplés à Ndola en Zambie

Les athlètes de la RDC U18 et U20 participent aux championnats d’Afrique couplés à Ndola, en Zambie. Le DTN Tshihinga Mafo Hugues accompagne la délégation.

La RDC aligne les athlètes suivants :

Divine Kandomba U20 (f) 200 m, 400 m

Priscille Majita U20 (f) 200 m, 400 m

Mardoché Kanyinda U18 (H) 100 m et 200 m

Benjamin Kiayima 800 m

Kenny Ngobila U18 (H) 1500 m et 3000 m

Chadrack Mputu U20 (H) 5000 m

Stone Preben 100 m et 200 m U20 (H)

Il faudra noter que Stone Preben s’était qualifié au 1er tour et était éliminé en ½ finale.

Ce lundi 1er mai, on va courir la 3ème journée. Les épreuves prévues 200 m, U18 et U20, 3000 m U18 (H).

Antoine Bolia




Beach Volley: Le tournoi d’un jour organisé le 1er mai à l’Institut de la Gombe 2 par l’entente de Kinshasa a vécu

Une bonne ambiance a régné ce lundi 01/05/2023 dans l’enceinte de l’Institut de la Gombe 2 Dès 10h00 à 17h00. L’Entente de beach-volley de Kinshasa ‘’Ebvkin’’ que préside Michel Kabuya et la structure ‘’Bomoko volley-ball’’ ont organisé un tournoi d’un jour de beach volley réunissant les athlètes dames et messieurs seniors de la capitale. Ce tournoi a connu le soutien particulier de deux opérateurs économiques : Espace 203 et Terre Neuve Hôtel ont soutenu l’organisation. Chez les dames, la paire Sarah Mundumunu/Syllamith Musala a remporté la finale face à la paire Lydia Tshibonge/Irène Mpetshi 21-18. Pour la 3è place, la paire Tetila Monge/Nathalie a battu la paire Menezes/ Merveille 27-25. Et chez les messieurs, la paire Perpétu Salasala/Christenvie Mbala

 

a dominé en finale paire Moise Kitambala /Mata Rolly 21-15. Et pour la 3è place la paire Yves Imboloko/Joël Ngetele a dominé la paire Disney/Didi 21-18.

Résultats enregistrés chez les Dames

1.Menezes/ Merveille vs Anya Mianda/Elphie Thethe : 2-1 (15-09,12-15, 10-8)

2. Sarah Mundumunu/Syllamith Musala vs Tetila Monge/Nathalie : 2-1 (1(-10, 8-15, 11-9)

3. Tshibonge/Mpeti vs Ntumba/Bompetshi : 2-1 (15-13, 7-11, 15-5)

4. Ania/Elphie vs Sarah/sila : 0-2 (15-17, 9-15)

½ finale

Tshibonge/Mpeti vs Kuekmenyi/Monge : 2-1(15-8, 8-15, 15-9)

Mundumunu/Sila vs Ntumba/Bompetshi : 15-13

Messieurs

1. Tegra Tshibasu / Steve Kabongo vs Disney Mupambala/Didi Evick Masela

Victoire camp Mupambala

2. Darby/Enock vs Perpétu Salasala/Christenvie Mbala

Victoire camp Perpetu 21-10

3. Moise Kitambala /Mata Rolly vs Aundu/ Yannick Mata : 21-12

4. Ives Imboloko/Joël Ngetele vs Darby/Enock : 21-18 Rodrigue Tshikanda/ Darby Misiyo.

A l’issue de la compétition, l’Ebvkin a procédé à la remise de la cagnotte de la manière suivante pour les deux versions :

1ère place : 100.000 FC

2è place : 50.000 FC

3è Place : 25.000 FC

Antoine Bolia




Boxe: Bilan de la soirée de la boxe professionnelle de ce lundi 1er Mai au Centre Culturel de Lemba

On a disputé des combats de boxe professionnelle ce lundi 1er mai au Centre Culturel de Lemba ex Alliance franco-congolaise de Lemba.

Dans la catégorie des coqs

Kçolongo Bakora bat Kalombo Supoer aux points 116-112

Catégorie des Plumes

Keto Ravel bat Kioluka Antoine 117-111

Catégorie des Légers

Mujinga Frazier bat Abibo Tende aux points 115-111

Catégorie des Welters

Awulu Espoir croisait Boleleko Carmel

Catégorie des Mi-Moyens

Biembe Yves croisait Mukungu Ledrick

Antoine Bolia




Israël chasse l’Algérie de la présidence du Groupe consultatif sur le terrorisme

L’Algérie a décidé de claquer la porte de la présidence du Groupe consultatif sur le terrorisme. Israël serait la cause de cette très forte décision des autorités algériennes.

L’Algérie n’assure plus la présidence du Groupe consultatif de haut niveau de l’Union interparlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Selon un communiqué de l’Assemblée populaire nationale algérienne, la décision a été prise, en raison de l’élection d’Israël en tant que membre dudit Groupe. Une élection intervenue à l’issue des travaux de la 146ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire.

Elue à la suite de ce conclave, tenu à Manama au Bahreïn, du 11 au 15 mars dernier, Moudir Bouden a décidé de renoncer à ce poste. Toutefois, le parlementaire algérien par ailleurs vice-président de l’APN reste membre de l’institution interparlementaire. Désigné pour présider l’institution, l’Algérien avait obligation de collaborer avec les représentants de l’Arabie Saoudite, d’Oman, du Mexique, de l’Iran, de l’Inde, de la Suède et d’Israël. Ces derniers étant élus en tant que membres.

L’Algérie se retire après l’élection d’un représentant d’Israël

L’élection du représentant d’Israël a contraint Moundir Bouden à se retirer de la présidence. Auparavant, il avait pris le soin de consulter les autorités algériennes. Celles-ci ont préféré céder au poste de responsabilité. Alger ayant pris l’option de se retirer afin d’éviter un éventuel incident avec le représentant d’Israël. Il faut signaler que l’Algérie n’a pas de relations diplomatiques avec Israël et les deux pays ne se ménagent guère.

On se rappelle qu’en 2021, Alger avait mené une campagne contre l’adhésion d’Israël à l’Union Africaine. A l’époque, l’UA avait décidé d’accorder à Israël le statut d’observateur. Une adhésion qui n’est toujours pas validée. Les relations entre l’Algérie et Israël se sont davantage détériorées avec le rapprochement entre l’Etat Hébreu et le Maroc.

Créé en 2017, le Groupe consultatif de haut niveau de l’UIP sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sert de point focal mondial pour les activités parlementaires liées à la lutte contre le fléau.

www.afrik.com




L’Afrique du Sud échoue lamentablement à imposer aux BRICS son agenda sur le Sahara marocain

Malgré les tentatives de l’Afrique du Sud, les BRICS (organisation qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) n’ont pas accepté, en abordant récemment la question du Sahara, de mentionner l’exigence d’un quelconque référendum comme solution au conflit. Cela n’a pas empêché les médias de la junte algérienne d’interpréter de façon fantaisiste la récente déclaration commune qui a sanctionné l’une des réunions préparatoires du prochain sommet des BRICS, prévue en août prochain, en Afrique du Sud.

Le dimanche 23 avril dernier, le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, qui fait office de ministère des Affaires étrangères à Pretoria, avait annoncé que «la question du Sahara occidental est l’une des questions qui seront examinées par les sous-ministres et envoyés spéciaux des BRICS chargés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord».

Effectivement, à l’issue de leurs réunions de trois jours, tenues au Cap du 24 au 26 avril 2023, en vue de préparer le sommet annuel des chefs d’État des BRICS, également prévu en Afrique du Sud en août prochain, les diplomates des «Six» ont sorti une déclaration conjointe sur la zone MENA où figure la question du Sahara ,ainsi que les «derniers développements dans les États du Golfe, en Syrie, en Irak, au Liban, en Libye et au Yémen».

Concernant le Sahara marocain, l’Afrique du Sud a tenté, une nouvelle fois et à la demande bien évidemment de l’Algérie, de faire adopter un texte appelant à l’organisation d’un référendum au Sahara, texte qui aurait pu être avalisé par le prochain sommet des chefs d’État des BRICS durant l’été prochain.

Or, dans la déclaration conjointe de la récente réunion du Cap, les vice-ministres des Affaires étrangères et envoyés spéciaux des BRICS ont soutenu «la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies». Dans sa formulation, cette phrase reprend parfaitement les paramètres établis par les dernières résolutions du Conseil de sécurité qui préconisent une «solution politique réaliste» et enterrent définitivement l’option référendaire que tentent vainement de ressusciter Alger et Pretoria.

De même, les BRICS ont exprimé leur soutien «sans réserve à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental (Staffan de Mistura) et aux efforts qu’il déploie pour faire avancer le processus politique qui aboutira à la reprise du dialogue entre les parties concernées».

Même si dans la formulation de ce dernier paragraphe de la déclaration, l’Afrique du Sud a tenté de préciser que les «parties concernées» sont le Maroc et le Polisario, les diplomates des BRICS ont clairement montré que dans le dossier du Sahara, ce sont les résolutions du Conseil de sécurité qui restent l’unique référence. Et cela d’autant plus que la Chine et la Russie, membres des BRICS et membres permanents du Conseil de sécurité, n’ont jamais voté contre les résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara. La Chine a toujours voté en faveur de ces résolutions soutenant la solution politique préconisée par le plan marocain d’autonomie au Sahara, alors que la Russie, pour ne pas déplaire à l’un de ses plus gros clients en matière d’armement, a préféré s’abstenir.

D’ailleurs, l’on sait que les deux dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara -qui, faut-il le rappeler, sont la référence des BRICS- ont été officiellement rejetées par l’Algérie, à travers des communiqués du ministère algérien des Affaires étrangères. Ce qui montre clairement que ce pays, qui est la principale et unique partie prenante au conflit du Sahara, a pris le parti de se mettre au ban de la communauté internationale et de considérer le Conseil de sécurité comme un épouvantail sur la question du Sahara.

De la même façon qu’elle a manœuvré à l’ONU durant les deux années où elle a siégé comme membre non permanent du Conseil de sécurité (du 2 janvier 2019 au 31 décembre 2020), l’Afrique du Sud, qui a même assuré la présidence tournante du Conseil de sécurité, n’a jamais réussi à infléchir la position désormais constante de l’exécutif onusien.

Pretoria sait pertinemment, comme l’Algérie, que le référendum d’autodétermination au Sahara est une option définitivement enterrée depuis des lustres et n’est plus dans l’agenda ni de l’ONU, ni de son Conseil de sécurité, ni de son Envoyé spécial au Sahara, ni de la Minurso. Maintenant, ces deux capitales savent aussi que les BRICS, dont fait pourtant partie l’Afrique du Sud et que veut rejoindre l’Algérie, utilisent le langage onusien et savent pertinemment que le référendum est une option obsolète et irréalisable.

En faisant référence exclusivement au Conseil de sécurité, les BRICS infligent un deuxième camouflet à l’Afrique du Sud qui tente, avec Alger, de conférer un rôle à l’Union africaine dans le conflit du Sahara. En agissant de la sorte, ces deux capitales violent les décisions mêmes de l’Union africaine, et particulièrement la décision 693 adoptée par le Sommet des chefs d’État africains le 2 juillet 2018 à Nouakchott. À travers cette décision, l’UA a clairement précisé que la question du Sahara est désormais du ressort exclusif de l’ONU, et que l’Union africaine se limitera, à travers une troïka de chefs d’État, à «apporter un soutien efficace aux efforts conduits par l’ONU», si cette dernière le demande.

Après avoir donc échoué dans tous les forums, que ce soit à l’ONU, l’UA, la Ligue arabe ou les Non-Alignés, le duo Algérie-Afrique du sud tente aujourd’hui une dernière salve au sein des BRICS, pour y chercher un improbable soutien à sa littérature sur un impossible référendum au Sahara. Cette tentative a également subi un échec amer pour les deux capitales. Pourtant, la junte algérienne, en quête de succès diplomatiques chimériques, a chauffé sa meute médiatique pour crier victoire. Cette meute médiatique devrait juste garder en mémoire que la référence aux résolutions du Conseil de sécurité qu’elle applaudit aujourd’hui avec des hourras est la même que leur pays a rejetée en 2021 et 2022.

fr.le360.ma

 




1er mai 2023, Sama Lukonde : « Une occasion d’apprécier la capacité de l’homme et de la femme à changer l’ordre (…) »

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce lundi 1er mai 2023 au Palais du peuple, la cérémonie de célébration de la journée internationale du travail. C’est à cette occasion qu’il s’est inscrit, dans son mot de circonstance, pour l’instauration, en RDC, d’un monde du travail affranchi de toute servitude et de toutes les formes les plus avilissantes d’exploitation de l’homme par l’homme.

Placée sous le haut patronage du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 137ème commémoration a été organisée en RDC, par le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale sous le thème : ” Promouvoir l’emploi décent dans un monde en mutation”.

Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a déclaré ce qui suit : “C’est pour moi un honneur, en tant que chef du gouvernement, de m’adresser à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays, dans leur grande diversité. Je pense à vous, qui êtes devant moi dans cette belle salle du Palais du peuple, et à tous ceux qui sont dispersés dans l’immense territoire national de notre pays. Mes vives salutations également aux organisations syndicales de notre pays ainsi qu’aux employeurs de tous les secteurs pour leurs apports respectifs dans la création des emplois décents en faveur des Congolaises et Congolais.

De prime abord, je voudrais m’acquitter d’un devoir de mémoire, celui de rendre hommage à toutes ces figures, à tous ces héros dans l’ombre, que vous êtes, et qui, pour certains, ont payé de leur vie pour la quête d’un monde du travail affranchi de toute servitude et forme les plus avilissantes d’exploitation de l’homme par l’homme. Nous, contemporains, demeurons redevables de leur combat, de votre combat. Notre pays peut être fier d’associer sa voix à la dynamique mondiale pour célébrer cette journée internationale qui, chaque année, vient rappeler à chaque État membre de l’organisation internationale du Travail l’enjeu de la construction des sociétés, non seulement équitables, mais aussi résilientes.

A ce propos, au nom du gouvernement, je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place l’homme et ses conditions de travail et de vie au cœur de l’action gouvernementale. Le 1er mai ne devrait pas nous renvoyer uniquement aux luttes historiques pour la reconnaissance du statut et des droits des travailleurs. Ce jour, dédié au travail, constitue également une occasion d’apprécier la capacité de l’homme et de la femme à changer l’ordre, la vie de la communauté, de son entreprise, de son pays par son travail. C’est pourquoi, vos revendications légitimes, et que j’ai encore suivies ici tout à l’heure, doivent demeurer au cœur des préoccupations du gouvernement de la République. Cela, dans un processus de dialogue constructif, Franc et sincère”.

Prendre des mesures fortes

Le Premier Ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à incarner un leadership pour accompagner toutes les bonnes initiatives visant à garantir à chaque travailleuse et à chaque travailleur le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Et cela, en tenant compte de l’égalité du genre et de la diversité du monde du travail, sans jamais oublier le souci de bannir toutes formes de discrimination, particulièrement chez les femmes et chez les jeunes.

Le chef du gouvernement a souligné que l’exécutif ne cesse de fournir des efforts et de prendre des mesures fortes pour la promotion du travail dans le pays.

Notons que cette journée significative pour les travailleurs à l’échelle planétaire a été célébrée en présence de la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, de plusieurs autres membres du gouvernement, plusieurs ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, plusieurs chefs d’entreprises publiques et privées, du Coordonnateur de l’intersyndicale national du Congo, des agents et fonctionnaires de l’État, travailleuses et travailleurs, et plusieurs hautes personnalités du pays.

 

 

 

Il faut souligner aussi que cette journée représente pour les travailleurs le symbole de leurs revendications face à la société capitaliste.

C’est pourquoi, ayant pour seule mission la défense, la protection et la promotion des droits des masses laborieuses, le Coordonnateur de l’intersyndicale national du Congo a présenté au gouvernement, au pouvoir économique et financier les revendications, les aspirations, les plaintes, les préoccupations, les réclamations, des travailleurs congolais.

Pour la ministre Claudine Ndusi, cette célébration offre aux acteurs du monde du travail l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du cadre global de la politique de l’emploi et de la réforme en RDC, de faire le point sur l’évolution des relations professionnelles et surtout l’amélioration effective des conditions de travail. C’est pourquoi elle a invité les partenaires sociaux bi et multilatéraux à placer la protection des travailleurs comme l’élément central de la justice sociale et du travail décent.