Après la commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse à Fleuve Congo Hôtel, le président de République est attendu à l’Université pédagogique nationale (UPN) où il doit inaugurer deux bâtiments, mieux deux hommes construits sous impulsion.

Depuis son avènement à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi s’emploie à améliorer non seulement les conditions de travail des professeurs, mais aussi à moderniser ces infrastructures universitaires pour que non seulement qu’elles répondent au standard international, mais permettent aux étudiants d’étudier dans des bonnes conditions.

C’est dans ce sens que les Universités sont modernisées à la satisfaction des étudiants. C’est le cas de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental; de Kananga, dans le Kasaï Central ; de Kinshasa et dans d’autres provinces.

En attendant les travaux de finissage d’autres bâtiments qui sont en train d’être construits à l’UPN, le chef de l’Etat va d’abord en inaugurer deux, pour permettre aux étudiants d’être logés dans des conditions idéales et de donner le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite de leurs études.

C’est une journée particulière qu’a vécu les visiteurs au stade des Martyrs ce mardi 2 mai 2023. En effet, sur le lieu, les membres du personnel du stade impayés depuis 3 mois sont montés au créneau pour faire entendre leurs voix à qui de droit.

Ils ont brûlé des pneus pour montrer à tous leur mécontentement. Ils réclament tout simplement le fruit de leur dur labeur. Voici bientôt 4 mois qu’ils sont impayés.

Quid des revendications du personnel du stade des Martyrs 

Notre descente sur le lieu nous a permis de constater que visiblement ils étaient très abattus et ils ont eu à nous le dire des vivent voix. ‘’Nous souffrons terriblement au stade des martyrs voici bientôt 4 mois déjà. Nous ne savons pas finalement qui gère le stade des Martyrs ? La publicité de Vodacom génère beaucoup d’argent. Cet argent qui le prend pour que nous ne soyons payés ? ça devient aujourd’hui, demain, c’est quoi finalement ? Nous n’avons besoin de rien. Mais seulement notre argent. Voyez-vous, regarder tout ce beau monde est en train de souffrir. Où finirons-nous et où allons-nous avec cette souffrance faute d’impaiement? Quelle sorte de souffrance pour quelqu’un qui quitte sa maison à 4 heures du matin pour travailler jusqu’à 15h00 sans être payé. Quelle est la raison pour que nous ne soyons pas payés ? Que le ministre des sports nous trouve la solution si c’est lui qui met le comité pour nous payer pour que nous sachons. Si c’est lui qui gère le stade que nous le sachons aussi. Trop, c’est trop. Nous ne voyons rien pour notre vie. C’est le ministre des sports ou du stade ? Tout ce que nous voyons, c’est comme si ce n’est pas le ministre des sports. A peine arrivé, il bloque l’argent qui devait servir à nous payer’’.

Une facture Proformat qui soulève des vagues

Une facture Progormat circule sur la toile et où l’on peut lire ce qui suit :

Sortie officielle de l’Union sacrée. Le stade des Martyrs a facturé 653.000 dollars. Notamment pour location de Delta, chiens de surveillance, équipe mobile, agents anti-terroristes (320.000 dollars), 2 groupes électrogènes et carburant 200.000 dollars. Cette facture porte la signature de Michel Omba Taluhata, Administrateur gestionnaire a.i

La réaction du personnel du stade des Martyrs 

‘’Nous nous demandons pourquoi le ministre avait suspendu le gestionnaire du stade des Martyrs à la sortie officielle de l’Union sacrée, peut-être pour éviter que ce dernier ne prenne l’argent facturé par le stade. Il se peut qu’il a reçu l’argent y compris les frais techniques que le stade devait en principe récupérer mais aujourd’hui, le cabinet a tout pris sans que le gestionnaire le sache et tout est géré par lui-même. Les gestionnaires ont 4 mois d’impayement et les agents trois. C’est souvent avec de manifestation pareille que les agents sont payés comme si ceci ne suffisait pas, il aurait interdit au partenaire principal du stade, de payer la dette de deux mois pouvant permettre au comité de payer deux mois Bilenge ya Kinshasa. Attends jusqu’au changement du nouveau comité pour payer pendant que les agents peinent’’. Dossier à suivre de près.

Antoine Bolia