L’Association nationale des médias et de l’édition cloue au pilori «Reporters sans frontières»

L’Association nationale des médias et de l’édition (ANME) a cloué au pilori Reporters sans frontières (RSF), fustigeant notamment ses rapports «fallacieux et tendancieux servant de moyens de pression sur les États pour atteindre des objectifs inavoués». «Après avoir parcouru quelques paragraphes du soi-disant rapport de RSF sur la liberté de la presse et d’expression dans la région MENA, l’ANME a réalisé qu’il s’agissait d’un rapport au goût de «déjà vu» que l’ONG s’emploie à rééditer chaque année», affirme l’Association dans un communiqué rendu public jeudi.

Selon l’ANME, cette «ONG parisienne demeure ainsi fidèle à ses pratiques sournoises et fallacieuses visant à induire en erreur l’opinion publique internationale par le biais d’ «un corpus de données rassemblées de manière tendancieuse et sélectives». Et comme chaque année en pareille période, ajoute l’ANME, «RSF se met dans la peau du maître qui n’hésite pas à brandir sa baguette contre des États et des régimes en particulier dans le but de les intimider en faisant usage d’un vocabulaire jargonneux évoquant tour à tour la liberté, le droit à l’expression, la responsabilité, la détention arbitraire et les jugements iniques». Pour l’Association nationale des médias et de l’édition, l’enjeu est de «manipuler les États et les gouvernements, les orienter politiquement et économiquement suivant des agendas qui ne sont plus à démontrer».

L’ANME, indique le communiqué, sait pertinemment depuis des années que tous les documents émis par RSP sont de pures affabulations entrant dans le cadre d’un plan orienté, visant à perturber le processus de développement et l’indépendance et la souveraineté des États en Afrique du Nord et dans la région arabe, comme le Maroc. «Tout en se gardant de discuter la teneur tendancieuse du rapport», l’ANME rappelle, toujours selon son communiqué, que :

• Reporters sans frontières n’est pas la mieux placée pour évaluer la liberté de la presse et d’expression au Maroc, étant donné qu’elle est dépourvue de toute légitimité morale ou déontologique pour le faire. Son activisme au service d’agendas étrangers au sein de plusieurs pays n’est plus à prouver, selon l’ANME.

 

• L’ONG française s’appuie pour l’élaboration de ses conclusions et de ses avis sur les mêmes experts et les mêmes juristes, ce qui lui ôte toute crédibilité et objectivité et la met en porte à faux avec les principes de l’honnêteté intellectuelle.

• Son immixtion détestable dans les affaires internes des États et l’indépendance de leurs institutions cherche à jeter la suspicion sur les verdicts prononcés par les instances juridictionnelles.

• La sélectivité caractérisant son approche s’agissant des affaires de la presse et de la liberté d’expression au Maroc font que cette ONG insiste en permanence sur la moitié vide du verre (à supposer qu’elle existe) et passe sous silence les avancées réelles engrangées par le Maroc sur les plans politique et constitutionnel et au niveau de l’amélioration des conditions des journalistes.




Après l’abdication de l’OIF d’effectuer l’audit: Kadima doit trancher 

Des voix s’élèvent de partout en République démocratique du Congo, pour dire non à l’audit du fichier électoral de la CENI par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), pilotée par Louise Mushikiwabo, membre à part entière du FPR. Ce refus catégorique des Congolais a été accentué par la situation d’agression de la Rdc par Paul Kagame, qui utilise à volonté ses bras séculiers du M23.

Même si la CENI a toujours fait auditer son fichier par l’OIF, cette fois-ci, le contexte ne pouvait pas permettre à cette structure de mener un travail en toute indépendance. Et même si cet audit avait eu lieu, il perdrait en crédibilité à cause de suspicions qui pèsent lourdement sur l’OIF. D’ailleurs, et c’est le cas de le dire, certains Congolais estiment qu’elle est gérée par Kagame en personne. Il vous souviendra que le Rwanda n’est pas un pays francophone.

C’est plutôt par des subterfuges et autres mensonges que le Rwanda a obtenu la gestion de la Francophonie, pour ne pas toujours voir la France comme pièce maîtresse du génocide ayant endeuillé le pays de mille collines. Si déjà le contexte est ainsi établi, l’attitude de l’OIF, ou le refus de cette institution qui a été incapable de condamner l’agression rwandaise, ne gênerait personne.

C’est dans ce sens qu’il faut apprécier la réponse d’Hervé Barraquand, Directeur de cabinet de la Secrétaire générale de l’OIF adressée à Denis Kadima. « Vous avez bien voulu solliciter le concours de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour le déploiement d’une mission exploratoire dans le cadre de l’audit du fichier électoral en amont des élections générales du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo », dit-il, avant d’ajouter que la Secrétaire générale me charge de vous remercier pour l’intérêt manifesté par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à collaborer avec l’OIF.

Et de poursuivre : en réponse à votre demande, l’OIF a déployé, du 23 au 28 avril dernier, une mission exploratoire à Kinshasa, aux fins d’évaluer le contexte global de préparation et de déroulement du processus électoral et d’identifier les domaines où l’OIF pourrait apporter un appui. Comme la mission vous l’a expliqué, la durée impartie par votre institution pour l’opération d’audit externe du fichier électoral (15 au 20 mai) rend très difficile la réalisation de cet exercice impossible.

« Tirant conséquences de ce qui précède, je porte à votre connaissance que l’OIF ne sera malheureusement pas en mesure de répondre favorablement à votre demande visant à accompagner la CENI dans l’audit du fichier électoral », termine-t-il.

Nombreux sont ceux-là qui voient en cette réponse la main de Louise Mushikiwabo, connaissant bien l’opinion des Congolais. Et ce, même si le délai proposé par Denis Kadima est tout à fait fondé, considérant le fait que la CENI a des contraintes qu’il faille respecter. C’est en fonction de ces contraintes que la CENI n’a pas voulu que la mission de l’OIF puisse s’éterniser en Rdc.

Pour le reste, il appartient donc à la CENI de lancer un appel d’offre international, afin de recruter une autre structure qui viendrait pour auditer le fichier électoral de la Centrale électorale. Quoi de plus normal, surtout lorsqu’on veut jouer la carte de la crédibilité vis-à-vis d’une opinion aussi sceptique que douteuse.

Sinon, d’autres pays africains ne recourraient plus à l’audit externe, parce qu’à l’interne, il y a des compétences. Mais comme certains Congolais ont la mentalité tournée vers l’Occident, c’est ce que le blanc a certifié qui est bon, normal et consommable. Ainsi, tout audit qui serait effectué par une structure interne, ne serait jamais crédible.

JMNK




Le collectif des femmes de la Tshopo lève le ton et lance le cri d’alarme: Résurgence du conflit ethnique ‘Mbole -Lengola’ à Kisangani

Dans une déclaration, devant la presse ce mercredi 03 mai 2023, dont le récit est parvenu à la rédaction par le biais du journaliste de proximité Augustin Tsheza, les organisations féminines de la société civile réunies au sein du Collectif des Femmes (COFE), engagées dans la lutte pour la promotion et la défense des droits de la femme, de la paix et la cohabitation pacifique entre les communautés dans la Province de la Tshopo, se disent très « bouleversées » par la résurgence des conflits entre groupes ethniques Lengola – Mbole qui sévit ces jours dans la périphérie de la ville de Kisangani, sur l’axe routier Kisangani – Opala.

« Nous sommes très préoccupées par les conséquences incommensurables, conséquences découlant des affrontements armés, pour lesquels on compte d’innombrables pertes en vies humaines, destructions méchantes, couplées à l’incendie de plusieurs biens: édifices privés et publics, champs et animaux domestiques, pour ne citer que ces faits », déclarent ces femmes.

Et Comme si cela ne suffisait pas, le collectif des femmes de la Tshopo se lève et hausse le ton sur divers actes de vandalismes qui viennent se joindre aux faits susmentionnés comme les pillages des biens de la population, occasionnant entre autre les déplacements des populations, à la recherche d’un abri, les tracasseries militaires, policières et administratives.

« Aussi, il y a lieu de mettre également en évidence, le fait que les enfants à l’âge scolaire et fréquentant les établissements de l’enseignement ne savent à qui donner la tête, surtout que ces hostilités empêchent fondamentalement une quelconque organisation dans ces milieux de vie », disent ces femmes, qui ajoutent que plusieurs familles sont forcées de se déplacer soit pour la forêt, soit dans certaines agglomérations plus ou moins sécurisées, avec toutes les conséquences que l’on peut s’imaginer, notamment la prise en charge sur divers plans: sanitaire, alimentaire et autres.

« Dans ces différents affrontements, les femmes, les enfants et les personnes de troisième âge se recrutent parmi ceux qui paient le lourd tribut. Jusqu’au moment où nous couchons ces lignes, aucune prise en charge ou plan de contingence n’est opérationnel », regrettent-elles.

Des recommandations à tous les niveaux

À la lumière de ce qui précède, fort de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur « la femme, paix et sécurité », de l’article 30 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui stipule: Toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. Aucun congolais ne peut être ni expulser du territoire de la République, ni être contraint à l’exile, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle » et à l’issue des échanges avec certains membres du bureau de l’Assemblée Provinciale et du Gouvernement provincial, autres leaders communautaires et quelques victimes de ces drames, le Collectif des Femmes de la province de la Tshopo formule les recommandations ci-dessous :

Aux Députés Nationaux et Sénateurs du caucus de la Tshopo : D’interpeller le gouvernement central sur cette question ayant fait couler beaucoup de sang dans la province de la Tshopo ; De contacter diverses institutions nationales et autres agences humanitaires spécialisées dans les secours d’urgences des populations en détresse.

A l’Assemblée Provinciale de la Tshopo, d’interpeller le gouvernement provincial de la Tshopo sur cette question ; D’exiger au gouvernement provincial, en toute urgence et sans délai, le plan de contingence pour voler au secours de ces communautés en détresse.

Au Gouvernement Provincial de la Tshopo, d’asseoir l’autorité de l’État sur toute la province de la Tshopo ; D’assurer la protection des personnes et de leurs biens ; De prendre les dispositions utiles en vue prévenir ces genres de conflits ; D’intervenir efficacement en vivres et autres biens de premières nécessités, dans ces milieux en proie aux conflits armés, en vue de soulager tant soit peu ces populations en détresse.

Aux Cours et Tribunaux civils et militaires, de diligenter d’enquêtes sur le terrain, en vue d’établir les responsabilités des uns et des autres ; De déférer devant les juridictions compétentes, toute personne impliquée de loin comme de prêt, d’une manière ou d’un autre dans ces hostilités.

Aux leaders de ces deux communautés, de prêcher pour la réconciliation et la cohabitation pacifique entre toutes les communautés, conformément à l’article 30 de la constitution de la RDC ; De s’abstenir des discours incendiaires et divisionnistes ; De collaborer avec les institutions étatiques en vue d’assoir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble de la province de la Tshopo

Aux communautés locales, toutes tendances confondues, de s’accepter mutuellement ; De respecter les lois de la république, notamment l’article 30 de la constitution de la RDC, susmentionné.

Willy Makumi Motosia




Terrorisme: Le Maroc et l’UE lancent une initiative pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont lancé, à l’occasion de la tenue de la 21-ème réunion du Comité de Coordination du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), jeudi au Caire, une initiative portant sur «L’éducation pour la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent conduisant au terrorisme».
Cette initiative a été lancée en partenariat avec le Centre d’excellence pour la lutte contre l’extrémisme violent, «Hedayah».
Dans une capsule vidéo introduisant cette initiative, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a mis en exergue le rôle de l’éducation en tant qu’outil puissant pour prévenir et contrer le radicalisme et l’extrémisme violent, et éradiquer les idéologies extrémistes qui se développent dans des environnements précaires.
Bourita a indiqué que l’accès à l’éducation permet aux individus de développer les capacités nécessaires pour remettre en question les récits et les idéologies extrémistes, et promouvoir la paix.
Il a ajouté que cette initiative témoigne du partenariat privilégié et de l’engagement commun entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne pour la promotion de la paix, la sécurité et le développement.
Pour sa part, Josep Borell, Haut Représentant de l’Union Européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a souligné que cette initiative contribuera à développer des sociétés plus tolérantes et résilientes face au terrorisme et à l’extrémisme violent.
Dans le cadre de cette initiative, qui s’étalera sur deux ans (2023-2025), des programmes de formation des formateurs (FdF) sur mesure, seront conçus et dispensés au profit des éducateurs, dans le but de renforcer la résilience des apprenants face à l’extrémisme violent.
Une série d’indicateurs seront également élaborés et mis en place pour aider et soutenir les efforts des gouvernements en matière de suivi et d’évaluation des programmes et des politiques de préventions et de lutte contre l’extrémisme violent dans l’espace éducatif.
Il est à noter que le Maroc a cédé, au début de la réunion, la présidence du Forum à l’Egypte, après que le Royaume a assumé sa présidence pendant trois mandats consécutifs, conjointement avec les Pays-Bas pendant la période entre 2015 et 2019, avec le Canada entre 2019 et 2022, et avec l’Union européenne depuis septembre 2022.
L’Egypte présidera le Forum jusqu’en 2025 conjointement avec l’Union européenne.
Au cours de sa présidence du Forum, le Maroc a assumé des tâches de coordination et joué un rôle pionnier et efficace dans la promotion d’une approche collective au sein de ce mécanisme.
L’approche du Maroc dans la gestion des travaux du Forum s’est également caractérisée par un esprit de coopération, de travail d’équipe, d’efficacité et un attachement ferme aux principes de solidarité et de coopération internationales, conformément aux Hautes Orientations du Roi Mohammed VI, visant à renforcer le rôle pionnier du Royaume en tant qu’acteur responsable et efficace dans l’action multilatérale internationale.
A cet égard, le Maroc a exprimé son ferme engagement à défendre les priorités du continent africain dans le cadre des travaux du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, afin d’apporter des réponses innovantes, adaptables et dynamiques aux défis de sécurité et de stabilité dans le continent.




FEC et colloque : Patrick Muyaya au four et au moulin

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, était l’intervenant principal dans deux rencontres, ce jeudi 04 mai 2023. D’abord devant les jeunes réunis dans un meet up organisé par la commission de jeunes entrepreneurs de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Ensuite, au Colloque – Premières Rencontres Congolaises de recherches sur le journalisme – organisé par Larsicom en collaboration avec MILRDC, Internews et Centre Wallonie-Bruxelles.

Meet up de la FEC sur la culture entrepreneuriale

Au meet up avec les jeunes entrepreneurs, le ministre de la Communication et Médias les a édifiés sur la culture entrepreneuriale. D’après le Président de la Commission Nationale Jeunes Entrepreneurs, le choix porté sur Patrick Muyaya n’est pas un hasard.

D’abord, en sa qualité de porte-parole du gouvernement, il est la bouche autorisée pour édifier les jeunes sur les efforts du gouvernement pour encourager l’entrepreneuriat en RDC.

En effet, le gouvernement a mis en place plusieurs mécanismes pour faciliter l’esprit entrepreneurial en RDC. C’est le cas du financement de la Banque mondiale via le programme PADMPME et TRANSFORME. Nous avons aussi FOGEC qui met un fonds à la disposition des jeunes.

Le choix sur le ministre Muyaya s’explique aussi par le fait qu’à l’époque où il était député national, il avait porté la loi sur le start-up. Cette loi qui apporte plusieurs facilités aux jeunes entrepreneurs.

Pour le porte-parole du gouvernement, la culture entrepreneuriale est un processus qui doit être développé dans le chef de plusieurs congolais. “Le cursus scolaire et académique nous prédispose plus à devenir employé qu’entrepreneur. Une tendance qui doit être renversée avec la formation professionnelle », suggère le porte-parole du gouvernement.

Il a, par ailleurs, insisté sur trois points essentiels à savoir : le défi entrepreneuriat ne concerne pas que le gouvernement congolais, mais c’est une affaire de tous les congolais ; Les jeunes ne doivent nullement considérer le gouvernement comme un ennemi ou un frein à l’entrepreneuriat. Pour réussir cette culture entrepreneuriale, il faut une synergie entre la politique, le gouvernement, la société civile et les entrepreneurs.

Colloque de Premières Rencontres Congolaises de recherches sur le journalisme organisé par Larsicom

Ici, le ministre Muyaya a invité les scientifiques, organisateurs de cette rencontre ainsi que les participants à réfléchir sur le journalisme sous l’emprise des écrans multiples. “Jadis, on avait des journaux; aujourd’hui ils sont remplacés par nos téléphones, ordinateurs… Bref, des écrans”, a indiqué le ministre Muyaya.

Pour rappel, créé en septembre 2022, le Laboratoire de Recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (LARSICOM) est un espace indépendant de réflexions et discussions sur les réalités et pratiques socio-professionnelles relavant du champ interdisciplinaire des Sciences de l’Information et de la Communication.

L’objectif LARSICOM est d’offrir un cadre institutionnel où s’initie et se développe des activités de recherche-action et de production des connaissances scientifiques et pratiques en faveur des communautés et en particulier, pour et avec les parties prenantes intéressées par les questions d’information et de communication.

LARSICOM regroupe les experts dans les différents domaines de la Recherche en Sciences de l’Information et de la Communication en République Démocratique du Congo.




Audit du fichier électoral : Le Front de Congolais pour la Sauvegarde de l’Intégrité territoriale prend acte de la décision de l’OIF

Sollicitée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’audit externe du fichier électoral, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dit ne plus être en mesure d’assurer l’audit externe du fichier électoral en République Démocratique du Congo, comme le souhaite la CENI. Cette organisation dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo justifie sa décision par le fait que le délai proposé par la Commission électorale nationale indépendante est tellement court qu’il ne facilitera pas un meilleur accompagnement. Une décision qui a suscité plusieurs réactions dans tous les sens dans l’opinion congolaise sur le processus électoral en cours en Rdc.

Cependant, au Front de Congolais pour la Sauvegarde de l’Intégrité territoriale de la RDC FCSI RDC, on prend acte de la décision de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) d’avoir renoncer à l’audit du fichier électoral de la RDC. A travers un point de presse organisé ce jeudi 4 mai 2023 à Kinshasa, cette organisation citoyenne qui milite pour la sauvegarde de la souveraineté de la RDC estime que cette étape est une bataille qui est gagnée et non la guerre.

Pour son coordonnateur national Jonas Tshiombela, ” le combat de la souveraineté de la RDC doit continuer pour d’autres organisations étrangères qui n’ont pas dénoncé l’agression de la RDC par la Rwanda et d’autres pays voisins ne pensent pas combler les ambitions de l’OIF d’accéder à nos données stratégiques”.

Pour le Jonas Tshiombela, après 3 cycles électoraux à savoir 2006, 2011 et 2018, la RDC doit savoir se prendre en charge pour le devenir de la RDC et sa souveraineté, avant de souligner que” le moment est indiqué à la valorisation de l’expertise nationale en matière d’audit du fichier électoral, compte tenu du contexte d’agression de notre pays où toutes les organisations étrangères cherchent à accéder à nos données stratégiques”.

Le FSC -RDC profite de l’occasion pour saluer la détermination et le courage du peuple congolais dans la défense de sa souveraineté et son intégrité territoriale sans lesquels aucune victoire n’est possible.

Sachez que du côté de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), on continue à exhorter la Ceni à utiliser tous les moyens possibles pour rendre le processus électoral crédible et transparent en rendant le fichier électoral crédible et faire participer toutes les organisations d’observation électorale à ce processus pour éviter toute sorte de contestation pour ce 4ème cycle.




Grogne sociale à l’EPST et l’ESU : Sama Lukonde instruit Kazadi, Boji, Mwaba et Muhindo de répondre aux revendications des enseignants et des professeurs

Très préoccupé par la situation de grogne sociale qui prévaut ces derniers temps à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) ainsi qu’à l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réuni autour de lui, ce jeudi 04 mai à la Primature, les deux ministres sectoriels ainsi que leurs collègues du Budget et des Finances pour étudier à fond cette question en vue de trouver des solutions escomptées.

En sa qualité de Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde n’entend ménager aucun effort pour que les enseignants de l’EPST notamment ceux appelés à prester lors de la passation de différentes épreuves ainsi que les professeurs d’universités soient mis dans les meilleures conditions.

A en croire le ministre de l’EPST et son collègue de l’ESU qui se sont confiés à la presse à tour de rôle, le Chef du Gouvernement a donné des instructions claires pour que tout soit mis en œuvre dans le seul but de rencontrer les préoccupations des enseignants et des professeurs.

“Nous venons de sortir d’une réunion autour du Premier Ministre avec les collègues sectoriels. Le Premier Ministre avait tenu à la présence du Ministre d’État en charge du Budget ainsi que celui des Finances pour voir dans quelle mesure nous pouvons rencontrer les préoccupations des professeurs au niveau de l’ESU ainsi que des enseignants au niveau de l’EPST ainsi que des cadres et services centraux. Vous avez suivi déjà que les inspecteurs qui ont décrété la grève et qui s’apprêtent à boycotter les épreuves certificatives et même tous les autres enseignants pour les engagements d’avril ainsi que les primes d’encadrement de la paie pour les cadres et agents des services centraux. Nous venons donc de faire un tour d’horizon autour du Premier Ministre.  Il a été décidé qu’un cadre de concertation permanent urgent soit mis en place dès demain autour du Ministre d’État, Ministre du Budget pour que déjà tous nos services techniques, Dinacop, inspection, ainsi que le secrétariat général accompagnés des leaders syndicaux, nous puissions déjà étudier comment nous pouvons prioritairement indiquer ce qui peut être dégagé pour essayer de régler les problèmes urgents et tout le reste. Pour rentrer dans le fonctionnement normal et assurer la paie régulière de tout ce qui a été convenu dans la mesure du possible”, a fait savoir Tony Mwaba Ministre de l’EPST.

Même son de cloche du côté de l’ESU où une solution  est envisagée pour rencontrer les revendications des professeurs.

“Le Premier Ministre a tenu son engagement de réunir tous les acteurs du secteur avec ceux qui gèrent la marmite de l’État congolais. Il nous a donné des instructions de pouvoir respecter nos engagements. Concernant les professeurs, les 50% que nous nous sommes convenus. Donc, le ministère des Finances va devoir faire un geste pour rencontrer les préoccupations des professeurs concernant le mois d’avril”, a dit en substance le Ministre Muhindo Nzangi de l’ESU.

Signalons que le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique ainsi que les Vice-Ministres du Budget, et de l’EPST ont également pris part à cette réunion.




Ministre du Tourisme de la Rdc : Me Didier Mazenga visite l’hôtel Hilton de Kinshasa   

Longtemps annoncé, le groupe hôtelier Hilton s’est enfin implanté à Kinshasa, sur l’avenue Wagenia n°10, dans la commune de la Gombe.

A en croire son administrateur-gérant, M. André Bahangulu, Hilton Kinshasa est un hôtel moderne 5 étoiles, avec 178 chambres, 5 suites, 6 salles polyvalentes, 2 bars, 2 restaurants gastronomiques, 1 salle de fitness, 1 piscine avec ses dépendances, 1 terrasse, des parkings au sous-sol avec la capacité de 100 véhicules.

Ces installations comprennent également cinq points de restauration, 1500 m² d’espace de réunion ainsi qu’un centre de remise en forme.

Pour sa part, M. Harish Jagtani de Modern Construction estime que « Ce projet représente un investissement important qu’ils réalisent ici à Kinshasa et ils sont ravis de collaborer avec Hilton pour faire participer l’un des plus grands noms de l’hôtellerie dans la gestion des biens immobiliers. Leur vision est qu’en apportant une propriété de cette nature à la ville, ils créeront un lieu qui agira comme un moteur économique pour la communauté, en créant des centaines de nouveaux emplois et en abritant des réunions, des conférences et des événements qui généreront à leur tour de la prospérité et de l’attraction pour les entreprises locales ».

Ce qu’il faut retenir de Hilton

Le groupe hôtelier Hilton Hotels & Resort compte plus de 5.600 hôtels à travers le monde, avec 913.000 chambres, dans 113 pays et territoires, dont 43 hôtels sur le continent africain. L’on raconte que son portefeuille va plus que doubler dans les années à venir, avec 55 établissements en construction, dont Double Tree par Hilton Kinshasa.

En outre Hilton est l’un des principaux groupes hôteliers mondiaux avec un portefeuille de 17 marques de classe mondiale. Hissé au palmarès de meilleurs lieux de travail au monde en 2018, il a accueilli près de 3 milliards de clients en près de 100 ans.

Hilton Hotels & Resortn est dit etre une référence en matière d’hôtellerie dans le monde depuis près de 100 ans, proposant de nouvelles innovations et de nouveaux services pour répondre aux besoins changeants des clients.

Pour finir, M. Harish, le DG de Hilton Kinshasa, a annoncé au nouveau patron du tourisme de la RDC, son excellence Didier Mazenga Mukanzu, l’inauguration de cet établissement hôtelier le 15 juillet prochain, et pourra bien permettre d’accueillir des nombreux visiteurs qui viendront pour les 9emes jeux de la Francophonie.




RPDC; Les rassemblements de protestation

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans, Superpuissance politico-militaire, NDLR), les rassemblements de prestation de serment contre les impérialistes US et la clique fantoche de la Corée du Sud (alliée fort fidèle aux USA depuis 1948 pour être obligée ou forcée, afin de survivre ou subsister, de désigner le côté Nord -RPDC- comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) continuent toujours, même ce 3 mai.

① UN MEETING DES OUVRIERS ET DES SYNDIQUES

A eu lieu, à Kaesong, ville située près de la Ligne de Démarcation Militaire (LDM sise tout au milieu de la Péninsule coréenne et tracée par les Puissances en 1945, l’année de la Libération de toute la Corée du joug colonial du Japon; le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création, en tentant d’envahir la Corée la plus voisine en 1592-1598, et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de lONU du fait de ses crimes les plus graves contre lHumanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système desclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et lenlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR), un meeting de protestation des ouvriers et syndiqués frémissant de la haine implacable contre les impérialistes US et la clique fantoche sud-coréenne (YOON Seok Yeol; No 1, NDLR) et animés dune volonté de les châtier sans merci. Y ont pris part;

PAK In Chol, Président du Comité Central (CC) de la Fédération Générale des Syndicats de Corée

KIM Kum Ryong, Secrétaire du comité provincial du Parti du Travail de Corée (créé en 1945 et au pouvoir dès lors, NDLR)

les syndicalistes, les ouvriers et syndiqués de Kaesong.

Les orateurs ont;

condamné, avec véhémence au nom des ouvriers et syndiqués de tout le Pays, les agresseurs US davoir révélé, ouvertement, leur plan dangereux de guerre nucléaire, loin de se contenter de leurs manuvres de confrontation avec la RPDC, et la clique fantoche sud-coréenne davoir transformé la Corée du Sud en une poudrière de la guerre nucléaire et une base de 1ère Ligne des USA (les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création, en tentant dagresser la Corée en 1866, et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945, NDLR)

souligné; Si les ennemis osent éclater une nouvelle guerre sur notre sol-ci, nos ouvriers et syndiqués se dresseront, comme un seul homme, pour les écraser et remporter, à coup sûr, une victoire séculaire.

Les participants ont adopté un document de protestation contre les impérialistes US et la clique fantoche sud-coréenne qui se démènent follement pour déclencher une guerre nucléaire. Puis, s’est déroulé un défilé.

② UNE REUNION DES FEMMES

A eu lieu, dans l’enceinte du Musée Central (réhabilité en 2016 et sis à 2 pas du Musée de Victoire dans la Guerre – 1950-1953 RPDC-USA – de Libération de la Patrie, NDLR) de lEducation de Classe, une réunion de prestation de serment des permanentes et membres de lUnion des Femmes Socialistes de Corée (UFSC). Y ont pris part;

KIM Jong Sun, Présidente du CC de lUFSC

les permanentes et membres de lUFSC de la Ville Pyongyang.

La réunion a écouté des interventions. Les oratrices;

ont fait remarquer; Les impérialistes US, principaux coupables de lagression et de la guerre, ont révélé, ouvertement, leurs desseins noirs de faire disparaître notre RPDC, un crime impardonnable et sans prescription à être payé très cher

ont manifesté leur ferme volonté, animées dune haute conscience anti-US et de classe et dune conception des ennemis principaux, de ne jamais pardonner les crimes abominables que les ennemis avaient commis à légard de la RPDC et le Peuple de la dernière

se sont jurées décraser, jusquau dernier, les impérialistes US et la clique fantoche sud-coréenne qui sobstinaient, encore, dans leurs tentatives de guerre nucléaire contre la RPDC.

Crew members monitor radar screens in the combat information center aboard the guided missile cruiser USS VINCENNES (CG-49).




Kinshasa : Gentiny Ngobila éclaire l’avenue Elengesa nouvellement construite 

M. Gentiny Ngobila Mbaka, Gouverneur de la ville de Kinshasa, a lancé, mercredi 3 mai dans la soirée, l’éclairage public sur l’avenue Elengesa nouvellement construite sur fonds propres du gouvernement provincial de Kinshasa. C’est la concrétisation de la promesse faite par le premier citoyen de la ville de Kinshasa aux populations bénéficiaires de cet ouvrage.

Sous les cris et chansons de joie des riverains qui se sont spontanément mobilisés, le Gouverneur Gentiny Ngobila a marché sur une distance de près de 4 km pour s’imprégner de l’effectivité de cet éclairage public en communion avec la population.

Devant la presse, il s’est dit satisfait de voir d’abord cette route complètement construite, puis éclairée. «En tant que Gouverneur de la ville de Kinshasa, il était important pour moi de redorer l’image de cette partie de la capitale. Aujourd’hui, la commune de Makala totalement désenclavée, possède désormais des infrastructures comme dans d’autres communes. L’éclairage public chasse l’insécurité sur la route. C’est une grande satisfaction pour moi car notre action rencontre la vision du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui privilégie le bien-être social du peuple», a souligné Gentiny Ngobila, avant d’inviter la population Kinoise à soutenir le Président de la République dont la vision favorise l’épanouissement du pays.

“Il a fallu beaucoup de volonté et de courage pour construire cette route Elengesa. Notre détermination a payé aujourd’hui, en dépit de nombreuses difficultés surtout financières”, a fait savoir le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka qui a précisé que l’avenue Elengesa est une transversale qui dessert 6 communes, notamment Kalamu, Ngiri-Ngiri, Bumbu, Makala, Selembao et Mont-Ngafula. À l’en croire, toutes les routes en construction dans la ville bénéficieront de l’éclairage public, dans le cadre du programme de réhabilitation de l’éclairage public dans la capitale, initié par l’exécutif provincial.

L’autorité urbaine a quitté l’avenue Elengesa tard la nuit, en laissant les habitants de ce coin de la capitale en liesse, admirant ainsi cette lumière qui éclaire enfin la chaussée d’Elengesa.